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Soixante-quatorzième année
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25 Mars Í938-XVI
N° 12
PARAISSANT CHAOüE VEITDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT I
Itaile et Colonies italiennes . , t
Etranger , , , . . .
Plusieurs ^nnements à la même adresse .
Un an
L. 12,-'
. 25,. 22,
Six mois
7,
15,
On s'abonne; à rorrePiWice, au Bureau d’Administration de r£i^|ÿla Wigram, 2)
• Dans toutes tes Paroisses« Chez MM. les Pasteurs. f
Que toutes les choses vraies, honnêtetfi »^justes, pures, aimabl6H|i».,f dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV„ 8).
' ,,"V ■'
6 Prof. Braannete ^
1 R rfatmaaio . NKXÄTA (SîciM^
L'ABONNEMENT SE^AflE D'AVANCE.
S'adresser pour la Rédaction, au Doct. ALBERT RICCA, pasLeur >.fio55/o Pe///ce
(Torino) — pour l’Administration, au Bureau du joiwaul,, Via Wigrani, N* 2
Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commèn*
cernent de l'année.
O Le Biunéro : 30 centimes o
AVIS.
Nous annonçons à nos lecteurs que
l’Echo paraîtra aussi le premier Vendredi d’Avril.
Les deux peurs.
« Pourquoi avez-vous peur ? »
Ev. de, St. Marc IV, 40.
Quelle variété d'embarcations sur la mer
aux abords d'une cité populteuse !
On voit s’avancer des barques à voilés
les unes searndées,, lés autres retardées
par l|e vent, et Îon voit des navires, mus
par te vapeur ou Têléctricité, fendre l'’onde
avec rapidité. On voit des yachts magnifiques somptueusement équipés et Fon
voit de pauvres vieilles barques qui menacent de faire eau de toutes parts. Certaines barques savent la fatigue des pêcheurs durant tes veiltes de la nuit et
d’autres entendent te rire et les chants
des parties de plaisir. D y a des chaloupes si légères qu’elites effleurent à peine
les vagues et il y a des vaisseaux de
transport qui semblent devoir couler sous
le poids de teur cargaison ; enfin il y a
les barques de pêche qui, deux à >àeux,
tours lourds fillets.
Mais, pour dissembteblés qu’elles soient,
toutes ces embarcations sont soumises à
un même péril: toutes peuvent, d’un moment à l'autre,, devenir le jouet de Fouragan, comme te barque des apôtres sur
te mer de Galilée. Eît alors lies plus hardis passagers commencent à trembler et,
dans leurs cœurs, un sentiment unique
fait taire tous tes autres, te peur !
Je parle, bien entendu, au figuré. ^
mer — permettez-moi cette banalité, d’ailleurs lés banalités ont aussi leur raison
d'être — la mer est te mer de notre vie.
Les embarcations dans teur infinie variété
sont ceÜés des mortels qui s’embarquent
pour te x)ort lointain. Et les tempêtes ?
Hélas! les tempêtes sont nombreuses et,
par cela même, nombreuses sont lés peurs.
Je parlerai seulement de deux de ces
peurs ainsi que de teur infailihle remède
car, me semble-t-il^ ces deux peiu^-là contiennent toutes les autres.
La première est te peur de mourir.
Maître, mus périssons y>, s’écrient les
disciples balottlés par les flots qui assaillent leur frêle embarcation.
La peur de mourir est naturelle à l’homme, surtout à l’homme jeune et plein de
vigueur. Les personnes mêmes qui, en général', ne ressentent pas cette crainte en
sont de temps à autre saisies et comme
glacées,
Plusieura sentiments contribuent à faire
naâtr© et à entretenir cette peur en nous :
tfintôt te spectre des souffrances physiques et de la torture des pauvres membres déchirés par la douleur qui précèdent parfois la mort, tantôt la voix d’une
conscience tourmentée qui, malgré tout,
persiste à se faire entendre, tantôt enfin la pensée de Finconnu... Lumière, pénombre ou ténèbres ? Continuation de vie •
ou anéanti^ment dans te _ silence
glacé d’une nuit étemelte ? Encore des
douleurs, des sanglots de Fâtne capables
de nous purifier ou bien rémission complète de toute peine et de toute condamnation ? Mais pour que notre ï>eine et
notre condamnation soient annxilées, aurons-nous suffisamment expié où bien un
autre aura-^t-ü iràq)ié pour nous ?
Toutes -alternatives font naître notre peur et tetretiennent.
Il eodsite un .remède à l'a peur. Les
croyants le ^Yent, eux qui, après avoir
accueili Jésw ^s te nacelle de leur vie,
s’approchent sous son regard du passage
final. Si, parfois, la pensée des souffrances physiqù®" Ifes trouble encore, ilte
trouvent bientôt te paix dans l’assurance
que lés ravissements de l'esprit vaincront
tes affres de la mort. Quant à la condamnation, « H n’ÿ a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en JésusChrist» (1), Eît quant à Finconnu, JésusChrist n’a-t-il pas « mis en évidence te vie
et Fimmortalitê par Févangite?» (2).
Parmi tous tes titres de gloire dont nous
pouvons, dans notre adoration, honorer
te Christ, l'un dœ plus grands est certainement celui de vainqueur de 1a mort.
Et olfâervez :> Chrisi a non seulement
vaincu sa propre mort, en «n brisant les
chaînes, li a encore vaincu notre mort, ü
a vaincu toutes tes morts de tous ses fidèles. C’est donc un titre qüi acquiert
chaque jour une signification plus étendue et ^us profonde puisque, chaque fois
(1) Ep. aux Romains VIII, 1.
(2) 2® Ep. à Timothée I, 10.
(3) Job XVm, 14.
triompne
qui menaçait d'engloutir te naoefe' est
franchi. Te roi des épouvantements (3) a
perdu "Son pouvoir maléfique ; dans la nar
cdlte avec Christ, tandis que tes flots se
calment, règne te paix, l'éterneilîle paix.
j
La première de nos deux peurs est donc
la peur de mourir. Eît quelle est te seconde ?
La seconde est te peur de vivre.
Ce sentiment si indéfini et si funeste
dans ses conséquences, te peur de vivre,
est plus fréquent qu’on ne le pense. Oh!
Comme je te comprends, cette peur!,..
Nous ayons peur d© la lutte qu’il faudrait affronter hardiment' nous avons
peur d’accapter des responsabilités, nous
avons peur de prendre une initiative. Le
ilendemmn nous effraie et, à cause de notre incertitude, nous renvoyons à plus
tard Faocompliissement d’un devoir qui devient toujours plus difficile et la réalisation d’un projet .qui, par te force même
des cheses, devient toujours plus problématique. Nos préoccupations, sous te piqûre incessante de teur dard, nous exaspèrent chaque jour davantage ; te sentiment exagéré de notre faiblesse nous opprime et nous empêche de lutter contre
la crainte de te défaite. Devant tes voii^
si nombreuses qui s'ouvrent devant nous,
laquelle prendre ? Cele-ci ? Mais ne nous
égarerons-noixs pas ? Celle-là ? Mais n’3'
rencontrerons-nous pas quelque obstacte
insurmontable ? Otte troisième ? Hétes I
n’aurons-nous pas à nous en repentir pour
quelque motif impossible à prévoir ? Notre vue se trouble, nos mains deviennent tenguissantes, nos pas chancellent, notre hésitation morbide s’accroît
et nous nous arrêtons sur place. Alors
même que te mer se montre calime nous
n’osons lancer notre esquif sur les flots.
