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anuée.
13 Seiiteiiibre 1907.
N. 37.
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r>ARAIS»AIVTT OHAQUB> VKIVI>RB>DI
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Vallées Vaudoises Fr. 2,50 — Italie
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seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
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SOMMAIRE :
iphémérides vaudoises — Le Pertuis de
i :Yiso — Le réveil de l’Orient ■— Cor^ipespondance — Chronique — Nouvelles
r"'^'t faits divers — Varia —r Souscription
Bibliothèque de la Maison Yaudoise
Bibliographie — Revue politique.
iâraiiËBiMS vaanoisEs
13 Septembre!
Mort de Guillaume Farel.
'Grande est la place qu’occupe dans
r'Mtre histoire le réformateur de la Suisse
i.^ançaise, Guillaume Farel. Profi.tons.de
*'ÎB date du 13 Septembre, qui est celle
sa mort, pour la rappeler en quel^îques mots. Farel naquit à Gap en 1489
|6t mourut à Metz le 13 Sept. 1565, à
liTage de 76 ans.
Etudiant à l’Université de Paris, il
[,.^6 lia,^ avec Lefèvre d’Etaples et Bris, ^pnnet évêque de Meaux, et avec eux
'•coinmença le mouvement réformateur
|.en France, jusqu’à ce que, en 1524, la
g résistance triomphante du clergé l’obliy gea de se réfugier en Suisse. — Aigle,
r^éuchâtel et Genève furent la, scène
-^spéciale de son immense activité dans
-, la Suisse Romande qui, grâce à son
f*'‘énergie indomptable, fut arrachée au papisme. Mais au milieu de ses travaux
' incessants il trouva moyen aussi de
^tVbccuper de nos Vallées et de leur ren!- dre deux services signalés :
1".’^^*' lO Le 12 Septembre 1532, Farel
^arrivait, avec Saunier et Olivétan, a
^ Àngrogne, invité à prendre part au
If’^Synode de Chanforan.
P" Il n’y a pas de doute que ce fut sa
"ttiâle éloquence qui décida nos pères à
^sè' ranger du côté des réformés suisses,
-'"‘dans cette assemblée mémorable, mal' gré l’opposition obstinée de quelques
' Barbes qui auraient voulu garder à no■ ire église son cachet primitif. Et ce fut
,. Earel qui nous donna, alors même,
Olivétan comme maître d’école et tra;, ducteur de la Bible.
2O Au mois d’Août 1557, ayant
" appris le cruel édit publié à Turin le
„ 27 Nov. 1556 par Henri II contre les
I Vaudois, Farel et E»^e à la prière des
^Vallées parcoururent la Suisse pour y
solliciter une intervention en faveur des
« pérsécutés, et firent si bien que les Cantons s’assemblèrent en Mai à Aarau et
envoyèrent au roi une ambassade qui
? obtint la suspension du cruel édit. La
> lettre d’Alosianus aux princes allemands
L en 1559 (Bull. Hist. Vaud. 1890, 45)
f nous fait comprendre que Farel adressa
des intercessions aussi r» des princes
allemands réformés dont l’intervention
auprès du roi, unie à celle des Suisses,
fut d’une grande efficace.
l’homme dont la date du 13
Sept, nous rappelle la mort. Il est de
ceux dont le nom est inscrit en lettres
d’or dans l’Histoire Vaudoise, comme
celui d’un de nos plus grands bienfaiteurs. Teofilo Gay.
Le Pertuis de Yiso
La crête de frontière franco-italienne
qui sépare la- vallée du Pô de celle du
Guil ou Queyras se présente au voyageur, de quelque côté qu’on l’aborde,
comme une paroi presqu’inaccessible, au
bas de laquelle s’étendent de vastes
clapiers. Seul un étroit passage, le Col
de la Traversette, a été ménagé de toute
antiquité vers le pied de la Punta Gastaldi, où le clapier s’étend des deux
côtés jusqu’à l’arête. Mais la dernière
montée est particulièrement rude en
tout temps, et dangereuse par le vent
ou dans la mauvaise saison, à cause
des avalanches de pierre, ainsi que de
la glace et des neiges qui persistent
jusque bien avant dans l’été, surtout
sur le versant français, à cette ait. de
2907 m. C’est la raison pour laquelle
on pensa bientôt à faciliter cette unique* communication entre la vallée du
Pô et la France, surtout au temps où
les marquis de Saluces, craignant l’humeur envahissante des ducs de Savoie,
s’étaient placés sous la protection, tout
autre que désintéressée, des rois de
France. Mais la raison principale qui
amena au percement de la montagne
fut le désir des marquis de procurer à
leurs sujets le sel venant de France,
sans le faire passer sur terre de Savoie.
En 1475 Louis II de Saluces proposa
aux autorités dauphinoises de pratiquer
un tunnel pour faciliter les communications entre les deux pays. Il lui fallut bien des insistances pour vaincre
la résistance du Parlement de Grenoble.
