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Soixante-huitième année - Anno X"
12 Février 1932
N“ 7
LEGHd JES VALLEES
^rtXtAlSSANT CHAQXTE VENDREDI
-'fi
PRIX D'ABONNEMENT:
Par
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deax Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
L. 10,. 24,. 22,
Poor 6 mois
6,
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On s'abonne : à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser ; pour la Rédaction, à M. le Prof. Gmo Costabel - Le Collège
TorrePellice — pour l’Administration, au Bureau du Journal, Via Arnaud N° 25
Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le nmnéro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
S
POUR U VIE INTERIEURE
Csnr nottVcau.
« Je vous donnerai un nouveau
cœur ». Ezéchiel XXXVt, 26.
L’adjectif nouveau court, comme un fil
d’or, à travers toute l’économie de la
grâce. Le Christ donne à Dieu un nouveau nom, est le médiateur d’une nouvelle
alliance, riauteur d’un Nouveau Testament,
l’objet d’une ;nouvelle foi, l’inspirateur
d’une nouvelle espérance. Le disciple du
Christ reçoit un nouveau nom ; sa demeure est dans la nouvelle Jérusalem qui
Piairaîtra sur une terre nouvelle, sous un
ciel nouveau. Au milieu de tout ce renouvellement, il serait étrange que l’homme
demeurât inerte, esclave de sa vieille nature. A moins d’avoir un cœur nouveau,
l’homme ne peut entonner un cantique
nouveau,; à moins d’être une nouvelle
\ créature, l’homme est hors de place dans
la nouvele création, de même qii’un poisson, habitué aux profondeurs de l’océan,
serait hors de plajca sur les sommets étincelants où l’aigle plaine et domine.
Mais Dieu, .d’après la, promesse au prophète antique, donne à l’homme un cœur
nouveau, un cœur de chair chaud et vivant.
“^'Ce cœur n’est* pas mutilé, rabougri, chéi; tif, stérile ; c’est un cœur plein de sang
rouge, débordamt de vie, ouvert à toutes
^les joies légitimes, vibrant pour tout ce
qui est beau. Le cœur nouveau ne renie
pas les pailes d’or que l’on trouve au milieu du sable de l’exiistence terrestre. Il
aime la vie, passionnément. Mais la vie
l dans toute son étendue et avec tout son
contenu ; la grajade vie humaine dont la
nôtre n’est qu’un fragment, et par delà
la vie: humaine, la Vie dont, à son tour,
l’humanité n’est qu’une manifestatipn.
Le cœur nouveau aime la nature avec
f ’’’ses plaines verdoyantes et ses montagnes
majestueuses, ses forêts profondes et ses
océans tumultueux, TUnivers immense
peuplé de « soleils sans nombres et de nomtires sans fin », mais, par-dessus tout, le
'cœur nouveau ainae Celui qui est le Créateur et le Conservateur de cet Univers :
Dieu, qui vit d’éternité en éternité.
Le cœur nouveau aime la santé, l'a fanùUe, la scieince, l’art, mais non pas comîMe but,: comme moyen au développement
de la personnalité spirituelle. Le monde
et ses joies, la nature et ses merveilles
sont trop petits pour contenir l’amour du
cœur nouveau; cet amour déborde et se
reverse sur d’autres réalités, sur Dieu.
Mais quand on aime Dieu et la vie dans
sa totalité, que de choses ne faut-il pas
hiW ! L<a haine du mal est le complément
io(Îjppensable de l’amour du bien. Notez
je dis haine du mal et non pas des
Wldàmes du mal, haine du iiéché et non
ÇBB des pécheurs, haine qui n’empoisonne
^ le cœur, mais le fait tressaillir d’indlKaation â la vue des manifestations mulhïtei de l’inliquité.
1« cœur nouveau est donc le siège d'un
AWeur immense pour Dieu et ses créatu■'•Î^d’une hai'ne que rien ne saurait adouSatan et sœ œuvres.
at ^liaiis ce cœur de chair n’est-i pas soului aussi, comme toutes choses, à la
^ inexorable du changement et du viedl^^Baenti? Oui Et pour qu’il garde la
.friaîeheur et l’intensité de ses sentiments,
® iant le lancer dans la mêlée de la vie :
la pioche la plus polie est celle qui creuse
la terre, l’acier le plus résistant est celui
qui est trempé au feu. Mais surtout, il
faut l’exposer à cette source intarissable
de chaleur et d’énergie sanctifiante qu’est
le cœur de Christ. Là est le remède suprême pour que, renouvelé, notre cœur ne
connaisse plus rendurcissement, la froideur, la mort du cœur de pierre.
Alb. R.
C’est la faute à
Ml
III.
Dans la mesure même où un pasteur
est fidèle, il peut se trouver dans le cas de'
susciter du mécontentement, de provoquer
des ressentiments, voire de l’inimitié. Une
popularité qui s’étendrait, sans exception, à tous les paroissiens, pourrait signifier que dans tel cas, lorsqu’il s’agissait
,d’ouvrir les yeux, oin les a fermés, de tendre l’areille, on l’a bouchée, de mouvoir ses
lèvres, on les a serrées. C’est, à coup sûr,
notre Maître qui s’est écrié : « Malheur,
lorsque tous les hommes diront du bien de
vous, car c’est ainsi qu’agissaient leurs pères, à l’égard des faux prophètes» (Luc
VI, 26). Le vrai prophète, au nom de son
Dieu, dénonce le mal partout et auprès de
quiconque il le découvre. Il y apportera
toute la charité que Christ lui a enseignée, mais il ne peut pas faire autrement,
à moins de ravaler et de trahir son
ministère.
Le fait seul de pare illés courageuses et
franches .démarches, auprès d’un frère
égaré ou tombé, peut l’irriter et lui foiur'nir un prétexte pour fuir le temple et
éviter le pasteur. Interrogé par des 'voir
sins, au sujet de son éloignement, il branlera la tête et, d’un air entendu, Ü dira :
« Il le sait assez. Monsieur le pasteur, ceia
lui enseignera à se mêler de ses affaires ».
Malheureux ! C’est précisément l’affaire du
bon berger de ramener, loin des précipices, la brebis qui s’égare.
Le pasteur ne prendra pas un air courroucé, il n’assumera pas un ton de gronderie et surtout il .n’iaffectera pas des
droits de censeur, étayés sur sa supériorité morale ; mais évitant tout ce qui peut
froisser ou blesser le frère qu’il veut ramener dans le droit chemin, il n’en poursuivra pas moins fidèlement son ministère
de réconciliation du pécheur avec Dieu.