La seule pensée d’une tempête à venir
paralyse nos mouvements et nous em
pêche de iBous pencher sur nos rames
et d’avancer. Nous avons peur d’alér en
* avant, nous avons peur de retourner en
i arrière ; nous avons peur du danger, nous
P avons peur de Faction ; nous avons peur
;f dû présent, nous avons peur de l’avenir ;
nous avons peur de notre ombre et de
oefflfe des autres, mm avons peur de vi; vre. Àh î s’il était possible que notre nar celle n'eût jamais à quitter te port,
f ce port où lés ondes sont si paisüblles et
i| où le vent' se fait à peine septir !
Non, non. Ce n’est pas pour cdla que
V Dieu nous a créés. Il nous a créés pour
¿que nous vivions. Et, pour vivre, nous
Î devons sortir du port, nous devons tra
Yerser lés océans, nous devons défier les
flots et tes tourbillons bouilênnants, nous
devons marcher avec et ccaitre te vent,
, sous un ciel serein et sous un ciel som
^bre, quand la brise légère caresse notre
|front et quand te tempête engourdit n<®
î membres. Eln avant! Toujours en avant!
£ . ■ » Le secours ?
Le secours existe.
Le croyant, dans sa naceUe qui silonne
la mer orageuse n’est jatnais seul. Les
énergies que la présence du Christ fait
naître en lui sont des énergies miracuteuses ; énergies de foi, d’espérance et de
vertiu, énergies qui domptent te tempête,
énergies qui chassent pour toujouiB la
peur, parce qu’à la peur éljles substitrœnt
te confiance pleine d’humüté et de force.
Accueillions donc, pour la vie et pour te
mort, te Seigneur dans notre barque. Bien
plus, demandons-lui d'en prendre te gouvernail, de la diriger de ses mains divines afin que nous puissions surmonter tes
vagu^ éviter' la perfidie des écueils et
atteindre finatement te but, là où 1a peur
n’existe plus, parce que là il n'existe ni
tempête ni (tefaiteç là où Fouragan se tait
pour toujours, dans te sitence étemel de
tout mal' et de toute douleur — en Dieu.
GiOYMYin EoaïAQiro.
(Traduction d’Eva Lfxomte). •
«4
PÄDE. Jft
En terminant Fétude du problème du
dépeuplement de nos paroisses d© haute
montagne nous nous sommes demandé si
rien n’est possible, non pour augmenter
la popul'ation de ces paroisses, mais au
moins pour chercher d'enrayer’ I(e phénomène de te dépopulation.
Il faut avant tout observer qup lé phénomène qui nous préoccupe n’est pas exclusivement ou même spéciatement « vaudois » : nous aommqs entraînés par un
mouvemient qui se manifeste plus ou
moins, mais toujours dans des proportions inquiétantes, dans toutes nos Alpes occidentales. C’est un phénomène qui
préoccupe nos autorités politiques, et de
sérieuses études sont faites à ce sujet.
Tout en laissant aux autorités politiques
d’étudier te proiblème dans son ensemble«
nous nous demandons ce que nous pouvons faire nous-mêmes d’utite. Et dans
ce désir, nous ne pouvons que' fixer notre regard aux Alpes oriental'esr italiennes, aux Alpes suisses, pour lesquelles on
parte, non pas d'émigration, mais d’immigration t ce n’est donc pas te vie de
montagne qui est condamnée : si même
cela rédara© un ^rit ïJ'us grand de sacrifice fil est possibte, parfois même convenable, de vivre à te montagne.
La raison pour tequele beaucoup de
personnes quittent te montagne, nous
l’avons déjà dit, c’est que la vie y est
bien rude et tes ressources de beaucoup
inférieures à celtes de la plaine ou de te
viUie : te problème de te dépopulation de
nos montagnes sera résolu si on peut
donner à ces habitants te perspective
d’un©-vie pltis facile, dans laquele, par
conséquent, l’attrait de la plaine et de
la ville soit moins senti.
Certes, nos montagnes ne sont pas riches, mais nous pouvons nôus demander
si nous faisons valoir tout ce qu’elles peuvent nous donner. Et voici te question:
ne serait-ü' pas possibte de valoriser davantage le peu que nous possédons ? II serait absurde de demander à nos montar
gnards une augmentation de travail :
peut-être' peut-on sfâ demander s’il' n’est
i pas pagsibtei de travaiîier mieux, pour
obliger te terre à rendre davantage. S,
en modifiant en q^ei^ue chose notre activité, te revenu de chaque année pouvait
s’accroître même légèrement, te vie deviendrait moins difficite et peut-être bien
des familes ne seraient pas obligées de
chercher fortune ailléurs. Ne pourrait-on
pas appliquer à 1a montagne tes méthodes
de travail que de longue années d’étude
et de travail ont démontré utiles aileurs ?
En appliquant lies données de la scienoe
nos terres et notre bétail pourraient rendre davantage. Par exempte l'expérience
a démontré que l’engrais chimique augmente considérablemient tes récolta, que
te choix des semence a une grande valeur pour l'a production ; que l’hygiène,
la lumière et te propreté des éHables, et
te sélection du bétail augmentent son rendement ; pouvons-nous dire que tout a été
fait ou tenté dans oe domaine ? Le vrai
obstacle n’est-il pas, ici aussi, te routine ?
Uii peu plus de coliaboration suffirait-elte pas pour obtenir un bénéfice
dont jouirait toute la population?
Un peu de colHaboratioti : oui, mais pas
seutement lenltre tes Vaudoâs qui habi|tent nos paroisses de montagne. Comme
nous avons des médecins, des maîtresses,
dea pasteujrs qui se aaeriflent poujr te
santé, l’instruction et te vie spirituelle des
Vaudoia de te montagne, pourquoi des
techniciens en matière ne se sacrifieraientfls pas "pour étudier les méthodes de travail de nos montagnards et pour colahorer à la solution du problème de te' montagne qui est, ne l'oublions pas, un problème yaudois?
Mais pour rendre 1a vie plus facile Ü
ne siiffit pas d’augmenter tes entrées^ il
faut aussi atigmenter tes commodités de
te vie. De grandes possibilités se sont ouvertes pour n<Kî paroisses dans ce sens.
Sanf ipeu d'exceptions, toutes possèdent
au moins une bonne route et te lùmfòre
électrique. Mais il faut encore autre
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Ii’Echb des Vallées - VÙredi 25 Macs Î938-XVI
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chose pour rendre k vie agréahle ! Il suffit,'dans" queUlquies paroisses,..de traverser.
