1
Soixante et unième année.
23 Octobre 1925
N* 42
^ 8
L Ef l'O
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQXIË VENDREDI
liNTl
PBi:'
Vallées Vaudoises . , . • •
Italie (en dehors des Vt a) et Colonies
Etranger................................
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Etats-Unis d’Amérique..................
Par aa Ponr 6 moia
L. 8,- ,5» 10,- 6,» 20,- 11» 19,-
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour la RédactioD, au Directeur M. Jean Ôoïssok, professeur,
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de l’année.
w Le Noaéro: 25 centime« ^
Qpe tontes les choses vraies, honnêtesv fastes, pores, aimables..... dignes de lonange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Et les Iruits de la récolte ?
ÿ,.
Lire : Deutéronome XXVI, 1-10.
Ä la fête des Tabernacles, qui coïncidait avec l’époque de la récolte, les- Israélites offraient à l’Eternel des prémices de tous les fruits de leur sol. iDes
comitives innombrables arrivaient de toute,
part à Jérusalem ; on montait au Temple,
chaque personne portant sa corbeille remplie de fruits : celles des riches étaient d’or
et d’argent, celles des pauvres étaient en
saule. On présentait les corbeilles aux prêtres qui en vidaient les offrande sur l’aulel. On raconte que le roi Agrippa luimême voulut prendre part à cette pitto^
resque cérémonie nationale en portant son
l)anier, comme les autres personnes, au
Temple.
Nous pensons que cette fête juive de la
récolte pourrait nous offrir quelques enseignements.
â.
Remarquons tout d’abord avec quel sentiment de joie les pèlerins s’approchent de
la Ville Sainte : celui qui conduit la comiiive adresse de bon matin son appel à sa
suite; «Levons-nous et montons.au Mont
de Sion, la Maison du Seigneur notre
Dieu... » ; et ceux de la suite répondent :
« Je me réjouis quand on me dit : Allons
à la Maison de l’Eternel ! » (Psaume CXXII,
1). C’est que ces gens pieux ne s’approchent pas, les mains vides, du Sanctuaire
qui fait la gloire de leur peuple ! Comme
les Mages d’Orient ils ont des dons à offrir
à Dieu, et ces ' dons sont l’expresion de
leur foi dans les destinées glorieuses de
/leur nation. Les Israélites sont dans la joie
parce qu’ils contribuent, dans la mesure
. de leurs forces, à l’entretien du culte et
des différents services de la Maison de
l’Eternel. Ils sont dans la joie et ils font
l’expérience de cette parole que JésusChrist prononça plus tard : « 11 y a plus
de bonheur à donner qu’à recevoir ». Cela
est si vrai que ce que nous appellerions
aujourd’hui une collecte en nature est devenu pour les enfants d’Israël une fête
nationale, ou, mieux encore, un véritable
acte de culte.
Il y a un autre sentiment au fond du
cœur des Israélites : la reconnaissance.
Ceux qui présentent leur offrande le font
en évoquant le souvenir de la protection
de l’Ete.niel depuis la sortie d’Egypte jusqu’à l’entrée de la Terre Promise ; ils
tiennent à énumérer, dans le Temple, leurs
' dettes de reconnaissance envers Dieu : et,
cmnme gage de leur gratitude pom* les
délivrances et les bénédictions, ils déposent
leurs corbeilles remplies de fruits.
C’est aussi avec générosité qu’ils ’do'hnent : les prémices sont offerte dans une
proportion très forte relativement à la récolte (Ezéchiel XLV, 13 et suivants). Ils
tiennent avec générosité parce qu’ils savent que l’Eternel promet ra,bondance à
ceux qui accomplissent fidèlement leur deV(ûr à cet égard (Malachie, Ilb, 10).
» « H!
On entend parfois des gens se plaindre,
parmi nous, de ce que leur récolte n’est
pas assez abondante. Pourquoi cela? Et,
tout d’abord, est-ce bien vrai que la récolte est si maigre ? ne voit-on pas les choses à travers des vitres opaques d’un
égoïsme insatiable ? Plt, même si la récolte
n’est pas abondante et la moisson n’est pas
toujours proportionnée aux semailles et au
labeur, a-t-on cherché la raison de ces choses à la lumière qui vient d’En-Haut ? Si
on l’avait fait, on se serait peut-être posé
d’autres questions : on se serait demandé
si cette diminution dans les récoltes n’est
pas une manifestation des jugements de
Celui qui est toujours à l’œuvre pour récompenser la fidélité de son peuple, mais
qui doit aussi, pour sauvegarder sa justice,
punir toute infidélité. On, se serait peutêtre aussi demandé si l’état de choses déploré ne provient pas de ce que, loin
d’être et de se considérer comme les simples dépositaires des biens que IDieü nous
confie (Luc XVI, 1-13), on s’en considère,
hélas ! trop souvent, comme les propriétaires et on ne possède pas assez cette générosité qui caractérisait si bien les Israélites pieux.
Je suis pemuadé que tous pourraient, encore aujourd’hui, éprouver la joie des pèlerins de Jérusalem s’ils apportaient chaque année, quels que soient leurs revenus,
leur offrande pour les Œuvres de Bienfaisance de notre Eglise.
H: ^ «
Mais les fruits que nous ’ devons offrir
à l’Eternel ne sont pas seulement ceux de&
champs, des vergers ou des vignobles.
Dieu demande autre chœe de nous. Nous
devons produire et porter à maturité d’autres fruits, dont la saveur sera tout- aussi
et même plus délectable que celle des fruits
de la terre, et que Dieu agréera pour les
celliers éternels. Les fruits des corbeilles
des Israélites n’étaient ni des fruits verts
ni des fruits gâtés ; ils étaient mûrs et
en bon état.
