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Oinqaante-qaataiòme année.
18 Ootoèpe 1918
N. 41
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LËGH0 DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises
Italie . . .
Etranger . .
Pr.
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Par an Pour 6 mola
4.— 2.—
4.50 2.25
7.— 6,— 3.50
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
ïlon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
sel
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d'administration et à
1 Iinprimene Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM les
Pasteurs.
E’abonnement se paye d'aratice.
Pour tontn Ica anaoacea, s'adresser à l'Imprimerie Alpine,
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r l'Administration à M. J. Colsson.prof., Torre Pellice.
et pour!
Tout changement d'adresse coûte 19 centimes, sauf ceux du
commencement de l'annie.
Les changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en connoération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
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SOMMAIRE: À nos lecteurs — Jérusalem
— Per il Natale ai nostri soldati —
La page du soldat — Un bell’esempio
di libertà religiosa — Chronique vaudoise — Bibliographie — Nouvelles
politiques.
À nos lecteurs.
Vendredi dernier le jonrnal, faute
de papier, n'a pas para. Nos amis
et nos lecteurs sauront sympathiser
avec nous, d'autant plus que l'aube
du jour de la délivrance se dessine
très clairement.
JÉRUSALEM.
Luc XXI, 24; XIII, 34.
Il y a des villes qui exercent une fascination singulière sur l’imagination du
A public à cause de leurs beautés artistiques, de leur climat, de leur attraction. Il en est d’autres qui s’imposent à
t l’attention des peuples par leur passé
historique; il en existe enfin de celles
qui représentent un principe religieux,
et parmi celles-ci, nous devons indiquer
Médine pour le monde musulman, Rome
pour le catholicisme, Genève pour le
protestantisme ; mais en première ligne,
nous devons placer Jérusalem, qui représente en même temps le peuple juif et
le peuple chrétien. Aujourd’hui que les
troupes anglaises, avec des contingents
italiens et français, se sont emparées
de la ville sainte, nous croirions manquer à notre devoir si nous ne profitions
pas de l'occasion pour attirer l’attention des chrétiens sur ce fait important,
Jérusalem, capitale des Jébusiens, de
laquelle s’est emparé le roi David, a eu
de beaux jours de gloire et de splendeur. Le roi David d’abord, en la choisissant comme sa capitale, s’est hâté
de la rendre célèbre; il y fit apporter
l’arche de l’Eternel, y établit le culte
et aurait voulu faire davantage s’il n’avait pas été arrêté par Dieu Lui-même.
En effet, c’est à Salomon qu’était réservé le privilège d’y construire le temple pour lequel son père avait réuni
tous les matériaux. Ce temple, l’une des
merveilles du monde, est avant tout ce
qui a rendu célèbre la ville sainte. La
description qui nous en est donnée dans
les Livres saints, a quelque chose de
féerique; rien ne fut épargné pour donner une idée de la grandeur de Dieu,
de sa puissance et de sa richesse.
Il est regrettable que Salomon, dans
sa vieillesse, ait terni cette gloire en ne
marchant plus dans les voies de Dieu.
Sous les Maccabées, au temps d’Hérode
le Grand, au temps de Christ, Jérusalem a encore vécu de beaux jours. En
effet, durant le ministère de Christ,
c’est par milliers et centaines de milliers que les Juifs répandus en Asie
mineure, à Rome et dans le monde connu
alors, accouraient à Jérusalem lors des
grandes solennités religieuses, apportant
avec eux de grandes richesses et une
véritable ferveur religieuse. Mais, hélas !
Jésus prévoyait la ruine de cette ville
qui était restée sourde à ses appels.
Si la ville sainte a eu de beaux jours,
elle en a eu aussi de très mauvais.
Toutes les fois que le peuple juif s’éloignait de Dieu, il en était sévèrement
puni en étant livré entre les mains de
ses ennemis; la capitale, alors, était
prise et saccagée. Les Egyptiens, les
Cbaldéens, les Babyloniens, les Assiriens,
les Perses, les Romains et les Musulmans, tour à tour, s’emparèrent de Jérusalem, en emportant ses richesses et
en ne laissant derrière eux que des ruines et des larmes.
La plus terrible invasion a eu lieu
du temps de Titus, qui devint plus
tard empereur romain. Après un long
siège, il s’empara de la ville, la rasa,
en faisant périr près d’un million de
personnes. Christ avait prévu cette catastrophe, et en avait parlé aux siens,
comme nous pouvons le constater dans
le chapitre duquel nous avons tiré notre texte. Pourquoi cette ville a-t-elle
dû subir de si rudes châtiments? Jésus
nous l’explique par ces paroles : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes ».
Cette ville, qui représentait le peuple,
8 est révoltée contre Dieu en tuant ses
prophètes, en se laissant diriger par le
fanatisme de ses rois ou de ses conducteurs spirituels. C’est dans cette ville
qu a été commis le plus grand crime;
c’est là qu’a été condamné le Saint et
le Juste, Celui qui était venu pour sauver les siens, mais ils l’ont rejeté. C’est
à cause de ce grand crime que le peuple a été dispersé et que la ville sainte
est passée entre les mains des infidèles.
