1
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e-cotirant aT6c la Poste.
rf-t!* <l’abD)inement par an
. . Fr. 3
Plus
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Aiu®^**^sse, chacun Fr.
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-3magne^ Autriche-Hongrie,
^«igique, Brésil, Danemark,
Hollande, Suède,
*^'6Se . tiiti* «?>o îî H ejjte Ji Í
^çnai
par
r. selon V Accord de
. . . Fr. 3
Au , On s'ahciiine
Chft» d’Administratiou ;
l’hÎ Pasteurs; et à
s^îig^^esson à Torre Pelîice.
Année XXXY. îf. 13.
L'abonnement se paye d’avance.
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S’adresser pour la Rédaction à M.
N, Toiirn, prof., Torre PelUce et
pour l’Administration à M. Jean
J alla, profi, Torre l'ellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du eommeneement de \'agnée.
L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
^ÎJ_|^Herez têini>iiis. .4ct. 1,3. Snivaïit la vérité avec la charité. EpU. IF, 15. Que ton régna vienne. Matt. VF lü.
Sommaires
de la semaine — Les œuvres mortes
Encore du réveil — Correspondance
Frelons de la Société — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Une cérémonie nu Capitule — Souseriptious —
■ . Annonces.
Echos de la semaine
que la guerre sévit dans
rrique meridionale, un autre fléau
^t^ouvantable, la famine, ravage la
^Jande presqu’Üe de l’Inde. Une
période de sécheresse a privé
ie
toute récolte d’immenses étendues
, ^^yritoire. La misère dépasse toute
Agination et le.s descriptions que
® correspondants de journaux donJit de r état de ces malheureuses
P sont effrayantes. Nous ne
^ Uvons entrer ici dans beaucoup
détails ; il suffira de dire qu’il n’y
ps-s moins de quatre millions de
jjj’'~™res humaines qui n’ont abso*îient aucun moyen de subsistance,
est les secours que peuvent
^ envoyer soit le geuvernement
^^ptannique, soit la bienfaisance prirpu’ secours ne peuvent, natu
deinent, leur parvenir que d’une
manière irrégulière et en quantité
absolument insuffisante, vu l’étendue
des besoins et les difficultés du transport. ............
Nous n’avions pas osé jusqu ici
(quoique nous en eussions eu plusieurs
fois l’idée) ouvrir une souscription
dans l’Echo pour faire parvenir à ces
malheureux notre petite part de secours; mais M. le pasteur Jahier,
dans sa prédication de Dimanche, a
adressé à ses auditeurs un pressant
appel, à la suite duquel plusieurs
personnes nous ont déjà fait parvenir
leurs offrandes. La souscription est
donc ouverte, et nous prions nos
lecteurs qui désirent contribuer pour
cette œuvre charitable de le faire
promptement. Nous aimerions que
la souscription pût être close au bout
de deux semaines ; ce terme est plus
suffisant pour que tous ceux
sont désireux de donner aient
le temps de nous faire parvenir
leurs dons. Nous espérons que la
Table voudra bien se charger, comme elle r a fait en d'autres occasions, de transmettre le produit de
la sou.scription par la voie qui lui
paraîtra la plus convenable, probakement par le moyen du Comité
central de l’Alliance évangélique.
N. T,
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98 —
Les œuvres mortes
Héb. IX, 14.
Comme il existe une charité morte,
(■[ui n’a que l’apparence de la vie, qui
SC réduit à une vaine sympathie et à
de beaux discours sans être capable
do soulager aucune misère ; comme il
existe une foi morte se réduisant à
une froide orthodoxie, sans efficace sur
le cœur et sur la conduite, stérile en
bonnes œuvres et qui ne justifie et
ne sauve aucun pécheur, de meme il
existe aussi des œuvres itiortes.
