1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
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perrero
tUtme aanée.
3 Février 12M&.
JS. 5.
L’ÉCHO DES VALLÉES
I>AKAI<SiSA.IV'r OHJVQUB> VKJVDR»»!
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (TM. IV, 8).
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SOMMAIRE :
j.
Quelques révélations de la souffrance —
Ephéinerides vaudoisea — Missions —
ijia question du lait — Chronique —
Bibliographie - Nouvelles et fails di,,.vers — Revue politique,
ryzi’ï yyyyyy
lelques réYÔlations de la . " '
ÿLa douleur prolongée révèle quelques
Ces de. la personnalité ; elle fait émerger de l'âme quelques forces ; elle révèle, dans une âme déjà croyante, les
Marveilleuses correspondances qui exis|(nt entre ses besoins et la vie divine ;
révèle en Dieu la sagesse parfaite,
Ijl -prévoyance infaillible, la vérité absolue, la volonté sainte, l’amour rédempteur.
r- Par la souffrance, le chrétien apprend
à-aimer Dieu, si bien que l’amour de
ÎHeu, qui est le même pour toutes les
créatures, n’est cependant sensible qu’à
l[âme chrétienne, et tout particulièrement à l’âme chrétienne qui a souffert.
B,fait l’expérience des compassions et
des miséricordes divines, il connaît la
fidélité de Dieu ; il éprouve la réalité
de ce pouvoir qui tient en échec les
forces du mal, de cette sagesse qui les
tetourne afin d’en faire les auxiliaires
du bien.
L’homme qui a passé par la fournaise de l’épreuve connaît la fragilité
de la vie. Cette fragilité que les poètes
décrivent à notre imagination, il faut
d’autres chants et d’autres pleurs que
ïes leurs pour la rendre sensible a
notre cœur. Il faut avoir perdu ceux
Î!tÜ’'on aimait, les avoir vus s’en aller, à
tout âge, par le chemin de toute la
terre ; il faut les avoir chéris dans la
santé, et, dans la maladie, s’être cram|(>onné à eux, afin de les retenir sur la
terre des vivants, pour savoir que l’homthe est mortel, que toute chair est
Somme l’herbe, et toute sa gloire comtne la fleur de Th' rbe. Il faut avoir
perdu, avec ses forces et ses biens, les
plus chers objets de ses affections, pour
Savoir que les bonheurs d’ici bas sont
instables, qu’ils sont un dépôt qu’une
vague apporte suç^le rivage de la vie
et qu’une autre remporte avec la même
¡facilité dans le sein des flots. La fra
gilité de la vie: cette vérité,'banale
dans la bouche du prédicateur, n’est
plus banale quand elle est proclamée
par la bouche des mourants et par le
Souvenir des morts ; c’est une tragique
téalité, que le sentiment de notre impuissance personnelle rend plus tragique encore. sf
(1) Fragment du livre : Etudes sur la valeur
de la souÿrance, par M Ernest Rostan pastenr.
Prix B ifrauea. Eu vente à, la librairie Gilles,
Horre PeUiee.
Il est des épreuves qui marquent durement les' limites de notre pouvoir.
L’homme brisé par le chagrin, anéanti
par la fièvre, n’est plus ce vaillant qui
laboure, qui sème, qui travaille, qui
pense, qui lutte et qui parfois donne
l’impression de vouloir escalader les
deux ; il est promptement à bout de
forces, quand il veut laire quelques pas
ou intéresser son esprit à autre chose
qu’à ses malheurs. Ah ! vraiment il est
bien étroit le cadre dans lequel notre
volonté se meut : la moindre douleur
le restreint, une maladie ordinaire le
réduit à la largeur d’un lit ; et, quelquefois, ce qui seul est vivant et actif
dans ce lit : c’est le cœur soumis à
Dieu.
Nous n’avons pas cette foi qui transporte les montagnes ; nous n’avons pas
même la force de vaincre la résistance
que le corps malade oppose à la vie
de l’esprit. Par toutes les variations
de nos pensées, par toutes les fluctuations de notre vie intérieure, autant que
par la faiblesse de nos organes et les
limites de notre volonté, nous apprenons que nous sommes petits, que notre bras est court, qu’il peut atteindre
peu de choses et qu’il en peut remuer
moins encore.
Mais, ô étonnement et compensation
suprêmes ! l’épreuve, endurée avec patience et avec foi, révèle en nous l’existence d’un bien plus précieux que la
santé, que la force physique, que la
faculté de nous mouvoir ou que la puissance d’accomplir des merveilles ; elle
révèle l’existence d’une force intérieure
propre à tout homme, mais qui sommeille en lui jusqu’à ce que les circonstances, obéi.ssant à l’appel de Dieu, en
provoquent le déploiement.
