1
ja.T &. Léger, modérateur
Quarante-huitième année.
23 Août 1912
N. 34.
r
O
>».
5
“S
^1
-g
,9
-f
eu
s
PARAISSANT CHAQUE VENDRED
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .
. Fr. 3,00
^5traDiter ......•.*.******* ^ ^
Plus d’un exemplaire à la môme adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne ...... * o,w
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Ponr tontes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie AlplnCi
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. Ç.-A.Tron,
et pour l’Administration à M. J. CoissoK, prof., Torre Pelitce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sanf coni dn
commencement do l’année. ___,
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Oue toutes les choses vrtles, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, oocupent vos pensées. (PMI. 17, Sj.
SOMMAIRE:
Communication officielle — Ajournement —
Faits et principes — Encore ie même sujet
— L’attività della donna nelle nostre Chiese
— Chronique vaudoise — Nouvelles et faits
divers — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELIE.
MM. les pasteurs des « Eglises constituées» sont priés d’annoncer, du haut
de la chaire, les dimanches 25 août et
P septembre prochain, que au service
d’ouverture du Synode, lundi 2 septembre à 2 heures de l’après-midi, dans
le Temple de la Tour, aura lieu D. V.
la consécration au saint ministère de
MM. les candidats B. Mastronardi, H.
'Pascal, D. Pons, A. Vinay, J. Tron et
E. Tron.
Torre Pellice, 21 août 1912.
Pour la Table:
B. Léger, Modérateur.
AJOURNEMENT.
En parlant d’un renvoi du prpj«t de
constitution je sais de me heurter eontre le blâme d’une catégorie de « zélateurs » qui prétendent rien moins que
tout ajournement implique un manque
de sérieux et de dignité de notre part !
Le torrent impétueux regarde avec
dédain le cours d’eau qui avance in. sensiblement, mais qui avance pour
arroser et fertiliser la contrée, le long
ddî Sa. route paisible !
< Quand on s’est mis en route on ne
s’arrête pas, on va rondement de l’avant, coûte que coûte », nous crie-t-on.
Voilà, s’il s’agit de coureurs de profession ou même de certains touristes
enragés, je conçois qu’ils comnfiettent
des folies pour atteindre le but qu’ils
se proposent, mais je ne le comprends
plus chez des gens posés et sensés. Il
y a quelque chose d’enfantin dans l’insistance avec laquelle une certaine
jeunesse, qui a projété une ascension,
insiste pour partir lors même que des
brouillards cachent la cime à leurs
yeux, que le tonnerre gronde et que
l’orage s’annonce menaçant. Le bilan
de la course sera entièrement passif,
les casualités, telles que blessés et malades, seront nombreuses, mais qu’importe? On a tenu parole! Ah! vous
dirait-on, si on n’avait pas décidé cette
course cela aurait été bien mieux, nous
en convenons, mais du moment qu’on
l’avait fixée il fallait la faire. N’y aurait-il pas là do fatalisme et de l’entêtement plus que de la fermeté et de
la conséquence ? !
Que personne ne se demande si je
radote, en portant dans un débat élevé,
comme celui d’une constitution ecclésiastique, de semblables raisonnements. Je ne fais qu’examiner la valeur d’arguments qu’on ne cesse de
rassaser dans des réunions préparatoires (cet euphémisme ne m’appartient
pas !) et dans d’autres réunions moins
préparées et plus fortuites.
Servons-nous d’une analogie qui,
par ses points de contact avec le projet d’unification, mette en relief nos
bonnes raisons pour un ajournement,
(Sans pour cela tomber sous la flétrissure d’un manque de sérieux et de
dignité : -
Des amis communs ont projété une
union, entre une très respectable jeune
fille et un honnête jeune homme. Des
négociations ont étéentaméesd’un côté
et de l’autre, et comme l’inclination réciproque ne fait pas défaut, il semble qu’on n’ira pas loin pour fixer le
jour des noces. Mais sur ces entrafai: tesón découvre que ta jeune fille souffre d’une forte anémie, que les affairés
du jeune homme, qui n’onf jamais été
brillantes - point du tout par sa faute, ¡
mais à cause d’une foute de eirconstances'éXtérieures - sont dans dé« cbûditions tout à fait critiques.
Les deux candidats au mariage, se
persuadent qu’il vaut mieux renvoyer
les fêtes de l’hyménée à plus tard, que
un ajournement est plus sage, plus
prudent. Mais voilà que les paranymphes se fâchent, ne veulent pas entendre parler de renvoi et protestent au
nom du sérieux et de la dignité de
leur rôle !
Est ce que le fait d’un projet de
nouvelle législation, ecclésiastique ou
politique, revenant à plusieurs reprises devant une assemblée délibérante,
ou y demeurant longtemps, doit avoir
un poids quelconque dans l’acceptation immédiate de ce projet lui même,
à un moment donné ? Serait-ce par la
fatigue qu’on persuaderait les votants et qu’on leur arracherait un bulletin favorable pour se délivrer une
bonne fois d’un long débat ? Ce vote
aurait la valeur de l’aumône faite pour
se débarrasser d’un mendiant importun ! Les exemples abondent dans les
assemblées synodales et dans les parlements du monde entier, de projets
de loi qui ont mûri lentement, se sont
modifiés, perfectionnés année après
année, tellement que la génération qui
en avait pris l’initiative n’en a pas
toujours vu Teffectuation.
