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Six.leuie anixee.
IV. ad.
31 Juillet 1871.
L'ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
8|iécialemeDl consacrée u\ inléréls fflaléricis et spirituels
de la Famille Yaudoise.
Que toutes les choses qui sout véritables. occupeût
vos pensées — ( Phiîippiens.. IV. 8.)
PRIX d’abonnement : i bureaux d’abonnement
Italie, s. domicile (’un an) Fr. 3 \ ToRRK-PEr.i.ici? : Via Maestra,
Suisse.......................... i N. 42, fA^en^fa biôlio^)’(i^ca)
France.....................6 J PiONiîRor. : J. Chlantore Impr.
Allemafrne.............• 6 \ Turin :J.y. r^on, via Lagrange
Angleterre, Pays-Bas . • 8 s près le N. 22.
ün numéro separé: 5 cent. > Florence : Librerìa EvangeUn numéro arriéré : 10 cent. s iica. via de'Panzani.
ANNONCES : 5 cent. U liffoe
ou portion de ligne.
Lettres et envois franco. S’adresser pour l’administration
au Bureau d Torr.e-PeUicet
via Maestra N. 42 — pour la
rédaction ; A Mr. ikTaten
Prof, à Tórre-Pel ice.
^omixiaÎ]?e.
Le Collège. — Manifesto sul volontariato
neU'esercito. — Nouvelles reiigiteuses. — Varia.
— Chronique vaudoise. — Chronique politique.
— Annonce. •
LE COLLÈGE Al S¥i\0D£
Voici la proposition que nous
annoncions dans le dernier n° de
l’Echo. Elle consisterait à établir
l’enseignement du français et de
l’italien comme le plus important
dans les deux premières classes du
College, et, d’un autre côté , à né
pas laisser entièrement de côté les
premiers éléments du latin et du
grec que l’on commencerait, dès la
seconde année , mais dans de très
minimes proportions, savoir quatre
heures de grammaire latine et 3
heures de grammaire grecque, obligatoires pour les élèves de 2® année
et facultatives pour ceux de première année. Nous avons dit que
l'étude dn français'et de l’italien
serait prépondérante dans ces deux
premières années et exclusive pour
le plupart des élèves dans la pre*
mière année et cela pour les raisons
exprimées au N® 26 de l'Echo 1870.
Si nous demandons grâce pour les
éléments de la grammaire latine ét
de la grammaire grecque, ce n’est
pas pour résoudre la difficulté, en
accordant un peu raison aux deux'
points de vue , mais c’est à bon
éscient et par conviction. Nous allons donner nos raisons. Nous n’accordons pas une grande importance
à l’argument que nous avons appelé de circonstance, qui consiste
à affirmer d’avance que les deux
premières années sans le latin constitueront une école primaire spéciale qui dépeuplerait le Collège
proprement dit ; car c’est là une
simple supposition, ou, si l’on veut,
une crainte ; nous donnons plus de
valeur à une autre raison , puisée
dans l’expérience. Chacun sait que,
sauf de rares exceptions, les grammaires , et surtout celles des langues anciennes, ne s’apprennent
bien à fond que dans l’enfance, surtout les formes et ce qui doit être
confié à la mémoire. Plus tard il
seihble que c’est du temps perdu ,
que celui qui est employé à une
semblable occupation. Chacun sait
2
-226
aussi qu’il faut, même pour l’étude
de la grammaire, le temps nécessaire. On ne saurait faire impunément en deux ans ce qui en réclame
trois ou quatre. Il en est des études comme des fruits de la terre
qui ne parviennent à leur maturité
qu’en leur .saison. C’est pourquoi
nous sommes convaincus qu'on ne
pourra pas dans deux ans, troisième
et quatrième année du College ,
quelque considérable que soit le
nombre d’heures qui serontétablies
pour l’étude des éléments du grec
et du latin , conduire les élèves ,
sauf encore de rares exceptions, au
développement requis pour leur
admission en rhétorique. Pour que
la chose fût réalisable, il faudrait,
comme nous l’avons dit déjà dans
une autre occasion , établir une
cinquième année de College inférieur, une année intermédiaire entre
la classe de 1® et 2® année et la
3® et la 4®, et dans laquelle les
élèves se familiariseraient avec les
éléments des deux langues classiques anciennes. Mais il y a plus
d’un obstacle à l’admission de cette
cinquième année. — Nous en venons en conséquence à notre proposition qui nous semble la plus
propre à satisfaire à toutes les exigences et à tous les besoins. — 11
y aurait bien d’autres raisons qui
militent en sa faveur, sans compter
la grande difficulté ou l’impossibilité qu’il y aurait à faire marcher,
pendant les premiers mois , dans
la classe de 3® et de 4® année , des
élèves qui auraient déjà fait, pendant une année, beaucoup de latin
et de grec, avec d'autres qui ne
sauraient pas même lire dans ces
deux langues, difficulté qui n'existe
pas au même degré avec notre
proposition.
