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2
.218—,.
Après avoir lu ce passage si clair
et si ablolu de la lettre, nous pepsionsnaïvement que l’auteur proposeraitla suppression pure et simple
du nom de Vaui/où pour les Eglises
des Vallées, comme pour celles
du reste de l’Italie, puisqu’elles
seront désormais toutes comprises
dans la dénomination générale
d'Efflûe Évangélique d’Italie. N’at-il pas voulu , pour le moment du
moins, ou n'a-t-il pas osé (ce qui
n’est guère dans ses habitudes)
tirer la conséquence nécessaire de
ses prémisses?,Le fait est que, à
notre grand étonnement, nous
avanslucette conclusion: «Qu elles
(les Eglises des Vallées) gardent
pour elles-mêmes leur nom; qu’elles
admettent à côté d’elles la plus
grande diversité compatible avec
l’unité des principes (elles l’ont
toujours fait) et qu’elles jettent
enfin les fondements de VEglise
Evangélique d’Italie ( elles n’ont
jamais eu d’autre but)».
M. Rével craint d'autre part
que, aux Vallées, on n’attache au
nom de vaudois une importance
exagérée. Qu’il se tranquillise;
on l’aime, on y tient très légitimement comme on tient à un nom
de famille honorable et honoré-,
mais que nous sachions, nul n’exa. gère la valeur de ce nom et surtout, nul ne songe h l’imposer à
qui que ce soit.
M. Rével voit une profonde erreur dans l'affirmation contenue
dans notre article du 26 juin,
savoir que le nom de vaudois est
synonyme de c/iréiien selon la Bible.
Pas si profonde que cela, lui dirons-nous ; même ce n’est pas une
erreur du tout, c’est un fait historique connu de tout le monde;
seulement que notre docte ami ne
nous fasse pas dire très gratuitement une absurdité, pour la pulvériser ensuite sans trop de peine.
Les enfants de nos écoles du
ciimanche savent qu’on nait vaudois, ou catholique, protestant,
réformé, ou luthérien, mais qu’il
n’est jamais né un chrétien. L’auteur pouvait donc se dispenser de
nous donner cette leçon que nous
avons connue et reçue longtemps
avant qu'il sût distinguer sa main
gauche de sa main droite.
Mais n’est-il pas parfaitement
exact de dire que ce qui, avant
la Réforme, a distingué les vaudois
de toutes les autres protestations
contre le papisme, c’est précisément leur appel constant à la parple
de Dieu; que c’est meme, de l’aveu
de leurs adversaires, ce qui le.s
rendait plus redoutables, parceque
leur vie répondait généralement
à leur profession do foi? An reste,
avant la Réforme, il n’était pas
question d’Eglise vaudoise, mais
simplement de vaudois, et si à
l'exemple des Églises réformées de
France avec lesquéllesieufs rélatioiis furent, dès le commencement, très intimes, ils se son tbientôt
donné à eux-mêmes le titre d’Eglises évangéliques, ou réformées
du Piémont, cela ne veut nullement
dire qu’elles aient cessé d’être
elles-mêmes fidèles àleur principe,
devenu le principe formel'de toute
la réforme, c’est-à-dire leur- soumission à la Bible seuîe, tant pour'
la vie que pour la foi. Depuis lors
et jusqu’à aujourd’hui, qu’on les
3
appelle Eglise ouréunion d’Egli.ses,
les vaudois sont demeurés fidèles
à leur principe primitif et c'est
ce qui les distingue encore des
Eglises sorties de la réformation.
Le Luthéranisme, le Calvinisme,
l’AngUcanisme , d'autres dénominations encore , réveillent dans
notre esprit l’idée de quelque
doctrine, de quelque institution
i ecclésiastique, ou de quelque pratique religieuse qui distingue cha/cune d’elles de toutes les autres;
seuls les vaudois ne présentent
ni une conception spéciale d’uu
dogme, ni une institution, ou
pratique par lesquelles ils diffèrent
de toutes les autres Eglises. L’autorité suprême des Ecritures, tel est
leur drapeau; et c’est précisément
ce respect exclusif de la parole de
Dieu qui leur a permis, dans la
suite des siècles, de modifier leurs
croyances et leurs pratiques sans
qu’on puisse avçc justice les taxer
d’inconséquence ou d’infidélité.
Quand la critique sérieuse et
chrétienne aura dit son dernier
mot au sujet du sens le plus exact
des Ecritures, les vaudois verront
s’il n’y a rien à mOidifier dans les
détails secondaires de ce qu'ils ont
cru et pratiqué pendant les sept
siècles d'existence qu’on veut bien
leur accorder sans contestation.
