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Soixantième année.
13 Juin 1924
N* 24
K g
5
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s
.8
L’ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .......
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureai
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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de l’année.
Le Nom^o: 90 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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INI
Conférence du 1" J)isfrict fVallées Vaudoises),
Première Journée.
La XlX.me Conférence du I.er District
• ^ ^est ouverte à Saint-Jean,, dans la salle
'Albarin,, en présence d’un public nom.breux, par lUn culte présidé par le pas■ , teur Henri Tron, junior, qui a attiré l’at'%tesnftion de l’assemblée sur 2 Cor. X, 4.
C’est un esprit de conquête, qui doit dominer le cœur du Chrétien, no(us dit l’oraf teUr avec toute la force communicative de
sa jeunessje ; de là, la nécessité pour l’Eglise de Christ de viser à l’offensive, de
s pourchasser sans trêve l’adversaire, de- ne
pas sie préoccuper du nombre, car ce qiui
compte dans l’offensive chrétienne c’est
fardeur de la foi ; de là, la nécessité de se
souvenir qu’il y a une offensive pour chaque phrétien, comme il y en a une pour
l’i^se dans son ensemble.
L’assemblée se constitue ensuite sous la
présidence provisoire du pasteur B. Soulier ; les membres de la Conférence sont
67 ; on procède à l’élection du Bureau qui
résulte composé comme suit : M. Henri
Tron,, junior, président ; M. Valeriano Perazzi, vice-président ; M. Guido iMiegge,
secrétaire,
La ïectMre du Rappcwt de la Oommissionl de District, présenté par son président M. L. Marauda, donne lieu à différente discussions. Au § Vie ecdésJmJÂque,
M. Attüio Jalla parle des inconvénients
qui sfe sont manifestés ces dernières années dans certaines paroisses, à cause des
changeiments trop fréquents de Pasteurs.
D voudrait, en tout cas, que lorsque i(es
changements se rendent absolument néces* : saires, ils eussent lieu en été et non au
l'
[ conmienoement de l’hiver. Comme remèdes
t aiu premier de ces inconvénients, M. B.
I Soulier propose de modifier nos Réglements
I afin d’obJiiger les Pasteurs à rester au
jj moins sept ans dans une paroiæe; et M.
[ ' B, Pon^ propose que les églises s’en re
mettenit, à l’avenir, à la Table, qui devrait
I rendre obligatoire pour les jeunes Pasteurs
le « tour de montagne ». M. V. Perazzi ne
croijt pas que l’on puisse obliger un paspar un article de Réglement, à rester sept ans dans une paroisse, et cela
pour différent^ raisons; il croit plutôt
à la possibilité d’une solution si les laïques
j voulaient renoncer au droit de choisir leiur
[ P^ur et s'en remettre à,la Table. M.
I B. Revel explique que l’état de malaise
dans lequel nous nous trouvons est dû à
pénurie de pasteurs. MM. Josué Tron,
B. Bounous et Attüio Jalla relèvent les inconvénients graves qui dériveraient de la
Suppression éventuelle du droit d’élection
^■ns nos %lisœ. — Sur la deuxième question soulevée par M. A. JaUa, MiM. Romam,
Berazzi et \Micol, député de Massel, sont
d accord pour reconnaître que tes élections et les déménagements des Pasteurs
•tevraient se faire dans la bonne saison,
~~ Au § Libéralité chrétienne. MM. L. Mv
coi, V. Perazd, A. Jalla, Emûe Tron se
.Réjouissent 4®s progrès sensibles obtenus
aux iVaiUées, où la plus grande partie des
Paroisses a atteint le minimum,dés contributions fixé par la iVén. Table. Cela ne
yeiut pas dire toutefois qu’il n’y ait pj)us
^ rien à faire. L’essai d^ «tire-lires pour
Dieu», fait à Saint-Jean, pourrait peutêtre aussi donner de bons résultats
ailleurs.
Dana la Séance de l’après-midi, présidée
par ‘M, V. Perazzi, au § Ecoles 'primaires
des obseiTvations sont faites par M. L. Micol à l’égard de la crise scolaire que nous
traversons, et par le comm. C. A. Tron
qui reJjève que, comme Eglise, nous sommejS disposés à faire des sacrifices pour
l’instraiction et que nous avons tout à gagner à nous entendre pour cela avec les
Communes. Les Conseils Communaux ont
à cœur l’instruction et ils désirent nous
aider afin que nos écoles ne se ferment
pas. A propos d’une proposition faite par
M. D. Pons, pour la nomination, d’unie Commission Centrale Scolaire pour toutes les
Vallées, ayant pour but d’étudier à fond
la question, de colecter et d’administrer
les fonds, une discussion s’engage à laquelle prennent part MM. Attüio Jalla, L.
Miegge, D. Pons, J. Romano, Em. Pons,
L. Bounous, favorables à l’idée d’une Commission. MM. H. Tron, junior, et Josué
Tron croient que la Commission d^ District doit elie-'même fonctioimer comme
Commission Scolaire. M. Adolphe' Tron,
professeur, propose que la Commission de
District constitue le noyau central de la
Commission en s’agrégeant quelques autres membres. L’assemblée approuve l’idée
ainsi modifiée et charge la Commission de
District de la mettre à exécution.
Au § Catéchumènes, M. C. A. Tron dit :
« J’ai eu l’occasion d’avoir entre tes mains
te catéchisme actuel. Si les Pasteurs sont
9
contents et s’ils jïeuvent dire que leurs
élèves comprennent leur catéchisme, je les
félicite ».