Nous n’entendons pas, par ce qui
précédé, que notre Synode doive encore pendant une longue série d’années discuter à chaque convocation le
dit projet, mais il ne s’ensuit pas que
pour éviter cet inconvénient, on doive
en voter l’application immédiate. Si
nous nous fussions trouvés devant un
projet qui pour ainsi dire eût été le
produit d’un plébiscite, pas de pasteurs
et de députés avant tout, mais des'
membrès de nos églises, si il répondait
à une impérieuse et urgente nécessité,
s’il avaitÍrencontré une approbation
presque unanime, et n’eût pas suscité
de vives et profondes appréhensions
on pourrait'se sentir plus rassuré et
aller de l’avant. Mais le fait même que
quelques-uns de ceux qui poussent davantage à la roue, pour nous gagner
à leur point de vue, nous convient à
« faire un essai » nous met en garde.
L’enjeu -est trop fort et la perte serait
trop grande pour qu’on fasse un essai ;
leur proposition ne cache-t-elle, pas, làbas au fond de leur conscience, le doute
que leiprojet dans ce moment pourrait né pas donner les résultats qu’ils
attendent?
Voici du reste quelques-unes des
raisons qui- nous font un devoir de
favorisèr 'lin délai et qui nous persuadent qùeTeffeetuation immédiate du
projet fierait dangereuse:
1“ If mobile qui a fait reprendre
Fanciet^jet d'adntrtnistratît«fiïi»êe
a été dès l’abord entièrement de nature économique.
Ceux, qui ont de la mémoire, et au^
besoin savent s’en servir, se rappellent
les plaintes exhalées %ns nos Synodes
et dans leurs abords sur . la position
prétendue insoutenable des Vallées par
devers l’Evangélisation, de la Table
par devers le Comité, au sujet des ressources que l’étranger accorde à notre
Eglise Vaudoise.
Il n’y a pas d’autre alternative, nous
a-t-on dit et répété, ou que la Table
envoie à l’étranger des collecteurs
pour son compte ou que le produit
des collectes actuelles soient dévolu
en partie pour les besoins des Vallées.
Dans le premier cas, ajoutait-on^ il
y a-danger de se nuire réciproquement, de créer des conflits d’intérêts
et en outre ce serait donner un formel
démenti à ce que depuis cinquante ans
on a toujours affirmé et répété, c’est
à dire que les Vallées se suffisaient à
elles-mêmes, que le produit des collectes était affecté à la mission.
Il est donc nécessaire de recourir
à la seconde alternative et pour que
la dévolution des fonds soit assurée et
équitable il faut une seule administration, qui ait tout dans les mains;
au cas ou l’on ne pourra pas augmenter le bilan que le Comité a eu jusqu’ici, il faudra retrancher, réduire
d’autant l’œuvre missionnaire que les
Vallées auront de besoins réels à satisfaire.
Voilà sans circonlocutions ce qui a
ressuscité le projet de 1902.
L’impression peu favorable qui se
produisit et qui alla toujours plus s’accentuant, persuada les « leaders » du
Í mouvement révisi.oniste que pour ne
pas faire sombrer le projet il fallait
absolument la neutraliser; cest pourquoi le mot d’ordre fut lancé de ne
plus insister sur les avantages economiques et de laisser dnns l’ombre ce
premier mobile.
A notre avis, il est impossible aussi
longtemps que subsistent des préoccupations 4© ce genre d’unifier l’administration. La nouvelle Table se trouverait dans la plus enchevêtrée dès
positions, aux prises entre la comcience de ses devoirs envers la mission et les exigences de ceux à qui
elle doit son nouveau mandat.
Nous ne réussissons pas à comprendre comment la distinction des caisses
et des fonds devra se maintenir, ainsi
que par le passé d’une part, et de
l’autre comment pourra fonctionner
cette providentielle caisse centrale,
qui répondrait à tous les besoins des
Vallées et de l’Evangélisation !
«Les choses s’arrangeront d’elles
mêBÉes^rfiè b.®te-fi*o® "
je dois comprendre cet optimisme, il
devrait signifier : en principe nous affirmons que tout restera distinct, mais
en pratique on fera comme on pourra.
La dotation des églises des Vallées
restera intangible, mais la caisse de
l’Evangélisation deviendra commune;
en d’autres termes pour unifier toujours davantage il y aura une différence toujours plus marquée entre les
œuvres de la même église, parce que
ceux qui appartiennent au premier
district auront non seulement un subside assuré, mais pourront le voir
s’arrondir et se grossir grâce à la
caisse commune, que les collectes alimentent; les autres, ma foi, n’ayant
rien d’assuré, avant que de penser à
des suppléments d’honoraires garantis,
devront se contenter au jour le jour
de ce que la charité de nos frères
leur fournira.
La solution du problème économique, aux Vallées, ne consiste pas'avant
tout à s’assurer, au moyen d’une administration unifiée une part au budget
de l’Evangélisation, auquel elles émargeraient d’ore en avant, mais à initier
une courageuse et salutaire campagne
pour réveiller les consciences et les
amener à l’accomplissement de leurs
devoirs envers leur église et les institutions qui en émanent; car le bienêtre a augmenté et les ressources désormais, dans la plupart des pafoisses,
se sont accrues dans une proportion
réjouissante. J’ai la profonde certitude
que si tous les Vaudois faisaient la
part du Seigneur, selon la proportion
des biens qu’ Il leur a accordé, il y
aurait de quoi faire face à tous les
besoins locaux et l’on-pourrait s’occuper d’administration unifiée pour de
bien plus purs et Moitiés motifs.