Cette force, ce principe est unique
en nous ; il fonde notre dignité morale ;
il nous distingue des autres créatures
et nous élève au-dessus d’elles ; il nous
rend victorieux du mal qu’elles ignorent ; il nous donne la puissance de
persévérer dans le bien à travers les
épreuves ; de contenir les murmures,
les découragements ; d’opposer à l’assaut des passions tumultueuses, de la
révolte ou du désespoir, une digue que
les vagues de la mer viennent battre
sans pouvoir la rompre. Cette puissance
de vouloir ce que Dieu veut, d’acquiescer à la destinée qu’il a faite nôtre,
de le prier et de l’adorer dans la douleur comme dans la joie, fait la grandeur de l’homme, elle révèle .son origine divine et en prépare la glorieu.se
manifestation.
La douleur qui fait apparaître en
nous l’image même de Dieu, qui exalte
notre nature divine, nous révèle aussi
la nature humaine de Dieu : ces forces
qui agissent à la fois dans notre cons
cience morale et dans la source mystérieuse de notre vie. Ces forces ne
peuvent surgir du néant, car rien ne
vit dans le néant ; elles ont leur être
en Dieu et il est aussi leur point d’application. Or, l’épreuve provoque, de
notre part, une telle prise de possession
de ces forces de Dieu, qu’elle en fait
pour nous, d’une manière très personnelle, le Dieu vivant, le Dieu puissant,
le Dieu fidèle.
C’est en restant debout et ferme
dans la tourmente, c’est en se relevant
plus fort de ses chutes que l’on apprend
que Dieu est secourable aux siens ;
car, sans son aide qu’il renouvelle tous
les jours, qu’il accorde au fur et à
mesure des besoins, nous aurions depuis longtemps jeté nos armes et déserté
la lutte. C’est par une persévérance
surnaturelle que nous connaissons la
fidélité de Dieu ; elle est prouvée par
ceci : qu’à chaque échelon que nous
avons dû gravir dans la soumission et
le détachement. Dieu nous a secourus,
il ne nous a laissés devenir la proie
d’aucune épreuve surhumaine ; sa fidélité
n’est pas un vain mot, elle est vérifiée
et fondée sur le roc de l’expérience
chrétienne.
La fragilité de la vie naturelle, l’impuissance de l’homme, la grandeur et
la dignité de la vie spirituelle, la fidélité
de Dieu ne sont pas pour l’homme
éprouvé des connaissances froides et
stériles, comme elles le sont souvent
pour les heureux de ce monde qui
n’ont pas encore souffert. En tant que
chrétiens, il ont reçu de la vie d’autres
leçons qui leur ont révélé d’autres vérités, mais ces mêmes vérités ne sont
pas aussi lumineuses dans leur esprit.
Par les intuitions du cœur, ils en
devinent une partie, ils n’en entrevoient
pas le fond ; on ne devine pas l’ineffable:
il faut le sentir; c’est ce sentiment que
l’épreuve procure, mais elle ne le procure
qu’aux croyants.
Ernest Rostan.
EPlEMtûIDES lADDOlSiS
2 Février.
Ce jour qui pour l’église Romaine
est la fête de la Chandeleur, est pour
les Vaudois l’anniversaire d’une des
grandes journées de la fameuse persécution conduite par le Comte de la
Trinité en 1561. Ce fut ce jour là en
effet que ce persécuteur, qui s’était
retiré dans la plaine pour encourager
les 'Vaudois à accepter la sommation
d’aller à la messe, apprenant qu’ils y
avaient répondu en se mettant en campagne et en s’emparant du fort du
Villar (voir VEcho de la semaine dernière), revint aux "Vallées avec ses
troupes qu’il campa à Luserne après
avoir envoyé une forte garnison au
prieuré de S.t Jean. Il fit dire en même
temps aux gens d’Angrogne « qu’ils
seraient bien traités, pourvu qu’ils ne
se mêlassent point des affaires des
autres », espérant par là les détacher
du reste de la vallée, mais les Angrognins ne s’y laissèrent pas prendre et
se tinrent sur leurs gardes et intervinrent à la grande assemblée des "Vaudois
qui se tint ce jour là même pour organiser la défense. Ce fut là et alors
que fut instituée la Compagnie volante
de cent arquebusiers, à laquelle était
attaché un pasteur qui devait s’opposer
à tout excès et fortifier cette troupe
par ses exhortations et ses prières.
Avant que la journée fût finie, tandis
que les chefs Vaudois tenaient conseil,
les ennemis attaquèrent nos gardes placées aux Sonaillettes, entre S.t Jean
et Angrogne ; mais nos gens qui y
avaient dressé des remparts de pierres
et de terre, les repoussèrent vaillamment et les obligèrent à battre en retraite laissant plusieurs morts et emportant bon nombre de blessés.
