1
Soixante-deuxième an^e.
l'ECE
-cêf’'
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PARAISSANT
PItiX D'ABONNEMEN
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L.
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ttalie (y compris les Vallées) et Colonies ...
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de l’année.
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Le Numéro: 25 centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables;y...Vdigflës de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
Anx Ÿaudois disséminés...
et aux antres.
Je ne te prie pas de les ôter du
inonde, mais de les préserver du mal...
Jean XVII, 15.
C’e.st à vous, frères inconnus, jeunes la
^ylupart, inconnu moi-même mais jeune
aussi et uni à vous par les liens de la race
et de la„foi, que je dédie cette méditation ;
à vous que l’automne a dispersés, comme
un vol d’oiseaux migrateurs, dans les villes
tentaculaires, niveleuses, démoralisantes de
notre patrie et de l’étranger ; et aussi un
peu à vous qui restez à la garde du foyer
ancestral. Cette prière peut être pour nous
tous une inspiration, une devise, un
programme.
«Ne les ôte pas du monde...»'. D’abord,
serait-ce bien possible ? Le monde n’est-il
pas partout avec nous ? Nous avons parfois r idée que si nos amis, nos parents, nos
enfants pouvaient rester au nid, aux Vallées iils seraient moins exposés. N’y a-t-il
pas là, avec une bonne part dje vérité, aussi
' quelque illusion ? S’il est vrai que malgré ,
tout la vie est encore plus saine ici qu’afilleurs, les influences mauvaises n’y manquent pas non plus ; et à certains égards
«=>ne sont^e®«« pas plus dangereuses, paice
.que plus voisines, plus enveloppantes, plus
envahissantes que celles qu’on rencontre au
dehors? Il est parfois relativement facile
de rester étranger au « monde » dans une
ville inconnue où chacun passe son chemin. .sans se préoccuper du voisin qu’il coudoie : mais quand! le « monde » est dans
le village, dans la famille peut-être, quand
les liens de l’amitié, des habitudes locales
conspirent avec lui, comment s’en garder ?
Ensuite : serait-ce bien désirable ? Pour
, vous, je veux dire, pour la virilité, pour
la maturité de votre vie chrétienne ? Un
général chinois passait en revue ses troupes : de belles troupes, en vérité, à l’air
martial, terrible ; mais elles n’avaient jamais vu le feu, et au premier coup de canon elles prirent la fuite. Souhaiterionsnous d’être des chrétiens qui n’ont jamais
pris la fuite simplement parce qu’ils n’ont
jamais vu le feu ? _ L’idéal chrétien n’est
pas un idéal de ségrégation monastique ;
c’est un idéal de lutte : vivre en pleine
mêlée et rester vainqueur. Vivre au milieu
de la ruée au gain et garder un souverain
mépris pour l’argent; vivre au milieu du
mensoqge et de l’hypocrisie et rester fièrement sincère ; vivre au milieu de la corruption et de la sensualité et rester jalousement pur ; vivre au milieu du scepticisme et de l’incrédulité et rester profondément croyant : Voilà notre idéal, notre
vocation !
Et savez-vous à quoi je pense, alors ?
« Ne les ôte pas du .monde », parce que le
monde a besoin d’eux ! Il a besoin de consciences intègres, de volontés droites, d’individualités fortes et inlûres ; fl a besoin
de chrétiens, de vrais chrétiens : aujourd’hui plus que jamais ! (Quelle joie se serait pour nous tous, et aussi quelle légitime fierté, si chaque enfant de nos Valici ou ailleurs, était une de ces consciences-là ; un représentant authentique
de l’Evangile dans son emploi, dans sa
ville, dans son village, auprès et au loin:!
Quel exemple, quel appel, quelle force pour
le monde !
i.
^ « ...Mais préserve-les du mal I ».
I
Í
Comment ? En fortifiant l’homme intérieur. Et permettezHmoi de vous rappeler
pour cela trois moyens qui ont fait leurs
preuves.
Tout d’abord la Bible. Quand je vois un
Vaudois partir des Vaflées avec sa Bible
dans sa valise ; quand je sais que ce Vaudois trouvera le moyen de l’ouvrir en secret
chaque jour, de la lire, de la méditer ; qu’il
ne se laissera arrêter par rien ni par personne ; que ni la fausse honte, ni les railleries, ni les sourires ironiques de ses soidisant amis ne l'em,pêcheront de se nourrir
de ces pages immortelles, je ne crains rien
pour ce Vaudois. Tant qu’il aura cet ami
à ses côtés, il pourra combattre, souffrir,
trébucher : fl ne tombera pas ! Et si malgré tout il tombe, ne craignez rien : il se
relèvera.
Ensuite : l’organisation. Ce moyen là
aussi date de loin : il existe depuis le jour
où ü y a eu une église.
L’organisation des Vaudois disséminés
est encore en partie à faire ; où elle existe
elle est à développer. Pourquoi ne serait-ce
pas la tâche de tout Vaudois s’éloignant
des Vallées pour raison de travail ? Il ne
's’agit pas seulement de raisons sentimentales : c’est une question de force morale.