{à suivre), i.: ;’,éjaTURO MusTpN.j
PENSION DE FAMILLE. Chez le Prof. ém. N. TOÜRN. - POUR SYNODE. Pension avec ou sans chambre.
i
sâiî,
-----•
2
imBì
BBSOHHMI
FAITS ET PfiiüIPESr
J’avais pensé .^ktiteiiârÿ la fin* de
de M. M[liston sur le Dualüme
avant de clore la série des miens. Mais
comme cet article s’allonge... je re■pnenda la plu»e. J’avoue qu’il n’est
pus agréable de discuter avec un adversaire qui n’aperçoit partout qu’allusions, questions, sympathies ou antipathies personnelles. Un seul exemple. J’avais cité en passant le fait que
la Table, administration séculaire, est
bien organisée, ayant un modérateuradjoint désigné d’avance et pouvant
la présider en cas de besoin, tandis
que, lorsque le président du Comité
esÇ malade ou absent, les affaires sont
en’ partie suspendues. Aux yeux de
M. € le président du Comité » ne peut
être que celui de 1911-12, c’est à dire
lui-même; ces maladies ce sont les
siennes, ces absences ce sont encore
les siennes. — Comme si, en 50 ans,
il n’y avait jamais eu d’autre président que lui, ni d’autres maladies ou
absences ou suspensions d’affaires que
les siennes!
Quant au fond même de la question,
il est certain que si les subtilités, si
les tours habiles d’un avocat, si les
ruses diplomatiques avaient le pouvoir de supprimer les faits et d’ébranler les principes. M' M. se voit l’homme qu’il faut pour opérer ce prodige.
Dualisme?! Mais bannissez ce vilain
mot; il n’y en a pas trace; c’est un
rêve d’esprits malades. Tout va très
bien sous la plus parfaite des constitutions. La Table est tranquille dans
son coin, le Comité fait son œuvre dans
le reste de l'Italie. On n’a jamais ouï
dire que le modérateur et le président
se soient battus en duel! — Toutefois
les faits sont têtus. Au bout de ces
beaux raisonnements, vous jetez un
regard sur là réalité ét vous vous retrouvez devant une Eglise partagée en
deux camps, deux districts d’un côté
avec 23 congrégations, cinq districts
de l’autre avec une 50“* de congrégations ; deux groupes aboutissant à deux
administrations différentes, les seules
qui portent le nom à.'administrations,
tandis que les autres sont de simples
commissions synodales. Il s’agit moins
d’un partage de travail que d’un partage de l’Eglise elle-même. Non, les
fortes majorités des Synodes et des Conférences qui ont approuvé l’unificâtion
de l’administration n’ont pas vu double, elles n’ont pas agi sous l’empire
d’une suggestion qui, en tant d’années.
(6)
L'aMtli della doaaa nelle nostre Chiese
e la aua partecipazione
alla Tita ecclesiastica
In tempi più vicini a noi, ciòè al
principio e nella prima metà del secolo XIX, vediamo alcune personalità
eminenti della Chiesa protestante, sia
in Germania come in Francia ed in
Isvizzera, adoprarsi per la riorganizzazione della beneficenza e delle opere
di pietà nei seno della Chiesa, mediante il ministero della donna: di qui
l’istituzione delle attuali diaconesse,
la cui opera mirabile - come suore di
carità negli ospedali, nei rifugi, negli
orfanotrofi, negli asili - è a tutti nota;
dimostrazione possente di quello che
ha saputo e sa fare la Chiesa Evangelica nel venire in soccorso alle umane sventure. Ma questo non è ancora Il diaconato femminile primitivo,
iBSftÌ
aurait eu le temps de s’évanouir. Au
■“Surplus, si tout était si parfait, je me
demandé po#quoi la minorité proposerait d^apprmiver le projet^., iàng
queÎquès années. Veut-elle attendre
qu’un conflit en règle éclate entre les
deux Administrations avant de se décider ?
M' M. allègue en faveur de Sa thèse
le fait que les églises presbytériennes
ont plusieurs commissions chargées
d’œuvres diverses sans que cela constitue un danger. Il se garde bien d’ajouter un autre fait: c’est que ces églises ont, sous une forme ou sous une ,
autre, une autorité administrative centrale chargée des intérêts généraux.
Cette administration s’appellera Commission permanente chez les Réformés
év. de France, Consistoire dans TEglise de Genève, Commission synodale
dans les églises nationales et libres de
Lausanne, de Neuchâtel, etc.
* 4:
Ce fait, au reste, n’est pas un produit du hasard, mais il est le résultat
de certains principes reconnus et appliqués dans toutes les sociétés religieuses ou civiles.
Il y a un principe de logique qui
porte une église locale à avoir Une
administration centrale unique : le Consistoire, et qui porte une Union d’églises à avoir une seule loi, une seule
assemblée législative et une seule « autorité représentative et administrative ». L’Eglise Vaudoise a pratiqué ce
principe pendant des siècles et en des
temps difficiles, avec la Table comme
administration centrale. Et maintenant
encore la Table est reconnue comme
telle... mais en théorie seulement.
C’est ici qu’il y a lieu d’appliquer
un autre principe qu’on pentfappeler 1
de convenance et d’utilité pratique.
L’autorité représentative et administrative de l’Eglise dans son ensemble
doit être en mesure de remplir les
fonctions qui ¿ni sont assignées. Or la
Table est actuellement reléguée aux
Vallées, nommée au sein des églises
des Vallées, n’ayant pas de contact direct avec une grande partie de l’Eglise,
réduite à un travail administratif presque entièrement matériel. Dans ces
conditions comment peut-elle représenter l’Eglise entière devant les églises sœurs et devant l’autorité civile?
