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ne seront pas pris on considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. /F, 8).
SOMMAIRE:
LA puissance de l’Evangile — De la longueur des services funèbres — Vaudois,
retournons aux champs ! .— Appel à
la prière — Un évêque remuant —
Courrier de l’évangélisation (suite) —
Chronique Vaudoise — Nouvelles et
faits divers — Bibliographie — Nouvelles politiques — Pro Scuola Normale.
LA PUISSANCE DE L’EVANGILE.
^ Malgré les nombreux prophètes qui se
multiplient en déclarant la déchéance de
la religion, celle-ci continue à exercer son
influence efficace sur les foules qui, après
tout, savent encore discerner où se trouve
le bien.
Voilà 14 ans que nous n’avions plus eu
le plaisir d’entendre le Rev. J. R. Campbell, le prédicateur bien connu du City
Temple.
Dimanche dernier, le froid était intense et il pleuvait à verse, un vrai déluge, èt cependant une demi-heure avant
le temps fixé pour l’admission du public,
celui-ci en grand nombre attendait patiemment à la porte -du Tempde. "Tönt
d’abord, on aurait cru que le vaste local
qui peut contenir 3000 personnes serait à
moitié vide, mais à sept heures, il n’y
avait plus une seule place disponible.
^ Le City Temple a une grande renommée et vraiment, il a une véritable attraction. Une excellente musique, un chœur
de cinquante personnes, un solo s’unissant de temps en temps avec le chœur,
tout cela produit une impression inoubliable.
Vingt minutes sont ainsi consacrées à
la partie musicale, ensuite on entend la
voix pénétrante du prédicateur qui lit la
Bible, après quoi suit une prière et un
chœur. Le sermon, qui a la durée d’une
quarantaine de minutes, a pour objet de
montrer ce qu’est la création, son but, son
utilité, la sagesse d’un Dieu qui a aussi
pourvu une autre patrie. Le tout est dit
avec une telle originalité et compétence,
qu’on s’efforce de ne pas perdre une pa. rôle, et ce qui réjouit c’est de voir un si
grand nombre de jeunes gens. Le D.r
Campbell a bien changé: la figure d’un
ascète, une chevelure abondante blanchie prématurément, un orateur de premier ordre sans avoir rien d’étudié, une
indépendance incroyable au point de vue
doctrinal, voilà ce qui attire les masses.
Non, l’Evangile n’a pas perdu sa puissance, du moins à Londres, et, en général, en Angleterre, Car ce que nous disons
de City Temple, nous pourrions aussi l’appliquer aux autres Temples qui sont en
général bien fréquentés. Deux autres
hommes exercent actuellement en Angleterre une grande influence: le D.r
Campbell Morgan et le D.r Chapmann,
en Ecosse, à Edimbourg, où tout dernièrement il eut une assemblée de 7000 personnes. Il est vrai qu’à Londres on trouve
facilement des assemblées nombreuses,
ainsi 50.000 personnes s’assemblèrent
à Hyde Park pour démontrer en faveur
des neufs exilés de l’Afrique du Sud, mais
cela n’ôte rien à la puissance de l’Evangile. — Une chose est certaine, et c’est
que l’on a donné à la musique une place
d’honneur, le chant ayant dans les Eglises une attraction toute particulière. Les
enfants ne sont pas oubliés non plus, car
on leur consacre environ 10 minutes. Là,
où notre cœur a souffert, c’est lorsqu’il a
fallu constater un grand changement
dans les Eglises où la simplicité du culte
évangélique tend à disparaître pour suivre la fashion des cérémonies, d’un rituel
par trop compliqué et qui sent un peu
trop l’encens. — C’est avec un véritable
regret que nous signalons la diminution
de 100.000 communiants, de 14.000 baptêmes dans l’Eglise anglicane. Les finances sont florissantes, mais ce n’est pas assez pour contrebalancer ces vides qui ont
une certaine éloquence pour qui Veut entendre èt voir. —La puissance de l’Evan^è' sé c^stôte aüàs^Wors^dû’ T^eni^ïe,
dans cette activité fébrile, dans ces progrès surprenants, dans cette éducation
qu’on est obligé de contester avec reconnaissance, Oh 1 si nous pouvions en dire
autant de l’Italie 1 C. A. Tron.
De la loagaear des services fanÉes.
On pouvait lire tout dernièrement,
dans une feuille protestante française
qu’au service funèbre de je ne sais trop
quel personnage de marque, douze orateurs ont pris successivement la parole 1
Vous entendez bien: j’ai dit douze, ni un
de plus, ni un de moins. Or je ne vous cache pas que j’ai profondément et très sincèrement sympathisé avec l’assistance,
quelles qu’aient été d’ailleurs l’éloquence
des douze orateurs et la vertu édifiante
de leurs oraisons respectives, car cela dépasse décidément la mesure.
— Bon, direz-vous, mais vous n’allez
pas insinuer que de pareils excès se soient
jamais vérifiés chez nous. — Pas que je
sache; mais, de l’avis de quantité de gens
parfaitement raisonnables et même fort
sérieux —■ notre opinion personnelle ne
compte pas — les services funèbres sont,
parmi nous aussi,généralement trop longs.