Il y a une volupté, chez plusieurs, de
trouver le pasteur en faute, pour ne pas
se reconnaître soi-même ooupablé ; aussi
l’on entend souvent le frère qui a fait
fausse route afesurer que : « si Monsieur
le pasteur s’y était pris avec hii de telle
ou telle autre manière, s’il avait employé
un tel langage... alors, oui, il aurait réussi
à le ramener au benciail, mais, comme ça,
ü n’a fait que Téloigner ». Il n’y a i>as à
hésiter, c'est encore et toujours la faute
au pasteur ! Celui-ci, dans tous les multiples devoirs de son activité, se trouve en
butte à Ides critiques, et passe encone,
mais, malheureusement, que de fois elles
se tnansforment en déclarations de guerre,
pu tout au moins en désertions.
Ici, c’est à l’école du dimanche ou aux
fêtes d’enfants ; l’élèye A*** n’est pas considérée à sa juste valeur, on ne lui donne
pas de rôle dlalns les déclamations, *on la néglige, les cadteaux qu’elle reçoit sont mesquins, et tout cela si l’on compare ce qui
t
îees
se produit pour d'autres, qui valent beaucoup moins... Il y a de la partialité, de
l'injustice ; or cela étant, des parents, qui
aiment et aipprécient leur enfant, ne ireuvent pas, pai" leur présence axix fonctions
religieuses, laisser croire qu’ils approuvent le Monsieur en robe, qui monte en
chaiire parler, entre autres, de justice, qu’ü
méconnaît.
.f Là, c’est au catéchisme ; B***, garçon
qui n’a pas quinze ans, peu instruit, très
borné, burdaud, n’est pas à 'même de surmonter l’examen .d’admission, mais ses paroits, qui veulent l’envoyer hors de la maison, en cherche d’une place, exigent que
îlonsieur le pasteur l’admette sans autre
difficulté. Consciencieusement il ne saurait
le faire, car il est convaincu qu’il n’a rien
/^mpris au; cours de religion, qu’il a très
irrégulièriement fréquenté, qu’il n’a jusqu’,ici aucune conviction personnehe du
hesoto du salut et de l’œuvre accomplie
pour lui par le Christ. Le pasteur refuse
dq. l’admettre, les parents se cabrent et
lui tournent le dos, ce dont il portera
faute la faute.
’• 'A la réunion du soir, le frère H*** dédie prendre la parob, il n’en perd pas
iab occasion ; pour son malheur ses penpeut-être trop nombreuses et pres- ne sont pas compréhensibles pour
la plupart des per^nnes présentes, vu
aussi que son vocabulaire et sa grammaire
laissent à désirer au poiint de vue de la
correction, ce qui ne l’aide' pas à énoncer
clairement ce qu'il a conçu confusément.
Parmi les jeunes, des fous rires étouffés
ont pointé ça et là» la fatigue s’est montrée sur b visage des plus âgés ; te pasteur, pour nè pas compromettre la bonne
m,arche des réimions, a pris à part H***
et l'a prié, pour te moment, de se limiter
au rôle d’auditeur. Ne l’eût-il jamais fait !
H*** se rebiffe et lui déclare qu'fl veut
étouffer te don du témoignage et éteindre
l’Elsprit ; aussi lui et sa famille se retirent
chez eux, où ils tiendront des réunions
dissidente. Que te pasteur se te dise bien
qu’il en portera toute la faute !
Les visite à domicilè sont certainement
une partie essentielle de l’activité du pasr
teur ; mais selon le degré de piété et souvent selon l’bumeuT de la famille visitée
elles peuvent devenir tme source de mécontentement et de plainte. Chez tes uns,
à teur dire, te piasteur ne passe qu’en
courant, ne parle que du temps et ne
s’enquiert que de la santé physique des
présents, sans klisser trace du passage
d’im messager de bonnes nouvelles. Chez
d’autres on trouve qu’il prend te ton trop
doctoral, qu’il sermonne à l’envi, qu’il se
croit en chaire, présidant, un culte ; enfin d’aucuns se plaignent d’être visités
seulement lorsqu’il s’agit de solliciter une
contribution, tandis que d’autres, plus favorisés, te sont fréquemment. « Si te pasteur, comme tel, ne tient pas à nous voir
chez nous, murmurent œs mécontents,
nous ne tenons pas non plus à te voir chez
lui à réghse ».
J’ai mentionné les contributbns ; il faut
y retourner, car elles fournissent d’abom
dants prétextes aiux transfuges de l’église.
Le pasteur a une tâche bien ingrate, de
devoir recueillir des souscriptbns et des
dons ; il préférerait, à n’en pas douter,
ne s’occuper que des intérêts spirituels
de son troupeau. Le cœur humain, qui
cache dans ses replte de fortes couches
d’égoïsme et d'avarice — même lorsqu’on
ne æ l’avoue jamate — regarde, dans bien
des cas, au pasteiur comme à un percepteur d’impôts. « Toujours des collectes, il
faudrait être uni crésus et n’avoir rien
autre à penser, d’un bout ,de l’an à l’autre, qu’à délier tes cordons de sa bourse... »,
s’écrient indignés, non pais de pauvres ou\TÍers, mais de riches propriétaires, des
rentiers et de prospères com,merçants, qui
chôment te dimanche à l’église pour ne
plus entendre ces appels à la libéralité,
qui; les obsèdent.
Il est du su de tout te monde que bien
des gens s’attendent que l’influence du
pasfeur s’exerce en leur faveur pour teur
trouver une place, à eux ou à leurs enfants, iK)ur teur falire obtenir un emp
prunt, pour faire accepter quelqu’un des
teurs idans un institut de bienfaisance,
pour les faire émarger largement au budget de la bourse des pauvres. Le pasteur
doit avoir de bons leviers auprès des autorités, des personnes influente, des grands
industriels pour recommander de nombreux quémandeurs !
Or si, malgré sa bonne volonté (vu que
l’on exagère cette prétendue influence), il
ne réussit pas... il n’a plus., aux yeux des
postulants, de ministère à exercer auprès
d’eux, puisque sa sollicitudè n’a pas valu
à tes tirer d’embajrras : « S’il' avait voulu
'il aurait pu»,*voilà te iraffi dn Barth©
qu'on lance, en s’éloignant .de la communauté; te pasteur seul a la faute de
l’insuccès.
Aux élections des membres du Cbnseii
d’église, ou Oonsistoire, te pasteur qui les
préside, a soin d’observer la plus parfaite
neutralité ; mais voià qu’un candidat, qui
s’est beaucoup agité, pour être nommé, vu
qu’ü se sent de taiHe pour la charge, succombe. Ça ne peut être que te pasteur
qui a sapé sa oandidature, qui a voulu lui
faire isubir cet échec ; c’est un affront.
Ah ! oui. Eh bien, puiscp’on ne l’apprécie
pas à sa juste viaileur, il se retirera sous
sa tente, mais qu’on ne vienne pas l’accuser de désertion, car c’est te. faute au
pasteur.
Au champ du repos et près d’une fosse
ouverte, est déposé un cercuefl ; un membre de la famille du dîéfunt s’approche du
pasteur et lui soufiBte à l’oreílite ; « J espère
que vous direz deux mots à l’honneur de
notre parent, car, après tout, il était un
bon Vaudois » !
