1
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie............... . L. 3
Tous les pays cio l'Union
(poste ............» 6!
Amérique du Sud ... ; » 9,
Oq s’abonne ^
Au bureau crAdmiaistration;
Chez MM. les Pasteurs;
Chez M. Ernest Robert (Pignero!)
et à l'imprimerie Alpina à
Torre Pellico.
ïj’nlianEiement part du l..Ianviex’
et se paie d’avance.
1 Janvier 1891
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes ch*cun.
Annonces: 20 centimes par ligne,
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
TEMOIN
ECHO HES VALLEES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
O m III n ( I' :
Em.maiftüel, Dieu avec nous — Encore le
missionnaire iMackay — Missions — Chro' nique Vaudoise — Nouvelle Religieuse
— Variétés — Avis.
EMMANUEL
DIEU AVEC NOUS
Dieu a été avec nous de tout
temps’. Il eu est ainsi puisque « i’Agiieau sans défaut et sans taciie »,
était « déjà destiné avant ia création
du monde », et qu’ « avant la créa*
tion du monde, Dieu nous avait
élus en. lui» et que «la grâce nous
ai été donnée en Jésus-Ghrist avant
tous les siècles ». Mais cette faveur
si'grande de Dieu était un mystère
cactiép que les hommes et que les
anges eux-mêmes ne, connaissaient
point, et ne pouvaient conna,ître
qii’autant qu’il plairait à Dieu de le
révéler. Et l’Eternel des armées a,
peu à peu et d’une maniêrei contîr
nue” et progressive, laissé entrevoir
sa; volonté d’être « Di^u'i avec nous*».
S'adresser pour la Rédaction àM.
lePasLH. Mhille, Torre Pollice
et pour rAdmlnistratlon à M .
Elisée CostabBlj TorrePellioe.
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Tout changement d’adresse eal
payé 0,25 centimes.
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Vwa.rriu aerea témoinis. Aot. 1,8 ' Suivi^nl la vérité iivec la cliarit^. El>li. tV, 15. (Jus ton règne viellüè. "MàtflL VI, 10
M
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Il se faisait connaître comme Dieu
avec nous lorsqu’il promettait que
« la postérité de la femme écraserait la tête du serpent»; lorsqu’il
faisait grâce à Noé et à sa famille,
lorsqu’il appelait Abram et lui disait;,
Toutes les familles de la terie seront bénies en ta postérité ». Il était
avec nous lorsqu’il délivrait et gardait le peuple (T Israël, qu’U lui
suscitait des libérateurs comme .To,
seph, Moïse, Josué, Gédêon......., deâ
rois comme David, Ezéchiâs...., des
prophètes comme Elie, Jérémie......
dont il est écrit que l’Eternel fut
avec eux. Gen. 39. Josué 1, 5. Il
Ghron. 33, 8; Jér., 1, 19.
L’Eternel était ^ncore avec nous,
tandisqué la masse • du peuple, et
que les rois eux mêmes deveqaient
infidèles; il faisaij' écrire par Esâîe;,
«Là vierge sera enceinte, elle enfantera un fil.s et tu appelleras son
nom: Emmanuel ». « Le Liban tombera avec impétuosité, mais il sortira
.un rejeton* du tronc d’ISaî »/’Esaïe ,
7, 14 10, 34 11, 1. <
‘ l! I.orsque les temps ont été ac
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pi
complis, Dieu a envoyé son Fils, né
d’une femme » Le mystère' qui ne
reste pas moins un mystère, a été
révélé. Le fils de Dieu a été « conçu
du Saint-Esprit, il est né de la Vierge
Marie, » il a été fait chair, il a habité au milieu de nous; à tous ceux
qui l’ont reçu, il leur a donné le
droit et le pouvoir d’être faits enfants de Dieu; ils sont en lui. Lui
en eux: Jean 1. 14. 16. 17. Dieu
est avec nous dans l’union la plus
étroite, la plus intime, la plus indissoluble. « Je suis en eux, et tu
es en moi, afin qu’ils soient perfectionnés dans l’unité, et que le monde
connaisse que c’est toi qui m’as envoyé; et que tu les aimes comme
tu m’as aimé, a dit Jésus.
« Dieu avec nous », ce n’est point
un désir dont il faille attendre la
réalisation, c’est un fait accompli.
