1
Année Dixième.
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N. 36,
; Un oq plasianïs Îjuraélos
rós, iivaiit >1
rag© -ÎO :ce.n:ti-' (ÜX)
..nnoncies; 25 centimes per iignie.
lies envois 'd'argênl^ se. tçvit per.
lettre reconimin'lee i5i» 1»R»
»îimiÎa/.;5 auP lu Hujrei^iï ne /Y*’
)*o.sa Arijend^in.
Pour la RÉDÀCTipiNi .s’jafinewi«;,.
ainsi-.' A la Dir^c ion dii*7Vi»oitj,
Poinaretto ,
•our l'ADMINI^TRÂ'nON adresser ainsi r.^dmji[iHtr^6iqi;i^U;j
7V)noiH, Poni are Ito ' ( Pinero ló)‘
I lai ip. . ;
LE T E
ÉCHO OES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous uu- se) ai tinmvis. Ai.tks 1, S,
,!rHÇ>iu mui fO.
Notre caïuidté. vient do Dieu. ,— Notes
stjj' Iç Synode vaudnis de 188i. —
Adromistiyt.iün .de ¡'Eglise pour I année
] j^^.t’idij’éiégramme du Synode au Roi. —
T|i6iéu^u- siaiislîqpe- de,l'Œuvre d’EvangélisiUionr —,:S’t)UVonirs vaünïeis à Cliaumonl
(Vallée .de Suse). - - L’habit de noces.
Sïi.iiirt)îi ta vérité avec la efiariie. Kpii
Les .paroles que l’on vient de
lire en tête de çèt article ent été
écrïtès par l’apôtre Paul (2 Coh.
lit. !5) lorsqu’ir était parvenu à la
maturité de son expérience chrétienne. Que d’églises n’avait-il pas
fondées ? Que de difficultés n’avaitirpas surmontées pour amener le
triomphe de l’Evangile? Et ces
églises qu'.il avait fondées, U les
a tendréinent aimées et dirigées
avec upe p'ain sûre et ferme. Il
n’ést* pas (l’apôtre 'qui ait eu un
champ d’activité aussi vaste, car
depuis .Jérusalem jusqu’en lllyrie
le nom de Christ avait retenti par
son moyen
un homme ordinaire
orgueilleux
. Certes si Paul eût''été'
il aurait'
•• .... ••'.l-iViipinni
, comme tant d.aütres
le sont,tout en ayant fait béà,uob‘yp‘
moins que Un.' ,■ < • ■ * ^
— Qu'.esl-fe
l'orgueil,t ' '
'.¡Il jip'iti
t.-ri
an f
aiiiii
— C est la conviction profonde
.ï'j'jnao
qu il n est qu un faillie ipstrliment
dans ia main de Dieu. J sj .travaillé plus que tous J ^ciit-il^^^.ipnis
aussitôt après il aj9L)teV-qu.è cela
a été par la. gràpe. de Ûiéiij.'Paulj
n'a que faire 'de Î’apprbhàtrci.n desj^
hommes, ou .de leur blàrifq.''j,'
Il est des gens qui rècliefcKènt
des lettres de recommandation de;
la part des hommes; lurn a que
faire de ces passeports. C’est vous,
dit-ü, à l’une des églises..qû’ir.a
fondées, c’est vous quj ôtes notre
lettre de recommaniÎafîoh.''';îou|r
en démontrant la yanit|^.des
de.,..recoinmandation, '.il,''.re^fdc
plus haut¿'.la ,lettre.(î,e ‘Chji'st,‘
, écrite non 'p^s sur des, fabl.es (3e
pierre, mais'sûr‘des, tablés' '(ie
‘ chair où la vìe palpite. C'é.st à Diéû
2
282 ■
qu’il regarde, car il sent que notre
capacité vient de Lui.
Notre capacité à tous diffère
de celle de St. Paul quant au degré,
mais pour des prédicateurs de
l’Evangile elle doit être de même
nature que la sienne.