Des nôtres un seul fut tué, mais un
autre ayant voulu aller prendre les
armes de quelques soldats qu’il avait
mis hors de combat, en rapporta avec
ces dépouilles deux coups d’arquebuse
dont il mourut deux jours après.
A part cela la journée du 2 Février
fut bonne pour nos pères en 1561 ; et
elle reste mémorable pour nous.
Teofilo Gay.
m
MM
Nous extrayons ce qui suit d’une
lettre de M. Adolphe Jalla, en date de
Loatilé le 20 novembre 1904 :
«J’ai été voir, à la capitale, une jeune
fille à laquelle nous avons dû faire une
suture à la cuisse, très entamée par la
morsure d’un cochon sauvage. Elle
avait défait son bandage. Voyant l’impossibilité de la soigner chez elle, je
l’ai fait porter à la station. Mais voilà
qu’au sortir du second culte, nous apprenons qu’elle s’est sauvée chez elle,
parce qu’elle craignait les pieds des gens,
parmi tant d’étrangers. C’est une des
innombrables subtilités de la superstition de nos pauvres payens.
Le roi est occupé et préoccupé par
l’apparition soudaine d’un fils qu’il
croyait mort depuis longtemps. En 1884,
lors de la révolution, il avait trois ou
quatre ans quand il fut enlevé. On a
toujours cru qu’il avait été tué, tandis
qu’il paraîtrait qu’il avait été vendu et
amené au Luchazi, puis au Bihé. Enfin
il a été chez M. Currie, missionnaire
de la « A. B. C. », il y a fréquenté
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2 —
l’éccfllè et s’est converti, puis il est venu
au Loubale, il y a un ou deux ans,
chez le D.r Fisher. On voulait l’y baptiser cette année, mais il avait hâte de
rentrer chez son père. Il est venu, mais
n’a encore pu voir ni son père ni sa
mère. Léoanika était si sûr que son
enfant avait été massacré qu’il ne peut
croire qu’il vit et qu’il est là ; il cherche des témoins. Cependant de nombreux indices semblent prouver que cet
intéressant jeune homme dit la vérité.
Il nous intéresse d’autant plus qu’il est
chrétien et semble zélé. Il lui tarde de
pouvoir fréquenter la station ; il voudrait même venir s’y établir. Il a été
très heureux de la visite que nous lui
avons faite, et nous a laissé une bonne
impression.
Dans le courant de la semaine, j’ai
dû juger deux cas parmi les fillettes de
l’école de station. L’une d’elles avait
accusé ses compagnes de choses affreu•ses, qu’elle n’a pas pu prouver. D’autres s’étaient liguées pour battre et, si
possible,- étrangler une de leurs compagnes, esclave d’une jeune princesse.
La malheureuse fut très meurtrie, mais
échappa à la strangulation en se sauvant toute nue pour se réfugier chez
nous. Elle ne retrouva qu’un petit lambeau de sa robe. La nuit passée je dus
châtier la princesse et les autres coupables. Voilà des incidents assez tristes.
Mais, Dieu soit loué ! je puis aussi
vous donner une bonne nouvelle. Le
jeune élève de l’école d’anglais, qui
s’est converti il y a quelques mois,
vient de me dire son ardent désir d’enîrer à l’école d’évangélistes. Il en a
déjà l’autorisation de son père et du
roi ; ce dernier a dit que c’est là ce
qu’il aime, des jeunes gens qui se préparent à servir le pays comme évangélistes. C’est l’exaucement de nos prières, et un précieux encouragement ».
La question du Lait
(V. n.o -précédent)
Le nourrissage artificiel.
Le lait est l’aliment qui nous fournit
l’azote nécessaire, à meilleur marché —
mais cet aliment est, dans les villes
surtout, frelaté d’une quantité de façons
et peut acquérir ainsi des propriétés
vénéneuses ou tout au moins nuisibles
— sans tenir compte de la diminution
de sa valeur alimentaire.
On le baptise, on l’écrème, on y
ajoute de l’amidon, de la destrine, on
tâche de le conserver au moyen du
bicarbonate de soude, d’acide borique,
salicylique etc.
Hâtons-nous d’ajouter que toutes ces
tromperies peuvent être reconnues.
Le lait peut en outre transmettre le
bacille du typhus, surtout grâce au baptême que lui font subir les marchands
malhonnêtes, de la tuberculose -- du
moins on le dit — etc.
Après cette belle énumération j’espère que vous serez décidés à ne plus
toucher au lait? Rassurez-vous — Faites-le bouillir et buvez-en pendant de
nombreuses années encore.
Mais revenons à nos... poupons —
Le plus grand nombre des enfants, qui
meurent, s’en vont au dessous d’un an,
emportés par la gastro-entérite — Or
cette maladie frappe davantage les enfants élevés par des nourrices mercenaires et ceux qui sont nourris artificiellement.