Un service funèbre, disent-ils, n’est pas
et ne doit pas être un culte comme tous
les autres. Aussi ils se demandent s’il est
nécessaire et opportun d’y lire quatre,
cinq jusqu’à six longs passages, se rapportant à la brièveté de la vie, par exemple, à la soudaineté de la mort; alors que
un ou tout au plus deux suffiraient à préparer l’auditoire déjà particulièrement
recueilli en présence de la majesté de la
mort et bien disposé à écouter la Parole
de vie ? On se demande s’il est bien nécessaire d’y développer un texte comme
s’il s’agissait d’un sermon au temple ou
d’unè méditation pour réunions du soir;
alors que l’oraison funèbre se recommande
par sa concision et surtout par ses appels
émus,
Cela pour les services que nous appellerons ordinaires. Que dirons-nous des
enterrèments de personnes quelque peu
en vue," qu’on doit honorer, nécessairement, par un service plus complet où plusieurs personnes prennent la parole en
vue d’exprimer des regrets, de sympathiser^yçç la. famille, d’édifier l’assistance pu, le plus souvent, de faire l’éloge
du défùüt? La famille angoissée vous
saura*gré de ces marques de déférence;
mais lé public est là qui s’écrase dans une
cour ouverte aux courants d’air, les pieds
dans la boue ou la tête au soleil, dissimulant à peiiié son impatience. Ne croyezvous pas qu’un service funèbre où le recueillètaent est si peu en harmonie avec
la soleùnité, atteindra moins facilement
le buf-d’édifier et de consoler ?
D’iÉJëûrs, dans l’éloge, du mort, pii ne
sera jamais trpp prudents, et I on ne résistera jamais assez à la tentation cfe faire *
plaisir aux parents. Le pasteur ne sait
jamais tout du défunt; et s’il lui arrive
de surabonder dans les éloges, — c’est si
facile ! — le public ou telle partie du public qui l’a connu à fond, lui, en demeure
scandalisée et votre éloge aura fait un
mal Incalculable, en suscitant toute sorte
de commentaires malveillants et parfois
injustes que nous renonçons à détailler.
Aussi la sobriété dans l’éloge funèbre estelleà recommander tout particulièrement.
En guise de conclusion à ces simples
remarques, nous tenons à répéter que
nous n’avons fait que résumer l’opinion
de bon nombre de personnes, sans prétendre nous ériger en censeurs de notre
prochain, ni imposer notre manière de
voir à qui que ce soit. Il est bien entendu
qu’on donnera volontiers la parole à qui
éprouverait le besoin de nous réfuter.
j.o.
, ■■, f y ____________.
Mois, retoonoDS ain diaoiiis !
Il n’y a peut-être pas de pays au monde
où l’agriculture soit plus profitable qu’aux
Etats-Unis. C’est chose commune de trouver le téléphone, le piano et l’automobile
sur la ferme de l’agriculteur qui n’a que
deux ou trois cents acres de terrain. Si
l’on réfléchit que chaque année non moins
d’un million d’immigrants se déverse sur
ce pays et que la plus grande partie travaillera dans les mines, aux chemins de
fer, ou dans les manufactures; que bien
peu trouveront le chemin de l’intérieur
pour se dévouer aux champs mais s’arrêteront dans les grandes villes où le pain,
les pommes de terre, les légumes seront
leur nourriture habituelle, on comprend
aisément que la prospérité des fermiers
augmente en proportion de la population.
Il n’y a pas de concurrence pour.lès produits de la campagne ; on ne produit pas
assez pour la consommation' de 90 millions de bouches affamées. On importe le
blé du Canadá et la viande de l’Argentine.
Cette année on a acheté le beurre frais à
46 sous la livre, les œufs frais de la journée jusqu’à un dollar la douzaine, une salade de laitue quinze sous pièce. Il est
vrai que tout cet argent n’entre pas dans
les poches des fermiers, mais ils n’ont pas
à se plaindre. Leurs produits se vendent
et s’écoulent facilement. Les fruits de
toute espèce rapportent de bons prix. Ces
conditions favorables augmenteront encore après l’ouverture du Canal du Panamá, l’année prochaine, qui atjtirera un
plus grand nombre d’immigrants et contribuera spécialement à développer la Ca*
lifornie du Sud, le Texas méridional ét
d’autres Etats le long du Pacifique.
11 y a un avenir assuré dans l’agriculture aux Etats-Unis. Les Etats du Sud,
spécialenàeùt,’ comme" la‘‘CàroMé “¿hi
l’Arkansas et le Texas,'éminémmeht agricoles et qui étaient restés en arrière à
cause de la guerre civile 1860-1865, ¿’ouvrent devant l’agriculteur intelligent et
actif. Le climat est doux et tempéré, les
terres fertiles avec dés produits variés,
les prix sont encore bas.
Les Vaudois qui se sont adonnés à Tagriculture aux Etats-Unis ont réussi. Mon
collègue, M.r le pasteur David Bosio, qui
a visité les Vaudois de la Californie et de
rUtah est d’accord avec moi qui ai parcouru le Missouri, le Texas, l’Arkansas et
la Caroline du Nord pour visiter nos frères, pour déclarer que partout nous avons
trouvé l’aisance dans nos familles Vaudoises et avec l’aisance la santé du corps
et le contentement d’esprit. La vie en
plein air, près de la nature a développé
la vie spirituelle chez nos Vaudois, et ils
sont peu nombreux ceux qui h’appartiennenT pas à une Eglise ou fassent profession d’indifférence où d'incrédulité.. Ils
chérissent le nom de Vaudois et sont encore heureux de penser à leur vieille Eglise. Pouvez-vous en dire autant des nombreux Vaudois qui ont émigré à Marseille,
Nice, New-York ? Après bien des années
de travaux et de soucis, soàt-ils tous dans
Vaisance, ont-ils une bonne santé et leur
état spirituel est-il satisfaisant ? Je n’insiste
pas sur ce point, il est par trop évident
que la comparaison ne peut être soutenue.