Cette capacité est un don de
Dieu, et nous sentons bien que
nous portons ce trésor précieux
dans des vases de terre. Ayezvous, jeunes frères qui vous engagez aujourd’hui au service de
Jésus-Christ, comme prédicateurs
de son Evangile, avez-vous le sentiment de votre insignifiance? Et
ici que chacun s’éprouve soi-même,
pour voir s’il ne se laisse point
transporter par quelque mouvement de présomption.
Gardez-vous bien, jeunes ministres de l'Evangile,’ gardez-vous
bien de croire que l’expérience ne
se mesure point au nombre des
années.
Quel aplomb magnifique serait
celui-là !
« Vous avez beau réfléchir mûrement, écrivait le général Beckwitli,
le fruit ne saurait mûrir au printemps ».
L'automne ne précède pas le
printemps. Vous avez besoin de
beaucoup de soleil, de beaucoup
de sucs nourriciers, il vous faut
traverser les fortes chaleurs de
l’été. N’affectez donc pas une expérience qui ne vient „qu'en son
temps.
Qu’un jeune polémiste ne pense
pas de lancer des coups de fleuret
de côté et d’autre, s’imaginant de
faire trembler les adversaires. Il
en est d’autres aussi qui trem
blent; ce sont les amis, et ils tremblent de la frayeur qu’ils ont que
ce présomptueux batailleur, fourni
d’un bagage scientifique fort
mince, ne se jette à la légère dans
la mêlée, contre ces vieux roués
qui ont le talent de faire briller
le mensonge comme s’il était la
vérité. Pensez qu’un seul échec
peut compromettre l’œuvre d’une
manière grave et pour longtemps.
Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes. Appliquez-vous à la lecture, à la méditation et à la prière ;
efforcez-vous d’augmenter vos connaissances, de fortifier votre cœur
par une communion intime et constante avec le Seigneur. Et si les
circonstances vous placent dans
la nécessité de défendre la cause
de l’Evangile, soyez prêts-avec la
capacité qui vient de Dieu, soyez
prêts à répondre avec douceur et
avec respect touchant l’espérance
qui est en-VOUS.
Ne négligez pas l’exercice de la
Parole. Que jamais votre parole
ne dépasse votre pensée 1 Le mal
serait moindre si vous restiez en
deçà, et l’on pourrait plus facilement y remédier; mais si vous
allez au delà de votre pensée,
vous laissez croire que vous avez
beaucoup reçu et vous risquez de
montrer plus que vous n’avez reçu.
Apprenez de l’apôtre Paul à dire :
Ce que je vous ai enseigné je l’ai
appris du Seigneur. Donnez ce
que vous avez et pas plus que ce
que vous avez, et que tout vous
vienne du Seigneur-. Apprenez à
manier adroitement l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu, et
3
„283
que ce.soit en tremblant que vous
montez en chaire pour y apporter
le message de Dieu ; et pour y
annoncer cette parole qui est vivante et efficace et qui met à découvert les pensées et les intentions du cœur. Il faut avoir une
grande dextérité pour tirer de son
fourreau l’épée de l’Ksprit et pour
combattre vaillamment pour la
cause du Seigneur.
Que Dieu vous donne cette capacité que vous ne sauriez acquérir,
ni par la naissance, ni par la
richesse, ni même par le travail
si Dieu n’est avec vous I Qu’il vous
donne cette assurance qui nous
vient par Christ, et puisque tout
nous vient de Dieu , qu’à Lui seul
soit la gloire.
(Extrait, ou plutôt pâle reflet d’une partie
du sermon prêché par M. le prot. Albert
Revel lors de la consécration de deux candidats le 1' septembre courant ).
Notes rapides
sur •
LE SYNODE V41D0IS DE 1884
Première journée.
Le Synode- de nos églises s’est
ouvert à La Tour aujourd’hui y septembre, par un service de consécration
présidé par M. le prof. Alb. Réyel
de Florence, qui a prêché un solide
et édifiant sermon sur le texte: Notre
capacité vient de Dieu. (2 CoR. m, 5).
