1
^mpte-courant avec la Pesie
’’RIX D’ABONNBHENTPAR AN
stranger ... .6
Aulri,che*Hongrie,
o€lgiqiie, Brésil, Danemark,
JKypte, Hollande, Suède,
Puisse, par abonnement
postai selon V Accord de
Vienne Fr. a
s’abonne :
•Ju bureau d'Admioîstratioa;
MM. les Pasteurs ; et à
**Dip. Alpina à Torre Pellice.
t^^nnement s^^^ye^d'avance.
Année XXXIII. N.
17 Février 1898
Numéros séparés demandés avai
le tirage, 10 centimes cfaacu
Annoncea; 20 centimes pai espa<
de ligne pour 1 fois — Ib ce
timeB de 2 à 5 fols et 10 ce
times pour 6 fois et au dessu
S'adresser pour la Bédaetloa
pour r Adnilnlstratlon à ;
Jean Jalla, prof., Torre Petlic
Tout changement d'adresse coû
15 centimes, sauf ceux du cou
mencement de l’année.
L’ECHO
J)ËS VALLÉES VAUBOiSES
Paraissant chaque Jeudi
j^us me serez lûmoins. Act. I, ît. Suivant la vorité avec la charité, Kpli, IV, 15 Que ton regne vienne. Maltïi. VI, 1
K O m ni a i r c :
17 Février 1893 — Emancipation (poésie) — Publications pour le 17 février — Chronique vmiitoise: Massel — Nécrologie: Hugh Matheson — Pour la paix — Bibliographie _ Informations — Nouvelles religieuses — Souscription — Avis.
i]iniiuiiiiiiiiiiMiiinnininmiinunnnniniiinniuiimimiiuuiuiiiiiiniiiiiiiiiii_niiiiniiimii|iii»iiiniii(iin(inu
'imci I (ii'iimiiiiinqÁoit'tniiiráÍrériñh'rinViiiiiiiiiriíi^Ju'q'im/miiíiíinwtiúñmiiniíqitiitiiriim/iiijí
17 FÉVRIER 1898
— ■
Une grande journée, consacrée à la commémoration d’un grand
évènement. U y a beaucoup de dates mémorables dans Thistoire
de notre petit peupleil n’y en a aucune que nous devions rappeler avec plus de bonheur que celle du 17 Février 1848. C’est
la fin d’ une longue ère d’oppression, d’injustices, de persécutions,
d’esclavage, et le commencement d’une ère nouvelle, ère de paix
et de liberté. Il n’y a pas de plus grand évènement pour un
peuple. Célébrons-le avec une joie sincère.
Mais que la joie et la reconnaissance envers Dieu pour tous
W bienfaits que nous avons reçus soient accompagnées d’un senl^iment de profonde humiliation, à la pensée que nous nous en
sommes rendus si peu dignes et que nous avons fait si peu de
progrès pendant ces cinquante années de liberté.
Reconnaissance et humiliation, que ces deux sentiments remplissent tous nos coeurs, et que ce jour de fête soit aussi un jour de recueillement où, nous rendant compte du peu que nous avons fait et de^
lout ce qui nous reste à faire, nous prenions la résolution de nous
^ettre à l’œuvre avec plus d’ardeur pour faire plus de progrès
^ l’avenir.
2
- 50
,A
T.
0:
m
Vaudois émancipés par un roi magnanime
Qui de son libre essor s'est rendu la victime-,
Elevons tous a Dieu et nos cæurs et nos chants.
Soyons reconnaissants.
Le soir tu ne vas plus placer la sentinelle,
Pour épier les pas du voisin in fidèle ;
Mais tu t'endors tranquille au gré du Tout Puissant,
Sois donc reconnaissant.
Tes rêves ne sont plus de désastre et de guerre.
Tu n'as plus à souffrir la faim et la misère
Mais ton sommeil est doux et ton rêve charmant
Sois donc reconnaissant.
Tu n'entends plus l'écho d'une alerte pénible
Courant la sombre nuit comme un signal terrible:
Aux armes! l'ennemi! — La paix règne à présent,
Sois donc reconnaissant.
On ne t'enlève plus tes garçons et tes filles,
— Ce crime abominable et terreur des famillesTu n'as plus à pleurer le rapt de ton enfant,
Sois donc reconnaissant.