,v!> certgjns villages et de pénétrer dans cer
5 sofFirait c«!PfSQdan.t.^ bien pe%pour éli~ Tîfibêr œrtîiiriii ta» â» dêeofnbres et de
fumder qui empêchent le passage, pour
canaiSser l’eau qui reanplit Ses chemins
de boue. H suffirait, dans tidl© maison,
d'un peu de chaux et d’un peu de bonne volonté pour donner un aspect agréaWie à
une chanabre q|ui a la couleur de lia chambre obscure d’une machine photographique... Il ©St vrai que nombre de personnes, au moins dans ma paroisse, travail^
lent à embeiUâr leux maison, mais pourquoi leur exempte n’est-il pas suivi? Et
pourtant nous, Vaudois, nous devrions
être une «lumière qui resplendit» aussi
en cd'a. Parfois je me demanclc s’il est
possible d’aimer Dieu quand on ne fait
pas son possible pour honorer aussi notre corps qui est te temple de l’Esprit et
qui a été créé à Fimage de Dieu. Nous
devons 'nous distinguer non seulement par
notre piété et notre cultrire, mais aussi
par nos méthodes de travail, par Je müdeu
où nous vivons. Nos villages, nos maisons,
nos champs et ,nos étabtes doivent témoigner que nous sommes Vaudois.
Et ceci nous porte à dire un mot sur
le tourisme. Il y a, dans certains aidroits,
un i)©u de méfiance envers lies vflégiatteurs, méfiance parfois, bien justifiée.
Combien de dommages portent-ils, souvent
sans Ije vouloir , aux campagneei !
Pourtant Ije tourisme, le petit tourisme,
reste une des ressources possibles de nos
montagnes. Il faudrait que tous ceux qui
le peuvent cherchant à avoir un petit
appartement simp’e et confortable à louer.
Que nos montagnards n’outfient pas que
ceux qui vivent à la vffle ont des exigences qui ne sont pas lès leurs et il faut
qu’ils trouvent dans les maisons d’été au
moins un minimum de commodités. Et
d’autre part, pourquoi nos Vaudois de la
vüte oTiblient-ile M souvent ïefxkitenoe de
nos montagnes quand il s'agit de chercher
im ^jour d’été? Venir aux Vallées serait une manière de faire du bien à>
notre peuple et de se faire du bien,
surtout quand tes Vaudois auront compris que notre vie doit être une vie de
témoignage chrétien. On peu*^, hélas, rencontrer des personnes qui ont vécu des
mois aux Vallées sans rien apprendre de
ce que nous croyons : ü' est pénibte de
voir des Vaudois qui craignent de proclamer leur foi en Christ à des étrangers.
Quand notre vie est vraiment «vaudoise»,
c’est-à-dire «chrétienne», il suffit d’im mot
pour ouvrir des horizons nouveaux à ceux
qui vivent avec nous. J’ai connu, dans
te sud de Fltalie, une personne qui avait
été ccnvertie ici aux Vallées par un ouvrier vaudois ; pourquoi ne sont-ite pas
plus nombreux les viïégia’eurs qui partent de nos Vaïées avec des horizons nouveaux ouverts par te témoignage vaudois ?
Ne l’oublions pas;, te probème qui nous
occupe est un problème écrnomioue, mais
c<»nme tout problème humain il' a à sa
base un problème spirituel : devenons de
bons Vaudois et Dieu nous aidera à résoudre nos problèmes économiques, mieux
encore, il- les résoudra Lui même,
A. Ribet.
LISEZ
le beau volume qui vient d’être
publié par la • Libreria Claudiana •
de Torre Penice (C.C.P. 2/17557)
MARY POS;
NEL P/IE5E DEL
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traduit par M.me L. Pennington de
Jongh-Prochet, illustré par le Prof
P. A. PaschettOj, et qui raconte si
gentiment la visite intéressante et
souvent émouvante de deux jeunes
Hollandais aux Vallées.
Prfx ; L. 12,50
GLflNURES
Allemagne.
■i.
Le procès du pasteur NiemôHter, accusé
d’avoir abusé dp sa chaire pour des fins
politiques, de désobéissance aux lois do
FEtat et de violation ^ la loi par des
attaques perfides contre l’Etat» et te régime, s'est conclu par lia condamnation de
Faccusé à 7 mois de forteresse et 2000
marks d’amende, dont 500 sont censés déjà
payés par la préventive, ainsi que les sept
mois de détention. Reste encore 1500
marks, en cas de non paiement, trois mois
de prison !
Ce jugement équivaudrait à une libération, puisque la peine est regardée comme subie déjà par la préventive. Toutefois te pas'eur Niemoller n’a pas été relâché. A la suite de c© fait, le télégramme suivant a été envoyé au chancelier AdoF
pbe Hitler, à M. KerrL ministre de |Egüse du Reich, à M. Gui’tner, ministre
de la Justice de Berlin. B est signé par
l’Archevêque de Cantorbéry, te Primat de
l’Eglise de Suède, l’Archevêque de 'Ihya- '
tire représentant l’Eglise Orthodoxe Grecque, te Président de la Fédération Protestante de France et le Président du département des Affaires ét rangères du Conseil fédéral des Eglises du Christ en Amérique. ,
« Membres d’Eglises chrétiennes de différentes nations, nous considérons comme
un devoir d'exprimer notre profonde
anxiété devant la prolongation de détention du pasteur Niemoler par la poMc©
secrète, sans tenir compte du jugement
du tribunal.
« Nous croyons qu)e,, dans te monde entier, des mjlliens de chrétiens qui désirent .ardemment des re'laitions amicalîes
avec l’Alemagne, déplorent avec nous là
grave mesure prise contre un frère allemand, que ses juges ont rélâché après
un procès régulier et déchargé de Faccu- (
sation de s être livré à des attaques bout- y
noises con*^re l’Etat alemand. ■
« Nous demandons à Dléu,™ dans sa mî-"^
séricorde, de garder notre frère et de le
délivrer du mal».
U (ourricr de la iHacoaessc
R y a 90 ans qu’Adolphe Monod faisait
observer que l’expression « femme savante » ou «femme d’état» était aussi
ridicule que cellè « homme de ménage ».
Mais depuis que Madame Marie Sldèdewska Curie a légué à la science ses merveifieuses découvertes sur l'a radioactivité,
l’expression « femme savante » ne con ient
pl'us rien d é range ni de ridicule. Nous
trouvons, au comtaire, tout naturel que
des lenunes iréquentent ¡es Univerai és,
obtiennent des grades académiques, aient
teur siège dans tes par.emen s, et même
qu enes mon ten j en chaire pour prêcher
j'JbVongûte.
Us ii.onde féminin ne réalise peute le p< s assez que son émancipation date
du jour où Jésus s’est assis au bord du
pui.s de Jacob pour par er tranquidement
avec une lenime Samaritaine.
« Lies disciip'es s’étonnèrent de ce qu'iî'
parlait avec une femme », nous dit l’évance» fc ,'Lnoii.ent déiive de Fidée
que le monde ancien se faisai* de la femme. Les juifs, chez lesquels elle jouissait
d une oonsiüéi ation supérieure à ce te des
i - iu.es pej/s païens, étaient loin de
,ui lufcuer cette egali é de dreats qu'elle
ic'vj lus auj..uru hui. Parmi es six régies
qu Un raitbin oevai suivre ij y avait
celle d : «Ne prolonge p..s lentretien
avec une iei,ime, que pei sonne ne s’entre.ionne dans une rue ave- une femme,
pas inome avec sa propre épo. se ; qu’tu
bx uJe es paro es de la ki, plutôt que de
les . nseigrxer aux femmes ». Nous savons
aus..! que dans te Temple de Jérusalem
les .niines ne pouvaiem occuper que la
troisième cour, après oeLie des prêires
et ceJe des uonimes.