On mit enfin la main à l’œuvre en
1478 et le travail, accompli en plus de
2 ans et i\2, fut achevé en 1481. Mais
il est curieux de remarquer que la génération suivante en ignorait déjà l’origine, et l’attribuait à Annibal !
Le sel était, semble-t-il, déposé à la
Maison du Boi dans la sauvage Combe
du Queyras. Du côté du Marquisat, il
devait y avoir une maison de gardes au
pied du Col, au Pian de la Maït, où on
aperçoit quelques restes de murs. Il y
a des traces d’une construction plus
grande, un peu plus bas, au Pian d'Armoïne ou dar Moine ; plus bas encore le
Palas del Re ou la Ca del Re, où se
tenaient les 5 employés du roi de Provence que le marquis devait entretenir
à ses trais. C’est cette maison à laquelle
remonte le nom actuel de Pian del Re.
l.e sentier avait aussi été réduit en une
bonne muletière qui ne servit pas seu
lement aux saulniers et aux marchands,
mais aussi à une partie des armées de
Charles VIII, Louis XII et François I.
Le Pertuis, négligé pendant les troubles du marquisat, dut être rouvert peu
avant 1600 par les Français et plus
tard par les ducs de Savoie. En 1676
il était de nouveau en ruines du côté
français et les communes des deux vallées, de commun accord, décidaient de
le rouvrir et de rebâtir la casa del re
ruinée, qui se trouvait à un mille et
demi du trou sur le versant piémontais,
et d’en construire une semblable à la
même distance sur territoire français,
pour servir d’abri aux voyageurs en
cas de mauvais temps. Le pertuis, rouvert eh 1803, était de nouveau hors
d’usagé en 1821 et, depuis lors, ce n’était qiie dans la bonne saison, et non
sans difficultés, que l’on pouvait se
frayer un passage à travers les décombres.
Sur l’initiative de la section de Saluces du Club Alpin, et avec le concours partiel des communes des deux
versants, de récentes réparations ont
été faites, consistant surtout en un corridor voûté horizontal, qui sert d’entrée
du côté français empêchant ainsi à la
neige de descendre dans le Pertuis. Ce
dernier, de la longueur de 75 mètres,
descènd, par une forte pente, de France
en Italie. Le débouché est à 2750 m.,
à 159 m. du col. Vers le milieu du
parcours le tunnel est complètement
obscur ; mais une balustrade 'sert de
guide.
C’est ce travail re.stauré, d’intérêt international, qu’il s’agissait d’inaugurer
le 25 août dernier. On avait annoncé
l’arrivée de 200 Marseillais. Peut-être
trouvèrent-ils, comme Tartarin, que c’était plus haut qu’ils n’avaient pensé ;
le fait est qu’ aucun d’eux ne parut.
L’armée française, largement représentée en Queyras la veille, n’envoya pas
un seul député. Les maires d’Aiguilles
et de Ristolas et leurs dames, M. Ballif,
de Lyon, membre de la Direction du
Club Alpin Français, le consul français
de Coni et M. Maritan, de Marseille,
représentaient à peu près seuls la France
à cette cérémonie qui traduisait dans
la pratique le rapprochement francoitalien dont il a été tant parlé. Par contre, d’Italie arrivaient là-haut, à une
heure très matinale déjà, des Alpins,
des carabiniers, les autorités de Crussol,
le Club Alpin de Saluces en bon nombre, pendant que de nombreux membres de la Società Alpinistica de la Tour
se dévalaient par les couloirs de roche
rouge de Seillerin. En y ajoutant plusieurs excursionnistes on avait atteint
un assez beau nombre de présents, lorsque, désespérant de voir arriver de
France d’autres participants à la céré
monie, on fit partir les pétards, puis
commença sur le versant français une
série de discours, continués au débouché italien, et que nos lecteurs n attendent pas de voir répéter ici. Ils se résument tous, comme il était naturel,
en hymnes à la fraternité des peuples,
surtout des deux grandes sœurs latines.
Il était plus de midi quand la, foule
descendit au Pian del Re pour prendre
part au banquet qui y était prépare.
Pour nous, traversant de la Fontaine
de l'Ordi, au pied du Col, vers le Col
dar Moine, nous longeâmes le bas des
formidables parois du Granier, puis
'descendîmes au Pis de la Giana, et au
Villar pour rentrer dans nos foyers au
pîgd (3e Castelus.
LE lililí »1 l’OBlIlT
Il n’y a pas de doute que bientôt
l’orient va "Se réveiller. Le Japon s’est
déjà réveillé, et, dans ces dernières années, il est devenu une des principales
puissances de la terre. L’on sait que la
civilisation occidentale qu’il a acceptée,
en l’adoptant au génie particulier de
sa vie nationale, n’est pas un simple
vernis. Son gouvernement bien organisé,
son sage et efficace système d’éducation,
ses brillantes victoires sur une des grandes nations de l’Europe, la rapidité avec
laquelle il se remet de fortes dépenses,
causées par la dernière guerre, tout
prouve que le Japon est debout, marchant avec persévérance dans la voie
qui le maintiendra à côté des nations
qui se trouvent au premier rang.