On ne t'envole plus les fruits de tes labeurs.
Tu peux manger en paix le pain de tes sueurs
Et tu n'es plus l'objet des outrages poignants,
Sois donc reconnaissant.
Tu ne vois plus venir du fond de la vallée
Tous ces cruels soldats d'une terrible armée
ilui brûle ta demeure et dévaste ton champ.
Sois donc reconnaissant.
Tu n'es plus refoulé dans la montagne aride
Avili sans espoir. — Sous une forte égide
Ta liberté s'exerce, active, aux quatre vents.
Sois donc reconnaissant.
Va, prends ton libre essor vers la plaine féconde.
Parcours, sans sauf-conduit, l Italie et le monde,
Descends dans les cités, trafique honnêtement.
Mais sois reconnaissant.
3
- 51
De Vémancipation . desi le cinquantenaire ;
Regardons au passé et faisons l'inventaire
De tout bienfait reçu pendant ces cinquante ans.
Soyons reconnaissants.
Bien des amueo hélas ! tristes et pitoyables
Ddous devons prononcer devant tous nos semblables,
'Qt.ie d'infidélités durant ces cinquante ans
Trop peu reconnaissants.
Mais a quoi bon sévir sur la chute ou l'erreur,
Rallumons notre zèle et redoublons d'ardeur;
Que l'Evangile soit le flambeau éclatant
Du cœur reconnaissant.
Libres du triste joug que subissaient nos pères,
Elevons vers le ciel nos mains et nos prières,
Et dans un saint transport unissons tous nos chants,
Soyons reconnaissants.
Vaudois émancipés d'un bien rude esclavage
Regardons au passé, mais sans bruit, sans tapage
Remercions le Seigneur de ces bienfaits si grands,
Soyons reconnaissants.
Vive la liberté, les rois qui Vont donnée
Et dont la loyauté nous l'a bien conservée,
"Qu'un seul grand cri de joie parcoure le vallon
Viv' /’émancipation,
J. Geymet.
Publications pour le 17 février
Le jubilé de i’Emancipalion nous
amène toute une série d’ouvrages
rie circonstance, que nous ne taisons aujourd'hui que mentionner,
nous réservant de revenir sur quelques-uns d’entre eux.
i. C'est d’abord le Bulletin du
Cinquantenaire de l’Emancipation,
publié par la Société d’iiistoire
'^audoise, beau volume de 170 pa86s, magnifiquement illustré, avec
Pue dizaine d’articles des plus subs‘anliels sur les dilï’érenles maniInslations de la vie et de l’activité
vaudoises en rapport avec les événements dont nous fêtons le cinquantenaire, une vingtaine de portraits et autres reproductions zincotypiques, un fac-similé du décret
d’émancipation et des reproductions
coloriées du drapeau oil'ert par les
Vaudois à Charles Albert et de trois
drapeaux populaires de 1848.
2. C’est ensuite un petit livre
de 96 pages adressé aux familles
vaudoises et intitulé Cinquante ans
de liberté, 1848-1898, avec dix
articles signés par autant de ^ pasteurs vaudois, sur l’état social, intellectuel et religieux des Vaudois avant
et après 1848, les colonies vaudoises,
l'Evangélisation et les Missions.
4
- 52
3. Vient en 3“ lieu un petit
traité dédié aux enfants vaudois,
sur rEmattCÎpation, déjà publié en
1893 et qu’il était on ne peut plus
à propos de réimprimer celle année.
Ces deux derniers ouvrages ont
aussi leur édition italienne, publiée
par la Société des traités religieux,
de Florence.
4. Il Cinquantenario delFEmancipazione, alcuni ricordi storici
raccolti da Enrico Meynier, brochure
' dédiée alle Chiese della Missione
Valdese.
5. Storia dei Valdesi dialogata
in tre atti, par MM. Teofito Gay
et Enrico Meynier. Les trois actes
ont pour titres ; I Valdesi nel medio
Evo — 1 Valdesi nelle ‘persecuzioni
— / Valdesi nel 1848. Les principaux personnages de cette dernière partie sont le modérateur J. J.
Bonjour, le général Beckwilb et le
pasteur Amédée Bert.
