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M. B. Léger, pasteur
2 copies
ferrerò
i^OArante-unième. année.
L’ÊCHO DES VALLEES
N. 37.
n
F»ARAI<SjSA.]V'r OHAQU» VIÎ2VI3KKDI
0)
Prix d’abomiement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,60 — Italie . . Fr. ' 3,00
Etranger ...............................„5
Pins d’nn ex. à la même adresse, cbacnn . . „4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’ahoiine : Au Bureau d’Administration (Imprimerie Alpine)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
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Annonces-. S’adresser à l’imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre PeUiee,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePtUiee.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables — dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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Eï*-..
SOMAIAIRE :
f Pourquoi l’œuvre d ’ Evangélisation en
Italie a fait peu de progrès jusqu’ici
— Ephèmérides vaudoises — Le Centenaire de r Ecole de Théologie —
I"-' Comment et où se trouvent les papirus
Egyptiens — Résumé du discours du
prés. Roosevelt aux élèves du Collège
Georgetown — Nouvelles du Zambèze
i-; — Chronique — Nouvelles et faits
■ 7, divers — Errata et addenda— Sous‘’l'.“ cription pour le Collège.
Pfltirfiiioi l’oeuvre d’Êvaiigisatioii £n
La cause principale du recul que
nous constatons cette année est, selon
nous, plus vaste et plus profonde que
celles que nous venons d’indiquer...
En descendant de nos Alpes pour
porter l’Evangile à nos concitoyens,
nous avons peut-être espéré que l’Italie
« deviendrait un jour évangélique et les
I enthousiasmes des premiers temps ont
I alimenté cette espérance. Eh bien ! il nous
semble, et l’expérience de tous les jours
le confirme, que l’Italie dans son ensemÎ ble ne sera jamais évangélique, surtout
fe dans le sens que -nous donnons a cette
parole. Notre peuple, payen dans l’âme
I à travers tous les siècles et doue d un
t sens artistique exquis, a besoin d’une
liorme de christianisme et d’un culte
moins aride et moins froid que celui
de la Réforme. Nous croyons a l’ave' nement du règne de Dieu dans notre
patrie aussi, mais ce règne peut revêtir et revêt, en effet, des formes qui ne
cadrent pas toujours avec nos dessins
■ faits à l’avance et avec nos vues ecclésiastiques particulières. Ayons le courage de l’avouer, notre rêve a été généreux et noble, mais ce n’a été rien
autre qu’un rêve. En poursuivant ce
rêve, nous sommes ailes vers nos con
■ citoyens avec nos systèmes, nos idees
préconçues, sans étudier à fond le nouveau milieu où nous étions appelés à
travailler et sans nous préoccuper outre mesure de savoir si les moyens employés réponrtaient au but, ayant surtout en vue de former des Vaudois ou
tout au moins des protestants et d’augmenter les statistiques en vue de 1 etranger qui nous fournissait les moyens
matériels.
Et nous nous sommes mis à expliquer la Bible d’une façon en général
trop scolastique, aride, ennuyeuse et
incompréhensible à qui ne savait rien
de la Bible. Ne «tenant aucun compte
du goût artistique de notre peuple et
le heurtant parfois d’une manière cruelle,
avb'nfe établi, dans des Ibcaux Stfu
vent indécents, un certain nombre de
cultes et gare à en suspendre ou eh
abolir un seul I les églises se seraient
effondrées ! Nous avons continué à tenir ces cultes froids et anémiques, nous
avons prêché aux bancs le plus souvent, le pasteur s’usait à un travail
ingrat et stérile, nous nous sommes fait
du tort auprès du public très restreint
qui s’approchait de nos locaux et qui
s’en allait bien vite envahi par le froid,
mais les cultes se tenaient égalem nt,
même pour une seule personne, car
cette personne avait une âme. Et nous
sommes allés de l’avant de cette manière jusqu’à aujourd’hui. Au lieu de
présenter avec amour à nos concitoyens
ce que nous avions de commun et qui
nous unissait à eux, ne les avons-nous
pas souvent offen.sés et éloignés pour
toujours par une polémique pas toujours courtoise, charitable, juste et éclairée ? N’avons-nous pas poussé souvent
vers qui cherchait à se sauver une planche recouverte de glace ?
Quant au mouvement social, quelle
a été notre attitude ? Il y a plus de
dix ans, permettez ce souvenir, que
j’avais osé appeler sur ces questions
l’attention du Synode, mais alors ma
voix fut une voix clamantis in dese-io. ,
Maintenant nous avons commencé à
nous réveiller et à entrevoir que l’Evangile a de vastes et bienfaisantes applications collectives et sociales et non
pas individuelles seulement ; mais n’^îstce pas peut-être un peu tard et voyonsnous clairement le chemin à suivre ?
Comprenons nous aussi toute l’importance du mouvement catholique réformiste et cherchons-nous à nous faufiler
dans cette fissure qui s’ouvre dans le
grand bloc du catholicisme traditionnel?
