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L'ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
de la Famille Yaudoise.
Que toutes les choses qui sont véritables........occupent
vos pensées — ( Phtltppiens., IV. 8.)
PRIX D’ABONNSHCm :
Ualie, ÈL domicile ("un on) Fr. '■
Suisse.................* l
France.......................
Ailemagne
Angleterre , Pays-Bas • 1
ün numéro séparé : 5 cent.
Un numéro arriéré : 10 cent.
BUREAUX D ABONNEHENT
Torrr-Pet.mcb ; Via Maestra,
N.dS, (Agenzia bibliografica)
PiGNBRoL : J. Chlantore Impr.
Turin :J.J. Tvon, via Lagrange
près ie N. 22.
Florence : Libreria Evangelica, via de’Panzaiii.
ANNONCES : 5 cent, la ligne
ou portion de ligne.
Lettres et envois franco. S'adresser pour radministration
au Bureau a Torr.e-Pellice,
via Maestra N. 42 >- pour la
rédaction : A Mr. E. Malan
Prof • à Torre-Pelico.
Sommaire.
Le Synode de 1872. — Discours des
Amis étrangers. — Correspondance. —
Le soldat et son remplaçant. — Faits divers. — Recensement de 1872. — Tabella
del Prestito Nazionale. — Annonces.
LE SYNODE DE 1872
La veille du Synode, le Corps
des Pasteurs se reunit à la Bibliothèque du Collège et décida de
proposer à l’Assemblée synodale »
conformément aux réglements, presque à Tunanimité des 31 membres
présents, par l’organe de la Table,
de nommer M. Emile Combe évangéliste à Venise professeur de théologie historique en remplacement
de M. le D' Rével.
Le Synode propremeat dit a été
ouvert par un bon et édifiant discours de M. l’évangéliste Combe
qui a prêché sur ces paroles de
S‘ Paul, 1 Cor. 9. 16. « Malheur
à moi. si je ne prêche/pas l’E
^ a;. ; ctfJBJ
vangile >.
Le bureau provisoire composé
du plus ancien pasteur en activité
M. P. Monastier. du plus jeune
ministre M. J. D. Hugon et de
M” Berger de Rodoret et Bert de
de Villesèche, a procédé aux actes
préliminaires de la session, et présidé à la Domination du bureau
f
définitif composé de MM. Meille
pasteur Président, Charbonnier directeur de l’Ecole Normale VicePrésident. B. Pons Secrétaire et
Soulier et Chambeaud Instituteurs
Assesseurs.
M. Meille, en prenant possession
du fauteuil de la présidence, remercie l'assemblée pour ce nouveau
témoignage de confiance qui lui est
donné, et rend les membres du
Synode attentifs à la gravité des
questions dont l’assemblée aura à
s’occuper et au sérieux du moment
présent pour notre Eglise.
Le > sort désigne le rapport do
la paroisse de Pomaref et celui de
Rédôret pour être lus. Un ênt'^éti/Bn
2
-282
fraternel a suivi la lecture de ces
deux relations. On a remarqué que
les consistoires n’ont pas hésité à
mettre le doigt sur la plaie; ils
ont relevé les côtés faibles, ils ont
dit le mal comme le bien ; c'est
un progrès, quelque triste et pénible que soit la réalité. La paroisse
de Rodoret composée de 300 vaudois environ , dont 80 et plus se
trouvent dans la bonne saison de
l’autre côté des Alpes, a cependant,
quoiqu’elle ne compte pas beaucoup de riches, donné des contributions volontaires pour francs 173.
On fait ressortir que le pasteur a
fait des conférences pour protestants et catholiques et sur les sujets
les plus divers et particulièrement
sur les superstitions qui régnent
encore dans nos montagnes.
Auparavant déjà les rapports
imprimés de la Table et de la
Commission d’évangélisation avaient été distribués aux membres de
l’assemblée.
Le rapport de la Table, dans sa
partie la plus importante, celle de
la vie de l’Eglise, donne des extraits des rapports des consistoires.