Le pasteur se sent monter aux tempes
un flot d’indignation, car il sait très bien
quelle a été la vie du défimt, qui a fréquenté plus les cabarets que te temple,
soulard et chicaneur émérite. Il se limite
donc à rappeler la solennité de la rencontre d’une âme avec son Dieu. Mais cda
ne fait pas te compte des parents, qui s indignent contre Tintolériance du pasteur
qu’ib n’iront plus entendre, puisqu’il ne
sait pas même que la mort efl’ace les tar
ches de la vie et qu’au-delà du tombeau il
n’y a plus ni reproches, ni rancunes!
Nous nous arrêtons, quoique nous soyons
loin d'avoir énuméré les nombreux prétextes pour accuser te pasteur et lui donner
tort. Qu’il nous soit permis de demander
aux critiques et aux détracteurs, qui font
constamment te procès aiux pasteurs et
lés oondaminent, s’ils se sentiront, devant
te tribunal de (^ist, de renouveler leur
querelle et teur plainte, comme devant atténuer teur tiédeur, teur formalisme, leur
orgueil, leur avarice, teur impiété ?
Qu’ils aient te courage et l’honnêteté de
J
2
donner une franche réponse à cette question, et alorts probablement ils changeront
d’attitude et deviendront plüs humbles,
plu^ compatissants, plus charitables.
De leur côté, qu’ils le sachent, les pasteurs sont lés premiers à sentir ce qui
leur manque, et devant la grandeur de la
tâche, à s’écrier : « Qui est suffisant pour
ces choses ? ». Avec l’apôtre Paul, ils diront : « Nous portons ce trésor dans des
vases de terre, alfin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non pas à
nous» (2 Cor. IV, 7). Vases de terre, instruments fragiles et hnpa'rfaits, mais serviteurs du Dieu vivant, qui, malgré toutes leurs défailainces et tous leurs défauts,
veut établir son Eoyaume parmi les hommes par le ministère d’autres hommes.
N’est-ce pas le cas, alors, de retirer
tout le bien que l’on peut de l’activité
pastorale, de la prédication et de l’exemple que nous offre ce messager du Sexgnieur, en lalissant à Lui, Juge suprême,
de passer au crible de sa justice les fautes et les responsabilités des uns et des
autres ! y Arthur Müston.
Les Grands Hommes
et le Grand Livre.
Voici quelques pensées, prises dans le
Bible Society Record, qui nous disent
quelle a été et quelle est l’opinion que
les différents présidents des ' Etats-Unis
ont de la Bible.
George Washington: «...Outre cda, la
pure et bienfaisante lumière de la Eévélation a exercé une heureuse influence
sur le genre humiain et a augmenté les
bénédictions de la société».
Thomas Jefferson: « J’ai toujours dit, et
je le répéterai'toujours, que l’étude assidue du sacré volume fera de meilleurs
citoyens, de meilleurs pères, et de meilleurs mariis».
Jemn Q. Adams : « Le premier et peutêtre le seul livre qui s’impose à l’attention universelle, est la Bible. Je parle'
comme un homme du monde... et je vous
dis : Sondez les Ecritures ».
André Jackson : « La Bible est le roc
sur lequel est fondée notre République».
Zacharie Taylor : « C’est pour leur
amour et pour leur attachement â ce
grand et bon livre que nos pères ont
abandonné leur terre natale pour le
désert ».
Abram Lincoln : « J’ai tiré un grand
profit de la lecture de la Bible : ...lisez-Iâ
en vous plaçant sur le terrain de la foi,
et vous vivrez lalors et vous mourrez comme un homme devenu meilleur».
Ulysse G. Grant : « Tenez-vous fermer
jnent à la Bible comme à l’ancre de vos
libertés ; gravez ses préceptes dans vos
cœurs, et mettez-les en pratique dans
votre vie. Nous devons à l’influence de
ce livre tous les progrès qui ont été faits,
et nous devons regarder à lui, comme à
notre guide, pour ravenir».
Théodore Roosevelt : « Presque tous les
hommes qui, par l’œuVre de leur vie, ont
ajouté quelque chœe alu perfectionnement
de l’activité humialine, presque tous ces
hommes ont, à la base de leur vie, l’enseignement de la Bible ».
Woodrow Wilson: «Un homme renonce
à ce qu’il y a de meilleur dans le monde,
lorsqu’il renonce à la connaissance de la
Bible ».
Calvin Codlidge : « Les fondements de
notre société et de notre gouvernement
dépendent d'une façon si évidente des enseignements de la Bible, qu’ils ne pour>raient subsister qu’au prix d’innombra*bles difficultés, si la foi dans cet enseivgnement devait cesser d’être une réahté
générale dans notre pays».
Herbert Hoover : «Aucun livre n’offre
autant de variété à ses lecteurs que la
Bible ; aucun livre n’est si riche en sagesse. Dans tous les domaines, des lois,
des affairés, de la morale, des entreprises qui ont pour but le bonheur du genre
humain, il resplendit pour vous guider ;
...regardez... et vous trouverez la lumière ».
Il mandriano deirAlbergian;
^ Nella luce del vespero sereno
Tutta è smeraldo la gran conca alpina.
Immoto un ragazzetto' presso ai gregge
Guarda la prima stella vespertina...
Guarda e ripensa... : immagini remote
Fluttuanti nei veM della sera,
Che invano e!i cerca di fissare, invano
Con un lontasn ricordo di preghiera !
Quando fu ? Gonfe fu ? Nella capanna
Dov’ei la notte riconduce H branco,
Dov’egli il pane come estranio servo
Spezza, e riposa m terra U corpo stanco.
Uìia volta una donna Vappettava.
Rosea del focoUtr presso alla fiamma.
Cól sorriso che piu non si ritrova.
Col nome che non ha l’egimle : Mamma !
Poi... niente altro! dei gridi, sì, del fuoco
E una parola, un titolo che intese
Prima quel giorno, U giorno della strage
E che risuona in fondo al cuor: VALDESE !
Valdese ! EgU è Valdese, egli ha serbato
Questa parola come il sua tesoro.
La mormora talvolta quando è solo :
«Vuol dir. Valdese, ch’io non son dei loro !».
Torneranno i banditi, gU esiliati,
GU errabondi, ed richiamo della terra
Nestaie, amata, oh follemente amata.
Han creduto estirparli in una guerra
Senza pietà nè tregua, in un esilio
Senza speranza...
Invece... sopra il monte.
Contro il cielo (M fiamma ombre furtive
Stasera sono apparse aU’orizzonte ;
E l’Albergùm tutto, fremente ceppare
Come se palpitasse ! E porta il vento
L’eco d’un canto, come un pdo saluto.
Come un sospiro in fine' d’rni tormento.
Tornan !
Due, giù fra i massi e fra i cespugli.
Si fan presso al ragazzo : « Del paese
Sei tu figliolo ? E sei tu solo ? ». Ardito
Dice : « Son del paese ! Io son Valdese !
