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Cinqnantd-qQatridme année.
17 Mai 1918
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N. 20.
L ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Par an Ponr 6 mob
4.— 2,—
4.50 2,25
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Vallées Vaudoises
Italie . . .
Etranger . .
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Pentecôte — Dove sia il
soverchio zelo — Adieu ! A Dieu ! —
Correspondance — Chalet Alpin Unioniste — La page du soldat — Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
Si un homme ne nait de nouveau, il ne peut voir le royaume
de Dieu. Jean III, 3.
Nous voici arrivés à la dernière fête
chrétienne, et jusqu’à Noël prochain,
nous serons heureux de consacrer à Dieu,
d’une manière spéciale, le jour du repos
pour l’adorer dans ses temples et pour
lui rendre notre témoignage dans le
monde. La Pentecôte doit être considérée comme le sceau final placé sur l’œuvre de Christ. Il avait d’une manière expresse pendant son ministère, promis le
Consolateur, et avant de monter au ciel
il avait averti ses disciples de ne pas
quitter Jérusalem avant d’avoir reçu son
Esprit ; cette promesse s’est réalisée d’une
manière frappante, extraordinaire, le
jour de la Pentecôte, d’abord dans la
chambre haute, et ensuite sur la place
publique. Nous devons considérer la
Pentecôte comme le jour offlciel de la
fondation de l’Eglise chrétienne et, c’est
surtout pour cette raison qu’elle doit
avoir une place d’honneur parmi nous.
Tous nous nourrissons le grand désir
d’entrer un jour dans le royaume de
Dieu; tous nous soupirons après la réunion de la famille chrétienne. C’est légitime et c’est naturel. Il faut cependant,
pour qu’il en soit ainsi, passer par une
crise, il faut naître de nouveau. Cette expression est incomprise et souvent est une pierre d’achoppement pour plusieurs.
Du temps de Jésus-Christ, un grand docteur en Israël, un certain Nicodème, qui
avait des besoins religieux, qui n’était
pas satisfait des cérémonies religieuses
de son culte tout formaliste, fut scandalisé lorsque s’adressant à Christ, il lui
fut répondu; « Si un homme ne naît de
nouveau, il ne peut voir le royaume de
Dieu ». Plus tard, nous avons des raisons pour croire que son intelligence fut
éclairée et que son cœur a compris ce
qui lui paraissait impossible.
Il en est encore ainsi de nos jours: la
nouvelle naissance est une chose ténébreuse, très obscure, qu’on ne peut saisir
et que, par conséquent, on laisse très
volontiers de côté.
Nous tenons à dire à.ces malheureux:
« Gardez-vous d’en arriver à une telle
décision, car c’est travailler à votre propre ruine, c’est vous exclure du royaume
de Dieu que vous désirez. Si la nouvelle
naissance vous paraît chose extraordinaire, persévérez à vous informer, à lire,
à vous sonder; consultez surtout les besoins de votre cœur, et il est impossible
qu’on vous laisse sans réponse; elle viendra tôt ou tard.
Il en est d’autres, par contre, qui ne
se préoccupent pas de la chose, car ils se
croient suffisamment en règle. Ne lisentils pas la Bible, ne vont-ils pas régulièrement au culte, ne donnent-ils pas aux
collectes, n ont-ils pas leur place dans
les réunions extraordinaires, n’adressentiîs pas des prières à Dieu, même en public?
Iis sont donc en règle, le doute ne doit
pas planer sur eux. Hélas 1 nous avons
là devant nous l’exemple d’un certain
pharisien qui parlait encore beaucoup
mieux que ceux que nous venons d’entendre, mais que nous dit Jésus? « Le
péager, se tenant éloigné, n’osait pas
même lever les yeux au ciel; mais il se
frappait la poitrine en disant: O Dieu,
sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ! Je vous le dis, celui-ci s’en retourna justifié dans sa maison plutôt que
Vautre; car quiconque s’élève sera abaissé,
et quiconque s’abaisse sera élevé ».
Enfin, il en est qui se sentent malheureux à cause de leurs péchés, il en est qui
se frappent la poitrine comme le péager,
il en est d’autres qui sentent toute leur
misère, leur honte, leur douleur, et qui
s’humilient profondément en se repentant, tel que l’enfant prodigue, qui sait
prendre le chemin de la maison pour
avoir la vie. La repentance, l’humilité,
l’horreur du péché, la souffrance d’un
cœur brisé, voilà le terrain propice pour
que VEsprit de Dieu pénètre en nous pour
y créer une vie nouvelle, pour nous ouvrir les horizons célestes, pour nous donner la joie et le bonheur ici-bas en attendant la couronne de gloire. Ne laissons pas passer le jour de Pentecôte sans
nous demander si l’Esprit a créé cette
vie nouvelle en nous, qui dqit nous assurer le royaume de Dieu.
Encore ici, dissipons l’illusion du grand
nombre. Les uns, poussés par la bonté'
naturelle, nous disent que tous seront
recueillis dans le ciel; d’autres prétendent que par certaines prières ils pourront nous y faire pénétrer même après
la mort; d’autres prétendent même qu’il
y aura une existence qui suivra une autre
existence, jusqu’à ce que nous arrivions
dans la patrie céleste. Rien de tout cela
qui est humain, produit de l’imagination,
d’une fausse science. Ecoutons plutôt
Christ: « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
En vérité, en vérité, je te le dis, si un
homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne
peut entrer dans le royaume de Dieu ».
Est-ce clair? — Pensons-y tandis qu’il
en est temps I C. A. Tron.