La Chine aussi se réveille. Il n’y a
que 15 ans que quelqu’un comparait la
Chine à un grand bloc de granit, qui
depuis un sièclé n’avait presque plus
été touché par ^influence missionnaire,
ni par une action du dehors. Mais aujourd’hui nous voyons cette masse qui
commence à se mouvoir. lentement,
mais sûrement et irrésistiblement, elle
fait des progrès vers la civilisation
moderne. C’est le Japon qui en a été
la cause immédiate, et c’est le Japon
qu’elle regarde comme son guide. Il
y a 18 mille étudiants chinois à Tokio,
la capitale du Japon, venus de toutes
les provinces de la Chine. Leur but
n’est pas seulement scolastique, mais
politique. Ils viennent pour apprendre
comment les Japonais ont pu faire, en
peu de temps, de si grands progrès, et
revenir ensuite en Chine et suivre leur
exemple. En outre plusieurs Japonais
sont répandus par toute la Chine comme
précepteurs et conseillers.
Déjà la science de l’Occident a presque remplacé l’ancienne science des
Uterati, l’on réforme le système de jurisprudence, ainsi que l’armée et la flotte,
on fait des chemins de fer, on a aboji
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le vice de l’opium, et l’on parle d’une
constitution que le gouvernement prépare et d’une assemblée législative.
La Corée, soumise désormais à l’influence du Japon, fait des progrès merveilleux, non seulement en politique,
mais en religion. On y constate un très
remarquable réveil religieux, surtout depuis la conférence générale des jeunes
gens chrétiens, à Tokio.
1^'lnde a commencé à regarder à ce
qui se passe chez ses grands voisins de
l’Orient, et son avenir ne manquera
pas d’être puissamment influencé par
ce qui arrive au Japon et en Chine.
Même le Thibet montre qu’il a été vivement frappé de ce qui constitue les
progrès du Japon. Il est évident que
toutes ces nations vont entrer désormais dans le grand courant de l’histoire du monde. Depuis 2000 ans il y
a eu 2 mondes, l’orient et l’occident.
L’orient a été jusqu’à ces derniers temps
presque semblable à une eau stagnante.
L’Europe et l’Amérique du Nord ont
été la source de la lumière, du progrès
et du pouvoir. Maintenant il semble
que, les puissances de l’orient, qui contiennent la moitié de la population du
monde, entrant dans le grand courant
de l’histoire, il faudra compter avec lui
pour la diplomatie, le commerce, l’industrie, la culture et la religion, car il
exercera son poids dans toutes ces branches de l’activité humaine.
La question la plus importante qui
se présente à l’esprit après ces considérations est celle de savoir si l’orient
deviendra chrétien. Depuis le commen"/cement de l’ère chrétienne, aucune puissance sauf celle des Mahométans, n’a pu,
jusqu’à présent, résister à la puissance
de la croix. L’Empire Romain s’est
courbé devant sa bienfaisante influence.
Les peuples barbares du Nord de l’Europe furent domptés par elle. Les cannibales des îles de la mer du Sud ont
été apprivoisés par cette histoire si
douce. L’Asie voudra-t-elle résister à
cette puissance ? Il s’agit, non d’une
conversion dans le courant de plusieurs
siècles, mais d’une conversion pendant
notre siècle. Car si le progrès du christianisme ne marche pas du même pas
que les autre progrès, l’unique résultat
sera celui-ci : Les vieilles religions ne
pouvant pas vivre avec la nouvelle civilisation, il y aura un endurcissement
spirituel, et la mort par l’agnosticisme
et le matérialisme, L’Asie deviendra-telle chrétienne ? Si non, cet insuccès
fera une profonde impression sur tout
le monde chrétien. Cette impression
sera sentie dans toutes nos Eglises, dans
nos écoles et dans nos familles.
Heureusement les perspectives des
missions dans le Japon, dans la Corée
et en Chine sont réjouissantes. Dans le
Japon il y a 150.000 chrétiens de toute
dénomination, disséminés dans toutes les
classes du peuple, et dans toutes les
carrières. Il y en a dans de pauvres
cabanes et dans la maison impériale,
dans les villages comme dans les villes.
Des milliers de jeunes gens et de jeunes
filles, instruits dans des écoles chrétiennes, sont répandus dans l’empire, occupent des positions d’influence, sèment
des idées, initient des mouvements, et
introduisent dans la nation une nouvelle vie. Tous ne sont pas des chrétiens
décidés, mais ils ont reçu quelque chose
de l’esprit du christianisme et de la
littérature chrétienne. Les journaux et
les livres de lecture, qui étaient bouddhistes jusqu’ici, sont aujourd’hui plutôt
chrétiens, au moins dans le ton général.
L’armée et la flotte ont divers officiers
chrétiens.
