1
'■«Durant avec la Post«.
il’ahonnement pai- an :
Fr. 8
fenser . . . ,
d’un ex. 4 la
111 chacun Fr.
g^^^eïUî^Autriclie-Hongvie,
ft¿*gique, Brésil, Danemark,
^êypte ” -- - -
Hollande, Suède,
'^1 par ahonnement
selon V Accord de
Fr. 3
i On s’abonne
Au-(VAdministrati
Che¡
Mm. les Pasteurs; et à
5sa® Besson à Torre Pelliee.
Année XXXV. N. 32.
”9 Août 1900
L’abonnement se paye d’avance.
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S adresser pour la Rédaction à M.
K. Touril, prof., Torre Fallice. et
pour rAdministration à M. Jean
Jalla, prof., 2’orr« TelUce.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du cornmencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
^«»meaore/.témuiiis. .iul. 1,3. Suivant la yôritft aveo la oharité. Kpli. IV, IB. Que ton r&en« vienns. Malt. VI 10.
Sommaire:
•ivis — Le deuil de la nation — Sur la
Constitution — Le professeur Jean Pons
-7 Chronique — Correspondance — Périodiques — Kevue Politique — Amionces.
, La réunion du 15 août aura lieu
^ la Sea de la Tour. Elle commen
à 9 h. 1/2 et ne se prolongera
r, ” V /a 7'
au-delà de midi.
le deuil de la nation
bix jours se sont écoulés depuis
,ét;
’^tiit fatale où le Roi bien-aimé
de
cruellement enlevé à l’affection
. son peuple et de sa famille. Que
larmes ont coulé pendant ces
rî?“ jours, que do manifestations pu?*jqiies, que de commémorations ont
® faites, dans toute la péninsule,
honorer la mémoire du roi Hum^*■1! Les télégrammes exprimant’
douleur intense, de profonds
regrets et un attachement inaltérable
à la maison de Savoie sont parvenus
par dizaines de milliers à la famille
royale et au président du Conseil.
Il n’est pas d’association, pas de
commune, pas de corps constitué,
pas de classe de la société qui soient
' demeurées étrangères à cette imposante manifestation de deuil. Voilà qui
prouverait au besoin que la monarchie n’est pas près de sombrer, et
que le nouveau Roi peut compter
sur l’affection de son peuple.
Il la réclame, du reste, notre affection, dans la proclamation qu’il vient
de publier, et qui était impatiemment
attendue. Nous ne pouvons, faute
d’espace, la reproduire en entier,
mais nous tenons à en transcrire au
moins un passage qui nous fait bien
augurer du caractère de Victor Emanuel III et des sentiments qui
l’animent. « Qu® Dieu me soit en
aide, dit-il, et que l’amour de mon
peuple me console afin que je puisse
me consacrer entièrement à la défense de la liberté et de la monarchie ».
Lejeune souverain a peu fait parler ■
de lui jusqu’ici et ses sujets ne le connaissent que très imparfaitement encore. On le dit cependant sérieux,
intelligent, fort instruit et surtout
O
Q
O
P!Î
U
g
P
*s
2
250
énergique, précieuses qualités que
nous souhaitons de lui voir mettre
en œuvre pour le bien de l’Italie.
Il pourra compter, répétons-nous,
dans l’accomplissement de la pénible
tâche qu’il va poursuivre, sur le
concours de son peuple et, si ses intentions sont pures, (qui en douterait ?)
sur l’aide de Dieu qu’il invoque.
T,a mort tragique du roi Humbert
a été vivement sentie à l’étranger
aussi. Toutes les cours de l’Europe
et tous les gouvernements nous ont
fait parvenir l’expression de leur
chaude et sincère sympathie. A remarquer en particulier les dépêches
de l’empereur Guillaume, de FrançoisJoseph d’Autriche, du Sultan et de
M. Loubet. Dans tous les parlements
demeurés ouverts on a fait de touchantes commémorations du défunt
en les accompagnant des meilleurs
vœux pour la prospérité de cette
pauvre Italie qui semble avoir le
monopole des régicides. Tant de démonstrations sympathiques sont bien
faites pour relever le courage de la
nation et de la dynastie.