Mais n’est-ce pas étrange? Si en 1517
est née la Réformation, et si en cette
même année Constantinople a asservi
Jérusalem, le 1917, le quatrième centenaire de la Réformation, marque aussi
la délivrance de la ville sainte.
Ce fait ne nous dit-il rien? Nous nous
réjouissons du grand évènement, car
Jérusalem est pour nous une ville qui
rappelle la vie de notre Sauveur et des
hommes de Dieu; mais il y a plus; la
Parole de Dieu ne nous dit-elle pas que
Israël doit retourner dans son pays,
qu’il confessera son crime et qu’il sera
sauvé? Le mouvement sioniste qui s’accentue et qui depuis quelques années
travaille à la réalisation du retour du
peuple de Dieu, ne va-t-il pas profiter
de la libération de Jérusalem? En un
mot, les prophéties qui nous parlent de
la fin de toutes choses, du retour glorieux du Christ, tout cela ne peut pas
nous laisser indifférents I Ce sont autant
d’appels directs et pressants pour nous
préparer à cei grands évènements, en ao
complissant notre œuvre, en travaillant
pour le progrès du Règne de Dieu, pour
le salut des âmes. Tout nous pousse à
cela ; non seulement la prise de la ville
de Jérusalem et la conquête de la Palestine, mais encore notre guerre, mais
encore cette alliance des nations, mais
cet idéal pour lequel on combat. Tout
nous dit que les moments actuels sont
solennels et que si les chrétiens ne savent pas voir et prévoir, agir avec rapidité, d’autres sauront le faire, d’autres, c’est à dire les puissances ténébreuses, l’anarchie, les révolutionnaires 1
Cette délivrance de la ville sainte et
de la Mésopotamie est une preuve de
plus, si jamais elle était nécessaire, de
la fidélité de Dieu, de l’accomplissement
de ses promesses. Combien nous devons
être reconnaissants d’avoir une forteresse où nous réfugier, un Pére en qui
nous confier, quand tout parait s’écrouler autour de nou|l
L’accomplissement des prophéties
nous dit enfin qu’il y aura un terme à
tout, une fin, fin prédite, à laquelle nous
devons nous préparer. Aussi nous ne
nous étonnons pas de voir en Angleterre tout un mouvement se dessiner
pour préparer et attendre la venue du
Christ. Tout en nous préparant nousmêmes, ne négligeons pas ce qu’il y a
de plus général et qui concerne toute
la famille chrétienne.
« Heureux les serviteurs que le Maître aura trouvés dans l’attente, en veillant et priant »,
C. A. Thon.
' Per il NalÉ dei aostri Soldati.
Il Comitato di assistenza pei Militari
evangelici si dispone quest'anno ancora
ad inviare ai nostri cari soldati, ed in
ispecie a quelli del fronte, l’atteso e
tradizionale ricordo di Natale.
Ma gli mancano i mezzi adeguati per
farlo degnamente.
Rivolge pertanto una viva preghiera
ai fedeli amici del Comitato, nonché a
tutti i fratelli e sorelle delle nostre Chiese
evangeliche desiderosi di concorrere a
questa bella opera, per che con ogni
sollecitudine si compiacciano di trasmettere al Comitato il loro amorevole contributo, o in denaro, 0 in piccoli oggetti di lana, cioè calze, sciarpe e guanti,
ma sopratutto delle calze, tanto gradite
ai nostri cari soldati.
E a nome di questi li ringrazia fin
d’ora di tutto cuore.
A rendere poi quanto più efficace e
generale questo ricordo della Chiesa ai
suoi figli soldati, rivolge con la stessa
occasione un caldo e reiterato appello
ai sigg. Pastori di tutte le Chiese per
che essi richiedano alle famiglie gli indirizzi esatti dei militari e li trasmettano al Comitato. Sarà loro del pari
assai grato se vorranno interessare la
propria Chiesa al « ricordo » di cui sopra.
È indispensabilè che l’invio degli oggetti, del denaro e degli indirizzi al Comitato avvenga non oltre il 1<> Dicembre p. v.
Con ringraziamenti e distinti saluti
Torino, Via Pio V, 15, li 13-10-1918.
Il Comitato di assistenza.
LA PAGE DU SOLiJaT.