Nous espérons que la Table voudra tenir compte de l’arrangement
que nous proposons pour la prochaine année scolaire qui signale
bien un nouveau commencement à
cause du changement des professeurs. C’est un pas en avant dans
le sens de la mise à exécution du
projet du réglement; le caractère
du Collège , comme établissement
destiné aux études classiques n’est
pas compromis , et si plus tard ou
peut faire encore une plus large
part à l’étude des langues modernes, dans les classes inférieures ,
on sera en bonne voie pour introduire les raodilications complètes
demandées par le projet de réglement et exigées, nous assure-t-on ,
par les progrès des temps.
Nous pensons rendre service à
beaucoup de jeunes gens en publiant en entier, et en langue italienne , le manifeste du Ministère
de la guerre concernant le volontariat militaire. Nous le tirons de
la. Gazzetta del popolo de Turin.
MINISTERO DËLL4 GUERRA
Manifesto. .
Ammissione al volontariato di un anno
nei corpi dell'esercito per l’anno Ì87t-l2
dei giocani nati negli anni tSoO-SI-SSSS-S4.
Roma, 2 luglio 1871.
In virtìi dell’ art. 1° della Legge sulle
basi generali per l'organamento dell’esercito votata dal Parlamento e di iniminenle
promulgazione, il Ministro della Guerra
rende noto che pel 1" del venturo ottobre
saranno aperti gli arruolamenti volontari
di un anno presso i reggimenti della lan-
3
JÌ21
leria di linea, dei bersaglieri, della cavalleria, dell’artiglieria, il corpo zappatori
del Genio ed i distretti militari.
Benché il volontario abbia facoltà di
scegliere il reggimento o il distretto ove
prestar Tanno di servizio, tuttavia questo
Ministero crede opportuno far noto agli
aspiranti al volontarialo , che coloro di
essi i quali si deslinano alla carriera da
ingegnere, arruolandosi io uno dei reggimenti di artiglieria o nel corpo dei zappatori del Genio, potranno facilmente ottenere la nomina di sottotenente in una
di esse armi nella milizia provinciale;
che quanto agli altri, prendendo servizio
presso i distretti, oltre a certe agevolezze
di trattamento e di servizio specificato
nelle norme d’ammissione che seguono;
quindi tornerà loro più facile che non
presso ai reggimenti di fanteria, di bersaglieri e di cavalleria, di fare un corso
d’istruzione militare più regolare c completo e quindi di abilitarsi a conseguire
il grado di sottotenente nella milizia.
yorme di ammissione.