En France pendant la période 18961900 il est mort en moyenne par an
née 134500 enfants au dessous d’un
an, emportés par la gastro-entérite.
L’on peut compter en Italie sur une
mortalité supérieure en proportion.
Devant cette hécatombe de jeunes
vies l’on se figure avec angoisse toutes
les douleurs que ces morts causent et
l’on se demande si l’on ne pourrait pas
éviter cette saignée énorme faite à la
nation, ce gaspillage effroyable de vies
et d’énergie.
Ici quelques réflexions s’imposent :
d’abord je crois que pour un certain
nombre les soins ne pourraient que
différer la mort, mais celle-ci ne renoncerait que pour peu de temps à ses
droits sur de pauvres petits êtres tarés.
La nature est un crible qui ne retient
que le grain sain, mais elle criblait
mieux dans les temps passés où on ne
tâchait pas d’escamoter, par des tours
de force de soins, de pauvres petites vies.
J’ai fait observer que la mortalité est
supérieure pour les enfants élevés artificiellement que pour ceux élevés au
sein, ceci est dû au fait que, leurs mères
ne pouvant allaiter, ils sont déjà de
souche plus débile et en outre au fait
que le nourrissage artificiel est mal fait.
J’ai touché brièvement aux dangers
que présente un lait frelaté, l’on conçoit qu’un lait semblable crée un terrain favorable aux maladies ; j’ai noté
quelques microbes que le lait peut transmettre, il est aus.si probable qu’il fournisse celui de la gastro-entérite. Il faudrait donc que le lait que l’on donne
aux enfants fût naturel et ne contînt
pas de germes dangereux.
Mais à quoi donc vais-je songer ? Je
disais plus haut qu’il faut du temps
avant que certaines idées fassent le
tour du cerveau et je voudrais que les
théories mécrobiennes qui sont''encore
si jeunes, encore presque mineures, puissent pénétrer dans le grand public ?
Un grand nombre de médecins d’enfants sont d’avis que le lait de vache
non bouilli, s’il est sain, est meilleur
et plus facile à digérer que s’il est
bouilli. Le lait qui sort des mammelles
d’une vache saine serait certes propre
à l’alimentation si dans les manipulations successives on pouvait le conserver tel. L’on a choisi des animaux sains,
avant de les traire on a lavé, savonné
soigneusement les mammelles, on les
a traits avec des appareils spéciaux,
le lait tombait dans des récipients plus
que propres, on en a nourri des enfants et ils ont prospéré, et je veux
bien le croire et vous aussi je pense.
Mais pénétrez une fois dans une écurie,
examinez de quelle façon on lave les
mammelles et suivez la queue de l’animal dans ses différentes évolutions
(je m’arrrête en vous demandant pardon pour tous ces détails technique.s)
et vous serez édifiés.
Mais ce lait-là en a-t-il des germes ?
Je ne voudrais pas être chargé de les
compter ! En outre le lait dé vache
contien’t plus de substances albuminoïdes et moins de sucre que celui de
femme.’ Il faut donc le corriger. Il y
aurait bien le lait d’âne.sse qui se rapproche davantage, mais il est plus difficile à se procurer. '
Abrégeons : Pour bien nourrir arti
ficiellement un enfant il faut :
1® se procurer du bon lait <le vache (l’on peut aujourd’hui facilement
reconnaître les vaches tuberculeuses).
2<> le corriger en ajoutant un peu
d’eau et un peu de sucre de lait.
3O Priver ce lait de ses germes,
ou du moins, autant que l’on peut, de
ses germes nuisibles.
Je veux mentionner un lait dit lait
de Gaertner ou lait humanisé.. L’on en
a parlé joliment, surtout grâce à la réclame. C’est du lait de vache auquel
on ajoute un volume égal d’eau distillée ; au moyen de la machine centrifuge l’on fait en sorte que les graisses
soient uniformément distribuées, ensuite
l’on ajoute 3 ija gr. de .sucre de lait
par litre et on le stérilise. La méthode
n’est pas à la portée du grand public.
Si l’on voulait vraiment priver le lait
de tous ses germes, il faudrait le faire
bouillir pendant bien longtemps ou le
stériliser à une haute température. Le
lait dans ces conditions semble s’altérer
et ne plus être si bien assimilé.
Je touche encore à la méthode dite
de Forster employée en grand à Strasbourg et à Amsterdam et qui consiste
à porter le lait pendant 15 minutes à
65 degrés. Cela se fait au- bain-marie,
la métode est simple et suffit à détruire
les germes virulents sans altérer les
propriétés nutritives.