IM. Guido Comba donne des nouvelles intéressantes de la Colonie* VaudoiSe de Paris, qu’il a visitée tout dernièrement. ^
Au § Le Dimanche M. Emile Tron, après
avoir constaté que le dimanche est trop
souvent profané, exprime le désir que la
voix de la Conférence arrive à nos Eglises
et leur fasste entendre que, si le dimanche
est profané, fE#se est perdue. Un échange
d’idées a lieu sur la campagne à faire à
cet égard dans nos paroisses : MM. Romano, A. Fuhrmann, J. Marauda, Emüe
Tron, L. Miool, V- Perazzi déplorent les
faits et Suggèrent des remèdes. Comme
conclusion pratique on invite la prochaine
Commission de District à fixer un dimanche dans lequel tous les Pasteurs devront
prêcher sur la sanctification du dimanche.
On passe ensuite à l’examen (tes résumés des Rapports des Paroisses, résumés
qui ont été lus par M. A. Fuhrmann, secrétaire de la Commission de District. Au
§ Pral MM. C. A. Tron et V. Perazzi signalent te magnifique exempte donné par
tes ffiem,bres de cette église, (jui contribuent en raison de L. 25 chacun. Au
§ Pramol, M. E. Revél félicite la paroisse
pour les progrès remarquables de sa Chorale, constatés à la fête de chant de. SaintGermain.
A' ce moment te Ph'ésîdent communique
à l’assemblée un télégramme du Modérateur qui, depuis Rome, implore les bénédictions de Dieu sur la Conférence.
iM. Eupène Revel donne ensuite lecture,
du Rapport de la Commission du Chant
Sacré qui est accueilli par des félicitations
de la part de M. te comm. C. A. Trrm q|ui
rappelle encore l’œuvre accomplie par la
Commission et tes visite rendues.
Mi. Louis Micol lit ensuite un travail
très soigné sur « Les Anciens », où il examine tes différentes questions pratiques
d’actualité telles que te choix, la préparation et te travail des anciens. Dans la discussion qui suit, et à lacpielte prennait
part «MM. F. 'Soulier, délégué de Saint-Gercoaiiii G. 'Comba, H. Tron, junior, Emüe
Tron, C. A. Tron, V. Perazzi, on relève
SUrbpt la nécessité de. donner toujours
ptes de dignité à la charge d’ancien qui
èst une des plus nobles, de donner plus
d’importance à l’œuvre spirituele et d’accentuier l’esprit de corps par des réunions
d’anciens. '
. La première joumée de notre Conférence se termine par une visite au Refuge
Roi Chaxles-Albert et par une réunion publique dand*te saJte Albarin, au cours de
P(ueUe M.; Joseph Long, membre du Contoire de Saint-Jean, a donné la bienve., nue aux membres de la Conférence ; M. G.
Miegge, candidat théol,, nous a parlé de
■* la jeunesse d’aujourd’hui ; M. le prof. Jean
Jalla nous a fournis d’intéressants détails
hsitoriques sur les « Anciens » dans l’Eglise Vaudoise, et le pasteur C. A. Tron
a adressé à l’assemblée un appel pressant
â la fidélité. Dans tes intervalles, la Chorale de Saint-Jean a chanté un chœur
« Invocation » et te doct. Turin et famille,
accompagnés au piano, ont fait vibrer sur
tes cordes de leurs instruments les douces
notes de «Prière», de Bileter.
Deuxième Journée.
Séance du 6 juin : Présidence du président H. Tron, junior. M. V. Morglia attire l’attention de l’assemblée sur deux
questions : D’abord la demande de quelques personnes cjui désire.raient qu’au lieu
de fêter te 17 févrieir on le renvoie au dimanche suivant pour permettre aux ouvriers, emi^yés, régents et maîtresses
d’écde de participer à la fête. L’assemblée se déclare contraire, d’autant plus que,
comme M. C. A. Tron observe, les ouvriers
qui veulent participer au banquet peuvent
avoir une permission et les régents et tes
maîtresses ont vacance. M. Emüe ‘ Tron
observe que nous avons droit à la fête du
17 février, comme à notre fête régionale,
et MM. te « Direttori didattici » doivent
lui donner sa place dans le calendrier scolaire. La deuxième question présentée par
M. V. Morglia, concernant l’ordre à suivre
dan;s les cortèges funèbres, entraîne différentes observations de la part de MM.
'Em. Tron, D. Pons, E. Revél, L. Micol et
G. Miegge sur des détails, qui cependant
ont leur importance, relativement à la for^ mation et la contenance des participants
de nos cort^œ funèbres.
Le Président donne à ce moment la bienvenue à M. Bouissa, provenant de nos
églisesi (te l’Amérique du Sud, et il cède
ensuite la parole à M. F. Peyronel, qui
nous parte de sa tournée récente en Hollande, de ses impressions sur le protestan
tisme hollandais, sur te Eglises Wallonnes,
sur les difficultés et sur les encouragemenits
qu’il' a rencontrés pendant son. voyage.
M. Guido Comba nous parte de son
voyage en Eco^, des florissantes Eiglises
Presbytériennes et de l’intéfiêt de nos amis
écossais pour notre œuvre, d’évangélisatibn.
Les travaux de la Conférence touchent
à leur terme; parmi tes résolutions finales, citons les suivantes : L’assemblée fixe
comme siège de la prochaine (Conférence
te Pomaret, et désigne comme prédicateur
d’office M. David Pons. Elle charge en
outre le Bureau de désigner un rapporteur pour la prochaine Conférence sur le
sujet: «La sanctification du jour du dimanche » ; elle confirjne dans' teur charge
tous les membres de la Commiæion du
Chant Sacré; et nomme, comme vice-président et secrétaire de la (Commission de
District, MM. Alexandre Rivoir et Henri
Tron, junior.