Je veux venir à ceci: Puisque un bon
nombre de jeunes gens, chaque année,
doit s’exiler des Vallées et malheureusement n’y retournera plus pour travailler
les « champs éréditaires », pourquoi iraientils perdre leur santé et gagner peu d’argent dans ces grandes villes, tandis qu’ils
peuvent vivre une vie indépendante et
acquérir, en moins de dix ans, une bonne
ferme de cent acrès de terrain, au moinS|
2
. i /i.
s-î.:-'
-P
WWPWPIPBIliPWÎiBliliW^
ewr assurera le bien-être, le reste de
■ ileiiiTS -jours ? ÿ f
.Je ne conseille||^ ^ eeu,x’qui
de beaux ch^^ps au d'érnigrer,
niais St Vémigratl9.ikW r^^S^aire, dirigez^
Jikifers les campagnes des Etats-Unis. Avec
^Jes machines de toute espèce, l’activité,
'i'^oanêteték le travail est un plaisir et non
^ée malédiction. .
« =:Nos colons Vaudois se sont et nous ont
* fout honneur. A Valdese, N. C., le terrain
n*cst pas fertile, mais on a fait des miracles et.pérsonhe maintenant n’est méconr^
tént d’être venu s’y établir. ,
V ^Une nouvelle colonie est en train de
; sa développer- à Mùndeoille, Arkansas.'
bÎ.r Grassis est là depuis un an avec quel|i qû®* faniilles. M.r GiorgioTrossarelli delà
'Tour vient de le rèjoindre!*J’ai visité l’èndireîf l’êtê tferwier, et fei’ai' trouvé charmant. Il y a de bons pâturages au milieu
des bois pour les vaches et les chèvres, il
y a des terrains excellents le long de la
rivière pour le coton et le maïs; les arbres
fruitiers, la vigne, peuvent croître et produire abondamment sur les pentes de la
colline, au bas de laquelle, près du creek,
les légumes et la verdure ne manqueraient
pas d’ajouter aux gains de la ferme. La
, viliè de Texarcana, qui a une population
de 25.000 habitants, n’est qu’à 8 milles
de là et tous les produits de la ferme peuvent y être vendus chaque semaine, chaque pur si l’on veut, à bon prix. Les ha‘ bitants des Etats du Sud ne comprennent rien à la culture de la verdure, ni à
la manufacture du fromage ou du beurre,
ni à la production du raisin. Ce sont, donc
des. produits qui s’écoulent facilement et
qui rapportent beaucoup.
Si nos jeunes gens vouiaient seulement
se persuader qu’ils gagneraient tout de
suite, autant d’argent sonnant sur une fer' q^ cuisines malsaines, de
<q«^ls^app^en Î
‘langue et se îainiliariseraient avec les us
et coutumes du pays en peu de temps, je
crois qu’ils rie désireraient pas même de
s’arrêter à New-York en passant. Nous
serions Üeureux d’envoyer à MM. les pasteurs des Vallées des opuscules illustrés,
'en anglais, qu’ils pourraient expliquer
aux, jeunes gens qui pensent de se rendre
à l’étranger. Inutile d’ajouter que nous
serons heureux de répondre à tous ceux
qui voudront nous écrire pour informations. Nous ne voulons pas voir à NewYork la répétition de Marseille, où des
milliers de Vaudois sont perdus pour notre Eglise et notre peuple et je crains,
hélas 1 pour un grand nombre, pour toute
Eglise.
■ Vaudois, reiournons aux champs I
Prof. Alberto Clôt
Délégué de F Eglise Vaudoise en Amérique
213 West - 76 th. Street
New- York City.
APPEL À LA PRIÈRE.
lorsque dans le passé, les Vaudois
des Vallées du Piémont étaient poursuivis par leurs persécuteurs, l’un de
leurs conducteurs s ecria d'une voix retentissante : « A la broua ! Vers le sommet ! ». Tous ceux qui écoutèrent ce cri
ét le suivirent en grimpant vers le sommet purent échapper à leurs ennemis.
- Qu'i i nous soit permis de faire retentir uti appel tout aussi nécessaire que
celui-là, bien que d’un tout autre genre.
Nous ne Sommes pas persécutés, cela
est entendu, mais que d’ennemis quand
même et que de dangers nous menacent
de tous côtés !...
Vindifférence nous gagne, l’égoïsme
nous envahit, nous nous enlisons et la
conséquence, ce sont les déficits qui se
ttoatrent de toutes parts, déficits de
tous genres, qui atteignent nos œuvres
? .les plus chères; Notre||*rotestantfen;f
emanqq^de fo^ et de car ilman^ê
|t'espr|ijde piiSère.
cl? Péui^comiiilin de gèis la prièri esi
quelque chose de fatigant : c’est un discours, assez long parfois) que le pasteur
fait à Dieu et qu’on a l’habitude d’é^ coûter debout. Que d’Eglises n’onjt pas
de réunions de prières, ou, s’il yén a,'
èlles sont souvent si peu attraySntés,'
si ennuyeuses qu’elles découragent Îtes
plus zélés r Que de pasteurs d’une inême ville n’ont pas l’idée de prier ensemble, que de maisons protestant^: où
n'existe pas de culte de famille ! Ir *
A la prière ! pour le bonheur de nos
enfants et pour celui de nos familles.