Une autre méthode que l’on préconise
est la pasteurisation qui demande un
appareil spécial, dans lequel on porte
trois fois de suite le lait à 70 degrés
en le laissant descendre dans les in
tervalles vers 30 à 40 degrés. Cette
méîhoile a donné de bons résultats. Mais
vous anr( z beau stériliser votre lait; si
les récipients dans lesquels vous mettrez
votre lait pour le donner ne sont pas
bouilli.-' aussi, votre stérilisation est mal
faite ; et vous aurez beau donner du
lait dûment stérilisé : si à côté vous
donnez de l’eau sucrée ou d’autres
drogues non stérilisées votre nourrissage
artificiel est mal fait.
Et je finis car «l’art d’être ennuyeux
est celui de tout dire ». Mais avant de
me taire voici ;
Il est difficile d’inculquer ces idées
au peuple, c’est là une tâche longue
et ingrate à laquelle toutes les personnes
de bonne volonté sont invitées.
En outre ne serait ce pas une bien
bonne œuvre que celle qui consisterait
à livrer au public pauvre du lait sain
dûment pasteurisé avec des indications
précises à suivre ? Cette œuvre est faite
à Lausanne et ailleurs.
Et ne serait-ce pas une bonne chose
de donner, à la mairie, à la jeune mariée
une brochure contenant les indications
nécessaires à élever un enfant ? Cela
se fait en d’autres pays. Et je crois
qu’en pensant aux milliers d’enfants
qui meurent dans leurs berceaux, les
traits crispés par la souffrance et qui
seraient par quelques soins préventifs
arraches à la mort, en pensant à tous
les parents' qui par ignorance ou négligence laissent mourir leurs enfants,
il vaut là peine de faire quelques efforts.
Je crois que ces efforts ne seraient
point vains.
Mg.
C ÎT O J\ I Q li K
Di.-itilictions. Notre collègues M le
profes-i nr Alexandre Vinay, président
du Comité local de la Croix Rouge,
et M. Joseph Boër, syndic de la Tour,
ont été nommés chevaliers de l’ordre
des Saints Maurice et Lazare. Nos
félicitations.
Siliilt Jctlll. — Mercredi i.r couratit,
les « Amies de la jeune fille » de cette
paroisse ont inauguré une école de couture, de confection et de broderie pour
les jeunes filles Vaudoi.ses de Sain t-Jean.
Dès le premier jour un bon nombre
d’élèves se sont inscrites et se sont
mises joyeusement au travail
direction d’une habile maîtresse et des
bonnes dames qui l’assistent, Làltaxe
est de deux francs par mois et l’école
.se tient provisoirement, dans la salle
de la Société du Printemps. La paroisse
applaudit à la généreuse initiative des
« Amies de la jeune fille » et leur souhaite le meilleur succès.
■
Pour la fête du 17 Février à Paris.
M. le pasteur Appia désirant réunir
comme l’année passée, les Vaudois
qui habitent Paris, prie les familles qui
ont quelques uns de leurs membres
dans 'la grande métropole française’dè
le leur faire savoir. La réunion aura
lieu le Diuianche 19 février à 8 hèures du soir, chez M. Appia, Rue No-“
tre Dame des Champs, 119 bis.**“ 5
La séance de la Société d’ütiiité
publique, section de la Tour, tenue
mardi soir au Collège, a entendu le
rapport présenté par M. Louis Jourdan)
du bureau de location de villas et appartements. Les services que rend-Cettç
institution sont de plus en plus appré
dés. Tous les propriétaires qui sé sont
adn-.ssés au bureau ont pu louer leiirs
appartements d^été. Quelques recom-'
mandations sont faites au bureau, notamment que la pièce de 1 franc que
ceux qui requièrent les services du
bureau doivent payer, de par le règlement, pour frais de correspondance,
soit régulièrement exigée. On recommande aussi de se mettre en rapport
avec la société Pro To ino» et avec
l’association nationale pour le mouvement des étrangers, qui peuvent rendre
de grands services à la région. ^
Le bureau de la section est confirmé
par acclamation.
La question des petites industries,
souvent débattues et jusqu’ici sans
résultats, est remises à l’ordre du jour
pour une prochaine séance. Une commi.ssion. la même que l’année passée,
est chargée de préparer la commémo^
ration, par un banquet populaire, du
17 Février.
■j ’Almanaeco Italiano.
Tout un article bibliographique poui
un almanach ! N’est-ce pas trop ? — Oui
s’il s’agis.sait d’un almanach comnii
tant d’autres. Mais le volume que noui
pré.sentons aujourd’hui à nos lecteur!
n’a rien à faire avec la foule de publications (dont quelques uns d’ailleun
excellentes) qui paraissent sous ce nom
Vous connais-sez l’Almanach Hachette, si répandu en France et qui i
pas mal de lecteurs de ce côté de!