Dorè sia il sorerci zelo.
Al Sig. Direttore dell’ « Echo »,
Compio il non gradito ma imprescindibile dovere di rispondere all’articolo di
quattro colonne pubblicato da Vossi
gnoria il 26 Aprile sotto il titolo « Surtout
pas de zète ».
Non si allarmi ! Poiché non è punto
mia intenzione — contrariamente a ciò
che fa l’articolista dell’ « Echo » — di
entrare nella aiscussione teologica che il
suo collaboratore solleva a base di «pur
paganisme » da un lato e di rispetto alla
« tradition de fidélité à la vérité » dall’altro. Non intendo mettermi a sostenere
in queste colonne che sia lecito al cristiano evangelico esprimere nella preghiera il sentimento vivo della comunione
dei Santi con voti per i fratelli nostri Viventi trapassati nell’Invisibile. E neppure è mia intenzione mettermi a sostenere in queste colonne che le varie formule di quel voto (per esempio: pace a
lui, sia l’Eden il suo riposo giusta l’uso
degl’israeliti, la luce perpetua risplenda
loro come nella liturgia dell’antica chiesa
latina, compi, 0 Signore, nell’invisibile
l’opera buona che iniziasti in lui sulla
terra secondo la formula della liturgia
luterana, moltiplica loro le benedizioni del
tuo amore come ned Prayer Book americano què Dieu dans sa miséricorde veuille
recueillir les âmes de ceux qui ont trouvé
une mort cruelle, etc., corne nella recente
lettera della « Federazione protestante de
France », Diou Vubbie secondo l’espressione popolare tra i Valdesi nominando
un caro defunto) che tutte queste belle
ed' innocue formule, varie ma equivalenti, sono neutrali rispetto ad ogni dottrina sulla salveza ed a qualunque teorica sull’aldilà, perchè non ne implicano
e non ne escludono specificamente alcuna
e restano nella zona di credenza comune
a tutte.
Non farò questa dimostrazione tuttoché ne abbia il diritto dopo l’attacco, a
base di «pur paganisme», contro gli scrittori della rivista « Fede e Vita » che ho
l’onore di dirigere, e dopo il monopolio
della « fidélité à la vérité » che il suo collaboratore tenta stabilire per je proprie
vedute che identifica con la fede della
Chiesa. Senonchè, per rilevarci alquanto
dal colpo che alla nostra Rivista assesta
il suo giornale, vero malleus haereticorum,
sia permesso che io ne rilevi una contradizione:
Esso riporta la suaccennata bellissima
lettera della « Federazione delle Chiese
Protestanti di Francia », e si racconsola
tutto trovandola, « grâce à Dieu », irrepnnsibile. Ma se il voto 0 preghiera che
da quella lettera s’innalza a Dio per fratelli trapassati da questa vita è esattamente quello «he noi diciamo lecito al
cristiano evangelico, e la formula di esso
è appunto una delle varie forme equivalenti che esprimono con precisione il nostro pensiero, ne segue che l’irreprensibilità di quella lettera riconosciuta delVEcho implica, anzi è, l’irreprensibilità
della nostra idea. E se egli osservasse
che in quella lettera non v’ha « rien qui
puisse nous inviter ària prière pour les
morta » quale egli la concepisce e la combatte, gli risponderemmo che quella, e
non altro che quella da lui stesso dichiarata irreprensibile, è la preghiera per i
Viventi trapassati nell’invisibile QUALE
NOI LA CONCEPIAMOLE L’AFFERMIAMO."
Nell’articolo dell’Ec/io si legge dunque
ad un tempo la condanna e la dichiarazione di non luogo a procedere nei riguardi della nostra innocente idea. Se la
contradizione è una colpa, è qui il caso
di esclamare: felix culpa. Ma forse con
un esame più sereno delle idee del prossimo si eviterebbero con vantaggio di
tutti anche queste colpe felici.
E vengo all’ultimo punto:
La libertà di affermare le nostre idee
sul modo di praticare la comunione dei
Santi illustrate nel protestantesimo da
uomini che si chiamano Oberlin, Fallot,
Boggis, Vallotton, James Cooper, ecc.
(libertà che altrove si esercita fin sui pulpiti eziandio presbiteriani; ma che noi
limitiamo alla nostra opera cinturale in
riviste indipendenti da ogni Chiesa) ci
viene, sig. Direttore, dal grande ed immortale principio del libero esame che
nessuna chiesa protestante potrebbe
senza incoerenza violare a danno di suoi
membri quand’essi non violino le dottrine contenute nella sua professione di
fede. E l’accenno di « Fede e Vita » al
Sinodo Valdese del 1905 — dallo scrittore deU’Echo frainteso, forse perchè
espresso in troppo brevi parole — non
volle essere altro che un accenno a questo
fatto: che quel Sinodo, avendo dovuto
occuparsi sotto vari aspetti di quella
questione, non diede ascolto all’invito
rivoltogli da una parte dei suoi Membri
perchè condannasse come incompatibile
con la fede della Chiesa l’idea della pr^
ghiera per i Viventi nell’invisibile com’è
intesa dagli evangelici che la professano.
Siamo Veramente sdegnati contro noi
stessi per avere espresso il nostro pensiero con insufficiente precisione sì da
procurare allo scrittore dell’Ecùo il su-\
perfino disturbo di muovere col suo assalto in grande stile alla liberazione della
Chiesa daH’insussistente pericolo di essere
coinvolta in chi sa quali nefandezze dottrinali. y
Non credo necessario fare appello, a
nome dei collaboratori valdesi di « Fede
e Vita », al mio diritto morale ed al mio
diritto legale di veder pubblicata dall’Echo, nella sua assoluta integrità, questa lettera. Mi basta appellarmi al suo
sentimento del dovere e rinfettermi alla
sua cortesia con piena fiducia.
