1
Soixantième année.
31 Octobre 1924
N* 42
L ËGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT)
Par an Poor 6 moia
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
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N» 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
w Le Numéro: ÏO ceutiraes ^
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8^
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« Pourquoi perdre ainsi ce parfum ? ».
Marc XIV, 4.
Lire : Matth. XXVI, 6-13; iMai-e XIV,
3-9 ; Jean XII, 1-8.
La scène de l’Evangile de laquelle nous
tirons notre texte est des plus pathétiques.
Jésus est à Béthanie, dans la maison de
Simon le lépreux, égayant par sa présence
le repas frugal de quelquqs amis. Tandis
qu’il mange et s’entretient avec les convives, une femme (dans l’Evangile de Jean
ce rôle anonyme est rempli par Marie,
sœur de Lazare) s’approche de lui avec
un vase d’albâtre, plein d’une huile odoriférante et de grand prix ; elle casse le
vase et en répand le parfum sur la tête
’ du Maître. C’était en ce temps^■]à une manière d’honorer ceux que l’on aimait.
Cet acte dicté par un cœur noble, débordant d’affection, loin d’émouvoir les présents, en provoque les reproches.
Si nous étudions le récit nous y trouverons deux formes de sagesse : la sagesse
qui adore et la sagesse qui calcule.
I. La femme oignant la tête de Jésus
avec une huile odoriférante de grand prix,
^personnifie la sagesse de ceux qui aiment et
adorent, qui donnent et se donnent. Elle
a apporté aux pieds du Sauveur ce q’eUe
avait de plus piécieux pour l’honorer, elle
n’a pas même pensé à la valeur commerciale du parfum qu’elle répandait, car un
acte d’amour et de dévotion n’admet pas
de calculs.
Christ mérite ce qu’il y a de plus précieux
à cause de son grand amour pour nous
dont il veut sauver les âmes immortelles.
Et s’il le mérite, ne serait-il pas naturel de
le lui donner?
Bien souvent nous raisonnons de cette
manière : Si j’étais ceci ou cela, si j’avais
ceci ou cela, comme je serais heureux de
témoigner pour mon Maître ! Ce raisonneiment est fort dangereux et le chrétien
sincère doit se persuader que s’il est vrai
que Christ mérite et réclame ce que nous
avons de plus précieux, il ne nous impose
pas 1 impossible, il ne demande pas de l’or
à celui qui n’a que de l’argent, de l’argent
à celui qui ne pos^de que du cuivre.
L homme fort, jouissant d’une santé parfaite, doit faire plus que l’infirme; l’homme
doué d’une intelligence supériewre et cultivée a une plus grande responsabilité que
le pauvre d’esprit : chacun, d’après ses moyens, ses forces, ses connaissances, ses opportunités.,. voüà qui est consolant à savoir. ¡Dans notre récit il y a une parole
de Christ qui est précieuse et que nous devons relever : « Elle a fait ce qui était en
son pouvoir». Elle a pensé que oindre la
tête de son Maître par l’huile précieuse
qu’eUe possédait était une action bonne et
sainte, et eUe l’a accomplie sans regret,
sans effort, dans un esprit de dévotion complète. Ceux qui aiment et adorent agissent
de même et le bonheur qu’ils en retirent
est pour eux la plus belle des récompenses.
iît pour la femme de notre récit quelle
récompense que la parole de Christ: « Bans
tous les endroits du monde où cet évangüe sera prêché, ce qu’eUe a fait sera
aussi raconté en mémoire d’elle ».
« Pourquoi perdre ainsi ce parfum ? »,
remarquaient les convives malveillants. Ce
parfum n’était pas perdu, il s’est répandu
dans le monde comme une bénédiction
qu’un siècle transmet à l’autre.
a * *
II. L’humanité soi-disant chrétienne n’a
pas appris cette grande leçon et la sagesse qui calcule continue à gagner du terrain.' L’esprit qui dictait l’observation :
« Pourquoi perdre ainsi ce parfum ? »
n’est pas mort, il revit en chacun de nous,
fait de nous des égoïstes, remplit notre
vie d’amértume, empoisonne la vie des
autres.
Pauvre sagesse humaine, qui a réduit notre esprit à une machine à calcul, qui
nous dit que faire du bien, donner ses richesses ou son existence poui’ une cause
sainte, c’est perdre, gaspiller... Que nous
dit-eHe en effet de ces jeunes hommes qui
se consacrent au ministère pastoral ou qui
partent comme missionnaires pour apporter l’Evangile de Christ aux païens ? Que
nous dit-iehe de ces jeunes filles qui renoncent à tout pour venir en aide aux pauvres., aux malades, aux misérables ? Elle
sourit et murmure : Quel dommage de perdre ainsi un tel parfum de jeunesse, de
beauté, d’intelligence, de force, de culture !
Que dit la sagesse humaine qui calcule,
de ceux qui ne placent pas leurs trésors
dans les banques, mais qui les donnent
pour le bien de l’humanité ? Elle a.ffirme :
Ces trésors sont perdus.
A: ceux qui sanctifient le jour du dimanche et qui viennent au temple pour adorer et lire leur Bible, elle demande : Ne
savez-vous pas que c’est du temps perdu ?
Perdu ? Est-ce là le dernier mot ?
