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Gmqaanterdnqnième année.
10 Janvier 1919
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L ÉCHO DES VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT;
Vallées Vaudoises
Italie . . .
Etranger . .
Plusieurs abouneuK
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement Postal
selon Accord de Vienne, par an: Fr. 4,50.
On s'abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
Par an Pour 6 mob
Fr. 4.— 2,—
» 4,50 2.35
» 7,— 3.50
; » 6,—
D’abonnement se paye d'aTauce.
Ponr tontes les annonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tron, past., Torre Pellice
et pour l’Administration à M. J. CoïSSON, prof,, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte xf centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. '
Des changements non accompagnés de la somme de 19 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
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SOMMAIRE; Da visite de Wilson — Sottoscrizione in onore dei nostri caduti
e per i nostri orfani di guerra —
Chronique vaudoise — De Président
Wilson en Italie.
La visite de Wilson.
La France a eu le privilège de saluer
la première et de donner la bienvenue à
Wilson en Europe; l’Angleterre a eu le
même avantage quelques jours après,
et partout l’accueil a été enthousiaste.
Les gouvernements et les peuples ont
rivalisé en fait d’accueil cordial et sincère; on n’a pas marchandé les Urrahl,
ni les applaudissements, et tout cela se
comprend, car on a l’intuition que cet
homme providentiel saura, avec Laide
de Dieu, mettre les choses sur le bon
chemin de la justice, de la liberté, en
respectant les droits des nations et en
travaillant pour le triomphe de l’amour
qui doit, malgré tout, vaincre, la grande
bataille engagée contre la haine et l’orgueil. Il était tout naturel que Wilson
après avoir visité les deux grands alliées,
vînt aussi en Italie, la terre classique des
beaux arts, du sentiment, de la justice,
de l’idéalisme; il était tout naturel qu’il
vînt jeter un coup d’œil sur le pays ensoleillé; le rêve des jeunes et des vieux,
et il est venu. Sa visite, a été a flÿing
visit, mais riche en faits qui resteront
gravés dans le cœur des Italiens. Comme
de juste, Rome a eu la place d’honneur
et Rome a été à la hauteur de sa renommée, de son glorieux passé et de son
brillant avenir. Vendredi elle était transformée, notre belle capitale, pavoisée
avec les drapeaux de l’ententeiriles étoiles ayant la place centrale. On a travaillé
dur pendant la nuit, mais aussi quand
l’aube du Vendredi a lui, tout était en
place pour recevoir l’hôte illustre.
Dès 8 heures les troupes étaient à leur
place assignée, ayant un aspect martial,
très heureuses de l’évènement. A 10 h.,
;es armées de l’air commencèrent à manoeuvrer avec une habileté surprenante:
^ eaproni, dirigeables, chasseurs, tous
étaient en activité bruyante attirant sur
eux l’attention de toute une ville.
A l’heure précise, indiquée par les autorités de Rome, le président Wilson est
l^arrivé en gare, accueilli par S. M. le Roi
les dignitaires en vue. Le coup d’œil
qoï fl été offert au Président par la ville
Rome, ne pouvait être plus féerique,
et nous avons la persuasion qu’il sera
inoubliable pour notre hôte illustre, qui
en rentrant aux Etats-Unis, rappellera
avec plaisir son entrée dans la ville éternelle,
Le peuple lui a fait l’accueil le plus
enthousiaste, et pour deux fois il a dû
paraître au balcon royal pour remercier
cette foule sympathique qui ne pouvait
se lasser de dire à Wilson: Merci pour
votre bonne visite.
Rome, toujours en fête, a suivi le président dans toutes ses visites officielles,
à la Chambre des Députés, au Quirinal,
au Capitole, au Panthéon, au Vatican,
à l’Eglise de St-Paul, partout où sa visite avait été fixée.
Nous ne pouvons que dire à nos lecteurs: tout a été bien jusqu’au bout. Le
Roi, Rome, les autorités gouvernementales, le peuple, tous ont fait de leur
mieux pour démontrer en quelle haute
estime est tenu celui qui a en main un
peu de la destinée des peuples.
On pourra peut-être ne pas être d’accord sur sa visite au Vatican; les plus
rigides, les plus sévères, blâmeront cet
acte de faiblesse, mais, franchement,
nous n’avons pas le droit de juger cet
acte, qui pouvait être jugé nécessaire
pour des raisons que nous ne pouvons
saisir. Par contre, la visite de Wilson
aux délégués des Eglises d’Italie, revêt
une importance toute spéciale. C’est la
première fois que nous devons signaler
un tel fait plus que réjouissant.