Ayez au contraire une Table, de sept
ou de neuf membres, choisis dans les
différentes parties de l’Eglise, en contact avec toutes les congrégations.
il quale, come abbiamo veduto, era un
ufficio ecclesiastico nel vero senso della
parola.
Non di meno su cotesta via si sono
di già messe arditamente alcune Chiese
riformate, le quali non solo concedono
il voto alle donne, ma ancora le ammettono alle funzioni ecclesiastiche,
e, persino, al ministerio. Cosi negli
Stati Uniti la Chiesa presbiteriana ha
ammesse le donne al diaconato, ritenendole capaci e degne di far parte
deH’amministrazione delle singole comunità.
La Chiesa Valdese aveva già mosso
un primo passo verso coteste riforme,
anni sono, con la facoltà data alle singole Chiese di concedere il voto alle
donne. Nel Sinodo del 1910 un altro
notevole passo venne fatto, - poiché le
sorelle di tutte le Chièse sono state
riconosciute elettrici alle stesse condizioni che già erano stabilite per gli
uomini. Oi^a ai tratterebbe di fare un
exerçant sur elles et sur les ouvi icrs
upe autorité administrative réelle, et
éliiè sefà en mesure de parler au nom
de l’EgMse. .Vaudoise ■'ibute entière et
dé la représenter efficacement.
J’ajoute qu’un principe de justice et
d’équité est en jeu dans cette question.
Lorsqu’une église locale s’agrandit, son
assemblée électorale augmente et le
nombre des membres du Consistoire
s’accroît en proportion des nouveaux
quartiers. — Lorsque les différentes
régions italiennes sont venues se joindre au Piémont pour former le Royaume
d’Italie, le Parlement s’est accru, le
pouvoir exécutif a dû augmenter le
nombre des ses membres et les répartir équitablement entre les différentes
régions. — La Table Vaudoise composée autrefois de trois pasteurs seulement, a été dans la suite augmentée
de deux membres représentant l’élément laïque des paroisses. Si on établit aujourd’hui que les Districts de
l’évangélisation seront aussi représentés au sein de l’Administration centrale, ce ne sera que simple justice.
Or il est bon de se rappeler que les
hommes avec leurs petites passions,
les réglements humains avec leurs imperfections, passent; mais les lois de
la justice et de l’équité sont immuables et éternelles. Tout ce qui est fondé
sur elles subsiste.
Ou a dressé et on dressera encore
devant les membres du Synode toute
sorte d’épouvantails pour les persuader
de renvoyer... encore une fois à plus
tard, le vote sur le projet synodal:
épouvantails aux Vallées, épouvantails
au Nord, épouvantails au Midi. Les
lecteurs auront observé comme moi
que lorsqu’un machin de ce genre est
dressé devant les oiseaux, ceux-ci commencent par l’observer de loin avec
appréhension, puis iis s’approchent peu
à peu et le considèrent de près de tous
les côtés; enfin quand ils s’aperçoivent
qu’il s’agit d’un paquet de guenilles
ils passent outre. Nous avons quelque
chose à apprendre des oiseaux. Qui
nous assure que d’ici à quelques années les circonstances seront plus faciles qu’aujourd’hui, qu’il n’y aura ni
guerres ni bruits de guerres, ni crises
économiques ? Un homme de bon sens
m’écrivait dernièrement : « La question
de l’administration centrale ne sera
jamais mûre pour quelques-uns, parce
qu’ils y sont contraires et ne veulent
pas le dire ».
H. Bosio.
passomlteriore. La Chiesa Valdese, che
ha tradizioni eminentemente democratiche, conceda alle nostre sorelle il
diritto di partecipare alla vita ecclesiastica come diaconesse : a qnesto
siamo indotti, quando ci facciamo a
considerare il problema, ponendoci sul
terreno delle necessità attuali.
II.
Abbiamo già veduto quale sia stata
ai primordi del Cristianesimo la parte
avuta dalla donna nelle manifestazioni
della vita religiosa ed ecclesiastica,
il che fu certo causa non piccola dei
progressi della Chiesa. E basterebbe,
senza dubbio, questo fatto incontestato
per indurci a ritornare alle origini,
onde possiamo ancora noi, alla nostra
volta, valerci del concorso della donna
nell’intento di dare un impulso maggiore alle varie opere nostre, anche
come collaboratrice dell’uomo nelle
cose amministrative.
Encore le niéme sujet.
'if ./--t ' ••
MonsieìS le directeur, .
Dansée N. 23 dè l’Echo, je m’étais
permis ;î|e formhlèr une demander la
Commission de révision de la Constitution de l’Eglise, mais celle-ci a jugé
bon de garder... un silence d’or; mais,
pour mon compte, j’ai suivi avec plaisir,
dans les cinq derniers numéros du
journal, la discussion engagée et je
trouve que c’est une chose excellente
que de porter la question en public,
au moyen de nos journaux religieux.
Une modification aussi grave demande
que tout le monde Vaudois soit informé
des pour et des contre relatifs à ce
changement, et MM. le prof. Bpsio,
A. Muston, présidènt du Comité d’évangélisation et B. Revel, pasteur, nous
ont fait connaître leur point de vue
particulier.
Je ne prétends pas faire l’analyse
des différentes opinions, mais j’en reviens au point essentiel, c’est à dire à
l’art. 25 de la Constitution.