E con ciò La riverisco distintamente
Suo dev.mo in C.
Ugo Janni, pastore valdese
Direttore della Rivista « Fede e Vita ».
*
* *
Nous avons relu Variicle de Spectator,
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et nous en assumons toute la responsabilité.
La Rivista Culturale est libre de prêcher
ses doctrines à sensation, mais non pas d’y
associer une Eglise qui ne peut que les condamner. Nous ne voulons pas jouer sur les
mots: En vœu, un souhait, n’est pas une
prière, et une prière n’est pas un vœu.
Pour nous, Vessentiel c’est d’affirmer que
tEglise Vaudoise fidèle à l’Evangile, à
Christ, aux doctrines apostoliques, n’a
jamais autorisé la prière pour les morts,
parce qu’elle laisse croire que l’œuvre de
Christ ne serait pas achevée, que bons et
mahvais seraient sur le même pied, que
l’homme pourrait contribuer au salut des
trépassés. — Or, tous ceux qui disent: Seigneur, Seigneur l n’entreront pas dans le
royaume des deux. — Il y reste un repos,
mais pour le peuple de Dieu. — Nous
avons un grand respect pour le libre examen,./nuis il est bien entendu que chacun
est responsable du résultat où il est conduit,
— Pour nous qui avons cru, nous entrons
dans le repos dont Dieu a parlé {Héb. iv,
3). Tenons-nous en à cette belle déclaration
et l’accord sera toujours le bienvenu; sur
ce nous mettons un point final.
C. A. Thon.
(Aox mères affligées)
ADIEU I A DIEU !
Ail I que de cœurs aimants, ont touIu le maudire,
Ce mot cruel d’adieu ; ce mot qui semble dire
A nos cœurs altérés de bonlieur infini:
« Trembles I trembles mortels ; ici-bas tout fini.
^Trembles tant que la vie a pour vous quelques chômes 1
* Trembles,' un mot, parfois fait couler bien des larmes !
« Trembles quand vous aimes ; amour, bonheur et paix,
« Par un adieu souvent sout brisés à jamais ! *
Mais non, ne tremblons pas; croyons à la clémence
Du Dieu qui par amour nous montre rimpuüsauce
De nos plus doux liens/ de nos plus grands efforts.
Ne' tremblmis pas; prions; c*est le secret des forts.
Pticm^ et notre vie aura toujours des charmes;
Prions; un mot à Dieu peut sécher bien des larmes l
Frions quand noua aimons; amour, bonheur et i>aix
Si imua en Dieu, sont à nous pour jamais !
Prions et nos adieux auront moins de tristesse,
lÿ’absence, l'amertume et la mort de détresse.
Pour qui prie, un adieu n'est jamais étemel.
On se quitte ici-bas, on se retrouve au ciell
Turin, 13. 4*
pour les prisonniers de guerre (Hilfs
Ausschuss fur Gefangenen Seelsorge) dont
le Président est un de mes anciens amis
qui m’a écrit qu’il fera tout ce qui est en
son pouvoir pour porter des secours spirituels aux coreligionnaires italiens. J’ai
communiqué à M. le Modérateur l’idée
du ministère de la guerre de réunir tous
les Protestants italiens dans un seul
Gefangenen loger et M. Correvon me fait
dire par son frère de faire au plutôt toutes les démarches officielles afin que nos
coreligionnaires soient possiblement internés à Darmstadt près de Francfort.
J’attends les ordres du Modérateur.
En-haut les cœurs I Le Seigneur règne
et ne nous abandonnera pas. Redoublons
de prières.
Cordiales salutations à tous et à toi,
cher ami. Ton aff.né Paolo Calvino.
Adieü, le mot cruel devient l’a Dieu plus tendre;
A Dieu ! ce mot souUent si l'on sait le comprendre I
A Dieu I pour le croyant est un mot plein d’espoir.
Qui ne dit pasi AdieuI • mais toujours: Au revoir! »
Blanche Peochet.
CORRESPONDANCE.
Lugano, i mai 1918.
Malgré mon désir de me rendre utile à
nos chers coreligionnaires prisonniers de
guerre en Allemagne et malgré toutes les
lettres que j’ai écrites à ce sujet je n’ai
jusqu’ici pas pu obtenir grand chose,
quoique toutes les réponses que j’ai reçues d’Allemagne soient amicales. Le
:®ombre des prisonniers des différentes
nations se compte par centaines de milliers : les Anglais sont presque tous protestants, les Français catholiques-romains, mais avec un bon nombre de Protestants. Le Pasteur Correvon, qui s’en
occupe, m’écrit qu’il fera tout ce qu’il
pourra aussi pour nos coreligionnaires
italiens, mais il est surchargé de besogne
et n’est plus jeune, et les champs de concentrement sont à des distances immenses les uns des autres. Je lui ai envoyé
tous les noms que j’ai reçus jusqu’en
mars, mais depuis lors je n’ai plus reçu
de lettres de l’Italie jusqu’à hier soir 30
avril et ce matin 1 mai où j’en ai reçu
des paquets datées de Sardaigne le 19
mars, de Borrello 19 mars et 10 avril,
,Chieti 2 avril et 4 avril, Como 16 avril,
Bobbio et Perrero 23 mars, Torre Pellice 23 mars, Angrogne 9 avril, Armaria
(Torre Pellice), 27 mars, Gênes 19 avril.