l" Saranno ammessi all’arruolamento
volontario per un anno ,' decorrente dal
1° ottobre 1871 al 30 settembre 1872, i
giovani regnicoli nati negli anni 1851-5253-54 (quelli esclusi che non avranno
compiuto Tanno 17’ di età il 1“ ottobre
1871) e per eccezione anche quelli nati
nel 1850 che già hanno estratto a sorte
per la leva; purché soddisfluo alle seguenti condizioni :
Oy> Non siano ammogliati nè vedovi con
prole. ;
b ) Abbiano attitudine fisica al servizio
uelTarma nella quale chiedono arruolarsi;
cj Non abbiano incorso condanna a pena
criminale o correzionale;
dj Abbiano il consenso del padre, ed
in mancanza di esso quello della madre,
ovvero in mancanza di entrambi il consenso del tutore autorizzato dal Consiglio
di famiglia;
e) Producano attestati di buoni costumi
e buona condotta;
fj Si sottopongano al pagamento di dui
al seguente num. 10;
g) Superino Tesarne di cui al seguente
luum, 5.
2“ I giovani che desiderano essere ammessi all’ arruolamenio volontario per
T anno 1871-72 dovranno farne domanda
al Comando del distretto militare nel
quale hanno domicilio.
Tale domanda ( estesa su carta da bollo)
dovrà indicare precisamente ; il nome e
il cognome dell’aspirante, il nome, cognome 0 domicilio del padre o della madre
odel tutore: il distretto militare, al quale
l’aspirante desidera presentarsi per Tesarne
d’ammessione; ed il reggimento o distretto
presso ilquale egli desidera prestar Tanno
di serrizio.
Correderanno la domanda.
1° L’atto di nascita;
2* La lede di stato libero;
3“ Certificato di penalità rilascialo dalla
cancelleria del tribunale correzionale,
nella giurisdizione del quale è nato T aspirante (a termini del R. Decreto 6 dicembre 1865, per Tislituzione del casellario
giudiziale );
4” Certificato constatante i buoni costumi
e la buona condotta (mod. 76 del regolamento sul reclutamento dell’esercito );
5’ Dichiarazione (su carta da bollo) del
padre, della madre o del tutore, autenticata dal sindaco, che l’aspirante potrà
far fronte al pagamento di cui al seguente
numero 10.
La domanda , coi documenti relativi,
dovrà pervenire al Comando del distretto
militare prima del 15 agosto per mozzo
del sindaco del Comune ove è domicilato
T aspirante, ovvero direttamente , ma in
questo caso franca di posta, (piando non
venga rimessa a mano.
3° Il 25 del mese di agosto nell’ufficio
di maggiorità di ogni distretto sarà ostensibile l’elenco nominativo degli aspiranti
al volontariato dichiarati ammissibili dietro i documenti trasmessi al distretto medesimo;
4“ I giovani predetti dovranno presentarsi al Comando del distretto alle 9 ant.
del 5 settembre, onde essere sottoposti
alla visita sanitaria per constatare la loro
attitùdine fisica al servizio militare, e
quindi agli esami dì cui al seguente numero, se il risultato della visita sanitaria
sarà stato favorevole;
5° Gli esami avranno luogo nei giorni
4
-228
6 e 7 settembre ed anche , se fattibile ,
Hello stesso giorno 5: e consisteranno in
due prove, una orale e l’altra scritta,
sulle materie contenute nei programmi
approvati per le scuole elementari superiori del Regno;
6" A coloro che per ragioni di forza
maggiore non avranno potuto presentarsi
alla visita sanitaria e agli esami il 5 setsembre. il Comandante militare del distretto potrà concedere di presentarsi il
20 settembre, ma non più tardi ;
7“ Superati gli esami, gli aspiranti riceveranno dal Comandante del distretto
una dichiarazione di ammissione all’ arruolamento volontario per l’anno 1871-72;
ed il 1“ ottobre dovranno presentarsi al
reggimento o distretto presso il quale
hanno ottenuto di far l’anno di volontariato onde contrarre lo arruolamento e
intraprendere il servizio.
8’ Il giovane che senza motivi di forza
maggiore o senza l’autorizzazione del Comandante del reggimento o distretto, ov’è
amnpesso aU’arruolamento, o tardasse oltre il 3 ottobre a presentarsi, scadrà dal
diritto di contrarre l’arruolamento.