Non., le jour yient où les hanqües font
faillite,, les terrains - proclamés «.immeubles» - sont emportés, les maisons incendiées... 'Et lors même que tout cela durerait, nous, oui, nous passons pour reparaître devant l’Eternel, qui ouvrira le
grand livre où sont enregistrées nos
actions...:
Nous comprendrons alors que ce qui
n’était pas perdu c’était notre amour poux
Dieu, cet amour qui nous portait à donner et à nous donner, sans pénibles efforts, sans calcul, sans arrière-pensées.
Oh ! comme il serait bon de le comprendre dès maintenant, dès aujourd’hui. Ne
craignons plus d® perdre nos biens pour
Dieu et nous 1^ retrouverons; n’hésitons
pas, si cela est nôæssaire, à donner notre
vie pour la cause de Christ et cette vie,
que la sagesse humaine dira perdue, nous
la retrouverons^ L. M.
Il y a des enfants, des jeunes files et
des jeunes gens qui lisent à chaque, minute de liberté, mordant encore sur les
heures de travail et de sommeil. Ils se
créent une vie tout absorbante à côté de
celle qu’is vivent : ils ne sont plus que
des rêveurs, des absents, fatigués et énervés, supportant mal d’être dérangés de
leurs rêvasseries. Ce(ux4à, il faut,les occuper et les distraire pour les amener peu
à peu à s’intéresser à La réalité.,..
La lecture est ime puissance pour le
bien ou pour le mal, partout à la portée
de vos enfants : usez de toute votre autorité, de toute votre affection, de toute votre influence, afin qu’eSUe soit, pour eux,
puissance de bien, puissance de vie.
(L’ami du foyer).
Nos Ecoles de la Mission.
J’entends exclusivement les écoles que
l’Elglise 'Vaudoise a établies et maintient,
ça et là, à côté de congrégations plus ou
moins nombreuses., plus ou moins vivantes.
Il fut un temps où noius en avions heaU"
coup et de très florissantes, soit dans les
grandes villes soit dans les petits centres;
de modestes institutions qui, parallèlement
à leur activité d’ordre purement éducatif et pédagogique, en exerçaient - tout
comme nos écoles d’aujourd’hui - une au^
tre d’essence plus noble et tout partieuhèrement en rapport avec la vocation et la
mission de l’éducateur évangéhque. Ces
écoles ont été partout des foyers d’évangélisme et œla indépendamment du nombre, parfois exigu, d’élèves se rattachant
plus tard à une église protestante; elles
furent souvent des pépinières de futurs
catéchumènes, ainsi qu’on pourrait le démontrer, et jouirent de la confiance de
l’Administration et des congrégrations qui
les considéraient comme indispensables au
bon fonctionnement de l’église.
Mais, malgré les plus que modestes traitements qu’on servait - jadis - aux maî‘ très et maîtresses d’école de la Mission, on
"ne tarda pas à remarquer qUe les écoles
coûtaient cher et à se demander s’ü ne
conviendrait pas d’en supprimer d’abord
quelques-unes parmi celles des grandes villes, par exemple, qu’on jugea inutües, du
moment que les écoles publiques, mieux
organisées et mieux outillées sous tous les
rapports, pouvaient avantageusement remplacer les nôtres et y recevoir aussi les
enfants des rares évangéliques de la localité. Ce fut donc essentiellement pour des
raisons d’éconopiie que bon nombre de ces
écoles fermèrent leurs portes pour ne plus
les rouyrir, économie que l’état toujours
précaire des finances de l’Eglise justifiait
apparemment. Nous remarquons, en passant, qu’on oubliait par là la mission, la
fonction eæentielle de l’école évangélique
qui n’est pas de faire concurrence ou même de rivaliser avec l’école publique au
point de vue de l’instruction, mais de plar
cer les enfants qui lui sont confiés sous la
bienfaisante influence de l’Evangile, ce
que nos écoles publiques en Italie ne faisaient pas et ne feront jamais.
■En parcourant le «Rapport de la l'able» au dernier Synode, nous avons eu
l’impression que nos «écoles missionnaiUes » sont remises en crédit. Nous en avons
de très florissantes à Riesi où elles sont
tenues dans la plus haute estime par les
autorités scolaires et communales et Par
la population tout entière ; nous en avons
de très prospères aussi et de fort appréciées à Paler.me, à Grotte, à Vittoria, à
Pachino, a Forano, à Rio Marina, à San
Remo, à Carema. J’en oublie probablement
quelques-unes. Il n’est pas un rapport
particulier d’église, ayant l’avantage d’avoir sous sa dépendance une école évangélique, qui ne rende le meilleur témoignage
au zèle et à l’activité du corps enseignant
et qui ne constate les meüleurs résultats
de renseigniement proprement dit : « Tous
nos élèves de la 5.me ont subi avec succès
l’examen d’admission aux écoles secondaires», constate un d.e ces rapports; «nos
écoles sont aussi appréciées par les rc en
seignants's> communaux», ajoute un autre; «les écoles du jour se font apprécier par les autorités », remarque un troisième ; « nos écoles ont donné d’excellents
résultats aux examiens (donnés dans les
écoles publiques) de maturité et de «cowipimento», dit un quatrième.