Ces (cuvres l’auteur sacré les appelle les œuvres mortes de la conscience, pour signifier qreut-être que
se.s lecteurs en sont conscients, qu’ils
les accomplissent volontairement, le
siicliant et le voulant, mais, surtout,
qu’elles ont leur source et leur centre
dans la conscience, ou si l’on préfère,
dans le cœur, sous forme de pensées,
d’affections qui souillent notre vie
intérieure, (si l’on peut appeler cela
une vie) pour se traduire ensiiite au
deliors par des paroles et des actes.
JX’otons ici que dans le langage de
notre épître les pensées et les affections du cœur, comme les paroles, sont
des actes, des œuvres, les actes du
cœur naturel, de notre volonté, rebelle à la volonté divine, les actes de
l’esprit du mal qui habite en nous.
En quoi et pourquoi ces œuvres
sont-elles appelées mortes ?
D’ abord, parce qu’ elles procèdent
d’un cœur (ou d’une conscience) qui
est mort à toute vie véritable, à toute
communion réelle et vivante avec Celui
qui est la source de toute vie digne
de ce nom et est la vie en Lui-môme,
parce qu’elles sont selon l’expression
de l’apôtre les œuvres de créatures
mortes dans leurs fautes et dans leurs
péchés ; ensuite, parce que bien loin
de produire la vie, d’assurer et de
développer en nous une communion
intime avec Lui et la pleine jouissance
de Son amour, de Son pardon et de
Son salut, en tant qu’elles endorment
la conscience et endurcissent le cœur,
elles nous éloignent davantage de Ij®
et aggravent notre état de mort
de condamnation. De la mort eíduj“
mort ne peut que procéder la molb
ce qui est né de la chair est chaib
et celui qui .sème à la chair moiasoU'
nera de la chair la corruption.
Nous pouvons nous applaudir
ces œuvres, d’autres peuvent les a?'
plaudir avec nous, mais aux yeux
Celui qui ne juge pas selon 1’ app*'
renco, qui pèse les cœurs, les inteû'
tiens et les motifs qui nous font ag'^'i
elles ne sont peut-être que des
vres mortes et sans valeur devaH ■
Dieu.
Aucune œuvre (pensées, afi'ectioB*f
paroles, actes) n’est vivante qu’ à J*
condition d’être inspirée et sanctifia®,
par l’esprit de Dieu, qu’à la condition
d’être le fruit d’une communion
vante avec Lui, d’une foi vivant^!
d’un amour vivant pour Lui, qu’ à
condition d’être accomplie pour Ij"’
plaire et pour Le glorifier. Là où oetl®
condition se trouve tout est vivifié ®
agréable à Dieu, même un verre d’e^'J
froide donné par amour qooiir Lui ®
en son nom à un de ses disciples (Mal*''
X, 42). _
Oeuvres mortes! A cela se réduisaieP
souvent les pratiques religieuses d
peuple Juif, ablutions, dîmes, prièrent
sacrifices, fêtes religieuses etc., œuvr®
purement macliinalcs, chez plusieuff’
dictées par des considérations humid'
nés, pour éviter les châtiments mena®®
par la loi à tout transgrosseur, iJi^®
étrangères à toute vraie piété. De 1®’
les sévères reproches dos prophèl®®
(Es. I, n-17; Joël II, 12-13; Aia‘’®
V, 21-23).
Sans parler dos œuvres mortes
monde qui vit ouvertement loin
de
Dieu et esclave de ses passions, <1’^®
d’œuvres mortes dans notre piété !
Lecteurs qui mettez votre confiaii**
dans votre nom de A’"audois, d®”
votre baptême, dans votre participa
tien à la S. Cène, dans vos lecture
do la Parole de Dieu, dans vos pridr®®'
dans vos aumônes, dans votre ,
pour
témoigner de l’Evangile,
3
9Ô —
J'otre honnêteté exemplaire, ce no sont
là
" que des œuvres mortes qui peut
etre dégoûtent et irritent Dieu, aussi
lo:
’igtemps qu’ elles ne sont pas le
Pi'oduit d’un cœur qui s’est donné
entièrement, d’un cœur régénéré qui
nnmeure en Lui et en qui II demeure.