On a remarqué qu’il ne relève
guère que le côté sombre; peutêtre est-ce aussi ce qu’il y a de
plus saillant dans les relations des
consistoires eux-mêmes.
Voici comment la Table résume
cette première partie de son travail :
« L’attention dés consistoiires
a’eatparticojièrémént portée surlaa
catéchumènes qui paraissent, à peu
près partout. inférieurs, quant au
développement intellectuel et au
sérieux, à ce qu’ils étaient autrefois. C’est là en effet qu’est l’avenir, bon ou mauvais, de l’Eglise
et de toutes ses œuvres. Le niveau
religieux et moral tend à baisser ;
il faut que nous fassions les efforts
les plus énergiques et les plus
persévérants pour le relever. Le
vice lève la tête, la corruption fait
un peu partout d’effrayants progrès, l’incrédulité, le matérialisme
le plus hideux ont non seulement
leurs disciples mais aussi leurs
docteurs. Il n’y a que l’Evangile
franchement professé et pratiqué;
l’union intime et l’œuvre commune
de tous les disciples du Seigneur
Jésus, qui puisse opposer une digue
efficace à ce torrent impur et dévastateur. Il ne suffit pas qu’il y
ait au sein de toutes les paroisses
un petit nombre de chrétiens humbles et heureux qui se cachent au
sein de la foule indifférente ou
ennemie. Il faut que les disciples
du Sauveur deviennent de plus en
plus des témoins et des lumières
au sein des ténèbres qui les environnent. 11 faut surtout qu'ils sachent s’unir, non seulement aux
t
pieds du même trône de miséricorde, mais dans la même lice et
sur le même champ de bataille ,
combattant d’un même cœur et
n’étant en rien effrayés par les
menaces des adversaires. Il faut en-
3
-883
ân ; et que de chrétiens, même,
parmi les meilleurs, l’ont trop souvent , oublié ! — que les chrétiens
ne se conforment pas au présent
siècle, mais qu’ils soient saints eu
paroles, et saints dans leur conduite , le sel de la terre et des
flambeaux dans le monde. Ce n’est
jamais en hurlant avec les loups
que l’on réussit à les changer en
agneaux. Le monde se réjouit, et
Satan se frotte les mains de contentement , lorsqu’ils voient les
chrétiens compromettre par leur
conduite, ne fût-ce que, par des
paroles peu mesurées, leur caractère d’enfants de Dieu.
('à suivre J.
Disconrs des Amis ¿IraDgers
Rév. Cote, évangéliste à Rome:
Je suis heureux, dit-il, de vous
adresser la parole; je suis heureux de vous saluer de la part
de nos Eglises baptistes d’Amérique. Nos Eglises sont au nombre
de 12.000. J’ai pour les presbytériens une affection particulière.
Les Eglises baptistes et les Eglises
presbytériennes sont sœurs. 11 n’y
a de différence entre nous que
quant au baptême. Nous sommes
appelés en Amérique les presbytériens mouillés et les presbytériens sont appelés les presbytériens
secs. — Je suis avec vos frères,
Pons et Ribetti, dans le meilleur
accord. Nous présentons, grâces
à Dieu, à Rome le spectacle de
l’union. Nous avons des réunions
de prières en commun, pour toutes
les dénominations qui travaillent
à l’évangélisation à Rome. Recevez
les salutations de vos frères baptistes d’Amérique.
M. Nicod des Hautes-Alpes : Je
ne suis délégué d’aucune société;
je ne suis que le pasteur suffragant d’Arvieux. Je suis venu pour
faire la connaissance des vaudois,
car de ce côté des Alpes et de
l’autre côté, nous sommes des
frères. Au commencement de ce
siècle, il n’y avait presque plus
rien dans le Haut-Queyras, quand
Félix Neff vint dans ce pays.