T^dis que Guillaume et d’autres ignoraient leurs frères en la foi, Wilson a tenu
à démontrer qu’il n’avait pas honte d’être
un protestant, qu’il savait parfaitement
être un témoin du Christ même dans la
ville de Rome, dans un pays foncièrement catholique, et c’est lui qui par son
ambassadeur a préparé l’entrevue avec
les représentants des différentes Eglises,
réunis à cet effet dans la Bibliothèque
de la Paroisse américaine. '
Wilson a été simplement charmant
dans cet entretien qui a duré près d’une
demi-heure. Il a répondu à qui lui demandait de travailler pour l’unité de
l’Eglise: Oui, mais la vraie unité. Il a
insisté sur l’œuvre des missions, et, dit-il,
quoique unies, les convertis seraient
étonnés de voir tant de branches; il a
raconté quelques faits touchant son enfance, sa mère, son grand’ père, son rôle
d’ancien. Il a relevé avec plaisir l’effort des peuples dans cette lutte gigantesque qui a pour but la liberté et la
paix, en admirant les souffrances endurées par l’Italie. Il a accueilli avec joie
la certitude qu’on priait pour lui, en
exhortant à continuer. Bref, Wilson a
produit sur tous l’impression que c’est
un homme de Dieu, qui a une mission à
remplir, qui sait où il vise et qui ne se
laisse pas effrayer par les obstacles.
M.me et M.lle Wilson, elles aussi, sont
charmantes et simples; Mademoiselle a
hérité bien des qualités de son père et
se dit enthousiaste de l’Italie qu’elle avait
déjà visitée et qu’elle se propose de re»
voir, D. V., plus tard.
Les représentants des Eglises étaient
au nombre de 23. Ce nombre fixé par un
Comité sous la direction de l’ambassadeur, n’a pas pu être modifié, malgré le
désir de notre Eglise de Rome et des
Membres de la Table.
Pour l’Eglise Vaudoise: MM. C. A.
Tron, modérateur-adjoint; doct. Luzzi
et prof. D. Jahier.
Pour l’Eglise Méthodiste Episcopale:
MM. Bàni, Ferrerò, Nitti.
Pour l’EgliseWesleyenne: MM. Burgess,
Filippini, Borsari.
Pour l’Eglise Baptiste: Landels, Wittingil, Fasulo et deux autres.
Pour l’Eglise Ecossaise: doct. Gray et
deux autres.
Pour l’Eglise Episcopale Américaine:
Lowrie et deux autres,
Pour la Société Biblique: M. Smith.
Pour l’Armée du Salut: M. Buffa.
C. A. Tron.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri cadati
e per i nostri orfani di guerra
Beati coloro i quali hanno compreso che
questo Natale rion può sorgere e tramontitre
senza che abbiano inviato la loro offerta in
memoria e per gli orfani di quei che caddero
affinchè ci fosse risparmiato un altro Natale
di guerra l
6^ Lista.
Somme precedenti D. 75.882,55
Gustavo Turin, Torino ■» 500,—
Sig.ra Servettaz, Torino » 2.000,—
Giovanni Servettaz, Torino » 2.000,—
Sig.na D. Servettaz, Torino » i.ooo,—
Sig.na N. Servettaz, Torino » i.ooo,—
Noélie Malan, per S. A. V. (27) » 10.000,—
Sig. e sig.ra»Schalk (16) » i.ooo,—
Sig. e sig.ra G. Geymet-Besson » 100,—
Ferrea Colombo, Torino » 20,—
Sig.ra Fierz, Torino » 25,—
Vedova Celli, Torino (28) » 20,—
Laurent Avondet, Torino » 5,—
G. P., Torino » 100,—
Besson Francesco, Torino » 30,—
Bertinaria Romano, Brescia » 20,—
Pascal Enrico, cappellano » 100,—
Berta Baebler, Brescia » 500,—
Totale D. 94.302,55
i*ì) In inemoila Uel marito Rrnesto Malan.
(aS) In znemoria di tre cari.
(16) In memoria di Emanuele Glbeft morto per la Patria^
Indirizzare le offerte al sig. Antonio
Rostan - 107, Via Nazionale - Roma.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. M. le pasteur J. Bertinatti
a prêché dimanche dernier à la Maison
Vaudoise devant un auditoire recueilli
et aussi nombreux que le mauvais temps
et les conditions sanitaires de la paroisse
l’ont permis.
—L’épidémie continue à moissonner des
victimes de tout âge.L’aînée des demoiselles Cao vient de succomber après quelques
jours de maladie seulement. — Le chef
de notre bureau de poste, M. Benedetto
B'Ambrogi, fut emporté par une pneumonie foudroyante, en moins de trois
jours. Il n’y a presque pas de maison où
il n’y ait un ou plusieurs malades, plus
ou moins gravement atteints. Notre
sympathie chrétienne est assurée aux
familles en deuil ou dans la détresse.
— Les lecteurs vaudois de La Stampa
de Turin ont été choqués — nous pour*
rions employer un mot plus expressif "
en lisant dans la chronique de Rome du
5 c., les mots ci-après: «...il Presidente
Wilson si è intrattenuto (nella chiesa
protestante americana di S. Paolo) coi
vari capi delle chiese cristiane riformate
dell’America » ; alors que le correspondant du journal si peu libéral de Turin
savait pertinemment que dans l’Eglise
américaine de St-Paul, Wilson a aussi
été reçu officiellement par les représentants de toutes les églises protestantes
d’Italie, y compris l’Eglise Vaudoise
dont La Stampa n’ignore pas l’existence.