Ne vous trompez pas, ne nous
Rompons pas, nous exposant à être
J'niués de Dieu, malgré ces prétendues
^nnnes œuvres, lorsque nous irons
'‘npper à la porte do sa maison céleste (Matt. YII, 22-23).
Accomplissons-les, prodiguons-los ces
®°nnes œuvres (Dieu noua garde de
'nns les faire mépriser et négliger).
les a créées pour que nous y marinions et c’ est par elles que nous
®nrons jugés, mais qu’elles soient viJ'^fiées par Son Esprit de vie et alors,
où il ii’y a eu jusqu’ici que l’omdo la vie, un pur formalisme, il
^ aura la vie dans son plein épa**nnissement, il y aura une vie riche
i,n œuvres vivantes et vraies qui gloj-'heront Dieu, soulageront les nom•■nuses misères de toute nature dont
sommes entourés et nous sui^font pour témoigner devant Son triennal que c’ est en Lui et pour Lui
*3ne nous avons tout fait.
Z.
ENCORE DU RÉVEIL
N^otre dernier article sur le Jîéoeil
d’une vraie actualité, et non
^euL
ement cette question s impose
,nx Eglises des Vallées, mais aussi
celles du champ de 1’ EvangélisaSi d’un côté les nouvelles qui
cus viennent de ce champ nous
^jouissent, surtout en apprenant que
c nouvelles portes s’ ouvrent à l’E^^ngile, d’ un autre côté nous soiîi
afjqjg^g apprenant que plusieurs
, élises non seulement restent sta
^pnnaires, mais vont en arrière. J’écris
hue ville où il y a une de nos prinv^'Ies églises, dont jusqu'à plusieurs
L,
années passées, les nouvelles étaient
excellentes, et qui a toujours occupé
une belle place parmi ses sœurs, mais,
hélas ! maintenant ce n’ est plus ainsi.
Si dans le dernier article, M. T. J.
demande « que sont devenus nos
» jeunes gens dans lesquels se con» centrent toutes nos espérances dans
l’avenir», nous pourrons à notre
tour et à plus juste raison demander:
que sont devenus nos vieux membres
de l’Eglise qui jadis remplis-saient
avec plaisir leur devoir, témoignaient
de leur amour pour 1' Evangile, fréquentaient assidûment les cultes et
les réunions, en un mot étaient le
bras droit du pasteur ou de l’évangéliste? «La société les a-t-elle transformés», ou « la religion leur semble-t-elle devenue une formalité qui
n’exige aucun sacrifice et aucun dévouement ?» — Ah ! si nous devons
prier pour les jeunes gens, afin que
des forces nouvelles viennent donner
plus de vigueur à l’Eglise, nous
devons pi'ier d’une manière toute
particulière, pour ces membres qui
ont perdu leur première charité. Ils
n’ ont pas prié ni veillé, suivant
l’ordre de Jésus-Christ et le sommeil
les a surpris et cet état de somnolence semble s’étendre de jour en
jour. Non seulement J. Christ a dit :
« Pais mes agneaux », mais il a aussi
dit: «Pais mes brebis» — Je comprends la douleur des pasteurs qui
se trouvent au milieu de tels frères,
et nous avons besoin de prier aussi
pour eux afin qu’ ils ne perdent pas
courage.
Courage, chers pasteurs et chers
évangélistes qui vous trouvez dans
ces conditions, Jésus Christ est celui
qui seul peut réveiller ceux qui dor ■
ment. Lui seul peut faire de nouveau
souffler son Saint Esprit sur les
membres de nos Eglises et peut les
pousser à chercher do nouveau le
salut. Que les membres actifs s’unissent, à"" leur tour, aux pasteurs et
aux évangélistes, et que tous ensemble cherchent à atteindre lo but,
le salut des âmes, et un Réveil
4
100 —
pourra se réaliser et dans les Eglises
des Vallées et dans l’Evangélisation.