Aussi longtemps que leur représentation officielle et légale, c’està-dire leur Synode, n’aura pas
solennellement répudié les Ecritures comme règle unique et infaillible des croyances et de la vie
de l’Eglise chrétienne, nous aurons
le droit inconte.stable de soutenir
non pas que chaque vaudois est
chrétien, ou que tout chrétien est
vaudois , ce qui serait fidicule ,
mais que, dans l’histoire ecclésiastique ancienne et moderne,'uaudots
'est synonyme de chrétien selon la
Bible.
Que les vaudois aient cru utile
de s'appeler Eglises réformées,
dahs un temps où ils avaient
une pressant besoin de se sentir
soutenus efficacement par toutes
les Eglises de la Réforme, nous
le comprenons sans l'approuver.
Mais du reste les tentatives' de
Gilles et de Léger sont demeurées,
sans effet, puisque bientôt après
eux le nom d’Eglises vaudoises a
prévalu et s’est seul conservé.
Avis aux novateurs d'aujourd’hui I
Après cela nous confessons sans
peine que nous n’avons jamais
attaché une grande importance à
cette distinction entre les Eglises
vaudoises et 1'Flglise vaudoise
quoique cette dernière expression
nous semble convenir beaucoup
mieux lorsqu’on désigne une confédération d’Eglises sœurs régie
par une même constitution et les
mêmes réglements et parfaitement
égales entr’elles. G’est ainsi qu’on
dira l’Eglise nationale, l’Eglise
libre, ou l’Eglise indépendante de
tel pays.
Pourquoi lorsqu’il cite unepartie
du 1'' art. de la Constitution, M.
Rével n’en a-t-il pas cité la fin et
comment a-t-il pu conclure que
cette constitution n’a été faite
qu’en vue de ce qui existait alors?
L’article est en effet de la teneur
suivante: «Les Eglises que,, de
temps immémorial, et à travers
dennmbreuse.s persécution.s, Dieu,
4
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dans sa grande ojiséricorde t a
daigné conserver dans quelquesunes des Valjées itaiienues des
Alpes, fidèles à sa $eule parole
(c'est nous qui soulignons) ; celles
qui s’y sont rattachées par la suite,
forment dans leur totalité l'Eglise
Evangélique vaudoise». — Ce qui
signifie, ou bien qu'il existait déjà
outre les Eglises des vallées, des
Eglises qui s'y rattachaient, ou
bien que la constitution visait
beaucoup plus que ce qui existait
alors.
Encore un mot sur une comparaison que nous avons entendue,
ou. lue plus d'une fois déjà, et qui
n'a absolument aucune valeur pour
la thèse que l’on soutient.
Le Piémont, dit-on, a fait l’Italie;
ce qui n'est pas exact; pour être
juste U faut rappeler que la Savoie,
ia Sardaigne, Cènes et Nice ont
fourni, la première surtout, un
bon nombre des meilleurs soldats
et des plus habiles généraux qui
ont vaillamment combattu et versé
leur sang pour l'indépendance dq
ritalie. C’est le petit Royaume de
Sardaigne qui a été, nous le disons
aussi, up instrument dans les
mains de Dieu pour affranchir
ritalie de l’oppression étrangère
et pour commencer, au moins, à
conquérir à poire grande patrie
les libertés que le peuple le plus
difficile à contenter peut trouver
tout à fait satisfaisantes^ Ni les
duchés de Savoie et de Gênes , ni
la principauté de Piémont, pi le
comté de Nice n’ont eu la moindre
idée d’imposer leurpom particulier
à la presqu'île entière dont le nom
existait depuis plus de deux mille
ans, ni à l'Etat qui s’est heureusement formé de l’union, enfin conquise, de toutes ses provinces.
Mais essayez un peu de persuader
à îiumbert I , que maintenant
qu'il est, non plus simplement Roi
de Sardaigne, mais qu’il est devenu
Roi d'Italie, sa maison doit être
rebaptisée, tout ,au moins hors
des limites de ses anciens Etats, et
ne plus s’appeler Maison de Savoie,
mais Maison d’Italie 1 N'est-il pas
curieux que ce soit nou pas au
Nord, dans le p.ays des bougia nen,
mais au centre de l’Italie, à Rome
même, qu’ait pris naissance une
sorte de.Société aristocratique militaire et civile, avec le motto;
Avanti 5ot'om ! ?