J.a dépouille mortelle d’Humbert
I®^' reposera au Panthéon à côté de
celle du Père de la patrie. Les
funérailles qui auront lieu aujourd’hui même seront imposantes. Les
deux branches du Parlement, les
grands corps de l’Etat, les associations
de tout genre, les universités, la
magistrature, les communes, l’armée,
la marine y seront largement représentés, ainsi que les cours étrangères.
Et cette immense foule en deuil, et
les millions d’Italiens qui seront là
par la pensée vont dire au monde
entier combien le Roi défunt était
digne de leur affection, et combien
nons avons su apprécier sa loyauté
et sa bonté qui ne se sont jamais
démenties. Quelque grandes que
soient les manifestations extérieures
de notre douleur, elles expriment
encore imparfaitement nos regrets.
y. c.
L’Eglise vaudoise sera représentée
aux funérailles par MM. le
rateur, le Président du Comité “b
vangélisation et le Président de
Commission des Institutions hosp
talières, auxquels se 'joindront_ sa
doute quelques-uns des Vau dois i
sidant à Rome.
Sur la Constitution
Mon cher Directeur,
Voilà bientôt quatre ans que |“|
Projet de Constitution préparé
Commission est à l’ordre du
Synode et noua ne sommes
qu’à l’art. 19“®. Oes articles, cependaiL^
forment non moins de .cinq ‘
traitant de V Eglise en général, d®
Eglisesp articuUères, des Assemblée^ d
glise, des Consistoires ou Conseils ^ ^
glise, et des Synodes régionaux
Conférences de district. jg
C’est à dessein que je oonsert® ,
titre de- Synodes fégio.naux; je
même consacrer cette lettre à
et
fendre. La Commission dans son
primitif l’avait adopté ; dans son « GnW
Y modifié » elle disait : •«: Synode ^
gional ou conférence de distriet
C’était introduire, sans nécessite)
dualisme dans la nomenclature. ïj ^
vrai qu’on en avait déjà accepte
autre en disant : « Oonaistoires
Conseils d’église ». Mais celui-là et^g
en quelque sorte, nécessaire eoU*
aclieininement à l’adoption jj.
même aux Vallées, du terme « ¡10'
d’église». Il est en effet très dip®^g
que lo nom malsonnant, en Itafie)^Concistoro soit adopté dans les
de la Mission. La même uéces®
n’existait pas pour l’introduction
double terme dans la désignation^
assemblées régionales. La majorit®
Synode, cédant aux préférences
festées par quelques membres
a sanctionné le nom de Confé^^'^^ê
de district; mais je ne crois pas
tromper en affirmant que la •
3
— S51 —
•fa par faire prévaloir le nom de
‘^node régional ».
J Certes, considéré en soi, le ternie
^ Synode » convient mieux à une
délibérante que celui de
'Oonfér
enee » qui se prête, du reste,
là sens très divers. Mais ce n’ost
YlUune raison secondaire ; celles qui
ib à, mes yeux, plus de poids sont
'bi ordre tout pratique.
. “C suppose la Constitution adoptée;
,®bppose que les églises de la Mission
jent groupées comme elles le sont
l'événement en cinq districts et que
églises de l’Amérique du Sud en
^^Vent un à leur tour. Comment proû, l’égard des églises des Vallées?
''■d raisonnable, est-il utile, est-il
Ssible de les scinder en deux on
lé groupes ou conférences ? Los
fjjSbSes couvrent une région géogra^^beinont peu étendue et peuvent sans
nculté et presque sans frais réunir
I représentants. Elles forment un
f'ébpe raisonnable.de sef.se églises,
1 qu’en les subdivisant on aurait
groupes par trop minuscule de
ou six églises. Une assemblée
l^“gionale d’une cinquantaine de mem(5®? représentant seize églises offrira
. bjoui’s de l'intérêt, aura devant soi
! P® besogne suffisante, revêtira ses
■ J, qoerations et sa. crmimisaion exé
taM ^ d’une autorité morale respoc. tandis qu’une assemblée roprébtant cinq ou six églises aura un
Vetère par trop local et perdra en
®,_'''bde partie les avantages que je
de mentionner. — En outre, les
des Vallées forment un groupe
*bpgène uni par les souvenirs du
et par les intérêts du présent.