Je serai accusé de pessimisme,
mais béni soit-il, ce pessimisme, s’il
peut, en jetant un cri d’alarme, attirer r attention de tous les chrétiens
sur le danger qu’ ils courent.
Un de r Evancfélkation.
La lettre suivante a été adressée à M. le
pasteur IL Trou et porte les signatures de
six propriétaires vaiidois établis à San Gustavo.
San Gustavo le 15 Février 1900.
Bien cher ‘pasteur,
Nous regrettons grandement que
les familles qui avaient pensé venir
SC joindre à nous n’ aient pas pu le
faire à temps ; car les conditions qui
leur étaient faites étaient vraiment
avantageuses. Nous en sommes si ’
convaincus que nous soussignés avons
acheté quatre chacras et que nous
pensons bien faire en avisant nos
frères qui seraient encore disposés
à venir nous trouver ( malgré la
mauvaise réputation que quelques
personnes de C.ia Vaidense ont voulu
faire à notre S.-Gustavo), que quelques concessions sont encore libres.
Mais il faudrait qu’on se décidât vite,
car quelque acheteur pourrait bien
se présenter. L’affaire est bonne nous
ne pouvons assez le répéter.
Les concessions sus-dites forment
avec les quatre que nous venons
d'acheter un carré qui ne serait occupé que par des familles vaudoises
et situé à l’entrée même de S. Gustavo. Les conditions d’achat sont
exactement les mêmes que celles
qui nous ont été faites à nou.s-mêmes.
La position des terres est excellente
et toutes les chacras jouissent de
l’immense avantage de pouvoir posséder l’eau permanente au moyen
d’étangs faciles à établir. Il y a aussi
six maisons d’habitation et des enclos fermés pour les animaux, qui
ne seront pas difficiles à trouver. ^
sera également facile de se procure^
charrues, herses, etc. etc., soit de cell®®
qui ont déjà servi ici même, soit de*
neuves, à la Paz, où on trouve "0
peu de tout.
La terre se prête 'aux grande*,
cultures de blé, lin, maïs, orge. U'patate douce vient très bien et reiO'
place la pomme de terre qui
réussit pas toujours. On cultive aus*‘
les melons, courges, haricots, oignoti*'
choux et toutes sortes de légum^*
ainsi que la vigne et les arbres frU^
tiers. Quant aux sauterelles, doo^
notre antagoniste de C.ia Valdens®
se plaît à faire un épouvantail, ell®*
n’ ont pas causé tant de dommag"^
que ce qu’il veut laisser croire, h
est vrai que de nombreuses famill®®
ont quitté cette colonie ; mais
qu’ il ne dit pas c’ est que bien pf'^
étaient propriétaires, et que le prj^
très élevé des terres en ce tcmps-1®'
ne leur a pas permis de les libère^'
Pour ce qui regarde la liberté d6
conscience,' elle est aussi étendue
qu’ on peut le désirer, et chacun de
nous se considère parfaitement e®
sûreté, soit dans sa maison, soit suf
les grandes routes.
Nous insistons sur ce point. Si
on veut venir, il faut qu’on se décide
promptement....
Le président de la Soc. d’U. P'
nous communique la lettre .suivante ■
Cosmimj-Q-are, le 22 Mars 1900.
SociÉTli D’Utilité Publique
Torre Pellice (Province de Turin)'
Messieurs,
Sous les auspices de M. T. Jervi*
ingénieur, nous nous permettons d®
venir vous demander si dans votf®
contrée vous connaîtriez des jeun®*
filles qui seraient disposées à s’
patrier et venir travailler dans uH®
usine.
Nous cherchons des ouvrières
telligentes, d’un caractère sérieux ®
sédentaires. Nous offrons un salai*-®
5
— 101
14 cent, par heure pour commencer qui sera porté graduellement
i8 — ig cent, l’heure suivant les
Capacités.