Jourdan Louis de la Sparea, La Tour,
envoie ses remerciements et ses salutations à sa famille et... pourquoi pas?
un baiser à sa fiancée; Pegronel Federico est à l’hôpital, a reçu la visite de
l’aumônier Fuhrmann qu’il remercie vivemént, salue ses parents, ses compagnons d’armes et son pasteur M. Marauda; Gönnet Alfredo a changé d’hôpital, placé à l’arrière parce que fils
unique, salue et remercie; Garnier Giovanni lit toujours avec plaisir le journal qui le transporte aux Vallées, fait
les meilleurs vœux pour le triomphe de
la liberté et la rédemption de l’Italie;
Caffarel Giuseppe considère l’Echo comme son ami et le charge de saluer ses
compagnons d’ormes; Geymonat Joseph
du Villar; merci, nous insérons; doccione Giovanni: l’adresse a été modifiée
et notre responsabilité ne va pas plus
loin; le gendarme Henri Long est transféré à Avigliana et envoie, avec ses salutations et remerciements, frs. 5 pour
l’Echo; Ayassot G. Davide de La Tour,
a reçu le journal, remercie et salue ; Castagno Luigi salue ses parents, ses amis
et son pasteur M. Léger: le journal ne
lui est pas parvenu la semaine dernière
et il le déplore; M. le pasteur B. Tron
d’Amérique, maintenant en France, est
heureux d’être venu pour la bonne
cause et envoie ses meilleures salutations; le lieutenant A. Rivoir nous envoie ses meilleures salutations de Syracuse, avant de partir pour la Tripolitaine: merci; Janavel G. Luigi remercie et salue: il se plaint de ce que plusieurs numéros manquent et nous le regrettons avec lui; le caporal Ribet Enrico reçoit le cher Echo, qu’il lit avec
grand plaisir, salue et remercie ; Plavan
Ernesto se délecte dans la lecture de
l’Echo qui lui fait du bien et par son
moyen salue ses Pramoling^, sa famille
et son cher pasteur M. Grill ; Ribet Carlo,
des gendarmes, est en bonne santé, lit
le journal et remercie; Giovanni Gelso
est bien, désire avoir l’adresse de l’aumônier Pascal: voir Petite Poste; Pierre
Soulier, après deux mois de permission,
réclame le journal qui lui sera envoyé;
Rostan Edoardo, après quatre jours d’hôpital, et Long Luigi envoient leurs remerciements et salutations ; Grill Francesco salue parents et amis ainsi que M.
Amato Jalla; le caporal Jean Tron de
2
Maesel, envoie d’Aliarne ses meilleures
salutations; Ber0cijk Defili^ a Régime
ami le cher Echo par sQn moy,^â salue parents et av^i\ Ehîdvi(iBarto1^eo,.
avec son ami Boetè de!©àià, le':;
journal qui leur fait un grand plaisir
et un grand bien; Menusan Francesco
de Praly demande le journal et salue
cordialement; le gendarme Poëi Alessio
dato possa ritornare per sempre presso
«Ma sua.^ara famiglia. i,
Io mi''tròvo iii questi^giorni in trÌnti
cea sullt|lto Piàye e in perfetta salutl**^^
Nop srstarebbe’male,:se non fosse la/ artiglieria da montagna, proveniente dalTpogglià che continua accadere, ■■ l’Oriente. Mi éhiese tosto se avevo la
trova vasi in piena coscienza: era Cogno Qiovanni^i Giuseppe, nativo di Vilr
lar Péllice (Torino) soldato del ... reggi
Riceva sig. Tron, unitamente alla sua
Signora, i miei più sentiti saluti. . ; _
Suo dev.mo Adolfo Coìsson.
— Le
1-10-1918.
Mon cher Echo,
Parola di Dio.
i Gli parlai, lo cénfortài, gli lessi Giov,
XIV, Giov. XV, Giov. XVII, Tim. ii, Salmo
xLvi. Si fece assieme una preghiera, gli
annunziai il prossimo arrivo dei suoi cari.
est transféré à Bardonçcchia et salue;
Aé,,oCÒÙson ^'3 «e «U d i..umi„aro„o gli oc
ron raxiçois de.RicJaret, saLuç sfs ^ mois à la maison et je ne fai .pas em - chi-Lo lasciai sollevato e tranquillo,
amis et réclame le journal; Tranerr .tendu tout en ayant demandé un chaR-In antecedenza il caro figliuolo aveva
Amedeo est bien^et salue; Bouchard Enr^. gement d’adresse, et voilà ùrf-mois que "-pregato ilP. Cappuccino, in caso di pros
rico remercie pour le journal et pour HW sima fine, ad assisterlo, senza però dargli
tout cp' ftiip l’rtn « fciif kin J .^.liràis Desoin d. cnt6nur€f tà. , ^ ^ ®
solitala- rh f ri • ’ A • mais m ^e sais où tu vas porter ^ i sacramenti della Chiesa Romana; ed il
, anforan Giovanni nous écrit ton écho. Cependant j’ai demandé un ljuon frate, aveva già consentito e già
une SI bonne carte^,^expr}m3nl sa re- cha^ngement d’adresse, et par cette méconnaissance pour la’méditation: iVòitì *^me'âdresseje^reçbistôh cóhfrère La
je viens bientôt » :''îl'’Sfîtië' aVéïf ëhthOÏÏ- “ ‘^®®‘*'^8«li^ement»J.’ai -pensé, d’en avi*.