Il m’est impossible de répondre à tous
individuellement. Je les remercie et envoie aussitôt la liste au Pasteur Correvon
et à la Commission Centrale de Berlin
€Mlet Alpin Unioniste.
Une des branches les plus connues et
appréciées de l’œuvre sociale de Turin,
est sans contredit, celle du Châlet Alpin
du Serre d’Angrogne.
Toutefois, désirant que le plus grand
nombre de jeunes filles de condition modeste puissent bénéficier des avantages
physiques et moraux qui offre un séjour d’été, à la montagne, dans un
milieu chrétien et familial, nous nous
permettons d’insister auprès de Mesdames les femmes de Pasteurs et auprès des Présidentes des Unions pour
qu’elles fassent connaître autour d’elles
l’œuvre à laquelle depuis des années notre Châlet est consacré, et quelles sont
les conditions voulues pour pouvoir profiter de l’hospitalité qu’il offre.
Quelques Dames, amies de l’œuvre
(et desquelles nous espérons voir augmenter le nombre) offrent chaque année
des places gratuites et sémi-gratuites à
des jeunes filles évangéliques, dont l’état
de santé a besoin d’un séjour à la montagne et qui n’auraient pas les moyens
de se le procurer même dans des pensions
plus que modestes.
Outre ces places gratuites et semi-gratuites, il y a des places pour des jeunes
filles qui, quoique de modeste condition,
sont cependant à même" de payer une
pension qui varie suivant les chambres,
entre L. it. 2,50 et L. it. 4 par jour.
Nous désirons surtout avoir comme
hôtes du Châlet, des jeunes filles qui ont
vraiment besoin des avantages matériels
qu’il offre et dont les principes et les
idées soient*en harmonie avec ceux qui
forment les bases de notre œuvre.
Toute demande d’admission doit être
appuyée par quéique personne connue,
qui réponde de la moralité et des conditions de famille de la jeune fille et celle-ci
doit s’engager à observer les réglements
du Châlet avec une exactitude scrupuleuse.
Les jeunes filles souffrant de maladies
organiques n’étant pas admises, toute
demande doit être accompagnée d’une
déclaration formelle et consciencieuse
d’un Docteur.
Les demandes accompagnées des documents requis, devront être envoyées
à l’adresse du Comité exécutif (M.lle J.
De Fernex, 33 Via Campana, Torino),
pas plus tard que le 15 juin, et devront
mentionner la date approximative de la
durée du séjour au Châlet, qui est ouvert de juillet à septembre. Le Comité.
PS. Pour de plus amples informations,
s’adresser au Comité exécutif.
LA PAGE DU SOLDAT.
Le capitaine Bertalot a repris sa place
et nous prions les soldats de prendre
note de son adresse: Direzione di Sanità
Intendenza della III^ Armala. 11 sera
heureux de visiter tous ceux qui feront
appel à son ministère. — Michelin Paolo
salue ses parents et amis, jouit d’une
bonne santé et est prêt à faire son devoir;
le caporal Beux Giacomo est bien et fait
saluer parents et amis; Malan Paolo, de
Luserne St-Jean, reçoit régulièrement le
journal et envoie ses chaleureuses salutations aux parents et amis; le caporal
Jouve Jean est bien (Quant à votre fils,
on s’en occupera; pour le moment, il n’y
a rien à faire); Forneron Alberto salue et
réclame le journal ; Tersillio Gaydou et le
caporal major Bleynat réclament le journal, sont bien et saluent; Michelin-Salomon Daniel est très bien, très reconnaissant pour le journal qu’il reçoit, lit et
dévore; le caporal major Antonio Martinat remercie et salue; Michel Beux de
Pramol, reçoit son tendre ami et remercie en saluant; le sergent major Giovanni
Garrou a reçu la visite de l’aumônier Bonnet avec le plus grand plaisir, d’autant
plus qu’il a été son catéchumène; le sergent Poët Giovanni Giosuè, des Grangettes
reçoit le journal, remercie et fait saluer
parents et amis; le caporal major PnoÎo
Legger, après 5 mois, reçoit de nouveau
le journal, remercie vivement, ainsi que
le Comité de Türin pour la brochure de
Pâques; Coucourde Davide est bien, mais
ne reçoit pas le journal qui lui manque;
Buffa Stefano d’Angrogne, envoie ses
cordiales salutations àux mères de famille, demandant à Dieu de bénir celles
qui pleurent leurs enfants; le caporal
major Giovanni Long demande la suspension du journal, salue et remercie;,
Jourdan Paolo, Bellion Giulio et Hugon
Carlo envoient leurs salutations ainsi
que Charbonnier Giovanni: merci, chers
catéchumènes, faites votre devoir aussi
fidèlement que possible: nous pensons
et prions pour vous; Genre Alberto remercie et salue et réclame le journal;
Danna Giacomo de La Tour: merci, cher
ami, nous insérons; Jahier Enrico est
bien et salue; Crof Paolo salue et remercie; Roccione Giovanni ne reçoit pas le
journal, mais il est expédié régulièrement: il faut vous informer vous-même !