Io lo ricoricb ! Io miai non l’ho scordato :
Questo è il miio suolo, questo è il cielo mio.
Altri lo prese e voi lo riprendete
Or che tornaste(! Vi sostenga Iddio!
Altro non sa, nè chiede ; tace, e forse
Gli usurpatori lo credono muto.
Invece aspetta : chè nel cuore ha, imm.enso.
Un pensiero non sa donde venuto !
« Torneranno i Valdesi ! ». Egli, il fanciullo
Orfano, ignaro, derelitto aspetta ■;
Da mane a sera scruta ogni sentiero
Éisterìosa piccola vedetta !
VeAgo con voi, Vlalidesi, e queste mani.
Questi occhi, questa vita, ecco, vi dono.
Per servirvi e guidarvi e amarvi... pronto
'Ò miei fratelli, da gran tempo io sono! ».
Attoniti ascoltavan quel linguaggio
Di veggente : « Su andiamoì, alla vittoria »!
Lo portarono a Arncmd. Con lui per guida,
Ripresero il cammino della gloria.
Ada G. Meille.
Bien que L’Echo des 'Vallées ne publie que d’une façon tout à fait exceptionnelle des poésies,
nous n’avons pas cru devoir interrompre la tradition de ces poésies du XVII, dans la certitude de
faire chose agréable à nos lecteurs.
c£a poi et tes évêques du piémont.
A l’oopasiem du prochain carême, les
Evêques du Piémont ont adressé à leurs
fidèles... et aux infidèles, une pastorale,
dont le sujet central, ne saurait être plus
digne de méditation : la Foi.
L’organe de- iAction Catholique de Pignerol en reproduit plusieurs passages
très significatifs, à l’égard des devoirs que
la Foi nous impose, et nous glanerons, ça
et là, non pas pour le vain plaisir d’une
polémique inutile, mais simplement par
acquit de conscience. Le dix-sept février
s’approche, et les cypuscules de la Société
d’Histoire Vaudoise vont arriver ; comme
ü nous revient que de très excellentes personnes trouvent que c'est de l’histoire...
ancienne qu’il faudrait oublier, vu que
nous sommes tous frères, etc., etc., nous
nous permettons de souligner qmlqmes
phrases de ce document historique et contemporain de ceux qui n’oublient pas.
Peut-être quelque lecteur trouvera-t-il
certaines Mterprétations historiques un
peu... hasardées, mais on fait ce que l’on
peut, pour répandre la Sainte Foi Apostolique {et extirper les hérétiques)', la violence, chez nous, ne pouvant pas fleurir,
on recourt à la... philosophie de l’histo&re,
à quelque pie Société, toutes choses fort
inoffensives, nous le savons, et tel Vaudois {p&wple Vauâois!) se fâcherait tout
rouge si on le mettait en garde contre l’influence du prêtre dans la fanùUle. Aussi
laissonsmous parler les évêques du Piémont, sans commentaire : Peut-être quelqu’un les écoutera-t-ü !
« ...Il appert donc clairement ■— dit la
pastorale — de l’Evangile, que JésusChrist a (voulu organiser sa religion en
une société composée de ceux qui enseignent et de cetxx c[ui sont enseignés, de
gouvernants et de citoyens, de prêtres et
de laïques : partamt, txne société hiérarchiquement constituée, sous forme d’une monarchie, modérée par l’existence du Collège Apostolique. Et cette forme doit durer tant que durera la Religion de Jésus,
et c’est pourquoi Pierre et les Apôtres
durent avoir leurs successeurs qui sont,
pour Pierre, les Pontifes romains, et pour
le Collège Apostolique, le Collège des
Evêques... ! ».
« Et ce qui a été dit à propos de l’Eglise, vaut aussi pour l’Eucharistie, comme
sacrifice et sacrement, que les protestants,
en général, n’admettent pas ! ! {Il y aurait
à discuter sur la clarté de ce que, et sur
son antécédent, mais continuons !).
« Nous voulons parler de ceux qui, pour
jouir de quelques avantages matériels dans
l’étude ides languesi, dans le sport {où va
se cacher la Foi !), deuns les lectures, dans
les foyers, dans les écoles, ou autres œuvres de bienfaiisajnee, ne craignent point
d’exposer aux plus terribles dangers leur
Foi, ou celle de leurs enfants, en se fiant
au principe d'une neutralité toujours nuisible, même si elle n’est point une vaine
ostentation.
« En, présence des ruines que le Protestantisme .accumule, en passant par la porte
de l’intérêt, nous catholiques, sans jamais
nous abaisser à l’ignoble « système de
l’achat et de la vente » des âmes (ce sont
les paroles textiuelles des Evêques), nous
devons sentir ...le devoir de venir en aide
aux œuvres catholiques d’Assistance Sociale, etc. ! ! ».
Dulds in fumdo : de crainte que tous ne
comprissent pas la finesse de ces profondes élucubrations, l’Bvêque de Pignerol a
ajouté une glose, pour attirer l’attention
de ses ressortissants sur leur situatiôn, au
milieu di^ ces Vaudois : « qui s’obstinent
depuis des siècles dans leurs erreurs, et
qui, sous prétexte de ramener les catho*liques au pur Evangile, en sapent les fondements et réduisent à quelque chose de
très misérable leur religion qu’ils persistent à appeler chrétienne ! ». {Ah ! quels
têtus ces Vaudois ; il faudrait leur... changer la tête!).
Vermrnm in cauda : « Prions pour
eux {les Vaudois!) afin que le Seigneur
illumine leur intelligence et frappe leur
cœur, pour qu’ils iretrouvent la vérité
qu’ils ont peidue».
Si la prière ne sera pas une de ces vaines redites, fl sériait curieux de la connaître; mais nous en sentirons les effets,
soyons-en sûrsi! g. c.
le
'a
L’Eglise Vaudoise a dans le monde beaucoup d'amis, beaucoup plus que ne l’imiatginent certaines personnes ; elle en a sur-'
tout dans les pays qui, comme nos Vallées,
ont été baignés par le sang des martyrs. |
C’est dans le but de faire ressortir une
fois de plus cette vérité que je trace à
la hâte ces quelques • ligues.
Ayant eu l’occasion d’entrer en rapport
avec quelques collègues du Müdi de la
Fraince' à l’ooqasion du récent Congrès ¿
Presbytérien de Mazamet, il m’a été possi-4
ble d’organiser une tournée de conféren- '
ces dans les Cévennes du Tarn, dans le but
de raffermir toujours davantage les liens ’
qui nous unissent aux descendants des glo- ■
rieux Camisards.