ser encore ton dévoué et infatigable
rédacteur, qui certes en ces temps-ci a
bien des ennuis et de la peine; mais
courage,, bon courage, notre bon Père
céleste mettra un terme à ces temps
de détresse. ’
siasme l’avenir de Justice parmUes peu-,,
pies ; Gisletti Carlo de La Tour. ,et tourn
Mario de Rorà, saluent avec reçounais- ^
sance ; E, Bouchard est très bien et salue; Bertalot Paolo a vu avec joie arriver de nouveau r,Bcho qui lui manquait, portant des nouvelles des chères
Vallées, salue parents et amis et remercie; Enrico Peyronel regoh le journal
régulièrement, est bien et salue les compagnonji d’armes; Charbonnier Ernesio'
de La Tour est bien", se trouve en première ligne et salue 1 .Fosivi Pielro de
la Piantà, a changé d’adresse et se
recommande pour le journal, salue*
et remercie; Jean Bonnet écrit une
bonne lettre que nous insérons; Barus
Louis de Villesèche, est bien, reçoit le j
journal avec reconnaissance, salue parents et amis; Beux Louis a changé
d’adresse, est bien et salue avec reconnaissance; PegrotI Stefano est bien, salue et remercie pour le journal; Bufja
Stefano d’Angrogne, reçoit régulièrement le journal, voit arriver avec joie
le jour du triomphe et de la paix, salue les compagnons d’armes; Roccione
Giovanni envoie une autre carte, illisible, nous le regrettons; Mic/ie/in Paolo
salue, remercie, demande le journal pour
son ami Baridon Pietro et envoie ses
amitiés aux parents; Gardiol Emidio envoie ùnej^bonne lettre que nous publions; Hugon Paoias de La Tour, se
trouve à Imola avec la fièvre malarica,..
salue ses parents et ses amis. , ,
Avec affection
Rochon Jean,
prima di scrivermi gli aveva parlato secondo V Evangelo.
' “ È commetìdeVolé Tatto del Cappuccino, sia per aver fatta la ricerca di un
Pastore valdese, sia per essersi rivolto a
me di cui conosceva la fede.
■Anche in questo ospedale ho, quale
cappellano, un bravo e buon Cappuccino,
di larghe vedute e dal cuore caldo di carità ed anelante ad ogni giustizia.
Sono questi piccoli, ma chiari segni
dei tempi?
Lo voglia Iddio,
Dott. F, Fiorioli Della Lena
Magg. Medico C. R. I.
Molletta, 15-IX-1918.
Capotai maggiore
CLAPIER GIOVANNI di GIOVANNI
nato a Pómaretto (Torino), Tanno 1896, già
appartenente al 3° Reggimento Alpini,
128» Comp., morto presso il nemico, il
16 Dicembre 1917, nell’ Ospedale di
Veldes dove è sepolto. ,
Nous reproduisons de « La Luce » les
deux faits suivants:
‘ Un bell’esempio di libertà reliotosa.
-, - , 1 . , V ^ ^ ,T - r .
Credo bène segnalare lo spirito veramente cristiano del buon cappellano del
**•
La vostra bandiera, o militari evanoelici!
Due parole dedicate specialmente a
quei militari nostri che si vergognassero delTEvangelo di Cristo.
L’abbiamo calato nella fossa il 16 corrente, il nostro caro, oscuro, modesto ma
fedele fratello Rocco Bernabeo, contadino
di Saìle. Era del 1874 e fino a pochi mesi
fa era sotto le armi come richiamato; poi
fu mandato a casa come padre di quattro
figli. Otto giorni fa gli morì uno dei figli ;
lui lo seguì davvicino.
Troppo oscuro ed umile il personaggio
perchè se ne faccia necrologia sui giornali. Pure io desidero, in omaggio alla sua
memoria, e più ancora in esempio a molti
militari, narrare un fatto che egli molto
semplicemente mi narrava due mesi fa
e che mi colpì.
Da Foggia, dove era stato parecchio
tempo, era stato mandato al campo di
Serviliano (Teramo). Trovato un com
Militari visitati dal cappellano A. Tron:
Fanteria : capitano Ghigou Emiiio (Chia-),
brano), sottotenente Mediigno Valdo
(Roma), sergente Griot Emilio (Milano)*
soldati Cloi Davide, Canzoniere Dorpenico (Potenza), Valenzano Rocco, Del
Romano Antonio, Morel Alessandro {Rorà), Costantino Michele (Prarostino), ardito Pellegrin Enrico (Luserna S. Giov.),,
sergente magg. aviazione Billour Teodoro, soldato sanità Pastre Davide (Prarostino), soldato artiglieria Long Eli
Giovanni (S. Germano), militi C. R. I.
Armand-Pilon Giov. e Gardiol Matteo,
rospédale Croce Rossa di Trani, P, ____ ^________
Réhaigio dei Cappuccini, mio carissimo pagno drCerigqola, gli parlava del VanamicQ. _ - gelo. Il cerignolanp gli disse: Anch’io sono
U-. 14.POJW.di mattina, meR^^ mi ac- stato qualche volta allatChiesa EvangecingevQ a,recarmi a Bari^ per servizioj lica a Cerignola,mà non sono evangelico;
ricevettÌlasegueatéletterà : T“ * però qui a Serviliano c’è un nostro com
***
— Il 24-9-1918.