Quelles sont les conséquences d’un
tel fait? Elles sont si excellentes
que nous ne saurions assez en bénir Dieu. Seigneur Jésus, Emmanuel,
tu nous délivres de tous nos enne-,
mis, tu remportes une victoire complète sur eux, tu fais vivre ton peuple dans une paix et une prospérité
éternelles. Alléluiahl
Jje pays de Juda appartient à Emmanuel; la puissante Assyrie l’a
envahi comme «un fleuve, et pense
'que rien ne puisse l’arrêter. Mais il
y a là un petit reste de croyants dont
la foi dans te Seigneur est inébran
lable; en face du danger il tient ce
'V
langage: « Vous peuples, liguez-vous
et soyez défaits.... parlez et votre
parole n’aura point d’effet,,car le
Dieu fort est avec nous. L’Assyrie
est défaite par une puissance invi
sible, et Juda est délivré. Esaie 8,
5-10. 37, 36.
La terre appartient au Seigneur.
Le diable avec ses anges l'a remplie
de sa puissance malfaisante et a
cru en être le maître absolu. Mais
Emmanuel a paru, il a combattu
contre cet ennemi redoutable et l’a
vaincu; il a guéri « ions ceux qui
étaient opprimés par te diable » il a
chassé les démons. — Par une puissance d’amour ineffable «il a porté
nos péchés en son corps sur le
bois », il a ôté le péché du monde »,
Par là il a arraché à la mort son
aiguillon, et au diable son empire.
Héb. 2, 14, 15.
Jésus, Emmanuel, nous a rachetés,
nous a délivrés. Sa victoire est parfaite. Ceux qui sont lavés par son
sang, sont justifiés, sont sanctifiés,
sont glorifiés, ils sont déjà assis
dans les lieux célestes en JésusChri.st. La mort n’a plus de pouvoir
sur eux, leurs corps maintenant
corruptibles ressusciteront incorruptibles, spirituels, pleins de force et
de gloire. — Tous leurs ennemis, le
faux prophète, le diable et ses anges
et tous les méchants seront jetés
dans l’étang ardent de feu et de
soufre. ■
Le peuple de Dieu prospère sous
la garde et la protection d’Emmanuel.
Le monde devra le reconnaître, et
dire comme Abimélec d’Abram:
« Lieu est avec toi, dans toutes les
choses que tu fais »; ou d’Isaae:
«Nous avons vu clairement que
l’Eternel est avec toi ». Quand l’ennémi par un grand effort croit avoir
anéanti les disciples de Jésus, ceuxci se lèvent et disent toujours plus
fort: « ^lléluiah! car le Seigneur
. /'
3
. 'a '
Dieu, le Tout Puissant, est entré
dans son règne. Réjouissons-nous,
et faisons éclater notre joie et donnons-lui gloire ».
Booz disait à ses moissonneurs :
« Que l’Eternel .soit avec vous ».
Jésus a dit à ses disciples, ouvriers
dans la moisson de son Père: « Je
suis avec vous tous les jours jusqu’à
la fin du monde».
« Celui qui est en vous est plus
puissant que celui qui est dans le
monde ».
J. D. H.
ENCORE LE MISSIONNAIRE MACKAY
Voir N. 27.
Nous trouvons dans le journal
missionnaire mensuel de la United
Presbyterian Church, les détails suivants qui intéresseront à un haut degré nos lecteurs.
Stanley et Spike ne demeurèrent
que quelques mois à la cour de Mtesa, et suivant Mackay ils «ne virent
que le dehors, lequel, sous bien des
rapports, se présente assez bien ».
11 en résulta que Stanley fît un
rapport beaucoup trop brillant sur
ce souverain et sur le pays qu’il
gouverna, en monarque ab.solu, jusqu’à sa mort en 1884. Le verdict de
Mackay est que le roi, les chefs et
lé peuple d’Uganda sont quelque
chose d’inexprimablement ténébreux
corrompu et stérile. «Toutes les
formes de luxure et de la convoiti.se,
de paresse, d’avarice, de fausseté,
de haine et de meurtre, non seulement existent à l’état de péchés ordinaires, mais la cour et le peuple
y trouvent leur plaisir. Ce roi, au
sujet duquel les prêtres Romains se
réjouissent, parcequ’il serait devenu
un bon catholique, et qui est appelé
dans ce pays le roi humain, est
qualifié par Mackay de « fou homi
cide ». C'était son bon plaisir “que
tant de personnes fussent, jour après
jour ma.ssacrées, par chacun des
bourreaux, et ces derniers fonctionnaires devaient chercher les victimes
où ils pouvaient. Ce monarque avec
toutes les aptitudes d’un païen au
mensonge, à la ruse de bas étage, à
la-vanité et à la cruauté, et coupable
de toutes les formes d’impureté, de
vol et de meurtre, fut suivi sur le
trône par un homme plus faible, et
s’il est possible dé le concevoir, plus
vicieux. Gela révolte que de lire le
récit des cruautés, des exécutions
par la corde et par le feu, dès mutilations, pendant les premières années de Mwanga.