Une premiière conférence a eu lieu, lun¡di 1
26 janvier, au midi des Cévennes, à Montpellier, ville qui conserve plxxsieurs traces <
des guerres de religion, telles que VEspía- (
rutde, où furent exécutés des centaines de •
Huguenots, le Pakds de Justice, tristement
célèbre à cause des procès de religion qui
s’y déroulèrent, la ymison de Bavüle, in- ,
tendant du Languedoc, qui écrasa le Protestantisme au commencement du XVIII®
siècle dans cette, région. Montpellier, qui
est aujourid’hui le chef-lieu du département de l’Hérault et un centre de tourisme ,,
de premier ordre, est le siège d’une Uni- *
versité, d’un Evêché et d’un Consistoire ^
protestant ; il y ia an effet, dans cette
ville, environ 5.000 protestants sur une
population de 80.000 âmes et, chose plus
remarquable encore, c’est dans cette
ville qu’a été transportéé l’ancienne Fa- .
cuité de théologie protestante fondée à
Montauban en 1598. Cette Faculté, que ,
j’ai eu le plaisir de visiter, et dans latquelle j’ai pu contempler l’original du far^‘
meux tableau de M. Leenhardt ; « Un prêi^ ;
che dans les Cévennes », a aujourd’hui 45 Í
étu.diants, dont deux Vaudois, ou mieux ^
fils d’un missionniairs vaudois, M. Henri
Peyrot, ,de Madagasoar. Il y a aussi à la
Faculté l’ancien aumônier du roi Al- {
phonse XIII d’Espagne, qui vient de se ^
convertir à l’Evangile. Un candidat en'
théologie vient de présenter sa thèse sur
«Le Concordat entre l’Etat Italien et le
Saint-Siège » ; et un autre a choisi com- ;
me sujet : « Le Synode de Clianforan de|
1532 ». Comme on le voit, nous sommeS”*
en pays de connaissances, et c’est tout ^
fait dans une atmosphère de pleine fra-4
ternité, qu’après la chaleureuse présenta-,
tion du professeur ,de théologie, M. H. Clavier, qui a nappelé en des termes pleins
de sympathie le passé de notre Eglise, j’ai
eu le privilège de m’adresser à un bel
■ auditoire dans la Salle ,de la Gerbe (où se
concentrent toutes les activités protestantes de la vile). A la suite de cette réunion, Le Petit Méridional, du 26 janvier,
publiait un article très sympathique, inti-, ’
tulé : « Nos voisins : Les Vaudois ».
Du 26 au 29, je visitais la région pro-«
prement dite des CéVeinnes du Tarn, à
150 km. á sud-ouest de Montpellier, région
célèbre à cause des assemblées « du désert», bien connues dans l’iiistoire du protestantisme français. C’est précisément à
côté de Mazamet et nOn loin de SaintAmans qu’en 1744 et 1745 eurent lieu des
assemblées de ce genre réunissant cinq,
six et parfois sept mille personnes venues^
de près et ,de loin pour entendre la pandé
ardente des «prédicants» suscités par.
Dieu pour le salut des Eglises de France.
La réception qui m’a été faite à Mlazar
met. Castres, Vabre et Saint-Amans, paf
les pasteurs et les fidèles des différente
Eglises Réformées et Eglises Libres, n’ai^^
rait pu être plus chaleureuse et cordiale î
les réunions qui ont eu lieu ont été bénies des prtères et des vœux chaleureux
ont été faits pour la prospérité de nos
Eglises en Italie et pour que, par leur
moyen, le Règne de la Paix vienne sur 1*^
terre. Les Eglises Protestantes de la
gion visitée sont nombreiuges et vivantes i
les Eglisies Libres ont comme organe If
journal L’Eclaîreur, rjMigé par le pastet^-,
C. Arnett (qui a organisé notre toume®.<
et que nous remercions tout partiouliêr^
■im
, . l
3
ment) ; les Ifelisies Réformées sont réliées
entre elles par le joumail La Voix de la
Montagne, dirigé par le pia&teur Léon IVEar'
chand, de Castres. Encore un Vaudois, ou
du moins un ,descendant dis Vaaidois, l’arrière petit neveu d’Antoine Blanc, bien
connu dans l’histoire du Réveil de 1825
aux Vallées. Parmi les nombreux souvenirs historiques conservés par la f amille
Marchand, j’ai eu le privilège de voir le
Nouvel! Testament de Félix Neff, le cahier inédit des « Tournées évangéliques »
de André Blanc, et de nombreuses lettres,
aussi inédites, de différents i)ersonnages,
sur les Vallées, écrites entre 1830 et 1837.
Cette tournée dans le Hérault et le Tarn,
X>endant laquelle j’ai aussi admiré, entre
autres choses, les sidobres, massifs granitiques qui «aractérisent les Cévennes du
Tai’n, a certainement été bénie et j’ai la
conviction que de x)areils contacts avec nos
frères en la foi de l’autre côté des Alpes
ne peuvent que jaillir d’abondantes bénédictions pour la gloire de Dieu. D. P.
CORRESPONDANCES O’ECOSSE
I •
INTERNATIONALE.
• Elle a passé toutes les frontières, s’est
établie partoiut, a conquis le monde. Elle
n’a pas eu besoin de diplomates habiles et
rusés, aucun congrès de savants et de spécialistes ne l’a invoquée et pourtant elle
domine la terre. Qui donc ? Quelle est
cette internationale ? La crise ! Vous passez les frontières, vous allez par delà les
monts, par delà les mers, et c’est partout
la même histoire. Tous se plaignent, tous
regrettent le passé et regardent à l’avenir. Il y aurait un recueil volumineux de
complaintes à faire, si l’on avait soin
d’écouter le public.
En traversant la France, des voyageurs
en causent, usant un langage imagé qui
attire mon laittention. « La crise est mondiale, disent-ife, il n’y a pas un pays qui
n'en soit atteint ; même les ours blancs,
aux pôles, en souffrent, et ne trouvent
plus de phoques à dévorer pour satiisfaîre
leur formidable appétit ! ». '
Ceux qui croient encore qu’il y ait, au. delà des frontières, des pays où coulent le
lait et le miel, sont priés d’en prendre
note : ils s’adapteront chez eux et travailleront à faire rendre la terre des aïeux.
A Paris, le propriétaire du restaurant
où je prends deux repas par an, me reconnaît et me serre la main comme à un
vieil ami : en temps de crise on soigne
ses clients et l’on est heureux de les voir,
même à la distaince de plusieurs mois. Une
|fois, quand tout allait bien, on n’avait pas
■ certains égards ; la icrise a aussi ses le^
^çons à donner !
Dans le même restaurant, un vieülard
parle de la crise, en portant la, note de
Tespéranœ. « Il y a eu des crises par le
passé, dit-il, on les a surmontées ; dans ce
monde tout change, donc les conditions
actuelles changeront aussi ». Il y a dans
sa voix, dans son expression, l’accent de la
conviction, mais en attendant, sss yeux’ se
remplissent de larmes.
Le monde espère, voit un avenir heureux, contemple a,vec joie la reprise des
Affaires, mais en attendant il pleure et
souffre : toutes les nations ont des bilans
en déficit, toutes les institutions voient diminuer leurs entrées... 'Mais que vouiezvous, si même les ours blancs des pôles
ont faim ! L. M.
unnn nnnnD n nnnnnnnn
CHRONIQUE VAUDOISE.