L’union, fait la force. Quand on doit vivre
dan§ le monde, et lutter avec le monde, on
a besoin de se retremper dans la compa
gnie de personnes qui ont la même foi, les
mêmes préoccupations, les mêmes . idéals
.que vous. Il faut l’oasis pour résister au
désert. Cherchez-vous ; trouvez-^ous ; groupez-vous. Rattachez-vous en mêrne temps
à d’autres groupes chrétiens qui sont semblables à vous. Cherchez partout Téglise,
le Pasteur ; considérez l’église protestante
comme votre maison, le Pasteur comme
votre ami, votre protecteur mor^. Qu’il
n’arrive plus que des Vaudois passent des
années dans une ville sans se préoccuper
Se savoir s’il y a là d’autres protestants,
d'autres Vaudois ! OrganisezTVOus. Seuls,
vous risquez de vous perdre : groupés,
vous serez plus forts ; vous sentirez davantage votre dignité de peuple et de chrétiens ; à l’ombre de vos groupes, de vos
églises, vous pourrez impunément vivre
dans le monde sans craindre son atteinte.
J Enfin : la prière. Il ne faut pas l’oublier:
Jésus lui-même nous en donne l’exemple ;
il ne dit pas: « Restez .dans le monde ; mais
gardez-vous du mal » ; il prie : « Préserveîés du mal ». C’est Dieu seul, en définitive,
qui peut le faire. C’est lui qui éclairera
gour vous les pages • de la Bible ; c’est lui .
qui bénira vos organisations : pourvu que
téut soit fait dans un esprit de prière.
Toute victoire est possible'quand on lutte
à genoux. Qu’Il nous l’accorde à tous.
■ Gjov. MrEGGE.
ii
Avoir soin M du temps,
- La locution n’est probablement pas française et je l’emprunte à notre patois qui,
comme vous le savez, en a de très pittoresques, de très- expressives. Il faut « cudî
ou accudì lou temp », entendons-nous répéter souvent par nos campa.gnards, tout
particulièrement à l’époque des grands
travaux ; c’est à dire qu’ils n’ont pas une
minute à perdre s’ils veulent àrriver à finir un ouvrage qui presse ; ,cela signifie en
outre qu’il faut également utiliser toutes
les heures, toutes les minutes de leur existence laborieuse, tirer parti de tous les
instants de loisir que leur laissent leurs
occupations ordinaires.
Avec un plus sage emploi du temps, que
de choses ne ferait-on pas et qui restent à
faire, sous prétexte que nos occupations
principales nous absorbent totalement.
« Le temps est assez long pour qudconqfue
en profite », répéterons-nous avec Voltaire,
convaincus comme nous le sommes que la
plupart de ceux qui se dérobent à un devoir en se retranchant derrière la commode excuse du « manque de temps », sont
ou doivent être persuadés les tout premiers
qu’ils exagèrent, probablement'sans même
s’en rendre compte. Je suppose que la
grande majorité de mes lecteurs est de cet
avis, et qu’il nous faut convenir que, à peu
d’exceptions près, nous ignorons l’art de
mettre tout le temps à profit, de « cudî lou
temp». De là une foule de négligences fâcheuses pour les uns, de là le manque d’ordre pour d’autres, de là les besognes inachevées ou mal faites, de là, peut-être,
pour d’autres encore, la gêne ou la
pauvreté.
Nous connaissons tous quelques personnes très occupées et fort actives qui doivent consacrer à leur métier ou à leur profession plusieurs heures de la journée et
trouvent encore des loisirs pour les occupations « d’à côté ». Ce sont des gens qui
« ont soin » de leur temps et nous éton
nent par la quantité prodigieuse de choses
qu’ils peuvent faire sans négliger leurs
devoirs principaux. Et veuillez remarquer
qu’il ne s’agit nullement de gens qui s’agitent et se démènent : ce ne sont presque
jamais ceux-ci qui font le plus de besogne.
11 s’agit exclusivement de ceux qui (mt soin
de leur temps, savent en faire un emploi
toujours judicieux et le distribuer de la
façon la plus rationnelle.
Il y aurait long à dire là-dessus et l’on
pourrait faire des applications pratiques
dans tous les domaines, visant tous les
états, toute prdfession, tout âge : depuis le jeune écolier qui, à la dernière
heure, se voit obligé de bâcler une composition ou un thème, faute d’avoir utilisé
les heures de loisir qui lui auraient permis
de les parachever avec tout le calme et toute
la tranquillité désirable, jusqu’au campagnard qui laisse perdre une récolte par
pure négligence, c’est à dire pour ne pas
avoir « eu soin de son temps ».
Vous m’êtes témoins que j’ai plus d’une
fois rendu homm,age à l’activité dévorante
de nos campagnards, et je suis prêt à recommencer, le cas échéant. Nos petits cultivateurs peuvent fournir, à certaines époques de Tannée, une somme de travaü
qu’on doit qualifier de prodigieuse, et personne n’oserait les taxer de paresse dans
l’acception ordinaire du terme ; mais
avouez, .mes amis, qu’il en est aussi, même
parmi les soi-disant bons travailleurs, qui
dans le courant de Tannée perdent pas
mal de temps. C’est là un reproche que ne _
méritent presque jamais vos femmes, vos
mères ou vos sœurs. Nos femmes de la
campagne sont généralement absorbées,
tout le long de Tannée, par des occupations
fnultiples. Quantité de ménagères, chargées
d’enfants, besognent parfois tout le long
du jour dans les champs, à côté des hommes. Quand le soir arrive, les voilà rentrer
en toute hâte pour préparer le souper.