Col 16 ottobre s’intenderanno definitivamente chiusi gli arruolamenti volontari
per un anno.
9’ I giovani che seguono i corsi universitari o quelli delle scuole superiori tecniche 0 commerciali (1), che intendono valersi della facoltà loro concessa dall’ultimo
capoverso dell’ art. 1“ della legge sulle
basi per l’organamento dell’esercito, quella
cioè di ritardare sino al 24" anno di età
l’anno di volontario, dovranno farne esplicita dichiarazione nella domanda di cui
al N. 2, indicando l’anno nel quale intenderebbero prestar servizio.
(1) La Muoia superiori , tecniche, e oom-|
merciali, gli Rilievi delle quali possono fruire
di questa faooltà sono esclusivamente le seguenti, Regio istituto tecnico superiore in
Milano; R. Scuola d’applicazione per gli ingegneri in Torino; R. scuola d'applicazione
per gli ingegneri' in Napoli ; R. scuola superiore di commercio in Venezia; R- istillilo
forestale in Vall’ombrosa; Scuola superiore
di agronomia in Milano; R istUulo d'i studi,
superiori pratici o di perfezionameoto in Fi-j
resse ; R, scuola normale sopesiore in Pisa.^
Alle cinque attestazioni specificate nel
N. 2, questi giovani dovranno aggiungere :
6" Certificato degli studi in corso, rilasciato dal Rettore dell’Università o dal
Direttore della Scuola superiore tecnica
0 commerciale, col visto dell’Autorità scolastica superiore della provincia.
T Obbligazioni (su carta da bollo) dei
parenti di pagare anticipatamente il prezzo
d’affrancazione per i volontari di un anno,
che per quest’anno è fissato in lire 600.
Riconosciuta la validità dei documenti
presentati, il Comando del Distretto inviterà i parenti a versare nella cassa del
Distretto la somma predetta, ed all’atto del
versamento, che non potrà essere protratto
oltre il 1° ottobre, insieme alla quietanza
del medesimo, il Comandante del Distretto
rilascierà al giovine il certificalo di ammissione all’arruolamento volontario, coll’iodicazione dell’ anno nel quale intende
intraprenderlo.
Ai giovani contemplati in questo numero non sarà passata la visita sanitaria
e neppure saranno dati gli esami di cui
al N. .6.
10. II volonlario di un anno deve pagare
all’atto deH’arruolamento ed aU’Amministrazione del reggimento di Distretto nel
quale è ammesso :
a) Nei reggimenti della fanteria di linea,
dei bcrsagtieri , dell’artiglieria, nei corpo
zappatori del genio e nei Distretti militari:
L. 120 pel vestiario e corredo;
L. 500 per il vitto e mantenimoato in
genere.
b) Nei reggimenti di cavalleria ;
L. 200 pel vestiario e corredo ;
L. 1200 per il vitto e mantenimento in
genere, e per l’uso di un cavallo dello
Stato.
Mediante il pagamento ora detto il volontario riceverà tutte indistintamente le
competenze devoluto al soldato di 2"classe
dell’arma in cui serve. i
11. 11 volontario, di un anno che al termine dell’ anno di servizio 1871-72 sarà
idicbiarato, dietro apposito esperimento,
sufficientemente istruito come soldato, godrà del vantaggio di poter afiSraocarsi all’epoca della leva delia classe rispettiva,
cioè di potete ottenwB.il Iransilo dalla
prima alla seconda categoria pagando
5
-529
soltanto L. 600, a vece di L. 2500 come
sarà stabilito debbano pagare coloro che
intendono affrancarsi senza l’anno di volontariato.
12. Al giovine che, avendo fatto l’anno
di volontariato, cadesse per fatto di leva
in prima categoria e non intendesse affrancarsi , fanno di servizio prestalo come
volontario ò computato nello sconto della
propria ferma.