M. Giampiccoli l’a dit au Villar,
M. Bosio le répète dans le N. 32 de
l’Echo: Le siège de ta Table reste à
la Tour. Le Synode s’y réunira chaque
année ! Eh bien, puisque telle est l’interprétation de l’article susdit, et que,
comme le dit M. Bosio, il y a des personnes qui craignent la fusion des
administrations, parcequ’elles croient
que les Vallées en seraient négligées,
ne pourrait-on, au moins, modifier cet
article dans ce sens : « La Sede délia
Tavola e dei Sinodi è Torre Pellice» ?
J’ai la conviction absolue qu’il faut
toujours être clairs, et ne pas négliger
les détails, et celui-là est, tout juste,
un détail, nécessaire pour nous Vaudois des Vallées, et puisque tout le
monde est d’accord pour laisser aux
Vallées le' siège de la Table, les archives et les Synode, je ne vois pas
pourquoi l’on s’obstinerait à ne pas
vouloir le reconnaître par Un article
de la Constitution.
Merci pour l’hospitalité, cher directeur, et veuillez croire à mes sentiments respectueux. A. Coïsson.
CHRONIQUE VAUDOISE
Ansrogroe. A la fête du 15 août
sont accourues environ 1500personnes.
La collecte en faveur de l’évangélisation a produit 111 francs et 80 cent.
Bielle. Nous avons lu dans le Giornale di Biella une excellente lettre
de notre pasteur le D* Meynier, adres
E qui dobbiamo rispondere ad un’obbiezione che gli antifemministi non
mancheranno di fare. Eccola : S. Paolo
non ha forse vietato alla donna di parlare nelle raunanze della Chiesa? E
codesto divieto non è forse in contraddizione assoluta cbn la partecipazione
della donna alla vita ecclesiastica?
Questa obbiezione non va esagerata
come si suole fare generalmente. Invero non crediamo che debba essere
elevato a dignità di principio immutabile ed infiessibile quello che non
può essere considerato che come una
ragione transeunte reclamata dalle circostanze particolari in cui si trovava
la Chiesa di Corinto. Perciò il Mulieres
in ecclesiis taceant (1“ Cor. xiv, 34)
non è un ordine perentorio e tale che
debba essere considerato come norma
assoluta per tutti i tempi. Ora tempora
mutantur, et nos mutamur in ilUs,
et ipse Paulus mutatus est.
(contihua^y
f
j
:
3
, sóc iiu député Cabriui, qui iiva.it douué
‘ une conférence sur la Suède.
Coiirmayenr. Mardi dernier ont
eu lieu les funérailles du couple átíglais qui avait trouvé la mort en vou'lant faire l’ascension du Mont Blanc.
"Tout Courmayeur était là pour témoiIgner de sa sympathie aux parents accourus d’Angleterre.
Elberfeld. M. le past. Paolo Longo,
après avoir quitté Nice, s’est rendu à
Elberfeld, où il s’est Soumis à une cure.
Nous faisons des vœux sincères pour
que sa santé ébranlée puisse redevenir
florissante.
Hautes-Alpes. On nous annonce
que M. A. Barrai, de Pierre Grosse, représentera l’Eglise Réformée Evangélique de France à notre Synode.
I..a Tour. M. le pasteur et professeur Henri Ri voire a prêché, dimanche dernier, devant une imposante assemblée, sur ces mots: Qui est mon
prochain ?
S Lundi à 8 h. 1[2 tous les commissaires des différentes commissions
d’examen commencèrent leurs travaux
qui, pour plusieurs d’entre eux, sont
longs et minutieux.
ü Les deux administrations l'éunies,
dans le but de répondre au désir exprimé par la conférence du district
des Vallées ont nommé une commission pour s’occuper de la question des
classi magistrali ou d’une école normale mixte. Cette commission est composée de MM. C. A. Tron, prof.” Jahier,
J. Coïsson et A. Jalla.
S Mercredi à 4 heures ont eu lieu,
aux Dagots, les obsèques de M“° Elisa
Gay née Blanc, décédée à l’âge de 78
ans. Compagne fidèle de Antoine Gay,
pasteur à St-.Tean, elle s’était établie
avec son mari, lors de son éméritation,
aux Dagots où elle a vécu jusqu’au
moment de son départ, entourée par
les soins affectueux de ses chères filles.
Ces dernières années ont été pénibles
pour notre sœur, mais elle a montré
pendant son épreuve et sa longue maladie une foi telle qu’elle a fait du
bien à qui a eu le bonheur de la visiter. Nous adressons à la famille et
aux parents notre plus sincère sympathie dans leur deuil. Les dépouilles
mortelles reposent dans le cimetière
de St-Jean.
Lausanne. M. le pasteur Henri Subilia, âgé de 5.3 ans, et fils d’un père
originaire des Vallées, vient d’être
rappelé par le Maître. Les obsèques
ont été imposantes; il était pasteur aux
Croisettes, près Lausanne.
Kiee. Fête du 15 août.
Cette année la tête du 15 août eut
lieu à Eze-Sur-Mer, sous les pins près
du rivage de la mer.
L’emplacement ne saurait avoir été
mieux choisi, on n’a pas souffert de la
chaleur, les ombrages joints à la brise
de mer, nous ont fait jouir d’une température très (même trop) fraîche pendant toute la journée, que grand nombre de niçois vont chercher sans la
trouver, hors de notre département et
même à l’étranger).
A dix heures du matin, la réunion
commence, le culte est présidé par M.
P. Bosio, le fils du distingué professeur
de la Faculté de Théologie de Florence ; il prit pour texte : « Ne prétendez pas à dire en vous-mêmes: nous
avons Abraham pour père » ! (Matthieu
ni, 9).
Comme les pharisiens disaient : nous
avons Abraham pour père, des chrétiens peuvent dirè: nous' avons pôur
f ère des hommes (jui ont marché dans
la foi comme Abraham : Abraham avait
une mission à accomplir.