il salue M.r Léger, parents et amis ; Sappé
Giovanni demande le journal, qu’il aura;
Gönnet Salomon reçoit le journal, est bien
salue tous cordialement; Rivoire Silvio
des Stalliats, Berlin Lamy des Passels
d’Angrogne: merci, nous insérons; le
sergent Pavarin Eli salue et demande
changement d’adresse; Charlin Calvino
espère une permission et salue, ainsi que
Morel Giovanni de Rorà et Pons Paolo
d’Angrogne: merci tant, chers amis;
Cogno Paolo: merci et courage; le souslieutenant Revel Alberto envoie 5 francs
pour l’Echo et salue en remerciant : courage, cher frère, courage et fidélité!;
Robert Weber-Arnoulet envoie de bonnes
nouvelles, jouit d’une bonne santé; Garnier Giovanni remercie pour le journal,
jouit d’une bonne santé, et, avec ses
compagnons, salue; Peyrot Alfredo est
bien, salue et remercie; le brigadier Giovanni Jahier salue et demande change-,
ment d’adresse; le soldat E. Coïsson envoie ses salutations et noua le remercions ;
Bonino Enrico, des Malanot de St-.Ican,
est heureux de recevoir le journal et salue
bien cordialement.
—■ Zone de guerre, 9 mai 1918.
Militaires visités par M. l’aumônier D.
Bosio: Alpins (Batt. « Val Cenischia »),
sous-lieutenant Billour Amato et Olivetti,
G. G., soldats Roman Luigi, Pontet Paolo,
Massel Giovanni (qui donne de bonnes
nouvelles de son frère Jacques qui se
trouve dans la même compagnie), Bellion
Attilio, Jourdan Ernest (qui donne de
bonnes nouvelles de son compagnon Odin.
— (Batt. « Val Camonica ») : liei^enant
Peyrot G. E., soldats Jalla Enrico, Agli
Valeriano (leur compagnon Ayassot est
ma,íhtenánt en licence). — (Batt. «Val
Tanaroi>): soldats Bonjour Giovanni,
Melli Giovanni, Long Giovanni, Pons Giacomo, Bertocchio Alessandro, Bonjour G.
P. (qui donnent de bonnes nouvelles de
leur compagnonss Coïsson Stefano 0 Davit Paolo) — (Batt. « M. Pasubio «) ; caporal major Durand Albert, soldat Berton Pietro — (Batt. « M. Tonale «) : soldat Bertinat Giovanni, lieutenant d’arlilerie Casciani Antonio, lieutenant de C.
R. W. E. Long, caporal major «sussistenza » Gay Matteo, soldat artillerie Pascal Giovanni.
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Dimanche dernier, tandis
que le Pasteur se trouvait aux Coppiers,
pour la célébration de la Sainte-Ceno,
M. le pasteur David Revel le remplaçait
à La Tour.
■—■ Dimanche, dans l’après-midi, ont
eu lieu les obsèques de Ernest Edouard
Bellion, décédé à l’hôpital à l’âge de 32
ans. Ce frère, de la paroisse de St-Jean,
venait d’être réformé, mais une maladie
qui ne pardonne pas, s’était emparée de’
son corps et l’a conduit rapidement au
— Mardi, dans le temple de La Tour,
a été béni le mariage de M. l’avocat Jean
Rostan, actuellement capitaine dans l’ai’mée, fils du Pasteur de Sienne, et de
M.lle Emilia Romano, fille du Pasteur
en retraite. Les époux vont se rendre à
Catanzaro, et nous les accompagnons
avec nos meilleurs vœux en demandant
à Dieu de leur accorder ses meilleures
bénédictions. ■
—■ Les examens de Bible viennent d’avoir lieu dans nos écoles de quartier et,
dans quelques-unes, avec un résultat
très satisfaisant.
— Une brochure imprimée il y a plusieurs années, visant les erreurs protestantes, a été mise en circulation lors de
la dornièi’e Pâques. Il n’y a pas à s’en
émouvoir. Go que nous voudrions plutôt,
ce serait de voir nos Vaudois plus fermes
dans leur foi, résistant au papisme, à la
mondanité, à l’|ncrédulité et aux sectes,
autant d’alliés qui se donnent la main
quand il s’agit do battre en brèche l’E
gliso Vaudoise.
Soyons fidèles et toutes ces attaques
ne serviront qu’à augmenter notre zèle.
— Dimanche prochain, jour de Pentecôte, le culte sera présidé par M. le
Modérateur E. Giampiccoli. La collecte
spéciale qui se fera à l’issue du service,
ira au profil de nos Hôpitaux.
MASSEL. Le bazar traditionnel de
l’Union Chrétienne de jeunes filles, présidée par M.me H. Poyronel, a ou lieu
dans l’après-midi du jour do l’Ascension.
L’oncaisso nette a été de Frs. 266.
—■ M.r Ernest Tron, pasteur, est parti
de l’Amérique depuis le 2 avril passé,
pour venir accomplir .gon devoir do bon
citoyen, en servant sa patrie. Nous attendons son arrivée de jour en jour.
PRAMOL. Nos soldats. Le caporal
Ribct Henri do Jean, l’alpin Ribet Henri
de Barthélemy, et Long Viio sont en permission; le caporal major Long Jean, exancien, va jouir de 2 mois do « licenza
agricola ».
Une nouvelle perte. L’alpin Ribet
Lévy de Jean, de la classe 1898, est décédé à l’hôpital militaire d’Edolo lo 6
mai, à la suite d’une violente pleurésie.
Son frère aîné, qui so trouvait à Turin
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et que l’aumônier M.r Pascal avait fait
avertir .partit aussitôt et arriva à temps
pour assister à sa sépulture.
Nous exprimons notre sympathie à
ses vieux parents, à son frère, à sa sœur,
ainsi qu’à tous ceux que son départ jette
dans le deuil.