K..
.Quant au monde païen, 'exeii pte ckssiai nous est offert par Cicéron suffira.
On sait, en effet, que oelui-ci, se trouvant fortement endetté, répudia sa femnma ^rentia, pour épouser la riche PubK]ia,ïf afin. de pouvoir payer sa dette avec
la dot de celle-ci. Mais ppu après il renvoya aussi cette deuxième femme Teille
était la place que te droit romain faisait
à 3ài femme.
Voilà pourquoi nous disons que,, en
ce qui concerne Févolution sociale de la
femme, Jœus a posé des principes qui
devront porter à des dévalbpperaenfe trfe
étendu^.
Et si le développement du diaconat féminin est chose relatiïviemenb moderne,
pour ce qui se rapporte à son organisation, nous salùons comme diaconesses oes,
femmes qui recevaient Jésus à teur foyer,
ceHee qui te servaient de leurs biens, celles • qui pteuraient à son passage le jour
de la cruoifixion.
Pl'us tard, nous voyons que le ministère de la femme se développe toujours
plus au sein de FEglise chrétienne. Le
cas de Phébé est celui mieux connu. Mais
à côté de cette femme, observez le ministère d’une Dorcas, d’une Lydie, de te. marchainde de pourpre, d’une Priscüle, qui
accueillit si souvent Fapôtre Pauli, des
quatre filles du diacre Philippe, qui prophétisaient.
Plus nous avançons dans la Itecture du
Nouveau Testament,, et plus nous voyons
01 q, e ministère féminin s’affirme et se
développe.
Quel'.'è immense révolution était en
train de s’accomplir dans un monde qui
considérait la femme comme une créature
inférieure !
★
★ ★
Sœur Léonie StaBé est arrivée à Vittoria, où elle a commencé sa tâche entourée de l’affection des vieül'ards du petit
Asile de cette ville.
Le 9 février a eu leu, à l’Asile des
Vïéii'lards de Saint-Germain, un culte, auquel tous les hôtes de l’Asile ont pris
part pour demander à Dieu de bénir te
minis ère de &eur Marguerite Jourdan,
qui est retournée à la place qu’elle avait
dû quitter quelques années avant.
Aussi Sœur Italia Rostan travaille avec
enthousiasme à sa nouvelle place à FAsüe
des Vieillards de Saint-Jean..
Dans notre prochain courrier nous espérons donner aux lecteurs une importante nouvelle relative à notre Maison
des Diaconesses.
Dons reçus pouv la Modson Vnudoise
des Diaconesses. M.mes et M.rs : Paul Bosio. pas'eur, L. 25 - Jeanne De Femex,
Turin, 25 - Eglise de Vilesèche, 25 - Margot Zeuner, Seveso, 30 - Etee Riderdlén,
Ra.pallo. 40 - Léger Catherine, Turin, 30
- W. Schmidt, PaJerme, 25 - Eglise de
Bohi, 40 - BoWrini-Gay, Turin, 35 Famille
Meynier, en souvenir de Glelia MeynierBounous, 25.
Les dons sont reçus avec reconnaissance
par te Directeur, pasteur Robert Nisbet,
Angrogne (compte de Chèques Postaux
N. 2-19254).
CHRONlQüi? VAUDOISE
PFX (près de Lausanne - Suisse). Le
17 février Dieu rappelait à Lui M. Jean
ri h^ird Boünous. ancien maître ferWantier, à l’âge de 81 ans. L’ensevelissanent
a eu lieu à Bex te dimanche 20 février,
avec le concours d’un grand nombre de
P' » ents et d’amis.
M. Richard était originaire de Rodoret ;
après avoir passé une partie de sa vie
dans nos Valées, notamment au Perrier
et Torre PèHice, où il est bien connu, il
se fixa à Lausanne, i y a enviion quàrfnte ans. Quoique loin de son pays na'al, il n’a jamais cessé d’être un bon VaUdois ; secondé par sa vaültejite compagne,
il éleva sa famille, trois fils et une fille,
dans la crainte de Dieu ; il a souvent donné
des preuves de son attachement et de son
in érêt à notre Eg ise et à ses œuvres.
Nous exp» imons à sa veuve. M.me Mar
-, guérite Richard, et à ses enfants, étab^
à Lausanne, Morges et Bex, notre vivte
sympathie chrétienne, en demandant' à
.Dieu de leur accorder Ses précieuses consolations. X.
LA TOUR. Samedi damier, M. David
Jarmvel, des_^Chabriote, s’est uni en mariage avec M.Ille Rodne Jourdan, du Tallaré. Nos medlteurs vœux aux jetmés
époux
Le même jour a eu lieu te mariage de
M. Georgeis Várese, de Milan, avec M.Ite
Adelina Tlneiler. Dans le temiilte sobieiment garni, mais avec goût, un grand
nombre d’àmis ét de connaissances deé
époux assistaient à la cérémonie simple
mais solennelle et qui, comme teHe, fait
toujours un© bonne impression et laisse
un doux souvenir. Le service fut enrichi
par Fexécution de deux morceaux pour
violOn et orgues. Que la bénédiction diviUe
repose sur te foyer qui vient de se fonder.
★ Tous ceux qui ont à cœur te progrès du royaume de Dieu au sein de l'humanité ■ païenne se sont réjouis dimanche
dernier, en entendant les bonnes nouvelles que te missionnaire M. Ro1>ert Coïsson nous a annoncées dans .son message,
fi encourageant et si vivant, et qui a été
une preuve de plUs que FEvangile est la
puissance de Dieu pour te salut des hommes et de tout homme.
★ Dimanche soir, l’étediant univerai.
taire M. Auguste Armand-Hugon a clos,
par une intér^sante conférence sur «.les
Vaudois à travers le monde», la sérié
d’études et de causeries — faites oet hiver à Sainte-Marguerite et dans les quartiers de la paroisse — au moyen d'esque^
lés « la Balzigïia » se propose de faine
mieux connaître notre histoire. Nous remercions tous les membres qui ont donné
teur collaboration appréciée en vue d’atteindre de mieux en mieux ce but et surtout le président de la Société, M. Armand-Hugon, qui s’y est donné avec tant
de zèle, d’ardeur et' de persévérance.
MARSEILLE. Comme la plupart deg
"groupements vaudcàs à Fétranger et- m©-'
me de centaines paroisses des Vallées, nouB
avons célébré te dimanche 20 la belle fête
du XVII février.
C’est par un culte isol'ennel, dans la
chapelle de rue Delille, aimablement mise
à notre disposition par M. le pasteur VMlier, que nous avons tenu à ce que cette
journée commence.
Ce culte, auquel ont pris part environ
200 vaudois dont huit dames ou demoisdll'es en costume, entourés de plusieurs
membres de 1 Eglise de Marseille, était
présidé par M. te pasteur G. Martin-Favenc, notre vénéré président d'honneur,
que nous tenons à remercier encore pour
la nouvelle preuve qu’il nous a donnée, à
cette occasion, de l’intérêt qu’il ne cesse
de nous témoigner depuis de nombreuses
anné)3s et pour sa magnilfiqu(el ppédioa'tion sur ce texte : « Frères, vous avez été
appelés à la liberté ; seulement quie cette
liberté ,ne soit pas pour vous une occa.sion de vivre selon la chair » (Gai. V, 13).