En Corée, la population, affamée d’instruction, court en foule aux réunions religieuses, et les baptêmes sont chaque
semaine plus nombreux que dans quelconque autre champ missionnaire. En
Chine aussi les progrès sont rapides et
les champs blanchissent pour la moisson. L’œuvre de la mission vient de
commencer dans ces pays et Dieu montré par les succès donnés à ses serviteurs qu’il approuve leur travail. Mais
ne craignons rien pour nos missions en
Afrique, qui semblent passer par des
moments difficiles ; si nous sommes fidèles dans nos prières pour le succès
de nos amis au Zambèze, ils auront
aussi leur réveil et leurs progrès, puisque Dieu est fidèle. D. T.
ÜOBBISPCTDIMCE
Pomaret, 9 Septembre 1907.
M. le Directeur de ViJcho des Vallées,
Terre Pellice.
Cher Monsieur,
Dans le désir de « suivre la vérité
« avec la charité » et de ne pas prolonger une discussion qui aurait pu
finir par nuire à «la paix et à l’édi< fication mutuelle » que nous devons
tous «rechercher», je me suis borné,
en Synode, à faire mes réserves sur ce
qui avait été affirmé, au sujet de l’aide
accordée par le Comité d’Evangélisation à telle et telle paroisse des Vallées, y compris le Pomaret.
Dans le même désir et dans un but
semblable, je me borne à faire les mêmes réserves, à propos de la manière
dont VEcho a résumé, dans son dernier
numéro, cette discussion.
Quant à l’essai d’évangélisation au
Pragela, ce fut pour toute autre chose
que pour « saisir l’occasion de rappeler
ce que j’y avais fait moi-même » que
j’ai parlé.
Il s’agissait de rappeler ce qui ÿ avait
été fait, non point par moi seulement,
mais par d’autres pasteurs aussi avec
moi (comme MM. Léger, Soulier, Pascal, que j’ai nommés) ou avant moi
(comme feu le Docteur Lantaret, par
moi aussi nommé), et de rappeler cela
en vue d’en tirer la leçon que ce passé
nous donne et d’exhorter à en tenir
compte pour qu’on ne fasse point, parmi
les Pragelins, de la propagande à base
de prosélytisme — ce qui serait parfaitement inutile et même nuisible —
mais qu’on y ravive l’amour de la Parole de Dieu et qu’on fortifie nos liens
de fraternité chrétienne avec ces chers
anciens coreligionnaires, si exemplaires,
du reste, en beaucoup de choses.
Agréez, ISIonsieur le Directeur, l’assurance de mes meilleurs sentiments.
J. Weitzecker.
St-Jeail. Dimanche dernier la chaire
des Blonats a été occupée par M. Giampiccoli et celle du Chabas par M. Adolphe Comba.
— Mardi 10, a eu lieu le ConcertBazar annoncé à la Maison Vaudoise.
Le mauvais temps a obligé de faire tout
à l’intérieur mais n’a nullement nui ni
au concours d’un public nombreux et
choisi de St.-Jean et de la Tour, ni à
la parfaite réussite du brillant concert
ni au superbe résultat du Bazar. Toutes
nos félicitations aux Amies de la jeune
fille et Spécialement à Mesdames Turin
docteur, David Revel, Perazzi, M.lle
Marguerite Revel et M.me Gay pasteur.
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qui ont organisé cette belle fête ; ainsi
qu’aux artistes de choix qui ont si brillamment exécuté le concert, spécialement M.lle Bersezio, M.lle M. J. Goezlof
et M. Marco Peyrot, tous les remercîments de l’Assemblée qui les a chaudement applaudis, et de la Société des
Amies de la jeune fille à laquelle ils
ont si aimablement prêté leur précieux
concours.
NoüYelles et faits divers
Les descriptions de la famine en
Chine, causée par les inondations dans
les provinces de Chantung, An-Kouéi,
Tchili et Honan, sont navrantes et mettent sous les yeux les tableaux les plus
déchirants de la détresse humaine.
Quelques détails pris sur le vif —
écrit le Journal Religieux, — donneront
un aperçu — bien fragmentaire — des
detresses dont les missionnaires sont
témoins depuis des mois. Les rues sont
encombrées de nécessiteux. On en a
vu qui, après s’être accroupis pour implorer la pitié, n’ont plus eu la force
de se relever. «Nous pouvons à peine
sortir, écrit Miss W., de la Mission
dans l’intérieur de la Chine, sans que
des gens s’accrochent à nous et déchirent presque nos habits en s’y suspendant pour demander assistance». En
mars, le Dr. B. écrivait : « M’étant rendu
dans un village que l’on peut Considérer
comme un exemple de ce qu’est la con-,
dition moyenne, sur 154 familles, j’en
trouvai 135 dont la situation était absolument desespérée ». Les gens vivent
d’écorces d’arbres, de feuilles de patates bouillies, etc. Les chiens, les vaches,
les ânes et les chevaux meurent de privations et sont aussitôt dévorés. Dans
les districts de Sinchow et de Paichow,
les plantes, l’herbe et les racines ayant
été consommées, des habitants ont
mangé leurs enfants. Il y a eu de nombreux cas de cannibalisme, la chair humaine se vendant clandestinement comme aliment.