Nous remercions aussi, au nom de la
famille, le cher M.r Pascal pour tous les
soins dont il l’a entouré.
— Mariage: Le jour de l’Ascension a
été béni le mariage de Bounous Philibert
avec Jenny Boudrandi, auxquels nous
exprimons nos meilleurs souhaits.
PRARUSTIN. Nous apprenons avec
peine la mort de -M.r Jacob Constantin,
de la Lioudera. Secrétaire de la Commune de Rocheplate, régent, conseiller,
il a été un des hommes influents de sa
Paroisse, sans compter qu’il était un des
meilleurs propriétaires du pays. Il était
foncièrement vaudois. Sa compagne l’a
devancé dans l’éternité depuis quelques
années; l’année dernière la guerre lui a
enlevé son lils unique, le major Constantin. Il est resté seul à la brèche jusqu’à
un âge très avancé, mais toujours plein
de vigueur et d’énergie’.
ROME. On nous communique la triste
nouvelle suivante:
FERNANDO PROCMET
lenente d’artiglieria da campagna, di anni
25, decedeva il 5 Maggio nell’ospedaletlo
da campo N° 008, in seguito^ a malattia
contralta al fronte al servizio della Patria.
Ne danno il doloroso annunzio i genitori Roberto Prochet e Nadina Prochet-Charbonier; il fratello Ottavio,
sottotenente di artiglieria da montagna; la
sorella Lilian col marito Doti. D. PerMiNGTON De Yough e il figlio .James; la
nonna Edwige Charbonier; i numerosi
congiunli.
Cette triste nouvelle, bien inattendue,
plonge dans le deuil toute une famille
de notre Eglise de Rome, et nous ne pouvons que lui exprimer toute notre sympathie en demandant à Dieu de la soutenir dans cette pénible épreuve.
— On nous communique aussi la nouvelle que le pasteur de l’église de Rome,
M. le prof. Giovanni Rostagno, vient de
quitter la capitale pour quelque temps,
sa santé ébranlée réclamant un repos
qui est urgent.
SAINT-JEAN. Le jour de l’Ascension
ont eu lieu, au Refuge, les obsèques de
Marie Peijronel, décédée à l’âge de 76
ans. -Notre sœur, originaire de Riclaret,
était venue avec sa famille et son père
se fixer à La Tour, à Rounfet, et c’est là
qu’elle a élevé sa nombreuse famille, au
milieu de grandes difficultés, mais toujours calme et vaillante. — Nous exprimons à toute sa nombreuse famille notre
vive sympathie. '
—■ Motivazione della concessione di
^medaglia d’argento al valor mililarei
Soldato Berlin Antonio da Luserna S.
Giovanni (Torino), del 3° alpini: «Durante un violento attacco sferrato dall’avversario, caduto il Comandante della
compagnia, accorreva sollecitamente, a
trasportare la salma in luogo riparato.
Colpito a sua volta da una pallottola che
gli fratturava la tibia, rifiutava di farsi
trasportare al posto di medicazione, e
trascinatosi carponi, verso la sua squadra, ne riassumeva il comando, dirigendo
con calma il fuoco ed incitando i suoi
dipendenti a resistere, finché colpito nuovamente alla testa, cadeva eroicamente
sul campo ». Monte Mrzli, 2-3 Dicembre
1915. P. C. C.
L’Aiutante Maggiore in R.
— M.r le pasteur Rostagno a le plaisir
d’avoir pour quelque temps son fils aîné
venant du front. Il jouit. Dieu merci,
d’une bonne santé et a le moral très
élevé, laissant espérer une grande victoire pour l’Italie et les Alliés.
TURIN. Une dépêche et les journaux
nous apportent une bien triste nouvelle
concernant la famille Schütz.
Il y a 3 mois. Dieu retirait à Lui le père
de la famille, M. Frédéric Schütz. Vendredi dernier la mère, M.me Emma
Schiitz-Hess était elle aussi rappelée
dans les célestes demeures.
Malgré les soins les plus assidus de la
famille et l’habileté des docteurs, M.me
Schütz a succombé à la suite d’une opération chirurgicale. Elle était si bien préparée et paraissait si forte quelques jours
avant le moment solennel, que tous espéraient pouvoir la garder. Dieu en a décidé autrement, et encore ici il ne nous
reste qu’à nous incliner devant la volonté de notre Père céleste.
Nous exprimons à la famille si éprouvée, toute notre sympathie chrétienne.
Que Dieu veuille la soutenir et la consoler.
Le service religieux a eu lieu dans notre temple, dimanche dernier à 3 heures,
devant un concours immense de personnes; les nombreuses couronnes envoyées prouvent combienelle était aimée.
—■ M. le capitaine Jean Bonnet, après
un mois de travail comme aumônier,
vient de rentrer à Turin, où il a rêpris
sa place.
VILLAR. Quelques considérations sur
la fièvre typhoïde. Après les modestes considérations que j’ai déjà eu l’honneur de
faire à propos de cette maladie, une fois
si répandue et si dangereuse, je puis passer à dire comment se fit et comment l’on
doit continuer à faire, afin d’avoir un
haut degré de tranquillité, pour ne pas
craindre le typhus. Selon que j’ai résumé,
l’on alla améliorant les connaissances sur
la manière dent se produit la maladie et
celles sur la manière dentelle éteint la vie.
De là l’on arriva à des connaissances très
utiles pour agir contre le typhus, t t l’on
arriva à plus largement le prévenir et
plus largement à le guérir. D’abord,
moins de malades, moins de morts.
