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Soixante-quatrième, année - Anno VII*.
21 Décembre 1928
N“ 50
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an Pour 6 mois
Italie (y compris les Vallées et Colonies) . . L. 10,— 6,—
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte fo centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
^ Le Numéro: centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)^
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Le message de l’ange.
Luc H, 10
C!e message n’a pas été adressé aux pharisiens ni aux scribes de Jérusalem, mais
aux bergers qui gardaient leurs troupeaux
dans les environs de Bethléhem ; quoiqu'il
soit pour tous les hommes, il est adressé
surtout aux débonnaires. Il a retenti de
nuit, pendant une de ces merveilleuses
nuits orientales où les myriades d’astres,
s’illuminant dans la voûte d’azur, chantent
la gloire de Dieu sur la gamme éternelle
de leurs feux étincelants ; c’est la lumière
divine qui éclate au-dessus des ténèbres
du monde. Ce message, adressé au moment où Marie venait de mettre au monde
l’enfant Jésus, se compose de deux parties.
« Ne craignez point », c’est la partie négative du message. Ces mots nous rappellent l’exhortation adressée aussi par un
ange au sacrificateur Zacharie et à la
vierge Marie, troublés par l’apparition
soudaine.
Nous comprenons ce trouble, le^trouble
de la créature en présence des manifestations surnaturelles du Créateur ; nous le
comprenons d’autant plus que la piété israélite, comme les différentes religions de
l'antiquité, loin d’être une grande joie,
était une manifestation de la crainte. Il
est vrai que la crainte de l’Eternel, chez les
Juifs, n’était pas la peur grossière qu’inspiraient les dieux des païens ; c’était une
crainte faite surtout de respect, de vénération et même de confiance, dont les Israélites pieux vantaient les bienfaits ;
mais, malgré cela, même chez les Israélites
pieux, il subsistait toujours au fond de
leur piété un sentiment de crainte : la
crainte du Dieu inflexiblement juste qui
« ne tient point le coupable pour innocent » et entre les mains duquel c’est une
chose terrible pour le pécheur de tomber ;
la crainte qui fait dire à Elsaïe lui-même :
« Malheur à moi, je suis perdu car je suis
un homme dont les lèvres sont souillées
et dont le cœur est impur ! ».
L’ange du Seigneur savait que l’homme
tremble quand le ciel s’approche de la
terre ; c’est pourquoi il s’écrie : « Ne craignez point ! ». « Ne craignez point, car,
voici, je vous annonce la bonne nouvelle
d’une grande joie que tout le peuple
aura...». Telle est la partie positive du
message.
Autrefois, Dieu avait parlé aux hommes
par la bouche des prophètes ; en cette occasion, Il parle par le moyen d’un ange ;
plus tard II parlera par l’intermédiaire de
son propre Fils. Et la nouvelle que l’ange
apporte est une bonne nouvelle : Dieu ne
rejette point l’humanité ; le ciel s’approche de la terre. Quelle bonté dans ce message ! « Celui qui était au commencement,
« qui était avec Dieu et qui était Dieu,
« Celui par qui toutes choses ont été
faites », Celui que le prophète appelle le
« Père d’éternité », a consenti à naître
comme un petit enfant, dans la misérable
étable d’une des plus petites villes de Juda,
afin de devenir le Sauveur du monde !
Quelle bonne nouvelle que celle qui proclame l’apparition sur la terre de Celui
qui est « venu pour chercher^t sauver ce
qui était perdu », de Celui qui a été envoyé « pour guérir ceux qui ont le cœur
brisé, pour annoncer aux captifs la hberté
et aux prisonniers la délivrance de la
prison ».
Quelle bonté dans l’annonce que le Juste
est venu ici-bas pour souffrir et pour
mourir pour les injustes afin que, justifiés par la foi en Lui, ils obtiennent la vie
éternelle ! Quel doux meæage ! C’est vraiment la bonne nouvelle, la nouvelle par
excellence, la plus précieuse de toutes,
destinée à cha.sser toute crainte de l’âme
humaine pour y faire régner à jamais la
joie ! C’est là en effet ce qui arriva à partir de cette date mémorable.
Quand Philippe prêcha la bonne nouvelle
au peuple de Samarie et que plusieurs
crurent, il nous est dit qu’il « y eut une
grande joie dans cette ville ».
Lorsque l’Ethiopien eunuque, ministre
de Candace, eut entendu la bonne nouvelle
et fut baptisé, « il poursuivit sa route tout
joyeux ».