Seulement, voilà, dans la même colonne,
La Stampa relatait la visite de Wilson
au Vatican, et pour ne pes troubler la
conscience de la majorité de ses lecteurs,
il a préféré ne pas dire toute la vérité.
La chose valait la peine d’être relevée.
MESSINE. Du Rapport annuel mas
reproduisons ce qui suit:
La nostra forza. Eravamo 81 membri
comunicanti alla fine dell’anno scorso;
siamo 80 alla fine di questo. Le 9 perdite
non sono state del tutto compensate
dalle 8 ammissioni.
Il nostro lavoro. Esso si è esplicato:
Nei culti. Quelli del mattino si sono mantenuti buoni per tutto l’anno. Pochissime volte l’uditorio ha numerato meno
•di 25 persone. La media è stata di 34
uditori e spesso ha oltrèpassato la cinquantina. Solenni come al solito i culti
speciali, specialmente quello di Pentecoste quando avemmo il piacere e la
consolazione di ammettere tre giovani
reclute. Durante l’estate, per l’assenza
del pastore, si alternarono nel tenere i
culti i pastori di Catania e Reggio Calabria, sigg. Malan e Vinay, che vivamente ringraziamo insieme al pastore
Pons, al cappellano Comba ed al pastore
Battista Melodia che presiedettero un
■culto ciascuno. L’assenza di molti membri perchè militari è stata in patte compensata dalla frequenza di altri soldati
non evangelici, che hanno cosi potuto
udire l’annunzio della Parola di Dio.
Dati i tempi è stato scopo della predica•zione quello di risvegliare le coscienze e
di trascinarle ai piedi della croce di Cristo. L’accento della consolazione divina
e della speranza cristiana ha pure risuonato spesso dal pulpito.
I culti serali, cioè della Domenica sera,
sono stati tenuti per sei mesi, dal principio di Novembre alla fine di Aprile.
In essi si sono trattati i problemi piò
gravi che la guerra ha sollevati circa la
religione ed il Cristianesimo in modo
particolare. Vennero pure ribattute le
stolte accuse mosse da più parti al Protestantesimo. SI trattò anche della rell-
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gione delle varie nazioni in guerra. Questi culti, meno alóini podii male irequentati per ragioni esljei’iori, furono frequentati da una|medi0 di 60 uditori, di cui i
4i5 non evangelièi. Talora ruditorió'superò il centinaio, ed una volta si ebbero
più^di 250 persone.
La vita della Chiesa. La vita spirituale
dèlia congregazione si è mantenuta viva:
la pace ha regnato tra i fratelli. Non sono
mancate e non mancano le prove di ardente testimonianza. La vita ecclesiastica
si è mantenuta pure nel Consiglio di
Chiesa che ha curato con zelo gli interessati materiali e spirituali della congregazione, e nell’Assemblea di Chiesa, convocata e per discutere la relazione annua e il da farsi in favore dei profughi
di guerra.
■Gli atti lirtugici sono stati 5 e cioè 1
battesimo, 2 matrimoni, 2 funerali.
l membri di Chiesa hanno continuato ad
occuparsi delle varie opere riguardanti
la difesa interna e la pubblica beneficenza, portando anche in questo campo
la loro testimonianza.
Abbiamo cercato di aiutare tutte le
iniziative connesse colla guerra.
Così al benemerito Comitato di Assistenza Morale e Spirituale ai militari
Evangelici abbiamo mandato L. 200;
subito dopo il disastro di Caporetto abbiamo aperto una sottoscrizione in favore dei profughi di guerra, che fruttò
L. 382, di cui L. 300 abbiamo divise fra
i due Comitati cittadini sorti all’uopo
ed il rimanente abbiamo conservato per
aiutare direttamente qualche profugo
evangelico.
Ed infine abbiamo continuato la nostra Sala per Soldati, opera che viene
compiuta in unione alla Associazione
Cristiana della Gioventù (Y. M. C. A.).
A dimostrare tutta l’importanza e il favore che questa opera ha incontrato bastano i seguenti dati statistici che valgono per l’anno Luglio 1917-Giugno
1918: Soldati N° 126.561; Buste 35.839;
Foglietti, oltre 40.000 ; Cartoline 29.212 ;
Nuovi Testamenti 3349; Eyangelini
4342; Libri vari religiosi 2767; oltre parecchie migliaia di opuscoli patriottici.
Noi e la Chiesa in generale. La nostra
gratitudine verso la Yen. Tavola, che
cosi largamente provvede ai nostri bisogni, oltre che nell’espressione più viva
di sentimenti e di affetti è stata dimostrata dalle contribuzioni della Chiesa
per i bisogni generali. Còsi abbiamo portato a L. 1100 la nostra doverosa contribuzione per la Cassa Centrale, col fermo
intento di aumentarla di qualche cosa
ogni anno; abbiamo creduto doveroso di
accrescere la nostra contribuzione verso
la Cassa Emeritazione, proponendoci di
portarla al 10 % della contribuzione
verso la C. C. Le contribuzioni si sono
tnantenute buone malgrado i tempi difficili e ringraziamo vivamente il Signore
che ci ha messi nella possibilità di fare
questo sforzo.