Le travail de nos ouvrières est
très propre et très sain. Il a beaucoup de similitude avec le travail
^es filatures.
D’autre part nous faisons ce qui
est en notre pouvoir pour assurer à
nos ouvrières une bonne pension et
nu logement convenable.
îsous attendons avec plaisir de
^_ous lire, et vous présentons, Mes®murs, avec nos remerciements anticipés, nos salutations empressées.
Aubert & O.ie.
FRELONS DE LK SOCIÉTÉ
...Le travail, l’effort, l’énergie sont
pénibles ; et il est bien plus agréable
de
s’y soustraire.... On cherche à
®’y soustraire par le procédé traditionnel qui consiste à s’appuyer sur
autres, à vivre aux dépens des
^■ntres.... C’ est le procédé bien connu
"tu frelon à l’égard de 1’ abeille.
C’est un frelon ce jeune homme
de vingt ans, vigoureux et plein de
torce, qui ne compte que sur l’argent
Su’il tire de sa famille, et qui se
*^it ainsi entretenir par elle.
C’ est un frelon, ce jeune homme
de vingt-cinq à trente ans qui ne
cherche dans le mariage qu’une dot,
d 6st-à-dire un moyen commode de
faire entretenir par sa femme.
C' est un frelon, ce jeune homme
dlUi, dédaignant les professions indépendantes, considère seulement corahonorables les carrières administratives qui dispensent de l'effort,
c l’initiative; il se fait entretenir
le budget.
C’ ést un frelon, ce bourgeois, ou
det ouvrier, qui, en face des difficultés
d la vie moderne, ne sait que se
^tourner vers la collectivité, — Comdiiine ou Etat — pour réclamer aide
et protection, afin, lui aussi, de se
faire entretenir par le budget.
C’est un frelon, ce politicien qui
exploitant la sottise humaine, fait
de la popularité, en promettant tout
ce que 1 on veut, afin de se faire
entretenir par cette même collectivité
qu’il dupe et qu’il ruine.
EDM. DEMOiiINS.
(A quoi tient la supériorité des Anglo-saxons ?)
diîiIoMQTijii
La Société (l’As.siivance contre
IMiicendie du Val St. Martin, fondée en Mai 1899 par l’initiative de
la Société d’Utilité Publiipie, compte
déjà 350 membres avec un capital
assuré do 1,107,000 francs. Elle est
constituée sous la forme de Coopérative : l’acte a été dressé par le notaire
M. Alexandre Poet !e 21 novembre
dernier dans le temple du Périer ; le
Statut de la Société a été approuvé
intégraloimmt par déc.ret du Tribunal
de Pignerol le 20 Janvier 1900 : il
paraîtra sous peu dans le BoUettim
delle Sùddà publié par les soins du
Ministère d’Agriculture et Commerce.
La Société est entrée en fonction
(lès le 1 Janvier 1900 et semble rencontrer toute la faveur do la population de la Vallée.
La Tour. Quelques-uns de nos
lecteurs nous ont demandé s’il est
vrai qu’ à l’occasion du changement
de titulaire de notre ¡»'dura, on a
placé un crucifix dans la salle des
audiences, et quel peut avoir été le
motif de cette innovation. Nous avons
pu nous assurer que le fait est exact,
mais nous ne saurions dire quelle
en a été la raison. On nous assure
que ce n’est pas notre nouveau
préteur qui a décidé cette innovation,
qui nous paraît parfaitement inopportune, étant données les conditions
particulières de ce mandement. A
quoi bon froisser ainsi les sentiments
de la majorité de la population ?