Nous avons dans le Haut-Queyras la paroisse d’Arvieux et plus
loin dans trois villages, Fongillarde, Saint Véran etc. environ
200 protestants qui fréquentent
les cultes, mais qui ont aussi bien
des misères. Nous n’avons pas été
visités encore par la lèpre du soidisant libéralisme, mais par celle
du formalisme. Puis on veut trop,
chez nous comme chez vous, bénéficier de la noble origine , de
l’histoire, des persécutions. Nos
écoles du dimanche sont fréquentées, mais elles sont bien petites. Il
y a des âmes sérieuses à côté d’autres qni parlent le patois de Canaan. — Une plaie très grave
pour nous ce'sont les mariages
^ mixtes. — J’ai été édifié par votre
4
francliise; je souhaite que vous
veilliez et que vous priez pour
vaincre tous les ennemis de la vérité et de la piété.
M. Bennemann. Je ne suis venu
ici que de moi-même et par moimême. J’ai été consacré en Prusse
pour l’Eglise Vaudoise et par affection pour elle ; cela vous est
un témoignage de l’amour de la
Prusse pous vous. — Nous avons
à Bordighera une maison contenant une soixantaine d’enfants
presque tous scrofuleux. Nous avons été bénis dans cette œuvre,
pendant une épidémie recente ; pas
un enfant n'a été malade, excepté
de quelques maux d’yeux. — Ces
enfants ne sont pas les plus sages,
mais Dieu, par sa grâce, a beaucoup fait pour eux. Ils n’ont pas
en général la maladie catholique
qui est le mensonge. Ils aiment à
donner et de tout leur cœur.
Nos enfants apprennent, presque
tous un métier; nous avons dans
la maison un maître tailleur, un
maître menuisier, et un maître
cordonnier.
Les enfants s’aiment entre eux,
et cela se voit surtout quand l’un
d’eux doit partir. — Cet établissement est dû à la générosité f et
à la charité de miss Boyce.
11 y a de la joie à voir les
fruits que l’Evangile produit,phez
nos enfants .et peut-être en verrez
vous arriver au milieu d.e vous
qui,auront réalisé cette belle pa
role: la lumière luit dans les ténèbres. ’i:
M. Charbonnier vice-Président
répond à tous ces frères.
Extrait du discours du Docteur
Stewart. — Le D' Stewart remercie Dieu de lui avoir rendu la
santé et permis de reparaître au
Synode de l’Eglise Vaudoise; il
remercie ses frères vaudois pour
les prières qu’ils ont fait monter
vers Dieu pendant sa maladie: ces
prières ont été exaucées. — 11 suit
que, malgré les effonts contraires
d’un de ses collègues, la grande
majorité des Eglises prebysteriennes d’Ecosse est et reste affectionnée à l’Eglise vaudoise et à ses
œuvres. Un des derniers colloques
de l’Eglise presbytérienne d’Ecosse
en Italie, a adopté à l’unanimité
la motion selon laquelle l’Eglise
vaudoise est la plus apte pour l’œuvre de l’Eglise vaudoise. Vous
pouvez, dit-il, compter sur la sympathie et sur les secours des Eglises presbytériennes d’Ecosse. Il espère que notre mission ira toujours
plus en avant. Donnez, ajoute-t-il,
ce que vous avez de mieux pour
l’Italie et le Seigneur nous donnera
ce qui nous est le plus nécessaire
pour les Vallées; ne soyez pas des
hommes de petite foi. — Dans nos
Eglises, le président du Synode
changé ,.tous les six mois et nous
nommons à cet office nos jeunes
ministres paur les mettre de suite
à l’œuvre et pour les former et
5
-985.
les aguerrir. — Avant et pendant
sa maladie il a pu former un fonds
pour perpétuer le souvenir du docteur Revel, cet homme qu’il a si
particulièrement aimé; il a collecté
pour cet objet environ 1800 livres
sterlings, et au de là de 6000 livres peur acheter un palais destiné
à établir solidement l'Eglise vaudoise à Rome à l’ombre du Vatican. Cette somme ne suffit pas,
à cause du prix énorme des immeubles à Rome; il lui manque
encore environ 3,500 livres; il demande à Dieu de lui accorder encore assez de jours pour voir l’accomplissement de cette entreprise
chère à son cœur. fà suivrej.