V ont été régies pendant des siècles
taf ®ybodo (les colloques ne pa
pas avoir eu longue vio) et
J Gioire prouve que lorsqu’une ou
_Vallées ont cédé à la tentation
1 ménage à part, il n’en est
dftté que du mal pour tous. Leurs
actuels sont inséparables. Leurs
f^^®bssements d'instruction et de bien
V ^ûce forment un tout organisé en
® du groupe tout entier et dont il
serait difficile, pour ne rien dire de
plus, de scinder l’administration.
L’établissement de plusieurs Couférenocs de district telles que les veut
le Ohap. V. du Projet (voté), m’apparaît donc comme la désagrégation
d’un ensemble que Dieu a uni, tandis
que le maintien de Funité du groupe,
par le moyen d’un Synode régional
m’apparaît comme do tous points utile
et désirable.
On comprendra dès lors pourquoi
la conservation du terme « Synode »
s’impose. C’est le nom consacré par
riiistoire pour désigner l’assemblée
dos représentants des églises des Vallées. L’abolir pour le remplacer par
celui de Conférence de district des
Vallées, doit répugner, me semblo-t-il,
à tout le monde. Et pourquoi l’abolir ?
Pourquoi ne pas ensevelir plutôt celui
de «Oonferenze distrettualî» né d’hier,
n’ayant aucun lien avec le passé, et
pouvant tout au plus marquer, avec la
défunte « Conferenza generale », l’époque de transition et de tâtonnement
où nous sommes depuis 1873. Que je
sache, personne ne verserait des larmes
sur le tombeau d’un nom que rien
ne recommande.
Je n’ai entendu formuler qu’une
seule objection contré l’adoption du
nom de Synodes régionaux. Ce nom,
dit-on, est trop prétentieux pour des
asseinblées comme celles auxquelles
il s’agirait de l’appliquer. Il donnerait
par conséquent à l’étranger une idée
fausse de l’importance de ces assemblées. L’objection n’est fondée ni on
droit ni en fait. Elle ne l’est pas en
droit, VU quG le tormo de Synode peut
désigner une assemblée ecclésiastique
petite ou grande. Elle n’est pas fondée
en fait, vu qu’il y a eu dans le passé,
qu’il y a dans le présent et qu’il y
aura dans l’avenir des «Synodes»
de toute espèce : de très petits comme
de très grands. Nos premiers Synodes
après la Rentrée étaient bien minuscules et ceux qui s’établissent dans
le champ de Mission ou d’émigration
le sont ordinairement aus.si. Les premiers presbytères et Synodes formés
4
252 —
par les protestants émigrés aux EtatsUnis comptaient moins de incinbres
que n’en compteraient nos Synodes
régionaux. L’ Eglise presbytérienne
Unie des Etats-Unis a dans sa mission
d’Egypte non ino'ihs de quatre presbytères groupés en Synode. Les Synodes Wesleyens d’Italie (Nord et Sud)
ne sont certes pas de grandes assemblées. Dans une église où tout so fait
au grand soleil de la publicité et dans
un temps où les statistiques sont
publiées partout, personne ne peut
nous accuser de vouloir jeter de la
poudre aux yeux eu adoptant le terme
de synodes régionaux. Le terme même
de régional est là d’ailleurs pour avertir
qu’il s’agit d’assemblées restreintes.
Du reste, si absolument on trouvait
trop insignifiants les cinq groupes
actuels dos églises de la Mission, pour
former autant de Synodes régionaux,
rien n’empêoho qu’on les réduise à trois ;
nord, centre et midi de l’Italie. Ce
sera peut-être une légère dépense de
plus pour les églises ; ce ne sera pas
un mal au point de vue de ces assemblées.
Votre dév.