Alpes. Eh bien, VAlmanaeco Italiano
c’est l’Almanach Hachette de l’Italie
ou plutôt, c’est mieux, car il est pim
riche et d’une exécution plus soignée
C’est, en un m< t, une \ éritable ency(inpédie de la ck pratique. Plus de 80C
pages’ en deux colonnes, avec un mil
liei de gravures, et donnant une foul<
de notions d’agriculture, d’administration, de commerce, d’économie pratique
de géographie, d’hygiène, de travaus
féminins, de législation, de littérature
de beaux arts, de modes, de statistique
etc. etc. — En outre l’acheteur de
1 Almanaeco peut concourir à une série
de primes et de bons à réduction, doni
la liste occupe une cinquantaine de
pages du volume.
Almanaeco Italiano a atteint sa dixième année. Il est rédigé par de distingués écrivains, sous la direction de
3
fci,'*?;■'
— ìi —
1^, Giuseppe Fumagalli, bibliothécaire
Me là Braìdense de Milan, et publié par
lies éditeurs bien connus R. Bemporad
. J^iglio, de Florence.
ï@fmi
Fra Piero. Adelina di Sant’Arega.
^'Firenze, Prem. Tip. e Lib. Claudiana,
1905 (pagg- 175)- Prezzo, cent. 75 \ in
r'tela e oro L. 1,50.
Rliitruductiou aux livres historiques et poétiques de !’Ancien Tes^ tanient, par Ch. Rochedieu. (fascicule
7 du Guide du lecteur de la Bible). Genève,
Jeheber. Prix : 50 cent.
^ La Parole écrite et la Parole vi
^lyante, parallèle entre Ip Christ et la
Si Bible, par Adolphe Monod, avec un
Vpréambule surla situation actuelle par
un laïque, des citations d’auteurs se
^ rattachant à la théologie positive et une
• liste de publications en faveur de la
saine doctrine. Brix en librairie Fr. 0,20.
Pour la recevoir gratuitement, s’a»' dresser à l’éditeur M. J. Caille-Guillaume
\ à Rivaz (Suisse). Pour la France, à
é^U. F. Bichsel, 10, rue Lanterne, Lyon.
Wa L’ Illustré de la Famille.
Ì '
Sommaire du N. 18 (29 Janvier)
Le salon dé M.nie Ne.cker, André Corbaz
— En manœuvres, Robrayle.— Crépusl cule d’hiver, vers, S. Rufener-Laurent •
f Chronique musicale (ill-), Henri Allorge
Liévels G. de Mferra — Notre cat net
route. Voyage autour du monde (iH-)>
/ M. et M.me G. de B. — Nos gravures ;
I*'« ilia sœur, alter Tiemann Vie pta^ tique : Ceintures et béguins, Claire Delys,
* — Chronique politique, E.-J. L. ISotre
I service de correspondance. Arnica — Notre
services de graphologie et d’étude scientifique
.J, des lignes de la main, Rianska Jeux, etc.
h L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du numéro de Janvier.
'j _ Autour du moulin (nouvelle) — Entre
i ennemis — Inscription des catacombes
> — Le pavage en liège — Regards en
’ passant — Un contre-poison — Nouvelles scientifiques — La priere, selon
Tolstoï — Conte espagnol — La guerre
- Contre le froid — Le microscope des
anciens Normands — A Madagascar
— Vites.se des trains — La neige (poésie)
i; — Autour d’une banquette en tapisserie
(nouvelle) — La torpille — Si tu avais
vu — Le livre fermé — Pendant les
- vacances, poésie de Brizeux Le pein* tre russe Verestschaguine.
MINERVA
ROMA
Alimi XV.
Via Tiiniacelli. 1-^ — ROMA
«Minerva,, esce tutte le domeniche in
fascicoli di 24 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i. più
interessanti articoli delle principali Riviste di
tutte le parti del mondo, .-.n tutti gli argomenti
che possono interessare qualsiasi persona colta,
risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea
Nonvelles.et laits divers
Une œuvre d’évangélisation a été
initiée à Sestri Levante, en Ligurie,
en relation avec l’ensemble d œuvres
d’instruction, d’évangélisation et de bienfaisance, que dirige à Florence depuis
trente ans le Dr. Comandi.
Il y a en Sicile et Sardaigne des
colonies grecques ühies à l’Eglise romaine, mais ayant conservé le droit
d’employer les rites grecs, les offices
en langue vulgaire, le mariage des pre
'tres etc. Ils ont dernièrement réuni des
fonds pour créer à Naples une paroisse
de leur rite. Mais le cardinal Prisco
refusant de leur en donner l’autorisation,
les prêtres de ces communautés viennent d’adresser une réclamation au pape,
menaçant d’entrer dans le protestantisme si qn ne leur fait droit.
Un décret du Président de la République, en date du i8 janvier, approuve l’élection faite le i6 novembre
par le Consistoire d’Orpierre, de M.