(Îrom0j)onbanc0
La lettre suivante - nous est parvenue
tout récemment.
iS Juillet iS72.
Cher Monsieur,
Mr M. L. part dans ce moment
pour l’embouchure du Rosario où
l’attend le bateau qui va le porter
à Montevideo avec sa famille. Je
profite de l’occasion pour vous expliquer le petit billet que le porteur
vous remettra avec cette lettre.
Je voudrais bien vous envoyer
le rapport de l’année, qui serait de
couleur plus foncée que le précédent et surtout que mes premières
lettres. Les diacres n’ont pas encore pu arriver à éteindre la dette
de la cure et le peu qu’il reste à
payer de l’école, il m’a fallu courir
toute la colonie pour recueillir quel
que argent pour cet objet. L’année
passée le blé était cher, mais il
y en avait peu ; cette année il y en
a davantage, mais il se vend très
peu, ce qui fait que l’argent devient rare. En outre ceux qui ont
contribué pour la Paz se refusent
à donner pour la cure Les anciennes divisions se réveillent avec
plias de force que jamais , et le
procès-verbal de la visite pastorale
de 1869 peut se dire au même
point que le traité de Vienne de
1815. L'équilibre de la colonie est
aussi difficile à maintenir que l’équilibre européen. Pour moi personnellement , je n’ai pas à me
plaindre , les 900 piastres de l’année passée m'ont été remises, et
j'espère qu'il en sera de même cette
année. La maison paroissiale cependant est assez mauvaise ; les
jours de pluie, nous sommes inondés, il pleut dans toutes les chambres , et l’on n’ose demander des
réparations, tant que les dettes ne
sont pas éteintes.
Le spirituel et le moral se ressentent de cet état de choses. Qui
pourra savoir combien de sermons
sont étouffés par ces préoccupations
de partis. Quant à moi, je ne ferai
jamais terminer le temple de la
F’az, car dans un an que j'ai fait
le service là bas, il n'y avait pas
plus de 20 à 30 personnes, et demander encore 4000 piastres pour
ce petit noyau , c'est trop fort. 11
me faudrait, en outre, abandonner
l’école du dimanche , ce qui est
impossible.
Les quatre murs de ce malencontreux édifice , ma bète noire ,
ont coûté autant que notre école
centrale qui est aussi grande et
qui est finie et fournie de tout.lie
6
-286
nécessaire. Nous avons eu beaucoup de cas de discipline à examiner cette année. — Le temps
presse, M. Long attend , et je me
réserve de vous écrire plus au long
par la poste.
Votre tout detoni en J. C.
J. P. Salomon.
Le soldat et son remplaçant
Lorsque la guerre d’indépendance de 1848
couvrit de morts quelques unes des plus
belles plaines de l’Italie, un ami de l’auteur de ce récit fut, par la conscription,
obligé de quitter le foyer de famille, pour
les périls des champs de bataille. Son père
employa mille moyens pour lui trouver
un remplaçant; il mit des avis à ce sujet
dans les journaux en offrant une forte
somme, mais ce fut en vain.
Le jour du départ arriva , et le jeune
conscrit, dans un silencieux désespoir,
prit son havresac, et se disposa à quitter
ses bien aimés parents dont l’aifliction
augmentait la sienne.
Un de ses cousins, dont le cœur généreux
fut touché à la vue de tant de douleur,
le suivit à la caserne, et lorsqu’ils furent
arrivés au bureau de la conscription, il
prit la main du jeune soldat et lui dit;
cher César, ton chagrin est pire que la
mort pour mon cœur; entrons, cède moi
ton uniforme, il m’ira aussi bien qu’à toi;
je veux aller à ta place au champ de
bataille, je suis orphelin, tu ne l’es pas,
si je meurs, rappelle-toi seulement que
je t’ai aimé.