Le professeur Jean Pons
de Colonia Valdeiise
Buenos Aires, le 4 Juillet 1900.
Monsieur le directeur de L’Echo des VidUes,
Tandis que nos frères de Colonia
Valdense se préparent à rendre à la
terre cette partie de notre jeune ami
— le D.r Jean Pons — qui appartient à la terre, permettez que, de
loin, Je m’associe à l’acte douloureux
et solennel en vous traçant ces quelques lignes que vous voudrez bien
publier dans une des colonnes du
cher petit journal. Je ne pourrais
(ni ne voudrais) en ce moment penser
à autre chose qu’à notre cher défunt
et à son départ, si inattendu pÙ’J*’ i
moi ; et c’ est un soulagement ; i
cieux que de confier au papier qu®^'
ques-imes des choses que je sens.^
C’ est aussi le mcryen de fait®
parvenir 1’ expression de ma symP®’) ,
thie à ses parents affligés, que j
r avantage de connaître dès
enfance. Savent-ils, là-haut au P®*^
Passct, qu’aujourd’hui, 4 Juillet, dafl®
la lointaine Amérique du Sud, y
terre s’ ouvre pour recevoir la <î®'
pouille mortelle de leur fils unique?!'“
I.e télégraphe qui transmet toute*
les nouvelles, tant les douloureuse*
que les agréables, s’est probablemeP*'
chargé de le leur dire. Que .
leur rende l’épreuve supportable, ® -,
surtout qu’ il la bénisse pour le^*’| ^
âmes! S’il ne leur a pas été donb®
de rendre les derniers devoirs à 1^'J
enfant, des amis nombreux l’ont fai
à leur place, et je sais qu’ aujourd’W^
bien des larmes sont répandues aU^
tour de sa bière et sur sa tombe-“
J’ai la satisfaction de dire fiù®
M. J. Pons m’ a honoré de toute
confiance, me parlant toujours à cce^'
ouvert, me faisant part de toutes se* ,
tristesses comme de toutes ses
me révélant les choses les plus ihb'
mes de son âme, même celles qu'®*
n’ a pas l’habitude de dire à s®*
meilleurs amis. Et comme j’ai pt®®”
que toujours été absent, j’ ai ®*
l’avantage de sa correspondauC®»
qui était devenue très suivie .
derniers temps. x\i-je su profiter u®
ce privilège pour lui faire quelq!^'
bien. L’heure des regrets est toujouf*
une heure douloureuse, et elle ®®
inévitable.
Je sais que sa réponse, à lui, sera^
affirmative, car il me l’a .souve»^
répété, même avec exagération ; ^
il lui suffisait de si peu pour êtreconnaissant ! Il me remerciait * j'
«l'honneur que je lui faisais
écrire » comme de chacune des
que je lui disais : on aurait pu '
que c’était une grande conde*®®*
dance de ma part que de lui ®®*
sacrer une heure par moisi
i
5
— 2m —
i ® dire que la terrible nostalgie
que je connais aussi) ne l’a
™ abandonné un instant. Rien ni
l tsoiîne n’a pu la chasser ; quant
, je croi.s qu’ il se serait gardé
^ le faire. Venu en Amérique par
vis-à-vis de ceux qui 1’ y enyaient, il a continué d’y rester par
^êvoir .seulement. Il ne s' en cachait
chacun sait qu’ il ne se sentait
heureux ici. Peut-être était-ce
'^pressentiment....
itit classes nombreuses, des élèves
tell^ge^^.g et studieux,, travailleurs
il avait été lui, voilà son
désir de professeur. Enseigner
Sciences qu’ il aimait tant, à deux
tes
trois profanes peu portés à aspirer '
I doctorat, voilà ce qui contribuait
rendre V Amérique peu de son
W*’ ^ jriger trop
.^^orablement sans doute.
jj^AIor.s il revoyait P'iorence, l’Insbn?^ Supérieur, son ex-professeur de
J ‘^’lique.... quel tableau, quand il
Embelli jusqu’ à T exagération !