In Provincia, Abbiamo fratelli sparsi
in tutta la provincia, ma i nuclei più importanti sono a Barcellona e Spadafora.
I primi vennero visitati regolarmente
una volta al mese, i secondi solo una
Volta durante l’anno.
Un simpatico movimento pieno di
promesse si è manifestato nel paese di
Scaletta a circa 18 km, dal capoluogo.
Un lavoratore anni or sono ebbe a Vittoria un opuscolo del pastore Ronzone
sul 2° comandamento e cominciò a dubitare che la verità fosse nella Chiesa Romana, Ritornato in paese manifestò i
suoi dubbi ai compari; da un colportore
comprarono la Bibbia; poi si misero in
relazione con un fratello della nostra
Chiesa per un puro caso... provviden*
ziale ; finalmente vennero a cercare il
pastore, il quale insieme ad altri fratelli
si è recato a Scaletta diverse volte trò-^
vandovlS o 6 famiglie affamate ed assetate* della Parola di Dio. Voglia il Signore benedire questo movimento e risvegliare le coscienze non solo in quel
paese-di montagna ma in tutta la nostra
bella Patria.
Conclusione. Veramente il Signore è
stato con noi e ci ha];^benedetti! Voglia
Egli perdonare tutte le nostre imperfezioni e debolezze, e ci sproni sempre più
sulla via del dovere e del sacrifizio. A
Lui siano l’onore e la gloria nei secoli dei
secoli!
Il Consiglio di Chiesa: Emilio F. CorSANi, presidente; Avv. Aless. Mantica,
anziano; Gaetano Passalacqua, id.;
Giuseppe Trombetta, id. ; Luigi AlleMAGNA, diacono; Capitano Carlo Opi
PARI, id.
NEW-YORK. Nous extrayons du très
intéressant rapport annuel (juillet 1917juin 1918) de la Congrégation Vaudoise
de New-York, les données qui suivent:
Sept baptêmes, la plupart célébrés à
l’Eglise; 4 mariages dont les deux conjoints sont protestants; et quantité d’autres mariages mixtes qui n’ont pas été
bénis par le pasteur; 3 décès, dont celui
de M.me Griglio et pour lequel nous renouvelons notre sympathie au pasteur
M. P. Griglio
L’école du dimanche a eu 14 élèves
inscrits.
La Valdesia a pu, grâce à sa vente annuelle, verser 500 dollars à la Caisse de
l’Eglise et a continué à travailler pour
les soldats. Trente-six nouveaux membres, ayant à peu près tous appartenus
à l’Eglise Vaudoise d’Italie, se sont unis
dans le courant de l’année à la Congrégation. Bonne fréquentation des cultes
et encourageante participation à la SteCène, à la suite — peut-être — de Tintroduction de la coupe individuelle. Le
pasteur a poursuivi, comme par le passé,
son œuvre d’Evangélisation « parmi nos
compatriotes catholiques, si difficiles à
atteindre et à convaincre ».
Le total des contributions et recettes
de tout genre atteint le joli chiffre de dollars 1551,40 et marque un progrès de 90
dollars sur l’exercice précédent, ce qui
a permis de clore les compte» avec un
boni de 10 dollars, et une encaisse au 30
juin 1918 de 1089 dollars.
Nous nous réjouissons de ceâ beaux
résultats ainsi que du développement
progressif de la congrégation vaudoise
de New-York, que nous saluons affectueusement, en priant ses membres de
garder toute leur sympathie à l’Echo des
Vallées.
POMARET. Le culte de dimanche
passé, fait en souvenir des soldats de la
Paroisse qui sont tombés pendant cette
dernière guerre de notre indépendance,
a été des plus émouvants. Quelle est
longue la liste de nos frères qui ont donné
leur vie pour la Patrie et pour le triomphe de la Justice et de la Liberté dans
le monde! Que de figures aimées ne se
verront plus parmi nous ! Sur sept officiers combattants, six ne sont plus, et
le septième ne s’est sauvé qu’à travers
le feu et après deux longues années de
captivité !
Que Dieu console les familles éprou^
vées et qu’il leur fasse sentir que le sang,
de leurs bien-aimés n’a pas été verséen vain, Lévy Tron.
— Dimanche 29 décembre M, Léger
ayant annoncé 8 jours auparavant qu’on
ferait la commémoration des soldats de
la paroisse qui sont morts dans cette dernière guerre, le temple était rempli sur
tout du côté des femmes au point que 4
ou 5 places seulement restèrent inoccupées et grand nombre d’hommes aussi
étaient là. Après la lecture de quelques
passages bibliques et quelques chants
appropriés à la circonstance, le pasteur
M. Léger retraça à l’auditoire les diffrents sujets que nous avons d’être reconnaissants envers^-Dieu, particulièrement
dans ces moments-ci; il nous parla en
termes émouvants de la grande et miraculeuse délivrance qu’il nous a accordée
et de la joie qu’éprouvent maintenant
les familles qui voient revenir qui le
père, qui les fils; joie douce après une si
longue séparation, tant d’anxiétés, tant
de souffrances de part et d’autre. Mais
hélas, il y a un point noir: c’est que plusieurs ne reviendront plus étant tombés
au champ d’honneur; leur nombre est
de 19, desquels un major, deux capitaines, 4 lieutenants et un sergent.