Deux jeunes frères, MM. J. D. Jourdan
et D. Gesan de l.a Tour, ont été
solennellement reconnus et mis à
part comme ministres de l’Eglise.
^ous la direction du Bureau provisoire présidé par M. le prof. Etienne
Malan, le Synode se constitue et
Qpmnie membres du Bureau définitif:
MM. Alb. Rével prof., Président.
Et. Bonnet past., F. Président.
J. Marauda past., Secrétaire.
P. Long Ev. id.
Jos. Tron év., id.
D. ViLLELM inst., Assesseur.
El. Costabel inst., id.
Un certain nombre de membres ne
sont pas encore présents, vu que le
nombre des votants pour le bureau
n’est que de 57. Les séances se
tiendront de 8 h. du matin à midi
et de deux heures à six de l’aprèsmidi. — Ce soir à 8 heures, a eu
lieu une réunion préparatoire des
membres du Synode pour s’entendresur une des questions spéciales présentées par le rapport du Comité
d’évangélisation et éviter ainsi une
perte considérable de temps et des
discussions inutiles dans la séance
publique. j
Deuxième journée.
Après le culte, l’ordre du jour
porte, celte année', l’examen de la
gestion du Comité d’évangélisation.
Lecture est donnée par M‘' G A. Tron
du rapport de la Commission d’examen
qui rend pleinement justice à l’activité, au zèle et à la prudence du
Comité et se termine par non moins
de six ordres du jour proposés à
l’acceptation du Synode.
La discussion générale porte d’abor d
sur la liberté des églises et des ouvriers, Un orateur se plaignant du
manque de liberté, il lui est répondu
que les églises de l’évangélisation sont
régies par une organisation qu’elles
se sont donnée à elles-mêmes et qui
n’a été que sanctionnée par le Synoae;
qu’elles jouissent d’une parfaite autonomie et liberté sauf gluant au choix
de leurs conducteurs. Dans la conférence générale de 1875, elles ont accepté à l’unanimité comme raisonnable
et sage l’article qui n’accorde à une
église le droit de nommer son pasteur
que lorsqu’elle fournit elle-même son
salaire en entier.
On recommande au Comité d’être
très prudent quand il s’agit de commencer une œuvre. Trop de bruit et
4
de solennité sont le plus souvent suivis
d’un affaissement humiliant. F'iiitôt
faire attendre que de se préparer des
délusions. — Pas d’ouvncr inexpérimenté seul dans un charrip de travail.
Ce serait ruiner à la fois l’œuvre et
l’ouvrier. — Que le Comité ne se croie
pas obligé d’employer un ouvrier
parcequ’ii est ministre consacré. 11 en
est des ministres qui ont reçu la consécration comme des médecins qui ont
.pris leur diplôme. Le public ne se
lient pas obligé de leur donner du
travail. En suivant celte règle on éviterait bien de.s difficultés.
Le Comité répond que ces recommandations sont excellentes, mais qu’il
y a une grande différence entre la
théorie et la pratique. Les ouvriers
expérimentés, capables, ne sont pas
1res nombreux. A supposer que l’on
puisse faire commencer une œuvre
par un des meilleurs, il faut ensuite
le remplacer par un autre moins qualifié qui ne pourra satisfaire, au même,
'degré, les auditeurs.
Le Comité ne se croit pas obligé
d’employer nn ouvrier pareequ’il est
.consacré. Il a dit déjà et dira encore
a plus d'un jeune homme; Nous essaierons pendant un an ou deux,
et’ si vous ne répondez pas à notre
attente nous voies aiderons à chercher
une occupation qui vous convienne.
Le malheur est qu’il est difficile de
faire croire aux geii.s qu’un tel n’est
pas employé pareeque on a des motifs sérieux de le faire. Ordinairement
on attribue un refus à des motifs personnels, qui vous rabaissent et vous
humilient.