Dieu a conflé aussi aux fils des Vaudbis Une mission: celle d’évangéliser
leurs compatriotes, s’ils ne remplissent
pas cette mission ils sont indignes du
nom de Vaudois, ils sont des descendants dégénérés des hommes de foi qui
sont leurs pères selon la chair, mais
dont ils ne sont pas les fils spirituels.
Ensuite la parole est donnée à M.
François Arnoulet, secrétaire du Comité d’organisation qui rappelle que
c’est la 15“® fois que les Vaudois de
Nice se réunissent en ce jour, pour
célébrer la fête du 15 août, prenant
pour texte : « Ainsi parle l’Eternel :
« Placez-vous sur les chemins, regar« dez et demandez quels sont les anciens sentiers, quelle est la bonne voie,
« marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes * (Jér. VI, 19). Il dit
que Dieu nous invite à nous tenir sur
les chemins de l’histoire ecclésiastique
et à composer les trésors de l’Eglise
contemporaine des gloires de l’Eglise
ancienne.
Après avoir ensuite observé que la
vraie religion est consignée dans la
Bible il dit que nos pères reçurent
avec la docilité du petit enfant les affirmations de la Bible, et en firent leur
nourriture spirituelle, il invíteles chrétiens à l’exemple de nos pères, à examiner à la lumière de l’Evangile la
base de notre foi, non pas afin de nier,
mais bien afin de mieux croire, de
croire chacun pour notre propre compte
de façon à pouvoir nous retourner avec
respect vers nos pères et leur dire,
Xiomme autrefois les Sichémites à la
Samaritaine : « Ce n’est plus à cause
de vous, de tout ce que vous nous avez
dit et de ce que vous avez cru que
nous" crôyoTis, hôüs TáVóns "ehtendfi
nous-mêmes et nous lui avons donné
pour notre compte chacun en son nom
personnel, donné notre foi.
Enfin M. Bosio reprend de nouveau
la parole pour faire un court résumé
dé l’histoire vaudoise. M. Franco donne
lecture d’une lettre de M. Giaime et
M. Bosio des cartes de M. D. Pons et
M“® Cuttenier.
L’après-midi, on chanta un grand
nombre de cantiques français et italiens, parmi lesquels la Cévenole.
On retourna à Nice, enchanté de cette
belle journée par le train de h. 19,12. '
Perrler Lés sermons d’épreuve des
candidats MM. E. Tron, H. Pascal et
D. Pons, prêchés mercredi au Perrier,
ont été jugés satisfaisants.
Pignerol. M. le pasteur B. Soulier
a occupé la chaire de Pignerol dimanche dernier. On nous dit que après
le service, l’assemblée électorale aurait fait un choix de trois candidats.
L’élection définitive du pasteur aura
lieu dimanche prochain.
Pósen. S. E. le docteur Dyander,
prédicateur à la cour de Berlin, annonce que le pasteur Paul Gürtler
prendra part au Synode Vaudois. Qu’il
soit le bienvenu.
Saint>Jean. Les candidats MM. Jules Tron et A. Vinay ont prêché leur
sermon d’épreuve, mercredi dernier et
ont été admis.
S Le culte du matin a été présidé
par M. le pasteur H; Garrou, secrétaire de la commission exécutive. A
l’issue du service a eu lieu l’élection
du nouveau pasteur. Sur 158 votants,
M. le pasteur J. Bonnet a obtenu 106
voix et M. le pasteur E. Bertalot 40. A 3 heures le Temple du CTiaftas"
était bondé; il s’agissait d’entendre le
sermon d’épreuve du candidat M. B.
Mastronardi, un ex archiprêtre. La
commission composée de 13 pasteurs
l’a admis à l’unanimité.
Nouvelles et faits divers.
Les journaux nous apportent la nouvelle de la mort du général Booth,
décédé à l’âge de 83 ans. D’abord
pasteur Méthodiste, Booth frappé de
la misère des masses se voua à elles
et a organisé en 1878 l’Armée du
Salut qui se trouve répandue aujourd’hui un peu partout. Nous admirons
cet homme de Dieu qui a fait un bien
énorme au point de vue social et philantropique. Autant nous l’admirons
dans ces vastes et généreux projets,
autant nous déplorons qu’on s’obstine,
parfois, à perdre son temps, là où l’Evangile est fidèlement annoncé et où
les œuvres philantropiques sont la
preuve de la puissance de l’Evangile.
l\onyelles politiques.
Le général Caneva revient en Italie
pour un long congé qu’il a, du reste
bien mérité. Le commandement en
chef des troupes de la Tripolitaine
sera tenu par le général Ragni qui se
trouve déjà à Tripoli. On dit que le
nouveau commandant est parti avec
un programme d’action plus vigourêusè7dans le but de vaincre l’ennemi
dans ime grande bataille campale, sans
lui laisser aucune issue. Maintenant
que la domination sur la côte est assurée', la marche vers l’intérieur offre
mbins de difficultés, mais*la saison serait mal choisie pour avancer dans le
désert avec une grande armée. En
attendant, un pas en avant a encore
é# fait. La division Garioni qui occupait Zuara s’est emparée des hauteurs de Sidi Abd-es-Samad, qui se
trhuvent à huit kilomètres de distance.
De' là oh domine les oa"sÎs~de Ilegdàlîit et Gemil et la troisième route des
câravahes provenant ""de la Tunisie.