Au cours du culte, nous avons eu te
plaisir d’entendre deux chœurs « Gran iSignor » et «Inno alla Fede », dirigés par
M. L. Ré, que nous voulons remercier aussi
pour son inlassabte dévouement.
A midi et demi nous nous, retrouvons
dans notre local pour une agape fraterneMe à laquelle prennent part une quarantaine de convives qui font honneur au
succulént menu que nous avaient préparé
nos amis, MM. Henri Peyran. et Etienne
Gàrrou.
L’heure des discours venue, le Préaident transmet lés regrets de M. te pasteur Man in-Favenc de^ n’avoir pu, en raison de son deuil; se joindre à nous, et se
fait l’interprète de tous pour lui adresser
Fexpression de notre vive sympathie ainsi
que de notre gratitude. Il transmet ’ également te message de M-lle A. Roiifficn
notre chère bienfaitrice, à laqudte il' tient
à exprimer aussi notre vive reconnais- '
sanee.
D donne ensuite Itecture d’un affectueux
et vibrant message de M. te pasteur Henri
Pons, de La Mûre, un frère toujours
1
3
X’Echo des Vallées - Vendredi 25 Mars, 1938'XVI
.9
dèle, message qui est accueili par de chiMteureux applaudissements.
Enfin il communique le programme 'arrêté par nos frères'' de Genève pour
la commémoration en vue de laquelle ilb
®e trouvent réunis en même temps que
nous, ainsi que le message qu’il a adressé
à ces derniers à cette occasion,
M. Peyrein indique qu'il a, de son côté,
fait parvemir au nom de l’Union, ime
adresse à nos frères de New-York.
Eh la série est eltose par M. Léonce Ré
et M. Philippe GriUl, notre ancien président, tous Ites deux applaudia
Aux discours succède une partie récréative, qui obtient un wif succès, au cours
de ïaquelle nous avons Ite plaisir d’entendre plusieurs de nos membres, grands et
petits, dans divers chants et récitations
de circonstance, tous vivement applaudis.
Le soir, pour terminer cette journée
en famille et permettre à ceux qui
n’avaient pu participer au repas de midi
d’être également des nôtres, un nouveau
repas, de caractère stric*^ement familiajl,
réunissait une cinquantaine de convives
■qfui, comme ceux du matin, parurent ap^
précier îe menu.
En résumé, belle et bonne journée, bien
vaudoise.
★ SYMPATHIE. Nous tenons à renouveler à notre ami, M. Albert Favat, notre ancien trésorier, qui a vu son’ père
ravi à son affection le 12 février, et à
l’exprimer égafement à M. et M.m© Henri
Poët, ainsi, qu’à toute leur famiBe, qui
ont eu le chagrin de perdre leur tante à
ï«u près à la même époque. *
NICE. Tout arrive ! même la 70° année d’un pasteur très aimé qui en a certainement vingt de moins pour lé zèle
apostolique, la jeunaæe de cœur et Tenllic^asme. C’est à l’occasion de- cet anjiiversaire, coïncidant avec le 90° de l’émancipation vaudoise, que la congrégatkai vaudoise de Nice, comprenant aussi
de nombreux autres paroissiens. Anglais,
Suisses, Belges, HoTandais, .Français,
“3Wt‘ trouvé à FEglise de la Rue Gioffredo_ un aceuriPant et chaud foyer et
ïaliment qui convenait à leurs âmes,
était réunie, le soir du 16 février dans
la belle salle annexe du tempte, aux vastes proportions, et pourtant presque trop
petite pour contenir tant de monde. L’atmosphère qui y régnait é+^ait toute de
.«■ympathie ardente vraiment fratemeUe,
et ce sont des cœurs bien disposés qui
iint l'eçu le vibrant message de léur cher
pasteur célébrant l'a ,foi héroïque et triomphan*^e de leurs aïeux ; «c!est parce qu’ils
ont résisté, a-t-il dit, bâti, édifié l’Eglise
dont la devise « Lux lucet in tenebris »
<tist encore inscrite sur te fanion d'une
de nos plus befites unités militaires, que
rious pouvons maintenant, que nous devons même ïendre la mam aux frères des
autres confessions (chrétiennes), cherchant, devant les tâches si lourdes de
l’heure présente, ce qui nous rapproche
plutôt que ce qui nous divi.'«^ en attiendant tes temps bénis où Dieu « sera
tout en tous » ©t notre Sauveur seul Berger des hommes de bonne volonté ».
— Après avoir reçu l’approbation émue
et unanime de l’assemblée, notre pasteur
est venu prendre place dans Taudifoire
et a écouté à son tour ce que tes siens
avaient à lui dire ; par l'a bouche d’abord,
« à tout seigneur tout honneur », du trésorier de l’Eglise, M. Fan'oni son dévoué
collaborateur de tous leis joiAs, puis par
un « Ancien » de l’Union Chrétienne.
M. Pierre Zecca, un de ceux à qui ü, avait
promis en les rencontrant, il y a quatorze
ans, de rester jeune avec eux, promesse
largement tenue ! Enfin par une mignonne
fiXette, Denise Lefèvre, parlant au nom
des éteves des écoles du dimanche et du
jeudi, espoirs de notre Eg’ise. Deux magiiifiqiues cadeaux, des fleurs à prolusim
adc<xnpagnaient ces témoignages. En
grand mystère un beau programme musical et artistique avai*^ été élaboré par
teé soins de Finfa'igable animatrice de
tant de baltes et bonnes initia'ives, M.m«'
Ftervin, et a été brillamment exécuté par
la jeunesse : saynète, rondes enfantines,
f morceaux de vioten et piano,, véritable régal, chant de deux des cantiques préférés de notre pasteur : le Choral de Luther et « Grand Dieu, tes bontés vont ,°i
loin » ; enfin, reconstitution vivante et
impressive du tabteau célèbre de Leenardt, « Les Prisonnières de p!a Tour de
Constance » ; ces vaillantes sœurs de nos
héros Vaudois, aocompagnéeis d’un récitatif et du psaume si émouvant : « Au fort
de ma détresse», chanté magistralement
à deux voix à te. cantonnade, sont venus
donner te plus vif agrément à ce^te soirée, terminée par leg remerrcîments émus
de notre conducteur spirituel, te bénédiction donnée à tous et une chateureuse
poignée de mains, après quoi chacun s’en
est allé, reprenant sous te ciel étoilé te
chemin de sa demeure, remerciant Dieu
de ces beaux moments de communion fratemelfe, lui demandant la grâce de pouvoir garder 'tengtemps encore, parmi nous,
celui qui, depuis quatorze ans, a su faire
de l’Eglise qu’B conduit te véritable foyer
. de T âme. Une paroissienne.
SAINT-GERMAIN. Nous avons invoqué
te bénédidîon du Père célteste sur le petit Eeum, que ses parents, Emite Martinat et Jenny Long, de la Combine, ont
présenté au Saint-Baptême. Nous formons
le vœu qu’avec Taide de Dieu cet enfant
devienne un jour un Vaudois fidèle;
ir Samedi, 19 courant, dans le tempte
de Ville, Louis Cheiret et Pahnîra Vinçon,
du quartier de la Sagne, se sont unis en
mariage sous te regard de i’Eternel. Toutes les choses bannes et nécessaires sont
accordées aux ©poux qui cherchent premièrement te royaume et la justice de
Dieu !