A qui se plaint que le Comité manque d’égards envers les ouvriers, le
président de la Commission répond:
Si j’ai quelque chose à me reprocher
à ce sujet, ce n’est pas un manque
d’égard envers les ouvriers, mais bien
plutôt des faiblesses.
La revue des églises amène des
observations de détail sur Coazze où
l’on recommande d’établir une école;
Ttm'n où l’on désire que l’église italienne ne fasse figurer que les contributions recueillies dans son sein;
sur Saviglîmo, sur Brescia, sur 2Va
mmti di sopraoù l’on a besoin d’être
aidé pour la bâtisse d’une chapelle ;
sur Florence, Rio-Marina, la Sardaigne
qui aurait besoin d’un ouvrier itiriéj'anl, sur Corato , Riesi et Palermo
de ’celte dernière étant la position
toujours anormale, sans que l’on
trouve l’homme dont on aurait besoin pour y mettre un terme.
A' pi'opo.s de iioww'le Synode a voté
un ordre du jour où il exprime sa
reconnaissance envers Dieu et ensuite
envers le vénérable docteur Stewart
et se.s ami.s, comme aussi au Président
de noire Comité, pour tout ce qu’ils
ont fidt afin d’amener cet heureux
résultat ; la dédicace du beau temple
vaudois de Rome. 11 fait des vœux pour
que cet évènement soit riche en bé
nédiclions spirituelles poiir 'l’église
tout entière.
Troisième journée.
Trois questions sféciales soumises
au Synode dans la relation du Comité
ont pris un temps assez long hier soir
et ce matin, mercredi; surtout la
première. Nous n’entrons pas dans
les détails de cette discussion nous
limitant à en donner les résultats.
Au .sujet du Congresso evangelico
üaliano l’ordre du jour volé exprime
la satisfaction de l’Assemblée pour le
mouvement qui s’est accompli, dans
le sens d’une plus grande union et
coopération entre les églises qui sont
à l’œuvre en Italie. ILaccepte, en principe, la proposition d’un Congrès évangélique italien — autorisant le Comité
à désigner un nombre convenable de
représentants de l’église et exprimant
le désir que le projet de Règlement
du Congrès soit rendu plus clair et
plus complet.
Quant à Vunion avec l’Eglise Libre,
la discussion a été fort courte, grâce
à l’échange de vues qui s’était fait
dans la séance préparatoire de lundi
.soir. Le Synode, partant du'principe ■
de l’union vraie qui doit régner entre
les membres du Corps de Christ,
charge le Comité d’Evangélisation de
traiter avec le Comité de l’Eglise
Libre» touchant les conditions drune
I
5
—28B
-union ecclésiastique des deux églises
et d’en référei' au prochain Synode,
La iroisièrne demande du Comité
relative à l’aulorisalion à accorder,
en voie exceptionnelle et pour un
temps limité, aux évangélistes non
consacrés d’administrer les sacrements, est résolue apres une courte
discussion en sens affirmatif.
L’examen de la gestion du Comité
d’Evangélisalion se termine par des
recommandations d’économie flno
all’osso, par un vote de reraercîments
au Comité et par une prière, en faveur
de l’œuvre et des ouvriers, pi'ononcée
par le prof. Geymonat.
Alimiiiislraiion ite i'Kglise
pour rtmii^e 18S4
Ont été nommés pour la Table:
MM. Doct. Lantarel past., Modérai.
> .1. P. Pons past., Modérai.-adj.
H Bosio past , Secrétaire,
Avocat J. Vola, Assesseur.
J. B. Olivet, Id.
Pour la Commission d’Evangélisation :
MM. M. Prochet, Président. ^
Aug. Malan éyang. Ì
J. D. Turin id. ; i,
J Pons id.
Ghev. Tito Chiesi.
Pour la Commission des Hôpitaux:.
MM. D. Pellegrin.
Doct. Lantarel past.
B. Tron prof.
.1. P. Micol past.
Giov. Niccolini prof.