Lorsque l’homme ou les hommes, rentrés
une heure plus tard, ont pris leur frugal
repas, les voilà libres : ils ont achevé leur
journée et peuvent sortir soir le pas de
leur porte pour fumer une pipe ou deviser
avec le voisin. La ménagère doit encore
écurer et soigner sa vaisselle, coucher les
enfants ; remmailler ensuite à la hâte les
bas troués, ou ravaudef une culotte qui
n’est plus à voir. Ah la pauvre ! C’est elle
qui a dû apprendre à « cudî lou temp » !
Nous venons de dire ptos haut qu'on
pourrait trouver, même parmi nos bons
travailleurs, des hommes qui ne sont pas
toujours ménagers de leurs temps et ne •
se doutent même pas qu’avec un plus sage
emploi, une plus sage distribution dexeluici, ils pourraient, sans trop se trémousser,
sans « se prendre la peau », comme on dit
vulgairement, faire une masse de choses :
soigner un peu mieux leur jardin potager,
par exemple, échenfller et émonder leurs
arbres fruitiers, donner un meilleur aspect à leur cour par un nettoyage à fond,
remettre en ordre leurs outils pour les
avoir prêts au moment de s’en servir, faire
en temps et lieu à leur habitation toutes
les réparations ne demandant pas un ouvrier spécialisé. Il y en a qui font tout
cela et quelque autre chose encore, à côté
des gro.? travaux : ce sont lés plus diligents,
les plus soigneux, aimant Tordre et un peu
de confort, qui savent mettre à profit leurs
heures de loisir sans en perdre une seule;
alors que le voisin, moins avisé et nonchalant, ne voit même pas ce qu’il pourrait
faire d’utile les jours de pluie pour « tuer
le temps », et ne se fait pas faute de tailler
fréquemment une « longue bavette » avec
un ami de même acabit qu’il rencontre en
chemin ou qu’il va trouver chez lui pour
causer un brin. Je vous dis qu’il y en a
- plus d’un de cette espèce, et il n’est pas
nécessaire d’ajouter que la maison d’un
tel homme ne connaîtra jamais Taisance.
Combien de pauvres demeures qui se délabrent petit à petit par l’incurie de leurs
propriétaires, alors qi\'on pourrait, à très
peu de frais et en utilisant les heures, les
journées parfois que les gros travaux leurs
laissent libres, les rendre presque confortables et en tout cas bien plus attrayantes !
Je me le süds dit maintes fois en parcourant les hameaux de nos montagnes où
vous pourriez voir des galeries, branlantes... depuis toujours ; avec des balustrades de bois où la moitié des échelons manquent depuis la génération précédente ;
des piliers tordus dont on se demande si
ce sont eux qui soutiennent la charpente,
ou si c’est la charpente qui les soutient ;
des coins de toiture menaçant ruine et
qu’on ne se donne pas la peine de réparer,
au risque de demeurer écrasés un de ces
quatre matins. Vous dites que ce sont là
des exceptions, et qu’au surplus les coupables de ces négligences ne lisent pas ŸEcho
des Vallées ! J’en conviens ; mais j’ajoute
que ce sont des choses qu’on peut voir et
qui nous prouvent que tout le monde n'a
pas encore appris à avoir soin du temps.
à « cudî lou temp ».
Se venger d’une offense, c’est se mettre
au niveau de son, ennemi; la lui pardonner, c’est s’élever fort au-dessus de lui.
La RocHEFaucAUM,
On ne jouit qu’une fois du plaisir de se
venger ; on jouit toujours de l’idée de ne
pas s’être vengé. Lïnorée.
Voulez-vous être un moment satisfait ?
Vengez-vous. — Voiflez-vous Têtre longtemps ? Pardonnez ! Lacordaike.
2
FÉDÉRATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
(Toutes les charges indiqiuées. eèdessoas“"
encore provisoires) :■ Président : ' Pasteur’*
Th. D. Malan, D. D. - Secrétaire de correspondance : Pasteur Giov. Tron - Secrétaire
général : Pasteur Pierre Griglio.
Liste des cotisations et des dons, par
Groupes (1 mai 1925-31 avril 1926).
A) GxÂonie de New-York - Secrétaire :
Etienne Grill - Assistante secrétaire : M.lle
Alice Duvoisin - Groupes : Alice Duvoisin,
$ 21 - Pauline Bleuler, 16 - Germaine Immerso-^Ribet, 27 - Marie F. Multare-Grill,
12 - Lisette Rivoire, 14 - Adèle Jahier, 10
- Julie Baridon, 18 - Jean Louis Garrou,
19,50 - Ernesta Vola, 7 - Céline Caïrus, 10
- M.me Henri Ghigo, 9 - Total $ 163,50.
E) Colonie de Chicago - Secrétaire : Pasteur J. Sanna - Groupes : Antoine Pons,
$ 56 - Antonio Massera, 37 - Total $ 03.