13. In fine dell’anno di volontariato saranno dati appositi esami, superando i
quali, il volontario potrà poi conseguire
il grado di sergente ed aspirare anche a
quello di sottotenente nella milizia provinciale.
14. Il volontario che per fatto di leva,
non volendo o non potendo affrancarsi,
dovesse servire poi in prima categoria,
sarà incorporato, come caporale, se avrà
superato l’esame da sergente, o come
sergente, se avrà superato quello di sottotenente per la milizia provinciale.
15. I volontari di un anno, incorporati
che siano, sono interamente soggetti alle
leggi e regolamenti militari al pari di
qualunque altro soldato dell’esercito.
16. Quelli arruolati nei reggimenti della
fanteria di linea, dei bersaglieri e della
cavalleria devono alloggiare in caserma
0 partecipare al rancio del soldato.
Quelli invece arruolati nell’ artiglieria,
negli zappatori del Genio e nei Distretti
militari potranno, col consenso dei loro
parenti, ottenere dal Comandante del Distretto di alloggiare presso le loro famiglie
ed essere dispensati dalf ordinario, nel
qual caso verrà loro pagato alla mano
l’importare dello scotto e del pane da munizione.
17. I volontari nei reggimenti di fante^ ria, bersaglieri e cavalleria, devono durante f anno del volontariato, seguire il
proprio corpo in tutti i cambiamenti di
stanza ed io tutte lo destinazioni del servizio che possono succedere.
Quelli invece arruolati nell’ artiglieria ,
nei zappatori del Genio e nei Distretti
non possono essere trasloeati, salvo temporaneamente prender parte ai campi d’istraaione.
19. Malgrado le suaccennate facilitazi<Hii
che potranno essere fatte ait volontari nel
l’artiglieria, negli zappatori del Genio e
nei Distretti, non tornerà loro possitele
di attendere contemporaneamente ai loro
studi ordinari e all’ istrazioue militare ,
dacché r anno di servizio prescritto è già
un termine di tempo assai limitato perchè
quesfultima riesca suilìciente.
20. Il vestiario dei volontari di un anno
sarà lo stesso che quello dei soldati semplici del corpo cui sodo ammessi ; però
saranno fregiati di un distintivo speciale
da determinarsi.
N.B. Per maggiori ragguagli intorno alfammissione, circa agli obblighi od al
trattamento dei volontari di un anno sarà
pubblicato quanto prima l’apposito Jtegolamenlo nel Giornale mutare, il quale
sarà pure messo in vendita al prezzo di
centesimi cinquanta ( compresa l’affrancatura postale ) presso la Tipografia di
Carlo Voghera a Roma e a Firenze. Copia
del dello Regolamento sarà mandata a tutte
le Prefetture e sotto Prefetture del Regno.
I signori Prefetti e sotto-Prefetti sono
pregati di far inserire il presente manifesto nei giornali della rispettiva Provincia
0 Circondario, onde vi possa esser data
prontamente la maggiore pubblicità.
iiouueilce rcltgteudeô
et faits divers
Le protestantisme allemand compte environ dix rnillo pasteurs, parmi lesquels
le parti évangélique est en majorité. .Mais
ces derniers, presque tous zélés partisans
de l’union do fEgliso et de l’Etat, surtout en Prusse, ont malheureusement peu
d’influence au point de vue religieux. Les
pasteurs ratienalistes ont des idées plus
libres sur les questions ecclésiastiques. —
Le culte et l’observation du dimanche sont
partout très négligés.
Noixvelles ries inlsslons.