On pourrait citer d’autres témoignage
tout aussi significatifs. Et ü ne saurait
en être autrement : on n’admet pas qu'un
maître ou une maîtresse d’école, évangélique, évangélique convaincu, ne fasse pas
tout ce qui est en son pouvoir pour . être
à la hauteur de sa tâche ; on n'admet pas
qu’on trouve parmi eux des gens sans
conscience négligeant leurs devoirs professionnels. 'Mais, avons-nous dit plus haut,
ks beaux résultats de l’enseignement au
simple point de vue didactique justifieraient très insuffisamment les sacrifices
que l’Administration s’impose pour l’entretien ,de ces écoles. Aussi, les mêmes
rapports que nous venons de citer constatent unanimement l’œuvre de pénétration évangélique accomplie par le moyen
de ces écoles : « Les écoles sont une des
bases de l’œuvre... elles sont le moyen
d’une vaste influence de l’Evangile » ; « les
écoles contiiïuent à être un moyen efficac&
de ¿>énétr-aLon dans les familles, catholique » ; « les écoles du jour constituent une
force vers la bien de cette petite ville.
D’ailleurs, à quoi bon miuJtiplier les témoignages ? Le fait que partout les écoles
évangéliques sont combattues, vilipendées,
calomniées par les prêtres nous prouve surabondamment qu’on redoute leur influence, et que cette influence, au point
de vue de la propagation directe et indirecte de l’Evangile, est considérable.
Nous voulons être bref, comme toujoursi
c’est pourquoi nous nous hâtons vers la
conclusion, une conclusion qu’ü s’agit de
condenser en quelques lignes et que les lecteurs que la question intéresse ont déjà tirée
pour leur propre compte. Chacun sait l’importance que les cathobques de tout pays
attribuent à leurs écoles «mfessionnelles,
comme moyen de propagande très efficace ;
on vient de voir que nos écoles évangéliques exercent à le,ur tour une influence
analc^ue... quoiqu’en sens contraire. Il
s’ensuit que la qu.estion des écoles confessionnelles mérite tout particulièrement
l’attention de nos autorités ecclésiastiques
et qu’il conviendrait probablement d’en
institue,!- de nouvelles... si les finances de
l’Eglise le permettaient. Je dirai plus :
on pourrait se demander s’il ne conviendrait pas de sacrifier telle ou telle 'autre
« station » sans avenir, où l’on piétine sur
place depuis des années, et cela au profit
de nouvelles écoles à instituer là où elles
auraient de» chances de succès, j. c.
LA RASSEGNA MODERNA.
B’ uscito il secondo numero di questa
Rivista, diretta da Gaetano Montefusco.
Esso contiene i seguenti articoli : Consensi, Cesare Sobrero; Uno n.Zeppelin^
in viaggio e la Germania di domani. Luigi
Nina ; Lo spirito della riforma sulle imposte dirette, Aido Gonella; Disoempaziom
e Emigrazione, W, Kappelmayer ; Introduzione allo studio sorelliano, Teresa Labriola;
Maternità e Lavoro, Ernesto Bonaiuti ; La
prima « dimostrazione » di Dio nella filosofia medioevale - Recensioni.
2
Je lisais dernièrement un article d’en^
cyclopédie du Père Ambroise sur la « commémoration des morts », dans leiïuel, après
avoir cité à l’appui de sa thèse toute l’antiquité payenne, les classiques avec iVirgile en tête, les coutume^ juives aux temps
des Maccabées, les liturgies d’rme foule de
sectes et surtout celle des Nestoriens du
IMalabar (!), il ne doute pas d’étayer scai
argumentation au sujet de l’ancienneté de
cette pratique au sein de la Chrétienté, en
affirmant qw même Calvin et Leibnitz
n’osèrent la nier.
¡Le fait que ces illustres réformés étaient
prêts à admettre que la fête de ToutesAmes, fondée par Adilon de Quny l’an
998, n’était pas le point de départ d’un
culte des morts qui remontait, dans ces
tendances initiales aux premiers siècles de
r Elglise, n’ implique pas qu’on puisse
se servir de leur nom, d’un manière équivoque, pour patronner une doctrine qu’ils
rejetaient en tout point.
Qu’il suffise, et non sans opportunité, en
ce retour de la célébration du 2 novembre,
de faire connaître, ici, la pensée de Jean
Calvin sur le sujet, comme nous la trouvons dans « l’Institution Chrétienne » (Livre III, chap. V); cela nous convaincra que
l’on peut fort bien admettre qu’une pratique supei^titieuse ou une erreur est très
ancienne, voire même très répandue, sans
pour cela qu’elle cesse d’être superstition op erreur et qu’au nom de la vérité
évangébque on la répudie.
« Quand nos adversaires m’allégueront
que cqste coustume a esté reçeue en l’Eglise desjà avant treize cens ans, de prier
pour les trespassez : je leur demanderay
d’autre costé, selon quelle Parole de Dieu
et par quieUe révélation, et suyvànt quel
exemple cela a esté fait.
« Car non seulement ils n’ont nuis témoignages de l’Bscriture ; mais il n’y a là
nul eixemple de fidèle qui s’accorde à une
telle façon de faire. L’Escriture racconte
souventesfois et bien au long, comment
les fidèles ont pleuré la mort de leurs parens et comment il les ont ensevelis ; mais
qu’ils aient prié .pour eux ü n’en est nouvelles. Or d’autant que c’estoit une chose
de plus grande conséquence que le pleur,
que la sépulture, elle méritait bien d’estre
plustest mentionnée. Et de faict les anciens Pères de l’Elglise chrestienne, ^qui
ont prié pour les morts, voyoyent bien
qu’ils n’avoyent nul commandement de
Dieu de ce faire, ny exemple légitime.