CHRONIQUE VAllDOlSE
MASSEL. — Pour le cinquantenaire de l'Emancipation.
À peine franchi le seuil de la
nouvelle année, désireux de célébrer dignement avec ses élèves
la fête cinquantenaire de notre Emancipation, le Corps enseignant de cette
paroisse, atispice M*“ Trou pasteur, forma le projet, digne d’éloge, de donner
quelques soirées réci'éalives, dont le
produit net serait airecLé intégralement à la réalisation de ce nol>le
but.
Passant promptement de la parole
à l’action, nos chers instituteurs,
grâce aussi au concours précieux
que leur ont prêté plusieurs jeunes
gens capables et de bonne volonté,
a.ssociés à celte œuvre, firent tant
et si bien que dans le courant de
cette semaine dernière (6-12) cinq
de nos écoles principales ont eu
l'honneur d’avoir chacune sa soii'ée
récréative de bienfaisance.
Spectateur fortuné de la représentation qui eut lieu mercredi soir
9 cour., au Robers, qu’il nous soit
permis de lui consacrer quelques lignes. — Nos vingt acteurs ont joué
d’une manière assez satisfaisante, et
fort amusante pour le public, quelques comédies à la fois plaisantes
et originales, une même tragique,
en français et en bon patois masselin, intercalées tantôt de chants,
tantôt de quelques morceaux poétiques français et piémontais, débités
avec goût et désinvolture. En résumé, nos amis comédiens ont travaillé a tuii'uomo, ils ont su nous
plaire, en nous divertissant; se faire
applaudir chaleureusement et unir,
une fois de plus, l’utile à l’agréable.
Aussi sommes-nous en devoir et
de les féliciter cordialement et de
les remercier d’une manière bien
sentie pour les trois bonnes heures
d’un délassement honnête
qu’utile que nous venons de
en leur aimable compagnie,
apprenons avec plaisir que ces cinq
représentations ont produit une somme encore assez rondelette.
Que le Seigneur daigne bénir et
couronner d’un plein succès les nobles efforts qui se foîit, soit ici à
Massel soit ailleurs, afin de rendre
digne d’elle, sous tous les rapports,
celte prochaine fête jubilaire de la
liberté de conscience !
J.-J. Thon.
m." HUGH NIATHESON
autant
passer
- Nous
L’Eglise Presbytérienne d’Angleterre est en deuil parla moit d’un de
ses membres les plus éminents, M.
IL Malheson. L'intluenza et un désordre au cœur ont emporté ce
vaillant disciple de Christ à l’âge
de 77 ans. Fils d’un avocat d’Edirn-
5
- ss
bourg, il vint s’établir à Londres
où il (le larda pas à déployer son
•ictivité clirétieime soit comnae ancien dans l'église de Regenl Stjuare
soit en fondant colle de llarnpslead.
Toutes les oeuvres pliilanthropiques,
ot surtout missionnaires, trouvèrent
On lui un ami dévoué et un avocat
plein de zèle.
L’Eternel a béni son enfant en le
faisant prospérer dans ses dillérenles
entreprises commerciales, et nous
iivcns en lui une preuve île plus
ijue riiomiêteté et la üdélité sont
presque toujours le chemin qui conduit à la fortune. M. H. Malbeson
laisse un grand vide aussi comme
banquier et comme chef du |iarti
libéral.
Pour nous, le dé|>art de cet homnae de Dieu est une grande perte,
car M. II. Malbeson était l'ami des
Vaudois et de leur Mission. Nous
ne venons plus cette nolile ligure
si sympalbique, mais nous avons la
certitude que le .Seigneur suscitera
de nouveaux amis pour remplacer
ceux qui s’en vont. Nous envoyons
à la veuve et à la nombieuse tarnille de ce vénéré frère l’expresaion de notre plus pi'ofomle sympathie, en demandant à Dieu de les
soutenir dans cette épreuve.
L. A. Tron.
POUIl LA FAIX
Torre Pcîijcc, 14 févriBr 189B.
M. le Rédacteur,
Tout en vous remerciant de i’invifalion adiessée aux pasteurs vaudois
pour le Dimanche de la Paix et d’avoir
'diisi devancé le désir de la Présidence de cette Société pour la Paix,
je vous prie. Monsieur, de bien voui'ïir répéter rinvitalion, l’adressant
®ossi à tous les instituteurs, afin
que le jour de la Paix soit aussi
l'appelé dans toutes nos écoles primaires et secondaires.