Sommes-nous tous bien persuadés
qu’il faut changer notre point de vue,
rajeunir notre prédication, employer
d’autres moyens de propagande, et à
l’exemple du Christ, élargir et intensifier nos sympathies ? car l’on obtient
davantage par l’amour que par la plus
stricte doctrine orthodoxe.
Ne nous sommes-nous pas trop hâtés
à fermer nos écoles, qui étaient souv.-nt
le seul moyen de pénétrer parmi le
peuple et qui sont encore d’une grande
utilité, comme le reconnaissent même
des églises des grands centres, telles
que celles de Florence. Livourne et
Sienne ?
Donnant à une parole de l’Evangile
une portée plus grande que celle qu’elle
a en réalité, ne nous sommes-nous pas
trop contentés de recruter nos membres d'église parmi les pauvres, en négligeai.t les classes plus cultivées et
en nous consolant de notre in>uccès
auprès d’elles par l’admission de personnes Ilui Venaient Vers nefus pour
des motifs tout autre que religieux ?
Nous avons récité notre mea culpa
et nous avons indiqué de simples aperçus ; c’est à vous de les examiner pour
voir s’ils sont pratiques et de les compléter avec votre bonne volonté, votre
expérience et dans un esprit de prière.
« Sortons de nos églises » ! disait le
rapporteur de l’année dernière. Oui,
sortons d’une atmosphère qui sent trop
la sacristie et le renfermé ! Ne craignons pas non plus d’abandonner les
localités qui se sont manifestées stériles,
pour concentrer tous nos efforts sur
d’autres points qui promettent davantage ; c’est la méthode apostolique, bien
plus c’est la méthode de Jésus, et ce
doit être la bonne. Que les moyens anciens ne suffisent plus, c’est évident ;
et il est donc de toute nécessité d’en
trouver et d’en appliquer de meilleurs
si nous ne voulons pas nous condamner
à périr, à être laissés comme un encombrement inutile sur le rivage du
grand courant d’idées nouvelles et de
nouvelles aspirations.
(Extrait du Contre-Rapport sur la gestion du
Comité d’Evangélisation, présenté au Synode
par M. le prof. E. Rivoire).
EPffEMtlISSS VAUDOISES
10 Septembre
Martyre de Pierre Masson.
L’histoire des pourparlers et des
démarches qui conduisirent à l’adhésion
des "Vaudois à la Réforme Suisse, est
intéressante à rappeler, d’autant plus
qu’il y a un martyre dans ces pages,
à la date 10 Septembre 1531.
Il parait que les premières nouvelles
de la Réforme de Luther et de Zwingli
arrivèrent aux Vallées en 1526 puisque
ce fut alors que nos pères dans un saint
transport de joie en voyèrent deux B^arbes
en Suisse pour s’enquérir de la chose.
Ces deux premiers messagers, qui furent le réyiior Martin Gonin et le
coadiudor Guido, rapportèrent aux Vallées de telles nouvelles que toute la
famille Vaudoise en fut émue. Les
Vaudois du Dauphiné alors députèrent
en 1530 deux de leurs barbes, le régidor
Georges Morel de Freyssinière et le
coadiudor Pierre Masson (ou en latin
Latonius, qui signifie maçon) de Bourgogne. Le^ (¡eux Barbes se rendirent
à Neuchâtel chez Farel. à Berne chez
Haller, à Bâle chez Oecolampade et à
Strasbourg chez Bucer. Ils eurent de
longues entrevues avec ces réformateurs
et obtinrent d’eux de précieuses réponses par écrit aux questioi s ipi’ils
leur adressaient.
Leur mission duia, paraît-il, près d’un
an, car le mémoire d’Oecolampade est
daté du ï3 Cfcttobre 1530 e't le feitour
des Barbes s’effectua en Septembre
1531. Le 10 de ce mois ils étaient à
Dijon, quand le plus jeune, P. Masson
fut arrêté comme Luthérien et mis a
mort. G. Morel put se sauver et rentrer
en Dauphiné avec ses précieux documents. Les Vaudois des deux versants
des Alpes tinrent aussitôt en Piémont
une assemblée qui décida de renvoyer
en Suisse M. Gonin et Guido et de
tenir une nouvelle assemblée à leur
retour,
Gonin et Guy s’abouchèrent en Août
1532 à un colloque tenu a Grandson
avec plusieurs pasteurs ; et le colloque
chargea Farel et Saunier d’accompagner
les Barbes aux Vallées et d’assister au
Synode qui devait .s’y tenir a leur retour. Ce Synode eut lieu a Chanfi.iran
(Angrogne) le 12 Septembre 153^
mis fin à toute hésitation de la part
des Vaudois.
L’adhésion de ceux-ci à la Réforme
fut donc le fruit de longs pourparlers
et fut accomplie en pleine connaissance
de cause.