Egregio Signor Tron,
Vengo con queste poche righe per 3
dirle che sono felice di|ricevere sempre
così regolarmente il suo pregiato giornale che mi dà notizie delle lontane ma
care Valli e amici alla fronte, che mi
rammenta il mio Dio e m’insegna a
camminare sulla via del bene rendendomi sempre più fermo dinnanzi al pe- .
ricolo e dandomi sollievo nelle ore di
solitudine. Come lo leggo e rileggo con
piacere il caro giornale nei lunghi giorni
di trincea! Sperando sèmpre in Dio e
pregandolo che questa guerra abbia termine, dopo tanto soffrire, con una pace
onorevole e vittoriosà, e che ^ogni boI
« Trani, J4 Settembre 1918.
« Preg.mo Sig. Maggiore,
« In questo Ospedale trovasi in gravi
« cjmdizioni un soldato appartenente alla
« Chiesa Valdese. Desidera, un Pastore
« Valdese. Sono diversi giorni che ho
« scritto al Pastore di Corate, ma non ho
« avuta risposta. Non saprei più cosa fare,
« tanto più.che il malato è così grave, che
« forse non arriverà a questa sera. Se può
« mi suggerisca qualche cosa, anche per
I mezzo del telefono,
« Intanto la saluto caramente.,, omissis
« f.to dev.mo P. Remigio ».
Giunto a Bari, pregai il Comitato C»
R. I. di voler telegrafare al sig. E. Tron,
pastore a Corato (il quale, come seppi poi,
non poteva aver ricevuta la lettera di P#
Remigio, per insufficiente indirizzo) ; indi
chiesi, ed ottenni, il permesso di recarmi
intanto io stesso a Trani a confortare il
fratello in fedo, , ,
Infatti, sbrigato il servizio, tomai a
Moffetta, ove presi la Bibbia ; partii poi
per Traili, ove giunsi alle WJ/z: recatomi
aH’ospedale territoriale C, R. I. vi trovai,
in gravi condizioni, un povero soldatino,
che appena, appena poteva .{«rterci ma
pagno cerignolano che appartiene proprio alla Chiesa Evangelica; è alla camera N. 6; domani sera te lo presenterò,
L’indomarii mattina il cerignolano non
evangelico partiva all’improvviso per
altra destinazione, onde il Rocco non
potè la sera essere da lui presentato al
fratello evangelico. Nell’ora della libera
uscita, il Rocco si aggirava intorno alla
camera N. 6, vi entrò anche, si guardò
attorno; ma il viso dei suoi compagni
non rivelava la loro religione, ed egli non
sapeva come fare a ritrovare l’evangelico
di cui non aveva pensato di farsi dire il
nome.
Finalmente, verso l’ora della ritirata,
egli dovette andarsene di lì. Ma prima,
egli trasse jl suo lapis e scrisse sulla porta
della camerata :
« Anche in questi tempi tenebrosi è possibile trovare Iddio ».
Il Rocco era intelligente, istruito relativamente al suo stato e sviluppatosi in
un lungo soggiorno in America,
La sera seguente egli tornò alla sua
ispezione e si accorse subito che qualcuno
aveva scritto qualcosa sotto le linee da
lui tracciate; Si avvicinò e lesse»
« Hai ragione, fratello; perchè Dio ha
tanto amato il mondo che Egli ha dato il
suo Unigenito Figliuolo affinchè chiunque crede ih Lui non .perisca ma abbia
yita eterna ».
Allora il Rocco non esitò più. Entrò
nella camera e chiese ad alta voce: Vi è
qui qualche cristiano evangelico?
Subito uno di quei soldati gli si avvicinò e gli si rivelò come il fratello evangelico di Cerighola che egli cercava. Le,
mani si strinsero, i cuori si commossero,
le lingue si sciolsero.
L’indomani il cerignolano partì ed io
non ho potuto identificarlo.
Gius, Banchetti.
CHRONIQUE VAUD0ISE.
ANGROGNE- Uimanche dernier la
chaire de St-Laurent a été occupée par
M. Ignazio Rivera, pasteur de l’Eglise
Baptiste de Florence, qui a prêché avec
puissance «ur ces paroles d’Esaïe LI, 1:
« Voyez le rocher d’où vous avez été
taillés, la carrière d’où vous avez été
tirés I » Nous remercions M. Rivera pour
son bon sermon et nous formons le vœu
que ses chaleureux appels portent des
fruits pour le bien de notre Eglise 1
BELLEY. M. Tendret, maire de Belley, est un homme extraordinaire. Il ne
se contente pas de parler ou d’écrire,
il agit. Voilà certes qui est nouveau
dans les annales de nos administrations
municipales. Certaines communes sont
sous la coupe de cafetiers ét entrepreneurs de toute sorte d’exhibitions plus
ou moins malsaines. Les maires, avec
un peu d’énergie morale, pourraient réagir. La loi leur donne plus de pouvoir
qu’ils ne veulent bien le dire. Seulement,
voilà, on s’attire des affaires. Et, « les
affaires », c’est toujours ennuyeux. On
préfère ne rien faire, c’est beaucoup plus
commode. Si encore on était soutenu
en haut lieu, par la préfecture, le ministre, le sénateur, le député. Mais rien
n’est moins sûr. Alors vous comprenez,
à moins d’avoir un peu de fermeté, on
ne s’y frotte pas, et... on laisse faire.
