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PRIX D'ABONNenmiTi
Italie et Çolonles Italiennes ....
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Par aat t Pear * malt
L. 10,- 6,
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On s'abonne! à TorrePellice, au Bureau d’Administration del’£cAo(Vla Wlgram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNSMBNT se PAYE D'AVANCE. i
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Loois Micol - Torre Pellice — peut
rAdmlnistrailon, au Bureau du Journal, Via Wigram, N> 2 - Torre Pellice,
Pour Joutes tes annbneea s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 90 ccnttancB, sauf ceux du commencement de l’année. ,
Ls nninlso : HO MnttmM
Que toutes les choBee vraies, honnêtes, justes, pures, dignes de louange, occiqwnt troi psfuiéeB (Philipp. IV, 8).
Pro Collegio ed Emeritazione.
La Commissione Finanziaria del CoUegio, che ha tenutQ la sm prima seduta il
giorno 4 corrente, a Torre PelUce, sta iniziando il' suo lavoro di raccolta di fondi
per il Collega e per la Cassa Emeritazione, procedendo anzitutto alla costitUr
zione dun certo numero di gruppi locali.
Annunziamo, intanto, che è stato (deciso
di pubblicare, nel prossimo numero dei
due giornali valdesi, la lista di tutte
(piante le somme, sia versate die sottoscritte 'presso il « Comitato Amici del Collegio », per il fondo del Cdlegic^, e quelle
versate o sottoscritte presso la Tavola per
U fondo Collegio e per il fondo Emeritazione. Il Presidente :
Ernesto Comba, moderatore.
^our la vie inférieure
« Jéi ailla Ineifliei ».
Matthieu VIII, 10.
(Suite - Voir numéro précédent).
Mais si nous scanmes loin de pouvoir
être l’objet de l'admiration du Christ,
sommes-nous, du moins, dignes de l'admiration de ceux qui nous entourent ?
Voua me direz que l'objet de la religion
est bien plus élevé et qu’il ne faut» pas
rechercher l'approbation des hommes.
Oui, il y a du vrai ; le but en est plus
élevé ; l’approbation de Dieu est la seule
à laquelle nous devions viser; mais ne
pouvons-nous pas, ne devons-nous pas mlériter l’approbation, l’admiration même
d’autrui et cela non pas par nos propres
mérites, mais par les mérites de Christ,
par les reflets de Christ qui vit en nous ;
et cela, pas non plus pour notre propre
gloire, mais pour la seule gloire de Dieu,
à la gloire de Dieu seul, €S(M Deo gloria», comme disaient Calvin et les premiers Réformés du XVP siècle?
Oui, mes frères, il ne s’agit pas de devenir des pharisiens pleins d'orgueil et de
noxis sentir, nous-mêmes, meiUeurs que les
autres. Bien au contraire, il s'agit de nous
sentir pécheurs, toujours et sans cesse fai- ‘
hles pécheurs, si Jésus n’était là, près
de nous, si Dieu ne vivmt en nous. Sîms
lui, sans eux, sfuis son secours, sans leur
secours, nous ne serions que de faibles
vers de terre, nous ne serions que le faible jonc penchant, le jonc le plus faible
de la nature, tandis qu'avec lui, avec eux;
nous pouvons, nous devons devenir la lumièrè du monde, le s^ de la terre, la lu^
mière brillant dans les ténèbres, la viUe
pladée sur un sommet. Tel est le devoir du
chrétien.
Vlous souvienezrvous de ce moine flatmand, de Riuysbroek, Ruysbroek l'Admirable qui, par son mysticisme religieux si
profond, si sincère, a su créer autour de
lui une sainte équipe de serviteurs de
Dieu, et qm a surtout su suaeiber par sa
foi et par sa vie une si haute admiration
de lui qu'on l’a suruommé VAdmirable?
Que ne cherchons-nous, nous aussi, ?à devenir admirables pour la gloire de Pieu
et .par les mérites de Christ'vivant eai
nous ! ' ‘
Devenir admirables comme le centenier,
admirables aux yeux de Christ, admirables aux yeux du monde, et cela sans nulle
vanité de notre part, comme nulle vanité
ne perce, ne paraît dans le centenier romain, comme R n’en parut jamais dans Jes
grands apôtres et dans les grands martyrs de la foi chrétienne qui puisèrent en
Dieu et en Christ seulement la force die
lutter et de mourir pour la gloire de TEternel et pour annoncer le Seigneur et le
Sauwur : voilà quel devrait, quel doit être
le but de la vie de ch^un de nous, voilà
quel est le deuxième enseignement que
nous pouvons tirer de la foi, de l'admirable foi du centenier, de l’épisode de la guérison du serviteur du centenier.
Mais cela ne suffit pas. Jésus nous y enseigne encore et aussi à admirer. Observez que Jésus, l’homme , de toute perfection, le Fils de Dieu, ne se sent pas luimême trop supérieur pour admirer. Et
pourtant que de fois les hommês marchandent leur admiration, ils ne la cèdent p^
facilement, ils croiraient se faire du tort
d'admirer à trop bon marché ! L’homme
Hase, l'homme qui se croit supérieur n’admire pas facilement et même il n’admire
jamais. Plein de lui-même, rempli de son
«moi» égoïste, il professe en plein la
vieiEe théorie d’Horace : nihM admirari,
ne rien admirer, et il l’ètend aux hommes
mêmes : il n’admire, il ne sait admirer
personne. Et pourtant si, au lieu de chercher le fétu, la paille qui est dans l'œdl de
notre frère, nous chéréhicàîs ce 'qu'fl y ade beau, de bon, de louable, d’admirable
en lui, ne pensez-vous pas que nous de»viendrions meiEeurs, bien meilleurs que
nous ne sommes ? Notre amour pour notre prochain en serait augmenté et nous
verrions ainsi que tâcher de nous admirer
les uns les autres c’est bien être sur la
meilleure des voies pour arriver à nous aimer les uns les autres d’un amodr supérieur, d’un amour désintéressé, d’un
amour parfait comme celui dont « le Père
nous a aimés ».
Le pouvoir constructif, la valeur pédagogique et morale de l’admiration est inversement, mais absolument 'égale à la valeur destructivei, déprimante, malfaisante,
et antichrétienne de la dénigration, de la
médisance. Apprenons à apprécier la
moindre dps choses, les plus faibles des
créatures, les plus méprisés des hommes.
Apprenons encore et toujours à ne pas mépriser, à ne pas repousser, à voir ce qu’il y
a de bon. Dans qui que ce soit ne cherchons pas le côté mauvais, mais celui bon,
celui louable, celui admirable. Le fils de
Dieu «est semblable à wn marchand qm
cherche les belles perles ». Cherchons, nous
aussi, les beEes perles cachées au fond des
mers, enfouies dans la terre; cherchons
ce qu’il y a de plus précieux dans n'importe quel dur bloc de pierre et nous aurons notre récompense en nous-mêmes.
Nous nous sentirons devenir de jour en
jour meiEeurs et plus heureux à mesure
que nous saurons mieux chercher, trouver
et apprécier le côté admiraHe des autres.