Teofilo Gay.
Le Centenaire de l’Ecole de Théologie
{Suite, voir N. 35).
En face de cette concurrence, le professeur qui avait été chargé de la direction de la congrégation locale, ne
consentit pas à en être déchargé de peur
de voir en grande partie perdus les
efforts de plusieurs années ; il accepta
plutôt une séparation de local qui pouvait doubler l’œuvre au lieu de la diviser. Cette position anormale devait
déplaire aux Vaudois rigides, mais ne
lui ôta pas leur confiance généreuse,
et d’autre part lui donnait du crédit
auprès des autres dénominations, et
pouvait faciliter la conciliation. En attendant, le cadet des deux premiers
professeurs, devenait l’aîné de ses nouveaux collègues, Albert Revel, déjà son
ancien étudiant et Emile Comba, les
premiers de la nouvelle génération. Il
restait professeur tout en ayant son
église ; mais quel temps pouvait-il donner à son en.seignement théologique ?
Il peut dire qu’il le donnait tout entier : d’abord dans ses longues matinées,
de 5 heures à midi, ensuite dans ses
allées et venues en constante méditation, et dans le culte à l’église par l’explication et les applications populaires
de la doctrine. Il estimait que, prise à
sa source, la doctrine évangélique pourrait remédier à un mal qui affaiblit î’artout le pi oti stanli-me en le divi:ant
à l’infini, et qui en Ito.iie vis à-vis de
l’unité Romaine étaii plus grave qa’ailleurs. Au dessus de l’unité Romaine il
faut plaXÆiï l’unité divine, (difficile à
2
í¿íAÍ
r •'
' Í-Mi, * ^T* *
voir en tant de divisions) et démontrer
qu’elle est en même temps la source et
le fondement de la liberté. Après avoir
élaboré la théologie systématique d’après ce principe, nous arrivâmes à un
projet de conciliation des diverses dénominations évangéliques qui travaillent en Italie, sous le nom de « Chiesa
Evangelica d’Italia». Leurs représentants se réunirent à Florence dans la
chapelle écossaise, et il fut proposé de
rédiger un consensum evangelicum. Le
loyal Gavazzi y adhéra avec enthousiasme, mais dans la suite il en fut
détourné.
La concurrence a donc été soutenue
de telle sorte que nous avons failli nous
rencontrer et nous embrasser pour une
judicieuse coopération. Le principe que
nous avons soutenu subsiste, et mérite,
d’être défini.
Ce principe n’est pas celui de la
théologie moderne, qui augmente les .
divisions au lieu de les aplanir en niant
tout dogme ou en n’en professant que
des parcelles. Nous tenons ce dogme
pour ce qu’il est, pour ce qu’il vaut'.
L’usage nous impose ce mot profane
pour ce qu’il y a de plus sacré. Le
catholicisme l’a pris du paganisme, de
l’absolutisme impérial. Un dogme fut ■
publié de la part de César Auguste, dit
St. Luc, portant que tout le monde fut
enregistré. Le nom est donné à un décret de recensement, auquel nul ne
pouvait se soustraire. Au 4.e siècle,
sous l’Empereur Constantin, les évêques réunis en Concile écuménique formulant la doctrine, la promulguèrent par
un décret impérial, par un dogme auquel il fallait se soumettre sous peine
de destitution, d’exil pu pis encore. La
doctrine devenait ainsi un dogme, et
l’autorité impériale resta aux conciles
pour imposer leurs décisions. Le catholicisme est devenu par là un paganisme
é.difié sur un fond de christianisme.
Le dogme digne de ce nom n’est pas
la parole de l’église, mais la parole de
Dieu, laquelle demeure éternellement ;
et cette parole perpétuellement vivante
et opérante n’est autre que Jésus-Christ,
le Fils Unique de Dieu qu’il nous a
enseignés à prier comme notre père,
qui a donné sa vie pour laver nos péchés, qui a vaincu la mort, en qui se
trouve le salut pour quiconque l’invoque, par qui doit s’établir finalement
le règne de la justice, de, la paix, de la
joie sainte. Cette parole permanente
c’est encore la Bible, les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament écrits
par les saints hommes de Dieu, prophètes et apôtres accrédités en leur
temps. Ces delix espèces de manifestation divine ne veulent pas être séparées : l’une est proprement le don
de Dieu, l’autre sert à le communiquer.
Jésus-Christ c’est la source insondable,
la Bible c’est le canal destiné à la transmettre pure à toutes les générations.
Jésus-Christ c’est la vérité, la Bible c’est
le livre de la vérité. Les deux dans
leur ensemble sont la parole de Dieu,
la manifestation du dessein de Dieu
à l’égard des hommes, l’évangile éternel est la source divine, dont les
dogmes ^de l’église ne sont que les
dérivations.