Veuillez aussi, Monsieur, annoncer que la 3'^ manifeslalion mondiale
de la Paix, à Torre Pellice, aura lieu,
mardi, 22 courant, à 8 h. du soir
dans l’Aula Magna du Collège.
Api'és un court entretien de notre
président, M. E. Giretti, sur « I progressi della solidarietà internazionale », M. le pasteur Auguste Jahier
donnera une conférence sur
Après quoi l’assemblée sera invitée à se prononcer sur la résolution
présentée par le a Comité permanent
du Pureau international delà Paix»
et ainsi conçue : « Nous protestons
contre l’absurdité de la guerre et
contre la folie ruineuse des ai'memenls indéfiniment augmentés. —
Nous promettons de combattre énergiquement la violence dans les relations internationales et de travailler à assurer la Paix en aidant de
toutes nos foi'ces à l’organisation
d’une justice entre les nations, »
« Convaincus de la puissance utile
de la pres.se, nous saluons avec joie
la naissance de “l’Association internationale des journalistes amis de
la Paix,,. Nous félicitons cordialement les jouiTiaiistes qui y adlièrent
et nous nous engageons à réserver
tout notre concours à la presse qui
lutte pour la paix et la justice ».
A cet ordre du jour, officiel, chaque Société peut faire radjonctioti
qu’elle croira utile.
Tous les memlires de la Société,
ainsi que toutes les personnes favorables au mouvement pacifique,
.sont priés d’intervenir à cette assemblée, afin qu’elle puisse vraiment
être importante et efficace.
Merci de votre concours, et veuillez agréer. Monsieur, les cordiales salutations du Conseil Directif de notre
comité de Torre Pellice, et de son
humble secrétaire
Emile Eynard,
6
- a4
MISSIONS
I,a Société (le Paris devrait re(•evoir '182.3Ü0 fr. avant le 1 avril
pour terminer sans délicil l’exercice.
Les dé[tenseH payées pour Madagascar s’élèvent à 219.000 fi’. tandis
que les recettes n’arrivent qu’à
117 200
Remarquons en passant (lue la
somme produite par la vente des
missions à Nice, et transmise par
le tré.sorier de celte église vaudoise,
s’est élevée à 880 Irancs,
Un courrier du Zambèze, parti de
Lonlile le 1 décembre et arrivé à
la Tour le 15 février, nous dépeint
celle station, ainsi que la capitale
Lealiiy, en proie à une épidémie
iVinfliienza qui détenait malade la
moitié de la population. L’œuvre en
était forcément enrayée* M. Jalla,
en partiimlier, avait était lié vieux pendant près d’un mois et M.me Jalla
pendant 3 jours. Dans leurs besoins,
le résident lirilannitjue a élé 1res
serviable envers eux.
L’tiistûire de notre École supérieure
de jeuiies filles
C’est M. le professeur Jaliier qui
a entrepris de nous la raconter. Il
vient d’en publier la première partie,
qu’il appelle la période Beckwiih. (1)
Après avoir brièvement décrit
l’état des Vallées au point de vue
de l’instruction pendant les année.s
qui suivirent la restauration de 1815,
et rappelé combien l’éducation des
jeunes filles était négligée, l’auteur
nous montre l’infatigable bienfaiteur
des Vaudois, préoccupé de cette lacune, formant le projet de fonder
(1) Le Pensionnat do la Tour. Première
partie. La Période Heck’witli (1837-1845).
Torre Pellice, typ. Besson, 1898
« une institulioii où les jeunes filles
appartenant aux familles aisées piuissent recevoir une éducation en harmonie avec leur position sociale ».
La fondation du Pensionnai, tes
péripéties par lesfiuelles il^ passa
pendant les premières, années de
son existence, la sollicitude paternelle avec laquelle le Colonel en
suivait le développement et s’occupait de tout ce qui pouvait assurer
la bonne marche de cette insLUiilion
Jusiju’au moment où il la crut assez
bien acheminée pour (ju’il pût la remeUre avec confiance entre les mains
de la Table, tout cela est décrit
d’une manière vivante; et cette première partie nous fait vivement désirer de voir bienlèt paraître la seconde et la troisième, ainsi que celte
Histoire du Collège dont M. Jabier
nous annonce dan.s une note la procbaine publication.