G) Colonie de PMdddphie^- Secrétaire ;
Etienne Bertin - Groupes : Etienne Bertin
et Susette Allio-Glaudel, directement, $ 46.
D) Colonie « LHaspo-ra » - Secrétaire :
Pasteur Pierre Griglio - Groupes : P. Griglio (.Vaudois disséminés), $ 16,24 - Pasteur O. B. Villante-iGriH, New-Rochelle,
N. Y., 16 - Prof. G. Cherubini (au sein de
la Première Eglise Italienne Presbytérienne de Cleveland, O. - $ 5 contribués
pour frais de la Fédération), 36 - Eîglise
Italienne Presbytérienne du East Side,
Cleveland, O. (par M. Sipari), 20 - Eglise
Italienne Presbytérienne du West Side,
Cleveland, O. (Pasteur F. Pace), 10 - Eglise
Italienne Presbytérienne de Stubensville,
O. (Pasteur D’Aliberti), 11,50 - ,Eglise Italienne rattachée à la « Moody Church »
(Pasteur Scorza), Chicago, 111., 50 t Eglise
Italienne Presbytérienne de la 3i0.me Rue,
New-York (Pasteur Giov. Tron), directement, 20 - Doct. G. T. Ribetti, Pittsburgh,
pour Ouvriers de l'Eglise, émérites, et pour
Rodoret, directement, 74,60 - Total $ 253,74
- Total général $ 556,24.
Des $ 415,64 qui ont passé 'par nos
mains : .$ 5 ont été retenus pour frais de
correspondance, et $ 410,64 ont été versés
à VAmerican Waldensian Aid Society pour
différentes œuvres que nous mentionnerons une autre fois.
Les cotisations des Groupes proprement
dits (supérieures à ceUés de Tannée dernière) et d’autres dons particuliers insérés dans ce tableau sont loin de donner
une idée de ce que les Vaudois d’Amérique
(j’entends ceux qui sont restés Vaudois)
ont fait au cours de 1925-1926, peur les
besoins de leur église d’origine. Bien des
souscriptions, comme on peut en juger par
les listes publiées dans VEcho, ont été envoyées directement en Italie, sans qal'on
nous l’ait notifié. A Chicago, par exemple,
plus de 90 dollars auraient été donnés en
faveur des familles éprouvées de Rodoret.
C’est dire que les petites sommes recueillies par notre organisation, ou presque
toutes, sont quelque chose de nouveau,
Aextra, par rapport aux années passées.
En outre — ne l’oublions pas — la cotisation de membre n’est cju’un des aspects
de notre Fédération.
Remercîments sincères à tous les donal(eurs ; un merci particulier à MM. Ant.
Pons, Henri Grill, senior, François Peyrot
de Philippe, Chicago ; et à M.mes Jenny
et Emilie Ribet, de Californie, et Germaine
Immerso-Ribet, de Brooklyn, N. Y., pour
leurs généreuses cotisations.
Pierre Griglio, secrétaire général.
L’AYiOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Manzoni, 2 (Telef. ì5878)
In Pinerolo - Via SlBlo Pellico, 1 (Telef. 98)
RICEVE
In Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
BIBLE DE FAMILLE
in-8® mignon - version Segond - registre
de famille, cartes géographiques, reliée
toile - franco L. 12, aux Pasteurs.
Libreria Sacre Scritture - Foro
Italico, 25 - Roma (1).
POUR LES AVEUGLES
CÉCITÉ.
*■ L'ave^ik musicaen, homme de. lettres,
poète ou simple fabricant de balais ou de
brosses, a toujours été un objet' d’étonnement, parce que celui qui voit et fait de
la vue Torgane indispensable à toutes ses
actions, he sait pas se rendre compte de
la manière dont on puisse organiser une
vie dans l’obscurité-Mais les formes d’adaptation auxquelles
les êtres vivants peuvent se prêter sont
infinies, ainsi que les ressources de l’intelligence, de l’esprit et de la foi.
Or, la cécité a de tout temps, d'après
le jugement de la majorité, constitué la
manière d’être qui exclut le plus de la participation de la vie et, d’après ce critérium
erroné, on a cherché d^éduquer et de rééduquer l’aveugle. Car on n’a pas compris
que l’aveugle, en tant qu’fi ne peut se mettre en correspondance immédiate et instantanée avec les choses extérieures, est
' sociable et avide de participer à la vue
des « voyants », parce que, à .travers celleci, il parvient à d,étruire son isolement et
sa non connaissance. >
Détruire les jugements millénaires qui
font de Taveugle un exclur un exilé, un
prisonnier et faire naître, à travers la démonstration des expériences et des faits,
une conception absolument contraire et par
laquelle l’aveugle soit considéré — comme
il Test en effet — un être où les « possibilités » sont infinies: voilà en quoi consiste
le programme de 1’« Unione Italiana dei
Ciechi », une Société formée uniquement
d’aver^les, se proposant de résoudre les
problèmes qui incombent à la cécité par
des principes tirés de l’expérience et qui
sont souvent la parfaite antithèse de ceux
qu’on a suivis, jusqu’ici.