C’est là, mes frères, ce que nous enseigne
Emile Verhaeren, dans « La MuLtipls
Splendeur ». C’est là ce que nous enseignait Jésus en admirant ce qu'il y avait
de remarquablei, d'admirable dans un officier d’une armée étrangère, que la conquête avait établie en Palestine ; en admirant ce qu’il y avait de digne d'être
hautement admiré même dans un païen
que tout semblait devoir vouer au mépris
du «Prince de la Paixn>, de l’héritier des
prophètes mêmes d’Isra^
Cherchons donc ce qu’il y a à admirer
non seulement dans notre famiUe, dans
notre entourage, parmi nos familiers ou
nos amis, mais aussi parmi tous ceux qui
ne professent pas nos idées et parmi tous
ceux qui se disent ou se croient nos ennemis.
’ Rendre donc notre vie admirable aux
yeux de Dieu et de Christ ; la rendre admirable aux yeux des hommes ; nous rendre toujours plus capaHes d’admirer et
d'aimer notre prochain : voilà ce que la
Parole de Dieu nous a enseigné à travers
l'épisode du centenier Romain.
Stlvio Pons.
» « »
i
ERRATA - CORRIGE.
.Dans la première partie de l’article de
M. Pons il s’est glis^ deux coquilles. Que
Fcn veuille bien les corriger ainsi : fin i
du deuxième alihéa, pénultième ligne,
deuxième colonne : trouvaient au lieu de
trouveraient ; sixième ligne de la troisième colonne : ajoutez à cur la puissance
les mots mr la toute puissance de Christ.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Rejour au travail.
Les .vacances sont finies,, tout le monde
reprend sim poste de travail et de respom- ■
sahilité. Heureux ceux qui ont dés vacances pour retremper les forces physiques
et délasser l’esprit : c’est un bienfait qu’il
faut savoir apprécier.
Mais en ce moment de reprise, il y a
un autre sentiment que je veux mettre
en relief et que je formule par ces simples paroles : Heureux ceux qui retournent
au travaü ! Avoir du travaib aujourd’hui,
est un privflège que tout le monde n’a
pas : à ce qu’il paraît, notre planète, pourtant bien petite, doit penser à ne pas
laisser mourir de faim environ trente millions de chômeurs ! Notre civilisation a
créé cette dasse, malheureuse s’il en fût,
des sans-travail, parmi lesquels les jeunes
sont en grande majorité.
Dœ qu’on i^nse à ces malheureitx, on
se garde bien de considérer le travail
comme une malédiction ; le retour au travail doit être pour chacun une vraie joie,
d’autant plus quand on a déjà xm peu
d’expérience de la vie et qu’on sait que le
travail est le seul plaisir vraiment dura'ble et qui donne de réeEes satisfactions.
Si quelqu’un trouve que c’est dur pourtant, je l’invite à penser aux chôkneurs
qui ne font qu’aEer et venir en quête
d’uh. gagne-pain honnête. Ils s’adressent
aujourd'hui au Bureau officiel de travail,
demain ils feront la tournée des chantiers
et des ateliers, dans l'espoir d'être leinbauchés pour n’importe quel travail qu’ils
soient à même de faire. ,
Mais la réponse, pour la grande majorité, est toujours la même : on n’embauche pas, il n’y a pas de travail, nous pouvons à peine maintenir le personnel que
nous avons...
Et oejs pauvres gens rentrent le soir, à
leurs foyiers, où une femme et des enfants
attendent une bonne nouvelle, et du pain.
Ils sont bien plus fatigués que s’üb avaient
travaillé toute la journée, mais ils sont
surtout navrés, ils ont le cœur en révolte
et l'esprit troublé. Faut-il s'étonnêr si de
leurs rangs sortent des révoltés qui voudraient tout abattre dans l’espoir de créer
de meiEeures conditions de vie ?
Quand il est impo^ble de consacrer ses
forces, son inteligence, sa préparation- à
une besogne utile, il est aisé de les faite
déboucher dans le vice et dans la révHte.
C’est donc avec une profonde sympathie
que nous pensons aux sans-tfavail, au moment où nous reprenons notre activité ;
notre pensée va aux jeunes surtout, qui,
après bien des efforts et bien des sacrifices, doivent attendre, et qui sait combien,
d’être embauchés. ’
Leur condition est particulièrement pé- .
nible et dangereuse, car 'éteint inoccupés;
ils deviennent la proie de toutes les tentations, et c'est dans leur cœur aigri et
dans leur esprit abattu, que s'insinuent
les doctrines les plus subversives, tes plus
dangereuaes;
On s’apitoie sur les parias de l’Inde, El
faut plus encore et à plus forte raison
s’apitoyer sur ces parias de la société et
de la civilisation mécanique.
En pensant à la plaie du chôlmage, nous
travaiEerons donc avec entrain et avec
joie.
Nous ne pouvons nous empêcher de mettre en relief un danger inhérent à cette
triste situation : ce danger regarde tes
jeunes qui se préparent à la vie, eit d’une
façon féciale les étudiants. Ite peuvent se
dire : Après avoir remarqué la lutte stésrile de bien de nos aînés, comment piocher ferme et avec plaisir ? XoHt est inutile, nous allons donc nous laisser vivre,
sans enthousiasme, sans idéal Ce raisonfi
nement est pernicieux; ce n’est pas devant les 'difficultés quil faut ployer, ce
n’est pas quand la barque est en danger
qu’on cesse de ramer et de tenir une maiin
ferme au gouvernail
Il est difficile de trouver un emploi, dites-vous : c’est la réalité, malheureusement, mais précisément pour cela il faut
une préparation trieuse, et si possible
disposer de plusieurs cordes à son arc.
Un travail consciencieux, une préparation sérieuse, un effort continu, ne pourront manquer de développer des qualités
qui seront appréciées et qui ouvriront une
voie, malgré les obstacles.
Et du point de vue moral R y a un
autre avantage, mieux un douHe avan*tage : on se garantit, par là, contre les
tentations et on n’aura pas de regrets à
l’avenir. Quand on aura fait tout ce qui
était possible, on n’aura rien à se reprocher, et les sa,tisfactions morales ont encore un poids que nous ne pouvons méconnaître. Puisse notre vie^ à défaut d’autres satisfactions, jouir au moins de celles-là : ®Ees sont tout intérieuxi^ et cependant bien réeEes.
A i*»
¡•ÌÀV4
ûmmUV
Les Annales ont publié, récemment, les
« Carnets » de Victor Hugo, recueils de '
notes écrites au jour te jour sur tes sujets
tes plus variés et bourrés de documents
divera II nous apprennent que pendant
son exü à Guemesey, l'auteur invitait à
sa table, xme fois par semaine, un certain
nombre d’enfants pauvres, d’abord douze,
plus tard jusqu’à soixante. Une lettre,
conservée par eux, du poète à sa femme,
et à son fils Charles, nous donne sur cette
institution un renseignement intéressant.