« Comment doneques, dira quelqu’un,
l’osoyent-ils entreprendre ? Je dis qu’ils
ont esté hommes en cest endroict ; et pourtant qu’ü ne faut point tirer en imitation ce qu’ils ont fait. Car comme ainsi
soit que les fidèles ne doyvent rien attenter qu’en certitude de conscience, comme
dit sainct-Paul (Rom. XI|V,, 23) ; telle certitude est principalement requise en oraison. On répliqua qu’ü est vraysernblable
■ qu’ils aient esté indiuits à cela par quelque raison. Je respond, que ça esté une
aiïection humaine qui les a meus, d’autant
qu’ils cherchoyent allégement de leur douileur ; et il leur semblait aduis que c’estoit
chose inhumaine, de ne monstrer aucun
signe d’amour envers leurs amis trespassez. Nous expérimentons tous comment
npstre nature est incline à ceste affectionlà. La coustume aussi a esté comme un
fallot pour alliumer le feu en beaucoup de
gens; Nous sçavons que c’a esté une façon commune à toutes gens et en tout
aages, de faire obsèques aux trespassez,
et purger les âm^, comme ils cuidoyent
(croient).
« Elt pour cela faire avoyent un jour
solennel chacun an. Or combien que Sa^
tan ait abfusé les poVres gens par telles
illusions, si est-ce qu’il a prins occasion de
sa tromperie de ce principe qui est vrai,
que la mort n’abobt point du tout l’homme . mais qu’elle est un passage de ceste
vie cariifque à une autre. Et n’y a doxtte
que telle superstition mesme ne rende les
Payens convaincus devant le siège judicial
de 'Dieu, en ce que ils n’ont eu nul soin
de la vie à venir, la quelle ils ont fait profession de croire. Or les chrétiens, afin de
ne sembler pires que les gens profanes,
ont eu honte de ne faire aussi bien les
services aux trespassez.
«Voilà dont est venue ceste foUe diligence et inconsidérée : c’est qu’ils ont
craint de s’exposer en grand opprobre,
s’ils n’usoyent de beaucoup de cérémonies
et pom,pes et s’ils ne faisoyent offertes
pour soulager les âmes de leurs parens et
amis.
«Ce qui était ainsi procédé d’une songerie perverse, s’est si bien augmenté, peu
à peu, que la principale sainteté des Papistes est d’avoir les morts pour recommandez et leur subvenir. Mais l’Escriture
nous donne bien une meilleure consolation en prononçant que ceux qui sont
morts en nostre Seigneur sont bien heureux, adjoustant la raison, qu’ils se reposent de toutes leurs peines (Apocalypse
XIV, 13).
« Or ce n’iest pas bien fait de tellement,
lascher la bride à nostre affection, que
nous introduisions en l’Eglise une façon
perverse de prier 'Dieu. Certes quiconque
sera de moyen esprit et prudence, jugera
aisément que les -Anciens, en traitant de
oeste matière, se sont conformez par trop
à l’opinion et sottise du vulgaire. Je confesse, selon que les esprits estans préoccupez d’une crédulité volage sont souvent
aveuglez, que même les 'Docteurs ont esté
embrouillez de la fantaisie comune, mais
ce pendant on voit par leurs livres que ce
n’est pas sans scrupule qu’ils parlent de
prier pour les trespasrez, comme gens
mal asseurez et qui sont comme en branle ».
Ici Calvin prend à parti saint-Augustin
et confute ses chancelantes assertions,
puis il continue :
« ...ü n’est licite de rien mettre en
avant en nos prières que nous ayons forgé
de nous-mêmes : mais plustcœt devons asBujetir nos désirs et reqnestes à Dieu,
pource que l’authorité luy appartient de
nous dire ce que nous luy devons demander. Or puisqu’il n’y a pas une seule syllabe en toute la Loy et l’Evangile qui nous
donne congé de prier pour les morts, je
dis que d’attenter plus que il ne nous a
permis, c’est profaner son nom. Mais encore afin que nos adversaires ne se glorifient d’avoir l’Eglise ancienne pour compagne en cest erreur, je dis qu’il y a
grande différence. Anciennement on faisoit mémoire des trespassez, afin qu’il ne
semblast advis qu’on les 6;Ust oubliez du
tout. Mais les Pères anciens ont confessé
qu’ils n¡8 sçavoyent rien de l’estât d’iceux ».
Ici Calvin, s’appuyant sqr le fait que
les Anciens — Augustin entre autres —
admettent que les Prophètes, les Apôtres,
les Martyrs, en attendant la résurrection
en vie éternelle, se reposent, poursuit :
« .îJSi leur condition est telle, je vous
prie, qu’est-ce que nos prières leur apporteront davantage ? Je laisse à parler
de tant de lourdes superstitions dont ils
ont ensorcelé les simples' gens et toute
fois il y auroit matière assez ample; de les
pourmener en ceste campagne, veu qu’ils
n’ont nuUe couleur pour s’excuser qu’ils
ne soyent convaincus d’estre les plus vileins trompeurs qui furent jamais. Je
laisse aussi les vilenes trafïiques et marchandises qu’ils ont fait des âmes à leur
plaisir, pendant que le monde a esté
hébété ! ».
Les fauteurs anciens et modernes du
culte des morts, à défaut de solides, positifs et explicites arguments pour le justifier, ne devraient pas recourir à des témoignages douteux et déshonnêtes, — à
l’instar du père 'Ambrosi — qui ne font,
en dernier lieu, que démontrer la pauvreté et la faiblesse de la cause qu’ils patronnent puisqu’ils se servent de tels subterfuges. Abthür Müston.
ANTIALCOLISMH.