Pour le Conseil de Théologie, on Ire
les membres inamovibles :
MM. -J. D. Charbonnier prol'.
B. Pons ministre.
Télégramme (In Synode au Itoi
Il Sinodo Valdese riunito in Tori-ePellice unanime esprime alla Augusta
Maestà di Re Umberto I la sua viva
gratitudine ed ammirazione per la
visita caritatevole fatta ai colerosi di
Busca e mentre scongiura S. M. di non
esporre di soverchio una vita cosi
■pi'eziosa all’Italia, .supplica umilmente
il nostro buon Padre celeste di conservarci per lunghi anni un Re cosi
degno dell’amore dei suoi sudditi.
Per il Sinodo
FI PresKÌctitM ^
Réponse de S. M. i,,
Monsiii. 4 s^tlembrje^
Presidp.nte Sinodo Vgwes^ , ¡' '
forre-PelUce.
Sua Maestà il Re ha dégnam'ènte
apprezzata la affettuosa sollecitudine
di codesto Sinodo per là sua siilnte
e mi incarica ringraziare dèi sentimenti espressi per la visitird^
rosi di Busca, sebbène la Maestà Sua
intenda con tale alljp, ,ajq!’e..se0jiplicemente compiuto ir-próVvio 'dóVefe
Pél MìfUistro
RATTA'ZZt.
.tî.'jir,
Tableau Slalislique ii:
DE i-'*
vmm 0 ÉTAl\r.lLISAT10N
Nous avons publié deux tableaux
statistiques relatifs aux paroisses vaudoises; il ne. s.era pas hors de propos
de donner à nos lecteurs quelques
chiffres qui leur donnent i,une idée
de l’étal présent de notre œuvre d’évangélisation pour autant du moins
que la statistique peut le faire Nous
nous bornons à emprunter au Rapport du Comité d’Evangélisation le
tableau général, sans même nous
donner la peine, inutile croyons-nous,
de le traduire en français.
6
— 287.
RIEPILOGO STA
DISTRETTI
riemuiile-Lìguria-Nizea
13 Chiese...........
6 Stazioni . . . .
57 Località, visitate ,
. Lombardo-\«nelo Emilia
Il Chiese. . . .
7 Stazioni . . .
49 Località visitate
Toseaita-SardegDa .
6 Chiese. . . .
3 Stazioni . . .
i;2 Località visitate
Harclie'Roma'!^ai)olì
5 Chiese....
14 Stazioni . . .
40 Località visitate
Sicilia...........
S^Chiese....
4 Stazioni . . .
24 Località visitate
43 Chiese............
34 Stazioni . . . .
182 Località visitate .
OPERAI
Ph !|!^
cp ' m
a; ' cD
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O i o
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13
8 —
5 2
6 15
3— 2
15
3 5
38
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18:
24
20
OPERA IN GENERALE
.1-4 C3
5.2
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O
2450 17185 1364 102
1396
755
761
931
13485 825 102
3100
4462
Ö80
454
4570 455
53
39
62
186 261 180
122
97
59
56
138 118
98 44
79. 88
120 92
37 5
12 48
Carro Bibl.
118
6293
42802
3778
358
520
522
ri..
TISTICO gh:nerale.
Allievi delle Scuole
33
C
t..
a
a
S
o
Q
Bene- Culto Pastori Cassa Bollet- Scopi
••iH Totale
flcenza e Scuole Emer. Centrale tino varii
CO
708 758 471
70 298 16
465 —
195' 268 80
i
349 391 65
CONTRIBUZIONI
! I '
2986 34 18634 64 329 35 3706 20 455 20
2249 51
I67O 08
2322 63
1388 91
3768 19 175 05 2988 32
2676 70
1222 70
3072 27
115 00 1342 65
113 70
40 00
1463 31
880 85
3047 45 29159 18
356 00 0.55 50 10492 57
155 OOi 203 26 6162 69
215 00 135 70 5473 04
145 75 313 31' 584^09
1988
2180
632
10(>I7 47
29374 50
773 10
10381 33
1326 95
4655 22
57128 57
7
„288
Souvenirs vauilois à (lhaumont
(Vallée de Suse).