— A la réunion de la société des missions
de Genève du l'juin dernier, M' Casalis,
directeur de la Maison, des missions de
Paris, a raconté comment cette maison,
grâce à Dieu, a été préservée des abus
prussiens et du pillage des hommes de la
6
_y30------
Commune, i|uoiqiie neux-ci s’en soieut
emparés et l’aient occupée comme moyen
de défense. — La bénédiction divine n’a
point cessé, dit-il, do reposer sur les
missions dirigées par la société. Chez les
Bassonlos, les conversions augmec-teut ;
les Eglises s’organisent et se préparent à
jouir de leur autonomie, en contribuant
à leur entretien; (une des conditions de
la libre nomination des pasteurs partout;
en serait-il autrement aux Vallées?),
Les annexes se multiplient sous la direction d’évangélistes indigènes. — A Taili,
malgré l’opposition romaine, il y a progrès; les écoles se relèvent et les missionnaires rencontrent des sujets de joie.
Un membre de l’Eglise de Itérée (Sud
de rAt'ri(jue) le brave Jéirmie, s’adressant
<à ces personnes cpii à l’égard de leur
conversion vont toujours se payant d’excuses dit : <■ Oui de vous peut fixer le soleil ? Combien plus cependant doit être
éblouissante la gloire de Celui qui a fait
le soleil ? Et si aujourd’hui vos regards
ne peuvent soutenir l'éclat du soleil, comment soutiendrez vous l’éclat de la majesté glorieuse du Seigneur (juand il viendra
pour juger le monde? Que lui répondrez
vous quand il vous interrogera ?, Vous
aurez tous la bouche fermée ! »
(Extrait du Jmirnal des missions).
Le fait suivant, raconté par une feuille
do missions, montre de quelle grande valeur sont les écrits de l’Ancien Testament
pour la vie spirituelle. Dans l’Indo-Chine,
un vieillard, aveugle aujourd’hui, fut mis
ou possession, il y a trente ans, par un
voyageur fpii avait logé clusz lui, d’un
livre en birman, cuutimant seulemenl les
Psaumes et une partie des Prophètes.
Avant même qu’il eût fini les Psaumes,
il rejeta ses iiloles et le boiidbisme, et se
mit à adorer l’Eteruol Dieu, Créateur,
Conservateur et juge des hommes. Il apprit par cœur plusieurs prières tirées des
Psaumes et les disait chaque jour, surtout
le 57«. Pendant vingt ans, il vécut de cette
manière, sans jamais entendre parler de
Christ et de l’expiation. Enfin, visitant un
jour la ville de Prome, il entendit parler
d’un docleiir étranger qui y demeurait.
et reçut de lui un Nouveau Testament. Il
raconte que, si un homme allait et venait pendant vingt ans à ,1a lueur des
étoiles, et qu'alors le soleil se levât sur
lui dans toute sa gloire , ce serait un
changement pareil à celui que l’Evangite
de Matthieu produisit sur son ân>e; cette
longue nuit de prières, de vagues espérances sans médiateur ni expiation était
enfin passée, et depuis dfx ans son attente vive et ferme repose sur JésusChrist. {Eglise Libre J.
L’assemblée nationale de. France contient près de soixante et dix protestants,
c’est-à-dire trois on quatre fois plus qu’elle
devrait en compter d’après le nombre des
protestants en France; si l’on songe à
tout ce qui avait été fait pour les rendre
odieux comme amis do la Prusse protestante, on sera encore plus frappé de ce
résultat. Le Consistoire de Paris compte
dans l’Assemblée cinq de ses mombies
MM. All'rcd André, de Chabaud-Latour,
Robert de Ponrtalè et Metletal. L’Eglise
libre de Paris a pour sou représentant
M. de Presseiisô.
La petite phalange protestante ne formera ni un parti politique ni un parti
religieux , mais tiendra haut et ferme le
drapeau de la liberté par l’Evangile.
©aria.
Le l’ août prochain sera mise en vigueur la convention , signée au mois de
juin dernier, entre l’Italie et l’Allemagne.