Nous devons mentionner, bien qu’un peu
en retard, «.lie congrès antialcoolique italien» qui s’est réuni à Côme les derniers
jours de septernbre, sous la présidence...
honoraire du Roi. D’éminentes personnalités : médecins fameux, savants, hommes
d’Etat — MM:. Mifâsolini et Luzzatti entre autres — avaient adhéré au Congrès
et applaudi au but que se propose la «ligue antialcoolique» qui est de faire une
guerre sans quartier à l’abus des boissons
alcooliques dans notre pays.
Parmi les sujets traités au Congrès, il
nous faut citer : l’école dans la lutte contre l’alcool ; l’alcool et la criminalité ; l’alcool et le Gouvernement ; les assurances
sociales et la lutte contre l’alcoolisme.
La « ligue antialcoolique » s’était quelque peu relâchée dans son activité après
la mort de son fondateur, le pasteur vaudois M. Louis Rochat. Elle vient de la reprendre avec une nouvelle ardeur par le
moyen de conférences publiques, de tracts
et de traités populaires fort suggestifs et
par la résurrection de son organe II bene
sociale. Il est à désirer que la propagande
antialcoolique, évitant toute exagération,
obtienne réellement les résultats que tout
Italien, soucieux de la moralité et du bienêtre de ses compatriotes, lui souhaite de
grand cœur.
Ceux qui désirent adhérer à la « ligue
anti-alcoolique » sont priés de s’adresser :
Segretariato Naziomie Italia7xo coniro l’alcoolismo - Pellestrina - Venezia.
If Administration des IrntUutions Hospitalières Vaudoises notifie à M.me Frida
Schaw, veuve de M. Charles Schaw, décédé
au Refuge Roi Charles-Albert de Luserne
Saint-Jean, le 23 décembre 1920, la nécessité de faire connaître son adresse actuelle
au président prof. Albert Sibille - Torre
Pellice - pour des commiinications importantes touchant l’héritage de M. Schaw.
Torre Pellioe, le 20 octobre 1924.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Dimanche 26 courant eut
lieu, à Angrogne, l’installation du nouveau
pasteur M. D. Pons. Devant une nombreuse assemblée M. C. A. Tron, chargé
par la Commission exécutive de l’installation, nous parle très clairement sur nos
devoirs envers nos conducteure. En prenant pour texte les paroles de l’apôtre :
« Souven,ez-vous de vos conducteurs », il
nous dit que pour obéir à cet ordre nous
devons les ojider, les aimer, leur obéir et
prier pour eux. L’installatiop officielle terminée, pendant que l’assemblée chante :
Qu’ils sont beaux sur les montagnes, |MPons monte en chaire et nous parle brièvement sur les paroles de l’apôtre Paul :
«Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes,
mais Jésus'-Christ le Seigneur ».
Après le culte, le Consistoire presque au
complet prend contact avec son nouveau
président en lui serrant la main en guise
de bien-venue, ainsi qu’à M.me Pons, qui
accompagne admirablement nos chants sur
le petit orgue.
M. Pons s’occupe aussitôt des besoins
les plus urgents de la paroisse, à savoir
la réouverture de quelques écoles de quartier, la continuation de la Chorale, la réorganisation de rUnion des jeunes filles, etc.
Que Dieu veuille bénir notre pasteur et
sa famille et exaucer les prières qui sont
montées vers Lui et qui continuent à monter pour la prospérité de notre .paroisse
dt de l’Elglise Vaudoise entière. A. M.
GENEVE. Nous apprenons le décès., survenu en Bavière où il faisait un court séjour, de M. le pasteur Jacques Charbonnier.
Né en 1850, au village du Pend, à l’Envers du iViUar, notre compatriote avait
fréquenté l’Ecole Normale de La Tour, puis
avait été terminer ses études à Genève et à
Neuchâteb Consacré dans la Collégiale de
Neuchâtel, il entra au service de l’Eglise
Nationale Suisse et commença son ministère aux Verrières. Peu de temps après,
il entra Mans l’Eglise Méthodiste Italienne
et fut successivement pasteur à Asti, à
IBolqgnej, à Florence et à Rome. Dans cette
ville, il fut professeur à l’Ecole de Théologie, et directeur du Collège Méthodiste. Il
fut ensuite transféré à Turin, et après
trois ans de pastorat dans cette ville, il
alla à Genève où ü exerça un ministère
actif et bienfaisant pendant 22 ans.
Depuis deux ans il avait pris sa retraite,
mais il s’intéressait encore vivement à toutes les questions religieuses.
Comme pasteiur auxiliaire de DEglise
Nationale Genevoise, il fut chargé de l’enseignement rehgieux dans les écoles, et
était très apprécié pour son érudition.
Jacques Charbonnier était resté profondément attaché à ses chères Vallées. Il
évoquait continiuellement le souvenir de
son village natal, et se plaisait à rappele!
son enfance et sa jeunesse ; ainsi que les
temps lointains où il faisait chaque jour
le trajet du Vidar à La Tour en emportant dans ses poches son frugal dîner.
Après une existence si remplie et toute
consacrée au service du Maître, plutôt
qu’à celui des Eglises, il s’endormit paisiblement et sans souffrances.
Le premier octobre, il se leva dans la
nuit pour contempler la voûte étoilée. Puis
le matin, il se réveilla à l’heure habituelle,
regarda Ip ciel bleu, et dit : « Que le temps
est beau ! on dirait que les montagnes fourchent le ciel. Quelle belle journée il fera
aujoiurd’hui ».
Puis il se retourna et son âme s’envola
vers le ciel bleu qui semblait s’approcher
de la terre pour le recevoir.