Quand Paul à Antioche de Pisidie se
tourna du côté des païens, pour leur annoncer la vérité, il nous est dit que ceux-ci
« se réjouissaient en entendant ces choses » et que « les disciples étaient remplis
de joie et du Saint-Esprit».
liC même apôtre parle de la joie des
Corinthiens, des Philippiens et des Thessaloniciens qui reçurent « la parole au milieu de beaucoup de tribulations ».
La Réformation au XV!*"® siècle a été
une grande joie pour un grand nombre
d’âmes qui étaient courbées sous le joug
de la crainte, hantées par les terreurs du
jugement et des peines éternelles.
La bonne nouvelle est une grande joie enr
core aujourd’hui non seulement pour les
païens qui se convertissent, mais pour ceux
qui redoutent l’incertitude du lendemain,
pour ceux qui ont le sentiment de la fragilité humaine, pour ceux qui appréhendent
la souffrance, pour ceux qui craignent la
mort. Et la joie de la bonne nouvelle n’a
rien à faire avec les joies du monde, rien
â faire surtout avec certaines joies par
lesquelles on profane souvent le saint jour
de Noël ; c’est une joie intime, profonde,
spirituelle, réelle. Telle doit avoir été la
joie des bergers et des mages ; telle est
la joie de l’esclave qui goûte le bonheur
de l’affranchissement et de la liberté ;
telle est la joie de l’enfant de Dieu qui
monte plus haut, si haut qu’il voit de l’œil
de la foi resplendir les cimes éternelles ;
telle est la joie des croyants qui atteignent le but et sont accueillis entre les
bras de leur Sauveur.
Le message de l’ange est vraiment la
bonne nouvelle qui marque une ère nouvelle pour l’humanité, en réhabilitant
l’homme dans sa dignité d’être créé à
l’image de Dieu, en lui rendant sa liberté
morale, en établissant entre Dieu et lui
un seul intermédiaire, Jésus-Christ, et en
alimentant dans l’âme humaine la joie
qui provient de « l’espérance de la gloire ».
Le message divin a été accompagné des
chants angéliques et des actions de grâces
des bergers et des mages. Unissons nos
voix à ces hymnes de louanges et répétons
en chœur : « Gloire à Dieu au plus haut
des deux, paix sur la terre, bienveillance
envers les hommes!». D. P.
Parmi
rt'
L’été dernier, trois Messieurs Baral de
Pforzheim (Bade) arrivaient aux Vallées
avec leurs dames pour visiter les lieux
d’où leurs ancêtres, nés sujets de France,
avaient été expulsfe en l’année terrible
1698. Et en automne, un Vaudois des Vallées avait le bonheur de pouvoir, sans dérangement, leur... rendre la visite et réaliser, grâce à leur touchante amabilité, un
rêve longtemps caressé : celui de voir
quelques-unes de nos Colonies Vaudoises
d’Allemagne.
C’est ainsi que vous nous trouvez un
dimanche matin lancés à toute vitesse le
long de la Forêt Noire, dans la direction
de Neubengstett, la colonie qui s’appelait d’abord Bourcet. M. Gustave Baral
guide la machine (une des 75 qu’il tient
en ■dépôt) ; et M. Fritz Baral, mon hôte,
et M. le prof. Kastner, qui a aimablement
consenti à nous accompagner, feront les
dcerones.
Après plus d’une heure et demie de
voyage à travers de belles campagnes ondulées, nous apercevons sur le bord de la
route un gros bloc de pierre portant deux
plaques en métal, sur l’une desquelles figurent le chandelier de l’Eglise Vaudoise,
> dans toute sa beauté, et les noms des fondateurs de la Colonie.
Et voilà, bientôt après, les toits rouges
de Neuhengstett au bas d’une pente très
douce qui cependant ne ressemble en rien
aux pentes escarpées du vallon de Bourcet dans le Val Pragela. Nous admirons
les plantations d’arbres qui entourent le
village, les maisons assez belles et propres,
à distance d’au moins une quinzaine de
mètres l’une de l’autre, et la rue droite
qui nous amène vers le temple, tandis que
de bonnes figures vaudoises paraissent aux
fenêtres, attirées par le bruit de Tauto.