« J’appeEe les enfants pauvres à ma tabte^
et je leur ai dit, l'autre matin : Vous êtes
mes petits frères... D’après mm ordre, le
damer commence par ces mots : Mon Dieu,
soyez béni. U fÎMt par <mx-dt Mon Dieu,
soyez remercié. ^ Oui, mon Chartes bienaimé, je crois en Dieu ; je tâche que 1«
petits y croient et les grands aussi, 'c'esteàdire toi-même ». (Evangâe et liberté).
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L’Æcho des Váíléf> ~ y#fidf04t 9.jQctobre 1936-XIV
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Confilnicts 2)iKt«n:
4M5j>)A9ÍlS!f>n
(Extrait de la SoüdaHté So<»t4e). - ^
■ ’* ' ' ' ' ' ■, I
Ce docteur me dit : Il est peu d’hom- ni
mes qui voisinent avec la moirt autant ’
que les niédecinsi, et peu ' aussi autant
qu'eux pour qui la mort soit devenue un
événement banal et vulgaire«. Pourtant,
c'est en de ces rendez-vous
. 'T'.:. ■ . ■ ■ . \
s'estime ,4^ foi ma^^ial? et jaïqais vain-^
eue,ri du gr^ apôt|i^, Puis*iî'-*<se mit
priéin tout haut, et jfeu^ le seij^ment phy
sique que eét homme s’éfâiit mis
.'-■h .
avec^
la mort que j’ai appris à connaître la vie. ‘
Les hommes au cœur durci comme nous
sont hommes quand même, et, pour avoir
percé pas mal de mystères, nous sommes
cependant hypnotisés par ceux^que notre
science na peut fouiller ni éclairer. J’ai
vu à deux reprises un homme condamné
par ma science, faire reculer l’inexorable
et opiniâtre visiteuse.
Ce scait ces dieux hommes-Jà qui sont
cause, sans doute, cause seconde dirai-je
plus volontiers, du fait que je suis chrétien.
» sN *
Le premier était un fermier de chez
nous, un homme durci à la pluie et au
soleil, qui vivait de la même façon qu’il
traçait ses sillons à la charrue, droit, et
jusqu’au bout. Savez-vous que j'’ai toujours admiré le laboureur» au travail 7 H
est l’image même de l’entêtement et vous
savez que l’entêtem^t est une vertu.
D’ailleurs, le Seigneur lui-même n’était
pas sans être-frappé par la beauté de
cette obstinatîtm à aller jusqu’au bout,
sans s’arrêter en chemin. Car rien n’est
plus décourageant, à la vérité, que la monotonie du geste. Rien n’est plus monotone qu’un champ à labourer. Jésus disait ; « Celui qui nœt la main à la charrue et qui regarde en arrière n’est pas
digne d’être mon disciple». Eh bien] cet
homme me fit venir un jour et me dit :
« J ai attrapé quelqtie chose et je ne sais
pas quoi, mais je ne puis mourir maintenant parce que quelque chose, ou plutôt
quelqu 'un, me dit que ce n’est pas encore
1 heure : ma tâche n’est pas finie. Arrangez-vous comme voïb voudrez, mais il faut
que je passe outre et que je continue ».
Il était atteint par un rhumatisme aigu,
et une fièvre de cheval le secouait comme
une tempête s’acharnant sur un vieux
chêne. L’homme se tordait de douleur sur
son ht ; mais pas- une plainte. Je lui dis,
car on doit la vérité aux hommes, et doublement aux chrétiens, que je ne voyais
que fort peu de chances à sa guérison. A
vrai dire, je savais qu'il n’en avait plus.
Mais c est dur de dire à un homme qui
n'est pas encore usé, que ce qui lui reste
de force va être inemployé, et que sa
splendide virilité va s’éteindre comme la
flamme d’une bougie.
H me dit : « Docteur, vous vous trompez,
Dieu me dit qfue je n'ai pas fini ce que
j’avais à faire, et que tout n’est pas acn
compli encore de ce que j’avais à accomplir. Donc, je ne mourrai pas ».
Non, lui dis-je, car il ne faut jamais
contrarier un malade. Non, vous ne mourrez pas. Mais, honnêtement, il faudra un
miracle pour vous tirer de là.
« Allons pour le miracle », dit-il en
souriant.
Et cet homme se mit à chanter. Je le
savais en proie à une terrible souffrance.
A vrai dire, son visage ruisselait de
sueur, et ses yeux en étaient aigus et
perçants, à en faire du mal à ceux qui
étaient là. Mais il chantait, d’une voix
grave, pleine, abondante. C'était un cantique, selon ce qu'il rpe semblait, et l’air
« en était martial. Les mots me venaient à
1 oreille comme le pas cadencé d'une troijpe
en marche et qu'accentue encore le ,schi
du tambour. Je pense qu'il wulait mettre son âme au pas de c» (Jljant fortement
rythmé et quhl espérait de cette façon
rompre xme sorte d’engourdissement de
l'âma. JTéitais assez abasourdi et, quoique
sceptique alors ,pour tout ee qui 1 était religim, »profondément ému de voir« cet ' honî^
me réclame par la’mort, se'mobiliser tout
eiïtier, âme et corps, pour ‘la vie.
Le chant $’était tu. Il nêcita alors un
psaume, puis d’autresiparoèes\de la BMa
Je »sais .maintenant tqùfelles étment de la
BftJe, Je me souviens en particulier de ce
chaiit iiricmiphàl de ^Romains '8, par lequél
. > ^ ( - ■
garde-à-vous devant Dieu, ou plutôt, qu’il
campait sa haute statunq, comme ¿e l’avais
vu souvent au bord de son champ', contem- •
plant d’un regard aimant la .besogne à»
abattre. Il dit : «Seigneur, tu as encore,
quelque chose, à nte-faire, faire, me voici
■ à » tes ordres. Commande. Je "sais que tu
me donneras des fiprèes nécessaires jusqu’à
ce'que ce travail soit achevé ».„Ce qu’il .
dit encore ne faisait qu’amplifier sur ce
thème. C'était un ouvrier devant le chef
du chantier, un' métayer devant le maître, humbk, mais plein de sa forte mise
au service de celui à qui eEe était donnée,
dans l’attente du mot d'ordre.
11 dut entendre la parole qu’il atten- ■
dait. Son visage était rayonnant d'une joie éclâtante. Il me regarda d’un air de défi
tellement plein d’une assurance éloquente,
quoique muette, que j’en reçus comme un
choc. Je me dis : ce n’est- pas possible !
Tous mes pronostics furent bafoués.
L’homme, reprit la charrue. Il en tient
encore le manche aujourd'hui, plus vigoureux que jamais. J’ai recherché rintimité
de cet homme, dont le mystère à la fois
m’émerveillait et m'épouvan'tait. Sa foi virile fut mon guide pour m’amener, à mon
tour, à celui qui en était l’inspirateur. Moi
qui, jusque-là, m’étais complu à dire que
"les prières c’était tout juste bon pour les
femmes,! Joseph Perreer.
Le Pèlerinage Vaudois qui, du 2 au 6 octobre s'est rendu en Suisse pour prendre
part à la célébration du IV' centenaire
de la Réformation à Lausanne, a eu un
succès qiie nous pouvons sincèrement qualifier comme mi^nifique. Rien n'a troublé
le développement de son programme, soit
dans le voyage en Italie le long des lacs
Majeur et d’Orta, soit dans les grandes et
impressives manifestations de Lausanne,
dans ces imposantes assemblées où s’exprimait de la façon la plus saisissante
l’âme même du peuple romand.