Revoyait aussi sa mère, cela se
. ^prend : « Il mio pensiero vola
di d^j n^ari e va a posarsi
f hu umile casolare alpino c acca(,1 la testa brizzolata di una vec(jj^.^’tella, di mia madre. Povera madre
H quante volte nelle lunghe
insonni pensi al tuo
for V • Maintenant, tout est trans
^^tit est glorieux auprès du
rçp®; et c’ est là que sa mère se le
^®*hent !.
^®sentera à 1’ avenir. Quel chan
sa dernière lettre, du 8 Juin
je relis ces mots de la fin;
resto, chissà che non, sia,
dei conti, il partito migdioi'e?
che non sia ancora uno di
W destinati a dileguarsi uno
^tio ^ misura che avanziamo,
^61- giorno in cui ne prenderà il
Sra ^ realtà infinitamente più
^de, più bella, più ” meravigliosa
Cg 'l'^a.nto siam venuti sognando ? »
!¡6^|,^°'-'r ne s’est guère fait attendre;
glorieuse réalité a commencé
' Pour notre jeune ami. J’ai cité
ces lignes à cause de leur valeur
spirituelle. Que cette même réalité
attende chacun de vos lecteurs !
B. A. Pons.
Nous recevons, sur le douloureux
départ de notre jeune ami, une lettre
de notre correspondant de Colonia
Valdense. Nous la publierons, D. V.,
la semaine prochaine.
Béd.
tífitJOjVIQPsí
Lu Tour. — Un service spécial
de commémoration du roi Humbert
et d’intercession pour son succe.sscur
et pour l’heure troublée que traverse
notre pays, a eu lieu dans le temple,
dimanche dernier à 4 heures, sous
la présidence de M. le pasteur Pons.
L’assemblée était nombreuse, émue
et recueillie. La chaire et la table de
communion étaient tendues d’étoffes
noires ; entre deux bannières voilées
de crêpe, on avait placé un portrait
du souverain bien-aimé, si brutalement ravi à l'amour de son peuple.
Autour de sa mâle et noble figure
on avait tressé une guirlande de
chêne et de laurier, piqué'e de fleurs
blanches.
Après la lecture du Psaume 33
et de I Tim. II, 1-5 et une prière
prononcée par le président, M. le prof.
Fakhi lit un discours fort beau, dans
sa simplicité. Nous n’entendons faire
aucun panégyrique, aucune apothéose,
dit-il, encore moins voulons-nous
prier pour l’âme de personne. Nous
désirons rappeler les traits principaux de la vie du roi constitutionnel
modèle, du soldat courageux, du
premier citoyen d’Italie. Nous désirons écouter les enseignements que
nous donne l’épreuve qui nous frappe.
Nous devons opposer à des théories
et à des rêves chimériques qui entraînent aux pires excès ceux qui
les professent et qui s’y livrent,
6
- 2B4
l’Evangile qui contient la solution de
tous les problèmes.
M. le prof. E. Coÿtahd élève à Dieu
une fervente prière. M. U prof. Bertin,
maire de la Tour, évoque le souvenir
de la visite du roi au milieu de nous,
de cette journée inoubliable où le
Souverain, ami des humbles et des
pauvres, marcha au milieu de son
peuple des Vallées. M. Pons, dans une
vibrante allocution, nous exhorte —
malgré la grande perte que nous
avons faite dans ce privice de la
maison de Savoie qui, le premier de
sa Famille, nous a donné tant et de
si touchantes preuves de sa bienveillance — à avoir confiance en Celui
dont notre nouveau roi invoque l’assistance dans sa proclamation aux
Italiens. Prions avec lui, consolonsle par notre attachement, aidons-le
à maintenir la liberté qu’ il s’engage
à défendre toujours. Humbert 1er est
tombé victime de son devoir. Il est
un de ces martyrs civils et politiques dont la mort, comme celle des
témoins et des confesseurs de la foi,
est une victoire.
M, A. MeiUe clôt cette belle et
touchante cérémonie par une ardente
prière.
Une très nombreuse assemblée se
pressait dimanche soir dans la salle
du Synode pour souhaiter la bienvenue
à Monsieur et Madame Adolphe Jalla.