L
6
— l02
Nouvelles et faits divers
Un cluipelain de rarmce anglaise,
le Tlév. Collins, qui a présidé aux
obsèques des soldats tombés à Spioiikop,
a adressé au général Warren nu rapport dans lequel on lit :
Je me permets d’exprimer l’opinion
qu’il est d’une grande importance de
signaler l’attitude des Boers que nous
avons rencontrés au cours des trois
journées pendant lesquelles nous avons
vaqué à ces tristes devoirs. Je dois
reconnaître que, pour ma part, les
entretiens que j’ai eus avec eux ont
fait sur moi la pins profonde impression, aussi bien que la façon virile, la
sincérité et la franchise avec laquelle
on s’exprimait vis-à-vis de nous. D’une
part, on n’a point essayé, en parlant,
de faire intentionnellement impression
sur nous ( ils parlaient avec une droiture ouverte qui sautait aux yeux,
avec une simplicité naturelle, et presque toujours c’était nous qui entamions
le aujet); d’autre part, pas trace d’un
air triomphant sur ce qui devait leur
apparaître comme un succès militaire.
Pas un mot, pas un regard, pas un
geste, pas un signe qui pût être interprété comme tendant à nous faire
sentir leur supériorité. Loin de là, le
ton sur lequel ils parlaient de nos
soldats tombés était celui do la tristesse, presque de l’angoisse. Je ne saurais mieux démontrer 1’ exactitude de
mes assertions et prouver qnc je n’abuse
pas du mot angoisse qu’en rapportant
les expressions mêmes qu’employaient,
non pas une fois, mais oonstanimcnt,
un grand nombre d’entre eux en
contemplant l’épouvantable amas de
nos morts: Mon Dieu! quel spectacle
— « Je voudrais que les politiciens
pussent contempler l’œuvre de leurs
mains! > — « Que doit penser Dieu
dans le ciel à la vue d’un pareil car
nage !
« Quelle guerre maudite que
celle qui a préparé une telle fin à ces
pauvres gens !» — « Nous haïssons
cette guerre. Elle est monstrueuse;
tous les jours nous prions Dieu à
genoux d’y mettre fin. » — « Ce n’es^
pas mtre guerre ; c’est la guerre de»
millionnaîres. — Quelle inimitié pourrions-nous avoir pour ces pauvre»
gens !» — « Si seulement Chamberlain,
Ilhodes et les millionnaires pouvaient
voir ces tranchées et ces tombes!
— « Quand donc cette geurre injuste
sera-t-elle finie? » — « Nous tou» j
avons horreur de la guerre. Non» j
sommes des gens paisibles. NousvoU' '
drlons regagner nos demeures et no»
cliamps pour faire nos semailles
labourer, et non pas faire la guerreBon Dieu! quand tout cela sera-t-ü
fini ? »
(Du Journal de Genève).
Encore une mauvaise nouvel!®
venant du Zilinlièze. Le lo décelU'
bre, à Séfoula, mourait de dysenteD®
1 ’ artisan-mi.ssionnaire Rittener,
jeune veuve et son tout jeune entaUt
sont sur le point de quitter le Zambèze pour rentrer en Europe ave®
M. Adolphe Jalla et famille. L»
guerre fermant la route du Sud,
nos voyageurs devront peut-être s’engager dans la route du Nord Ouest
vers le Congo.
Sommaire du Numéro de Mars liiOO :
Wilfred Mouod ; Les résultats d’uo®
enquête. — Prépare-t-on le.s futuf®
pasteurs à travailler pour le Roy'
aiiine ?
Ed. Alzas: Comment attirer
hommes au culte ?
Deiuiison : Comment on devient un
chrétien social : Georges Herron
R. Claparède : Une réponse à M'
Ch. Sheldon.
E. Gonnelle : Chronique sociale.
Merlin : Règles de l’Assurance ouvrière.
Abonnement; 5 francs par
Abonnements payés.
M. M. Micol ex-iineien, Laurent; P»®®«
ancien, Laurent; ancien Pont, Grfmgettei
; P
Tariiij Yüuug, Geiiesj JalÎa,
reiice.