^ TOUR. Nous,reproduisions les lignes
suivantes d’une lettre qu’une amie, fidèle
à son Eglise, a écrites, en nous, faisant
parvenir son don annuel, de quelques centaines de lires, pour qûe l’expérience
qu’elle a faite encourage les personnes de
bonne volonté à suivre son exemple, pour
recevoir les, mêmes bénédictions. Il faut
que Ton sache que la personne en question travaille pour gagner sa vie. Elle
écrit donc : « Je veux dire aussi que ces
« boîtes de la joie » sont vraiment une invention merveilleuse. Depuis que j’en possède une, les bénédictioins sont descendues
sur moi comme une rosée, les joies de tout
genre ont fleuri sur mon sentier... et la
ix)îte s’emplit rapidement ; quelle somme
ïlondelette, en surplus, ,n’aurai-je pas à
offrir à Celui qui me comble ainsi! Qui
sait si les autres possesseurs de ces «Autels de la Reccamcâssance*y> n’ont pas fait
los mêmes expériiences bénies.
« Si seulement nous pouvions tous réali^ que Dieu est le plus généreux des ban
quiers, et que les sommes que nous plaçons chez Lui, c’est-à-dire dans son Eglise,
rapportent des intérêts incomparables de
paix et de joie ! ».
Nous ajoutons que nous demandons à
Dieu, de tout notre cœur, ix>ur le bien
die notre Eglise, et pour celui des âmes,
que ces sentiments si beaux soient partar
gés par un grand nombre de nos membres
d’Eglise ; il n’y aura aHors certainement
plus de déficits dans nos Caisses, et nous
pourrons répondre aux cris pressants d’appel qui nous viennent de tant de nos frères dians notre dhère patrie, qui désirent
airdemment qu’on leur annonce la Bonne
Nouvelle. Quel privilège pour nous de <»n^ tribuer ainsi à sauver des âmes !
« « *
— Célébration du XVII Février ; Dimanche, 14 courant, à 10 h. 30, dans le
temple : culte de circonstance. Mercredi,
17 couraùt, à 10 h. 30, dans le temple :
fête des enfants — à 12 h. 30, agape fraterndle dàns la Salle du « Oonvitto; i».
Prix : 10 lires — à 20 h. 30, à l’Aula
Magna, soirée, donnée par les Unions
Chrétiennes.
— Conférence. Dimanche prochain, 14
courant, à 20 heures, datas la Sade de
Salinte-Marguerite, M. le prof. A. JaUa
parlera sur « lê Synode de Chanforan ».
'•— Les « exaimens de quartier » ont
donné l’occasion «ux membres du Consis^
toire et à d’autres personnes qui s’intéressent à leur paroisse, d’adresser de pressants appels pour une plus grande fidélité
de la part des membres d’église, une plus
intense vie spirituelle, une préoccupation
plus générale de la cause du Christ et pour
une plus large libéralité qui permette un
avancement plùs considérable du Règne de
Dieu dams notre patrie.
— SaïUfedi' dernier, M. Robert Rellene
s’est uni en mariage avec M.lle Clelia
Acaecía.. Nous demandons à Dieu de répandre sa, bénédiction sur le foyer qui
vient de se fonder.
BORÀ. Visites Unionistes. Nous avons
,eu le plaisir d’avoir, le 16 et le 26 janvier, respectivement les visites de M. Pedriali, de l’Union de ’Turin, et du président du Comité de Groupe des A. C. D. G.
du Piémont, M. Jules Tron, de La Toun
Tous les deux ont présidé un culte devant
une nombreuse assemblée, composée en
grande partie de jeunes. M. Pedriali, dont
nous avions fait la connaissance pendant la
guerre, sur les montagnes de la Carnia,
lorsqu'il était officier des Alpins, nous a
parlé avec beaucoup de force et de conviction ide la piété protestante, d’après le
beau livre bien connu ; Le Génie du Protestantisme. M. Tron nous a adressé un
fervent appel à une vie morale et spirituelle vraiment chrétienne.
— Visite de M. le pasteur Sommani.
M. Sommani, de l’Eglise de Via dei Serragli, à Florence, et directeur ,de T« Institut Gould », a consacré deux journées et
demie à la paroisse ; du 2, au soir, à tout
le 4 courant. Et ce bref laps de temps a
été utilement employé. Il a pu parler dans
trois nombreuses réunions du soir, dont
une datas la grande école des Mourcious,
deux- au Centre, et en outre adresser l'a
parole aux enfants des écoles et aux parents à Miurcious, et à la Ville dans
Taprès-midi. Bien que parlant le toscan lé
plus pur, ses messages ont été bien compr,is. Ses appels simples, pratiques, sérieux, pleins de foi et d’amour pour les
âmes, ont fait du bien. Dieu veuille main- \
tenant faire germer la semence et transformer les bonnes et salutaires jimpressions reçues en décisions fermes et joyeuses, au seivice de Dieu. Une collecte pour
l’Institut Gould, dans les deux localités, a
donné 55 lires.
— Décès. Notre Eglise vient de nouveau d’éproUver une grave perte pair la
mort de l’ancien Mourglia Barthélemy, du
Lavour, décédé à l’âge de 66 ans, à Ru^mer, chez son fils Jean, régent de l’école
subsidiée.
L’ancien Mourglia, aimé et estimé de
tous ix>ur, la bonté et la di’oiture de
son caractère chrétien, xxssédait une foi
vivante, jno'urrie de la Parole de Dieu.
Il savait en Qui ü aVait cru et pour lui
aussi, quitter œ monde pour s’en aller
avec le Seigneur, était de beaucoup le meilleur. Il aimait son Eglise dont il était un
des plus généreux contribuants, et sa place
au temple était rarement vide.
Les services funèbres, imposatats par le
grand nombre d’amis et de connaissances,
venus de toute la paroisse, furent présidés par le Pasteur, aidé par M. Sommatai, venu dans la paroisse pour y présider des ouïtes d’appels.
Que Dieu veuille bénir le souvenir de
notre cher ancien pour sa famille et pour
toute la paroisse.
POMARET. Deux décès dans l’espace de
. huit jours : celui de M.me Emma Poët
veuve Coucourde, décédée le 21 janvier, à
l’âge de 64 lans, et celui de M.me Trcm
Jeanne veuve Lageard, décédée à l’âge de
78 ans. Notre sympathie chrétienne est
assurée aux familles plbngées dans le deuil.
— Comme par le passé, nous aurons la
célébration de notre fête du 17 dans le
temple, et le dîner traditionnel en commun.