L^opération a réussi parfaitement, l’enj nSmi a été repoussé avec pertes. D’a( près le rapport officiel nous avons eu
dés nôtres 6 morts et 98 blessés dont
cibq officiers. Les reconnaissances dé
càvalerie envoyées les jours suivants
oht montré que l’ennemi avait complètement évacué ces oasis occupées
précédemment.
La duchesse Elisabeth de Gênes,
mère de la reine douairière Marguerite, et grand’mère de notre roi, est
morte mercredi dernier dans sa villa
dé Stresa. Née princesse de Saxe elle
avait épousé à Dresde, en 1850, le
prince Ferdinand de Savoie, duc de
Gênes, frère de Victor Emmanuel II.
Cinq ans après elle restait veuve avec
deux enfants, la reine Marguerite et
le prince Thomas de Gênes. S’étant
rémariée morganatiquement au marquis Nicolò Rapallo elle vécut depuis
lôrs loin de la cour, tout en conservant son titre, son rang et ses pérogatives de princesse du sang. Les funérailles ont eu lieu à Superga dans
la tombe de famille de la maison de
Savoie.
Le comte Berchtold, ministre austro-hongrois des affaires étrangères
vient de prendre une initiative pour
régler les affaires intérieures de la
Turquie en vue de la paix et du maintien du statu quo dans les Balkans.
L’Autriche inviterait donc toutes les
puissances à se mettre d’accord afin
dè conseiller à la Turquie de prendre
iêh faveur de toutes les nationalités
de l’empire ottoman des mesures de
« décentralisation progressive » et en
même temps d’agir sans retard sur les
états balkaniques pour leur faire sentir la nécessité du calme. On ne voit
pas bien ce que devrait être pratiquement cette décentralisation et quels
résultats elle pourrait avoir. Les commentaires innombrables de la presse
quotidienne ne jettent pas beaucoup
de lumière sur la proposition du ministre autrichien, et le fait est que la
Turquie aussi bien que les états balkaniques continuent dans la même voie,
pleine de menaces de guerre.
Les insurgés albanais, un moment
satisfaits du nouveau ministère, n’ont
pas pour cela suspendu leur marche
en avant. Ils sont entré à Uskub sans
coup férir et ils continuent à avancer
dans la direction de Salonique. Le gouvernement a envoyé plusieurs régiments de troupes régulière pour les
arrêter. On ne sait pas au juste ce
que les révolutionnaires veulent. Leurs
adversaires les accusent de viser à un
changement de règne et il se peut
qu’ils n’aient pas tort. Les nouvelles
sur l’attitude du gouvernement vis à
vis de la révolution sont confuses et
contradictoires.
A la frontière du Montenegro les
conflits entre turcs et chrétiens continuent avec plus de violence. Dans la
ville de Bérana plusieurs familles de
monténégrins ont été massacrées par
les réguliers turcs. Grand émoi dans
tout le Montenegro où on brûle du désir de partir en guerre pour venger
ces provocations continuelles. Les massacres continuent. Les turcs donnent
de ces faits une version différente d’après laquelle ce sont les monténégrins
qui attaquent les postes turcs près de
la frontière et provoquent ainsi des
conflits armés.
Le tsar de Bulgarie, Ferdinand de
' SaXe-Cobourg-Gotha vient 9.ë célébrer
le premier jubilé de son règne. L’événement n’a pas fait grand bruit en
Europe, mais il ne manque pas d’importance pour l’équilibre européen. Le
prince qui, â vingt-six ans accepta le
risque de la succession du prince Alexandre de Battemberg (lequel avait
dû abdiquer devant les impositions de
la Russie) a déployé en 25 ans de règne une force de volonté et une adresse
politique hors ligne. Son royaume est
en pleine éclosion économique. H dispose d’une armée très forte, bien entraînée et bien commandée. En excellents rapports avec Vienne et Berlin,
il est devenu le favori de la Russie,
ce qui fait qu’il a pu en 1908 se proclamer souverain indépendant, tsar
des Bulgares. Ferdinand est donc le
fondateur d’un état plein de vigueur
et d’avenir, qui considère avec plus
d’attention que de douleur l’agonie
turque. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
J. Ribet, régent, Rodoret (solde 1912); J. H.
Beux, Ogden City (solde 1912 - Que dois-je
faire du reste?)
C.-A. Tron, Directeur-responsahle.
La famille Gay-Blanc et les nombreux parents ont la douleur d’annoncer qu’il a plu au Seigneur de rappeler à Lui, leur bien-aimée
ELISA GAY-BLANC
le 19 août à 11 heures du soir, à l’âge
de 77 ans, à Torre Pellice.
Selon le désir de la défunte on n’envoie pas
de faire-part.
à
4
ISTITUTI OSWmiERI#ALDESI.
È indetto'un concorso per il posto
di Medico-Chirurgo all’Ospedale di
Pomaretto, pel quinquennio 1913-1917.
L'annuo stipendio e di Lire rorecento.
Le domande devono essere pre.sentate ’al presidente sottoscritto entro il
prossimo Settembre.
'TorrePedice, 20 Agosto 1912.
Il Presidente Gl. Ribet.
A louer APPARTBiHENT
de sept pièces, avec eau potable,, gaz,
lumière électrique.
S’adi esser à M. J. Jalla, Torre Pollice.
SOUCHÈRES HAUTES
(Vallée de Pragela)
A 5 minutes de l’arrêt de l’automobile
Service de restaurant - Cuisine soignée
Pensions pour familles.
iiiiiMmiiiiDiiiiriiiiitiiimiii Prix modérés ............................