C’est à la Cour de ces hommes
qui semblaient admettre la cruauté
et le meurtre comme la loi fondamentale du monde, que Mackay
allait jour après jour, la Bible à la
main, et souvent en présence d’Arabes moqueurs, (marchands d’es-'
claves), prêchait Christ comme le
seul Sauveur du monde et parlait
de justice, de tempérance et de jugement à venir. Il y a peu d’exemples plus nobles de hardiesse morale
que celui qüe nous offre ce jeune
Ecossais,tandis qu’heure après heures
il expose sa vie à la mort dans la
tentative audacieuse de mettre un
hein aux atrocités du roi et d’arrêter
les écatombes de son peuple. Quel
contraste entre le courage de Mackay et la lâcheté mêlée de jalousie
des prêtres Roniains, qui après avoir
fait tous leurs efforts pour ruiner sa
mission, refusèrent de lui prêter
aucun aide lorsqti’il chercha d’empêcher un mas.sacre décrété par le
roi, ou même de signer une pétition
destinée à « sauver la vie de quarante Chrétiens indigènes qui avaient
été condamnés à mort à cause de
leur foi ». Comment il put travailler
année après année, sans encombre,
c’est une des merveilles de cette
histoire d'héroïque patience et d’invariable confiance en Dieu.
Lorsqu’il fut chassé de l’Uganda,
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Mackay recommença ses labeurs dans
le territoire d’un chef ami, sur la
côte méridionale du Victoria Nyanza.
Là, pendant trois ans, il travailla
avec un dévouement inaltérable à
l’œuvre qu’il avait entreprise, prêchant l’évangile, instruisant la jeunesse et traduisant l’évangile de Jean
en une langue qui n’avait ni dictionnaire ni grammaire. Dans l’entreteraps, il surveillait la coupe des
arbres, la construction de chariots
et de bateaux, et faisait connaître
aux Usambiros le côté industriel et
civilisateur de la mission. Quelles
que fussent les vues de Maekay touchant la convenance qu’il y a à combiner une œuvre industrielle avec
une œuvre purement spirituelle, il
serait absurde de ne voir en lui,
même pour un seul instant, qu’un
missionnaire industriel et civilisateur.
Chaque page de sa biographie nous
montre que pour lui le but unique
des missions est la conversion des
païens à Christ et qhe sur cét autel il est prêt à déposer tous ses
talents. Son dernier message aux
jeunes Chrétiens résonne avec l’éclat
de la trompette: « Vous jeunes gens
d’Angleterre, voici un champ pour
vos énergies. Portez avec vous votre
éducation la pl«s distinguée et vos
talents les plus exceptionnels; vous
trouverez ici roccasiou de les exercer
tous. Il ne s’agit pas de gagner des
membres à une église, mais des
hommes au Sauveui’- Rome accourt
ici avec son salut par les sacrendents et avec une religion de préceptes charnels. Nous avons besoin
d'hommes qui prêchent Jésus et sa
résurrection ».
MISSIONS
’'SV?' ''
Nouvelles du Zambèze.
Lqs comrriunicatlons, toujours plus
faciles, entre le grand fleuve et la
Colonie du Gap, nous permettent
de donner à nos lecteurs de plus
fréquentes nouvelles de nos missionnaires, et nous sommes assurés que
les amis de cette œuvre .seront heureux et reconnaissants de savoir
que Dieu bénit ses serviteurs dans
ce champ éloigné de travail, en leur
rendant une santé longtemps éprouvée par la terrible fièvre. Voici
un extrait de la dernière lettre de
M. L. Jalla à sa famille:
H Septemire ¡890.
Le 21 Août nous arrivaient M.
Coillard pour la seconde lois et M.
Waddell afin de s’entendre avec M.