M. V. Perazzi rappelé la visite émouvante des membres de la Conférence au
Refuge Roi Charles-Albert, et, avec M.
L. Bounous, il recommande nos Institutions'de bienfaisance et la Maison des Diac(Hiesses. Des remer,ciments sont adressés
par IM. L. Marauda à la paroisse de SaintJean pour son accueil fraternel, au Pasteur et à sla Dame, au Consistoire, au Comité organisateur, à M. te géomètre , A. Albarin, aux Demoiselles gjui nous ont gentiment servis tes repas et aux familles qui
nous ont donné l’hospitalité. M. C. A. Tron
ajoute des remercîments pour la Chorale
(te SaintbJeianj et pour te Bureau cpi a Si
bien dirigé les travaux de notre Conférenice.
La Ccnférence est dose à 11 h. 30 par
la prière.
« M:
Nos impressions ?... Disons tout simplement qu’dies sont exceüentes. Un vrai esprit fraternel a régné dans notre Conférence qui a démontré im vif intérêt pour
.te questicms matérielles et inteUectuelles
d’où dépend l’avenir de plus d’une de n(®
Istitution$, et qui a apporté une attention
toute particulière à l’étude des questions
spirituelles desquelles dépend l’avenir de '
l’Eglise dans son ensemble.
Et à l’égard de l’accueil que nous avons
reçu à Saint-Jean, qu’ajouterons-nous ? .
Comment exprimer notre reconnaissance
pour une si grande cordialité ? Cordialité
qui s’est manifestée dans l’hospitalité généreuse (jue nous ont offerte les familles,
dans l’organisation impeccable des repas
servis par de très gentilles Demoiselles en
costume vaudois, dans une salle gracieusement décorée de festons verts et de drapeaux tricolores; cordialité qui s’est manifestée dans la soirée artdsti(ïue du jeudi
soir, et dans bien d’autres détails que nous
n’allons pas énumérer pour ne btesser la
modestie de personne.
Nous nous limitons donc à dire : Merci
à tous ! 'Merci à Saint-Jean... et au re,voir
à (Une autre (Conférence! D. P.
Aimer, c’est avoir dans les mains
Un fil pour toutes les épreuves,
Un flambeau pour tous les chemins.
Une coupe pour tous les fleuves.
IV, Hugo.
E,
2
LE REntbE.
Ex (mente kix, a-t-on dit bien souvent.
t)e l’orient vient la lundère, pouvons-nous
répéter à l’égard des pires fléaux qui menacent l’humanité.
La Chinei, la république fleurie, comme
on l’appelle aujourd’hui, l’immense empire caché, comme on le $avait autrefois,
vient de décréter ni plus ni moins que la
peine de mort contre les consommateurs
d’opium et de morphine. Cela au moment
même où la vieille Europe, fort civilisée,
dit-on, favorise le vice ou le permet, n’osant pas le combattre avec des mesures
sufBsamment sévères.
Loin de moi de prôner la peine de mort,
mais loin de nous aussi la funeste habitude
de faire de la menue réclame -à la coqaïne,
à l’alcool, au jeu, à la prostitution, en affublant des condamnations ridkuks à
ceux qui, sans permission réglementaire
ou contre toute défense, réussissent à cultiver leurs vices ou leurs intérêts en dépit des lois et au défi de cette organisation
fuyante que l’on appelle la justice.
N’aUons pas penser que l’opium est le
plus grave des fléaux. La morphine, la cocaïne et «cent maux plus affreux», comme disait iVoltaire, minent la société chez
nous, tout cœnme ailleurs.
En quelques mots nous allons tracer le
tableau pathdogicme appelons-le ainsi, de
ces «stupéfiants», comme on qualifie, de
façon attrayante, ces pourvoyeurs de « Cupidité », de crétinisme et de folie.
L’opium abrutit lemtement et bien
avant la catastrophe finale, à laquelle fatalement aboutissent les fumeurs d’opium,
Gp peut en noter les effets. Ce sont avant
tout de longs, d’interminables sommeils.
Pour qu’ils soient classiques il faut, paraît-ü, qu’une lampe à pétrole mêle sa...
délicieuse.fumée à celle enivrante de l’opium. Ainsi commence l’altération «sensitive» du fumeur. Viennent ensuite des
écoulements continus de larmes et de salive, puis l’épuisement général et, après
quelques annéeSI d’inertie et de vice, la
mort, une mort iimvitable. Le fumeur y
trouve sa délivrance, mais sa famille a bien
souvent été réduite à la misère : il lui fallait de l’argent, beaucoup d’argent pour
Se procurer l’opium, dont la culture a été
défendue sur tout le territoire de la Chine
dès l’époque de l’emperéur Quan-Shû. La
loi répressive existait donc depuis longtemps, mais les gouverneurs des provinces
fermaient les yeux... et laissaient fumer.
Là où les rigueurs de la loi se faisaient le
plus sentir, on trouva, comme il arrive
souvent, la façon de l’éluder ; Vœuf d’or
substitua l’opium.
Dans son langage, aimablement figuré,
¡Le Chinois a donné le nom de « œuf d’or »
à la morphine en pilules.: Le poison occidental a avantageusement substitué la fumée orientale. Tandis que l’opium était
cher et rare, la morphine est facile à trouver et à des prix abordables. Tandis que
l’opium n’était consommé que par les personnes d’un certain âge, la morphine a été
criminellement trouvée adaptée pour tout
le monde. L’enfant qui pleure, a, à défaut
d’autres douceurs, son oeuf d’or à déguster.