★ Dimanche dernier, nous avons eu la
grande jaie d’.avoir parmi nous le Pasteur d’Angrogne. M. Nisbet nous adressa
au culte du matin une invitation à imiter Jésus qui, ayant profondément aimé
lès pécheurs, a été pour eux une force de
relèvemént et' de salut. Au culte du soir,
il nous présenta avec sobriété et conviction te tâche si belle et utile de la Diaconesse. La coï'ecte faite à l'issue (L. 60)
a été affectée à la Maison Vaudoise des
Diaconesses. Une autre collacte d’une valeur bien p’us grande nous pourrions offrir si quelque jeune file de Sain+-Germain voulait se consacrer à ce ministère
si grand :!
L’aprèsi-midi eut lieu un «,'Oonvegnci
interquartierale », dans lèquel' M. Nisbet
r’ it, te pardle en quali'é de membre et
délégué du Comhé de Groupe de la
F. G. V. Durant les trois heures passées
dans la Sal’e des Activités, nous avens
entendu des choses propres à nous faire
ré'échir,‘''sérieusement sur notre vocation
chrétienne et nous avons vu des projections lumineuses qui nous ont dépeint
d’une façon frappante les dangers de l’alicoo’:isme.
T us les paroissiens qui ont eu le pri•ri'ège de paniciper aux cultes et aux r un’ons de cette journée remercient bien
sincèrement M. 1e pasteur Robert Nisbet.
t-. jeunesse de la « Capitaine Robert »
se propose de visiter te jeunesse d'Angrogn.e PU mois de mai, en participant à une
renconitre au Pra du Tour.
★ Aux parois de la Sa, te des Activi'és
nous avons suspendu les pho ographies des
Pas eurs qui ont desservi la paroisse depuis que la maison des éco’ès a é'é bitie.
Tl' nous nrnme . f'- r l'te d ,s
pasteurs J. J. Bonjour et C. A. Tron. De
ce dernier nous désirerions une photographie du temps où il exerçai' son ministAne chez nous tersoue l'-^s cheveux e^ te
barbe n’avaient pas encore blanchi.
VTLLFSECH'*^. T p .c; mars, nous avons
béni te mariage de Louis Clot avec ^rma
Lelia Clot, de Combegarin.
i*r Après quelques jours de maladie, à
l’âge de 73 ans. est décédée, aux Troussi-^rs, M.me Afcri? Peyrond veune Rostan. Les funérailes qui ont eu lieu te
ars ont éé me démonstration d-’ te
P où nde sympathie don te familte en
. s r-'
ir. Le cuit© du 6 mars a été présidé
par M. Robert Nisbet, avec te paxticipation d'un bon groupe de jeunes gens
d’Angrogne et de Pramol', venus dès 1©
matin pour te « Convegno ». Nous remercions M. Nisbet pour son bon message^
★ Une vingtaine de* jeunes files <te
La Tour, sous te direction de M.iè Ekîith
CoÈson, a visité notre Union des Mères
et des Cadetites, auxquelles MJle Constance Gay, de Turin, a adressé un bref
mais très apprécié message. Les Unionistias, reconnaissantes, remercient.
•k Après la visite du missionnaire
M. Robert Coïsson, qui avait présidé une
rétmion aux Ck® en nous informant sur
son champ de travail, la paroisse a été
heureuse' d’entendre encore d’autres messages sur les Missions, qui nous furent
apportés par lès membres de te « Pra del
Tomo» au culte du dimanche matin, et
dans différentes réunions de quartier.
Les collectes ont démontré que Tintérêt
pour l’œuvre missioraiaire est toujoqrs
vivant.
ÇonrPiBF^d-AméPiDkiii
A Nmtinger (Çôrdoba), ü y a un groupe
de familles protestantes : Nicollier, Tron,
Magnin, Chambón, Cretton, etc Nous
avons eu une bonne réunion chez les Nicofier, pour oes familtes. Un pasteur les
visite xme fois par mois, pour un culte.
Les familles de Jacques et de Thomas
Chambón, de l’Envers Pinache, ont été
plùs au nord, à Diego de Rojos, où est
mort la_mère Chambón, de 85 ans, et Thomas. A Noetinger il n’y a qu’un fite de
Thomas, marié, avec six enfantB. Toujs
sont venus à te réunion, et nous Ites avens
visités chez eux. La femme de Thomas,
morte en 1(912, Anita Rosso, était sœur
de Juliette Rosso, de VaMese-, veuve du
pasteur Philippe Ghigo. Des huit enfants
de Thomas, quatre sont morts en bas
âge. J’ai visité un de ses fils à Rosario. '
n est employé chez une famille très catholique. En rentrant en service, Ja maîtresse lui dit :' ,1e matin il faut aHer à
messe. « Je suis évangélique », a-t-ff répondu. On l’a laissé alors tranquilfe et.il
est maintena,nt très apprécié. Il n’a pas
eu honte de FEvangite.
A 40 km. au sud, à Leones, nous avons visi'é la famillte Maule-Peyrond', avec neuf
enfants. R y a ici une salte de cuilte. Nous
y avons assisté la soir, mais c’était une
réunion pentecôitiste, et vraiiment nous
avons étá.í surpris. Nous n’avons jamais
rien vu de sembtebte. Jésus dit : « Prenez garde que persemne ne vous séduise ».
Plus loin, à San Marcos, nous avons visi'é tnois famifl'as ;■ M, Peyroneilj, et, à
Belle Ville, lia famille Pavan, de Féglise
vaudoisa de Pietramarazzi, qui ont été à
,î’éco''e de Val'entin Kltett. Je leur ai laissé
Fadresse du fils de William Kltett, qui est
à Rosario. Nous avons assisté au coilte des
frères. '
A Morrissen, nous sommes deæendus
chez Daniel Coellantino, marié, avec quatre enfants. De Fabcndance du cœur, te
bouche parte. A peine descendus, sa femme nous dit : « Nous sommes convertis,
par la grâce de Dieu ». Il y a une petite
congrégation baptiste.
Ou inue fatigués., nous désirons visiter
Albert S aFé, à Pascanas. Ce sont 15 lieues,
mais avec Faute on fite à grande -vitesse,
par ces chemins plats, magnifiques,- bordés d une riche moisson dorée, car au
sud de la province de Córdoba, ,il a plu
rassablement et ’es blés sont à perie de
vue. Ce n’est que blé et mais, dont on exporte des millions d’hed o’àtres. Nous trouons b a, lé, établi comme menuisier. Il est
n m MO I, de Saint-Je°n, avec, sa femme Marguerite Benech. Le pasteur Théo’ hi’te Cay les a mariés. Ills ont quatre enn ? cV" ■ une file déjà mariée. Louis
Gamba, de Borà, éteit venu avec lui,
mri^ iJi CS mor*- il y a cinq ans, en laissant quatre enfants dans une bonne ais n o f trFé fait s i’uer .ses beaux-frères
''»■ i-re Benoch. aux Baynots, et Danieit
Pilon, aux Pilons de La-.Tour. StaHé a sa
U (e c riage. F nous a di' qu’ils te
' s-irnt. Ils (se sen'ent seuls et isolés. Nous
leur avons dit : Le Seigneur est partout.