Buekenham (le nouveau missionnaire wesleyen), avant de partir
pour Sefula. Ils s’arrêtèrent jusqu’au
28. Ces Messieurs "Wesleyens ont eu
tellement d'aventures entre Mangwato et ici, que ce serait amusant
de les raconter si j’en avais le loisir.
Leurs drivers les ont plantés là au
beau milieu du dé.sert; aussi M.
Buekenham a-t-il dû prendre les
devants en conduisant lui-même son
propre wagon. Arrivé à Pandamàtenga il a engagé deux hommes
pour aller , conduire les deux wagons
laissés, en arrière. Lui-même continua de son mieux, perdant chaque
jour de nouveaux bœufs. Enfin le
27 au matin son wagon arrivait à
grand peine an gué. Il fallut immédiatement le décharger, le démouler'
afin de procéder à la . traversée du
fleuve qui ne fut terminée que le
29 à midi. Le 30 au matin M. B.
devait déjà dire adieu à sa femme
et partir pour Seshéké afin d’y raltrapper encore M, Coillard et faire
le Voyage avec lui. Ces Messieurs
ont quitté Seshéké le 3 Septemljfre,
je crois en bateaux, tandisque Mi'^
Waddel et M.Iie Kiener en étaient
partis deux Jours auparavant àveç
la wagonnelte, M. B. se rend auprès
de Léwanika pour lui demander la
permission de .s’établir chez les
Mashikolumbos et de combiner, avec
lui quand et comment il pourrait ÿ
faire un Voyage d’exploration pour
lequel M. Coillard s’est engagé depuis
5
longtemps à l’accompagner. Le 4;
Septembre arrivaient les deux wagons en retard avec ces deux jeûnes
messieurs, de sorte que nous avons
toute une colonie chez nous. Au
milieu de tout Ce branle-bas nous
va bien, grâces à Lieu, et je vous
assure que l’aspect dé rtotre station
n’engendre pas la mélancolie.
avons aussi eu notre déménagement
qui a commencé le 29 Août.
Kazungiila, le il Septembre —
Notre fourneau fonctionne déjà dans
la nouvelle cuisine, petite maison
tout-à-fait mignonne, avec deux compartiments. Je suis maintenant en
train de transporter les bois pour
un nouveau Kroal' ei espère beaucoup pouvoir commence-fv dès la semaine prochaine, notre grande maison. Notre-école'va joliment, et, à
l’aide du cheval de M. Jeanrnairet,
je sors presque tous les Dimanches
et ai beaucoup de plaisir dans mes
tournées. La dernière lois, j’ai pu
tenir trois cultes et ai eu chaque
fois une trentairi'é d’auditeurs. Nous
.sommés tous deux remai'quablement
bien de .santé, sauf un fort rimme.
Notre chère enfant nous manque toujours beaucoup. Nous n'avons plus
eu de nouvelles d’Adolphe depuis
bien longtemps. Sa decniél'e lettre
datait de tin Juin, je crois. A Seshéké ies Goy vont bienj — J’ai reçu par les Buckenham la bonne
lettre du Pra-iief-7'orMO, à laquelle
je répondrai par la pi-erniére occasion. Je n’ai pas encore reçu note
du chèque qu’ils m’annoncent, mais
ai quand même écrit à. M. Musson,
qui ne pouvait trouver un bon cheval pour 1250 frs., qu’il disposait de
300 frs. de plus.
Les gens de Mambowa'ont enfin
commencé par placer un petit chef
au gué de’Kazungula ' il s’appelle'
Mbiikelela et il suit régulièrement
nos leçons. Je suis bien content de
ce ■ voisinage-. Je remplis'ici les fonctions d’yeux et d’oréilles pour la
tribu, et Molikela me sert de jambes pour transmettre les nouvelles
à Seshéké et'plus loin. Eu somme,'
quoique surchargés d’ouvrage, tout
Gliroiiiijiie Vaiidoise
Noël à. Saint Jean. — Noël est
bien la fête du bonheur, de la réjoui.ssanc6 et de la joie, qui se montre de toute manière, dans les hameaux les plus reculés, comme dans
les villes les plus peuplées; .petits
et grands, jeunes et vieux, riches et
pauvre.s cherchent à l’envi de montrer le contentement qu’ils éprouvent
en prenant part à la fête qui nous
rappelle la naissance du Sauveur.