Le jeune homme interdit, refusa d’abord;
il ne pouvait croire que son cousin parlât de sens rassis, et s’il en était ainsi,
comment accepter une offre aussi généreuse ? Mais comme le noble jeune homme
insista avec toute l’éloquence de son cœur
aimant, il réussit à forcer César Manatí
à accepter cette grande preuve d’amitié,
et ils vinrent ensemble au bureau afin
d'effectuer cette substitution. Qui aurait
pu rendre ia joie et la reconnaissance
des parents à la vue de leur fils libéré
des périls de la guerre ! Dans l’exces de
son bonheur, le père offrit 1000 francs au
jeune remplaçant, mais il les refusa en
disant ; je vais en ami et non en mercenaire , c’est l’amour et non le gain de
l’argent qui m’oblige à prendre la place
de César. Si je meurs, rappelez-vous seulement que je l’ai aimé.
Il alla, combatit et mourut. Un cœur
reconnaissant, éleva un monument à sa
mémoire avec celte simple épitaphe :
Le conscrit Cesare Manali
à son remplaçant volontaire
Carlo Donaldi.
Cette touchante histoire n’est que l’ombre du grand amour de Jésus, le fils du
Dieu vivant.
Le péché est entré dans le monde et
par le péché, la mort ; mais Dieu a tant
aimé le monde qu’il lui a donné son fils
unique afin que quiconque croit en lui
ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Les droits d’un Dieu juste et saint
doivent être satisfaits ; et notre Sauveur
savait que personne ne pouvait satisfaire
pleinement la justice de Dieu que lui
même. Personne ne peut racheter son
frère, ni apporter à Dieu sa propre rançon;
mais le Seigneur du ciel s’est offert luimême à Dieu en rançon pour plusieurs,
Héb. ix 14, 28, Mat. xx,
Il mourut pour sauver de pauvres pécheurs comme vous et moi, et en croyant
de tout notre cœur, que Jésus souffrit
une fois, lui juste pour nous injustes, nous
sommes délivrés de la mort éternelle.
( Traduit de l’anglais).
faits bbcrs
Exahens de Licekce Ltcîale de Torin.
En rectification de ce que nous avons dit
sur ce sujet d’après une correspondance,
le nombre des élèves promus aux dernière examens de licence ont été, sur 200
et quelques, de 51, dont 14 provenant du
lycée Cavour, 12 du lycée Gioberti, 7 de
l’instruction privée et 18 de divers lycées
privés libres, ou assimilés aux lycées gouvoraementaux. Ont ainsi obtenu la licence
7
-287
le quart des postulants, mais il est à espérer qu’un bon nombre de jeunes gens qui
n’ont que quelques examens à refaire dans
la session d’automne, obtiendront encore
cette licence toujours pins difficile à obtenir, semble-t-il.
Population Italienne à Etranger. (D’après le recensement 1871 ). — Smyrne
2899 italiens, Tunis 5889, Malte 778, Cadix
1081, Lugano 6559, Nice 19.629, Chambéry
2531, Paris 2143, Madrid 664, Trieste 15,193,
Londres 1959, Liverpool 3431, Alger 6533,
Salonique 1376, Malaga 756 , Alexandrie
d’Egypte 7539, Vienne 846, Rio Janeiro
2519, Le Caire 3367 , Lyon 4430, Buenos
Ayres ( ville et faubourgs ) 36.000, Constantinople 4733, Lisbonne 450, Odessa 1012,
Pest 1410, Galatz 438. En ajoutant quelques autres districts consulaires moins
importants on a un total de 142.000 ila.
liens établis à l’étranger.
Recenseineol de 1872.
I*érl©r*. Population 512 ;
Hommes 268
Femmes 244
Inslruction.
Savent lire et écrire 291
Ne savent ni lire ni écrire 221
Religion.
Catholiques 394
Evangéliques 118
Bovll. Population 209 :
Hommes 100
Femmes 109
Instruction.
Savent lire et écrire 138
Illettrés 71
Religion.
y Catholiques 62
Evangéliques 147
Ohabr'ans. Population 104 :
Hommes 49
Femmes 55
Instruction.
Savent lire et écrire 77
Illettrés ' _ 27
Religion.
Catholiques 35
Evangéliques 69
IVIanellle. Population 295 :
Hommes 143
Femmes 152
Instruction.