Nous comptions arriver à temps pour
assister au moins à une partie du culte,
et en effet le Pasteur, un jeune homme
en robe et rabat, est loin d’avoir fini son
sermon qu’il débite avec conviction et sans
se soucier de son manuscrit. La chaire est
au fond et la table de la communion, en
bois, est au pied de la chaire, comme chez
nous. Bon public de femmes, habillées très
simplement en noir et n’ayant à la tête,
la plupart, qu’un mouchoir et quelquesunes rien du tout. Des coiffes, point ! Et
les hommes ? Ils doivent être assez nombreux sur une énorme galerie qui s’avance
presque jusqu’à la moitié du temple. Quand
on arrive à l’Oraison Dominicale, j’entends
l’un deux quitter sa place pour aller sonner la cloche. Le Pasteur a à peine invoqué la bénédiction, que je me précipite
sur la place du temple afin d’essayer de
grouper ces femmes et ces hommes (qui
descendaient par un escalier extérieur)
pour prendre une photographie ; mais mes
signes ne suffisent pas à les retenir. Ce ne
fut qu’à Tappel de leur Pasteur et quand
ils surent d’où je venais qu’ils s’empressèrent de satisfaire à mon désir.
Et tandis qu’ils se plaçaient devant l’objectif, je me disais : Voilà bien les mêmes
types que chez nous, les mêmes fronts,
les mêmes cols de chemise et le même
nœud de cravate qu’on voit dans nos paroisses de montagnes et le même pli de
chapeau.
Vous pouvez croire que je ne gardai
pas le silence. M. le prof. Kastner, qui est
un linguiste de premier ordre, me servit
d’interprète et je leur adressai un message aussi fraternel et aussi vaudois que
possible. Et je vis le visage de ces braves
gens, d’abord étonnés, s’éclairer d un beau
sourire et quand je mentionnai le village
que leurs aïeux avaient dû quitter au prix
de tant de sacrifices, je m’aperçus que je
touchais une des cordes les plus seiïsibles
de leur cœur. L’émotion les gagnait et me
gagnait. Leur secret était dévoilé et le
mien aussi. Quand nous nous serrâmes la
main, c’était comme si nous nous étions
‘ connus depuis toujours.
Malgré l’heure avancée, le Pasteur nous
accompagne chez la « Gianna » Talmon,
qu’ü nous faut voir non seulement pour
ses 90 ans, mais parce qu’elle est la seule
qui sache encore le patois des Vallées dans
ce village de 420 habitants. Et puisqu’elle
a même fourni 1.300 mots à un philologue
allemand, elle va s’ouvrir volontiers, me
dis-je. En effet, elle me reçoit avec transport et répète deux ou trois fois : « Oh !
que d’ gioï dë vê qiudqu’un dë nòstro
sors.hy. Malheureusement elle est à peu
près sourde. EUle écoute ce que je lui dis,
mais ne comprend que ce qu’on lui traduit
en allemand et qu’on lui crie à Toreille.
Sa réponse vient ensuite assez facilement
en patois ; mais la conversation, dans ces
conditions, est tout autre qu’aisée. EDe
m’en dit cependant assez pour me faire
sentir que sa confiance en « nôtré S’gnour »
et ses espérances chrétiennes « për Vautré
mount » sont inébranlables. Et ses yeux
pétillants derrière ses lunettes en disent
plus encore que son patois.
Une autre vieille de 83 ans, douzième
enfant du régent Perrot, nous accueille
avec des larmes de joie. Je mentionne la
lettre de son père, qui avai paru jadis en
patois dans un Bulletin de la Société d’Histoire Vaudoise, au sujet de l’introduction
des pommes de terre en Allemagne, et elle
nous montre dans son petit salon deux
grands portraits du roi Guillaume I et de
la reine Pauline du Wurtemberg, que leurs
majestés lui avaient gracieusement envoyés, au reçu de son livre, écrit en allemand, sur le même sujet. Nous admirons
aussi, tout à côté, les tableaux de la bénédiction des exilés et le retour de Texil,
tandis qu’elle nous parle de l’amour que
son père avait toujours eu pour la langue
française et de la nostalgie qu’il avait toujours gardée dans son cœur pour les Vallées Vaudoises. Et ce disant, elle fondait
en larmes et me chargeait de « mille salutations et mille bénédictions pour les frères des Vallées ».
A la cure, le Pasteur nous montre quelques vieux documents et nous dit que ses
paroissiens vaudois conservent si bien leurs
caractéristiques, qu’on ne les confond jamais avec ceux de la commune voisine ;
qu’ils ont du gOût pour la musique et que
les agriculteurs se sont conservés plus vaudois et chrétiens que ceux qui (à cause de
la pauvreté du sol) vont chercher du travail dans les fabriques, où l’influence du
communisme se fait sentir.
* I»
Nous traversons ensuite le village de
Weil der Stadt, patrie du grand astronome Kepler, et nous arrivons à Pérouse vers
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