HENRI PONS, fropriétaire.
gSSSS88008S^S0SSSÜ0SS0
Studio Dentistico Mecc"
diretto dal Sig. P. A. MOSUOli U. U, S„
Laureato e premiato all’Università di Cincinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TORINOi via S. Quintino. N. 15 - Piano I®
angolo Corao Re Umberto (lato Nord)
- -- ■ TORBK HE1.I.ICK ------------------——
Casa Ugo - Piano U® — Ogni Sabato
'8888888888^88888888888
MALADIES
QDES VOIES URINMRES
~ Reins - Vessie
§ Prostate - Urèthre Û
Q Doelear S. COLOMBllVO q
U SPECIALISTE «
Q ancien assistant à l’hôpital Necker, 1
Q de Paris '
0
0
Q Telephone 23-26
BOLVEHE
DENTIFRICIA
del lOr. JttH.W American Dentisi.
2, Via Quintino Sella — MILANO.
Prezzo della scatola Lire una. — Per posta,
contro vaglia o francobolli. Lire 1,10.
Boeteur A. ' QUATTRINI
Vicolo Centrale, 7 - Maison Eynard
Reçois tous les jours de 8 à 9 h. du
matin et de 1 à 2 h. de l’après midi.
S.‘ VINCENT - Vallée d’Aoste;*
(La Carlsbad d’Italie)
Grand Chalet Restaurant - Skating
Ring - Beau jardin - Séjour tranquille
- Confort moderne - Cure de lait.
Réduction de prix pour juin et septembre. D. PAGETTO, Propr.
'i
Chez le prof. ém. N. TOURN
à Torre Pellice
PENSION DE FAMILLE
Position) excellente pour villégiature
iiiimiiiiiiiiiiiiiiiit Prix modérés imitiiiiiiiiiiimmi
Arrangements pour familles.
D.“ D. Kivom
MÉDECIN DENTISTE
HEÇOIT TOUS L.GS JOUttS
dans l’aprèa midi d’une heure à quatre
Il II.
DENTS ET DENTIERS IRTIFICIELS
ODoelARDIJIfllO FERRERÒ
Turin - 30, Via Orto Botanico
0
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
ex-ehef interne
DE LA CLINIQUE OTO-RINO-URINGOLOGIQUE DE TURIN :
et' Msietant des liôpitnnx de Paris* j
Spécialiste pour les maladies
du iWEZ iiimiiiimiiiNimiiNiniiMKiiiiiiiiiiKiiiiiimiiimiiiimimiiiiMMiii
de la GORGE ,
et des OREZl^LES
Guérison sûre et rapide (en Q
heures) des défauts de respira- Q
tion nasale. ^ Q
TURIN - Via Goito, 6 (près de la 0
Gare Centrale) de 1 h. à 4 de l’après-my i. Q
PHARMACIES D" GEYMONAT « MUST0N
TORRE PELLICE
—o-ocSs^Ooo»
Eàux minérales naturelles et synthéthiques ^
Produits et spécialités pharmaceutiques de toute
provenance ^ Parfumerie des maisons Pivert,
Bully, Clermont & Fonet, Dorin, Salles, Windsor, etc.
Huile d’Olives médicinale Droguerie médicinale, régimes alimentaires pour enfants, diabétiques, convalescents ^ Képhir - Maya Búlgara Yooghourt ^ Produits et accessoires de marque
pour Vart pho logra figue.
TÉLÉPHONE INTERCOMMUNAL 8».
I
■i
J\ \ I I Ci ^ les Pasteurs, Instituteurs et libraires que le seul
^ dépôt autorisé pour les Vallées, par la SocAôté Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE.
Escompte aux revendeurs
^ ^ ^ ^
SP? SK
ALLA
©aiîitiiiâ mmm
GRANDE ASSORTIMENTO
CARTOLINE ILLUSTRATE - NOVITÀ
Carte topografiche delle VALLI VALDESI
===== (coliate su tela) — =
CARTE TOPOGRAFICHE
della
del
e del
Fascie gommate per spedire i giornali
-SNS- CARTA da LETTERA finissima in scatole •s's
Etichette per Vini e per Erbario
PREZZI MODICI
7K
VOLETE
LA SALUTE??.....
I
I
I
I
I
I
•I
I
I
t
t
I
.2 ®
•r?
£UHEKA
t
t
tonipo Koostituente del Sangue.
ACQUA-NQCERA-UMBRA
* Sorgente Angelica »
Esportazione in tutto il mondo.
Prpdttdopa ap^na iO.OQQ.ÇOQjAi hetdglle.
Povero figaro - Che confuslono
Coi suoi specifici - Porta Migone.
Spazzole e Pettini - Basterò un
Ma il lor servizio - Ora fini
Che al par di vergini - Foresto rare
La barba agli uomini - Adesso appare.
E sol si accomoda - Barba e Capelli
Usando o figaro - Falce e rastrelli.
L’Acqua CHIIIINA MIGONE preparata con sistema speciale e con materia di primis*
alma qualità, possiede le migliori virtè terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e
tenace rigeneratore del sistema capillare. Essa è un fiquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze vegetali. Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la
caduta prematura. Essa ha dato risultali immediati e soddisfacentissimi anche quando la cadnta giomaliera dei capelli era fortissima._____________________________________________________
^Dtpnltn 6ea*r*l* da MIOOJVE n O. • Vl* T*rlae, H • MILMO — Fabbrica di Fpofumapi*, Sapani,
•'aeUooli par la Talatta a dt Ohimagliaria P« Farmsalstl, Opaghiarl. Oblneaglierl, PpofiimiapR
TOi^ PIUICB'- QfPIUMBlUB AUPO«.
I
y