LA TOUR. Jeudi dernier, 23 courant,
une foule nombreuse accompagnait au cimetière le corps de M. JJarthélemy Costabel, décédé soudainement à la suite d’uneattaque d’apoplexie, à l’âge de 56 ans. Le
défunt, qui avait longuement séjourné aux
Etats-Unis où il était parvenu à se créer
une .position indépendante, s’était .retiré,
avec sa chère compagne, il y a quelques
années, dans sa jolie maisonnette des Coppiers de Ville, où il comptait jouir longtemps encore, dans la tranquillité et l’intimité conjugale, du fruit de son travail.
Dieu ne l’a pas voulu.
Nous renouvelons l’expression de notre
vive sympathie à la veuve affligée., au vieux
père Gît à toute la famille.
1
MARSEILLE. Mariage. Le jeudi 16 octobre a été béni, à Marseille, le mariage
de notre ami M. Adolphe J allier de Jean,
de la paroisse de Pramol (Beux), avec
M.lle Joséphine Reynaud de Jean, de la
même ¡Paroisse (Peumian). La .bénédiction
nuptiale leur a été donnée dans le temple
de la rue G;rignan par M. le .pasteur Martin-Favenc. Après la bénédiction et une
touchante allocution de M. Martin, qui les
invita à persévérer dans la foi de nos pères, M. Bouchard leur adressa à son tour,
au nom de l’Union Vaudoise et de sa paroisse d’origine, ses meilleurs vœux, en
leur remettant en même temps un modeste bouquet de fleurs de la part de leurs
amis d’enfance de la paroisse de Pramol.
Nous renouvelons à oeg jeunes époux
nos meilleurs vœux de bonheur et de imospérité. H. B.
-m
w
é
PERRIER-MANEILLE. ¡Les .membres du
Consistoire élus en 1919 ayant, .d’après les
réglements, terminé leur mandat, une
nouvelle élection aura lieu, D. V., dimanche prochain 2 novembre, après le culte
habituel. Les électeurs sont priés de
venir aussi nombreux que possible pour
démontrer leur intérêt poiur l’Eglise.
— Nous recommandons aux amis de notre paroisse la souscription pour douer
d’un harmonium le temple du Perrier.
Paroissiens qui êtes à l’étranger, souvenez-vous au moins de votre Eglise dans
3
j^tte occasion et n’attendez pas qu’on
Evoug en écrive expressément. Nous vous
fierons d’autant plus reconnaissants si votre don sera spontané.
institutions HOSPITALIÈRESVAUDOISES
Souscriptions du trimestre Juillet-Septembre
^ Befuge « Boi Charles-Albert » :
Union Cadette de J. Filles, La Tour L,
jl. et M.me B. Gardiol et leurs en■ 'iaiits, en souvenir de leur^bieiiî aimé fils et frère Auguste >:
¡• Fleurs en ‘souvenir de JVI.Ue Annette Travers, la famille
' ji.Ue Ihérèse Génicoud, Pignerol
> lÆ. Jules Pons, :Perrier-Manelile
I 31, Louis Micol, Id.
3l.me Ribet Suzanne, Id.
¡.'poet. Pli. IL 'Peyrot, Hollande
3i.lle Clavell, Cannes (de M.me MaI deloine Rivoir)
Anonyme (id. id,)
Une Hour en souvenir de M.me Bedat-Pellegrin, La Tour
Iil.nie Louise Grisel, Ste-Aiia
Colonia San Gustavo
A. E., La Tour
Paroisse de VUlesôche
]d. de Pignerol l(2.me oblation)