Uœuf d’or est devenu, en Chine, le remède universeh A-t-on un, rhume, c’est
l’ceiuf d’or qu’il y faut; ne l’a-t-on pas,
c’est Vœuf dor qüi le prévient. Eh bien !
qu’est-ce que la morphine ? C’est la mort
concentrée.' La mortalité ravage les provinces où on l’emploie et ses effets sont
énormément plus graves et plus rapides
que ceux de l’opium.:
C’est devant ce nouveau fléau que le
maréchal Wu-Pei-Fu, le plus influent des
hommes politiques de la Chine, a décidé
de frapper de la peine de mort toute personne qftti introduirait en Chine de la morphine, ainsi que tous Ses consommateurs.
Cette même mesure, digne de Dracon,
avait été prise par lui, avantageusement,
contre l’opium.
(Voilà comme on agit en Orient. On n’y
va pas de main morte ! C’est ainsi, seulement ainsi, que l’on peut extirper le vice.
Qa’arrive-t-il en Occident? On a tenu, à
Genève, il n’y a pas encore un an, une
réunion de la Commission chargée d’enrayer le commerce de la cocaïne. Trois
puissances ont refusé de donner, à œ sujet, leur adhésion au protocole de la conféreince de Washington : la Turquie,
grande productrice d’opium, la Grèce, et,
malheureusement aussi, la Suissie.. OSTous
ne saurions regretter plus vivement l’attitude de cette dernière nation d’où tant de
bienfaits nous sont venus.
Parmi les motifs qui accompagnaient son
refus, il en était un qui soutenait que, la
fabrication de la cocaïne, en Suisse, relève
de la surveillance des Cantons et que, conséquemment,, le Cûnseü fédéral n’y pouvait rien.
La Suisste n’a pas' voulu admettre, par
un excès de rœpect pour les libertés des
Cantons, quq le poison fabriqué dans notre cuisine, ou dans notre laboratoire, est
toujours du poison fabriqué chez noxas et
sous notre, responsabilité.
Depuis 1913, en tous cas, la fabrication
de la cocaïne y a ,pris une extension considérable et la Suisse est devenue l’un des
grands producteurs de ce toxique.
C’est pourtant aussi de la Suisse magnanime que nous sont venus les plus
grands ennemis de ce nouveau fléau. Le
docteur Cramer, de Genève, a soumis à
ce sujet, à la Société dœ Nations, un intéressant rapport dans lequel il constate
que le commerce illicite de. la drogue se
développe de façon surprenante dans la
plupart des pays d’Europe ; les trafiquants, dit-ü, sont toujours plus nombreux, les sanctions légales étant insuffisantes pour arrêter un métier facile, dont
les bénéfices sont tentants.
Quelles sont les conséquences de l’emploi de la cocaïne ? Le cocaïnomane est facilement atteint d’intoxication chronique ;
il est continuelleiment en proie, aux hallucinations de la 'vue, de l’ouïe et de l’odorat, i
Bientôt la folie s’empare de. lui en se majiifestant par un de ces actes de violence
maladive dont les cocaïnomanes remplissent nos journaux.
Mais comment cela se fait-il, puisque
nos lois défendent le commerce de ce poison? Comment se fait-il qu’il y a parmi
nous des cocaïnomanes, si l’emploi du stupéfiant est proscrit par la loi?
' 'Voilà, il y a proscription et proscription! : c’edt ce qu’a très bien compris le
maréchal Wu-Pei-Eu. Proscrivez l’abus
des boissons, de l’opium, de l’absinthe, du
wisky,, du jeu de hasard, de la prostitution clandestine, de tous les vices du
monde ; proscrivez-en l’abus, et tout simplement l’abus, ce sera peine perdue. Condamniez à quelques mois de prison, à quelque mince amende, peut-être même à
unie forte amende, ceux qui vivent et qui
érigent leur fortune sur l’exploitation de
ce crime social qui s’appelle l’empoisonnement raffiné du public, c’est encore peine
perdue. Les législateurs ont étudié la question. Ils en sont venus à proportionner les
amendes au gain des violateurs de la loi.
Ils oTÏt établi la dîme du vice. Ils ont en
un mot officiellement reconnu les taxes sur
le vice que bien des Etats semblent vouloir inatituer à l’envi.
Lorsqu’il fut question d’instituer en
Italie, le monopole d’Etat sur le tabac,
des députés très sérieux, Crispi était du
nombre, ont protesté au nom de id morale.
De nos jours nous y sommes si bien habitués que personne ne s’avise plus de
crier contre l’immoralité de l’Etat qui
pourvoit aux fumeurs de quoi satisfaire
leur vice« D en sera de même de la réglementation du jeu à laquelle nous assistons
de nos jours, !A1 (Monte-Carlo, personne ne
songe plus à l’immoralité de la roulette,
]0n s'y est habitué. Voilà pourquoi M, Mus8()lini n’a pas retiré son décret. Il voit fort
bien qu’on s’y fera très vite et que le jeu
ne sera plusi, avec le temps, qu’une simple... habitude.
La santé publique? La morale publique ? La sauvegarde de nos fils et celle
de nos foyers?
Je ne connais qu’xm principe qiu aurait
pu vous assurer tout cela, mais Celui qui
l’a proclamé, a été crucifié. Il vaut donc
mieux s(e taire que de répéter avec Lui :
«Sï ta main ou ton pied sont pour toi
une oGcasùm de chute, coupe-les et jettelee hm de toi » (Matthieu XVIII, 8). '
Ces messieurs qui achètent la cocaïne
chez Merck, à Darmstadt, à six cents ‘
francs le kilo pour la revendre, chez nous,
de douze à quinze mille lires, ne veulent
point en savoir dabolitionnisme.