Par le moyen de ses 66 représentants,,
la présence de l’Eglise et du peuple vaudois a été sentie très vivement par nos
frères de Suisse dans œt important événement de leur histoire. Et leur accueil a
été si affectueux, si cordialement pratique et prévenant, si enthousiaste, que les
Pèlerins .se sont tous sentis profondément
émus, presque confus.
Dans le prochain numéro nous publierons vm compte-rendu de la belle expédition. Nous nous limitons, à présent, à citer qufijques phrases de la lettre par laquelle le Comité du Jubilé, en la personne
de son illustre président, M. le prof. Chamorel, saluait le Pèlerinage Vaudois :
«Nous avons appris avec une vive émotion 1e geste fraternel et amicaf des Vaudois du Piémont à l'égard des Eglises protestantes du Canton de Vaud ; nous sommes touchés de la nombreuse participation
de Pèlerins venant des VaUéee s'a^ocier
à nos commémorations et d’avance nous
vous souhaitons la plus cordiale bienvenue.,. Nous nous faisons un plaisir de réserver à votre belle délégation des places
spéciales pour les cérémonies... Vous y repféaenterez l’Eglise et la Table Vaudoise ,
que nous nous étions fait un honneur de
convier en la personne du prof. Comba,
En .attendant la joie de vous accueillir,
nous vous prions d’agréer l'assurance de
nos aentimente les .plus dévoués ».
Nous [désirons; par ces -lignes, exprimer
au Comité du Centenaire et à tous' nos'
amis-de'Lausanne la'lilus prUfonde neconnaissance des Pèlerins Vaudois pour cet
accueil si chaleureux et .fraternel.
Atteuo Jat.t.a.
VÀÜD0ISE
fe- ß: I®
LA TOUS. '}• Visites “de Princes. Le
<(^28^ Septembre,;^ S. A. R. ^et ï. le prince
Humbert se rendit à Bobi. Ayant appris
B
que M.Ue Adeline Selli, qui s© trouve à
" '■ 3a Cou|r depuis plusieurs années, avaSt
été malade,; il s’arrêta expressément à La
"r Tour, pour avoir directement de ses nou; veEes et passa un .bon quart d’heure, à
)V ViUa Valdenae (Gönnet), où la conva'■n lescente est en vacanœss.
Le Prince fut reconnu par plusieurs per-'**' ^
SDomes et toute la population en a beau' coup apprécié le trait si sympathique.
Quant à M.Ee Selli, elle en était profondément émue et reconnaissante.
Dexïx jours après, la sœur du Prince,
la princesse Marie, visitait aussi M.Ue
Selli, avec laquelle eEe s’entretint pendant
plus d’ùne heure.
Ces visites princières marquent l’estime
de laquelle jouit M.Ee SeUi, ce dont nous
la félicitons. . .
Nous ne pouvons, en même temps, nous
empêcher d'admirer la bonté et la simplicité des membres de notre famille royale.
★ Le dimanche 27 septembre, le secrétaire fédéral, M. le chev. off. P. Gazzotti,
est venu à La Tour pour assister au rapport annuel dû « Eascio ».
La population lui a fait un chaleureux
accueil, et la viEe était toute pavoiséet
■ ★ LE COLLEGE. Cérémonie d'ouvert
ture. Lundi, à 15 heures, dans l’Aula
synodale, a eu lieu la cérîémonie officielle
d’ouverture de l’année scolaire 1936-37.
C'est I0 modérateur, prof. E. Comba, qui
la préside. Après l'invocation, il lit un passage très approprié, du livre des Proverbes, et prononce ensuite un bref discours,
n dit que c’est avec un sentiment spécial
de reconaissance qu’il inaugure les cours,
cette année, puisque c’est l’année du centenaire du Collège. Reconnaissance d’autant plus grande, vu que les difficultés qui
menaçaient le Lycée ont disparu et que
tous les cours vont continuer régulièrement.
Il fait ensuite d’utiles et pratiques remarques sur la, parole de Saint Paul ;
«J’ai appris à être content de l'état où
je me trouve ». Il explique la valeur, du
mot grec qui est traduit par content et qui
veut dire se contenir, se dominer, être maître de soi-même. C’est l’idéal qu’il donne
aux élèvies, afin qu’eux aussi apprennent
à être contents dans ce sens.
Après la prière, prononcée encore par le
Modérateur, le professeur T. Pons, chargé
du discours de rentrée, expose une étude
soignée, fort intéressante, sur S. A., le Duc
des Abruzzes, dont il suit la carrière aventureuse, depuis œs premières ascensions,
jusqu’à l’entreprise de colonisation en Somalie. Cette vie simple, forte, silencieuse,
est donnée comme exemple à la jeunesse.
Le nouveau proviseur (présidé), M. le
professeur Adolphe Tron, remercie les Autorités présentes et communique les adhésions de ceEes qui n’ont pas pu assister à
la cérémonie.
Il passe ensuite en revue les faits saillants de l’année scolaire et donne les résultats.
La parole est ensuite aux amis. M. le
géomètre Toscano, podestat de La Tour,
apporte l’adhésion du « Fascio » et de l’Administration communale.
Il fait les meilleurs vœux pour l’Institut, qui joue un rôle si important dans la
vie ,de la ville.
Le Modérateur exprime ,au Podœtat sa
reconnaissance pour le message qu’il vient
d'adresser et le remercie pour l’intérêt
pratique que EAdministration communale
a,-démontrée pour le Cdl^e.
■;Dès mardi matin, les leçons ont commencé < régulièreatnent.
-Le Corps'enseignant a perdu un de «öS
membres les plus appréciés,: M, le professeur AchiUië >M{Üan ¿a .pris sa retraite et
8^ »établi à Turin. On ïa rappelé avec
afîeetionidane île rapport!de la cérémonie
d’ouverture, ‘et nous lui envoyons encore,
par ces lignes, une ,pensée, en .formulant
pour lui les meilleurs souhaits,
- Î1 sera remplacé poyir les Sciences, au Lycée, par ’M.Il!e Foa, de Turin.
Nous envoyons aussi une pensée reconnaissante au ppof- Gustave Vinay, qui ne
pourra > plus être„ des nôtres, ainsi qu’à
M. Albert Riicca, que<Ia Table a destiné
à Bobi, comn^ pajstêxpr.
ITEW-YOBE. Le dimanche 13 sèptembre, dans notre vaste ^’temple,"' divisé an
deux sections par des portes roulantes et
paré pour la cirponatance de plantes et
de fleurs, nous eûmes l’assistance des
grandes occasions ; à laqueEe, tôt après le
seiTice, s’est ajoutée une assemblée supplémentaire, formée en grande partie
d’éitbangers. C’est qu’il s’agissait d’imir en .
mariage deux jeunes personnes, trœ 'populaires dans nos milieux et en dehors :
René Grill, fils de Philippe et de Célestine
Grill-Reynaud, et Lilliari Barbiéri, fiEe de
Pietro et d’Adeline Barbieri-Chauvie.