En souvenir de M.me Marianne Gay
et de M. Frédéric Pasquet, La
Tour, la famille
10,
500,—
50,—
5,—
2,
10,
5,—
100,—
10,—
5
5,
25,—
117
50,—
30,—
100,—
» 1000,
Unione E.scrcenti, Luserna S. Giov. » 50,—
M. le maréchal Bonjour, Bobi, en souvenir de sa compagne M.me i Annette Bonjour-Geymonat, cons.
3,50 0[:0, 1000 » 820,—
MJJe N. P., Saint-Jean, fieurs sur
la tombe de M.me G. Bonnet-Odiin » 25,M. F. Soulier, ancien, St-Germain » 25,—
M. J. Longo, pasteur émérite >> 20,Comm. L. Bounous, Turin » 50,—
M.lle M. Rivoir, La Haye » 30,—
T. B., par l’entremise de M.me
»? Wood-Brown » 100,—
Buüet de bioji fais ance, La Tour » 500,—
M.Ue Adeline Desjardins, concert
i, du 13-9-1924 100,—
M. Jean Morel, cons. comm., Rorà » 10,N. N., Suisse, 50 francs, au change » 212,—
M. L. Cardon, La Tour » 20,—
K. N., Saint-Jean, en souvenir de
M.Ue L. Roman » 25,M. et M.me prof. Th. Longo, Rome » 15,—
Total L. 4026,—
Dons transmis par Sœur Alice :
M. Stiwi Carmelo, Milan L. 100,—
Amos, Id. » 50,—
¡M. Amédée Stallé, Cannes » 10,—
'Mile Marcella Morpurgo, Trieste » 20,—
M.lle Marie Tellini, Cannes » 100,—
In memoria di Laura Giardina » 10,M.me Meille-Gaufrès, Paris » 100,—
Par M.me Louise Vola, Saint-Jean » 8,—
M.Ue Catherine Chambon, Cannes » 100,—
M.Me Marthe Long, Genève » 5,M. Samuel Revel, Ortica di Lambrate » 25,—
M.me Adèle Cappio, Saint-Jean » 100,—
M.r J. Long, ex-instituteur, Id. » 20,—
M. Rivoir Henri, New-York, en re- connaissance des soins donnés à
sa mère » 220,—
Miss Hélène Grims, Angleterre » 25,10
A, B., Saint-Jean » 5,—
M.r Etienne Bouïsse, ViUar » 50,—
M. Fnéd. Tourn, Amérique du Sud » 50,—
M.me Alloertine Bellion, Saint-Jean .» 10,M. Jules, Uevel, Id. » 25,M.me M. Monnet-Malan, Angrogne » 25,—
M.lle Pauline Oudry, Rome » 10,iN. N., Lugano » 25,—
M.lle de Lyndey, HoUande » 50,—
M.me veuve Louise Beyvin, Marseille » 5,—
M.Ue Roliert, Dembresson (Neuchâtel)» 21,50
M.Ue Louise Kufer, Biissigny » 21,50
M. J. p. Long, Colonia Vaidense » 17,50
M. E. Beux, pasteur, Id. » ■ 12,50
14. R. D. A., Ayrals » 50,—
M.me Fanny Long-Rivoir, Pignerol » 20,—
Total L. 1291,10
Hôpitaux :
Union Chrét. de J. FiUes, La Tour L. 25,—
M. et M.me B. Gardiol et leurs en- fants, en souvenir de leur bien-
aimé fils et frère Auguste » 250,—
M.Ue iBertinat, Lausanne > 5,N., Saint-Germain » 50,—
M- et M.me Lindcr, La Tour > 25,—
Uleurs en souvenir de M.Ue An-
nette Travers, la famille 7> 50,—
M. Paul Bonech, Angrogne » 5,ne fleur en souvenir de M.me Be-
dat-Pellègrin, La Tour » 10,M.me Louise Griset, Ste-Ana » 60,—
zinnia San Gustavo y> 150,—
E-, La Tour » 100,—
Paroisse de Villesèclie L. 30,—
M. Jules Revel, Saint-Jean » 25,—
En souvenir de M.me Marianne Gay
et de M. Frédéric Pasquet, La
Tour, la famille » 1.000,—
M. ITlade Margiunti, La Tour » 100,—
M.Uo iM. Rivoir, La Haye » 30,—
iM.lle Pauline Oudry, Rome » 10,—
M. Jean Morel, cons. comm., ROrà » 10,—
M. L. Cardon, La Tour » 10,—
M. Cfomière, ViUar PeUice » 25,—
Total L. 1970,—
Orj^linat :
Union Chrét. de J. Filles, La Tour L.
Union Cadette
,M. et M.me B. Gardiol et leurs enfants, eu souvenir de leur bienaimé fils et frère Auguste »
N. N., SaintAlermain »
Fleurs en souvenir de ,M.Ue An
nette Travers, la famille »
Une fleur en souvenir de M.me Bcdat-PeRegrin, La Tour »
M.me Louise Griset, Ste-Ana »
Colonia San Gustavo »
A. E., La Tour »
Paroisse de Villesèclie >>
Ecole du dimanche de S. Donato,
Turin
M.me M. GrUl, ex-orplielinc »
Vaudois de Nice, coUecte du 15 août »
En souvenir de M.me Marianne Gay
et de M. Frédéric Pasquet, La
Tour, la famille
M. F. Soulier, ancien, St-Germaiin
M.Ue Lina Bonnet
M. Pilade Margiunti, La Tour
M.lte M. Rivoir, La Haye
Membres du Synode logés à l’Orpheünat >>
M.Ues A. et H. Wilhelm, VUlesèche »
M. Jean Morel, cons. comm., Rorà »
M. L. Cardon, La Tour »
M. et M.me prof. Th. Longo, Rome »
Total L.
25,
10,
25Ü,
20,
50,
5,
ÜO,
300,
50,
30,
60,
10,
50,
500,
25,
50,
100,
30,
38,
15,
10,
20,
10,
1718,
La Commission se permet encore une
fois .d’adresser un appel particulier aux
agriculteurs de nos (Vallées pour les dons
en nature en faveur de no$ InstitutionsIls sont tous et toujours les bienvenus.
Ltes nombreux amis du Refuge sont priés
de bien vouloir envoyer au plus tôt leur
oblation pour l’année 1924, afin d’en permettre l’inscription dans le Rapport qpa
paraîtra à la fin de l’année.
Torre PeUice, le 28 octobre 1924.
Pour la Commission :
Albert Sibille, président.
Le Calendrier Frank Thomas à effeuiller, pour chaque jour, et l’Almanach
pour Tous
^9 25
sont en vente à la Boüega délia Caria Via Arnaud, 31 - Torre PeUice.
«s«|ii riiiiiii.