Pour augmenter la solennité dé
celte fête à Saint Jean, un Comité
de dames a pi'éparé un magnifique
arbre de Noël, et le 23 courant, à
2 heures de l’après midi , le vaste
temple de la paroisse s’ouvrait pour
accueillir plu.s de trois cerits enfants
appartenant à nos diiïérentes écoles
du dimanche et un public très nora-r
breux , qui a bien voulu iilterverlir
aussi à celte fête.
11 nous est impossible de décrire
lé contentement, la satisfaction, la
joie qui rayonnaient sur les visages,
de ces enfants réunis, en présence'
de ce bel arbre aux raille flammesi
orné de cadeaux de toûte sorte,
oranges, noix dorées, bonbons, fleura
et drapeaux, au grand côntéhtèment
de tous ceu.t qui ont eu l'avatitagë
de prendre, part à la fête.
Après quelques instants passes
dans l’admiration du bel arbre qui
allirait nos regards, M. Cougn, directeur des écoles du dimanche, interroge les enfants sur les prihclpau^
faits ayant trait à la naissance du
Sauveur; les réponses’claire.s,,précises, faites avec fianchi^é ét'sanshésitation ont entièrement satisfait
le public et tous ceux qui s’ocfcüpent
des écoles du dimanche.
C’est maintenant le tour des enfants, d’une façon toute spéciale':“
6
V/'
poésieSj dialoguüs, chaiiLs se suiveiil,
s’alternent avec beaucoup d’entrain
et de vie, de force et de précision;
ensuite M.r W. Meille, qui a bien
voulu honorer cette fête de sa présence, avec cette verve qui le caractérise, invite les enfants à recevoir
dans leurs cœurs la lumière dont
l’arbre de Noël n’est qu’une faible
image, éf à posséder toujours lajofe
que produit la lumière et le don de
Christ dans le cœur de tout enfant
de Dieu.
Mais les chandelles commencent
à s’éteindre; on dépouille l’arbre,
on distribue les cadeaux, oranges,
bonbons, brioches, aux trois cents
enfants réunis, ainsi que les étrennes
qu’ils garderont comme un doux
souvenir de leur belle fêle de Noël,
X
Le 25 coui'anl, le jour même de
Noël, à deux heures de l’aprés midi
nous étions invités aux Turins à
participer à une autre fête. La SorAété du Printemps, présidée par
M.me Malan-Muston et par M.lle
Jalla, avait aussi préparé un arbre
de Noël, bien plus petit, mais tout
aussi beau que celui des écoles du
dimanche. Autour de cet arbre se
trouvaient nn bon nombre de jeunes
filles qui .s’occupent de couture, et
qui consacrent le fruit de leur travail à la cause des missions. M. le
pasteur A. Gay nous'présente quelques réflexions sur le fait que le
jour de Noël et cet arbre nous rappellent, i'I remercie et encourage la
Société du Printemps à travailler
pour une si bonne œuvre, pour la
conversion à l’évangile de JésusChrist. MM. Etienne Malan et J. P.
Peyrot disent aussi quelques mots
sur le sujet du jour; on récite des
poésies, on chante des cantiques, et
a la fin tout le monde se met en
train de dépouiller l’arbre de ses
beaux fruits, et c’est ainsi que termine la fête.
En finissant notre récit nous renaercions de tout notre cœur le
Comité des dames et la Société du
Printemps pour les deux belles fêtes
qui nous ont été préparées.
Que le Seigneur veuille bénir
leurs travaux et leurs sacrifices, en
faisant pénétrer l’amour de Dieu
dan.s ces jeunes cœurs, et ju.squ’aux
extrémités de la terre.
POETRY.
Les arbres de Noël à La Tour.
—' Il nous faudrait un numéro triple
ou quadruple de l’ordinaire pour
raconter avec autant de détails que
l'a fait notre ami Poetry, les arbres
de Noël des Coppiers, de la Ville,
des Appiots, de l'Orphelinat, de l’école payante de M.lle Jourdan etc.
Nous remercions toutes les personnes qui n’ont rien épargné pour que
rien ne manquât a la joie de nos
enfants et aussi celles qui ont préparé pour ces fêtes des programmes
variés et intéressants, A côté de
morceaux puisés dans des recueils,
nous avons .remarqué quelques dialogues d'origine récente et vaudoise
et ce n’élaient pas les moins bons.