Un des grands agents de démoralisation actuels est le cinématographe. Cela
n’a l’air de rien, un « cinéma », c’est
tout à fait innocent, inventé pour la
tranquillité des parents et l’amusement
des enfants. Vous vpus trompez. On
commence en effet par vous annoncer
et vous montrer des scènes familiales et
champêtres, ou même catastrophiques, ou
encore désopilantes, qui n’oht vraiment
rien de mauvais au point de vue moral.
Vous voilà charmés et pris. Et alors,
sans avoir l’air d’y toucher, en douceur,
on vous glisse la saleté, l’immoralité, le
crime. C’est pourquoi il faut se méfier.
M. Tendret qui comprend sa responsabilité de maire, est décidé à veiller
sur la santé morale de ses administrés.
Il a donc interdit dans sa commune la
représentation d’un film cinématographique intitulé: « Les bandits en automobile ». Et voici comment il motive
cette interdiction:
« J’ai estimé que cette évocation vivante sur une scène de théâtre des crimes abominables qui ont fait frissonner
d’horreur la France entière il y a encore peu de temps constituerait un
spectacle démoralisant au premier chef,
qui ne pouvait que satisfaire les curiosités les plus malsaines ou éveiller lea
pires instincts »,
Puisse M, Tendret avoir beaucoup
d’imitateurs,
BOBI. Un merci de cœur à nos deux
chers amis Daniel Grand et Jean Bonjour de Colonia Valdense, qui se sont
fait les initiateurs auprès des familles
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originaires de cette paroisso, d’une col*
lecte pour secourir les soldats, les prisonniers et les pauvres de leur Eglise
d’origine. Le montant de cette collecte
a été transmis au soussigné avec les
ç noms des donateurs que nous nous faisons un plaisir et un devoir de publier
' dans l’Echo:
Collecté par M. Daniel Grand: Etienne
Lantaret, pesos 5; Elisée Bonjour, 1;
Pierre Bonjour, 1; J. B.my Bonjour,’10 j
David Pontet, 1; J. P. Pontet, 1; Etienne
Negrin, 1 ; Etienne Negrin fils, 1 ; Jean
Geymonat, 3; Jean Geymonat fils, 1;
Anne Berton veuve Negrin, 1; Elisée
Negrin, 2; David Berton-Rivoir 0,50
Emile Mondon, 1 ; Ernest Mondon, 1
David Bonjour, 2,50; Daniel Grand, 5
Total pesos 38.
Collecté par M. J. Bonjour: J. Daniel
Bonjour feu Paul, pesos 1,20; Etienne
Salomon 0,50; Etienne Bonjour, 1; Paul
Bonjour feu Paul, 5; Jeanne Grand
veuve Caffarel, 1; J. Jacques Caiîarel,
1; J. Daniel Bonjour, 3; Paul Salomon,
2; Constance Bonjour de Jean, 1; Jean
Bonjour, 5. Total pesos 20,70.
C’est donc en tout pesos 58,70 que
le soussigné a reçus, et qu’il distribuera
suivant 1 intention des collecteurs et des
donateurs, auxquels nous renouvelons
I expression de notre profonde reconnaissance. B. Gardiol, pasteur.
la tour. L’ange de la mort continue
à se promener au milieu de nous: mardi
dernier nous accompagnions au champ
du repos la dépouille mortelle de notre
frère David Long des Appiots, homme
intègre qui s’est distingué par son ac^ tivité et sa piété. Dieu l’a béni en lui
permettant de se faire une position honorable au milieu de nous, et il s’en
. est allé à l’âge de 74 ans. Que Dieu
t soit avec la veuve et ses enfants, deux
desquels se trouvent au Canada*.
Vendredi nous prenions le chemin du
cimetière pour y accompagner un jeune
homme: Alfred Megnet, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 23 ans. Fils
aîné de la famille, nous comprenons la
douleur d’une mère déjà éprouvée par
d’autres deuils; que le Seigneur puisse
être sa force et sa consolation dans ces
jours si sombres.
Lundi de cette semaine c’est Mme
Marchisio, décédée en ville à l’âge de
72 ans, qui était confiée à la terre.
Cette sœur a connu l’Evangile à Rome
du temps du pasteur Ribetti et elle l’a
accepté avec ferveur, en se nourissant
de son contenu quotidiennement. De
Rome elle s’est transférée à Venise et
ensuite à Turin; ces dernières années
elle s’était établie à la Tour, où l’air
paraissait propice à sa santé. Femme
de caractère, fidèle à son Maître, elle
B’est efforcée de lui rendre un bon témoignage jusqu’au dernier moment. Cette
sœur nous manquera beaucoup au culte
Italien, auquel elle tenait à être régulière.