’■ ' A la prière ! pour le salut de nos œü-vres dont l’avenir ëst triênacé. ^
A la prière I pour que la vie augmente
en nous et par nous, pour que l’amour
du prochain et le zèle pour l’avancement du régne de Dieu se renforcent.
A la prière I Nous souvenant d^ toutes les promesses faites à tous ceqx qui
croient par Jésus. A la prière I poqr vivre de la vraie vie... car si deux d’entre
vous s’accordent pour demander, quoi
que ce soit ils l’obtiendront de~ mon
Père qui est dans le ciel (Matth. xyiii,
J^9)- ____________ {Chrétien Belge).,
Un évêque remuant;
Dans notre dernière correspondance
nous avons cru que la réponse de l’archevêque de Canterbury à l’évêque de Zanzibar, lequel avait décidé de s’en renjettre à la Conférence consultative, à propos
des griefs contre les évêques d’Ouganda
et de Mombase, aurait clos la question
jusqu’au mois de juillet prochain. Le public chrétien était satisfait de la réponse
du prélat anglican qui, en agissant ainsi,
avait repoussé l’accusation d’hérésèè contre deux dignitaires de l’ÉgÎise. Mais le
remuant évêque de Zanzibar, en ceci,
instrument des ritualistes et peut-être
même des Romanistes, a cru bon de revenir à l’assaut, d’abord en présentant
une requête de 870 signatures de prêtres
anglicans l’appuyant fortement, et ensuite adressant une autre lettre à l’archevêque de Canterbury touchant six points.
Les deux premiers concernent les non
conformistes ou les dissidents; peuventils être considérés comme une branche de
l’Eglise de Christ ? Selon le remuant prélat, cela n’est pas possible. Len anglicans
peuvent-ils recevoir à la communion des
membres appartenant à d’autres dénominations? La réponse est également négative. Sans la déclaration de reconnaître
la succession apostolique, la confession
et autres choses encore, il n’est pas possible de penser à une fédération ou à une
union. La lettre du prélat africain revient
à ceci: Hors de l’Eglise Anglicane, point
d Eglise chrétienne. On ne pourrait«pas
aller plus loin et Rome a trouvé son allié.
L’archevêque de Canterbury a jugé bon
de répondre, ce qui est étonnant, mais sa
réponse est plus que jamais digne, car il
confirme sa décision déjà connue, et il
met même en contradiction avec lui-même son remuant adversaire qui, paraît-il,
aurait perdu un peu de sa mémoire, affirmant des choses qui ne sont pas.
Evidemment nous ne sommes qu’au
commencement de la lutte, car désormais
les deux partis qui sont les plus directe
ment visés, veulent en finir avec l’équivoque. Ou le Ritualisme réactionnaire ou
le protestantisme doivent triompher dans
cette querelle épiscopale qui, certes, ne
fait pas honneur à des Missionnaires travaillant à gagner les payons à qui? à l’Evangile ou à une Eglise sectaire et intolé
rante? Plus que jamais nous avons la perÜfijàsion que vouloir faire marchéri^^d’accord Christ et le monde, Ie Ci:oyantet|’in^Ci^ÿan^|:es|: une choseijmpossible.i L’Eglise Anglicane ne veut^ pas briser avec
les différentes écoles qui sont dans son
sein, mais il se pourrait qu’une forte poussée dans un sens ou dans un autre la dé^ çide enfin à se ranger ou avec les protestants ou avec ses ennemis. Certes, les évê^ques ont une grande responsabilité et ils
■ ont besoin de la sagesse d’En-Haut dans
ces moments-ci.
Les la'iques prient et travaillent; leurs
prières seront exaucées, car il s’agit non
pas d’intérêts humains, mais de la grande
cause de l’Eglise chrétienne ayant à sa
base l’amour de Christ. Reporter.
' COURRIER OE L’ÉVANGÉLISATION.
(Suite, Voir N, précédsnt).
Arrivé ici au mois d’octobre dernier, je
repris les réunions. J’eus le plaisir de voir
beaucoup d’enfants accourir à l’école du
dimanche et à nos réunions. Le nombre
des adultes est plus restreint. Cependant
les chants sont enlevés avec entrain. —
Nous avons eu, au Nouvel-An, un bel arbre de Noël et le service de Sainte-Cène,
grâce à quelques industriels protestants
établis non loin d’ici, à Bussi et à Scafa,
qui nous ont fait sentir leur générosité.
Nous pouvons affirmer que l’Esprit de
Dieu est à l’œuvre dans les cœurs, et si
les résultats ne sont pas toujours apparents, nous savons que la Parole de Dieu
et le témoignage chrétien ne retourneront
pas à Lui sans effet.
Que Dieu nous accorde la grâce d’annoncer fidèlement sa Parole.
Je tiens maintenant à dire deux mots
des environs de Tocco Casauria.
Salle. Si jamais il y a un pays malheureux, c’est bien la Commune de Salle.