Jean Mazaiiric. bachelier en théologie,
aux fonctions de pasteur d’Avvieux Cil
Queyras.
Un journal anglais a demandé à ses
lecteurs riches de recevoir chez eux,
pendant les deux semaines de Noël et
du nouvel an, un eu deux enfants
pauvres de Londres. Ces petits invités, habillés de neuf des pieds à la
tête, ont été, cette année, au nombre
de 150, et l’on espère voir cette jolie
coutume s’établir dans de plus grandes
proportions.
Le Courrier européen raconte que, récemment, dans un village des îles Baléares, une horde fanatique envahit en
armes une chapelle protestante pendant
le culte, brisant tout et menaçant de
mort le pasteur et ses fidèles. L’Espagne n’a pas encore su reconnaître que
c’est l’Eglise romaine qui l’a fait descendre à son état actuel d’abaissement,
et qu’elle ne pourra se relever qu’avec
la liberté, et en particulier la liberté
de conscience et de pensées, telle qu’on
la voit à l’œuvre dans les colonies
qu’elle a dû céder aux Etats-Unis.
Un secrétaire américain, envoyé à la
Havane (Cuba) pour y préparer la
fondation d’une Union chrétienne, a
vu ses efforts couronnés de succès. Il
eut, en un seul soir, 80 inscrits comme
membres fondateurs ; le lendemain, ce
nombre s’éleva à 150, et on espère atteindre bientôt le chiffre de 500. Un
local a été aménagé dans un beau bâtiment central, pour lequel des négociants ont souscrit en quelques jours
14.000 francs. Le Pré.sident de la République cubaine, M. Palma a exprimé
toute sa sympathie pour l’Union et a
invité tous les présents à la soutenir
efficacement. A comparer cette attitude
avec l’indifférence olympienne qui entoure et paralyse, parmi nous, l’activité
des Sociétés qui se proposent le progrès intellectuel, moral et matériel de
notre peuple.
Un père salésien, sachant que les
évangéliques étaient persécutés à Cortez
(Brésil). voulut connaître les doctrines
de ces hérétiques, ce qui l’emmena graduellement à embrasser l’Evangile à
Pernambuco,
Roosevelt, président des EtatsUnis, avait nommé trois fois un nègre,
M. Crum, comme percepteur des douanes dans la Caroline du Sud ; mais
l’opposition des sénateurs du Sud avait
empêché le Sénat de ratifier ce choix.
La juste obstination du Président a enfin triomphé et le Sénat a ratifié cette
nomination.
On a maintenant des détails plus
précis touchant l’insurrection à Madagascar, à laquelle nous avons fait allusion. il y a quinze jours. Un missionnaire norvégien, M. Nicolaisen, a
été emmené par les insurgés qui le retiennent comme otage. Un commerçant
européen a été tué ; un instituteur in
digène, au service du Gouvernement,
a été malmené avec sa femme et ses
enfants.
C’est parmi les Taisakas, peuplade
qui appartient à la même race que les
Sakalaves, que l’insurrection a pris naissance, Comme les miliciens indigènes
ont passé aux révoltés avec armes et
munitions, on doit prévoir l’effusion du
sang. Cette insurrection est, semble-t-il,
un contre-coup de la guerre qui sévit
dans l’Extrême Orient. Les indigènes
se déclarent vivement satisfaits d’apprendre les succès des non-Européens
contre les Européens.
Dans un couvent d’Altamura, où
s’était réfugié, il y a deux ans, une
congrégation religieuse française, vient
de mourir Mélaiiie Matthieu, la prétendue visionnaire de la Salette.
Elle avait 14 ans lorsque, se trouvant
sur la montagne de la Salette, dans
l’Isère, elle vit la Vierge, qui lui fit
une révélation. Sur le meme emplacement fut élevé un sanctuaire, qui est
devenu un lieu de pèlerinage très connu.
On a, depuis, découvert la personne
qui avait joué le rôle de la Vierge dans
cette comédie, mais la chose était lancée, et la stupide superstition romaine
continue à s’en repaître.
Revue Politique
Nous voudrions pouvoir dire que la
Chambre est toute à son affaire, qu’on
fait à Montecitorio de la bonne besogne,
que les grands problèmes attendant une
solution prochaine occupent en ce moment
l’attention de nos représentants. Il n’en
est rien, hélas ! et il paraît qu’on en est
réduit, sous la coupole, à vivre d’expédients, de petits projets de rien du tout....
faute d’ouvrage. Le président du Conseil
retenu chez lui pour des raisons de santé
et le retard apporté par les commissaires
du budget dans la préparation de leurs
rapports, semblent être la cause principale
de cette inaction forcée et regrettable
que tout le monde souhaite voir prendre
fin.