L’argent, voilà l’ennemi, le grand ennemi de la morale des individus et des Etats.
Silvio Pons.
La Société des Nations et nous.
Un des derniers numéros de Comcientia
insère sous ce. titre un article substantiel de
son rédacteur en chef M. Gangale, que les
évangéliques italiens pourraient méditer
avec profit. La Société des Nations n’a inspiré jusqu’ici que fort peu de confiance;
son action a été à peu près nuUe « parce
qu’elle n’a pas de contenu mythique »,
qu’eUe manque d’idéalisme, qu’eUe ne s’est
occupée jusqu’ici que de problèmes techniques, qu’elle n’est aujourd’hui « qu’un
congrès de bureaucrates demeurant en
dehors de toute atmosphère héroïque, absolument comme La Haye à la veille de la
guerre ».
Pour que la Société des Nations devienne « une exigence morale » en cessant
d’être une réunion de bureaucrates temporiseurs, vénérables tant que vous voudrez, mais impuissants, il faut que les jeunes générations s’en emparent, qu’elles en
fassent leur mythe. Pourquoi, s’écrie M.
Gangale, les jeunes générations italiennes,
les protestantes surtout, ne s’en occuperaient-elles pas \ Un des grands mérites
du Galvinisme est d’avoir substitué à la
conception luthérienne de la vie vécue en
spectateur dans une attente apocalytique,
la conception de la vie comme action, comme réalisation du Royaume de Dieu sur la
terre. Hors de là, il n’y a rien... Nous savons que la tâche de notre génération est
dans cette phase et dans cette tentative.
M. Gangale est absolument contraire à
l’admisSion du Vatican dans la Société
des Nations et il en dit les raisons. « Le
Vatican, dit-il, entre autres choses, a ses
intérêts particuliers qui le poussent à se
créer un système d’équilibre en Europe,
de façon que l’oni ne tarderait pas à se
demander —■ le jour où le Vatican serait
représenté — si* le Vatican doit servir à
^ la Société ou viceversa. Lenteur de mouvements, ünpossdbilité de prendre ses positions nettes vis-à-vis d’adversaires de la
même foi, impossibilité d’admettrei la légitimité de systèmes politiques (libéralisme, socialisme) condamnés par l’Eglise...
Toute l’action du Vatican se réduirait à
de paternelles exhortations d’encyclique
qui n’ont jamais fnit mouvoir personne.
...Le ¡Vatican, partout où l’on doit décider
de la situation internationale, ne peut pas
ne pas avoir surtout en vue le côté religieux de toute question, vu que la vraie
fin de sa politique est de ramener tous les
peuples à Rome. Cela étant, ou la Société
des Nations admet — nouvelle Sainte Alliance — que le Vatican ait ce droit, et
alors, non seulement sa présence mais.' sa
primauté à Genève est justifiée ; ou elle
ne l’admet pas en sa qualité d’organisme
politique aconfessionnel, et alors il faut
admettre que la présence d’un organisme
confessionnel, poursuivant des buts confessionnels, constitue dans la Société des
Nations une superposition de buts! et par
là un obstacle à son fonctionnement».
« ,..Ce n’est pas une papauté laïque
qui se réunit à Genève. Bref, la Société des
Nations doit devenir en nous une idée
momie, un idée force, une idée vie, sans
chaînes, sans compromis avec les consenvatorismes, une idée dans le futur », c.
Soumiptlofl pour la “ Casa Italiana delie Diatone»!,
Dixiéme Liste.
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Mesdames et ¡Messieurs
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Marguerite Tron-Revel, Turin »
Marg. Tron-Revél, Turin »
Paroline Appia, Paris »
Colonie Vaudoisq, Id. (collecte
17 février) »
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B. Rochat V. De Filla, Florence »
Prof. D. Benech, Luseme St.
Jeian (2me oblation) »
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Sœur Rina Rosabrusin, San
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E. Decker4Varese, Turin »
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R. Miegge, Torre PeUioe »
M. Beux veuve Bounous.,
Turin »
Ing. Fréd. Pagliani, Id. »
B. Boulard, Luserne St. Jean »
F. G., Angr(^ne »
H. Jahier, pasteur ém.. Torre
Pelliioe , »
Jean Bertalot, Pomaret »
Consistoire Ifelise de Luse.me
St. Jean »
5.-^ .à
100,'
300,
50,25,(— ;
50,
500,—:
500,—
50,—
247,95 .|
50,lOi-1
8,-i
100,100,— ■
1.000,
60,—i
50,—
50,—
40,—
20,20,20,.—
20,—V
10,-1
10,—
30,— .f
100,—i
5,^:
20,^1?
10,- J
200,
Total L. 61.363,15
CO RRESPOND ANCE.
VaMese, N. C.
Après une longue année de silence nous *
sommes heureux de pouvoir faire savoii»'.
à nos frères des Vallées que nous sommes
encore en vie et que nous suivons avec
plaisir les progrès de notre Eglise-mère.
C’est toujours avec anxiété que nous attendons l’arrivée de l’Echo ; que nous parcou- ,
rons ses colonnes et lisons avec attention
les différents articles, spécialement la
chronique des Eglises. Tout ce qui sei
passe aux Vallées, nous intéresse et nous
.1
fait palpiter le cœur. Espérant qu’il en .
soit de même pour les lecteurs de VEcho,
aux Vallées et aifleurs, nous avons décidé
de mettre la main à la plume et de vous
envoyer quelques-uns des faits importants 1
qui ont eu lieu pendant cette année. \
Nous avons dit que nous étions encore i
vivants, mais non tous, hélas 1 car pendant -i
Tannée nous avons dû prendre plusieurs
i
fois le chemin du cimetière pour y aoeflOipagn.er les dépouilles mortelles de qudques-uns de nos frères.