*
* +
La peste aux Indes. — La mortalité qui s’etait élevée de 274.000 en
1901 a 1.022.000 en 1904 est descendue à 322.000 en 1906; on avait espéré que la peste disparaîtrait cette
année ; malheureusement les statistiques
indiquent une mortalité de 67.000 en
une semaine. Le gouvernement cherche
par diverses mesures à combattre le
fléau et l’on fait des recherches scientifiques pour arriver à connaître la cause
de cette terrible maladie.
*
* *
Il paraît qu’un nouveau massacre
d’ArménieiiS a eu lieu dans le courant
de juin à Bitlis, en Asie-Mineure ; on
estime à 700 le nombre des tués. Les
Kourdes soulevés pillent et assassinent
en toute liberté. A Erzeroum, des centaines de prisonniers chrétiens sont enfermés dans les prisons, où on ne leur
donne même pas un morceau d’étoffe
pour couvrir leur nudité, et où chaque
jour quelques-uns sont trouvés morts
de faim.
♦
* ^
Le Sultan a autorisé une Société à
introduire 1’ éclairage électrique à
Jérusalem; il a également autorisé
l’etablissement de services de tramways ou d’automobiles entre Jérusalem et Bethléem, Jérusalem et Béthanie, Jérusalem et Jéricho... Hélas !
ou sera désormais la religieuse poésie
des lieux saints ?
*
* *
Une Société américaine s’est fondée
pour exploiter l’eau du Jourdain
qui va devenir un article de commerce!
*
* ♦
Exposition de Palestine. — Cette
exposition d’un genre tout particulfe,
s’est tenue en Juillet dernier à Londres.
On en espérait quelques bénéfices, tn^
nul ne s’attendait à ce qu’elle fît 12.500
francs de recettes par jour, ce qui a
été le cas. Il faut dire que tout y avait
été combiné pour attirer l’attention’et i
pour apporter, en quelque sorte, la Palestine réelle et vivante sous les yeux ,
des spectateurs.
Il y avait là un modèle du Taberna^
de et du parvis, dans lequel le public
pouvait entrer, et qui contenait tous
les objets décrits dans l’Exode (chapitrès 25 à 30, et 35 à 40). A intervalles
rapprochés, plusieurs fois dans la journée, quelqu’un faisait là une courte conférence, expliquant tous les types et
symboles par l’épître aux Hébreux.
On voyait aussi les métiers juifs
s'exerçant comme aux temps bibliques,
sous les yëux des visiteurs. Deux fois
par jour étaient représentées des scènes
de la vie en Palestine, — scèneslur
la place du marché, — dans une maison de paysans, — dans une maison
à Jérusalem ; — ou montrant ce qu’est
la vie d’un berger oriental, — ce que
sont les cérémonies juives, - les coutumes des Bédouins, etc.
Des passages difficiles se trouvaient
expliqués la par des leçons de choses.
On dit que de nombreuses conversions
ont resuite de visites à telle partie de
1 exposition et d’entretiens avec les personnes chargées d’en expliquer les détails.
*
* Ht
Une centenaire. Dans le village de
Ligny, (Belgique), on va célébrer le
102e anniversaire d’Anne-Joséphine Rubay, qui, depuis 1805, n’a pas quitté la
ferme ou elle a vu le jour, et à laquelle
l’empereur Napoléon daigna parler pendant la bataille de Ligny.
C’était en 1815, et Joséphine Rubay
avait dix ans. Elle a raconté ainsi l’en-,
trevue : *
« Blottie dans les jupes de ma mère,
je pleurais de frayeur. Napoléon, en
souriant, me tapota les joues et adressa
des paroles consolantes à maman. J’entendis qu’elle lui disait que son frère
était parti depuis longtemps comme
dragon et qu’il ne nous avait plus donné
de ses nouvelles. Quant il sut le numéro de son régiment, l’empereur répondit qu’il était de ceux qui avaient
eu le plys a souffrir pendant la campagne de Russie : « S’il vit encore,
ajouta-t-il, il pourra m’aider aujourd hui ». Puis il avertit ma mère que la
lutte serait chaude dans le village et
que nous ferions bien de nous réfugier'
dans le bois de Sombreffe. Nous nous
sauvâmes alors, et je ne revis plus Napoleon ; mais le lendemain nous sûmes
qu il était vainqueur. Nous rentrâmes
a la ferme et on soigna les blessés qui
s y trouvaient. Les Français étaient de
braves gens ; mais, pendant notre absence, les Prussiens nous avaient mangé
deux génisses et toutes nos poules»,
La centenaire est d’une santé robuste et est pleine de verdeur. Elle
vit toujours dans la ferme où Napoléon
s’arrêta ; elle y est avec son fils, âgé
de soixante-dix-sept ans, et qu’en souriant elle appelle « le gamin ».
*
* *
Le mari d’une des femmes-députés
du Parlement finlandais vient d’essayer
de se suicider. Il a déclaré que sa fempip
3
' f
^tait tellement occupée par ses foncI tions législatives qu’elle négligeait comiplètement son foyer. Etant sans travail
Pet ne recevant de sa femme que cin|¿quante centimes par jour sur son traiK tement de 375 francs par mois, il préBférait se donner la mort. Le pauvre
; homme, dit le rapport de police, avait
Efeim.