Dans un excès malentendu de l’attachement à la Bible, il arrive dans le
protestantisme, même parmi les évangéliques, qu’on se fait un dogme et
qu’on fonde une dénomination sur un .
texte isolé, sur une forme du culte, ou
sur l’administration des sacrements, et
l’on dissout l’unité. Nous reconnaissons
pour dogme toute doctrine qui pro
.m
2
vient de la source divine, toute doctrine chrétienne, dans sa substance d’après le témoignage de l’ensemble des
Ecritures qui déjà au temps des apôtres admettent dans l’unité beaucoup
de variétés et même di diversités. C’est
ainsi que nous avons cherché de concilier l’autorité et la liberté. En cela
aussi nous avons suivi notre ancienne
tradition de l’Eglise Vaudoise, qui a
tant reçu de divers côtés, et n’a donné
que l’exemple d’une invincible constance contre l’autorité antichrétienne
de l’Eglise Romaine.
Villar, 26 Août 1896.
P. Gevmonat, prof. ém.
Coiiiiiieiit et oil se trouvent les papiriis Egyptiens
Une extrême prudence est nécessaire
aux collectionneurs de vieux papirus Egyptiens, parce que ceux qui les vendent
sont très habiles à les tromper. Un
jour, par exemple, un Arabe présenta
au professeur Jules Nicole, chargé de
la direction de la Bibliothèque de Genève, contenant ces papirus Egyptiens,
un papirus évidemment contrefait, comme très vieux — « Ce papirus est faux »
dit M.r Nicole — Faux ! répliqua l’Arabe, je te jure par le Prophète, que
je l’ai vu déterrer de mes propres yeux.
Cela était vrai ; seulement il ne disait
pas que c’était lui qui l’avait enterré
là, quelque temps auparavant. La majeure partie des antiquaires étrangers
établis en Egypte méritent peu de confiance, à l’égard de l’âge du papirus
qu’ils vous offrent d’acheter. Les meilleurs témoins de la valeur d’un papirus
sont les savants Européens, qui sont
venus en Egypte à la recherche de
textes anciens.
Les habitations
Un grand nombre de papirus ont
été trouvés au milieu des ruines des
anciennes habitations Egyptiennes. Mais
souvent des villages ont été élevés sur
ces ruines, et pour faire les fouilles
nécessaires il faudrait pouvoir acheter
les maisons. «
Dans d’autres endroits, les anciennes
ruines sont couvertes de champs cultivés;
que l’on peut facilement acheter par
petits lots à la fois.
Le Scébach
Une mine abondante d’anciens papirus
se trouve dans une étrange sorte de
collines artificielles qui s’élèvent dans
le voisinage immédiat des villes et des
villages Egyptiens, qui sont formés
par une accumulation de balayures et
de rebuts de toute espèce, appelée Scébach. Ces collines peuvent atteindre des
hauteurs vraiement extraordinaires, car
les femmes de ce pays avaient l’habitude
d’aller verser les immondices de leurs
habitations toujours à la même place.
Schweinfurt en a mesuré quelques unes
dans la haute Egypte, ayant de 2o à 26
mètres de hauteur, et une près du Caire
haute 70 m. L’on a calculé que telle
colline avait mis 100 ans à s’élever
assez haut pour que les femmes dussent cesser de porter les rebuts de leur
maison à. une si grande hauteur. C’est
de ces mines impures que sont sorties
les magnifiques collections de Vienne,
de Berlin, de Genève et de Londres.
Il y a une 30.0e d’années qu’on a
introduit dans la vallée du Nil, la culture de la canne à sucre et du coton.
Pour engraisser le sol, on recourut à
ces collines de détritus. Parmi les objets
divers qu’on y trouva, il y eut des
papirus qui avaient de la valeur, et qui
furent achetés et soignés par des ama
teurs savants, venus des divers pays
de l’Europe. .* •
Les tombes
Une autre mine de papirus sont les
tombes. Les anciens Egyptiens-fensevelissaient leurs morts avec les objets
qu’ils avaient particulièrement aimés
pendant leur vie. C’est là qu’on a trouvé
des poésies très anciennes. Les momies
Egyptiennes étaient souvent renfermées
dans des sarcofages de carton, imitant
la.forme du corps, qui en était recouvert. Ce carton était souvent formé
par des papirus pressés les uns contre
les autres. En i^go, un des plus illustres savants, le prof. Flinders Petrie,
acheta un certain nombre de ces cartons, qu’il envoya à Dublin, où les
diverses feuilles de papirus collées ensemble furent détachées et déchiffrées.
L’on a ainsi découvert des papirus de
300 ans avant J. C. dont quelques uns
d’une grande valeur.
Ces quelques notes me semblent utiles
pour montrer à nos étudiants, que pour
arriver à la science il faut beaucoup
de travail, d’abnégation et de persévérence. Il faut avoir beaucoup de respect et d’admiration pour ceux qui
ont consacré une bonne partie de leur
vie à des recherches pénibles et dispendieuses pour augmenter le trésor
de la science. En toutes chôses l’on
peut dire « Travaillez, prenez de la
peine ; c’ est le fond qui manque le
moins». D. T.