Vous vous souvenez, n’est-ce pas ? Au
moyen-âge, lorsqu’on voulait, sans le tuer,
rendre un homme absolument invalide, on
l’aveuglait. Aveugle, il précipitait dans le
néant, englouti par ses ténèbres mêmes.
A la distance de tous les siècles, on
trouve parmi les gens civilisés la même
conception de ténèbres éternelles ; et c’est
précisément cetté atmosphère de scepticisme que l’Union Italienne se propose de
détruire, en redonnant à Taveugle la possibilité de combattre victorieusement la
lutte pour la vie, de déployer ses propres
activités et d’affiner sa propre personnalité.
Un ensemble de réformes de la plus
haute importance et qui affrontent le prœ
blême à sa racine, c’est à dire depuis le
jour où l’enfant aveuglle est mis dans un
asile d’enfance, sont passées à Tétat de loi.
D’autres instituts spécialisés pour la musique et des « Maisons pour la femme
aveugle », vont être fondés. Le mélange
répugnant où vivaient les aveugles, souvent en compagnie de vieillards, de malades et de fous, sera supprimé.
Aveugle, mais fortifié par la lumière intérieure du savoir et par la certitude de
pouvoir un jour se suffire, Taveugle entre
dans les voies nouvelles qui s’ouvrent à la
possibilité de sa résurrection.
CHRONIQUE VAUDOISE
CONFÉRENCES JÉZÉQUEL.
Samedi 6 novembre, à la Maison Vaudoîse
de Saint-Jean : Les forces spirituelles et
la paix — Dimanche 7 novembre, à 10 h. 30,
dans le Temple de Turm : Culte —. Diînanche 7 novembré, à 20 h., dans le Temple
de Torre Pellice : La Société des Nations
et TEvangile — Lundi 8 novembre, à 19 h.,
dans le Temple du Pofnaret : L’appel des
peuples aux Elglises en faveur de l’amitié
internationale.
Le public accourra sans doute en grand
nombre à ces conférences d’actualité, vu
aussi le Tum, si favorablement connu, de
l’orateur. >
^ ^ «
FIJJRENCE. La 3.me Conférence des
« Amies de la Jeune Fille » a tenu ses séances à Florence, les 20, 21 et 22 octobre,
sous la direction de M.lle Noërbel, que
toutes les Amies se réjouissaient de revoir
en bonne santé après sa longue maladie.
, Presque toutes les Sections italiennes ^
étaifent représentées au Congrès. 11 s’y i
trouvait aussi M.me CurehodhSecnêtaiï, du
Bureau Central, qui fut chargée de présider
les travaux de la Conférence en collaboration avec M.mes N. Malan et A. SchiavoniEosio.
M. le pasteur V. Sommani présida le
culte d’ouverture, et parla avec éloquence
et à propos.de la haute mission de la femme qui;, guidée par son cœur, conduit l’humanité vers les plus nobles destinées. H
termina son discours en invoquant la bénédiction de Dieu sur le Congrès.
Plusieurs ra.pports intéressants furent
présentés. M.me Curchod-Secrétan donna
des détails sur l’activité des Amies Suisses
et enchaîna l’attention de l’auditoire à propos de la protection de la femme et la Société des Nations.
M.me Jervis paria de l’œuvre des Amies
en Italie et M.me Ada Arias présenta un
rapport profond et plein d’intérêt sur la
vie de la femme dans les provinces
méridionales..
Nous donnerons d’autres détails prochainement. G. C.
LA TOUR. C’est dans le temple que, dimanche 17 courant, à 9 heures, eut lieu la
fête de prix de Bible. Un grand publie de
tout jeunes élèves de nos 15 classes élémentaires, rempli.ssait le bon tiers de Ha
Maison de Dieu. La cérémonie ayant été
annoncée, auparavant, nous nous attendions
à une plus nombreuse participation de
grandes personnes. Quelques parents seulement se firent un devoir, en vérité bien
ajgréable, d’accompagner leurs enfants à
l’église. Par contre, nous relevons avec
plaisit que tout le corps enseignant était
présent.
Le culte, par lequel la fête s’ouvrit, fut
présidé par le Pasteur de la Paroisse, qui
souligna l’importance de la Bible, le privilège de pouvoir Tétudier dans Técole du
jour, sous la direction de maîtres et maîtresses qui se consacrent à leur mission
avec un si beau dévouement. Parents et
Eglise leur doivent une grande reconnaissance. Le vénéré M. C. A. Tron prouva,
par de nombreux exemples, l’affirmation :
la Bible est la cause profonde de la prospérité et de la vitalité d’un peuple. M. ]e
prof. Jean Jalla parla du rôle que la Bible
a joué autrefois au sein du peuple vaun
dois et souhaita, fortement que les Livres
Sacrés redeviennent de plus en plus la lecture préférée des Vaudois d’aujourd’hui.
M. A. Riyoir exhorta les enfants à tirer
tout le profit possible de l’étude de la
Sainte-Ecriture.
A 10 h. précises les enfants sortaient
du temple, heureux et souriants, plusieurs
d’entre eux emportant un prix, témoignage
de leur application à Tétude des Saints
Livres.