Mais en voilà plus qu’assez sur
un simple nom, objet de vénération
pour nous aux vallées, dont on
fait trop bon marché ailleurs,
et que plus d’un voudrait abolir
comme un embarras, qu’il rencontre sur son chemin. — Notre'
avis, et c'est celui d’un homme qui
n’a jamais été accusé de fanatisme
ni d'étroitesse d’esprit, est qu’il
serait très prudent de soumettre à
un nouvel examen le projet d'union
qui nous a été communiqué. Rien
nepres.se, il n’y a nul péril eu la
demeure; et si ailleurs on n'a pu
s’unir encore après des tentatives
réitérées, il n’e.st que juste qu’on
nous laisse tout le temps nécessaire
pour examiner et étudier avec
prière et ne nous décider que le
ceeur joyeux.
5
,..n\
DISCUSSION
sur le nom « Vaiidois »
an Synode consliluanl de 18SS
Nous croyons faire chose agréable
à nos lecteurs en résumant la discussion qui eut lieu au Synode de 1855
sur le nom à donner à l’Eglise dans
le premier article de la Consliliilion.
La diversité des points de vue qui
s’est manifestée alors à l’égard du
nom « Vaudois » existe .encore anjourd’hiii et les raisons pour ou
conlre celle désignation n’ont pas
beaucoup changé. Les circonstances
présentes donnent à la discussion de
1855 un caraclèie d’actualité dont
chacun pouna se convaincre.
L’art. 1' proposé par la Commission et adopte à la presque unanimité, disait: «Les églises que de
temps immémorial et à traver-s de
nombreuses persécutions, Dieu, dans
sa grande miséricorde, a daigné conserver dans quelques unes des Vallées
ilalieiines des Alpes, fidèles à sa seule
Parole; celles qui s’y s’ont raUaebées
par la suite, forment dan.s leur totalité l'Eglise Evangélique Vaudoise».
M' Léon Pilatte: J’éprouve le besoin de dire au moins quelques mots
sur ce premier anide.
C’est une grave question dans les
circonslances où so li'oiivent l’Eglisê
Vaudoise, les Etais Sardes et l’Italie
entière, c’est une grave queslion que
celle de savoir si vous devez comserver et consacrer à jamais potir l’appliquer non seulement à vous, mais
à toutes les églises évangéliques futures des Etals Sardes et de l’Jinlie,
le nom vénéré d’Eglise Vaudoise.
Personne plus que moi ne respecte
le nom trois fois béni des Vaudois.
Je m’honorerais de le porter et je le
con.servcrais précieusement comme le
plus beau litre de gloire qu’on puisse
avoir sur la terre: Mais je vous demande s’il est juste, s’il est sage,
s’il est prudent que ce nom vous
l’imposiez indirectement h tous les
chrélienii qui dans cette contrée et
dans toute l’Italie viendront bientôt
à vous, non à cause de votre nom,
mais à cause de la vérité sainte dont
vous êtes les propagateurs.
Voilà pouiquoi je crois de mon
devoir dans l’inlérêt de l’Eglise Vaudoise elle-même et dans i’inlérôl du
règne de Dieu, de la paix inléricnre
parmi les cliréliens évangéliques des
Elals Sardes et de l’Dalie de vous
demander s’il n’y aurait pas lieu à
appoi'ler une modification particulièrement h ce paragraphe premier,
modification qui sans vous priver de
votre premier liire de gloire cl du
noble nom de Vaudois fei;ail plarter
sur votre église et peut-être sur toute
l’Eglise future d’Ilalie un nom encore
plus beau, encore plus grand et plus
acceptable par tous les chrétiens. Je
propose donc que le Synode adople
le nom: « Eglise Evangélique des
Etals Sardes ».
M'' B. Malan: Je remercie M. Pilatte
des sentiments qu’il n manifestés pour
l’Eglise Vaudoise, mais je ne puis
me joindre à lui dans ce qu’il vient
de proposer. L’Eglise Vaudoise n’est
pas i’Egli.se d’un Etat, ni du présent
seuleraenl.
Ce n’esl pas une église qui veuille
favoriser par une terminologie nouvelle, des adjonclions nouvelles. Le
nom Vaudois signifie homme de rien,
sorcier, c’est un baptême que l’incrédnlilé et le despotisme de Rome
6
ntit imposé à notre Eglise. Aussi
esl-ce un sceau de gloire pour nous,
c’est la flétrissure du nom de Christ.
Le nom de Vaudois signifie ensuite
l’Eglise qui combat, qui soulîre.