Outre ces trois décès, nous devons en
signaler deux autres: celui d’Albarée
Jean, du Villar, décédé à l’hôpital à
l’âge de 85 ans et celui de Morel Louise,
de St-Jean, décédée aussi à l’hôpital à
Tâge de 18 ans.
— Nous apprenons avec regret que
notre Modérateur qui s’était rendu au
front avant d’entreprendre son voyage
en Amérique, a été arrêté quelques jours
à Padoue par une légère indisposition.
Il a pu visiter le front et se trouve
heureusement de retour au milieu de
nous.
Nos nombreux frères qui étaient
au milieu de nous en villégiature viennent de nous quitterj nous les regret
tons, surtout pour le culte du Dimanche, lequel la plupart d’entre eux tenaient à suivre régulièrement. Leur présence nous a fait du bien et a été une
véritable prédication.
— La Commission hospitalière a eu
sa séance d’automne Jeudi dernier; vendredi elle a siégé à St-Jean, au Refuge.
SAINT-JE AN. Les deuils se succèdent.
Nous avons eu trois départs la semaine
dernière, tous les trois causés par l’influenza: une toute petite enfant et deux
membres d’une autre famille, la fille et
la mère, emportées presque en même
temps. A la famille Boër-Revel, à M,
Guillaume Malan qui après le double
deuil qui l’a frappé se trouve complètement seul dans sa maisonnette des
Nazerots, et à notre vénéré ancien M.
Pierre Fenouil nous exprimon* encore
notre profonde sympathie.
Les mariages sont si rares depuis
quelques années que lorsqu’un cas se
présente c’est presque un événement.
C est M. Louis Malan du Ciabas, beaufrère du pasteur Rivera de Florence, et
Mlle Elvire Megnier des Bonnets qui
samedi dernier se rendaient au temple,
entourés d’un groupe de parent* et
d’amis, pour implorer sur leur union la
bénédiction divine. Les abords de la
chaire, successivement occupée par M,
Rostagno et M. Rivera, avaient été décorés avec goût pour la circonstance.
Un chœur de jeunes filles et les mélodies de l’harmonium contribuèrent à
rendre vraiment édifiante cette belle
cérémonie.
Nos meilleurs vœux accompagnent le
jeune couple dans sa nouvelle carrièrci
Per i nostri prigionieri di guerra.
Abbiamo il piacere di annunziare a chi
vi si interessa, che la nostra Unione
Circondariale fra le famiglie dei prigionieri di guerra, testé costituita, annovera già una sessantina di soci appartenenti ai Comuni di Roccapiatta,
Bricherasio, Angrogna, Rorà, Luserna
S. Giovanni, Torre Pellice e Bobbio.
Il gran numero di soldati di questi varí
Comuni caduti nelle mani del nemico ed
i vantaggi grandissimi che l’istituzione
della nostra Associazione ha già arrecato
e ne siamo convinti arrecherà in avvenire alla loro sorte, ci fa nutrire la più
salda speranza che fra poco i soci della
nostra sezione raggiungeranno il centinaio. Tenuto conto però dello stato disagiato di parecchie famiglie dei prigionieri di guerra, facciamo appello alle
persone di buona volontà e di cuor generoso, pregandole di volersi associare a
noi, sebbene abbiano la fortuna di non
aver dei congiunti prigionieri, offrendoci
a pagare la quota dei più poveri, affinchè
i figli di queste non Sieno esclusi aài benefici della nostra Associazioim.
Per comodità del pubblico le ammissioni ed il pagamento delle quote si ricevono presso la Tipografìa Alpina, il cui
proprietario sig. Coìsson ha accettato di
far parte della nostra sezione circondariale dell Unione fra le famiglie dei prigionieri di guerrain qualità di consigliere,
Davide Revel.
SIAMO PREGATI DI ANNUNZIARE
AI NOSTRI LETTORI, che il chiarissimo specialista di diottrica oculistica
Comm. Mastimiliano Neuschiiler di Torino, avendo prolungato il suo soggiorno
in Torre Pellice, ricaverà ancora nei
giorni* di Sabato i9 e Venerdì 15 Ottobre dalle 10 alle 12 ant, e dalle 2
alle 5 pom, per la correzione della vista
debole e difettosa, mediante il suo particolare sistema di lenti, in Via P. Geymet,
angolo Via Arnaud, casa Ayassot.
BIBLIOGRAPHIE.
Le Bulletin de la Société d'Histoire
Vandoise. -N° 39, n’a que 30 pages du
format ordinaire. C’est donc un 1 bulletin » des temps de guerre où le papier
et les frais d’impression ont atteint des
prix à peu près inabordables. Il n’en
contient pas moins deux excellents articles: 1° Le Notaire Daniel Forneron
et son récit de la persécution de 1686,
tiré d’un vol. de Miscellanea de M. W.