M. Barbiéri est pharmacien ; oe qui explique la prlésence, entre autres, d’un autre pharmacien et de deux docteurs en
médecine.
Dans sa simplicité solennelle, il semble
que la cérémonie — qui fut célébrée en
français — ait laissé chez tous l'impression la plus suave,
A la réception qui suivit peu après, une
centaine d’invités entourèrent encore de
leur sympathie les chers époux et leur firent, comme à l’envi, leurs vives félicitations, ainsi que leurs souhaits les meilleurs.
Nous leur renouvelons nous-mêmes, dans
ces colonnes, nos vœux sincères de bonheur, de ce bonheur qui, ayant sa source
en Dieu et dans la recherche journalière
de sa communion, loin de diminuer, augmente avec les années. P. G.
PERBIER-MANEILLE. Nous sommes
heureux d’apprendre que le lieutenant-colonel Martinat, pour un fait d’arme en
A. O., a été décoré, dernièrement, d’une
nouvelle médaille d’argent de la valeur militaire. Au vaiEant officier, qui fait honneur au nom vaudois, nous exprimons
toute notre joie, et lui envoyons un
« bravo » de la part des « Maneillins ».
PRAMOIi. Les levons de l’école du dimanche reprendront, D. v., dimanche prochain, 11 courant, à 9 heures. Nous recommandons aux parents de bien \oubir sentir
toute leur responsabilité vis-à-ris de leurs
enfants et de les exhorter dès le commencement, à ne point négliger ce grand moyen
d’instruction religieuse chétienna Que les
enfants viennent donc avec régularité et
avec joie à cette école, si nécessaire à la
formation de leur caractère et de leur âme.
Le culte, par conséquent, commencera à
10 h. 30. Prière est faite à tous les paroissiens d’en prendre note.
Dimanche prochain, D. v., au culte, aura
aussi beu la célébration de la Sainte Cène.
PRARÜ8TIN. Après Une longue et très
pénible maladie, le 26 septembre Dieu a
rappelé à Lui notre sœur Amélie GocMn
née Gay, âgée de 49 ans. Elle laisse dans
Ip deuil quatre -orphelins, un desquels en
bas âge. Nous leur témoignons toute notre sympathie chrétienne et nous demandons au Père des orphelins d’avoir soin
d’eux.
■ift''Baptême. Serffio Bonino'ûls d’Alexandre, de la Lomharda.
^ Mariayies. Le 30 septembre nous avons
demandé à Dieu de bénir l’union de Ma-'
riucûia Paschetto, fille de l’ancien de la
Crotta, et de Jean Rostagno, employé à
Turin et fils du régent M. Rostagno, du
Pomaret.
Le 8 octobre c’était Dina Griset, de Bula,
qui s unissait en mariage à Livio Fomeron, de la Massera.
Nous souhaitons à nos jeunes époux (lés
deux jeunes flltes étaient bonnes Unionistes ,et memlmes de la Chorale) une vie
bénie sous % regard du Seigneur. G. R.
BOOORBT. Dimanche, 27 septembre, a
été présentée au Saint Baptême la petite Adc, Pons de François, diacre de la
Gardidle, et de Clémentine Pons. Que le
Seigneur bénisse cette enfant et la garde
du.mal
3
.4es V»Ui|e8--(y^ji^4jP6^di,9 fìg^bre
'î-'<,- ''A'. -V'(,'*'■' <■ '
.'-. - ■ Vil
*sfM^
wm
★ De bons messages chrétiens ncms ont
étéî adressés pendant l'été, par MM. les
pasteurs : H. Pascal, O. PeyTonel,'*U. Bert,
A. Janavel, ' P. Marauda, et M. *!A. FDÿneroru ^.v v ., ■■. .i
.Tarudis que nous rertiercions encore viwement. ces ors-teurs, nous deanandons à
Dieu de bénir abondanunent la semence de
yie éternelle, qui a été jetée dans let
cpeurs.
- ★ Nous impioirons les consolations ,divi>>
4es sxu" Pierre et Lydie Tim, du Champ
du Clôt, qui ont eu la douleur dé perdre
leur béb4, à peine né. *
SADIT-GEBMAIK. Dar^, notre Temple,
¿ami pour l’occasion, a été .béni le mariage
de M. Lpo Pavonî et M.He Bicmca Meynier;'
Aux heureux époux nous renouvelons nos
vœux, qui les accompagnent à Milan, où Us
ocnt fixé léur résidence. A la même occasion
M- et M.me Guido Meynier ont présenté
au Seigneur leur petite Vera Clelîa Arcangeia. A la chère .petite et aux parents,
que le Seigneur accorde Ses bénédictions.
★ D’une façon douloureuse et inattendue
ést décédé M. Aldo Paschetto, depuis quelques années membre de notre paroisse. Son
départ prématuré a causé un profond ren
gret parmi la population, car il avait su se
faire aimér et apprécier. Nous exprimons
à la jeune veuve et a sa fillette notre sympathie chrétienne, les exhortant à « lever
les yeux vers les montagnes d’où viendra
l’aide du Dieu consolateur».
VILLAR, Visites. Nos cœurs sont pleins
de reconnaissance, pour la précieuse collaboration qui nous a été accordée pendant
la saison estivale. Nos frères, et sœurs
n’oublieront pas de sitôt le saisis^nt
message que nous a apporté, au culte
du 30 août, un enthousiaste et humble
témoin du Christ : le prof. Théophile
Spoërri, die rUniversité de Zurich, qui,
s’appuyant sur la parole de Saint Paul :
« L’amotir du Christ nous presse », a renus
devant nous notre responsabilité d’ambassadeurs du Chrish Que Dieu donne l’aecrQÎsæment à Sa semence !
★ Baptêmes. Deux enfants ont été,
dernièrement, présentés au baptême ; Suzanne Catherine Berton de Mario et
Constance Charbonnier, au cours d’une
réunion sous les châtaigniers, à Bufîa, le
23 août, et Dim Aràutno de Joseph et
Eveline Geymet, au cuite' du 4 octobre,
dans l’ancien temple du Giarmis, Que le
Seigneur bénisse tous ces chers erfants
qu’il nous confie et qu’il nous aide à les
élever pour Sa gloire.
★ MaHages. Nos vœux de vrai bonheur
en Christ accompagnent les époux : Pierre
A},hert Gaydou feu Michel Henri et Jenny
Marguerite Geymonat feu ïïôan Daniel, et “
Mario Favout feu Pierre et Pauline Suzanne BovÂssa de Jean Daniel, qui ont été
unis en mariage devant Dieu le 19 et le
26 courant. Que Dieu les aide à tenir les
engagements qu’ils ont pris devant Lui.