Résumé du discours du prés. Roosevelt
aux élèves du Collège Georgetown
C’est un vrai plaisir pour moi de me
trouver aujourd’hui dans cet antique
et historique institut d’instruction. Georgetown a une année de vie de plus que
la Constitution des Etats-Unis. Fondé
par l’archevêque Carroli, qui portait un
des plus grands noms historiques de
la révolution, il a vu depuis le président Washington à nos jours, tous les
présidents, deux exceptés, venus pour
vous présenter leurs .salutations. Washington fut salué par un étudiant dont
le fils, le petit-fils, et maintenant l’arrière petit-fils, ont été successivement
dans ce collège. Je n’ai que trois choses à vous dire, à vous qui avez reçu
aujourd’hui le diplôme.
— Je sais que cet Institut, pendant
qu’il donne à la science toute l’importance qu’elle mérite, apprécie cependant le caractère plus que l’intelligence.
En effet, si l’intelligence .sera pour vous,
diplômés, un grand facteur dans vos
succès, un plus grand facteur sera votre caractère; facteur qui décidera si
vos succès seront, oui ou non, un bien
pour vos concitoyens.
— Votre idéal sera nul pour vous,
si vous ne savez le réaliser par la teneur de votre vie. Votre premier devoir, que vous ne trouverez pas trop
facile, est de vous gagner de quoi vivre. Votre premier but est d’être un
aide, et non un fardeau, à ceux qui
vous ont aidé dans votre éducation,
c’est-à-dire à cet Institut. Rappelezvous que avoir accompli des faits héroïques, d’une nature surprenante, est
souvent considéré comme une petite
chose, et que l’homme d’une vraie valeur en ce monde n’est pas . celui qui
pourrait être héroïque si l’occasion se
présentait, mais bien celui qui accomplit scrupuleusement son devoir de
chaque jour. La première chose à faire
! est d’accomplir son propre devoir .dans
^ la famille.
■'j
— Il y a bien des maux à combattre dans notre République, et le résuL
tat de cette lutte dépend en grande*.»
partie de vous. Dans cette lutte, rapi
pelez-vous toujours que l’honnêteté ne
peut jamais être unilatérale. Ne combattez pas le pauvre qui est déshonnête,
ou le riche qui est tel, seulement parce
qu’ils sont membres de telle ou telle
classe, mais attaquez-les simplement '5
parce qu’ils sont déshonnêtes. Combat-.Vtez tout homme riche qui agit mal, •
mais rappelez-vous que vous êtes des
hommes instruits et éduqués, et qüé
vous avez le droit d’aspirer à diriger
les destinées de la nouvelle génération,
que vous ferez un grand mal si vous
enseignerez au peuple, par votre exem-^'
pie, à condamner la richesse en soi, et '
non parce qu’on l’a gagnée par la fraude.
Condamnez le riche qui corromp la législation, mais condamnez également
le démagogue qui cherche à exciter '^
une classe de citoyens contre une autre, seulement parce que cet autre est
plus riche des biens de fortune.
Le riche corrupteur et l’envieux démagogue qui dénonce la richesse, ne
représentent pas des vices opposés.
mais les mêmes vices développés dans
des conditions différentes. Vous pouvez
être certains que le pauvre qui porte
envie au riche, et le hait, et le riche
arrogant, qui néglige ou méprise le
pauvre, commettraient les mêmes erreurs, si la fortune les faisaient changer de place. Il ne vous sera peut-être
pas nécessaire, dans votre vie future,
de répéter les actes identiques d’habilété intellectuelle, ou d’habileté gymnastique, accomplis au collège, mais il
vous sera toujours nécessaire de prouver votre caractère, les qualités d’esprit et de cœur qui vous rendirent
capables, au collège, de fortifier votre 'r'
intelligence et votre habileté corporelle.
Je vous souhaite, en entrant dans le ’ ’’
combat de la vie, de copier la devise,
qui devrait être celle du joueur de
foot bail: «Ne cédez pas, ne trompez
pas, frappez fortement au point juste».
Voilà des paroles dignes de l’homme ^
que Mgr. Ireland admire, aime et es- »
time, comme un des premiers citoyens
des Etats-Unis.
(Tiré d'un journal italien). D. T.
Nouvelles du Zambèze
Nous extrayons ce qui suit d’une
lettre de M. Adolphe Jalla, datée de
Mabumbu, 12 Juillet igo6 :
... La conférence du Zambèze vient
de se clore. Elle comptait 13 Messieurs
et 9 Dames. — Elle a été longue et
laborieuse, mais il y a tout lieu d’espérer qu’il s’y est fait du bon travail.
— Hier soir nous avons eu un service
de communion entre nous.