Cette convention établit un service régulier de maudals de poste entre ces deux
liays. Ce service différera totalement de
ceux qui sont actuellement en vigueur eu
Italie avec la France, la Suisse et la Belgique, à cause de la difficulté que présentait la diversité de la langue et surtout
de l’unité monétaire. Pour obvier à ce
douille inconvénient on a établi à Vérone
pour le Royaume d’Italie et à Munich
pour l’Empire d’Allemagne un bureau
spécial où ira se concentrer tout le service. Les bureaux Italiens adresseront
leurs mandats non pas aux bureaux Allemands . mais an bnreau central de Vé-
7
-931
rone, celui-ci eu dressera une lisle, et la
transmettra à celui do Munich^ ce dernier
fera parvenir aux bureaux Allemands de
destination des mandats représentant en
thalers et ses subdivisions la valeur émise
en Italie en francs et centimes. L’operation
inverse aura lieu pour les mandats provenant d’Allemagne en Italie. Des tables
destinés à faciliter la conversion des
franesen thalers et vice-versa ont été dressées et distribuées à tous les Bureaux de
poste. Le thaler d’après cette convention
est calculé à 3 7.5. Les frais de ces mandats sont en raison de 0, 50“ pour la valeur de 23 thalers.
L’établissement de ce service signale un
vrai progrès dans l’administration des
postes d’Italie.
Voici le résumé statistique du mouvement postal pour 1870: il a été envoyé
par la poste en Italie 194.897.601 lettres. dont 89.430.261 pour l’intérieur ,
75.141.756 pour l’étranger et 325.584 correspondances de bureaux qui jouissent de
la franehi-se.
La valeur des timbres-postes vendus s’élève à 13.768.630 fr. 52.o — Le service
des mandats pour l’intérieur a donné un
mouvement de plus de 232 millions, celui
des mandats internationaux a dépassé le
chiffre de 27 millions.
La loi concernant les cartes de correspondance a été approuvée par les deux
chambres, et n’attend plus que le Décret
qui la mettra en exécution.
Chronique Caubobe
M. l’Evangéliste J. P. Pons nous charge
d’annoncer que dausvuou tournée qu’il a
faite dans le val de S. Martin, où il a
parlé dans quelques, paroisses de l’œuvre
de l’Evangélisation et particulièrement de
celle de Rome, il a recueilli ppur la,mission dans cette dernière ville, les sommes
suivantes;: >• I ; ‘ .1
De la paroisse de Pomaret fr. 40 50
Id. do Périer '> 24 25
Id. de Rodorel » 20
Id. de Massel » 26
Ajoutant les sommes déjà portées, Réunion du Ciabas » 30
Un membre de la paroisse do
la Tour » 5
Versé dans la caisse de la Table fr. 145 75
Installation de M' Michelin cuiiime pasten?' 4e Praï'usiin. Dimanche dernier le
Modérateur-adjoint a installé le nouveau
pasteur de Prarustin. L’assemblée était
très considérable. Le pasleur installant,
prenant occasion de la circonstance que
la paroisse de Prarustin avait fait, la première, usage de la loi concernant la libre
nomination des pasteurs par les paroisses,
a rappelé deux devoirs des paroisses autonomes, celui de coticourir plus qu’elles
ne l’ont fait jusqu’à présent, aux frais de
leur culte et celui plus important d’être
vraiment des églises ou des sociétés de
croyants ; et si le pasteur élu par la paroisse est au service de cette dernière ,
il ne doit pas oublier qu’il est, comme
S. Paul {Rom. I à 7) serviteur de JésusChrist , pour annoncer son Evangile ; et
la paroisse doit se souvenir aussi que sou
pasleur est ambassadeur de Christ pour
lui apporter le message de réconciliation.
Le nouveau pasteur prit ensuite la parole
et dit à l’assemblée qu’il venait au milieu
de ses paroissiens leur apporter de la part
du Seigneur la grâce et la paix [Rom. /-7).
A la fin du service a été lue une lettre
de félicitations de M. Appia par laquelle
il annonce un don de sa part de francs
303 au Consistoire de Prarustin, et destiné
à procurer dans les années à venir, à
chaque catéchumène un bon livre d’édification et un Nouveau Testament.