Nous n’avons pas encore bien compris
si l’Opposition va participer ou non aux
travaux de la Chambre s’ouvrant dans la
première quinzaine de novembre. On dirait qu’elle demeure hésitante ; mais le
Tme, lui, sait ce qu’il veut et ne se gêne
pas pour le dire. On sait d’ailleurs qu’il
parle volontiers, et sans mâcher les mots ;
nous dirions même un peu trop souvent...
si cela était permis. Dernièrement, à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle
gare de Busto Arsizio, il a répété avec
force pour la millième fois peut-être, « que
le Gouvernement est solide ; que lui, Mussolini, est plus solide que le Gouvernement : qu’il veut continuer sa tâche ; que
si les gens de bonne volonté veulent l’y
aider, tant mieux, sans cela il se débrouillera quand même et s’acquittera avec un
peu plus de peine de la rude tâche que
l’histoire lui a confiée ! ». Ce n’est pas là
le langage d’un homme qui hésite. Mais
il y a plus. Ainsi qu’on le prévoyait, le
général De iBono a réellement été relevé
de ses fonctions de commandant de la
«milice fasciste». Seulement, pour avoir
l’air de s’en aller de son plein gré, il donne
sa démission au Che|f par une lettre rappelant la «marche sur Rome» et lui remettant « 150 légions, prêtes sur un simT
pie signe du même Chef suprême, à le
suivre pour la grandeur de ITtalie ». Mussolini lui répond, entre autres choses, que
« la Milice ne doit rien perdre de son caractère et de son esprit», ce qui, traduit
' en termes plus compraensibles, revient à
dire qu’elle continuera à être à la dépendance absolue du chef du fascisme.
A l’heure où nous traçons ces lignes, la
rhétorique coule à flots sur toutes les places du Royaume pour la célébration solennelle de la marche sur Rome qu’on veut
à tout prix, malgré les défections significatives des combattants et des mutilés,
faire passer pour un évènement historique. Sur l’ordre de Mussolini en personne,
Ip 28 octobre... de cette année, est considéré comme fête nationale pour toutes les
écoles du royaume, pour tous les burea,ux
et institutions de l’Etat, avec l’i^onction
de pavoiser les édifices publics. 'N’empêche
que, de l’aveu du fameux Farinacci, «le
deuxième anniversaire de la marche sur
Rome ne soit commémoré dans un état
d’infériorité» en comparaison de celui de
l’année dernière.
Voici une nouvelle qui vient de combler
d’aise les plus chauds partisans de M. Mussolini* Vous saurez que les titres Twbüwires accordés par le SaintBiège n’étaient
pas reconnus jusqu’ici par le Gouvernement. Or le Conseil des Ministres a décidé tout récemment de faire reconnaître
officiellement, moyennant quelques petites
formahtés et comme s’ils avaient été donnés par le Roi même, tous les titres nobiliaires accordés par les Papes, depuis
1870. On ne peut guère aller plus loin
dans la préoccupation constante de se rendre agréable au Vatican !
Les Assises de Paris ont condamné à
huit ans de travaux forcés Bonomini, l’assassin du fasciste Nicola Bouse,rvizi. Les
fascistes trouvent que la peine est trop
légère, tandis que socialistes et communistes la trouvent trop sévère, d’autant
plus, disent-ils, que le même jury de Paris a totalement absous les accusés, en des
circonstances analogues, c’est à dire pour
un crime politique, témoin le fameux
Plateau. Nous n’ajoutons même pas que
le procès Bonomini a été en réalité un procès au fascisme, surtout au fascisme implanté en France. Il n’en est pas moins
vrai que l’assassin devait être puni.
Le général Luigi PeUoux est décédé à
Bordighera le 26 courant, à l’âge de 85
ans. Il eut une brillante carrière militaire,
et prit ime part active à toutes les guerres de l’indépendance, depuis 1859. Malhaureusément son nom passera à l’histoire
comme celui d’un conservateur à outrance,
d’un réactionnaire qui, appelé à la présidence du Conseil en 1898, année de grands
troubles, e(ut recours à des mesures de siùrété publique et à des systèmes de répression par trop rigoureux et qui sont demeurés légendaires.
— U ambassadeur français à Rome, M.
Barrère, qui a joué un si grand rôle dans
la politique franco-italienne de ces quinze
ou vingt dernières années, vient d’être
nemplacé par M- Roné Besmtrd, un parlementaire intelligent, actif, plein de zèle
et animé des meilleures intentions à l’endroit de notre pays. Cette nomination est
très favorablement accueillie par la presse
des deux pays.
— Et à propos d’ambassade, on ne sera
pas trop étonné d’apprendre que, en hommage à tout un programme de politique
libérale et laïque, M. Herriot ait décidé
de supprimer l'ambassade française auprès
du Vatican et par la même occasion, de
reconnaître officiellement le Gouvernement des Soviets de Russie. Il n’est pas
nécessaire d’ajouter que ces deux décisions
ne sont pas précisémeant du goût des clérico-nationalistes français et qu’elles ne
manqueront pas d’agiter les esprits.
■— Des détachements terroristes de la
Céka, envoyés en Géorgie pour dompter..,,
ou exterminer les populations réfractaires
au régime bolchéviste, ont déjà tué plus
de lO.lOOO personnes et déporté en Sibérie
20.000 autres malheureux. Des centaines
de personnes, qu’on a obhgées à se creuser
elles-mêmes leur fosse, ont été enterrées
vivantes! don.
Jean Colsson, dlrectenr-responiable
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERN-^ S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
M^.GoELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Pastore : <ì. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RK/LARE'ITO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
Pastore : Arnaldo Comba,
ABBAZIA - Chiesa
da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Vili© Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Carlo V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15, Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
VUla Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
Via Serragli, 51 - PaV. Sommani, ivi.
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
rVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore ;
G. D. Bufifa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrUU.
•MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
FIRENZE - Chiesa:
store :
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore .- Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzarelU.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore.: G. Moggia.
RIESI - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre,' 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardueci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale .Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Prìncipe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Franicesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: EmUio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boston, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : 6f. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Amaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D, Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PelUce - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaietto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Sìg.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sìg.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Ferrei.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
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