La dispersion a commencé ce matin,
par le retour à .Séfoula, de M. et M.me
Roulet, qui viennent d’être transférés
a Lukona comme aides de M. Lescoute.
Ils seront remplacés à Séfoula pàr les
Voila ; ceux-ci le seront à Léaluï par
par M. et M.me Auguste Coïsson. —
M. et M.me Louis Jalla sont nommés
missionnaires de Livingstone — près
des Chûtes.
16 Juillet. — La journée qui finit
sera mémorable dans l’histoire du pays.
L’abolition de l’esclavage a été proclamée par les ma-Rotsé eux-mêmes.
Evidemment il y a eu pression, mais
grâce surtout au Ngambela, la résistance n’a pas été grande. — Celui-ci
avait déjà même donné l’exemple, il y
3
-m
i ■
l'SKÌ
ic ■
r0iois, en payant le travail de ses
y^laves. Ce n’est pas encore l'émanci^tion comme nous la voulons; il faut
ménager une transition. Des mœurs
mlaires ne peuvent être abandonnées
ji- un jour. Tout l’état social du boj^otsé est basé sur l’esclavage. Le roi,
par lui, les chefs — sont maîtres et
possesseurs du pays, de tout ses habitants et de tout ce qu’ils possèdent.
”, '■ Chacun des sujets de Lewanika ne
. î’.lui doit plus que 12 jours par an de
travail gratuit et il n’est question que
m les habitants du bo-Rotsé proprement
S’il'les occupe plus de 12 jours
''ipour des travaux personnels et non
. *<• d’intérêt général, il devra les payer au
^ moins 5 sh. (fr. 6,25) pas moins, outre
la nourriture. Ses chefs n’auront plus
s* le droit de se faire servir gratuitement
• sauf pour des travaux visant au bien
T delà communauté. Cependant les esclafeyes libérés sont tenus de rester auprès
Ij^de leurs maîtres et de leur rendre des
c’éi’ services. Ceux qui appartiennent à d’aui,f. très tribus pourront se libérer et rentrer
dans leur pays, en payant à leurs maî■*, très 2 L. st. (50 frs.)
— Si ce grand évènement a pu avoir
lieu, c’est grâce à l’action lente, mais
;• sûre, de l’Evangile, grâce aux transformations que, petit à petit, il a opérées
/ dans la condition des esclaves et dans
risil’esprit de leurs maîtres. Le Seigneur
i^Lest le vrai auteur de ce bienfait. Les
hommes n’ont été que les instruments.
Les Zambéziens reconnaisse.nt que les
missionnaires ont eu leur grande part
dans ce résultat et les officiers britanniques ne le nient pas. Aussi nous
ont-ils donné une part dans la proclamation de l’abolition de l’esclavage.
Nous y étions fortement représentés :
'8 Missionnaires et 2 Dames.
Le roi nous avait fait préparer des
chaises sur des nattes, a sa gauche,
tandis que les représentants du gouvernement anglais étaient a sa droite.
Comme interprête, c’est moi qui ai lu
la proclamation dans la traduction en
I.essouto que le secrétaire des affaires
indigènes, M. Worthington m avait
chargé de faire. Je pus aussi parler
à la foule assemblée sur la grande
place du Khotla.
Je voudrais pouvoir vous décrire
cette séance, mais je ne sais ou en
prendre le temps. J’espère que d’autres
le feront pour le public, ami du Zambeze.
17 Juillet. — On va déclarer qu’aucun divorce ne sera valable s’il n est
officiellement reconnu par le Ngambela,
notre brave Mokamba, qui -a toute la
confiance du gouvernement, et on essaiera de rendre un peu plus stables
les liens du mariage. Que Dieu dirige
Lui-même ces efforts.
Adolehe J alla.
im
La Tour. La Société d’Utilité Publique
Vaudoise a tenu sa séance annuelle
Mardi soir, 4 Septembre, dans 1 Ecole
de S.te Ma\^uerite. Il ressort du Rapport du Président que du travail utile
a été fait pendant les .12 mois qui
viennent de s’écouler: plusieurs conférences ont été données, une Caisse
rurale de Crédit Mutuel a été fondée
à Prarustin, une autre est sur le point
de se fonder au Villar, plusieurs concours ont été pùbliés en vue d’obtenir
des fosses à fumier plus hygiéniques,
plusieurs potealfx-indicateurs ont été
placés, etc. etc.
Après la lecture du compte-rendu
financier et une discüssioii intéressante
sur divers sujets : Guide des Vallées,
dont la première édition est épuisée,
poteaux-indicateurs, petites industries
vaudoises etc. etc. la Société passa à
la nomination de son Bureau qui résulta,
composé de MM. E. Eynard, président,
J. Jalla, N. Tourn, Ach. Malan et J.
Geymet.
- — Mercredi soir, 5 c. dans la salle
du Synode, M. le missionnaire Bouchet
tint une intéressante conférence sur le
Zambèze, devant une nombreuse et sympathique assemblée.