Prévention: La quantité de typhus,
par an, a de beaucoup baissé dans toute
les nations, caries occasions de nombreux
malades (épidémies) comme de ceux qui
sévissent seulement ça et là, sont devenus relativement rares. Moins de malades
à toutes conditions égales, moins de
morts, même si la cure ne se fut pas améliorée. En pratique, l’on a tenu compte
des habitudes du germe typhoïdique, faites connaître par des é tudes rigoureuses.
Le germe doit pénétrer dans notre corps,
et il est conduit ça et là par les courants
d’eau, par les objets, par l’air, à ce qu’il
paraît. À l’égard de l’air, l’on sait, par
le docteur Clevos Symmes, que plusieurs
espèces de microbes, peuvent se trouver
dans ce fluide, et même de ceux fort
dangereux.
L’épidémie de typhoïdes de Courbevoie et Vincennes, se déploya justement
suivant la direction que le vont suivit à
cette époque, dans ces régions. Le long
des fleu^GS, après une maison frappée,
l’on en voit, souvent, plusieurs autres
avoir des thypoïdes, si l’on se sert sans
précautions de ces eaux, non bouillies.
Dans l’air, le docteur Flemoning trouva,
10 ans passés, qu’à 4000 mètres d’altitude, des germes vivants, qui jusqu’à 500
mètres, s’y trouvent à 12.9 par litre d’air,
et au-delà, 1 chaque 3 litres, car la lumière du soleil est très funeste aux germes. Si sous les rayons solaires l’on a plus
de 100 germes par litre d’air, en face des
radiations solaires, on ne trouvera qu’un
germe sur 10 litres d’air. L’essentiel, contre la fièvre typhoïde, l’on doit penser à
ne pas laisser arriver sur les mains et sur
la figure, les germes : il faut les anéantir
où l’on sait qu’ils se trouvent, se souvenant surtout qu’une voie bien cachée
dans les anciens temps, dévoilée enfin,
existe, et c’est celle des convalescents de
fièvre typhoïde, appelés porteurs de germes. Comme pour le choléra, les matières
restes des aliments et Turine pour le typhus, sont peuplées pour bien du temps,
de germes, avant et après la maladie.
De belles études, à ce propos, furent
faites à Gênes par le docteur Terrile; à
Turin par les docteurs Louis Meille et
Fornaca, dans les salles de l’école où enseigne M. le prof, sénateur Bozzolo. Contre toutes ces routes où voyagent les germes typhoïdes, il faut agir et par de
prompts, continués désinfectants. Les infirmiers soignant un typhoïde, doivent
au moins bien se laver souvent les mains,
sans oublier que tout objet qui fut dans
la chambre du malade, durant et après
sa maladie, doit être, de suite, séparé du
reste de la maison et des habitants. Bons
effets l’on a pour les matières fécales, par
la chaux éteinte, le sulfate de cuiVre au
5 %î le sublimé pour les planchers et
meubles au 4 ou 8 par litre d’eau.
Parmi les désinfectants, il est bon de
se souvenir des études qui trouvèrent
très utile le ruitd, et peu le lysoforme,
souvent appliqué (Schneiderje
Outre les urines et les matières fécales,
les suivant même dans les lieux d’aisance, il faut désinfecterjes crachats des
malades typhoïdes, s’ils ontMes complications bronchiales ou pulmonaires, car
le docteur Glaser, depuis des années, y
trouva le germe du typhus.
C’est en tenant compte de toutes ces
données que l’on a déjà une règle à déduire pour prévenir la fièvre typhoïde —
règle-à suivre surtout où les habitations
sont, comme dans bien des endroits, fort
défectueuses.
À côté de ces moyens, que l’on peut
appeler courants, l’on pensa aussi à la
vaccination anti-typhique, et c’est à un
illustre italien, à M.‘ le prof. Sclavo, de
l’Université de Sienne, que l’on doit cette
idée, et 2 ans après, en 1906, deux médecins italiens, suivirent la méthode de
Sclavo et s’en trouvèrent fort bien. Plus
tard vinrent différentes espèces de vaccinations anti-typhoïdes, et l’important
usage de l’extrait anti-typhoïde préparé
par le docteur Fez en 1900 et qui, après
avoir été efficace chez les malades de
Fez, en fit autant pour les malades d’un
autre auteur, soit du docteur Kluegycky.
Quant à la vaccination pour prévenir
la fièvre typhoïde, il y en a de plusieurs
sortes, venus après celui de notre prof.
Sclavo. Nous avons celle du docteur Castellani, de Pfeiffer et Koller, du docteur
Chantemessé, de Vincent; celle qui sert
à plusieurs cas : prévention et cure ; celle
qui se produit par l’irradiation à la lampe
de quarz, celle de Metchnikofï et Besredka.
Prochainement, deux mots sur les cures de plus de valeur. Doct. M. Gay.
VILLESÊCHE. Un autre départ vient
de jeter dans le deuil une de nos familles
bien connues. M.me Louise Viglielmo, la
compagne fidèle et dévouée de M. David
Viglielmo, instituteur émérite, après une
longue maladie supportée avec patience,
vient de partir pour la patrie céleste à
l’âge de 62 ans.
Elle était la fille de l’ancien instituteur
M.r Martinat, dont le bon souvenir est
encore bien vivant dans la vallée.
Nous exprimons à notre frère M.r Viglielmo, et à ses nombreux enfants, dont
quelques-uns sont établis en Amérique
et quelques-uns sont sous les armes, notre sympathie chrétienne. Que le Seigneur les soutienne et les console dans
leur grande épreuve.