A'-ec Sa Rcrete e te prière nous' avons
”p‘.imen spiritreT pour nos âmes. On se
' are le cœur serré.
A 14 lljeues, au, sud-est, noi^ logeons,
à te eodoma Bargè. Moràe Maie, chess Da-'
.vid Pasquet et Déonise sa- femme, de
Saint-Second, encor© forts tous deux,
ma%ré leur soixante dizième
Leur fils, Fêüx, marié, a une maison de négoce Ds nous comblent d'attentions. Pendant quelquie t^ps; fls ont eu
des réunions chez eux. Un pasteur venait^
mais quand R s’est agi de faire te grand,
pas, Ta décision pour Christ, les gens se
sont éloignés, peu à peu, rt ils ont dû
suspendre te réunion. Comme Pierre, ite
disent ; « A qui irians-nouS ? Tu as lies
paroles de te vie éternelle ». Daps le vite
tege d© Montß Maíz, iJ| y a Daniel Paite
quet, veuf, avec quatre enfants, lequel travaille comme maçon. "
A Corral de Bastos, 50 km. à Fest, nous
saluons te cher frère Laurent Bonin et sà
petite famillfe, et à 20 km. au nord, Françoi|s Poët,, tfi-'s, étaMi avec, une grande
maison de commesree, à Camilo Aldao, Les
f£miiiies Caminotli-Durand, se sont éparpillées, deux sont à Rosaría Poët et sa
femme Mari© Rochon, ont été on ne peut
plus aimahie& Etant seuls évangéUSqueSk
ils pensent aller vivre bientôt à Rosarioj,
pour assister au culte, et avoir un milteu
pliis agréable. Pour il© mariage de leur
fille, ils doivent faire plus de 100 km.,
pour te bénédiction au templte. (Et ite '
ont été à Rosario, à Féglise méthodiste)’.
A 30 lieues au nord-est, à Cañada de
Oomee, nous avons ■visité Marie Jourdan
veuve Ricca, et ses trois fils. 'Victor, Amédée et Edmond, tous mariés, et avec des
enfants. Ce sont trois familtes, qui profitent. des services de l’égi'ise méthodiste^
établie ici, "depuis longteirips. Il y a aussi
te familte DaUnas-Germanet, dont un fite,
eonverti, est au Trébol. C’est 18, lieues
au nord, et nous visitons plusieurs famite
les ? Elie Baridon, Madeteine Baridon-Manancero, PhiÜppe Poët, etc. Il y a à Trébol une église baptiste très vivante et
qui s’occupe d’elles. Le plus étonné d©
no r e visa ce c’est Jean Pavarin, des Garoussins de Rorà, auquel je donne des
nouveltes de ses parents. H est marié,
avec quatre enfants, et possède uri' atelier de forgeron.
Á Rosario j’ai pu visiter Rita Majanot,
mariée à Colombino, qui a un garçon de
10 ans, et son frère Guido Mai'anot, qui
travaille dans une fabrique. Nous avons
parlé des VaiBiêes et de SainteJean:, du
Fond, où flis ont encore IfeUr grfjid'mèrè.
David. Gaydou, d© Venado Tuerto, tes -visite. Je teur ai recommandé Fœuvre évangélique, piès de chez eux, ©t qu’ils igno-"
i^ient, semble-t-il.
A Buenos-Aires, outre plusieurc connus,
j’ai; pu visiter Magde’teine Rivoira, dii
Cas'©! de ñora, encore robuste malgré ses
75 ans. Elle vit avec sa fille Marie. Et
Anna Micliehn, de te Combe de Bohi, qui
vit en dehors de. la viEe avec son fite
Raphaël, marié à une espagnole. A. Man
tinez j’ai été voir Pierre Girardon ; sa
femme Cornelia Moneghini, de Voghera,
aime beaucoup FEvangile et amène sep
deux garçons de 10 et 8 ans, à Fécote du
dimanche. Girardon est seul à 1a tête de
sä briqueterie, avec plusieurs ouvriers..
Ici encore, comme partout d’ailleurs, nous
nous sommes séparés en nous reconimandant à Dieu et à te paróte de Sa grâce.
Je ne puis assez teuer et bénir te Seigneur qui s^'esfi servi de nous, si pauvres
instrumen’s, pour apporter une paroi© de
foi et d’encouragement à fant dt pauvres
âmes, qui ont encore faim et soif de justice. Dieu veut le salut de tous, mais
n’oublions pas que nous devons le vouloir
aussi et nous offrir à Lui comme ses instruments.
*
* ★
NOS DEPARTS :
Ijcfuise Davyt veuve Rivoir, de 68 ans,
de Bobî, à Artilleros ,;
François Forneron, de 64 ans, de Rocheplate, à Nueva-Valdense ; ,
Jacques Tourn, d© 78 ans, de Rorà, au
Chaco ;
Marie Ribet veuve Long, de 90 ans, de
Saint-Germain, à Iris ;
Marie veuve Forneron, de 96 ans. de Ro-,
cheptete, à Monte-Nievas (Pampa);
Jacques Charbonnier, de 86 ans, de La
Tour, à Colonia Valdense.
Je suis votre dévoué serviteur en Christ
L. Jourdan.
Les fatnüles GAY, GUNETTI et 7kSCHETTO remercient vivement toutes Us
personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l’occasion du départ pour la Patrie Céleste de
f[iiii(oisi! Fsmeioii ïne
leur bmi-aimée mère, grand’mère et sœur.
Pignerol, te 22 mars 1938-XVI.
4
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^W^T~ sWiV;
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L’Echo deà
' i- Vendredi 25 Mars 1938-XVI
keìfOge eoi cmaeles-àlbert,
\ —— Ti-*-'— *»'-'*
.. Coiasati-GiampiccoJi, miss.. La Tour, 25-,
^ CWsscm-Nisbet, id, Id., 20 - Ck)isson-Ma
Sv tiùeu, id., IcL, 10 - Coi'sson Emití«, id., Id.,
10 ■< C. A. L„ Id.i 10 - Pieirre Rívoire et ses
1^; -enfant^ en souvenir de leur bien-aimée
épouse et mère Marg, Kivoire<îhauvie, Ani,, ^ grogne, 70 - Cav. Uff, Avy. Stefano Peyrot, ,La Tour, 25 - M. R., 25 - Eglise Vaudoisê.
ra Bobi, 40^ Comm. Fi Margaría, La Tour,«
h- 25 - Louise Banis'veuve Crumièreï" ViBlar,
^ ,26 Jean HoyacJî,'Eome, 50 - Jaliier Em*>
- ma, La Tour, 15 - Adde Rosati-Buifa^ Lu^ ' ’
Í »erne Saint-Jean, 15 - La Colonie Vaudoisê
«« de C^ago, à l’occasion du XVII février,
^ums chez M. Albert Peyrot, et par son
«entremise, 231,25.
' HOPITAUX.
Cléanthe et Ugo Rivoiro-PoHegrini, « in
wismonam» del Rag. Emanude Rivoiro,
pour rHôpitai de La Tour, L 2000 ; pour
PHépitrf du Pomaret, 2000 - Comm. F.