M. le pasteur Jahier, qui présidait,
a exprimé la joie que nous éprouvons
tous de revoir au milieu de nous
ces chers missionnaires, que nous
avons suivis avec la plus vive sympathie à travers toutes les difficultés,
les luttes, les maladies, les deuils par
lesquels Dieu les a fait passer pendant les neuf années écoulées depuis
leur départ. Si nous avons pleuré
avec eux, nous nous sommes aussi
réjouis avec eux des succès que Dieu
leur a accordés dans leur œuvre et
dés fruits qu’ils ont déjà pu recueillir
de leur travail. Et maintenant qu’ils
reviennent au milieu de nous, fatigués
d’un rude labeur et éprouvés par
un climat meurtrier, nous souhaitoo®
de tout notre cœur que le repos bi6®
mérité qu’ils vont prendre renouveu
complètement leurs forces et
santé, et nous leur disôns avec toU^®
r affection dont notre cœur est pl®"^'
Soyez les bienvenus.
Le président donne ensuite la
à MM. les pasteurs Bonnet et
Tron, à M, le prof. Rivoir, à
le Comm. Prochet et à M.
Meille, qui tous, dans de courtes ®
impressives allocutions que nous t®'
grettons de ne pouvoir résumer, adr®®
sent aux missionnaires des parol^
de chaleureuse affection et de cordial
bienvenue. Un chœur dirigé par
Forneron exécute plusieurs chao'^
de circonstance.
M. Jcilla remercie avec émoti®**
en disant que nous devons loU®^
Dieu tous ensemble, et la réuoi®*^
se clôt par une prière prononcée P®'’"
M. le professeur Rivoir.
L’Eglise d’AilgrogllC a pris uO®
large part au deuil de la nation. ^
nombreux drapeaux à mi-hampe
tent en permanence sur les maisoii®*
Une touchante commémoration ®,
regretté et bon Roi Humbert a ®L
faite Dimanche à 3 h. Le Con®®*
communal, le consistoire, les uni®*^
chrétiennes et les sociétés de secot"^
mutuels y étaient représentées et
nombreux public remplissait le tefflp*f‘
La parole a été adressée succe®^"
veinent par MM. les pasteurs
Bonnet, A. Balmas et J. Pons.
cet
La Commission de révision de
Constitution nous prie d’annoU®'’
qu’elle a fait réimprimer le :
avec quelques modifications
tantes. Les pasteurs et députés ® .
prochain Synode qui désirent A
recevoir dès à présent un exempl^
sont priés de s’adresser —
par simple carte de visite — à
primerie Besson, Torre Pellice,
7
— 255
23 Juillet 1900.
k Directeur de 1’«.Echo dea Vallées»
J, ^6 m’empresse de vous remercier de
jouable annonce de notre Société dans
oti’e journal et des paroles bionveil^^es dont vous l’accompagnez.
■‘^otre Société, née dos éloquentes
r,^roles de M. W. Meille clans sa derlere visite à Florence, compte déjà
ïïiembres, lesquels, payant cliaque
’ïiaine la cotisation minimum de 5
Ktimes, peuvent déjà mettre en®Wible plus 300 fr. par an en faveur
Ilefuge Roi Charles Albert.
^ l’assemblée du 7 Juin 1900 M.
w^^Geyniet a été nommé président,
. • Ada Maltagliati secrétaire et M.
g^hlio Jalla caissier. Le siège de la
jj®ciété est, pour le moment, 96 Vialo
®trarca, Florence, chez M'."'® Jalla,
,-Agréez, Monsieur, l’expression de la
vive reconnaissance de votre
«Voué
Attilio Jalla.
Nous recemns :
Brlchcrasiu, 2 ,'\gostu 1900.
Signor Direttore,
.^el «limerò 31 del suo pregiato
® «filale leggiamo con molta sorpresa
^fesoconto deH’adunanza della So^®ta^ della Pace una insinuazione non
vUiera a nostro riguardo.