BIBLIOGRAPHIE
fhdlelin d’histoire vaudoise N. I4.
1897. Ce vol. comprend les éludes
suivantes ; J. Jalla. Notice bistorique
sur le ministère, et sur l’organisation
eccjésiastiijue au sein des églises
vaudoises. Go mémoire avait commencé à paraître dans l’Echo quand
le bureau do la Société décida de
l’adopter. — P. lUvoire. Storia dei
coiili di Lmserna. Ce nouveau chapitre de l'histoire de la maison de
Luserne à la fin du 16® siècle nous
fait assister au
regne
ïueriier de
Charles-Emmanuel l et accompagne,
en les éclairant, les récits de P. Cilles sur l’histoire des Vaudois et des
réformés piémonlais à celle époque.
E. Coniba. La storia inedita dei
Valdesi, (îi Scipiorie I*enlolo, Notice
pleine do détails précieux et curieux
sur le pasteur Lentulus, conlernporain et magna pars des falls qu’il
raconle, et dont le plus imporlaut
7
est In guerre portée aux Vallées par
le comte de la Trinité.
G. Ai’PIA. L’édit <le Nantes et
ses précurseur.s, ou deux fêles de
Noël au 16® siècle. I^iris 1898.
Cet opuscule, rpie nous annoncions en décembre, en est déjà à
sa 2" édition. C’est dire combien il
est apprécié dams le monde protestant de langue fratiçaise. Ij’auteur,
dont la plume est bien connue aux
Vallée.s, caraclérise, en une courte
¡mél'ace et dans la conclusion, l’Edit
de Nantes et son importance, puis
il trace une biographie émouvante
de (juatre personnages du temps:
le loyal et courageux chancbelier de
l’Hôpital, la hardie, intelligente et
pieuse Jeanne d’Albrel, reine de
Navarre, Galherine de Bourbon, qui
sut persévérer jusqu’à la fin dans
la foi, au sein les circonstances les
plus coniraires et malgré les plus
fortes pres.«ions, et son frère, le roi
Henri IV, qui trouvait que Paris
vaut bien une messe. L’intérêt palpilant qui ne se dément jamais dans
ces 54 pages est rehaussé par les
deux excellents portraits antiques
de l’Hôpital et de Jeanne d’Albret.
Gel opuscule, dont quelques copies
ont déjà pénétré aux Vallées, mérite d’y être connu par tous ceux
dont le cœur bat à l’unisson avec
les descendants des liuguenols qui
se f)i'épaienl à fêter, cette année,
le 3® centenaire de l’Edit de Nantes.
11 se vend 25 cent, à l’adresse:
Hue des S Pères 33, Paris. Forte
réduction au cent.
Giü le armi, Alinaiiacco illustrate
per la pace. 1898. Cent. 30. Milano.
La CuUura Religiosay dont nous
annoncions dans le temps le premier N“, continue à paraître en 1898
sur une base élargie. M.rs Piggolt et
Luzzi se .sont joinls à l’ancien rédacteur, M. Rodio. Celte publication
IrimestrielJe sera imprimée à l’imp.
Glandienne et 'coûtera 3 fr. pour
l’intérieur, 5 fr. pour l’étranger.
La Semaine Religieuse, de Genève,
du 12 février, aune correspondance
(rés-intéressante, au sujet des Vaudôis du Queyras, due à M. Maurice
Guche, installé récemment dans la
cure de Pierregi-osse.
INFORMATIONS.
La R. Station de pi.sciculturô de Bre.scia
vient de nouveau d’envoyer dans Ja vallée du Fo 40.000 œufs de truite pour être
mis ou incubation, puis immergé.s dans le
Po et dans ses afiluents. Nous répétons ta
remarque que nou,s faisions i’an dernier :
J’ourqtioi nos autorités, administratives et
politiques, n’en obtiennent-;elles pas autant
pour ¡08 riviére.s des Vallées, dans quelques-unes desqueltes la truite est devenue
une vraie rareté ?
— M. te comte Brizio, sous-préfet de
Pignerol, vient d’être promu de la deuxième à la première classe.