7
103
Une cérénnonie au Capitole
Vot'd le texte de l'acte de remise au Syndic de Rome de 1' étendard ott
labarum de la députation vaudoise à l ’ inauguration du monument au Roi
Charles-Albert :
a P. Q. R.
L'anno millenovecento il giorno di Venerdì sedici Marzo in Campidoglio
Sono comparsi i Sigg.
Cav. Uff. Giovanni Pietro Pons Moderatore della Chiesa Valdese;
Comm. D.‘‘ Matteo Prochet Presidente del Comitato di Evangelizzazione ;
Comm. Paolo Meille ;
Cav. D.i' Ferdinando Tiirin;
D.'’ P. R. Prochet ;
' quali a nome ed in qualità di rappresentanti del popolo e della Chiesa
^Mdese, in occasione della solenne inaugurazione del monumento al Re
Carlo Alberto, in reverente omaggio alla città di Roma, Capitale del
^egno, ed in riconoscenza delle libertà religiose e civili sancite dallo
^tatuto del Regno, concesso dal Re Carlo Alluerto, hanno consegnato al
^indaco di Roma Principe D. Prospero Colonna, in Campidoglio, un labaro
'Ricamato in oro ed argento su velluto bleu e con nastri e verso dai colori
^azionali, portante nel centro lo storico stemma della Chiesa Valdeso;
‘^olla scritta
Alla memoria
DEL
MAGNANIMO RE CARLO ALBERTO
I Valdesi riconoscenti
Torino 1848 Roma 1900
Sindaco dichiara di conservare gelosamente in
e bandiere dei Comuni e delle Provincie
esso
Quale Labaro, ...„g,
Lainpidoglio fra gli altri labari
'lei Regno.
.■A-tto fatto in carta libera per semplice uso amministrativo c
originale da ritenersi uno per parte.
Signés :
Prospero Colonna
G. P. Pons
Matteo Proche:t
Meille Paolo
Ferd. Turin
P. R. Prqchet
Vittorio Caroselli testimone alla con.segna
Umberto Bottazzi testimonio alla consegna
Ant, Valle, Seg.’''0 gn.’° dei Comune di Roma,
in
doppio
8
- 104
j
Foires du mois d’íivril.
Le 2 à la Tour et Airasoa; le 9 à Luaenie
S. Jean, et Pérouse; le 10 à Viîlafraiiea et
Ponrrières (Usseaux); le 18 à Bagnol, Cumiana, Feiiestrelles, Onix; le 20 à Paesana; le
23 à Barge, Viriovo; le 28 à Salaces; le 29 à
Chiomonte; le 30 à Pignerol pour 3 jours.
Fonds du Cinquantenaire
pour la dotation du Refuge
(Lit D.r Vola)
Eapport des listes de 1899 L. 4037.50
MM. C. Qoss née Ayassot (Turin) L. 15 —
Auguste Meüle (Florence) 1(1. 100 — Union
Vaudoise (Marseille) id. 53,40 — B.my GayMorglia (È Jean) id 50 — Marguerite Geymonat (Bübi) id. 10 — M.lle AlÜo (S. Jean)
id. 5 — Heiiriatte Pasquet (Siena) id. 7 —
Marie Chauvie-Malan {S, Jean) id. 10 —
Caroline Praohe (id.) id. 6 — Marie Eibet
(La Tour) id. 6 — Union Vaudoise (Genève)
id. 32 — Pierre Pons (Naplès) id. 10 — J. 1).
Billour (Vallecrosia) i(l. 15 —; Théophile Jalla
(Carpii id. 10 — Jean Pons, pasteur (Gênes)
id. 10 — Domestiques Vaudoises ( Gênes )
id. 13 — N N. par M. Palchi (Gênes) id. 5 —
Collecte du 17 Février à Gènes id. 63 —
Id. id A Cannes, id. 55,80. Ici. id. à Nice
id. 225,80. M.me et M.lle Pcyraii (Nice) id.