A peine le prédicateur eut prononcé
le premier nom de cette lugubre liste,
l’assemblée, comme saisie d’un frémissement, se leva et à mesure que l’énumération avançait des sanglots se faisaient entendre de différents côtés de
l’église et bien des larmes coulèrent aussi
du côté des hommes. L’assemblée continuant à rester debout et émue, le pasteur ajouta: Tous se sont montrés vaillants à défendre leur patrie afin de la
rendre plus puissante, plus glorieuse et
plus honorée. Ils se sont fait estimer de
leurs supérieurs, de leurs collègues et de
leurs subalternes. Ils ont donné tout,
jusqu’à leuç jeune existence pour nous ;
sachons garder leur souvenir avec reconnaissance et vénération.
M. Léger ajouta encore à la fin du
culte que pour manifester notre reconnaissance nous sommes invités à verser
chacun notre contribution afin de faire
un fonds pour procurer des bourses aux
orphelins des pères morts pour la patrie
et à d’autres enfants pauvres, et pour
fonder un foyer pour étudiants à La
Tour et un autre au Pomaret.
Un auditeur.
PRAMOL. Pendant le mois de décembre, les examens de quartier ont eu lieu
à peu près dans toutes les écoles avec
des assemblées très nombreuses.
—■ Le dernier dimanche de l’année, la
chaire a été occupée par M. l’aumônier
David Bosio qui nous a prêché un excellent sermon sur Hénoc qui marcha avec
Dieu et que Dieu prit à Lui. Nous le
remercions cordialement pour sa bonne
visite.
— Nous avons eu des assemblées imposantes soit à Noël soit le dimanche
suivant, et plus de 200 communiants se
sont approchés de la Table du Seigneur.
Puisse la Parole de vie trouver le chemin
des cœurs pour la conversion et la consolation de bien des âmes.
—■ Nos soldats et nos frères prisonniers
continuent à arriver journellement.
Qu’ils soient les bienvenus au sein de
leur famille respective et de leur église
qui les attendent à bras ouverts.
— Il y a encore trois de nos frères, de
ceux qui se trouvaient en Allemagne,
dont on n’a plus rien su depuis l’armistice. Nous unissons nos prières ardentes
à celles de leurs familles qui attendent
de jour en jour de recevoir de leurs bonnes nouvelles.
— Le l.r janvier nous avons accompagné à sa dernière demeure terrestre la
dépouille mortelle de notre sœur Catherine Long née Ribet (des Bouchards), qui
a succombé à une longue et douloureuse
maladie, à l’âge de 60 ans.
A son compagnon, à sa fille et à ses
deux fils, tous les deux au service de la
patrie, nous envoyons tonte notre sym
pathie, en demandant à Dieu de les fortifier et de les consoler.
— Le nombre de nos soldats morts
pour la patrie continue à monter et s’élève désormais à 20 dans la paroisse.
Bien que la nouvelle officielle ne soit
pas encore arrivée, on nous dit que notre jeune frère Bounous Héli Adolphe,
dont nous annonçions dernièrement la
maladie, a succombé à une pneumonie
galopante à l’âge de 21 ans.
Adolphe Bounous était le quatrième
des garçons (tous militaires) de feu l’ancien de Peumian, et il s’était engagé dans
les gendarmes, comme son frère aîné, et
accomplissait fidèlement et avec joie son
service, à Rome, à Turin, de même que
dans la zone de guerre où il avait été appelé depuis un an environ.
On noue dit que M. l’aumônier Bertalot l’a assisté à ses derniers moments et
a présidé à ses obsèques. Nous espérons
que la chose soit ainsi et nous le remercions cordialement.
Que le Dieu de toutesconsolations veuille soutenir la pauvre mère du défunt,
ses frères et ses sœurs, ainsi que tous les
autres parents.
C’est déjà la seconde fois que nous faisons une expérience singulière. Lorsque
nos soldats étaient en lutte avec les ennemis, et qu’ils étaient gravement blessés ou malades, on faisait avertir la famille et l’on procurait au père, à la mère,
ou a quelque autre parent la satisfaction d’aller les voir. — A présent que les
hostilités ont cessé, que nos braves soldats nous ont donné la victoire et, si ce
n’est encore la paix, au moins une trêve
d’armes, personne ne fait plus rien dire
et ce n’est que par hasard que vous apprenez que votre enfant est mort et enseveli depuis quelques semaines.