— Mardi, 19 courant, dans Taprès-midi,
une cinquantaine d’amies des Missions, invitées par M.me Ida Jalla, se donnaient
rendez-vous dans la salle du Consistoire,
à la cure, pour saluer les demoiselles Giugler et Dogimont, missionnaires au Zan>
bèze. Ce fut une réunion où Ton sentit
toute la chaleur bienfaisante de Tintimité
d’âmes sœurs qu’unit le même idéal. Les
faits variés et nouveaux, que rendait si
cçiptivants la parole efficace des témoins,
contribuèrent à augmenter plus encore Tinter êt déjà grand de nos Sociétés de Paroisse pour les Missions. M.me Jalla offrit
aux demoiselles Giugler et iDogimont un
souvenir de cette belle journée. Le jPasteuitermina par la prière.
—■ Les Unions Chrétiennes ont commencé une nouvelle année d’activité.
La séance d’ouvert ure de TO. C. de J. G.
eut lieu mardi soir, au cours de laquelle
le président M. R. Pellenc, dans sa méditation biblique, d’abord, puis dans son rapport annuel, ‘mit en évidence le travail accompli, signala les lacunes à combler et
parla des nouveaux devoirs que TUnion
doit remplir pour être fidèle à son programme d’activité chrétienne.
Dimanche après-midi, c’était TU. C. de
J. F. qui inaugurait une nouvelle période
de travail, dans ses locaux gais et coquets.
Nous avons été heureux d’y rencontrer, à
côté d’anciennes et fidèles unionistes, un
bon nombre de nouvelles. Puissent-elless:
. trouvtr dans ce foyer un milieu de joié'
où s’êtablisseiit de belles amitiés, une saine
camaraderie. Pùissent-elles aussi y être,
chacune, une puissance pour l’œuvre du
Maître. La présidente, M.lle E. Coïsson, ^
et M. J. 'Tron, pasteur, adressèrent à la,
nombreuse réunion quelques mots de cir-‘i
constance. Un thé bien garni et gentiment '
servi termina le sympathique entretien.
■— Un des membres les plus âgés de la^^
Paroisse n’est plus, Dieu ayant rappelé àj
Lui M. Philippe Gay, de THôtel Flipot. 11
avait 84 ans. Un nombreux convoi funèbre
en accompagna les dépouilles mortelles au
temple d’abord — où le (Pasteur de la Paroisse et M. B. Gardiol, ami du défunt,
tinrent à redire à la famille en deuil les
consolations que le Christ offre aux affligés ; et à toute l’assemblée les exhortations
qu’adresse le divin Guide à tout étranger
et voyageur vers la Patrie Céleste — puis
au cimetière, où elles furent déposées dans '
le tombeau de famille.
Que Dieu veuille faire de l’épreuve un'
sujet de bénédiction pour tout affligé.
?. t.
—■ Le- « (Patronato Scolastico » a eu son '
assemblée générale vendredi dernier, 22^^
courant, sous la présidence du directeur,’
didactique, M. A. Rivoir. D’après la nou-;
velle loi, le Conseil ne compte plus que 5 ■
membre.?, dont un qui représente les maîtres et maîtresses et un autre les membres ■
de la Société,. Les 5 membres du ConseîK
de notre «Patronato» sont: MM. A. Ri-,
voir,' président F. Passet et A. Arnoulet,;|
nommés par la Commune ; Th. Mathieu,,,
représentant du corps enseignant, et Emile,|
Eynard, nommié au cours de la dernières
séance, à l’unanimité, comme représentant^.^
des membres de la Société.
Toujours d’après le nouveau réglement,'^
la cotisation minimum des membres est-j
portée à 5 lires, et ce n’est pas trop si Tont
songe à l’œuvre efficace des « Patronati
et aux légitimes exigences de cette si utile-i^'
institution qui devrait parachever, à tant.§
de points de vue, Tœuvre de Tècole.-;^
n’est donc pas 60 personnes qui devraient*^;
contribuer régulièrement pour notre « Pa-:^
tronato », mais bien quelques centaines, %
sans compter les dons volontaires plus,-:^
considérables qu’il faudrait solliciter...;,
et obtenir d’un plus grand nombre de
bienfaiteurs.
PRALl. Nous ânnonçon.s avec une prœ.ri^
fonde douleur le décès de notre jeune frèref^
Etienne Lucien Grill, du Malzat, qui nousj
a quittés le 14 courant, à la suite d’unej
crise de cœur, et malgré les soins affectueux du docteur Coucourde, des parents Jj
et d’autres personnes charitables qui s’in-.^
téressèrent à lui. Il accefita avec beaucoup-*
de courage son épreuve, et Tappel suprême de son Maître le trouva prêt et soumis,j
Parmi les personnes que notre Lucienj
mentionnait avec reconnaissance, nou.s rap-f
pelons la famille du prof. D. Jahier, do IjftJ
Tour, M. Robert Jahier, candidat en ’rhc(>-|
logie, les sœurs Vidossich, de. Milan, M.Ue:;
Laura Rostaing et toutes les personnes
l’ont entouré de leur affection.