— Les bon. Facta, Marsengo et .Soutier
ont présenté une interrogation au ministre
du commerce, pour connaître ses intentions
au sujet des empêebements qu’oppose la
.Suisse au développement du commerce du
bétail avec l’Italie.
Ils sont aus.si intervenus dans la réunion
de députés pour empêcher la spéculation
de dépouifler les vallées des Alpes de l’eau
courante qui en fait la richesse.
— Fourniture de planches do chêne et
de frêne,,pour 5.540 fr., à la Direction d'artillerie de Plaisance, 21 février.
— La session extraordinaire d’examens à
l’université' do^Turin aura iieu du 8 an 20
mars. Dans cette même université lesexamorns écrits d’habilitation à l’enseignement
des^langues étrangéresiapronLlieu du 18
au 20 avril ; pour les 'scionoei^ naturelles
du 19 au 21 avril
— Unijrapportjdu consul général italien
de Marseille avertit de ne pas se rendre
dans cette vdle sans une occupation assurée, les grands travaux jeu tral'n étant
finis.
— La junte provinciale a approuvé une
vente de plantes à Salse, et a émis un
avi,s favorable au statut de la congrégation de charité de Luserne S. Jeau.
— La députation provi.noiale a nommé
M. l’avocat Poêt directeur délégué de l’hos"pice de Pigiierol pour l’enfance abandonnée.
— Les conscrits des mandements de la
Tour, ,S. Jean, S. Second, Perrier etc. devront se présenter à Pignerot le 7 mars,
ceux du mandement de la Pérouse le 9
mars.
8
56
IVouvelles rciigieiiscs
Amérique. — MM, Doolh père
et fils. Le général Booüi est arrivé
à New-York Je 15 janvier. Le commandant Balltnglon Boolh n’a pas
consenti à un têle-à-lête avec son
père, mais s’est déclaré prêt à avoir
une entrevue avec lui et! présence
de deux pasteurs universellement
estimés, les D.rs .iosiah Slrong et
Cuthbert Hall, Il a pourtant renoncé
à exiger la présence de deux sténographes. L’entrevue a eu lieu dans
un hôte!. Elle a eu un caractère
a,ssez conlial, ce que ses préliminaires ne pouvaient guère faire attendre. Le père et le fils ont convenu de .suspendre la controverse
engagée dans les journaux entre les
deux mouvements, mais ils n’oul
pri.s aucune mesure tendant à la
ce,s,salion du schisme. Les médecins
ont défendu à M.me Bailingtoii Uooth
de reprendre son aelivilé oratoire
dans les réunions puhliquee, toute
excitation physique ou morale pouvant aggraver .sa maladie de cœur.
Mexique. — L’ancien évoque de
'famaulipas vient d’adresser au clergé
mexicain une lettre, où, en se désistant de ses fonctions, il dénonce
les superstitions du papi.srne et déclare les condamner pour sa part.
Carmes déchaussés.
Lu dans l’Almanach Hachelle^
■1898, page 251. la jolie affirmation
hifdorique suivante:
Carmes déchaussés: ordre fondé
en l’honneur de la Vierge Marie,
par le prophète Elle, sur le mont
Carme!.
Espérons que les autres renseignements dudit almanach ne sont
pas tous de cette force.
SOUSCRIPTION
rOÜR LE MONUMENT A ARNAUD
îl Pérouse (Wurtemberg)
Report 150,90
Anonyme, Sud de l’Afrique 5
Total 155,90
J^^XS
Æ BULLETIN
Cinquantenaire de rEiiiancipation
édité par la Société d'Hisloire Vau
doisc se vend au prix de troiiü fraiieü»
A Torrepellice : au Bureau de la
Société par Mess. N. Tourn et
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Grande Bretagne.
Fll.\TKlR HUi\Ç.NS
prendrait, ouvrières fileiises ou appi'enties. Engagement un ou doux ans
de préférence. Salaire journalier
0,80 centimes. Voyage aller et retour
payé pour engagement de plus d’un
an, lœgemerit, Eclaii'age, Couchage.
Ghauliage. Lionne nourrilure et une
robe de laine au départ donnée parle titaleur.
Pour l'enseignemenls .s'adresser à
M. le professeur
Pellice.
Tourn à Torre
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina,.