— Le même missionnaire avec la coopération de son collègue M. Albert
Lageard, actuellement en congé aux
Vallées, parla sur le même sujet, Dimanche soir, au Temple Neuf.
— Le bazar en faveur du Collège Vaudois a eu lieu Mercredi et Jeudi^^ix et
sept Septembre dans les salles de l’Ecole Supérieure de Jeunes Filles et a
attiré de nombreux acheteurs bien disposés à dépenser pour une œuvre aussi
bonne.
Les salles du bazar et le grand pavillon du buffet, dressé dans la. cour,
avec toutes ces couleurs et tout ce mouvement, offraient un spectacle des plus
beaux et des plus attrayants.
L’encaisse, nous a-t-on assuré, a été
très satisfaisante et le but que se proposait le Comité entièrement atteint.
Il reste maintenant à faire la liquidation des objets du bazar et l’on a
fixé, pour cette dernière opération, l’après-midi de samedi 15 septembre de
3 à 6 heures, dans les locaux de l’Ecole Supérieure de jeunes filles.
— La semaine, si agitée, du Synode
s’est terminée par une réunion missionnaire. Les sociétés missionnaires
de la paroisse avaient prié M. et M.me
Bouchet et M. Lageard, missionaires
au Zambèze, de leur accorder quelques
instants. Samedi 8 c. à 3 h., quatre-vingts
amis des missions se trouvaient réunis
dans ce but dans la grande salle du
Pensionnat, où des mains aimables
avaient placé ça et là de jolis bouquets.
M. le pasteur C. A. Tron ouvre
la réunion. Les membres des sociétés
étaient au nombre de 64, la saison des
travaux ayant retenu plusieurs de nos
sœurs de la costière.
MM. Appia, membre du Comité des
Missions de Paris, et J.-P. Pons, modérateur, s’adressent tour a tour aux
missionnaires et aux autres présents
pour exprimer ce qui est dans le cœur
de chacun. M. J. Jalla au nom de la
Société dite de via d’Uliva, de la
Société des Copiers,de laZambéziaet du
Pradutour, salue les missionnaires et
exprime à M. Lageard le regret général qu’il soit venu parmi nous sans
M.me Lageard et le désir de pouvoir
l’accueillir elle aussi au sein de nos
Sociétés.
MM. Bouchet et Lageard remercient
pour tous ces témoignages d’affection
et d’intérêt, et nous apportent quelques
bouffées de l’enthouéiasme qui les anime
pour la grande œuvre* du salut des
païens. >
On forme ensuite différents groupes
pour converser autour d’une tasse de
thé, puis chacun rentre chez soi, portant un excellent souv*enir des deux
heures agréables passées ainsi.
Vaud) et Ugo Janni, past. evang. à
San Remo.
— Mercredi matin, 12 c., dans le
temple des Copiers, orné pour la circonstance de grticieux festons de lierre
et de bruyère, et devant un public
choisi, avait lieu la bénédiction nuptiale
de M. le pasteur Giuseppe Messina et
M.lle Clémentine Selli. La cérémonie,
rendue plus sympathique par un morceau de musique exécuté par M.lle
Ethfl Jalla, un solo chanté par M.lle
Adelina Selli et, surtout, par une excellente allocution du père de la mariée,
laissa à chacun un souvenir doux et
bienfaisant. — Que Dieu bénisse ces
époux et leur accorde la joie de faire
beaucoup de bien dans l’œuvre à laquelle ils ont donné leur cœur.
Nos vœux de bonheur aussi a nos
amis MM. Louis et Jean Jouve qui,
le même jour et à la même heure, recevaient, dans le Temple Neuf, la bénédiction de leur mariage avec M.lles
Caroline et Méry Cougn. __________________
____ La chaire de la Tour a été occupée, les Dimanches 2 et 9 septembre,
par MM. Herminjard, pasteur de l’Eglise Libre de Savigny (Canton de
Nouvelles et faits divers
— La France a consommé 57.000
hectolitres d’alcool en 1885; ce chiffre
a grossi rapidement chaque année et
dépasse aujourd’hui les 170.000 hectolitres. L’Académie de médecine supplie
le gouvernement d’interdire la consommation des amers ou apéritifs, absinthe, vermouth, bitter, vulnéraire etc.
La France absorbe plus d’absinthe que
toutes les contrées de l’Europe réunies.
— On calme la douleur causée par
une piilûre de guêpe ou d’abeille
et on empêche l’inflammation de la
partie en la frottant avec une plante
de poireau.
D’autre part, la piqûre de guêpe est
recommandée comme remède pour les
rhumatismes. Voici ce qu’écrit un médecin, le Dr E. Lender. «Un rhumatisme me tenait dans un état de souffrance continuelle, lorsque je fus piqué
au poignet par une guêpe ; mon bras
enfla, mais la douleur disparut. Voyant
cela, le lendemain je me fis piquer sur
la jambe rhumatisée et jamais, depuis
trois ans, je n’ai éprouvé la moindre
douleur.