%
VARIA.
Danger pour enfants des objets
en caontchouc.
Les petits enfants ne sauraient avoir
'entre leurs mains un objet en caoutchouc,
Isans le porter à leur bouche aussitôt.
ilOr, il est à remarquer que certains de
ices objets peuvent occasionner des em¿Ipoisonnements.
I Lorsqu’ ils sont élastiques et qu’ ils
,|surnagent dans l’eau, ils ne sont gé
• Inéralement pas nuisibles. La mauvaise
Iqualité de ces objets est en rai>port
Idirect avec leur poids ; plus ils sont
,|lourds, plus ils contiennent de sels
fminéraux.
i Les tétines noires sont anodines. Les
|)oupées noires .sont dangereuses, car
'lelles contiennent de l’oxyde de plomb.
|Tous les objets colorés en gris sont
'absolument dangereux ; ils contiennent
(, Üe l’oxyde de zinc.
I Pour blanchir les chapeaux de
ÿ»aille.
i Jeter deux verres d’eau très chaude
sur 10 centimes de sel d’oseille ; aus
* ' sitôt dissous, frotter le chapeau avec
nne éponge ou un linge, et laisser
'sécher.
Le sel d’oseille étant un poison des
plus violents, il faut prendre des précautions pour l’avoir chez soi .et le
manier.
-t, "
t SOTTOSCRIZIONI
ai FONDO "MaiTEO PROCHET,,
PER LA
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Diciottesima lista)
Somma precedente L. 12003,30
Chiesa di Frali . . » —
Chiesa di Pinerolo . » 70,65
Signor G. G. Jourdan, Torre
Penice . . . » 10 —
Stazione di San Martino in
Strada . . . * 15 —
Prof. Mario Falchi, Torre
Pellice . . . » 5 —
Vera Varese . . » 5 —
Giorgio Varese . . * 5 —
Sig. Adolfo Comba, pastore
Genova . . . * 20 —
Sig. G. D. Armand Ugon, pastore, Colonia Vaidense 100 —
Sig. G. D. Cougn, Luserna
San Giovanni . » 20 —
Cav. G. Weitzecker, pastore,
Pomaretto, 2.0 vere. » 25 —
Sig. G. D. Prochet, Torino » 10 —
Signor A. Simeoni, pastore,
Revere . . » 50 —
Prof. Enrico RivoiM, Udine » 50 —
Sig. B. Leger, past, Perrero » 60 —
Sig.na G. Arnoletto, Torre
Pellice ...» 5 —
Totale L, 12478,95
k‘
Bibliothèpe de la Maison Vandoise
—» ■
La Rentrée générale des livres a lieu
cette année dans la secokUe moitié du mois
de Septembre courant.
Toute personne donc, qui détienffe
depuis plus ou moins longtemps quel
que volume ou quelque ouvrage soit
de la bibliothèque pastorale, soit de
celle dite du Collège, est vivement priée
de le (ou de les) rendre avant le premier
octobre prochain.
Il est superflu d’ajouter qu’à partir
de cette date, on appliquera aux contrevenants les règlements sans distinction ni acception de personnes.
Torre Pellicej le 11 Septembre 1907.
Le bibliothécaire
A. ViNAY, prof.
NonYelles pnMications de Féditeur Hoepli.
Prof. G. Garollo. — Dizionario biografico
universale in 2 volumi a due colonne
di complessive pagine 2128 eleg. legati.
L. 18. — Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1907.
Libro utilissimo di consultazione per
tutte le questioni riguardo alla storia
civile e religiosa, alla letteratura, alle
scienze ed alle belle arti.
Gaetano Frisoni. — Dizionario Commerciale poliglotte in sei lingue: Italiano,
Tedesco, Francese, Inglese, Spagnuolo,
Portoghese. - Fraseologia, Espressioni,
Dizioni e Locuzioni in uso nel commercio, grosso volume in 8 di c. 900
pagine. — Ulrico Hoepli, editore,
Milano,' 1907. — L. 12.50.
Ci rallegriamo col solerte Comm. Hoepli,
già tanto benemerito dell’ istruzione, di
aver pubblicato un nuovo lavoro di assoluta necessità per la gente d’affari.
Un dizionario commerciale in sei lìngue
è il primo che veda la luce in Italia e
risponde ad un. vero bisogno.
E. Portai. — Letteratura Provenzale, s
I moderni trovatori B. - Un volume
di pagine XVI 222. — Ulrico Hoepli,
.. Milano, 1907 —L. I,5D.
Il -Manuale contiene un importante
proemio sulla letteratura provenzale, dal
XIV al XIX secolo, cioè su quel periodo
che può considerarsi di decadenza, interrotta soltanto dall’opera di alcuni precursori : Bellaud de la Bellaudière, Goudelin, Jasmin. Segue un accurato studio
sulla genesi e la costituzione del Félibrige, la vastissima associazione letteraria
provenzale, che dal 1854 ad oggi ha
creata una nuova letteratura, per opera
principalmente del grande Mistral. Vengon
poi le Biografie degli scrittori, e di coloro
che si occupano dello studio della letteratura provenzale moderna. Un capitolo
sulle arie e le danze nazionali della Provenza chiude il libro.