^ -Nessuno di noi quattro ha dato il
al fratello Edoardo sapendo che
^ era sua intenzione essere ricona far parto del Consiglio didella Società por la Pace.
Ella, non può dubitare che se la
if^ decisione non fosse stata nota ed
{■^«vocabile più di dieci amici sarebandati a votare per lui.
jj^Ee nostre quattro schede perfettaconformi sono state .senza dubl'iconoseiute e notate da tutti i
^’■«sonti.
Ili
q di nostro diritto a pubblicare
«ta rettifica nel prossimo numero,
verità rinviliamo
mentre ci protestiamo con osservanza
LEONE GIRETTI — CARLO GIRETTI
— GINO GIRETTI — MARIO GIRETTI.
Dont acte.
L’inopportunité d’une réélection de
M. Giretti, dans les circonstances où
il avait donné sa démission, n’avait
donc pas échappé meme à ses frères —
au sens propre du mot • - Cela montre combien nos observations étaient
justes.
liéd.
PÉRIODIQUES
Revue (lu Chrîstiani.snie social.
Sommaire du N® de .Juillet 1900;
Georges Fulliiiuet: La Uoramissioti d’action
protestante évang'élüiuc sur le terrain morii
et social.
Ch. Bahut: Rapport du prÉaideiit.
Elie Goimelle: La réforme du Diaoonat.
Emile Goguel: Les bihliotluuine.s paroissiales.
— La Revue paraîtra l’an prochain tous les
mois, sans auguientation de prix pour les
anciens aboniuìs,
L’Aiiiî de la Jeunesse.
Sommaire du N® du 4- août 1900.
Frais rcpo.s, poésie (illustré.) — Les deux
filles de la comtes.se Léoiia (fin), L. Biron. —
Emploi de l’huile pour abattre la poussière.
— Souvenir d’mip promenade dans l’Amérique du Sud (fin) M.me Trczzini-Bouchef (illnstré). — L’amitié, conte (fin), jlfio-m >/. — Argument décisif. — (inestions nouvelles.
Pro Pace. Rassegna Italiana del movimento pacifico internazionale. Perioclio mensile
pei comunicati nfficiaU delle Società italiane
per l’Arbitrato eia Pace. Anno IL 1® Agosto
1900.
Revue Politique
Le ministère Saracco qni avait démissionné
à la mort d’Humbert a été réintégré dans
ses fonctions par ■ la confiance du nouveau
Souverain.
Les deux Chambres se sont réunies le 0 e.
dans le seul but de commémorer solennellement
le roi défunt, Les discours des deux présideiiis MM. Villa et Cannizzarn ainsi que
ceux de M. Saracco ont ôté à, la. hauteur de
la circonstance, et députés et sénateurs se
sont associé,s à leurs nobles i)aroles. Ajoutons
pour être complets que les porte-voix des
radicaux ultra, MM. Turati et Pautauo, ont
8
— 256 —
■^-1
par. leurs déclarations ambiguës essayé de
troubler la cérémonie, sans y réussir cependant. Ils ont perdu une belle occasion de
se taire.
Il semble désormais hors de doute fine la
mort du roi Humbert ait été décidée en Amériiiue, à Patersoii, vrai foyer de l’anarcbie et
que les assassins désignés étaient phtsieurs.
Les preuves manquent toutefois et Bresci
n’a pas encore révélé le nom de ses oomplioe.s.
La police italienne vient pourtant d’arrêter
quelques anarcliiste.s fameux, Laimer, De Fusco
et Quintavalle, entre antres.
Les ministres étrangers à Pékin sont en
vie, mais leur situation n’eu est pas moins
bien critique; Après avoir vaillamment soutenu un siège de 25 jours, ils sont à bout de
forces et ils seront vrai.seinblableraent sacrifiés
si les alliés marchent sur Pékin. D’un autre
côté l’attaebé militaire du Japon écrit.: “ Si
vous ne nous portez secours avant une huitaine de jours, il est probable que' nous ne
pourrons résister plus longtemps.