Qu’il nous soit permis de recommander, lorsqu’il est impossible de
se procurer de grands locaux, de
n’admettre des inttilés que dans la
proportion permise par les dimensions de la salle, et cela pour que
les enfants n’aient pas à soull'rir
d’un air vicié et surchauffé.
Nouvelles Religieuses
Soirée Vaudoise à Alloa (Ecosse).
Mercredi 10 Décembre, avait lieu
dans la salle municipale de la petite
Ville d’Alloa une .soirée au profit de
l’œuvre d’Evangélisation en Italie.
M. David Guthrie captiva l’auditoire
par un récit de la Glorieuse'Rentrée,
qui fut suivi par une représentation
de lanterne magique qui permit à
nos amis Ecossais de aé rendre un
compté exact des principaux lieux-
7
7'
historiques de nos Vallées. Le chœur
tout entier de l'Eglise du Docteur
Thomsom à Edimburgh s’était transporté à A.lloa et exécuta plusieurs
piéce.s de musique classique qui
turent entremêlées de solos chantés
par M.® Ford, JVIiss Kennedy, M. L,
A. Gulhrie. À la fin de la soirée
«le Rev. M.® Lean », nous citons un
journal d’Alloa, <c propose un vote
de remerciements pour les amis
d’Edimburgh qui avaient si aimablement offert leurs services, et tout
spécialement pour le Rev. Gutbrie,
non seulement pour la manière
émouvante dont il venait de raconter
l’histoire des Vaudois, triais aussi
pour le vif intérêt qu’il prenait à ce
peuple (Applaud.) Le génie qui avait
présidé à. 1^^ soirée était M.® Ford à
laquelle surtout était due l’organisation de la fête. Elle devait certainement être très heureuse que
Alloa eût répondu si généreusement
à son noble plaidoyer en faveur des
Vaudois. Des remerciements bien
sincères étaient dus amssi à Kirkhope
et à Son cœur pour la manière remarquable dont ifs avaient exécuté
leur partie du programme (Applaud.)
Il espérait que le résultat de la soirée
serait de rendre toujours plus intense leur sympathie pour ce peuple
qui avait tant souffert anciennement
pour la foi protestante (Appl.) »
Que M.® Ford reçoive ici et qu’elle
veuille bien transmettre à toutes les
personnes qui l’ont aidée, l’expression de notre reconnaissance pour
cette nouvelle preuve qu’elle vient
de donner de son invariable et pour
nous toujours plus précieux attachement pour notre Eglise et son
œuvre en Italie!
VARIÉTÉS
Dix choses bonnes à savoir. —
Sous ce titre, la Science pratique
donne les curieux renseignements
qu’on va lire, extraits d’un journal
américain.
Le sel fait traucher le lait; par
conséquent, en préparant des bouillies et des sauces, il est bon de ne
l’ajouter qu’à la fui de la préparation:
, L'eau bouillante enlève la plupart
des taches de fruits; versez l’eau
bouillante sur la place, comme à
travers un passoir, afin de në pas
mouiller plus d’étolfe ipi’il u’est nécessaire.
Le jus de tomates mùre.s eidéve
l’encre et les taches de rouille du
linge et des mains.
Une cuillerée à .soupe d’essence
de téi'ébenlhine ajoutée à la lessive,
aide puissamment à blanchir le linge.
L’amidon bouilli est beaucoup amélioré par l’addition d’un peu de
gomme arabique et de blanc, de
haleine.
La cire jaune et le sel rendront
propre et poli comme du verre, le
plus rouillé de.s fers à i'e()a8ser. Enveloppez un morceau de cire dans
un chiffon et, quand le fer sera chaud,
frottez-le d’abord avec celte espèce
de tampon, puis avec un papier saupoudré de sel.
Une solution d’onguent mercuriel
dans la même quantité de pétrole
constitue le meilleur remède contre
les punaises, à appliquer sur les
bois de lit ou contre les boiseries
d’une chambre. •'
Le pétrole assouplit le cuir des
souliers et des chaussures durci par
l’humidité et le rend aussi flexible
et mou que lorsqu’il était néqf.
Le pétrole fait briller comme l’argent les ustensiles en étain ; il .suffit
d’en verser sur un chiffon en laine
et de frotter le métal avec. ,
Le pétrole enlève,au.ssi le.s taches
sur les meubles vernis. ’
L’eau de pluie froide et un peu
de soude enlèvent les taches de graisse
de toutes les étoffes qui peuvent se
laver..