ROME. Union Chrétienne de Jeunes
Filles. Dimanche 22 décembre, les Unionistes de Rome, venaient apporter, pour
la dernière fois, le témoignage de leur
affection à notre très chère présidente,
M.me Elena Paschetio, enlevée par cette
cruelle maladie, le 13 décembre à Chiavari. Lorsque la voix du violon nous
parla de celle que nous pleurons, lorsque
M.me Giorni fit entendre quelques-uns
des chants qu’elle aimait tant, nous sentîmes une fois de plus combien elle nous
aimait et combien nous l’aimions ! M.me
Del PescQ nous parla de son idéal si pur,
de sa foi si ardente... et ce qui nous fit
du bien, ce qui rendit à notre âme un
peu de sérénité, ce fut la touchante
prière de M.r Fasulo, ce furent les paroles d’affection et de sympathie de notre chère présidente honoraire M.me
Rossi — Tâchons d’être dignes d’elle,
nôus dit encore M.lle Rossi.
Oh I oui, soyons dignes d’elle ! Gardons, dans le secret de notre âme son
souvenir aimé; il nous guidera, il nous
aidera à être meilleures.
SAINT-JE AN. Le Noël de la Victoire
a eu sa bienfaisante répercussion à la
fête des élèves de nos écoles du dimanche.
Elle leur ramena l’Arbre de Noël qui
pendant la guerre n’avait plus fait son
apparition. L’après-midi di 24 décembre, dans le vaste temple, un grand et
beau sapin (don de M.me Arthur Peyrot) garni avec goût, garni par une centaine de petites bougies colorées, attirait
les regards de nos 360 élèves et d’un nombre considérable de grandes personnes.
Les exclamations de tout ce petit monde
et grand disaient assez combien après
quatre ans d’absence il était le bienvenu.
Le programme, poésies, dialogues,
chants, une courte mais vibrante allocution du pasteur, n’occupa guère plus
d’uae heure, Mais pour les enfants c’est
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peut-être la fin qui constitue le clou de
la fête. Ce fut pour eux une aubaine inattendue, puisque grâce , à quelques dons
généreux, chaque élève reçut une jolie
plaque de chocolat, un sachet contenant
encore quelques fruits secs... délicieux,,
et un petit pain croquant de ceux que
l’on appelait autrefois... de Vienne, qui
remplaça avantageusement la traditionnelle briochç. En somme une très belle
fête par une journée lumineuse de laquelle les assistants garderont le meilleur souvenir.
— Le jour de Noël a rappelé au temple
le public des grandes solennités que l’on
aimerait voir tous les dimanches comme
jadis... quand le zèle pour la maison de
Dieu était plus vif que maintenant. M.
Rostagno nous donna un excellent sermon sur Esaïe ix, 1 ; « Le peuple qui
marchait dans les ténèbres a vu une
grande lumière ». Suivit sous sa même
direction l’exécution exquise du Gloria
de Silche, fort goûtée et appréciée par le
nombreux auditoire.
— La commémoration des soldais de la
Paroisse de Sl-.Jean tombés à la guerre
semblait plutôt indiquée pour avoir sa
place au culte de fin d’année; aussi à
8 h. du soir du 31 décembre, le public des
grandes occasions se réunissait en masse
à la Maison Vaudoise pour y prendre
part. La vaste salle Albarin, éclairée à
jour, comble au parterre et à la galerie,
ornée de drapeaux et parsemée de laurier (grâce à M. Afincent Morglia), offrait
un aspect imposant.
Dans son admirable discours, animé
d’un souffle puissant de patriotisme, M.
le pasteur Rostagno résuma les principales étapes de la grande tragédie d’enviton quatre ans où la puissance de Satan s’est déployée sur la terre comme
jamais auparavant, et lorsque d’une voix
émue il invita l’assemblée à écouter debout le nom des 40 héros, morts pour la
patrie, soit dans les nombreux combats,
soit dans les hôpitaux, un courant de
vive émotion sembla saisir tous les
cœurs à l’unisson. Et l’on vit briller bien
des larmes, surtout chez les parents en
deuil de leurs bien-aimés, et auxquels
l'orateur adressa en particulier de sympathiques et affectueuses paroles d’espérance et de consolation.
M. Bertinatti se leva à son tour pour
évoquer éloquemment plusieurs exploits
dont il avait été témoin les 'dernières semaines de la guerre et où les soldats vaudois s’étaient distingués comme tout le
temps qu’elle a duré par leur jjravoure
et l’accomplissement scrupuleux de leurs
devoirs.
Sur le Grappa, à Conegliano et à Vittorio Veneto qui nous donna la décisive
victoire, ils se sont encore, comme partout, signalés.
Une bonne partie des assistants s’arrêta pour participer à la Ste-Cène, et une
collecte eut lieu à l’issue pour les orphelins de la guerre. ' A. G.
TRIESTE. L’adresse de M. le pasteur
François Rostan à Trieste ést la suivante:
Via Fontana, 20 - Home International.
TURIN. M. le pasteur Albert Prochet,
de la paroisse de Turin, laquelle comprend tous les protestants vaudois et
’ étrangers, ' ayant adressé aux autorités
la ville une demande pour présenter
Ses hommages au président Wilson, et
se^ndé par les membres de l’Adminisstration se trouvant en ville, a pu avec
MM. C. A. Tron et Perazzi, être reçu ipiraédi^hiej^t après la visite du cardinal,
ce qm.a produit sur le public une bonne
impression. A cette occasion le président
de la Goïnitiisgion des Instituts secondaires a présenté à M. Wilson l’adresse
signée par lés professeurs et les élèves,
adresse qui a été agréée avec remerciements,
VALDESE. Errata. Le jeune M. Jean
Garrou décédé dernièrement à Valdese,
était neveu de feu le pasteur Henri Garrou et-fils de son frère Jeûn Garrou.