— Dimanche, 31 janvier, la population
de La Pérouse, dans une démonstration
des plus touchantes, a témoigné son estime, son affection et sa profonde reconnaissance à l’ingénieur A. Gütermann, récemment nommé chevalier officier de la Couronne d’Italie. Un élégant album renfermant plus de 1.500 signatures et les enseignes lui ont été offerts. Tous savent
que le chevalier officier Gütermann est le
grand bienflaiteur de La Pérouse et des
ouvriers de son établissement. Il a fait
construire des maisons ouvrières, le Palais
des Postes, le « Gampo sportive », un « Oonvitto» pour ses ouvrières, il a pourvu le
chef-lieu et les fractions d’éclairage élécr
trique, et dimanche encore, a été inauguré
un. grandiose jasile « Doposcuola » avec
«Crèche», tout ce qu’il peut y avoir de
plus moderne en fait d’hygiène et de
comodités.
SAINT-GERMAIN. Nos sœurs, M.me
Virginie Beux, de "Ville, et M.me Anna
Borrni, des Roncs, ont été sérieusement
éprouvées par la maladie Tune et Tautre,
Dieu merci, vont mieux à présent, et nous
formons pour elles nos meilleure vœux.
— Depuis quelques jours, notre frère,
M. Barthélemy Soulier (dit Paul), des DrumiUous, est gravement malade ; les membres de sa famife ont été en grande
anxiété pour lui. Nous venons d’apprendre qu’ü' va un peu mieux, et nous prions
Dieu qu’n le soutienne en ces moments
difficiles.
— Après une longue absence, M.me Pauline Soulier veuve Balmas est retournée,
pour quelques mois, aU pays, à sa maison
du Ciampet.
— Nous avons été heureux de recevoir
de bonnes nouvelles de nos amis M. Edunn
Long, M.me Emma Beux-Long, et M. Edmond Long, établis à New-York, mais restés profondément attachés à leur pays natal et aux amis de Saint-Germain, et nous
Leur envoyons nos salutations affectueuses.
SAINT-JEAN. [IVDVl. P. Maian, J. Rivoir,
G. Grati, H. Rostan, H. Fraehe, A. Bou>nous, ont été nommés membres de la Commission du XVII, et se sont mis à l’œuvre avec zèle pour que Tagape fraternelle
soit à la portée de tout le monde, tout en
satisfaisant les plus difficiles. Les inscriptions sont reçues par MM. G. Bonnet (Airali), H. Bynard (Saint-Jean).
— Pour le soir du XVII, la jeunesse de
l’Union a préparé un programme qui s’annonce très agréable. On donnera : I Rantzau, de Erckmann-Chatrian, une pièce qui
aura certes un grand succès, puisqu’elle
est jintéressante et qu’elle aura de Vaillants interprètes. La soirée commencera à
20 h. 30, et sera répétée le Samedi,
20 courant.
— Dimanche prochain, 14 courant, M. P.
MargiumM, membre de la Vénérable Table,
présidera la réunion dans la grande école
de Saint-Jean, à 19 h. 30. Le sujet de cet
entretien est de la plte grande importance, pour la vie matérielle et spirituelle
de notre Eglise ; aussi sommes-nous sûrs
que les auditeurs seront très nombreux.
— Mercredi dern^r, à 14 heures, ont eu
lieu les obsèques de M. Etienne Marauda,
décédé à T Asile des Viaillanids, à T âge de
82 ans ; et le même joiît, à 14 h. 30, parents et amis accompagnaient au champ
du repos la dépouille mortelle de M. Jean
Odin, décédé aux Odin, à T âge dé 89 ans.
Notre sympathie chrétienne aux familles
affligées.
SAINT-SECOND. Afin que Ton ne croie
pas que notre Union sommeille, voici quelques nouvelles de son activité... ultra-intense. Des études bibliqueis et historiques
ont été présentées, à toutes les séances,
par plusieurs membres de bonne volonté,
ce dont nous les remercions. Si notre jeunesse fait quelques difficultés pour adhérer à la Société Ohorale, élis n’en chante
pas moins volontiers les chants d’ensemble
à l’Union.
— Nos acteurs aussi ont fait des prodiges en récitant avec succès, le 19 et 20
décembre, le dra(me : R vetturale del Moncenisio, et toilt dernièrement, le 20 et 21
janvier : I due Sergenti, et une farce ; le
tout parfaitement réussi, avec un grand
concours de public.
— Une troisième soirée est en prépara
tion, D. V., pour le 17 février, et nous
nous permettons dTnviter, dès à présent,
tous les Vàudois de Prarustin et de SaintSecond, pour le soir du 17, à 20 h. 30. On
y récitera le drame historique vaudoisi;
La figUa déll’Anziano, de Strong ; la Cliorale chantera plusieurs chœurs patriotiques vaudois. r. p.
VILLAB. A la place du Pasteur local, légèrement indisposé, la chaire a
été occupée, dimanche 31 janvieV, par
M. le pasteur David Forneron, de Terre
PeMiœ, qui présida auæi, pendant la
semaine, l’ensevelissement de M.me Bor
ridon veuve AUio. Nous remercions très
vivement notre collègue, pour avoir accepté si gentiment de nous remplacer dans
ces occasions et pour le bien que ses messages ont fait à beaucoup d’âmes.
— Pendant la semaine suivante, notre
paroisse a eu la joie de ireoevoir une
autre chère visite. M. le pasteur V. Sommani, de Florence, délégué par la Vénérable Table pour visiter quelques paroisses
de nos Vallées, a été patami nous pendant
trois jours se,ulement, du 6 au 9 courant,
mais il a laissé derrière lui des impressions qui ne s’effaceront pas de si tôt. Ses
meissages si impressifs à nos enfants, à
nos mères de famille, à l’Eglise entière
dans plusieurs de ses réunions, dians le
temple et dans les écoles de quartier, venaient, on le sentait, d’un cœur profon-dément sympathisant et ont su ainsi toucher, et... visiblement, beaucoup de cœurs.
Tandis que nous renouvelons nos remerciements très sincères à M. le pasteur
Siommanji pour sa chère visite, et à la V^
nérable Table pour nous l’avoir procurée, '
nous demandons à Dieu de bénir et rendre efficalces les saintes émotions que nous
avons éprouvées ces derniers jours, et de
nous accorder, selon le vœu de notre cher
visiteur, de maintenir constamment allumée sur Tautel de notre cœur* Sa flamme
divine. r. j.
VILLESÈCHB. Samedi, 30 janvier, dans
le temple des Clos, nous avons unis en mariage quatre jeunes gens de notre paroisse ; Jacumin Albert, de la Rivoire, avec
Clôt Esther, de TAlbarée, et Clôt Albert,
de la Rivoire, avec Clôt Mine, sœur de la
précédente. Nous leur reniouvelens ici nos
meilleurs souhaits d’un bonheur sanctifié
par la foi et la piété chrétienne.
— Dimanche, 31 janvier, pendant l’absence du Pasteur, le culte iprincipal a
été présidé par M. l’évangéliste émérite
M. Gustave Bert. En ^ubaitant de le revoir encore chez nous, nous le remercions
pour son message vibrant et fidèle.