Melile, que M. Jean J alla illustre et commente abondamment avec toute la compétence qu’on lui reconnaît. 2° Un episodio della protezione diplomatica inglese
durante il regno di Carlo Alberto, concernant l’intervention officielle du ministre plénipotentiaire anglais à Turin
auprès du ministre des Affaires Etrangères Sarde, le Comte Solaro della Margherita^ à l’occasion de la promulgation
du nouveau Code Civil de 1837, dont
certains articles interprétés à la lettre
auraient pu restreindre les droits des
Vaudois. M. le prof. D. Jahjet est l’auteur de ce deuxième article aussi fort
intéressant.
A ajouter deux pages de « Notes sur
les Eglises Vaudoises » (1820-1821) où
le pasteur Ch. Edouard Courvoisier de
Neuchâtel, résume en quelques lignes
fort sympathiques l’état de notre Eglise
et de notre peuple à la date sus-ùientionnée. (Retardée).
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
19.me Liste de Souscription.
M. et Mme Mario Cignoni
(Hôpitaux) L. 250,—
Les mêmes (Orphelinat) » 250,—
M. Barthélemy Morel, Rorà
(Orphelinat) » 5o^__
L. 550,—
Listes précédentes » 16.094,55
Total L. 16.644,55
ÎVoiiveUes politiques.
La dernière quinzaine a été riche en
événements de lapins haute importance.
Les délégués du roi Ferdinand de Bulgarie ont signé à Salonique l’armistice
qui a mis fin aux hostilités. La Bulgarie
est occupée militairement par les troupes alliées. Les Serbes avancent rapidement pour reconquérir leur pays: ils ont
déjà dépassé Nisch, refoulant les Autrichiens et Allemands qui avaient pendant
si longtemps écrasé leur jìatrie. Nos soldats ont avancé en Albanie, occupant
Bérat, El-Bassan et autres localités: ils
ont occupé Durazzo, base navale importante que notre marine a complètement détruite. En France les victoires
les plus éclatantes se succèdent sans
interruption. Six grandes armées sou*
la haute direction du maréchal Foch
font chaque jour de nouveaux progrès :
Saint-Quentin, Cambrai, Lens, Armentières, des centaines de villages sont
délivrés. Les soldats belges, anglais,
français et italiens se battent tous avec
la plus grande valeur, sachant que le
jour de la victoire complète approche,
Nos ennemis sentent aussi que leur
cause est perdue, et ils demandent la
paix. L’Autriche-Hongrie, l’Allemagne
et la Turquie ont décidé d’adresser au
Président des Etats-Unis une note demandant la conclusion immédiate d’un
armistice général, sur terre, sur mer et
dans les airs, pour éviter que l’effusion
de sang ne continue, et pour arriver à
une paix juste et honorable. L’Allemagne et l’Autriche déclarent de prendre
pour base de ce* négociations les qua
torze articles du message adressé par le
président Wilson au Congrès le 8 janvier
. 1918 et les déclarations ultérieures, en
particulier dans le discours du 27 septembre 1918. La réponse de M. Wilson
n’a pas tardé. Il ne s’adresse qu’à l’Allemagne lui posant deux questions préalables : accepte-t-elle entièrement les conditions américaines ? Est-ce au nom
d’une Allemagne nouvelle que parle le
chancelier? «En ce qui concerne la suggestion d’un armistice le Président ne
voit pas la possibilité de proposer une
cessation des hostilités aux belligérant*
associés contre les puissances centrales,
aussi longtemps que les armées de ces
dernières puissances sont sur le sol des
gouvernements associés. La bonne foi
de toute discussion dépendrait manifes-**
temeut du consentement dès puissances
centrales de retirer immédiatement partout leurs forces des territoires envahis*.
L’Allemagne a répondu qu’elle accepte
les principes exposés par le Président
Wilson comme base d’une paix juste
et durable, que d’accord avec TAutrich*
elle est prête à se retirer des territoire*
occupés dans les conditions que pourrait établir une commission mixte; et
enfin que le gouvernement' actuel, qui
a pris la responsabilité de la démarche
en faveur de la paix, est appuyé par
la grande majorité du Reichstag, et
parle au nom du peuple allemand.
En attendant l’armistice invoqué par
l’Allemagne, les armées alliées délivrent
elles-même* une grande partie des territoires envahis. Les allemands fidèle*
à leurs systèmes de destruction sauvage
ne laissent après eux que des ruines.
Ils ont miné la ville de Cambrai qui a
sauté en l’air quelques heures après qu’ils
l’avaient quittée. Quand ils peuvent ils
chassent devant eux la population civile
des villes et villages évacués. — Deux
paquebots, un japonais et un anglais
viennent d’être torpillés par des sousinarins allemands : plusieurs centaines de
victimes, dontdesfemmes etdes enfants,
témoignent une fois de plus de la barbarie de nos ennemis. E. L.
PETITE POSTE.
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est: Intendenza della VII» Armata Direzione di Sanità.
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ere 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi bluetti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 netto da imposta.
:* Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
4. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, t titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
Si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
€». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
isparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un creditp di almeno L. 3.
LA CASSA INFIl^ FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
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primitivo, favorendone lo. sviluppo
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