Placée sur un contrefort du Monte Morrone, elle est sapée par la base et par le
haut par le Rio Maggio, torrent qui se
précipite de la montagne. Le pont à l’entrée du village est emporté, la route ruinée et, peu à peu, on voit avancer i’éboulement 111 C’est désolant 1
Salle est à 12 kilomètres de Tocco en
ligne droite, et à 18 kilomètres par la
route provinciale en passant par Bolognano Mosellano. Mais quelles routes
quand il pleut 1 Elles sont presque impratiquables; on pourrait dire que nous
sommes ici comme en Afrique, au Zambèze.
Grâce à Dieu, dans les dernières élections politiques le parti libéral a vaincu
et le député Valignani qui est entré à la
Chambre des députés, fera probablement
quelque chose pour ces populations.
L’Eglise ici est bien constituée. Vous
avez pu voir dans l’Echo des Va/te'es la photographie de l’Eglise. Elle a été inaugurée
le 12 Décembre 1909. C’est un solide édifice qui comprend la chapelle, l’école et
le logement.
Les membres d’Eglise sont affables.
Ceux qui émigrent en Amérique n’oublient pas leur Eglise italienne qui est au
loin, et ils envoient leurs contributions;
digne exemple qui devrait être imité par
les Eglises des Vallées et de la Mission.
Le Conseil d’Eglise fonctionne bien et
se fait honneur. L’Eglise de Salle est destinée à être comme un phare dans le haut
Abruzzes, au pied de la Maiella.
Nous avons là un excellente maîtresse
de l’île d’Elbe, la sig.ra Livia MartelliBolmini.
En ce moment, une épidémie de rougeole fait ravage ! I !
Les conditions hygiéniques des Communes de montagne dans les Abruzzes
laissent beaucoup à désirer. Le Gouver
mmmmmwmm
nement ne fait pas assez ! C’est triste de
le cdiistâter. I
^ De Topco j’ai pu visiter aussi la ville
^e Pop»ii, qui a 9000 habitants, située
•àu déboiiché des gorges de Popoli en allant
sur la ligne de;^Rome. De là s’ouvre la
belle plaine de Sulmona, vaste bassin lacustre. — J ai pu visiter aussi Sca/a vers
Chieti. Là des ingénieurs ont cultivé des
mines d asphalte. Ils sont protestants et
honorent cette contrée.
Quelle œuvre magnifique il y a à faire
dans ces parages I Je commence, hélas !
à dépasser la cinquantaine, et à mesure
que l’on avance en âge l’on ne peut plus
donner à l’Evangélisation la force de
trente ans ! Le Seigneur voudra Lui-même diriger toute chose pour sa gloire et
pour l’avancement de son Règne.
Frères des Vallées, et amis de l’Evangélisation, priez pour nous et pour l’œuvre de Dieu. Nous sommes non les envoyés du Comité, mais de l’Eglise en général. L’Eglise doit porter sur son cœur
ses messagers; c’est un devoir sacré.
Nous sommes l’avant-garde qui combat dans la plaine, mais vous devez sans
cesse élever les mains vers Dieu.
Lorsque aux Vallées'et dans la Mission
on aura appris à se considérer comme une
seule famille, quand on nous considérera
non pas comme des employés, mais comme des missionnaires, alors notre Eglise
aura fait un pas en avant pour la réalisation de l’avancement du Règne de Dieu.
Frères, nos forces diminuent, et nous
jetons un regard autour de nous et nous
nous demandons où sont les jeunes recrues. Nous sommes de vieux troupiers
et nous avons besoin de voir de jeunes soL
dats qui se dévouent au service du Maître.
Que cet appel ne soit pas inutile; notre
Eglise a autant besoin d’argent que
d hommes dévoués. ’
Dieu saurâ susciter Tünefï^' hùriesl
Il est le Maître de la moisson. — Prions
avec foi I
Votre tout dévoué en Christ
G. Bert.
CHRONIOUE^UDOISE
ANGROGNE. La soirée récréative donnée samedi dernier par notre Chorale a
été une des mieux réussies à tous égards,
soit pour le nombre des présents qui, venus des différents quartiers de la paroisse
et même de la Tour et St-Jean, remplissaient la grande (1) école de St-Laurent
soit pour le choix et l’exécution des 4 monologues et cinq dialogues, soit pour l’exécuüon des 5 chœurs, enlevés avec beaucoup d expression et de précision par nos
vaillants choristes, qui, moins nombreux
que les années dernières, ont cependant
fait tous leurs efforts pour maintenir la
bonne renommée de la Chorale. Les vifs
applaudissements qui ont suivi chaque
numéro et les « bis » demandés à plusieurs
reprises, mais que le temps n’a pas permis
d accorder, prouvent combien le programme a été goûté par le public, qui ne regrettera pas la course faite.
Nous voudrions relever les morceaux
qui ont été davantage appréciés, mais
nous nous trouvons dans l’embarras du
choix. Cependant nos artistes ne seront
pas jaloux si nous ne pouvons nous empêcher de mentionner les monologues
vraiment désopilants de l’incomparable
M.r Albert Malan, et le tableau final: « La
corona d’Italia », où M.lle Catherine Coïsson représenta dignement notre chère
patrie. Un bravo de cœur à tous nos artistes et le vœu sincère que les résultats
obtenus soient un encouragement à la
préparation d’autres soirées de ce genre J
3
et, surtout, le souhait que notre Chorale
continue à travailler au développement
d% fixant dans notre paroisse, attirant
jdahs ses rangs ceux qui se privent encore
d'un privilège et d’une distraction saine
èt utile I '
Ajoutons qu’une bonne recette a été
faite à la porte, en faveur de nos Etablissements de bienfaisance.