Angelo L. Andreini. — Sfere Cosmografiche e loro applicazione alla risoluzione di problemi di Geografia Matematica. — Un voi. di pag. xxx-328
con 12 incisioni. — Ulrico Hoepli,
editore, Milano. — L. 3.
Le Sfere Cosmografiche, ritenute da
molti quali semplici apparecchi rappresentativi, servono invece alla risoluzione
di svariatissime questioni intorno alla
Geografia Astronomica e Geodetica, senza
che sia necessario di ricorrere a formule
matematiche.
Di più che 400 problemi sono dati gli
enunciati e le soluzioni.
L’introduzione storica dice l’importanza
che questi apparecchi hanno avuto in
passato e quella che possono avere anche oggi.
È inutile aggiungere che anche per
questo Manuale la Casa Editrice ha saputo, come sempre, conseguire eleganza
e nitidezza tipografica.
Magrini Giovanni Piero. — Lo studio
scientifico dei laghi. ~ Limnologia.
Un volume di pag. xvi-242, una
tavola in cromo. Manuale Hoepli,
Milano 1907. — L. 3.
In Italia era unanimemente riconosciuta
la necessità di manuali che servissero di
guida negli studi e nelle ricerche, che
oggi hanno così grandp importanza scientifica e pratica, dirette alla migliore conoscenza del nostro paese e della terra
in generale, dal punto di Vista sia fisico,
sia geografico ed economico. Questa mancanza fu anche rivelata in uno speciale
tema trattato al VI Congresso Geografico
Italiano, che si raccolse giorni fa a Venezia.
L’editore Hoepli pensò a tale deplorevole mancanza e decise di pubblicare
una serie di manuali che ne trattassero.
Il manuale, ora pubblicato, è una guida
indispensabile per chi vuol dedicarsi a
queste ricerche.
Geom. Ottorino Fogli. — Legnami indigeni ed esotici - nei loro usi e provenienze — Un volume di pag. 200 con
37 incisioni da disegni originali dell’autore. — Manuale Hoepli, Milano,
1907. — L. 2.50.
Questo libro non ha grandi pretese e
può entrare pel suo stile piano ed agevole negli scaffali del grande commerciante, come nelle tasche del più umile
falegname.
Insegnerà al produttore il mezzo di
ottenere il massimo profitto da un bosco,
indicherà le provenienze più pregiate per
la scelta dei suoi legnami al negoziante,
presenterà le varie proprietà, i pregi, i
difetti delle singole essenze al consumatóre.
Il manuale finisce coll’aggiunta di ragguagli e di tabelle che facilitano i lunghi
e noiosi calcoli che occorrono nel commercio dei legnami.
Ami de la Jeunesse.
Sommaire du numéro d'Août.
Pèlerinage d’un Anglais au Mont
S. pichel - Méditation - L’amie des
esclaves - Deux amis - Patients peu
commodes - Les vacances de Chariot Pages modernes - Souvenir du Japon Produit souverain pour faire croître la
barbe - Une histoire comme les autres
- Une cité du sel.
Revue Politique
ITALIE.
C’est la morte saison pour la politique
et, chez nous du moins, nous n’avons
pas grand chose d’intéressant à signaler
à nos lecteurs.
Quiconque ouvre un journal quotidien
trouvera plusieurs colonnes sur 1’ affaire
Nasi, pour rapporter quelques détails
inédits sur l’activité administrative de
l’ex-ministre. On lira de longues dissertations sur la possibilité ou l’opportunité
de tenir la Chambre ouverte pendant la
discussion de ce grand procès qui a déjà
coûté à l’Etat plusieurs dixaines de milliers de francs. On vous dira encore que
M. Lombarde a été transporté dans une
villa hors des portes de Rome où il continue à rester sous la surveillance de la
police, pendant que, confiné dans son
appàrtement, son patronpasse ses journées
à étudier les volumineux dossiers qui le,
regardent.
La Consulta, c’est à dire le Ministère
des Affaires étrangères, vient de faire une
perte assez sensible dans la personne de
M. Malvano, qui depuis de longues années en était le secrétaire général. Il
quitte sa charge pour devenir président
d’une nouvelle section du Conseil d’Etat.
M. Malvano, qui entre autres a le bonheur
d’être l’homme le plus décore d’Italie,
a toujours montré dans l’exercice de ses
fonctions un tact parfait et une grande
finesse et habileté. H était au courant
de tout ce qui regardait la politique internationale et il rédigeait habituellement
la correspondance des ministres qui se
succédaient dans son département. Aussi
il était très apprécié.
ÉTRANGER.