— Dans Taprès-midi de dimanche, dans *
l’école de Bouvil, nous avons administré le
sacrement du slaint baptême à la petite
Eisa Constantin, fille de J. Pierre et Catherine Constantin, des Peyronnes. Dieu
veuille bénir l’enfant et donner aux parents de remplir fidèlement les engagements qu’ils ont pris devant Lui et devant
leur église.
I— Nous avons eu dernièrement Toccar
sion de visiter la « ¡doyenne » de notre paroisse : M.me Talttion Marguerite veuve
Peyran, et nous nous sommes réjouis de
la voir entrer dans ses 94 ans en bonne
santé. Dieu veuille nous la conserver encore longtemips, ainsi que toute cette couronne de viefliards de notre paroisse, auprès desquels ipous paissons des heures
bénies.
— A M.me Bajrus Adèle qui, après s’être
mariée à Pràli, le 23 janvier, avec^ un
membre de notre plairoisise, vient de s’étar
blir à Villesèche, la plUs cordiale bienvenue.
A. g. n. U. s.
mm m mm
jvr.
Mademoiselle Elena Pons ;
Madame Amilda Boünous-Pons ;
Mademoiselle Maria Pons ;
Monsieur Paolo Pons et ses enfants Jean
Claude et Hélène :
Madame Tilde Errera-Pons et ses enfants
Bice, Ernesto, Gabriella, Giovanna ;
Madame Rachel de Perregaux veuve Ernesto PoNS ;
Moìisieur Enrico Bounous, ingénieur;
Monsieur Carlo Errera, professeur à l’Université de Bologna;
les familles Pons, Malan, Bertin,
ont la douleur de vous faire part du
Madame ANNA MALAN
veuve GIOVANNI PONS
leur bien-aimée mère, grand'mère, bèllemère, sœur, belïersœur et tante, que Dieu
a rappelée à Lui, aujourd’hui, à l’âge de
87 ans.
Roma, 5 Février 1932.
« J’ai combattu le bon combat ; j’ai gardé la foi ».
2® Ep. â Timothée TV, V.
4
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATO.
Circolazione veicoli rmU'intemo dell’abitaio. Il Podestà, avendo dovuto constatare
che nell’interno dell’albitato (Via Arnaud,
Via Cario Alberto, Via Poma, Via Clavour,
Via Garibaldi) la circolazione dei veicoli
presentava pericoli per la incolumità dei
passeggeri, specie dei vecchi e dei bamhini. ha emanato ^ordinanza 22 Ottobre
11. s., debitaimente approvata dada R. Prefettura, colla quiaje si prescrive che i veicoli di tìgni specie, nell’interno della città,
devono procedere a pisso d’mmo.
Poiché, nonostante tale ordinanza, molti
veicoli circolano con tutta velocità, si comunica che sono state imipartite rigorose
istruzioni agli Agenti Comunali ed ai
RR. OC. perchè sia applicata in pieno, l’ordinanza stessa, colle sanzioni stabilite (ammenda da L. 50 a L. 300).
Torre Pellice, li 3 Febbrcm 1932-X”.
Il Podestà:
Ten.-col. cav. Ettore De Carolis.
CERCASI signorina, età media, evangelica, conoscenza lingue, esperienza
« ménage », per direzione Foyer O.C.D.G.
— Scrivere alla Sig.ra DORA FONTANAROUX - Corso Italia, 8 - Milano.
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2” Corso dovranno trovialrsi, alle ore 7 di Domenica 14 corrente, all Viale della Rimembranza, per eseguire il tiro al bersaglio.
Il Direttore dei Corsi :
Pelijni.
SOCIETÀ ANONIMA COOPERATIVA fra i produttori di fratta c
prodotti del suolo della Val Pellice.
Contrae,ialmente a quanto pubblicato il
numero scjorso, la seduta straordinaria
avrà luogo Domenica 28 Febbraio 1932-X,
all© ore 14, nel Salone dela Società Operaia, al 1° piaino, Via Roma, Torre Pellice.
— Ordine del Giorno : Conferma verbale
notarile di scioglimento.
Tqtti i Soci sono vivamente pregati di
intervenire, e ne prendano nota, perchè
non si inviano avvisi personali.
Torre Penice, 31 Gennaio 1932-X.
Il Consiglio »’Amministrazione.
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18,16
18,41
19,02
18,42 20,09
19,18 20,44
19,26 20,51
19,51 21,15
20,14
20,37
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEPOSA AFCEMIKA
6,27
6,35
6,38
6,43
6,49
6,52
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia >
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino >
Porte >
Malanaggio (fac.) >
S. Germano i
Villar Perosa >
Dubbione i
Rinasca :
S. Sebastiano :
Perosa Argentina a. 7,30 8,50
7.
7,10
7,17
7,20
7,57
8,04
8,07
8,10
8,13
8,16
8,21
8,24
8,31
8,38
8,41
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
12,30
12,37
12,40
12,43
12,46
12,49
12,52
12,55
13,02
13,09
13,12
13,17
13,20
14.25
14,32
14,35
14,39
14,42
14,45
14,49
14,52
15,15,08
15,11
15,19
15.25
16,50
16,58
17,01
17,05
17,07
17,10
17,13
17,16
17,23
17,30
17,33
17,38
17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,2?
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(0 festivo
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Rinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riagli etto-Fi ugera(/ac)»
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,07 7,45
6,10 —
6,15 7,53
6,18 7,56
8,02
8,09
8,11
8,15
8,18
6,24
6,31
6,33
6,36
6,39
6,42
6,45 8,24
6,48 8,27
6,54 8,34
11,50
11,53
11,58
12,01
12,08
12,15
12,18
12,24
12,27
12,30
12,33
12,36
12,42
13.40
13,44
13,50
13,53
14,14,07
14,15
14.20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16.31
16,45
16,53
16,56
17.
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
(I)
17,50 19,25
18,
18,03
18,10
18,17
18.24
18.27
18,30
18,33
18,36
18,43
(I)
19,33
19,36
19,43
19 50
19,54
19,57
20,20,03
20,06
20,09
20,15
festivo
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELUCB
Torre Pellice p.
S. Margherita »
Chabriois »
Villar Pellice »
Via Fourca »
Bobbio Pellice a.
8,40 15,15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19.44
9,15 15,50 19 50
BobbioPellicep
Via Fourca >
Villar Pellice >
Chabriois »
S. Margherita >
Torre Pellice
a.
(1) Venerdì e festivo.
(I)
7,15 11,20 18,15
7,20 11,25 18,20
7,26 11,31 18,26
7,33 11,38 18,33
7,40 11,45 18,40
7,50 11,55 18,50
ORARIO AUTOMOBILE PEROS A-PERRERO
Perosa Argentina P- 9- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 9,30 14,- 20,
Perrero P 0) 5,25 Î2) 7,— 11,10 17,10
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13 17,13
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17 17,17
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32 17,32
Perosa Argentina a. 5 55 7.30 11,40 17,40
(1) solo al sabato (2) escluso al sabato