★ Départ. Après un été assez favorable
à la santé générale de la paroisse, le deuil
nous a visités cinq fois, dans l’espace de
quelques semaines. Nous exprimons notre
vive sympathie aux familles de nos frères ; Michel Henri Guydou feu Jean P.,
du Sablón, décédé à l’Hôpital de La Tour,
1© 4 août, dans sa 72= année ; lie petit fíícardo Taiman de Charles-Albert et Emma
Michelin, du Centre, qui s’est envolé le
28 août, après 4 mois à peine d'existence ;
Josué Fontana feu David, du Serre, dé^
cédé à rHôpitai, le 15 septembret à l’âge
d© 69 ans ; Jiea% Juegues PÜone feu Jacques, du Ciarmis, qui nous a quittés le
19 septembre, à l’âge de 71 ans ; et lé
jeune fils de notre concierge, OnùraÆo Peyronel, mort à l’âge de *1^ ansi à l’Hôpital '
de La Tour, de la suite d’une chute.
Que Dieu donne Sa force à ceux qui
pleurent.
★ Notre .Vente pour les Réparations au
temple a eu, grâce au zèle et à la générwsité de plusieurs ; membres de l'Eglise,
d’anus estivants, de courageux visiteurs
qt donateurs du dehors un résultat qui a
dépassé nos meiüeures prévisions.
Nous !©n bénissons Dieu et remercions
tȏs vivement tous ceux qui nous ont
secon^ - dfdf ” dipetive^ préparation ' de
ces dsux deiTUcsTit raoip et tous ceux qui
ont accompli avec un’ joyeux empresse
ment le geste généreux qui teuE était
demandé. ^
★ JjB, culte de dimanche 11 courant se
tiendra .dañadla'Grande Ecole du Centre,
à 10 heures et demie. ‘ - j.
Ili !m 1 m
m
4» USTA IMPEGNI TRIENNALI.
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Genova » 600,—
Giov. Pietro Massel, Torre Pellice » 600,1—
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Letizia e Augusto Jahier, Torre
Pedice » 600,—
•k» *
PONS REQUS y
Pour le Collège ; M. Pierre Gaudina, Paris, L. 70.
CORRESPONDANCE.
M. le Directeur de l’Echo,
Non corame correspondant, mais en ma
qualité de Dirigeant National des « Y’s
Men’s Clubs » d’Italie, je vous demande
l’hospitalité pour ce qui suit :
Notre regr^'té Albert Sibille a été com^-,
jnémoré au Camp International des « Y’s
Men’s Club »,' où la résolution suivante a
été prise à l’unanimitér :
« En reconnaissant l’action accomplie
par Albert Sibide sur la jeunesse de Romei,
dè ritalie et du monde, la consécration de
sa vie let de ses.^ talents non communs, en
service dévoué, afin qu’ede pût trouver
une vie abondante en suivant l’enseignement de Jésus-Christ, et reconnaître les
grands bienfaits qu’ede reçoit de l’Union
Chrétienne des Jeunes Gens et de notre
Association Internationale des « Y’s Men’s
Clubs »,
« Nous délibérons que nous, délégués,
assemblés à la XIV® Convention Internar
tiQnale, à SAver Bay, New-York (U. S. A.),
du 23 au 29 août 1936, rendons honneur
à sa mlémoire, et puisse ce tribut d’honneur être perpétué à travers le monde
en suivant son magnifique exemple au service de la jiBunesse par le moyen de notre
esprit de Y’s et dé l’Y.M.C.A. ».
Pour mieux fajre comprendre aux lecteurs la valeur de ce remarquable document . de l’estime et de l’affection dont
jouissait à l’étranger, tout aussi bien que
chez nous, notre cher disparu, j’ajoute
deux mots sur les « Y’s ».
Le « Y’s Men’s Clubs » sont simplement
une branche de l’œuvre unioniste qixi
s’adresse aux membres de l’Y.M.C.A. et
des Unions qxd sont dans les professions
et dans les aiïaires, et qui a pour but non
seulement ,de les réunir dans leurs résic
dences, mais de faciliter les rapports de
culture et spirituels entre ceux qui, bien
qu éloignés, ont des intérêts en commun.
Cela dans un esprit œcuménique et de mutuelle compréhension, en obéissance aux
enseignements du Christ.
Albert Sibihe avait été, avec ARthur
Taylor, le pionnier du mouvement en
Italie.. M. Éy,isri4Ru.
la RanccMitre Unioniste
-âi' 'ttcvtfMkadaut
aura lieu, D, v., comme il a été annénf»^
le dimanche 11 courant, et squleinent si‘ le
temps sera décidément favorable.
Lê départ de via Fourca est retardé à
7 h. 30. R. J,
Personalia.
Nos félicitations au lieutenant-colonel
Martinat, qui a été décoré, en A. 0., d’une
nouvelle médaille d'argent de la valeur militaire. (Voir chronique de Perrier-Mar
neiEe).
/ ■
GMr^ as Seigneur.
Rien n’iest, trop beau pour chanter au
Seigneur. Un peuple au sens > artistique
comme le nôtre, doit posséder un recueil
de chants adaptés à sa mentalité. C’est le
but que poursuit depuis plusieurs années
la Commision « Pro Innario », présidée
par r M. le docteur Ugo Janni, pasteur à
Sanremo. La publication de la première série de ces chants, annoncée commei prochaine au Synode dernier, est m fedt accompli. EUe a paru sous le titre de Canti
Religiosi Itaìiam - Serie P, imprimée par
« Ihcisoria Stamperia Musicale S. A. », Miilano. Editeur, le piasteur Ugo Janni. Prix :
. L. 12. Pour les abonnés à l’Echo des Vallées!,. le prix est ramené à L. 10. POpr les
commissions supérieures à 6 exemplaiRes;,
prix à convenir. S’adre.sser à M. l'avccat
Cesare Gay, Pinerdo. '
La préface nous renseigne sur le contenu. Les 73 chants de ce recueil 'Sont
tous d’auteurs italiens et sont divisiès en
17 groupes'd’après les grandes solennités,
les moments particuliers .dç l'aijpée, à l’exception du dernier groupe, qui comprend
les chants liturgiques traditionnels se rapportant à tous les temps (de l’année). ;
Les mélodies de trente de ces h3rmnes
sont d’auteurs italiens classiques, depuis
le XVP jusqu’au XIX® siècle.
La plupart des poésies est due à l'inspiration diu professeur docteur E. Taglialatda çt de Madame Inès FerReri-Pi^
dentini.
Nous souhaitons à ce travail le succès
qU’il niérite. L’écoulement de cette première série est la pondition pour continuer
la publication des autres chants. Que le
public fasse dlonc bon accueil à ce .premier; essai.
Nous publions le quatrième et dernier
article {de cette série) que ÎM.tle Mary Pos
a fait paraître dans le journal hdUandeds
« Standaart ». Nous lui exprimons notre
vive reconnaissance pour l'intérêt qu’elle
démontre envers notre égUse et ses œur
vres, et remercions aussi M.me Messemaeckers, qui a bien voulu nom envoyer ces
articles.
Pour les Vaudois d’aujourd’hui, les circonstances, du point de vue purement huipain, ne semblent pas très encourageantes.
Leur courage, certes, est toujours aussi
grand que celui de leurs ancêlses, mais
partout on est menacé paR la pénurie de
moyens et il est difficile de continuer l'œuvre qu'on avait commencée. Faute de
moyens, on s’est vu contraint d’anticiper
la mise en retraite de plusieurs pasteurs,
réduire le champ de^ travail et fermer des
écoles.