Plusieurs congrès importants ont été
tenus dernièrement dans différentes villes
d’Europe. A Stuttgart le congrès socialiste international s’est occupé des principales questions qui tiennent à l’organisation du parti, et surtout des syndicats
ouvriers et de l’antimilitarisme qui a ete
condamné en tant qu’antipatriotisme. Ensuite les anarchistes ont été convoqués
à Amsterdam pour discuter quant à l’organisation du parti : ce qui semble bien
une contradiction patente, puisque ces
messieurs, par leur nom meme, rejettent
toute autorité et tout gouvernement. Une
assemblée d’un caractère tout différent
ce fut celle des représentants du peuple
juif qui se réunirent à la Haye vers la
fin du mois dernier, pour traiter la grande
question nationale du Sionisme. Mais le
grand problème n’a pas encore été résolu. Les tentatives de colonisation de
la Palestine au moyen de colons juifs
n’ont donné aucun bon résultat : les Juifs
dispersés et persécutés pendant des siècles, privés pendant longtemps de toute
propriété foncière, ne savent plus cultiver
la terre. Le Sionisme traverse une crise.
Voulant maintenir intact son idéal du
rétablissement d’un état juda’ique en Palestine, le congrès a repoussé énergiquement toute idée d’établir ailleurs un état
juif autonome. On a décidé d’intensifier
la colonisation hébra'ique en Palestine, où
il y a déjà à peu près 90.000 juifs, en
attendant de pouvoir commencer l’action
politique, afin d’obtenir l’autonomie et
l’indépendance.
L’accord anglo-russe, dont on parle
depuis si longtemps, est un fait accompli ; mais J’on ignore encore les clauses
du traité. Le fait est de la plus grande
importance. C’est le dernier anneau de
la chaîne d’alliances et d’ententes cordiales que le roi d’Angleterre a su nouer
avec un tact, une habileté et une ténacité incomparables. Déjà à la conférence
d’Algésicas. les deux puissances, Russie
et Angleterre, se sont trouvées d’accord
en soutenant le point de vue de la France
dans la question marocaine. Depuis, la
diplomatie des deux pays a travaillé activement pour arriver à la conclusion du
traité actuel qui vient d’être signé à St.
Pétersbourg.
Perse. La transformation de la Perse
en état constitutionnel ne s’accomplit pas
sans de graves difficultés. Un épisode
douloureux de ces luttes intérieures c’est
la mort du président du conseil des ministres, Amin-es-Sultan, qui a été’ assassiné à Téhéran, en sortant d’une séance
de l’assemblée législative. L’assassin est
un fanatique, que l’on croit affilié à une
des sociétés secrètes qni recrutent leurs
membres dans les partis avancés. Le
grand vizir persan, qui avait résidé longtemps* en Europe en qualité d’ambassadeur, voulait procéder par étapes dans
l’application des réformes constitutionnelles et il faisait entendre au nouveau
Parlement des conseils de modération et
de sagesse. C’est probablement ce qui
lui a coûté la vie. E. L.
PENSÉE
L’activité est le véritable plaisir de
la vie, ou, pour mieux dire, la vie ellemême. lU. Schlegd.
A. RJVOm, gérant.
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biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants ;
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Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recente- -ii
mente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di:
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P. A, MONDON, Doctor of Dental Surgery University of Cincinnati, (U. S. A.)
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in oro. Dentiere. Estrazione senza dolore,
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DELL’APPARATO RESPIRATORIO.
Oramai nessuno ignora quale immenso progresso
abbia fatto la scienza con l’uso della Pozione
antisettica del dottor G. Bandiera di Palermo,
nella cura delle malattie di petto in genere e
della tubercolosi polmonale in ¡specie. I cultori
di mediche discipline, prescrivendo, quindi, tale
rimedio, faranno opera benefica agli infermi.
Per la forma liquida? limpida e trasparente,
come la Pozione si presenta, e pel modo speciale di preparazione (odore soave, colore roseo)
tale specifico riesce non solo di pronta efficacia,
ma tollerabilissimo allo stomaco degli infermi,
anche dopo un uso prolungato. Qiò che costituisce
il suo maggior pregio, è l’azione molteplice e
benefica, clié arreca ai tubercolosi, cioè : Calma
la tosse, allontana la febbre, ed aumenta i poteri
fisiologici dello stomaco e dell'apparato cardiovascolare.
Sul proposito abbiamo letto,un’ampia relazione
sopra cinque casi di tubercolosi, trattati con la
Pozione antisettica, èd in tutti si è constatato'6bd
1 uso di tale specifico ha prodotto un notevi^esimo miglioramento dei focolai tubercolosi che *
è manifestato con la costante dimiuuìzione del1 espettorazione e dei rantoli ; e si è pure accertato
che tali focolai subiscono una specie di progressivo disseccamento.
La relazione conclude, col dichiarare che i
risultati ottenuti con la cura della Pogioke iòno
di gran lunga superiori a quelli che si possono
ottenere con sieri, inalazioni od altri rimedi.
Sappiamo, infine, che la Pozione antisettica del
dottor G. Bandiera si trova vendibile soltanto
in Palermo, presso la Farmacia Nazionale, via
Cavour, 89. Avviso a chi ne ha bisogno. 1,