Comme telle, l’église a fait ses preuves
daris le passé et doit les faire dans
l’avenir comme église missionnaire.
L’Eglise Vaudoise a une confession
de foi déterminée; ensorle qu’elle est
vaste et étendue par sa doctrine; elle
est vaste par les épreuves de sa foi,
par la nature de son activité et je
l’espère, par son esprit de tolérance.
Tout en s’étendant en Italie comme
église Vaudoise elle laissera une pleine
liberté aux autres églises de se constituer et je ne pense pas que ceux
qui viennent à l’Evangile en Italie
puissent éprouver le moindre scrupule il accepter ce nom puisqu’il
signifie l’Eglise souffrante militante
d’Tlalie. Quand elle sera ce que nous
espérons, elle sera non seulement
l’Eglise des Etals Sardes, mais de
ritalie et alors elle pourra prendre la
désignation que son avenir lui consacrera.
Mais jusqu’à présent, je pense que
le mom qui lui est donné est le plus
convenable et je ne puis, à ce sujet,
mieux faire pour exprimer ma pensée
que de rapporter les pai'oles du Docl.
Desanclis quand il demandait à être
reçu comme membre et ministre de
l’Eglise Vaudoise. Il disait: «Je suis
Vaudois, c’est-à-dire chrétien évangélique, que vous le vouliez ou que
vous ne le vouliez pas")). Je crois que
c'est dans ce sens que notre église
vaudoise est l’église italienne. Je crois
qu’il y aurait grand danger à ne pas
suivre la ligne si bien marquée que
la main du Seigneur a tracée dans
notre histoire. Je crois que ce nom
? d’Eglise des Etats Sardes» éveillerait chez nos frères italiens l’idée que
nous voulons bien être l’église d’un
pays où il y a de la liberté, mai.s
nous nous relirons là où il y a des
chrétiens qui se débattent contre
Rome.
Je suis d’avis que nous gardion.?
notre nom , mais il est bien entendu
que ce mot d’Eglise vaudoise ne signifie pas l’église de 22.000 âmes,
mais bien l’église de toute l’Italie.
f'A
iioutïelles relÎQicusee
Assemblée de la Société Evangélique
de Genève. — M. le pasteur W. Meille
(Turin), représentant de l’Eglise
vaudoise auprès de cette assemblée,
après avoir fait allusion au bon accueil
que les Vaudois reçurent à Genève en
1686 et à l’influence exercée sur son
pays par l’Ecole de théologie, ne
peut se dissimuler que les Vallées
traversent une période sérieuse; leur
constitution ecclésiastique pourrait
subir des changements, outre que la
gi'ave question de l’Uniou des Eglises
ne tarder’a pas à occuper le Synode.
(Sém. Eelig.)
Le Synode de l’Egli.se presbylérienne
des Etats-Unis s’est réuni celte année
à Cincinnati du 21 mai au 1“'' juin.
Ses 590 délégué.s représentent, en'
chiffres ronds, 0.000 Eglises, ou
615.000 communiants. Leur réunion
coûte à l’Eglise une somme de 255.000 ^
l'ranc.s, malgré les prix réduits qufi'
7
les Compagnies de chemins de 1er
accordent aux délégués.
Un grand nombi'c de ces délégués
ont dû voyager'des journées entières
pour se rendre au Synode. Ceux de
Californie n’ont pas dû passer moins
de cinq jours et cinq nuits en wagon.
Ceux de Philadelphie, avaient roulé
21 heures.
D’après un correspondant de l'Eglise
libre, la grande question qui a occupé
le Synode de cette année a été celle
de la validité du baplême.adminislrc
par un prêtre catholique. On a parlé
avec passion pour et contre. Le Rév.
doct. Ph. Schaff, Fun des orateurs
les plus autorisés, s’est prononcé pour
la solution aflinnative, qui est conforme à la pratique traditionnelle de
l’Eglise réformée. Finalement, on a
Mnissé la question indécise.
La totalité des dons de l’Eglise
' presbytérienne des Etats-Unis s’élève
à environ 45i millions de francs.
Le Synode Réformé de Si. Gall a
voté de remercier le Grand Conseil
de .son projet de loi sur le repos du
dimanche, projet qui, bien qu’émané
d’une législature radicale, dépasse
cri sévérité tout ce que pourrait désirer la plus stricte orthodoxie. Le
Synode a, du reste, décidé de demander encore au Grand Conseil de
stipuler, en seconde lecture, que
toutes les auberges seraient fermées,
le dimanche matin, pour les habitants
^du lieu, jusqu’à l’issue du culte du
matin des deux confessions.