— Les microbes résistent quelquefois
à une chaleur de 120®; de même, on
peut les geler sans les faire périr. 'On
a pu geler aussi des papillons, des
têtards, des crapauds, des poissons au
point de les rendre cassants comme du
verre ; le dégel les a ranimés.
— Quant aux graines elles résistent
plus de 4 mois à une température de
50 degrés sous zéro et plus d’une heure
à 250 sans perdre leur faculté de
germer.
— On assure que l’oignoii est le
meilleur réconfortant du système nerveux. Pour la même raison, il a une
action puissante sur la toux, les rhumes,
l’influenza, l’insomnie etc.
— On compte qu’il y a actuellement
300.000 Indiens aux Etats-Unis. La
moitié d’entre eux sont civilisés et ont
leurs églises, écoles, demeures fixes et
propriétés en culture. Les missions presbytériennes comptent des milliers de
communiants parmi eux, chez les tribus des Nez Percés, des Pima, des Sacatou, et surtout des Dakota. Cès derniers
forment une circonscription à part, avec
21 pasteurs indigènes, 28 églises et 1600
communiants.
L’émigration hors des Etats-Unis.
Elle est relativement importante, dans
les cinq dernières années, 200,000 américains ont quitté le Nebraska, le lova.
le Kansas, et les Dokotos pour aller
se fixer dans l’Ouest du Canada, ou se
trouvent des terres a blé magnifiques
et de belles perspectives pour l’élevage,
sans compter les industries extractives:
charbon et pétrole. Sous l’influence de
l’élémenta nglo-saxon, le Manitoba, est la
principale province ouverte aux colons.
Le Canada a échappé à la'domination
spirituelle que la province catholique
de Québec avait espere faire peser sur
elle. Les citoyens y ont fait prévaloir
l’école libre, l’église libre et la plus
grande tolérance. ____________
ERRATA ET ADDENDA
-----------------
Nous prions les lecteurs de VKcho de
bien vouloir faire les modifications suivantes à notre article du N. précédent
sur le Synode.
À la D™ page, D'® col. 19*“® ligne, au
lieu de M.lle TrossarelU, lire M. le prof.
Edouard Longo. — Cuique suum.
Dans le télégramme au Roi (2*“® page,
3*““ col.) au lieu de uipico lire ricco, et
au lieu de ricoedi lire ricordi.
Dans la liste des Dépidés étrangers
(2*“® page, 4*“® col.) ajouter les noms
de M. le Rev. Mc Clunkin, modérateur
de l’Eglise Presbytérienne Unie d’Amérique, et M. le candidat Kûthe, représentant de r Union Evangélique du Wurtenif>erg.
Aux Propositions mentionnées à la
page 2*“®, col. 3*“® et 4*“®, ajouter : “ Le
Synode charge le Bureau d’exprimer sa
sympathie chrétienne à Mesdames V.ves
Jean Pons et Mardocheo De Yita et à
M. le past. Pierre Chauvie, à l’occasion
de l’épreuve par laquelle il a paru bon
an Seigneur de les faire p.asser». A. J.
Souscription pour le Collège
Report frs. 1840
M. Gay Daniel, past., Prarustin 5
/> A. Balmas, past., Angrogne 10
» G. Appia, past., Paris 25
». C. A. Costabel, pasteur 25
» G. Rostagno, prof., Florence 20
M.me Pellegrin, Luserne S. Jean 25
M. Héli Bertalot, past.. Masse! 10
» Pierre Griglio, Florence 10
» Louis Rostan, past., Livourne 10
» Jacquës Marauda 5
» F. Grill, Siene 5
» Ing. N. N. 5
» Jean Bonnet, pasteur 10
» B. Gardiol, pasteur 10
» A. Malan, past., Nice 10
» Vincent Morglia 10
» Raphaël Morglia, Rorà 5
» Comm, Matthieu Prochet 10
» A^alérien Perazzi 10
» François Rostan 10
» Jean David Turin, past, ém. 10
» Jean Jacques Jourdan, inst. 5
Un ex-élève 5
M. G. D. Buffa, pasteur 10
» M. D. Aillaud 5
» le prof. Pierre Rivoire 5
» » Pierre Gay 5
» » Jean Coïsson 10
» » Henri Forneron 10
» ring. Mario Miegge 10
» Jean Ribet, lieutenant 10
» Louis Jalla, missionnaire 50
» Adolphe Comba, pasteur 5
» Jean Petrai, pasteur 7
» Pierre Giraud, pasteur 10
Union chrctieime de J. F. de Lucca 3
M Mario Falchi, prof. 5
» B.my Vinçon, cons. et fani. 12
Total frs. 2247
Ab. payés et lum quittancés.
1906: Héli Jahiftv. past.. Aoste.
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