Ceux qui ont en main la jeunesse ont
en main l’avenir: voilà, pourquoi la fermeture des écoles est un grave préjudice.
Il y a un siècle, précisément en 1836, les .
Vaudois, grâce à la générosité d’amis, eurent la satisfaction de voir réalisé leur désir le plus ardent, la construction dans
leurs Vallées d’un établissement d'études
supérieures : le Collège. Ils sont maintenant fiers de leur Collège. Un grand nombre de jeunes — garçons et fiEes — fréquentent cet institut pour aller ensuite à
travers l’Italie porter les principes spirituels dans lesquels ,ib furent élevéa
La fermeture du Collège serait une catastrophe pour l’avenir intellectuel et spirituel, du peuple vaudois.,
Elt maintenant passons aux Orphelins
des Vaudois. Ua Tour possède uil Orphelinat pour jeunes filles, où il y en a actueEqment une quarantaine.
Une directrice et une maîtresse dirigent, à elles seules, tout l'établissement,
et avœ l’aide ^des orphelines font tout la,
travail
Les beaux travaux eptbrod^e faits par
les jeunes fiUes sont vend.us au profit de
rOrpjt»lînia,t. > ,.
Le ^dimanche .de .Bentecôte, après le
cultei, Jes orplieHnee <»it é^epté un ;bea«
chœur, et ont ensuite distribpéatK assis
-■ A VaUeerosia, il y a un autre Orphelinat pour jeuîifis fiUea M. et M.me Pons,
pasteur, en ont. la direction. M. David
Pons vient toutes .lés années jen HoEande
pour nous donner des noqv^es w feepyre.de l’Eglise Vaudojse en Italie. Ici aussi
on travaille en société et les-belles broderifîf sont vendues!,au bénéfice de l’ûriph«
linat. ........... ^
, A Elorence, ü y a l’Orphelinat pour gar?
çqtjiS. de l’Eglise Va^udQisç en Ita
li(B ne se distingue pas des autres par plus
de perfection, puisqu'il s’agit avissi d’une œ,uy?*e ses fautes inévita
. bles. Mais dès qu’on voit par quels sacrifices tes Vaudois contjpuient leurs œuvres
de btenfaisa^çe, qn ne peqt s’empêcher
d’adroirer leur qsprit de çl^irité, et d'abnégation. C’est qe ,que j’ai pui remarquer
à rHôpitai ^ La Tour et diaps lieilR? Asà?
les des Vieillards. Nous visitâmes aussi le *
Refuge;,, maison pour incurables, avec environ quatre-vingts malades pauvres. Nous
y arrivons inattendus, par une beEe matinée ,dù mois de juin.
¡La:'diacmîi^^-directrice, ^aux cheveux
blançq, nous reçoit avec une charmante
cordialité, puis elle nous confie à une autre diaçonsesise .qui va nous conduire, de
saEe .en salte, où l’on trauve réunies presqpé toutqg te?) sou Arencas humaines. La
dta^nqsre raconte et expEque avec compétence, puisqu'eEe se trouve dlans rétablissement depuis trente-cinq ans. Une
parfaite propreté règne partout, chaque
ht pdrte te nom d’.im bienfaiteur,
Il y a ,de vieiEes femmes tranquiltement
assises dans teurs chambres et qui tricotent ; il y a en a sur la véranda, d’où l’on
jouit d’une vue superbe ; plusieurs gardent te lit ; mais plirsieurs vont, viennent,
©t aident autant que possible les diaconesses .dans leur tâche quotidienne, et qui estf
çonridérabte, .¡si Ton pense que la diaconesse qui nous accompagne a soin de vingtdeux malades, sans - autre aide qu© ’celte
des asilées encore capables de faire quel’que travail. Quatre djaeonesres seulement,
pour un si grand nombre d'asüés Ji .
Il y a aussi des hommes. On y fait, aujourd’hui, la fenaison, et plusieurs d’entre eux, avec upe diaepnesse, sont sur le
pré à retourner Therbe. Il 7 a jeune
épileptique, qui avait trois ans quand U:
fut admis, il en a maintenant trento^îF 1
Il y a une jeun© paraly;tiquei, qui gît sxu:
son lit ^ns aucun ,qspqi,r de guérison, et
cela, depuis bien des années. Le soleil briEe
et éclaire toute la vaste plaine qui s’étend
au loin, jusque vers Turin, mais la .pauvre file ¡ne sortira plus.,
Dans la buanderie nous trouvons une
sourde-miUiette qui lave sans cesse, ©Ee teve
et noiis regarde tout heureuse. Tandis que
nous la regardons et admirons, il en survient une autre, La diaconesse nous l'a
présente comme sa principale assistante.
Au moment de refranchir le seuil du
grand portail, nous regaRdons en arrière
dans la vaste cour ; tous nous saluent cordialement, les hommies en levant leurs
chapeaux, les femmes en nous faisapt signe des mains.
Bien d’autres choses encore, j’aurais à
dira, mais l’espace nous manque. J’éppêre
cependant continuer cet hiver par des conférences et des projections pour fair© connaître en HoEande la "beEe œuvre que les
Vaudois .accomplissent courageusement en
pays cathoEque.
tOCIETll BIBLICA BRITAHIlICA E F0BES(PA.
tantsi, ’dtee fleurs blanches.
Contribuzioni dal P Giugno al 30 Settembre.
Arcireale : S. Impala, L. 10 — Bam : B.
Cornei, 12 — Bobbio Peìlioè : T. Genlcoud,
10 — Boacoreqle : Chiesa Battista, 40,35
— Bressana: Chiesa dei Fratelli, —
CagUari r P. Piras, 34,50 — Centma.no:
G. Olivieri, 20 — Caserta: N. N., IQ —
Firenze: G. Jurato, 30 - C.,Cocito, ^ —
Foggia: A. Del .Priore, .40 —/sola ¡Ari:
A. .jGredd®. 20 - A. y«nditti, 12 — Latiano: G Settembrini, 40 — Lugerm
.^Gùmcpini : MalanJ14atenot,'|4()90 - Re,wel, .10 — Mantova; B. Varvelli, 20 — MiJaf0.; \E. iftl^hignon.i, liQ -ji|is^tti, 10 E, Ettore, 8P — Narpóli: P. Aversano,
16,40 - ,P>U. ,da P. Avqrsano, 46,80 - F.
1 '-'ï
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‘âï?v
vii''
>-■' J ,v-^ , •“ - ’
Pîerro,-20^^—, Owwof N. Çroeillà,“ 10 —
, Piacenza: Chiesa dei Fratelli, 20 — Perom Argentina : G. 'Laetsch, 50 -— Pinerolo : K Berton, 10 - F. ’ Rivoire, 50 - S.