JOSEPH GARNIER de JEAN
de 'Villar Pellice
soldat artilleur - décédé le Novembre 1919
dans sa 21 me année
à l’Hôpital Militaire de Turin.
*■' VILLAR. Actes liturgiques du 4.me trimestre. Ensevelissements: Ardouin Marie
feu Daniel (Garniers), 78 ans — Collet
Octave (Ville), 36 ans — Bertinat Paul
de Paul (Peyroun), 2 mois et —
Bouïsse Constance née Dalmas (Teynaud), 46 ans — Crouzet Amélie (Ville),
58 ans — Michelin Salomon Marguerite
née Bouïsse (Teynaud), 30 ans —Bouïsse
Madeleine née Charbonnier (Teynaud),
63 ans — Gönnet Marguerite, veuve, née
Lautaret (Saret), 78 ans — Davit Paul
feu David (’Artusot), 84 ans —• Berlin Susette de Paul (Ruà), 15 ans —• Allio Henriette Augustine née Charbonnier (Ville),
67 ans — Nicole! Judith fèu Joseph (Garins), 80 ans — Catalin Marie, veuve,
née Frache (Garniers), 73 ans.
INSTITUTIONS
HOSPITALIÈRES VAUDOISES.
29.me Liste de Souscription.
Sig.re Caterina Buffa e Adele
Revel, Luserna S. Giovanni
(Ospedali) L. 12,—
Sig. capitano Margarla (Id.) » 50,—
N. N. (Rifugio) » 5,—
Sig.ra Maria Giorgetta nata
Canale, Dolores-Colorado
(Id.) » 30,—
Sig. e sig.ra Michele Robert
(Id.) ^ » 200,—
Gli stessi (Orfanotrofio) » 200,—
L. 497,—
Listes précédentes » 21.955,05
Total L. 22.452,05
Le Présiet Wilson en Halte.
Il est arrivé le matin du 2 janvier à
notre frontière: le voyage n’a duré qu,e
cinq jours, mais ces journées mémorables
n’auraient pu être mieux remplies. Les
hommages respectueux et enthousiastes
n’ont cessé de résonner sous les pas de
l’homme le plus illustre de l’heure actuelle, dont le nom est aimé et liéni par
des centaines de millions de créatures
humaines. Le train de la maison royale
qui était allé chercher le Président à
Paris, l’a amené directement à Rome où
l’attendait une réception grandiose et
magnifique. Les places et les rues étaient
décorées de trophées et pavoisées aux
couleurs nationales et américaines, dans
le décor unique au monde de la capitale.
Les souverains, les autorités et ta multitude ont salué le Président des EtatsUnis comme le plus grand triomphateur;
le Maire de Rome a prononcé une adresse
de bienvenue. Une séance spéciale, dans
le palais de Montecitorio, eh présence des
deux Chambres, a donné occasion à M.
Wilson de prononcer un discours sur
l’amitié des peuples italien et américain
et les principes qui lès ont guidés tous
les deux dans la grande lutte qui vient
de finir. En évoquant les évènements de
ces dernières années, il affirme la nécessité d’une organisation de tous les peuples civilisés pour en venir à un tribunal
international et pour qu’une nouvelle
ère de paix, de justice et de loyauté entre les peuples commence dans le monde.
Les toats prononcés au dîner de gala
du Quirinal par notre Roi et M. Wilson
onL mis encore mieux en relief cette amitié et cette communion de sentiments et
d’intentions entre les deux peuples.
«L’Italie, après avoir accueilli dans son
sein ses' fils qui ont longtemps langui
sous l’oppression étrangère et ayant reconquis les frontières qui peuvent seules
lui donner la sûreté et l’indépendance
véritable,- se prépare à collaborer de la
manière la plus cordiale avec nous dans
le but de créer la Société des Nations qui
doit sauvegarder les droits de chacune,
raison première d’une paix active et féconde ». A ces paroles de Victor-Emmanuel III M. Wilson a parlé avec beaucoup de sympathie des Italiens établis
aux Etats-Unis, et avec admiration des
sacrifices endurés par le peuple italien
pendant les années de guerre.
Le Président n’a pas manqué de faire
une visite au Panthéon: il a déposé une
couronne de laurier sur le tombeau du
roi Humbert. Une séance à l’Académie
des Lincei, une visite au Pape, une réception à l’église presbytérienne américaine' où étaient réunis les représentants
des églises évangéliques italiennes, et
l’heure du départ a sonné. Acclamé et
fêté par la même foplç, M. Wilson est
■reparti pour Gênes et Milan. A Gênes il
a déposé une couronne aux pieds du monument de Mazzini, n’ayant pu, comme
il le désirait, se rendre à la tombe du
grand patriote à Staglieno ; il a visité la
maison de Christophe Colomb, et reçu
par le Président de la faculté de droit
le diplôme de docteur et le bonnet goTiardique. Les manifestations de la foule
ont été aussi chaleureuses à Gênes, à
îMilan et à Turin. Les discours de M.