^*TlOR^CE. Au moment de mettre
sous presse, il nous arrive de Florence
la douloureuse nouvelle de la mort de
M. Wood-Brown. Nous 'comptons donner dans le prochain N® quelques détails
sur la vie de ce fidèle ami des Vaudois
et nous exprimons à M.me et M.lle Brown
notre sincère sympathie.
’Nouvelles et faits divers.
AEEEMAGNE. Un grand mouvement se dessine contre l’Eglise d’Etat.
Ees. socialistes, les monistes et les indépeiidants se sont unis pour faire grève,
en ne payant plus les taxes^d’Eglise, et
on sera obligé de faire une épuration
dans la liste des membres. Il paraît que
avant la fin de l’année on aura 20.000
signatures pour protester contre l’Eglise officielle. Nous sommes évidemment à la veille de graves événements,
en Allemagne.
— Le cardinal Kopp, archevêque de
Breslan vient de mourir dans la Silésie,
à l’âge de 77 ans. Pendant 30 ans il
a été l’intermédiaire attitré entre Berlin et le Vatican dans toutes les questions qui intéressaient le catholicisme en
Allemagne. Après la mort du cardinal
Fischei', archevêque de Cologne, il était
resté le seul cardinal de nationalité allemande.
CHICAGO. Ea deuxième Eglise presbytérienne de Chicago fait tous ses e^
forts pour attirer le Rev. D.r Parker
Cadman, pasteur à Brooklyn. Elle lui
offre le salaire de 75.000 frs. Nous ne
croyons, pas que le D.r Cadman cède à
l’appât de l’argent ; ce serait par trop
digne d’un mercenaire.
EE NOM DE DIEU DANS EA BIBEE.
J’avais souvent désiré de savoir combien de fois le nom de Dieu, sous ses diverses appellations, se trouve dans les
Saintes Ecritures. Pour diminuer les
risques d’erreur, je les ai deux fois parcourues attentivement, les 39 livres de
l’A. T. et les 27 du N. T.
Ee nom de Dieu se trouve: 10.03g
fois dans l’Ancien Testament, et 1.686
dans le Nouveau ; total : 11.725, y compris les quatre mentions de ce nom dans
le livre d’Esther, d’après l’interprétation émise dans le Messager de mars
1912. A ce compte, il n’y a pas un seul
des 66 livres de la Bible où le nom de
Dieu ne se trouve pas. Mais nous ne
pouvons pas dire,comme nous y serions
portés, qu’il est dans toutes les pages.
Dans notre grande Bible, révisée, de
la Société biblique de France, on né
trouve pas le nom de Dieu dans trente
pages de l’A. T. et dans 12 du N. T.
C’est peu, dans un livre de 1305 pages.
Ea page où le nom de Dieu est le plus
souvent cité se trouve à la page 200 du
Deutéronome: on l’y trouve 42 fois. Ee
livre des Psaumes est au premier rang
à cet égard: le nom de Dieu y est 1274
fois. Ee Cantique des Cantiques est au
dernier: le nom n’y est qu’une fois.
Je ne peux dire l’impression réconfortante que j’ai reçue à lire, à tout instant, et presque sans relâche, ce saint
nom, qui descend du ciel comme par
avalanches, et le malaise que j’ai éprouvé à parcourir quelques pages, très rares, quarante-deux, où le nom de notre
Dieu est passé sous silence. Il faut-dire
que ce sont des pages consacrées aux
généalogies, aux dénombrements, à la
tente, à la construction du temple, au
rituel des sacrifices et à l’histoire des
pays étrangers.
On pourra me dire que j’aurais pu
mieux employer mon temps; j’estime
non — Dieu m’en garde — que j’aurais
pu faire plus mal, mais que je n’aurais
pas pu faire mieux. ?*Doit-on regretter
de consacrer du temps à connaître le
Dieu qui nous le donne ?
* Pendant qùe je faisais cette recherche relative aii nom de Dieu dans la Bible, une chrétienne de Hambourg, se
livrait â la recherche du nom de Jésus
dans le Nouveau Testament. Elle y a
trouvé 997 fois le non de Jésus-Christ,
et 555 fois celui de Christ; total: 1552.
J. Bastide.
{Le Messager des Messagers).
BIBLIOGRAPHIE.
Souvenir de réception à la Sainte-Cène et
Souvenir de deuil. Deux nouvelles estampes murales en couleurs par Eug.
Burnand. Format 66 — 5°. — BergerLevrault, éditeurs, Paris, et Nancy. —
Prix: frs. 3,50 et 6 frs.
Le grand peintre Eugène Burnand
vient de créer deux compositions aux trois
crayons qui sont dignes en tous points
de l’illustrateur universellement connu
des Paraboles: un Souvenir de réception à
la Sainte-Cène et un Souvenir de deuil.