Savent lire et écrire 163
Illettrés 132
Religion.
Catholiques 111
Evangéliques 184
FTaly. Population 1335 :
Hommes 652
Femmes 683
instruction.
Savent lire et écrire 713
Illettrés 622
Religion.
Catholiques 144
Evangéliques 1191
Sais©. Population 368 :
Hommes 186
Femmes 182
Instruction.
Savent lire et écrire 217
Illettrés lél
Religion.
Catholiques 136
Evangéliques 232
Salxit-Martlo. Population 215
Hommes 107
Femmes 108
Instruction.
Savent lire et écrire 108
Illettrés 109
Religion.
Catholiques 162
Evangéliques 53
Traverses. Population 189 :
Hommes 92
Femmes 97
Instruction
Savent lire et écrire 114
Illettrés 75
Religion.
Catholiques 63
Evangéliques 126
8
-288
Aì portatori di Obbligazioni del Prestito Nazionale
Speooliio in cui sono conteggiati gii Stacchi (coupons) semestrali /o ottobre
0» *•5 ca AMMONTARE DB! LO STACCO RITENUTE CO 0) *«e ®
a .2 O "9 V a B .£ 2 ^ a a a i n ‘S5 tf] <p u- t> "3 § ! a* ! <u a. s So O D o co a 2 O «9 B o 2 2. A NNOTAZIONI
o ( X ns a ec s s-
CS ÇJ co iti
1 ® <?
100 83 80 4 31 0 09 6 40 X 28 6 12 79 49 ■2 Si g S12
200 107 60 8 61 4 19 12 80 » 55: 12 25 1.58 99 Ss’ss.“!
300 251 40 12 92 6 28 19 20 » 83; 18 37 238 48
400 335 20 17 22 8 38 25 60 1 11: 24 49 317 98 S; ^-2ì 1 c'
500 419 » 21 53 10 47 32 » 1 38 30 62 397 47
1000 838 X) 43 05' 20 95 64 » 2 77' 61 23 794 95
2000 1676 » 86 10, 41 90 128 » 5 53' 112 47 1589 90
3000 4000 5000 2514 3352 4190 » » » 129 172 215 15 •20, 25 62 83 104 85 80 75 192 256 320 » » » 8 11 13 30 05 83 183 244 306 70 95 17 2384 3179 3974 85 80 75 ^ S Û.
10000 8380 » 430 50 1 209 50 640 » 27 65 612 35 7949 50 ®T3
Il numero considerevolissimo di premi vinti e non riscossi, prova che molti portatori di titoli di tale imprestilo non son guari al corrente del come si facciano le
estrazioni, e come si paghino le relative vincite; per cui, nell’intento di rendere un
lieve servizio a quel ceto di persone meno a giorno di tale affare, il sottoscritto si
offre di esaminare graluilamente le già eseguite esti'azioni, per vedervi se fossero
stati estratti ()uei numeri che al medesimo venissero presentati, o spediti; si badi a
spedire i numeri delle iscrizioni e non quelli delle cartelle, essendo solo quelli numeri viucenli. Col 1” ottobre sono più di 500 le vincite che perdono il diritto al rimborso del premio, correndo la prescrizione.
Torre Pcllice, 3 settembre 1872. MAGGIORE.
Annonoes.
!=• PI A L Y.
On demande pour Fraly une institutrice
munie des brevets de la Table et du Gouvernement. On lui offre 387 francs pour
7 mois d’école. — S’adresser dans le courant de septembre prochain à M. D. Gay
Pasteur.
S. Gemiano-Clilsoiie.
II posto di Maestra di grado inferiore
trovasi vacante in que.sto Comune per il
primo novembre prossimo. Il sussidio per
parte dei Comuni interessati è di Lire 50,
oltre lire trecento corrisposti dalla Tavola
’Valdese. La relativa domanda deve essere
presentata al Sindaco di S. Germano-Chisone prima dello spirare di questo mese
di Agosto.
E. Malan Directeur-Gérant.
Pignerol, Impr. Chiantore. ^