5,20 — M.r et M.me Jouve (Cannes) id. 42,25
— M. G. lu raemoriam (id) id 10,60 — J. D.
Prochet (Turin) id. 10 — Ph. Cardon, pasteur (Cuneo) id. 4 — Henri Charbonnier
(BeyroutJi) id. 10,65 — Lydie Eoman (Eome)
id. 10 — Etienne Eeve! (La Tour) id. 75 ■V.ve Eoman (id.) id. 15 — Rachel Beuec.li
(id.) id. 2 — David Alharin (id.) id. 25 —
Epoux Piene (S. Jean) id. 3 — N' N. id. 50.
Total L. 5001.70.
Pour les aifamés des Indes.
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J. Armand Hugon, ancien (Vigna)
Paul Hugon, ancien (Envers)
Jean Travers (Mûris)
, 6,00
1,00
1,00
10,00
3.00
1.00
1,00
1,00
0,60
Total. L. 24,60
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à louer, à 5 minutes de la TouD
au pied de la colline. — Gas et eaU j
potable. )
S’adresser à l’Administration ,
journal.
la luida dölFItaliano a farigi
lOOO
per l’occasione della Grande Esposizione
Pev VoR((asiono della prossima Esposizione UbI'
vtìvsale dì Paridi, la duzzettu del Pùpùio fa un
siino vedalo a coloro cìie prenderanno rabbonament*'
per nn’intera annata.
[)à loro in dono una elegante GUIDA ILLUSTRATA
DALL’ITALIANO A PARIGI, che si sta ora starn* .
paiido appositanienU per gli abbonati della
del Popolo. Ootesta OKJIX3A. sarà di gvand®
utilità a tutti quelli che vorranno fare un viaggi"
nella capitale francese. ,
Inoltre la daszetta del Popolo si è assicurata
1900 la pubblicazione di romanzi originali di Aiito"
Giulio Hari'iii, di Edoardo Calandra, di Vittori"
Uersezlo, di Do Gastyne e di altri acclam&i'*
scrittori. ,j
n 8EHVTZT0 TELEGRAFICO delia Gazzetta,
Popolo verrà pel 1901) ancora ampliatOr e,
alVacqniato di una quarta macchina rotativa
zioiiata, detto giornale sarà in grado di escive
tutte le pagine tagliate, ingommate e piegate e
pubblicare kl mattino le ultiinissime notizie deO* :
notte.
Coloro che si abbonano alla
_ det Popolo direttamente al suo
d’animiiiistrazione in Torino, o con vaglia o «i*”
eartoliiia-vaitlia. hanno diritto: , „ '
1. A.la Gazzetta del Popolo della Domeni®*’'’
Bettimanale. illustrata;
2. AU’a Uronaca Agricola, colle lezioni '
Seuoia Aorm-iri deirUiiiversità di Torino, e coi ^
dei principali Mercati Italiani ed Esteri;
11. Al Muliettino Ufticiale delle Estrazioni Fin»"
ziarie, colia rui>d/u bimensile dei corsi dei valori
titoli quotati alle Borse più importanti d’EuropJ'
Coloro ohe prenderanno Tabbonamento diretta ‘ i
mente aU’AmrainÌBti'azione della Gazzetta del
in Torino riceveranno gratuitamente la Cro»»" :
Agricola, le E,strazioJM Finanziarie e la
del Popolo della Domenica (letteraria-iilustvat&
L’abbonairiento per le quattro pubblicazioni riumV costa L. 1,60 al mese. L. 4,80 per tre mesi, L, :
per sei mesi, L. 1 9.20 per un anno.
Gli abbonati annuali avranno diritto aiiaciM
DELL’ITALIANO A PARIGI NEL 1900, cl
sta preptmiiHlo per Gazzetta del Popolo,
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l’edizione di lusso, cent. M oltre T importare '
rabbonamento annuo al giornale.
J. Jalla, gérant-administrateurLa Tour — Imprimerie Besson.