Le Souvenir de réception à la SainteCène est destiné en première ligne à remplacer ou à accompagner les cadeaux qu’il
est d’usage de faire à l’occasion de cette
touchante fête religieuse. Ce sera pour la
jeunesse un souvenir précieux de ce jour
solennel et pour toute la famille une émouvante œuvre d’art à laquelle chacun voudra conserver une place d’honneur dans
son intérieur. Ce Souvenir, qui représente
Jésus accueillant la jeunesse, et pour lequel l’auteur a choisi la légende « Suivezmoi », pourra aussi servir de cadeau en
toute autre circonstance, car il en a été
tiré un certain nombre d’exemplaires
sans dédicace. Sous cette fórme, il servira
à la décoration murale, s’ajoutant ainsi
à la série si populaire d’estampes tirées
des Paraboles publiées par les mêmes
éditeurs.
Le Souvenir de deuil, qui porte comme
légende « Ne pleure point » et représente
Jésus consolant la veuve, pourra remplacer les cadeaux de fleurs aux enterrements
on être, donné en témoignage de sympàthie. L’élêvatipn de pensée avec laquelle
l’artiste a réalisé sa conception permettra
d’offrir cette estampe en certaines circonstances où le choix d’un cadeau est
délicat et èn particulier à tous ceux dont
râme afïectéè a besoin de consolation.
Ces deux superbes estampes sont tirées
en trois couleurs avec tout le soin que la
Maison Berger-Levrault a coutume de
donner à ses travaux artistiques.
Association nationale pour le mouvement
des étrangers.
Vient de paraître le second fascicule
pour l’année 1914 de la Revue mensuelle
illustrée que la Société distribue gratuitement.
Il contient des nouvelles importantes
au sujet de la Direction centrale, des Comités-, des Sociétés adhérentes ou confédérées, ainsi que quelques articleii fort
intéressants sur: Syracuse; la responsabilité civile des hôteliers; le premier concours du bon hôtelier; une nouvelle carte
topographique d’Italie; guide-itinéraire
historique artistique d’Italie, etc., etc.
La « Société pour le mouvement des
étrangers» s’efforce donc de se rendre
utile par ses bons conseils aux intéressés,
par ses excellentes pubblications destinées à instruire les voyageurs et les hôteliers; et surtout par ses efforts continuels dans le but de redresser les opinions
et les jugements erronnés qui courent à
l’étranger sur notre pays. Elle mérite
qu’on l’encourage de toute façon.
BILYCHNIS.
Sommario del Numero di Febbraio.
Giovanni Costa: Critica e tradizioni. Osservazioni sulla Politica e sulla Religione
di Costantino — C. Rostan: Le idee religiose di Pindaro — John Lever: Religione
e Chiesa — Voci e documenti: Pel Congresso di Cristianesimo sociale — Per la
CULTURA dell’anima: e. Giran: Vivere
in pace 1 —■ G. Adami: Cambiavalute e
Banchieri — Ernst Schubert: Predicazione e Politica — H. Lhotzky: La vera
educazione (pagine scelte) — G. F. Ober
linr Preghiera di consacraziane — Note t
E commenti: e. Rutili: Lemire — Tra
LIBRI È riviste; B. Varisco: Verso la
Fede — G.'^Vitali: Tolstoi pedagogista
Er.: Crisi d’anima d’un Giapponese .-ìStoria del Cristianesimo: Il Cristiajiésimq
in Italia — La vita religiosa in America
(E. R.) — Varia: Enrico Stanley (E. R,).
I^ouvelles politique^
La solution de la crise ministérielle a
été plus rapide qu’on ne le pensait. M.r
Sennino ayant décliné l’offre de former
le nouveau cabinet, c’est à M.r Salandrà,
professeur de science des finances à l’université de Rome, que le roi a demandé
officieusement de vouloir s’en charger.
Et l’on peut dire qu’il a réussi et probablement au moment où paraîtront ces lignes, le nouveau ministère sera déjà officiellement constitué.
M.r Salandra, député de Lucera dans
les Pouilles, a toujours siégé au Centre
de la Chambre, ami et collaborateur de
M.r Sonnino, ayant tenu le portefeuille
des finances dans les cabinets Sonnino et
Fortis. Pourtant depuis deux ou trois ans
il avait un peu évolué vers la gauche, se
rapprochant davantage de M.r Giolitti. .
C’est un des hommes les plus capables du
parlement actuel et les adversaires euxmêmes reconnaissent ses hautes qualités
administratives. La liste qui circule comme la plus probable comprend .les noms
de MM. Di San Giuliano et Millo qui gardent respectivement les portefeuilles des
affaires étrangères et de la marine. Martini et Ciuffelli pour les colonies et les
travaux publics. M.r Daneo aurait la justice, Fusinato l’instruction, Rava les finances, Rubini le trésor. Riccio l’agriculture et commercé,; Dari,les postes. Sauf
les deux derniers^ tous lés autres ont déjà
été membres du gouvernement. L’attribution des pctt-bËft^nltéa pm% léhsfcigelçi
mais les noms des ministres sont donnés
comme^à peu près sfirs. C’est donc un ministère de concentration libérale qui présentera son programme aux suffrages de
la Chambre, probablement les premiers
jours d’avril. L’extrême gauche est exclue et elle ne manquera pas de combattre le ministère avec l’acharnement montré dès le début de la législature actuelle.