Le 13 juin 1923 notre temple se rem- ' i
plissait de personnes accourues de tout,,^
côté pour rendre les derniers honneurs à,
notre frère G. F. Ribet, ravi à Tamour des ÎC,
siens et de toute la Colonie, après huit
jours seulement de maladie.
'
■t
Natif de la Paroisse du Pomaret, où ^
était né le 13 mars 1865, avec sa femme/'
Marguerite Baret, il fit partie du 2.me,^t
groupe de colons qui vinrent s’établir à,-,.
Valdese. Comme pour les autres colons, 9i®
premières années de séjour ici furent d®*
années difficiles ; mais, doué comme
Tétait, d’une grande force de votonté, ü
surmonta les difficultés et, petit à petit» ^
réussit à se faire une bonne position
était honoré et aimé, soit comme
postai soit comme agent de chemin
a pet*'»*
dtion. û . I
le ^ent |
emin d®
Iw:
fer, postes, qu’il desservit avec zèle ^.2
fidélité pendant quinze ans, et jusqu’au
jour où la maladie le terrassa. ^ W
Le rêve, longtemps caressé, d’aüer visi- ^ ■
ter son pays natal* n’eut pas son accom* . *
plissement. Dieu avait décidé
alla
et, le soir du 11 juin, il s’en
Mement.
3
Son départ inattendu, fut non seulei anent une suirprise, mais une grande
perte pour la Colonie qu’il aimait et
I' pour le bien de laquelle il travaillait avec
I intérêt et zèle.
' Le 20 juillet, c’étaient les dépouilles
i' mortelles de Mme Concetta Sciarratta,
S que nous rendions à la teire. M-me Sciarï ratta était une italienne «native de Grotte
P' en Sicile, qui était venue à Valdese avec
|l\deux de ses fils, employés dans notre fa■ lyrique de souliers.
' Celui qui vous écrit avait eu le plaisir
: 4e la connaître et de l’apprécier à Roches
Ijer, N. J. Bonne chrétienne eit bontie mère
4e famille, sa mort fut une grave perte
pour ses enfants.
i -Le 20 août, une autre foule entoiurait
I la jbière de notre sœur 'Mo/rguerite Eibet
r 7tée Baret, épouse fidèle et aimée de J. P.
Ribet. Elle suivit de bien près son mari.
f^Le départ de celui qui avait été son com' pagnon fidèle, fut un coup dont elle ne
f àe releva plus. Frappée d’un coup apo, > plectique, elle s’en alfa le 19 août,, laissant
i.,,, jses enfants dans l’angoisse et la douleur.
Un de nos vieux encore nous a laissés :
François Panse, natif de Saint-Jean, mais
fpien connu au Pomaret comme charretier.
ÎiA,u commencement de l’arinéei, il aiHa avec
ça fèmme, Catherine Parise, visiter ses
jgnfanits à New-York où il passa de beaux
jours. Presque aussitôt après son retour
â Valdese, il tomba malade et, le 2 février
1924, ü fut appelé auprès du Père.
* * *
Outre la visite de nos Vaudois de Valdese établis au Nord, nous avons eu le
'plaisir d’avoir au milieu de nous, l’été
dernier, les pasteurs ; rév. AureUo Mongione, gendre de notre frère John Long, et
Barthélemy Tron, pasteur de l’Eglise Vaûdoise de New-York, avec leurs familes.
Nous leis remercions de leur visite et de
-la parole de vie qu’ils ont bien voulu nous
adresser à maintes reprises.
La fête du IS août a eu lieu eétte année
i autour de la fontaine ombra
I gée de notre frère Albert Pons. Le temps
■ admirable *y attira une centaine de nos
frères Vaudois.
I Le cuite fut imposant ainsi que l’agape
iraternele qui suivit, intercalée des sons
I mélodieux de la Waldensian Bond.
I Le jour de Noël, nos 150 enfants se
[ Réunissaient autour du sapin traditionnel
|;^/«t nous offraient un programme intéressant de poésies et de chants en anglais et
en français. La joie se trouvait dans tous
les cœurs et les moments passés autour
de ï’arbre furent des moments de joie
pour les petits et pour les grands.
Le 17 février aussi a été fêté avec enthousiasme. Le soir du 16, environ 100
personnes se réunissaient dans la vaste
saUe du club. Un souper succulent fut préparé et servi pour l’occasibn. Après le
souper on évoqua les doux souvenirs que
■cette fUte rappelé à nos cœurs.
L’année 1923 a été une année de bénédictions. H est vrai, la gelée blanche qui
nous a visités bien souvent, nous a privés
1 ^ des fruits, mais à part cela nous devons
<üre que l’année fut bonne. Le travail n’a
pas manqué et la récolte fut passable. Bénissons Dieu pour ses bontés et que de
notre cœur monte à son trône un hymne
reconnaissance pour toutes ses'bénédictions et tous ses bienfaits. J. P™
-a
CHRONIQUE VftUDOISE
Soascription
pour les Écoles de Quartier.
« précédentes L. 5.499,
et E. Pascal, pasteur ém.- » 25,r
Total L. 5.524,
He ^
ÎBOBI; L’Union die Jeunes Filles de Bobi
que la promenade unionistê pour
J* iVallée du Pélis, Pignerol et Turin aura
D. V., dimanche prochain, 15 courant,
• a Bobi. 1
Iv
POiMARET. ¡Vf. C. J.; n’a aucune velléité
de répondre a,u long article de M. Jules
Tron de la semaine dernière, vu surtout
que le seul point à défendre aurait été le
manqjue de liberté de la part de l’assemblée d’^lise pour la nomination des députés à la Conférence de District, «un point
que M. J. T. s’est bien gardé de toucher.