Un repas simple, dans lequel régna la
plus franche cordialité a réuni dans l’école paroissiale, avec les pasteurs et l’évangéliste de Pignerel, les membres du
Consistoire et des administrations communales de Prarustin et de Rocheplate.
L’on fît des vœux pour le roi Victor Emmanuel, pour les syndics, pour le nouveau
8
_232
pasteur, et pour la durée de ruuion dans
la vérité et dans la liberté. — Une petite
collecte proposée par M. Cardon en faveur
du Ricovero di Mendicità, termina cette
réunion cordiale.
(¡Chronique
Italie. Plusieurs journaux ont parlé
de la lettre envoyée par M. Thiers au pape
par laquelle le président de la république
française refuse poliment à Pie IX la permission de se réfugier en France. Quoique cette lettre soit déclarée apocryphe,
non seulement par VUnità caltolica dans
un article très violent intitulé Rio IX in
mezzo ai bugiardi, mais par M. J. Favre à
la Chambre de Versailles, nous avons lu
avec intérêt ce document très bien conçu
et très bien écrit. M. Thiers dit au pape
que la nation française serait heureuse
d'avoir dans son sein le souverain pontife et qu’il n’y a pas de ville en France
qui ne se considérât comme honorée de
sa présence. Cependant, continue-t-il, tout
en laissant l’importante décision à la sagesse du Saint Père, il se permet dans sa
position de président, de lui faire observer qu’en France le pape serait sous ie
droit commun, tandis qu’en Italie il jouit
par la loi des garanties, de privilèges
royaux. Son avis est, par conséquent, que
Pie IX ne doit pas quitter Home. Du reste,
quant aux faits récents accomplis par le
Gouvernement italien, les diverses puissances les ont acceptés, quelques unes
bien malgré elles.; mais elles n’ont pas
cru et ne croient pas en faire une question de litige au royaume d’Italie à cause
des grandes dÜOIVcaUés politiques et so^
dates du moment.
>-‘'11
“-.fl
"■'il
- t: : ■
fit
— La politique est en vaoeuaces. — Le
roi Victor-Emmanuel est allé dans la vallée d’Aoste per le soHte cacde,
— Le Ministre Sella a signé les préliminaires du projet Garibaldi pour la colonisation de la Sardaigne.
— L’ingénieur Sommeiller, — l’un deS
auteurs du percement du Mont-Ccnis, —
est mort le 11 courant dans son village
natal, en Savoie, d’une maladie de cœur,
à l’âge de 53 ans. M. Sommeiller aurait
encore eu une grande part aux travaux
du S. Gothard, s’il n’avait été enlevé à
l’Italie, sa patrie d’adoption, dans la fleur
de l’âge.
— Le pape a fait publier par le Cardinal
vicaire une circulaire par laquelle il défend aux fidèles de Rome la lecture des
journaux libertins qui se publient surtout
à Rome même.
France. La grande question du jour
est la dernière proclamation du comte de
Chambord à la suite de laquelle le parti
légitimiste s’est scindé en deux dont l’un
a pour signe de ralliement le drapeau
blanc et pour organe le journal ï'Union;
l’autre le drapeau tricolore, et pour organe la Gazzette de France. Le premier
représente l’immobilité, la légitimité pure,
le droit divin ; le second admet la nécessité de faire quelques concessions aux
principes modernes et au progrès. Par
cette division le parti légitimisté s’est annullé ; les Orléans font pour le moment
adhésion à la république fortifiée par les
dernières élections et par le succès de
l’eteprnnt dont la souscriptién s’est élefée
à près de 5 milliards au lieu des 2 milliards que le Gouvernement demandait.
Annonce.
leçons de Frnncrais et d'italien
S'adresser à M' Bemecb ,j 42, via &Iaestra
à Tforre-Pellice.
E. Maun DirecteuHîérant.
Pignerol, Impr. Cbianfore.