De graves nouvelles viennent de la Cyrénaïque où les Arabes ne laissent pas de
trêve à nos armes. Le général Ameglio
continue à avancer repoussant successivement les rebelles de leurs positions fortifiées. Plusieurs combats ont eu lieu ces
dernières semaines. Le plus sanglant a
été celui du 11 courant, aux environs de
l’aasis de Luotina. La colonne Latini a
été attaquée subitement et vivement par
un coprs de 2000 ennemis. Après, une vigoureuse contre attaque, les ennemis Ont
été mis en fuite en laissant près de 400
morts sur le terrain et une grande quantité d’armes et de munitions. Les pertes
des nôtres sont assez graves; deux officiers tués et neuf blessés, un maréchal et
42 ascari tués, sept soldats et 90 ascari
blessés. Le général Ameglio a félicité les
troupes qui se sont battues si vaillamment. On a depuis occupé trois autres localités importantes. Les sénussites doivent se replier vers le désert.
Le pape a levé l’interdit jeté sur le diocèse de Gênes, lorsque le gouvernement
refusa Vexequatur au fameux monseigneur Caron. Pour ne pas céder en principe Msg. Caron reste titulaire, mais il est
remplacé par un ministre apostolique
avec autorité archiépiscopale.
FRANCE. La campagne de presse conduite avec une violence inouïe par le Figaro contre M.r Caillaux, ministre des finances, a eu une épilogue sanglante. Mme
Caillaux n tué de trois tSu^s’ é«:i^v<S!ver
M.r Calmette, directeur du Frÿaifd, dans
té^bureàu de là de la
‘■^publication de\dQcüîû«nte # privé
et ' dè la ■ ménace de TêifÉâtloiià .»eandaleusès.'Le' scandale est éhorni^.-M.r Eaillaux a donné immédiàtettièiit àâ” déftiissîôn, et dans une séance très ofàigeuSe à
la Chambre, plusieurs orateurs et surtout
tM.r-Barthou, ex président du Coiiséil, ont
insisté pour que la Îumièré 'Se iaaséi et
qu’une enquête parieniéntairè 'sdénne- purifier l’air et câlrâér la çonscîénee publique troublée par cette a-vâlântàie de;sôupçons ’ et d’accusations infâmântes.
SU ISSEi. BÏ.r (jôbât,' febnsëîllér fi|tional, directeur du bureau intèrnatidnal de
la paix, lauréat du prix Npl)èl, <&t Jinort
d’une attaque d’apofiTexie, àù^ moment
où il allait présider une çOnfèrencé d\i'bureau de la paix à Berne.
ABYSSINIE. On signale un état d!agitation dans la province du Tigré, pu le
chef Degiac Selassiè se serait rebellé à
l’autorité du nouvel empereur Ligg-JassuDeux ras fidèles ont été envoyés pour
soumettre le rebelle. Ë. E.
DIREZIONE SUPERIÓRE
POSTE E TELEGRAFI DI TORINO.
« Per buona norma del pubblicp* ri
avverte che le lettere originarie dall’Italia a destinazione degli Uffici Italiani
dèi Lévante e cioè’ Costantinopoli, Gerusalemme, Janina, SaÌdnicco, Smirne,
debbono essere àffrancate con yentiçinque centèsiraì per cigni porto di quindici
grammi ».
PRO SCUOIJ^ NORMALE,
81» tisia di
i Collettatp dal sig. »Forbès Moncriefl,
Edimburgo L. .1.0.84,75
Il I lÀ
TOTALE GENERALE L. l85.406>83
, .^. „Rettifica: Nel N‘^ 5 del 30 Gennaio 1#14ì
la somma di L. 72,03 figurò corriè 'eollettata dal sig. Rinaldo Malan: pér*ln Yè:;
rità essa, coinè già le precedenti, ppnupé:
raccòlte iief 1913, è 'dovuta aÌTeiÉcace
eòoperazione ■ del pa'storé sig. DdMde
Pons, che ha appunto sostituito il préci-,
tato sig. Malan. ^ ‘ . » ;
C.-A. Tbon. l)irécÌeur-respónàcd)U.
Mademoiselle CÉLINE PEYRANAe
Maheille, annonce à ses parents, àmis et
connaissances son mariage avec Mohsieur
BONETTO FORTUNÉ.
La moglie LIDIAREVEE; i figli GIOVANNI DAVIDE e fami^iai ADÈLE,
CLARA; il fratello e le sorelle colle loro
famiglie-; i cognati e le cognate coi parenti tutti, dànno il triste annunzio, della
morte del loro amatissimo
UAMY VÓCA^Lo
d’anni 64. i „
I funerali avranno luogo VèneFdìv20
Marzo 1914, alle ore 14, partend.o dai
Bertot di Luserna S. Giovanni,
Madame BROWN STÉWART; et Sa
fille SYBIL ont la douleur dè faire part
de T.immense perte qu’ils viehhèrtt^'de
subir • par la mort de leur bieh-afmé
mari et père
Rev. James Wood-Brôtf
décédé le 16 Mars 1914, à Fiorente
(16, Corso Regina Elena). ' L '
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Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
k> * speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
oiancni ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
wnza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pet capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave prò-*
fumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento necessarjo e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
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Fiiralniente ho potuto trovare una preparazione che
ini ridonasse ai capelli ed aPa barba il colore primitivo,
la freschezza e la bt-liozza dLila gioventù senza avere il
«t ^ . minimo disturbo neirappiicazi ne.
una sola Dottlglia della vostra Anticanizie mi bastò ed . ra non ho un solo pelo bianco
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non macchia nè la biancheria, ne la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei caDelIi, tanto che ora essi
non cadono più, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. onaAni
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