A la famille affligée nous renouvelons^
l’expression de notre sympathie chrétienne
a. f. •
RORA’. JjG dimanche 17 courant, la Paf|
roisse de Rorà accueillait dans son sein
nouveau Pasteur que la Table lui envoyai^
en la personne de M. Henri Pascal. Ne
sommes persuadés que celui-ci déploier
dans son champ de travail le zèle et le
vouement dont il a donné tant de prei
pendant la guerre en sa qualité d’aumôni^J
de nos soldats, qui gardent de lui un
venir reconnaissant et affectueux, cor
le font ses anciens paroissiens de Prali
/ de nos Colonies du Sud-Amérique.
M. B. Gardiol, délégué par la Commii
sion exécutive pour présider TinstallatiO
adressa à l’assemblée, qui aurait pu et
être plus nombreiïse, des exhortations
rieuses - ixiur l’engager à entourer de
sympathie et de ses prières son condûfi
teur. Celui-ci, à son tour, promit solenne^
lement de consacrer tout son temps et .
tes ses iforces à son Eglise, avec Tespow|
• îsS
3
me Di<ju bénira ses efforts pour le‘bien
îpirituel de cette Paroisse qui a vu, dans
le passé, de bien beaux jours, et qui, avec
assistance du Saint-Esprit, en verra encore d’autres.
w
f-S
•îË
NOUVELLES POLIÏIOUES,
Le ministre des finances, sénateur Vdpi,
& adressé, le 20 courant une lettre au Premier Ministre pour lui exposer la situa'tion iinancière, telle quelle resuite à la
fin du mois de septembre dernier D ms la
lettre on peut relever, en premner Heû,
comme quoi le cKiffre total de la dette publique üitérieure (comprenant aussi la circulation bancaire et les billets d’Etat) qui
se montait, à 91 milliards 809 millions le
'30 juin dernier est réduit, dans l’espace
d’un trimestre seulement, de près de 5 milliards de lires, car il était de 86 milliards
311 millions au premier octobre courant.
« L(î mois de septembre, diit M. Volpi dans
sa lettre, est un mois historique pour notre
finance, parce qu’il a représenté l’épreuve
du feu pour la solidité et l’élasticité du
■ bilan». Ainsi, c’est à cette solidité et élasticité qu’on devrait attribuer la progressive continuelle amélioration du change e
la lire (La livre sterling est a present a
110 environ et le dollar à 23, et dans les
milieux politiques de la capitale on espere
de voir bientôt notre lire a 100 - ) •
A ce propos, la dernière Feuille d ordres
du ¡fascisme déclare formellement que la
hausse continuelle de la lire n est pas arti■fideUement provoquée par des manœuvres
■ du Trésor consistant en des opérations
d’achat et de vente —r comme d’aucuns
f’ont supposé — mais qu’elle est le résultat « d’une politique financière nettement
définie ».
En prenant le commandement de la « Milizia», M. Mussolini a changé le nom de
ce corps armé, oui est une emanation du
parti fasciste. Ainsi, dorénavant elle ne
s’apixillera plus « Milizia Volontaria per la
Sicure'/za Nationale», mais «Milizia Vo- ;
lontsria Foscista », ce qui correspond plus
exacteÇ’icnt à l’activité qu’ellé est appelée
à déployer.
Ti'j publication de l’appel des 180 hautes
personnalités de la banque et de 1 industrie du monde pour la liberté du com:me_rce
a provoqué les critiques de la presse ita,Henne officielle et officieuse qui, conteste,
XX)ur notre pays, la démolition de toute
bai’rièré protectrice oui marquerait la
ruine de notre industrie.
Tmndi 25 courant, à 7 heures du matin,
■ est décédée dans, le château de Moncalieri
la prim esse Marie \Letizia, âgée de 60 ans.
G)mme chacun sait, Letizia était née à
Paris du prince Jérôme Napoléon et de la
princesse Clotilde, fille de Victor Emmanuel II. En 1888 elle épousa son onde, le
prince Amédée de Savoie, dont elle eut un
fils, le Duc de Salem,'mort dans la dernière
guerre. La Princesse était très populaire
S, Turin, et surtout à Moncalieri, et sa mort
soudai,ne y fut apprise avec le plus profond regret. On lui prépare des funérailles
dignes de son rang.
— Angleterre. Les'nouvelles propositions
avancées par le ^Gouvernement pour liquider la question minière *|i’ont pas obtenu
un résultat meilleur quelles précédentes.
T>es mineurs les ont repoussées et la situation n’a pas changé d’une' ligne.
L’attitude de M. Uoyd George, qui a combattu maintes fois le Gouvernement pour
sa conduite énergique à l’égard des mineurs en grève, et qui a soulevé des divergences dans le libéralisme anglais, vient
de provoquer la retraite de la vie politioue
active de M. Asquith, qui a renoncé définitivement à la charge de chef du parti
libéral.
¡Décidément, c’est l’heure des « trusts ».