- ■ « Margaría, La Tour, 25 - Louise Barus
TOuve Crumière, Villar, 25 - Emma Jahier, La Tour, 15 - Egïïse Vaudoisê, Bobi,
20 - Paul Geymonat feu Paul, Id, 5 «
Etienne Gras f. David Id., 5 - Jean Gaffait Id., 5 - Pierre Rivoire et ses "enfants, à
« mémoire de leur bien-aimée épouse et
■mère Marguerite Rivoire-Chauvie, Angrogne, 60 - Les Vaudois de Chicago, à l’occasion du XVII février, réunis chez M. Albert Peyrot, et par son entremise, 231,25
ORPHELINAT.
Viiitorina Levi vçd. Bachi, neli'anniversano delà morte del compianto suo marito, Torre Peiiice, L. SO - Cav. Uff. Avv.
Stefano Peyrot, 50 -.N. N., en souvenir
de M,me Cardon, 5 - Bianca Pavoni Meynier, en souvenir de sa sœur. Milan, 15
^ Ester ArmissogJio, en souvenir du prof.
Gaspare Armissc^Mo, Torino, ICO - Eglise
Vaudoisê de Bobi, 60 - Louise BarUs veuve
Crumière, ViBlar, 25 - Pierre Rivoire et
ses enfants, en souvenir de leur bien-aimée épouse et mère Marguerite Rivoire
Chauvie, Angrogne, 70 - Coisson-Giarapiccoli missionnaires. La Tour, 25 - CoïssonNisbet, id, Id. - 30 - Coisson-Matbieu,
id, Id, à la mémoire de M.me Louise Mathieu, 30 - Coïsson Emilie, missionnaire,
Tour, 10 - C. A. L., Id., 30 - Mélanie
PeyroneT, Id., 5 - Cliéanthe et Ugo Ri,, voiro-Peliegrini «in, memoria del rag.
Emanuele Rivoiro», 2000 - Marie Ribet!
I . " . ^ Tour, 70 - Corrim. R Margaría," Id., 25
- A la mémoire de Jourdan Jean Jacques,
la famille. Id., 50 - Emma Jahier, Id, 15
Pastre Madd., a la mémoire de sa sœur
Margh. Cardon, Prarus^^in, 10.
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6,11 7 02 7,43 13,14 17,39 19,02 20,21
6,27 7.21 7,56 13,36 17,59 19,26 20,43
7,06 8,07 8,24 14,20 18.38 20,04 21,30
6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05
7,19 838 12,21 14,09 18,01 19,11 19,29
7,41 8,53 12,41 14,30 18,17 19,31 19,42
8.02 8,15 9,05 9,18 12.55 13,08 14,48 15,01 18,36 18,51 19.59 20,13
8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 20,16
2
2f,05
21,09
21,19
21,37
22,57
22,39
20,15
20,52
21,08
(i) Feriale — (z) Festivo —{ff) Al Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORRB-BOBBIO PELLICB
Torre P. p,
S. Margh. «
Chabriols >
Villar P. .
Via Pourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8.42
8|49
8,55
ÌS,15
15,20
15,27
15.34
15,39
!5,45
19,05
19,10
19.17
19.24
19,29
19,35
Bobbio P.p.
Via Pourca»
VillarP. »
Chabriols >
S. Margh. >
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
11,50
11.55
12,01
12,08
12,15
12,20
16,20
16,25
16,31
16,38
16,45
16,50
3
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
(1) Al Venerdì • FestlTO — <2) PcrUle — (3) Feativo.
S- Secondo p.
Bivio strada S. Martino »
Miradolo »
Ponte Lemina »
Pinerolo (P. Cavour) »
Pinerolo (Staz, Ferr.) a.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
Pinerolo
Ponte Lemina (tac.)
Abbadia
Riagiietto-Fiugera(/j>r
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
volar Porosa
Dubbione
Plnasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Rlaglietto-Piugerar/ae;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
6,45 7,52 10,35 12,50 14,40 16,45 18,28 1 19,48
6,53 7,59 10,42 12,57 14,47 16,53 18,35 19,55
6,56 8,02 10,45 13,- 14,50 16,54 18,38 19,59
7,- 8,05 10,48 13,03 14,54 17,- 18,41 20,01
7,03 8,08 10,51 13,08 14,57 17,02 18,44 20,04
7,06 8,11 10,54 13,11 15,- 17,05 18,47 20,07
— 8,16 10,57 13,16 15,04 17,08 20,10
7,14 8,19 11,- 13,19 15,07 17,11 18,54 20,13
7,24 8,26 11,07 13,26 l.%15 17,18 19,01 20,19
7,32 8,33 11,14 13,33 15,23 17,25 19,08 20,25
7,35 8,36 11,17 13,36 15,26 17,28 19,11 20,28
— — 11,24 13,39 15.34 17,33 20,33
7,45 8,45 11,30 13,45 15,40 17,36 19,19 20,36
6,32 7,55 9,05 12,03 14,- 16,25 18,— 1 19,26
6,35 7,57 — — 14,04 16,28 19,28
6,40 8 03 9,11 12,09 14,10 16,33 18,10 19,34
6,43 8,06 9,14 12,22 14,13 16,36 18,13 19,37
6,49 8,13 9,24 12,32 14,20 16,50 18,20 19,44
6,59 8,20 9,31 12,39 14,27 16,58 18,28 19,51
7,02 8,23 9,34 12,42 14,45 17,01 19,54
7,06 8,27 9,37 12,46 14,48 17,05 18,35 19,57
7,09 8,30 9,40 12,49 14,51 17,08 18,38 20,7,12 8,33 9,43 12,52 14,54 17,11 18,41 20,03
7,15 8,36 9,46 12,55 14,57 17,15 18,44 20,06
7,18 8.39 9,49 12,58 15,- 17,18 18,46 20,09
7,24 8,45 9,55 13,05 15,05 17,25 18,52 20,16
ORARIO AUTOMOBILE
PBROSA.PEBBBBO
Perosa A. p. 9,— 13,55 19,30
Pomaretto . 9,08 14,03 19,38
Chiotti V 9,23 14,18 19,53
Trossieri » 9,27 14,22 19,57
Perrero a. 9,30 14,25 20,—
Perrero p. 5,50 11,20 17,15
Trossieri » 5,5311,23 17,12
Chiotti » 5,57 11,27 17,22
Pomaretto » 6,12 11,41 17,47
Perosa A. a. 6,20 11,55 17,50
ORARIO AUTOMOBILE SAN SECONDO - PINEROLO
Pinerolo (Staz. Ferr.) p.
Pinerolo (P. Cavour) »
Ponte Lemina »
Miradolo »
Bivio strada S. Martino »
San Secondò a.
7,20 9,- 14,- 18,—
7,23 9,03 14,03 18 03
7,26 9,06 14.06 18,06
7,29 9,09 14,09 18,09
7,32 9.12 14,12 18.12
7,35 9,15 14,15 18,15
7,50 11- 14,25 18,25
7,53 11,03 14,28 18,28
7,56 11,06 14,31 18,31
7,59 11,09 14,34 18,34
8,02 11,12 14,37 18,37
8,05 11,15 14,40 18,40