An Transvaal les Anglais ont obtenu un
succès. Le commando Boer do Büü h. du général Prinsloo s’est rendu au général anglais
Himter. Mal.s la guerre n’est pas finie pour
Le Shah de Perse a été l’objet d’un attentat
à Paris, jeudi dernier, mais de la part d’nn
français quoique les jouruuax de Paris n'in.sistent pas sur la nationalité de l’assassin
dont le coup a manqué.
Alexandre de Serbie vient de célébrer son
mariage avec M.me Draga Maschin, femme
issue du peuple', oi-dovant dame (riioimour
de Natalie et qui a su le captiver. Ce mariage n’a pas rencontré l’approbation du ministère qui s’est démis, ni celle de' Milan et
de Natalie qui le considèrent comme une
mésalliance ; mais Alexandre u’en a pas moins
fait acte d’indépendance en s’ unissant à
celle qu’il aimait. Le czar s’est fait représenter à la cérémonie. La populace de IJelgrado est en liesse.
.i- c.
Abonnements payés.
MM. Etienne Malan, Angrogne — Ribet,
Pittsburgh — ane. Goss, la Tour.
Les billets d’aller et retour .seront valables
du U au 16 c.'
Foire» du moi» d’uoût.
1.3 Briqueras, Moretta; 14 Villefrauche; 20
Luseriie; 27 Pignerol pour 3 jours.
’VDejNrxjR.DS
Maison Torre Pcllicc.
S’adresser à M. le prof, El, Costabcl.
Fête du 15 Août.
M.r Barthélemy Marchina,
dans la localité de la fête (à la
un service de Buffeti
À louer
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en octobre pr. deux, quatre ou
pièces, avec jardin. ;
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sage. A 5 min. de la Tour.
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Por l’oonasione della prossima EsposizloWS^j#.
versale di Parigi, la Oa^zetlu del l'opoló la ’“' celiti'
simo regalo a coloro die prenderanno l’aboon
per un’intera, annata. TrnqTRA ■
Dà loro in dono una elegante GUIDA lUUUa •
DELL’ITALIANO A PARIGI, Che 3i sE,." S'r*"?!
paudo appositamente per gli abbonati della -te
del ¡‘opolo. Cotesta <'ÌOir>A. Sara ai
utilità a tutti quelli ohe vorranno fare un
nella capitale francese.
lnoltré..la Ga^^t'Ua del Fopolo si è
li)00 la pubblicaKÌone di roniaiizì originali
Ginlio BsutìIì, di Edoardo Calandru, di I
Bcitsezio, di Le Ga,styiie e di altri aco - ^
®“ìì*^*SEÙVIZTO TEIiEGRAFICO della
Pnpido verrà pel IDOO ancora ampliato, e, “
all’acauisto di una quarta macchina rota«' . («
lina 's,*e »‘S
zionafa, detto giornale sarà in grado di.esei^ ^jii
tutte le pagine tagliate, ingornnw^
pubblicare al mattino le ultimissime
piegafaell'* ,
notte.
Coloro ohe si abbonano alla
del Popolo direttamente al suo ^
d’amministrazione in Torino, o con vagU* ’
cartolina-vaglia, hanno diritto ; „«iilt*
1. Alla Gazzetta del Popolo della L* ;
settimanale, illustrata; . i iprj
a. Alla Crniinea Agricola, collo
Seiioin Agraria dell'Università di Torino,_e (
dei principali Meroati Italiani ed Esteri; ,
8, Al Bollettino Ufiioiale delle E.strazioni , jj
i corsi dei,va'.opfc
si
titoli quotati alle Borse più importanti d
Coloro che prenderanno l’abbonamento mente aU’Amministrazione della
in Torino riceveranno firatuitamente
Affrii‘olu,le Kstrazloni Fliian/.iarie o la ^
dei Popolo della l)omeniea {lettevariaoU,
L’abl) ‘ ’ 111!-,
costa
del Popolo della Ì)omeniea {lettevariaoi^.
L’abbonameiito pei" le quattro pubblicazioni
costa Ij. 1,(50 al mese, Ij. 4,ft0 per tre niùSii ’ ».
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rablmnameiil.o annuo al giornale.
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