Ricca-M^ier, 20 A. e R. Schreiber, W)
— Piverone ’.Coü. da A. Mula, 88 -fPordewme : M. Stella, 10 Prarostmo A&sociazione Madri della Chiesa Valdese, 10 ~
Reggio Calaòria: Chiesa Valdese, 25 —
Roma: A. Paielli, 10 - A. P., «in memo'riam », 100 - A. Selli, 20 - Chiesa dei Frar
teDi, 26 « C. Messina,’ 10 — Santhià: Collcttato da A. Mula, 32,50 — Torre PéUice :
L. Fona, 10Tonino : Famiglia Baldi, 25
—- Tronzano ; CoR da A, Miia, 33 — VerceOi: Col]. da-A. Mula, S) — ViUasecca :
Chiesa Valdese, 20 — Viareggio : A. Maini,
15 — VHìar PéUice : P. M. G., 20 — Soimme
inferiori alle 10 lire, 87,60.
Quelque chose de certain.
Le pasteur Flattich fut un jour invité
à un banquet, au palais dii grand-duc de
Würtemberg. Il avait la physionomie ouverte et simple d'un campagnard. Son-voisin de table, un ministre, désirant le
prendre en défaut, lui dit : « Monsieur le
pasteur, vous, qui êtes un puits de science,
voua saurez sans doute me donner une information. Savez-vous, d'une façon
certaine, ce qu’il en est de l'homme après la
mort ? H n'y a aucun pasteur qui ait pu
me donner, làrdessus, une réponse absolue ». — « Certainement, certainement, ce
que je sais est certain » — répondit Flattich. — « Eh bien ! quoi dono ? ». — Le
pastem- examina du haut en bas son interlocuteur, et lui dit alors : « Eîsbce que
votre Excellence croit que quand Tgll^
sera morte, Elle sera encore imnistre d^s
1 autre vie ? ». — « Eh non, il va de soi
qu’il n’en sera pas ainsi», dit le ministre. — «Eh bien», répliqua Flattich,
«VOIE savez quelque chose de certain sur
vofae état après la mort, et maintenant
léâéchissea à ce que vous pourrez bien
être, si,vous ne serez plus un ministre».
REDEVENIR UN ENFANT I
Un jour, chemin faisant, je conversais
avec mi vieux paysan de Souabe. Je
n'étais, à cette ^»que, qu’un étudiant, et
alors, comme aujourd'hui, je tâchais de
m'instruire en investiguant autour de moi
et en mterrogeant tous ceux avec les
quels" jemtr^ '©h fcohversatibq,f Bientôt
je remarqua^’^ que* mon compagnon de
route était un homme pieux, qui connaissait sa Bible à la pierfection. Alors je lui
demandais ce qu'i fallait entendre par
ces mots': '«Redevenez comme des enfants ». Le 'vieülârd qui était régent de
sa paroisse, sans réfléchir longtemps, me
regsarda narquois et me dit : « C'est le
contraire de la sagesse puisée dans les livres et dans la philosophie».
J'étais servi, comme je le méritai®, et
je sentais l'ironie cachée dans ses piuroJes.
- Maie ce n’est que plus tard, lorsque j’ai
été moi-même un père de famille, que j'ai
compris la vérité et la profoiMieur cachées
dans cette réponse. I. Füwïse.
(Extrait du « Chemin vers la maison »).
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Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Jisl»s Tnia« directour-rcgRoasAbl«
Tsrre PetKfis - ItnpriiMrse Aips«A S. A.
ORARIO FERROVIA TORRE PELLiCE-PlNEROLO-TORlNO
Luserna S. G.
Bricherasio
pfnerolo
ÀlràsCa
Torino
Torino
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
p- (1) t 5,54 J 7,17 10,10 12,38 18,25 (1) 19,48 (2) 21,03
» 5,58 7,20 10,15 12,44 " j ~ 18,29 19,52 21,08
» 6,10 > 7,33 10,26 12,58 18,47 20,05 21,20
5,24 6,30 6,56 7,47 10,45 13,19 17,38 19,11 20,26 21,39
» 5,48 6,44 7,23 8,- 11,06 13,40 18,01 19,31 20,52 22,02
a. 6,35 7,20 8,07 8,30 11,47 14,16 18,42 20,- 21,30 22,40
p- (3) 0,25 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 (1) 18,35 19,06 20,02
» 1,03 5,29 7,18 8.26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
» 6,12 8,03 8,55 y 14,54 18,40 —j— 20,03
» 6,23 8,14 9,06 " a 15,06 18,52 —j— 20,14
a. > 6,28 8,18 9,10 j 15,10 18,56 20,18 t
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
Villar P. »
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9.
OBABIO AirrOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
(I)
11.- 15,10 19,05 10,35 BobbioP.p. 6,30 7,15
11,05 15,15 19,10 20,40 ViaFourca» 6,35 7,20
11,12 15,22 19,17 20,47 VillarP. » 6,41 7,26
11,19 15,29 19,24 20,54 Chabriois » 6,48 7,33
11,24 15,34 19,29 21,— S.Margh. » 6,56 7,41
11,30 15,40 19,35 21,05 TorreP. a. 7,- 7,45
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
11,50 17,35 19,— 20,11,55 17,40 19,05 20,05
12,01 17,46 19,11 20,11
12,08 17,53 19,18 20,19
12,15 18,— 19,25 20,26
12,20 18,05 19,30 20,30
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
(1) (2) (3) (1)
Pinerolo p. 6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
Ponte Lemina (fac.) » 6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
Abbadia . 6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
Riaglietto-FiugeraOiic)» 7,— 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,— 18,36 20,05 21,38
S. Martino » 7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
Porte » 7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
Malanaggio (fac.) » — 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 - 20,14 21,47
S. Germano » 7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
VillarPerosa » 7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24 21,57
Dubbione » 7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,—
Pinasca » 7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
S. Sebastiano » 7,41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 - 20,39 22,12
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20,42 22,15
(» (1) (4) (1)
6,28 7,55 9,- 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 - 9,47 12,08 13,59 16,28 - 19,28 20,33
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,08 16,36 18,19 19,36 20,42
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43 20,48
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 — 19,53 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01 21,04
7,11 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07 21,10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10 21,13
7,25 8,45 9,50 10,35 12,58 15,-^ 17,25 19,- 20,15 21,20
r (1) Festivo dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo lino all’ll Luglio e dal 7 Settembre In poi — (4) Festivo fino all’ll Luglio e dal 6 Settembre in poi.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca »
Dubbione >
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino >
RiagIietto-Fiugera(/oc>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
Pérosa Argentina
Pomafetto
Chiotti-Riclaretto
Trossièri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Oàrdiola
Rodoretto . '“J. , ^
Praly (Villa) .......»
Praly (Ghigo)''* a.
ORARIO AUTOMOBILE PEBOSA^BBBERO-PBALT.
a.
p.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
(i>
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14,49
14.59
15,06
15,10
(2)
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faettc
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
P
a,
P
a.
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
(3)
16.25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17.25
17,28
17,32
17,47
17,55
(1) Prosegue fino a Praly soltanto ne).giorni festivi dal 12 Luglio al 6 Settembre — (2) Prosegue per Praly
soltanto nel giorni precedenti ! festivi dall’ll Luglio al 6 Settembre — (3) Proviene da Praly nel giorni fésttvl’dal
12 tiigllo ai 6 Settembre. — U servizio fra Ferrerò e Praly si effettua dal 28 Giugno al 6 Settembre.