Pour rivaliser avec l’Allemagne et l’Amérique, l’Angleterre vient de former, à son
tour, un bloc formidable des industries chimiques. Quatre Sociétés très fortes se sont
unies en un «trust» ayant un capital de
39 millions de livres sterling, « trust » qui
sera outillé de telle sorte ou’il pourra manufacturer des produits chimiques de tous
genres : eaux de Seltz, matières colorantes,
explosifs, etc. Cette ama.lgam.ation... chimi-'
que tend à développer l’industrie dans
tous les sens et, pour ce but, on devra emfJoyer 100 millions de livres sterling ;
chose extraordinaire, il paraît que les prix
ne subiront pas de rnajoration; C’est ce
qu’il faudra voir,
— Allemagne- Après la farce du plébiscite au sujet des propriétés des ex-souverains et princes d’Allemagne, un compromis récemment conclu par le Gouvernement prussien attribue à l’ex-Kaiser la
possession entière d’une fortune en terres,
châteaux, villas, bijoux de la couronne, etc.,
évaluée, par un journal français, à 12 milliards ISO millions de francs ! « La grande
guerre dont l’empereur Guillaume doit
ê.tre considéré le responsable le plus direct.
aura été néfaste à son pays et à. toutes
les nations auxquelles il l'a imposée par la
violence, mais il est hors dé doute qu’il s’en
tire, lui, on ne peut mieux, car il est devenu un des plus riches du monde ».
—• Autriche. Comme nous l’avions annoncé, monseigneur Seipel est remonté au
pouvoir comme chanceher et ministre des
affaires étrangères. Ainsi la crise ministérielle autrichienne a été bien vite résolue. Le nouveau Cabinet, qui a été élu par
le Parlement, se présente avec un programme bien défini de reconstruction économe
que et financière, et, en matière de politique étrangère, monseigneur Seipel soutient
la nécessité de l’union de l’Autriche avec
l’Allemagne, parce que, d’après lui, cette
union ne constitue pas un danger i»ur
l’Europe, mais elle doit être considérée
comme un élément précieux de la pacification générale. On verra dans 1 avenir si
la diplomatie de Monseigneur remportera
sur celle des nations qui s’opposent à cette
union.
— Belgique. La Belgique est retournee
au franc or en stabilisant le change du
franc sur la base de francs papier 174,50
pour une livre sterling. Une nouvelle moAnàie appelée « belge » entrera en circulation bientôt et sera cotée sur les marchés
internationaux. La nouvelle monnaie, qui
équivaut à 5 francs papier, aura donc la
valeur de environ 75 centimes or. ¡Pour
garantir la circulation monétaire ainsi stabilisée, le ¡Gouvernement belge a obtenu
un emprunt de 130 millions de dollars de
la part des Etats-Unis et une ouverture
de crédit pour 35 millions de dollars auprès des principales banques d’émission
du mónde. t
VARIÉTÉ
Un champion de l'amour du prochain.
La nouvelle ci-après, qui a paru dans
la presse française, a été reproduite
aussi par quelques journaux italiens, et
mérite réellement d’être divulguée.
Un jeune « sportsman», d’un club français, Ferdinand Priez, âgé de 29 ans, vient
d’atteindre un record d’un nouveau, genre
qui ne lui sera pas facilement disputé. Il
compte à son actif non moins de 101 « victoires », c’est à dire qu’il a donné à 101 reprises, volontairement, de son sang pour
la transfusion à tout autant de malades,
riches et pauvres, dont plusieurs seraient
morts sans cela. Et remarquez qu’il né demande rien pour prix de son sang, rien
que la reconnaissance de ceux qu’il arrache à la mort, et qu'on ne lui marchande
pas, comme vous pouvez penser.
On dit qu’il est arrivé à faire trois transfusion en un seul jour, cinq en trois jours,
dix-sept en un mois ; et il s’agit de donner
chaque, fois un quart de litre de' son sang '!
Les hé)’os de cet acabit ne courent pas
les rues, et Eriez pourrait s’enrichir par
.ce moyen ; mais nous venons de dire que
son sacrifice est totalement désintéressé,
et il faut a,jouter que Ferdinand Briez est
rien moins que riche, et que, pour faire vivre sa famille, il en est réduit à faire des
heures supplémentaires comme comptable
au marché central.
Nous n’ajoutons même pas que ce champion de l’altruisme, un homme très robuste,
probablement un colosse, aurait droit à
l’admiration universelle, infiniment plus
que les champions du pugilat ou de la
« lutte » gagnant des' millions à écraser le
nez, briser les dents et pétrir la figure de
leurs adversaires... pour l’édification des
badauds qui les applaudissent.
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. mieux connaître, du dateur catholique G.
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Saintes-Ecritures, l’histoire de l’Eglise des
premiers siècles, les ¡Pères de l’Eglise et
.¡maints auteurs catholiques^ de, bonne
iUne étude abondamment documentée et réIvélànt chez son auteur une iprofonde connaissamee du sujet.
■ Le' docteur Clément se proposait de faire
connaître dans son livre ^— une^ apologie
'du catholicisme, à ce qu’il paraît — le
clergé, la doctrine et le culte catholiques.
Dans sa réponse, M. Calvino lui prouve
que'son exposé ne « correspond nullement
à la réalité historique ». Et il examine snccessivement, à la lumière de la Parole de
Dieu : Les vœux religieux, Les Jésuites,
T,’Infaillibilité, L’autorité de la Bible et la
Tradition (la Vierge Marie), Le Culte, Les
grandeurs de Tn Messe, en confutant à mesure les erreurs et les abus qui se sont
peu à Ti®n gilissés dans le dogme et le culte
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