Vu que M. Jules Tron tient à sa disposition une plume si alerte, et que M. C. J.,
étant donné ses occupations, ne se sent
plus de continuer à envoyer assez régulièrement la chronique paroissiale, surtout
s’il faut la soumettre à l’approbation des
intéressés, afin d’éviter l’accusation gratuite d’une rédaction «très incomplète»
et « inexacte sur plus d’un point », nous
déclarons la polémique; close avant de. la
commencer. ,M. J. T. pourra à l’avenir
faire connaître aux lecteurs, sans possibilité de réplique, les nouvelles autorisées
de la via paroissiale. C. J.
M. C. J. avait droit à la répliçfue et ceUt
d’autant pim qu’ü a été jmqu’ici notre
correspondant zélé pour la paroisse du Pomaret. D’cmtre part, nous sommes heureux de ne pas avoir à. arrêter d’autorité (!) une polémique, courtoise tant que
mm voudrez, mais -qui, compie toute polémique qui se prolonge, finirait par aigrir les esprits, des deux côtés. D’ailleurs,
nom avons la conviction qu’aprè^s cet
échange de traits... légèrement piquants
bi les fraternelles explications qui vont
suivre, le petit nuage s’évaporera pour
donner, lieu à la pim franche cordialité
de rapports. (Réd.).
;VTLLAR. Un groupe de ViJlarencs avec
deux ou trois amis de Bobi, temporairement émigré? à Phiadelphie (Etatsf-Unis
d’Amérique), nous ont fait parvenir la
somme de trois cent vingt-cinq lires
(L. 325), en faveur des victimes de l’incendie du Grand Puy en Prâgela. Nous
nous sommes empressé d’envoyer la dite
offrande à M. le Maire de Pragela, qui
vient de nousl en accuser réception par
sa lettre du 2 juin. Si l’on ajoute cette
somme à celle produite par la collecte faite
dans chacun de nos quartiers, d résulte
que la paroisse du ViHar a donné environ
miHe lires pour les sinistrés du Grand Puy.
Voici la liste des souscripteurs de Philadelphie : Paul Bornez, dollars 5 - Jean
Pierre 'Berton!, 1 - Jean et Ann^ Robert,
2 - Susteitte Glandel-Aülio, 1 - Rodolphe et
Jeanne Casella, 2 - Judith Pontet, 1 - Emma AHasina, 1 - Hélène Bouîssa, 1 Jeanne Charbonnier, 1 - Total dollarsi 15,
soit en monnaie italienne, 325 lires.;
Barth. Soulier, pasteur.
CHRONIQUE POLITIQUE.
La Chambre a approuvé l’adresse de réponse au discours du trône, après' une longue discussion, dans laquelle l’opposition a
mené une campagne assez vive contre le
Gouvernement. Les incidents n’ont pas
manqué, entre autres celui provoqué par
le député fasciste Gray qui a accusé le
député socialiste Lucci d’avoir été espion
de l’Autriche pendant la giuerre. Tous les
députés de la majorité ont quitté la salle
quand /M. Lucci ^ repris la peirolc. L’ardent discours patriotique du député Delcroix, grand mutilé de guerre, amputé des
deux bras et aveugle, a donné lieu à une
grande manifestation. La Chambre a décidé que le discours sera affiché dans toutes les Communes du Royaume.
^ — Les Souverains, accomp|agnés du
Evince de Piémont, ont débarqué à Valence, en Espagne, où ils ont été accueillis
avep enthousiasme par la population et
par les Autorités.; A IMadrid, les Sonverains
espagnols les ont reçus avec la plus grande
cordialité. Au dîner de gala on a échangé
tes toasts d’usage et pendant les trois
jours qu’a duré la visite à Madrid, les Souverains ont visité les principaux monuments de k ville ejt fait dies excursions à
l’Esouriai et ¡Araujuiez. Le retour s’est acconapii par iBare^ne où ils ont été en
oore hôtes des Souverains espagnols dans
le nouv^u palais royal. Le retour s’est accompli à bord du cuirassé Dante, qui ks
avait amenés en Espagne. Le Président du
GonseS. ne pouvant quitter Rome pendant
les travaux parlementaires, c’est l’amiral
Thaon di Revel, ministre de la marine, qui
a aocompjagné les Souverains.;
¡FRANCE, La Chambre des députés a
élu présidient (M. Painlevé par 296 'W>ix
conitre 209 à M.- Maginot. Les communistes ont voté pour im troisième candidat.
Le hpreau de la Chambre étant constitué.
M. iMilIcrand s’est trouvé en mesure de
consulter les 'Présidents des deux Assemblées légidlatives sur la situation politique.
Ensuite il a fait appeler M. Heirriot, le
chef reconnu du parti radical, qui s’est
dédaré pfiêt à recevoir te pouvoir, mais
en posant k question présidentielle. !M.
Miherand a déclaré qu’il ne saurait (accepter d’examiner une question que le respect de k tei lui interdit de poser. La Constiitution a fixé à siept ans k durée du man,dat| présidentiel et le Président croit de
son devoir de demeurer à son poste jusqu’au terme légal de son mandat Alors
M. Hierriot a simplement répondu qu’il *ne
croyait pas, personnellement, pouvoir accepter k mission que te Prudent avait
bien voulu lui offrir.