8
-v^v i ■
• ^v' ‘-:V ■■
í©'
V ,
BIBLIOTHÈ0UE dite DU COLLÈGE
Ouvrages reçus dernièreiiient avec
vive reconnaissance:
ttraf A., Poésie e novelle, p. 8»
Tor. 876, p, 359,
Graf A., Roma nella memoria
e nelle immaginazioni del Medio
Evo, voi, 2“, con append, sulla leggenda di Gog e Magog, 8" Tor. ^
' (602
Graf, A., Un poema epico mitico.
Ahasver in Rorn, eine Dichtung in
sechs Gesängen von R. Harnerling,
8“ Fir. 77. (15.
Graf, A., Questioni di critica. 8“
Tor. 89. (25.
Ciìraf, A., La cri.si letteraria. Discorso 3 'riov. 88 Università. 8” Tor.
88 (42. — Don de l’auteur, M.
Artuto Graf, prof, de littér. ital. à
l'Université de Turin.
' Itj^ouwler, Gh., r^a critique,reliig! - SuppL trimestriel de la eritiqae philos; 7 voll., gr. 8. Par.879
— 85. . . :
'lleii(Mvior, Ql:j;,,; Petit traité de
inoralé" a T'Usageidi^ écoles prim.
Iaï-jue.s. 2f éd. 12. Par. 882. (X — 219.
Don de l’auteur, par l’entremise de
M.’’ Adrien Aucompte, La Verdette
par Le Ponlet (Vaucluse).
Poil».Rari.,. Martino l.utero RÌ7
formatore. La sua.vita e.lesue opere,
gr. 8. Fir. Tipogr. Claudiana, i50O,
p. 428. Don de l’auteur. .
Don de M.*”® F‘ord d’Edimbourg.
(Good Words) Donnei paroles
(an4j.y édité par D. Maoleod, an.
Ì888-89, vols. S, Lond, S\ ‘
Haiind'Orit Kteih., Diamants dan,s
les ténèbres. Hist, dé Noël des «Good
Words», 111. par' W. Small, (angl.)
8. Lond;'88.
Ilianville 'F'on«, G«, Une cure
d’âmes. Hist; de Noël déS «Good
Words-», ilL par Gordon Browne
(angl,), 8. Lond. 89. ■ 1
Àlia§razln (des églises) Unies presbytériennes (angl.) éd. par le prof.
Galderwood, an. 1889 (manq. n“ 11).
8« Edimb.
Gall, J., Un aide (dans la lecture)
des Evangiles, cont. une harmonie,
des exercices, des jll. et des Icçon's
prat. tir. de l’hist, et des miracles
contenus dans les 4 évang., en 54
sections (angl.), 18, Edimb.
Wylie, J. A., Hist, des Vaudois
il!., 4® éd. (angl.), 12. Lond., Par.,
N. Y.
Tliuniston, A.,-Samuel Rulherford (angl-), 4® éd. 12. Lond. 89.
Farrar, F. W., Témoignage
(lue l’hist. rend à Christ. 5 ser.m.
prêchésà l’uMi v. de Cambridge (angl.)
3*^ éd. Lond, 12“ 75.
(Par l’entrkmise de M.*“= Ford).
Don de Miss Shannon, Birkenhead :
. ,Rniiar, And. A., f..e ruisseau
de Bésor (angl.) 18. Lond. 79,
Mémoires du capit. M, M, flain»
niond (angl.) petit 8" Lond. 68.
Wllbcrforce, W., Vue firatique
dn sy,st. religieux, prépondérant .parmi les clrrét. de profession dé la
haute et de la moy., société eu contraste av. le christ, réel, av, une
ihtrod. par D. Wi'sau (angl.), 12®
éd., pt. 8. Glasg. 829.
ililler, H., Témoignage des rochers, soit la géologie dans ses rapp.
av. les 2 théol., riatur. et révélée,
(angl.) 12.“ Edimb. 857..
{A suivre)
To'rrt, .DeUice, ie 3 i Décembre i890^
Prof, A.IÆX. ViNAY, biblioih.
Faites ceci en
l>.ir le Rev, Mc. Cheyne, pasteur à Dundee
TradrUit jpar H, MeUle,
traité de 16 pages destiné aux nouveaux eornraunianfo. Prix & cent.
S’adresser à la Tip. ; Al()ina.
^ Ernest, Robert, Gérant.__________,
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