N’est-il pas déplorable que pour
mettre un frein à la profanation du
l'jour du Seigneur, il faille recourir
des moyens qui paraissent porter
atteinte à la liberté? A tout prendre,
mieux vaut peut-être la répression
dans de justes limites, qu'une liberté
qui dégénère en licence, comme c’est
le cas 'parmi nous.
Mimslèrc des femmes. — k Fairlield,
dans un des états de l’Ouest de l’Amérique, les Baplisles ont récemment
consacré au saint ministère une femme
ndn mariée. Miss Frances E. Townsley.
Quelques-uns des journaux de la dénomination protestent contre cet acte.
Us font remarquer que les Méthodistes,
qui permettent aux femmes de monter
en chaire, se sont jusqu’ici refusés à
leur imposer les mains. Nous croyons
cependant que, chez les Unitaires,
on a appelé, ici et là, des femmes,
au pastoral régulier. '
Afrique. — Nous avions lu déjà
dans les journaux politiques et nous
voyons encore dans le Journal des
Missions une nouvelle importante pour
l’avenir des Missions dans le Sud de
l’Afrique. Le chef Khama dont la capitale est Shosliong cl dont le pays
s’étend jusqu’au Zambèze aurait invoqué la protection anglaise pour se
prémunir contre les attaques des Matébclés. Le général Warren s’est rendu
a Shoshong, y a été reçu comme un
libérateur, et a accepté le protectorat
anglais sur la plus grande partie de
son pays. Ce territoire est très vaste
et sera ouvert à la colonisation.^
Pas de nouvelles jusqu’à présent
du voyage de M''Coillard à la capitale
des Bavolsis où il se proposait, lors
de son départ en décembre dernier,
de séjourner trois mois.
8
ÜTlirimique ©aubotec
Torre-Pellice. — Lundi dni'riiei‘
une trentaine de (jei'sonnes, sui‘ l’invitation de plusieurs dames, se irou;
voient réunies sous les beaux ombrages
de la villa de M. et M'"“ Pellegrin,
aux Monnels.
Donner un témoignage de recoinnaissance à M"® Jenny Delessert,
directrice de notre Hôpital, le jour
du 25® anniversaire de son arrivée au
milieu de nous, était le but de celte
petite réunion intime et très cordiale.
Bien que nous sacliions à peine ce
qu’il Îqiit de foice et d’abnégation
pour consacrer un quart de siècle de
sa vie aux soins incessants que réclament nombre de malades, et que nous
ne puissions même pas imaginer tout
ce qu’il est nécessaire d’accomplir,
jour et nuit, pour assurer à un hôpital la bonne marche, la tenue, et
la; p;ropreié irréprochables qui distinguent notre établissement, depuis
qiUiiJ est placé sous' la direction inlclligenle et dévouée de notre excellente
sCBur, M"® J. Delessert, nous en connaissons îissez, pour unir notre faible
tribut de gi’alitude publique celui
qui lui a été payé par les différentes
personnes qui ont eu le privilège de
la surprendre: au moyen de celle petite fête.
On n’a pas oublié non plus de
rendre hommage à l’otablissemeiU de
St. Loup (Suisse) qui nous envoie,
depuis tant d’années les diaconesses
qui ont travaillé, ou travaillent encore, avec foi et amour, soit dans
nos hôpitaux, soit à l’orphelinat.
Un petit souvenir, un service en
argent, a été remis, de lu part des
dames à noire chère directrice; et
nous croyons savoir que la Commission
des Hôpitaux a aussi voulu lui témoigner sa reconnaissance au moyen
d’un pelit cadeau, sous la forme d’un
joli sopba.
Que Dieu conserve à notre hôpital,
pendant de longues années encore,
tes services de sa directrice actuelle
et daigne bénir la maison qui nous
l’a préparée et envoyée.
J. R. P.
AININOISOE
UN COUP D’ŒIL
<ΫD8
I.jO Siiîotîsoie
Articles ¡.Mibliés dans l'Eglise Libre
sous le litre; A Nîmes
avec une iwiriJi/itciiori- cl ile.s iiclns
par Léon Pilatte.
96 pages in-i2. — Prix : 75 cenlimes.
Furto (UminutiuJi pom- les tlernariiles en nombre^
Eunest Robeut, (Icrartl et Adminislrateiir
_________i______-----------------------------
l'igiierol, Imprim. {^tiiaiuore et Mascureili-