(É. Milterand a tenté en vain de; constitUCT un Cabinet de gauche, dont le progEamme de politique intérieure réponde
aux vues de k majorité actuelle de la
Chambre. En désespoir de cause il a chargé
Mi François Marsai ex-ministre des finances dans le Cabinet Poincaré. Le nouveau
minisfsère comprend huit ministies qui appartenaient au précédent Cabinet. Son premier acte, en Se présCintant devant k
Chambre, a été de les saisir d’un message
présidenitiel pour que te Parlement se prononce clairement sur k question du |Présidient de k République.
¡ALLEMAGNE. La crise ministérielle a
été résolue aprè$ quinze jours de n^ociations. Le deuxième Cabinet Marx, qui s’appuie sur k coalition des partis moyens, a
présenté au Reichstag k déclaration miîiistérielille qui porte surtout sur k politique étrangère. Le Gouvernement accepte
k distauSsion du problème des réparations
kir k base du rapport des experts, moyenniant l’évacuation de la Ruhr et le rétablissement du r%ime normal dans lœ régions
présentement occupées.
ALBANIE. La guerre civde a éckté depuis quelque temps en Albanie. Les nationalistes insurgés marchent contre Tirana, étant déjà maîtres de toute l’Albanie
du nord. On affirme que Soutari serait
aussi aux mains des rebdltes. Plusieurs
combats ont eu lieu entre les troupes gouvernementales et tes rebelles qui ont fait
de sensibles progrès. La nouvelle que des
navires de guerpne itabens se trouveraient
dans les eaux aJbjanaiSes est formellement
démenitie. L.
BIBLIOGRAPHIES^
Doit. PiERO Chiminelli : Il contributo italiano alla Riforma religiosa in Europa.
Casa éditrice Büychnis. Roma. L. 8.
Ce livre - un bèl in-octavo de plus de
200 pages - vient à sonf heure, au moment
miême où le p,rotestantisme de chez nous
n’a pas précisément ce qu’on appelle, « une
bonne presse », et où tes gens qui sont au
pouvoir... et ceux qui voudraient y être,
s’appliquent à identifier plus que jamais
le catholicisme avec le peuple italien et
surtout avec le nationalisme italien.
On affirme, depuis toujours, que l’Italie
a été, de tout temps, tout particubèrement
réfractaire à k Réforme ; on a dit et répété que tes idées novatrices des réformateur?, grands et petits, y ont trouvé
un terram des plus ingrats qu’on puisse
imaginer. ;— Ignorance ou mauvaise foi?
— Toutes les deux. Et voilà M. Chiminebi,
si favorablement connu chea nous pour ses
nombreuses et si justement appréciées publications d’études religieuses, d’histoire
religieuse, qm vient, par l’ouvrage que
nous avons Sous les yeux, revendiquer à
l’Italie sa krge part de gloire. R souhaite,
et nous avec lui, que ses redierches' puissent intéresser égalemeant les amis et tes
adversaires en bonne foi.
Nous n’allons plu?, faute d’espace, dres■ ser k chapitres de oette étude
que nos tectoirs ont d’ailleurs trouvée
dans cette feuilte mlême et par laquelle ils
ont pu se rendre compte de l’abondance et
de k méthodique distribution de son contenu. M. C. n’a pas de peine à convenir
que k Réforme hk eu riiez nous ni le
dévrioppement, ni surtout les heureux résultats qu’elle eut dans les pays du centre
et du nord de l’Europe, pour les mcôs
que tout le monde conjniût, : le scepticisme traditionel des classes cultivées, l’influence e.ar^igimse-» prépondér^inte de
k Papauté sur te peuple. Mais, d’autre
part, ü prouve - et c’est k sa thèse - par
une abondante documentation, que Hitalie
a contribué, autant et plus que tout autre pays, aux moUvemenits préparjatoires,
à l’inspiration de k Réfome dans, tous les
pays de l’Europe ; que, par ses philosophes,
ses humanistes, ses penseurs indépetoiknts,
elle en a été, jusqu’à un certain point, te
berceau.
Si l’on voukit chercher noise à M. Chimiru»lli, on pourrait relever certaines déduction? quelque peu hardies, ,et surtout
k part, décidément trop mince, faite dans
son, étude au mouvemant vaudois qui, à
notre modeste avis, aurait dû y tenir une
place bien plus large, toutes proportions
gardées. Toujours est-il que son bvre vient
combler une kcune, qu’il mérite dktre kxgement répandu et qu’on n|e peut que te
recommander aux lecteurs d&ireux de s®
documenter en matière d’histoire religieuse.
Ì* G.
» »
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MB. Chi desidera la raccomandazione ageinnsa Centesimi
TORRE RELUCE
¿ (PROVINCIA DI TORINO)
50
INDIRIZZI
IMI priitipali Uie» ed Opere laldesi la Italia
VALLI VALDESI.
tSfcNGROGNA - Pastore : Eugenio ReveL
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
FOMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
FRALI - Pastore : Guido (tomba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODOREITO - Pastore : Giovanni BertinattL
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S.GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
¡ABBAZIA - Chiesa - Pastore ; Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.,
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalina
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore ; Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista.: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa,; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Porneron,
(torso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa. ^
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa^ Evangelica.
FELONICA PO - Chièsa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivi.
, Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo (tomba. Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : (torso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastoie :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA ^ Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in (tonca Pastore : V. Alberto (tostabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1,
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa: Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore,: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo EvangelicOi ;
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G,
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese ; Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori ; Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. (tolombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, iyi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
(tolucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Pupino, 35 - Candidato teol. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. (toUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA\- Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro (tossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
' sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Pellice - Direttore ; Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore :
Prof. £f. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MAS(ÌHILE - Torre PeUice - Direttore': Pastone F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Slg.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
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