Le projet de dotation de la Couronne
a été approuvé, après une assez longues
discussion, par 253 voix contre 32. La
minorité républicaine et socialiste a bien
essayé de proposer qu’on réduise de
quelques unités l’énorme chiffre des 16
millions de la liste civile et que les fonds
de dotation, ainsi que les revenus des
biens de la Couronne, soient soumis au
contrôle du Parlement. Mais la majorité
constitutionnelle a couvert la voix des
opposants par les plus solennelles déclarations de loyalisme et d’attachement
à la monarchie. Il en est même qui se
sont formalisés de voir qu’on pouvait
discuter sur un pareil sujet. A notre
modeste avis, ce n’est probablement pas
là le meilleur moyen de rendre la monarchie populaire ; et par les temps qui
courent il aurait peut-être été prudent
d’affecter quatre ou cinq millions de la
liste civile aux besoins des classes ouvrières, d’autant plus qu’avec les goûts
de simplicité qu’on connaît a notre Roi,
une dizaine de millions auraient pu amplement lui suffire.
A Milan, les élections municipales qui
ont eu lieu dimanche passé, ont encore,
tout comme en novembre dernier, marqué
le triomphe complet des liberaux. Sur
80 conseillers il y aura 42 libéraux, 10
catholiques et 28 radicaux. Les socialistes, Turati en tête, sont donc battus
sur toute la ligne, grâce encore a la
déplorable union des libéraux avec les
cléricaux. Voilà une deuxième rude leçon
dont il faut espérer que les partis populaires de Milan.... et d ailleurs, sauront
tirer tout le profit possible. C’est bien à
eux de répéter avec Moliere : Tu 1 as
voulu, Georges Dandin !
— L’émeute de S.t Pétersbourg a naturellement eu son contre-coup dans la
plupart des autres centres de l’empire,
tels que Moscou, Odessa, Varsovie, Lodz,
Kiscinev etc. Partout des grèves des
essais de révolte à la force armée, de ,
formidables démonstrations populaires, et
partout aussi des répressions sanglantes
qui auront encore coûté la vie a quelques
centaines de victimes et la liberté à
quelques autres milliers. Décidément 1 autocratie s’est encore révélée la plus forte
et, dans quelques jours d’ici, l’ordre a
la russe — sera partout rétabli. A S.t
Pétersbourg les ouvriers ont repris le
travail, ils vont le reprendre ailleurs, et
les détenus dont les prisons regorgent,
n’attendent plus qu’un simulacre de procès
avant de prendre le chemin de la Sibérie.
Les plus dangereux seront fusillés ou
décapités. C’est là le sort qu on redoute
pour Maxime Gorky, en faveur duquel
force pétitions parviennent tous les jours
au gouvernement du czar, des quatre
coins de l’Europe. Y a-t-il quelque espoir
que les vrais responsables de la boucherie
de dimanche dernier se laisseront toucher, .
et que le cri d ’ indignation qui s’est
levé de toutes les villes du monde civilisé
sera entendu ? N’a-t-on pas plutôt raison
de redouter un redoublement dé rigueur,
ne fût-ce que pour prouver que la Russie'
ne se laisse intimider par personne et
entend se gouverner comme bon lui
semble? Mais si les démonstrations populaires de tous les grands centres de
l’Europe occidentale n’arriveront pas à
toucher les hommes qui Sont au pouvoir,
elles seront un puissant encouragement
pour le peuple qui souffre en attendant
des jours meilleurs.
En Mandhourie l’armée russe a essayé de prendre l’offensive, et deux
de ses divisions ont bravement attaque
l’aile gauche japonaise entre la voie ferrée et le fleuve Houn-ho. Mais après
avoir occupé l’importante position de
Sandepou, de puissants renforts étant
parvenus aux Japonais, les Russes ont
dû se replier en laissant plusieurs centaines de morts sur le champ de bataille. Echec d’autant plus douloureux et
humiliant, que la nouvelle d’une brillante
victoire était déjà partie pour St. Pétersbourg.
— D’après les déclarations que M.
Rouvier a faite dernièrement à la Chambre française, il y a lieu de croire que
le nouveau gouvernement ne s’appuiera
ni sur les nationalistes ni sur les reactionnaires et que la politique anti-clericale sera poursuivie. Tout au pins s’efforcera-t-on d’émousser quelque peu les
ongles.
j. c.
M. JOSEPH PONS et ses enfants
remercient de tout leur cœur les personnes qui leur ont donné de si précieuses preuves de sympathie dans le
grand deuil qui les a frappes.
Ah. payés et non quittancés.
1905: Jean Henri Bertet, Envers Pinache ;
Marie Geaime, La Tour; Susette Morel, Rora ;
Jean Jean, Biskra; Veuve Gay-Miool, S. Second;
G. Banchetti, Vittoria; Gander, PigneroL
1904-05 : M.me Evans, Neuilly ; Balmas B.my,
Peumian, Pramol.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
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