'Wilson'exprimaient toujours une affection sincère et cordiale, des sentiments
nobles et profonds, mais surtout simples et vrais.
A l’hommage de la ville de Turin s’unissait l’hommage, du Piémont entier,
représenté par les syndics de toutes les
^communes qui avaient conféré à M. Wilson le droit de cité. La cérémonie cordiale et touchante qui a eu lieu au Pa, lais de Ville lorsque le Président des
Etats-Unis a serré la main de tous les
maires, les appelant ses contitoyens, l’a
rapproché encore davantage du cœur et
de l’âme du peuple italien. Il a vivement
apprécié cette preuve d’amitié confiante
et tenu à l’exprimer par le moyen de la ,
Gazzelta del Popolo qui avait la première
eu l’idée de cette manifestation.
L’université de Turin a conféré à M.
Wilson le diplôme de docteur agrégé. Le
professeur Vidari, recteur magnifique, a
salué l’illustre savant qui a quitté une
chaire universitaire pour monter à la
plus haute dignité civile, et a ouvert aux
Nations par sa parole inspirée et son
œuvre les horizons d’une vie plus libre
et plus haute.
Malgré l’inclémence du temps, le peuple de Turin n’a cesse d’acclamer le Président par des grandes et fréquentes ovations, et surtout lorsque du balcon de
l’Hôtel de ville il a salué affectueusement ses concitoyens au nom des E^ats
¡Unis d"Amérîque. L’e wifndjê todi M,
|Wilson repartait pour Paris où va s’ou.»
viîr, au Commencement de la semaine
^ prochaine,' la conférence préliminaire de'
l^à paix. ' ■ E. L; *
Ab, payés et non qnlttanoés. 4
Pour igig:M.m.e E. Pontana-Roux, Châtillon — Od. J alla, Firenze — M.me veuve
Ernest Malan, Torino — M.me LanraTron,
Massello — Benech Bart., Iglesias — Famille Vigli elmo. Riclaretto —Th. Jouvenal,
Turin — Prof. Tourn, Milan — Jacob Bomn, St-Germain — François Peyrot, Pignerol — Laurent Coïsson, Envers Pinache —
Léopold Bounous, Turin, — Prof. Th. Longo
Gênes — Adrien Muston, Id. — Albert Lantelme, St-Germain — Lavinia Vaidata,
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Pons, menuisier. Id. — Paul Rostan, Pomaret — Auguste Pàstre,, ¡Id« rr B- Légèr,
pasteur. Id. — Frédéric Pdnâ, Clos de Paët
— Marie Vicino, Pignerol — Auguste Long,
Turin — Susanne Borione, Id. (manque
fr. 2,50 pour 1918) — Catherine^ Bounous,
Menusan, St-Germain —- L. Bounous, Pérouse .— Elise Griot, St-Germain ■— Jacq.
Long, Roux, Id. — François Bertalot,
Blanc, Id. —- M.me Frédéric B aimas. Id. —
A. Comba, pasteur. Gênes — Lydie Martinat, Marseille •— Henriette Balmas, Calvire
— P. Forneron, Rosario Tala — Louis Cons
tantin, Envers-Pinache — François ^Ulier,
Lucia, Pramol — B.my Griset, Envers Pinache •— Marie Giardino, Pomaret — Lydie
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Peuy — Marie Michelin-Salomon, Buffa —
Susetté Geymonat-Albârée, Ciafmis -— Marie Janavel, Id- — Eveline .Geymet, Id. —
Marianne Dalnias, veuve, Teynaud A---Paul
Bou'isse, Id. — Maghit Catherine, veuve,'^
Vigne — Susanne Charbonnier, Teynaiid —
Jean Etienne Charbonnier, Id. —Anna Pascal, veuve, Ciicuruc — Marie Caïrus, Veuve,
Id. — Brache J. P., anéîen. Combe, — Madeleine Caïrus, veuve. Id. — DâVid Albarea, ancien, Boudeina Marguerite Jahier,
veuve. Combe — Rosine Nicolet, Maossa —
Elise Puy, Bessé — Madeleine Geymonat,
Id. — Marie Gourdin, Meynet — Marguerite Garnier, Bessé — Josué Vigne, Garins
— Paul Baridôn, Ciàvoun de Vila — Elisée
Puy, diacre, Snbiasc — David Giraudin, id..
Id. — Michelin-Salomon Paul, ancien, Garniers — Armand-Hugon Charles, Vüle —
Catherine Jalla, Villa — Jenny PontanaCaïrus, Ciarmis — Catherine Gaydou, Mou- .
tiers M. et L. Dalmas> Teynaud —' Joseph Cougn, Roecaroussa.'
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Jacqueline Durand, Pueblo Carnilo frs. 3,—
B. Léger, pasteur, Pomaret ,, % 3,—
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