Noorelles politiqueSé ^
Les duels d’artillerie et les actioùJde|t
patrouilles semblent augmenter de nombre et d’intensité sur notre front, à tne^
sure que la saison avance. Mais il y
encore beaucoup de neige, sur les hauf
teurs, et le mauvais temps à empêché
des opérations plus vasteé. Toutefois nos
détachements d’infanterie et d’assaut
ont exécuté Une brillante opération dans
la Vallarsa, en enlevant à l’ennemi la
cime difficile et bien fortifiée de monte
Corno, qui s’élève à 1801 mètres d’altitude et domine la route de Rovereto.
Plus de 100 prisonniers capturés, 2 canons, 4 mitrailleuses et une quantité
abondante de matériel prouvent l’importancé de la prise. C’est là que les patriotes
martyrs Cesare Battisti et Fabio Filzî
avaient été faits prisonniers en 1916.
L’ennemi a tenté de reprendre le montâ
Corno au moyen d’une attaque nocturne
précédée par une intense préparation
d’artillerie, mais il a été repoussé avec
de fortes pertes.
Au Col dell’Orso une de nos patrouilles
a occupé un poste ennemi, après aVôir
tué les défenseurs à coups de baïonnette
et pris une mitraillèuse.
— Après la conquête du mont Kemmel, les Allemands n’ont plus fait de
progrès sur le front ocddental. Plusieurs
tentatives pour élargir leurs positions
ont échoué contre la résistance opiniâtre
et les contre-attaques des alliés. Des
coups de sonde sur plusieurs points, des
attaques en forces contre quelques localités pour améliorer leur situation en vue
de nouvelles grandes offensives, ont eu
des résultats à peu près nuis. On attend
maintenant une nouvelle ruée, que les
alliés sauront certainement retenir, s’ils
ne prendront pas eux-mêmes l’initiative
des opérations ultérieures.
— Le lieutenant Fonck a accompli sur
le front français un exploit magnifique':
en moins de trois heures il a abattu six
avions ennemis qui sont tombés en flammes. Les aviateurs français rivalisent de
bravoure avecTes ayiàteurs britanniques
qui abattent chaque jour bon nombre
d’appareils allemands: 39 appareile opï,
été descendus en un seul jour par les Anglais, sans compter les tonnes de bombes lancées sur les gares et les cantonnements à l’arrière. La supériorité des alliés dans le domaine de l’air, s’affirme
chaque jour davantage.
— Les Anglais ont placé dans la mer
du Nord, des millions de mines pour constituer de nouveaux barrages contre les
sous-marins allemands. Une nouvelle
opération navale destinée à embouteiller
l’entrée du chenal du port d’Ostende a
parfaitement réussi. Le vieux croiseur
Vindictive, qui le 23 avril dernier revint
du fameux raid contre Zeebrugge àVec
ses cheminées en lambeaux et ses flancs
labourés par les obus ennemis, rempli de
ciment, a été coulé à l’entrée du port
afin de l’obstruer presque complètement.
La marine anglaise peut être flère de ce
nouvel exploit de ses marins. *
— La Roumanie a signé le traité 4e
paix que les empires centraux lui oàt
imposé par la violence. C’est la piaix: dtt
vainqueur que la Quadruplice impose
aux pauvres Roumains: rectification <tes
frontières en faveur de l’Autriche et de
la Bulgarie, démobilisation 'de Farmé®,
concessions économiques et industrielkp
de toute sorte. Mais le traité de Bukarest
(c’est ainsi qu’on le nomme) ne peut être
définitif. Lorsque les alliés triompheront
ils penseront aussi à dédommager la Roumanie comme les autres nations qui ont
le plus souffert de la guerre, et nous espérons que ce jour viendra bientôt. E, L.
Pour l’aEcho» des Soldats. I
Anna Alilo, New-York L. S.L*
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i .AI CAPEUl BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
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Questaimpareggiabile composizione
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un’acqua di soave profumo che non
macchia nè la biancheria, nè la
pelle e che ti adopera con ta massima facilità e speditezza. Essa agisce
sul bulbo dei capelli e della barba
fornendone il gutrimento necessario
e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo
c rendendoli flessibili, morbidi ed
arreatandone la caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna e fa sparire la forfora. —
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Ploalmente ho potato trovare eoa preparazione ohe mi ridonasae ai capelli ed alla bai ;m II colore primitivo, la
frcachezza e U bcOezaa detta eloveatù «mea avere 11 minimo disturbo nell'applicazione. „ , , , .
Una sola bottiglia delta vostra AnUcanlcie mi basti, ed ora non ho alcun pelo bianco. Sono pienamente convinto
che ouesta vostra apeclùiti non t una tintura, mafun’acqua che non macchia nè la biauclieria, nè la pelle ed agisce
..................' bulbi dei peli tacèndo aComparire totalmente le pellicole e rinlorzando le radici dei capelli, tanto
sulla cute e ani ----------------------- -------- .
che ora atai non eadoaa pii, meatre coni II pericolo di diventare calvo.
PEIIMNI ENRICO.
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Deposito fientrali da MIGONE & C. ~ MILANO - Via Orefki ipommitHb*.2)
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ANTICA ed AVVIATA
TRATTORIA E LIQUORERIA
CENTRALE
con vasti locali, Giuoco di boccie. Rimesse, eoe.
da AFFITTARE subito.
Rivolgersi al proprietario GEYMONAT in Torre Pellice*
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