La Iradilion déclare avoir été la
cure dji pasteur vaudois de Chaumoni,
une rnaison d’apparence antique dont
la façade du côté de la rue est unie,
ornée de peintures symboliques très
iinGignnss et (1g ((watré earrés §n Ii|:ni!
liorizonlale dont le premier eontiont
lifte insenptiôiî latine illisible, à di.«*
lance, b cause d'iiiie ftssurc rpii la
traverse, à côté de laquelle, dans le
iécord carré, se trouve la traduction
en français comme stiil:
Fais le choix ; o que heureux
Si ,jusqu'a la inert
Tu' ensuis la vertu.
Malheureux si le vice;
. . Etant perdu une fois
TiC ' '" 'Sans fin. Et, le supplice,
Dieu, raison, ton salut
T’invite à l’heureux sort.
Le troisième carré contient:
. Voliiplâs brevis ,
<;"i ,idipœna perpétua;
Modica passio
Gloria infinita;
MuUorum vocalin
Paucorum eleclio
Omnium retrihutio'.
* '• t .
. Le quatrième carré en conticul la
traduction.
D'un moment de plaisir
Sourdra peine éternoile ;
_ De brief travail des botis
• Uu gran contentement.
Beaucoup sont appelés
A la gloire immortelle,
Peu d’éleux. Un chacun
Aura joie ou tourment.
Plus bas, à côté et un peu plus
liant que la porte d’entrées un petit
carré contient:
Si Deus pro uobis est,
Quis contra nos?
La façade qui donne sur la place
n’a rien de particulier; celle du nord
a une arcade soutenue par des colonnes
sur une assez grande étendue et formant un angle droit vers le milieu,
parce que la moitié de la maison se
prolonge.
■ Celle maison a appartenu à la Commune et servait aux réunions du Conseil
communal; elle est maintenant une
propriété privée.
Il existe dans le même'village un
terrain que l’on appelle lou tëmple
et un jardin appelé lou giardin âar
tëmple,' et non pas' gleisa.
Le temps est favorable pour l’évangélisation de ce beau et grand village.
Le pasteur de Suse, M.‘' .L B Bosio, y a
tenu dei5 réunions très suivies t’hiver
dernier. Il e.sl invité à y aller donner
(les confél’oriees sur lii placG publique
dès que les griinda travaux agricoles
auront cessé. Un aubergiste du lieu
offre do le fnii'e protéger par quatre.
liommcs vigoui'éiix qu’il pincera à ses
côtés.
Les inscriptions sont en caractère
semi-gothique , ce qui ffiit que personne parmi les gens du lieu, pas
même le curé, je crois, ne les sait
lire. ' '
L’habit de noces.
Quelques officiers anglais furent'un
jour invités aux noces d’iin grand dignitaire oriental. '
Ils se présentèrent dans leur meilleure tenue, mais é la porte on leur dit:
— Messieurs, vous n,e pouvez entrer
sans endosser l’habit de noces.
— Mais nous allons partout en celte
tenue, reprirent les officiers, même
aux audiences de sa Majesté.
— Vous endosserez l’habit de noces,
ou vous n’entrerez pas, fut la réplique
du serviteur. El ce disant, il leur offrit
une robe à chacun et ils entrèrent dans
la salle du festin
No.s meilleurs oeuvres ne sauraient
nous ouvrir la porte du.ciel,: où nous
ne pouvons entrer que revêtus du
manteau do la justice que nous otiVe
.lésus-Ghrisl.
Le Seigneur nous le donne gratuitement, accoplons-le avec reconnaissance, et quel que soit le moment de
notre départ de ce monde, nous serons
admis dans- les demeures célestes.
- E. B.
Pignerol, ImiH'im. Gliianlurc et Mascarclli
Ernest Horert, Gérant et Administrateur.