Le chrétien, à peine converti, est un
bourgeon qui doit se développer pour porter des fleurs et des fruits. Lorsqu’on se
convertit on n’est pas mûr pour le Royaume des deux : il faut le devenir par la
croissance spirituelle. C’est là l’œuvre du
Saint-Esprit qui développe le chrétien,
comme la nature développe la plante, en
le mûrissant^ par la resée de la grâce divine, par la chaleur bienfaisante de la Parole de Dieu, par l’émondage des branches
au jour de l’épreuve, par le vent âpre de
la tentation ou sous les frimas de l’affliction. Et le chrétien qui mûrit ainsi porte
des fruits en connaissance, en expérience
et en spiritualité. Il apprend toujours
mieux à se connaître et à' cbnnaître
l’Amour de Dieu ; il se sent renouvelé par
la foi qui devient une force dans sa vie ;
il acquiert une maturité d’esprit de plus
en plus parfaite ; il supporte plus facilement les épreuves ; sa conversation est
élevée ; son caractère s’affermit ; la charité chrétienne l’inspire, le guide et le
perfectionne.
Voilà les fruits spirituels que tout chrétien doit porter à maturité afin de pouvoir les offrir à son Père Céleste lorsqu’il
viendra pour l’heure de la grande récolte.
. D. P.
L'ECO DELLA STAMPA
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des pères.
1^ (Voir miméro précédent).
b Nous ne nous sommes entretenus jus^’ici que du dépérissement de Yhéritage,
en nous efforçant d’en -expliquer les oau
i^§. Il s’agirait: maintenant ^’insister sur
la nécessité de le' garder ; car il faut le gar
der coûte que ccOte, même au prix de
quelques sacrifices de la part de maintes
personnes, si nous ne voulons pas voir venir le jour où- les Vallées n’auront plus
QU presque plus de Vaudois. Ne faisons
fas comme l’autruche qui cache sa tête
dans le sable pour ne pas voir venir le
danger, mais puisque Ranger il y a, ayons
lé courage de le regarder bien en face.
' Pour peu, qu’on voulût jouer le sentiment, on pourrait dire ici de fort belles
choses sur le devoir sacré des enfants de
garder l’héritage, des pères ; des choses
que maints lecteurs, enclins à ne voir que
l’intérêt imjmédiat QU ce que j’appellerai
la « convenance commerciale », ne Comprendraient peut-être pas, rnais qui auraient
Ijfipprobation inconditionnée de tous ceux
dui estiment que l’intérêt purement matériel et l’argent ne sont pas tout en ce
■ ^s monde, qu’ils comptent même pour fort
peu en regard de richesses plus pures,
plus;, réelles, plus durables, mais qu’on ne
peut évaluer, qu’à l’aide du cœur; de la
conscience et d’un patriotisme de bon aloi.
Nous pourrions rappeler, sans la moindre
emphase, à ceux qui les oublient volontairement, les dangers et les sacrifices que
nos pères ont affrontés à travers les âges
pour que le berceau de la race nous fût
gardé. Est-ce bien l’intérêt, dans l’acception
ordinaire du mot, qui a poussé les hérçs
de la Glofieuse Rentrée à reconquérir à
main armée le.urs pauvres chaumières dépouillées, leurs petites propriétés ravagées
ou détruites par l’ennemi, alors qu’on leur
offrait, à l’envi, dé meilleures terres en
maints e.ndroits de l’Europe et même ailleurs ? Non, n’est-ce pas ? et vous voyez
bien qu’ils avaient d’autres raisons, d’autres mobiles qu’il n’est même pas nécessaire d’indiqubr.
Mais il nous faut essayer d’être aussi
pratique que possible, et ce n’est pas beaucoup dire vu le sujet délicat que nous nous
efforçons de traiter. Nous ne pourrons a:bsolument pas aller au fond des choses et
il faudra nous comprendre à denrf-mot.
Nous avons déploré, dans l’article précédent, le dépeuplement progressif des Vallées, de la partie haute surtout et nous
ne voyons pas, quant à nous, de remède
efficace ou radical à lui opposer. Cependant,
si les Vaudois s’en vont en Amérique, en
France ou même plus près, ils n’emportent
pas leurs maisonnettes ni leurs lopins de
terre, dont ils peuvent disposer librement,
avant de s’expatrier pour toujours. Nous
avons pu faire, maintes fois, la consolante
remarque Que nos frères émigrés demeurent fortement attachés par le souvenir
au sol natal, qu’ils* y ont laissé leur cœur.
Bon nombre d’entre eux ont aliéné l’héritage paternel par nécessité, mais il en est
d’autres qui pourraient le garder et qui ■
doivent le garder sans même'se, demander
si cela va leur rapporter quelque chose,
uniquement soucieux de conserver une attache avec le pays, en démontrant par là
leur respectueuse reconnaissance envers les
vieux qui ont peiné de génération en génération pour « laisser qudque chose » à
leurs enfants. Nous souhaitons vivement
quie tous ceux qui pourraient être accessibles à cette façon de poésie du foyer des
ayeux réfléchissent à ce que nous venons
de dire. Quant aux autres, à ceux qui sont
obligés de vendre, nous ne jugeons pas à
pyoços de dire ici tout ce qu’üs seraient
■en devoir de faire ; mais nous pouvons au
moins faire appel à leur conscience de
Vaudoi^, en les adjurant de se régler
d’aprq? ce qu’elle leur dicte, indépendamment de la question d’argent pure et simple. Leur’ premier devoir est d’abord de
chercher à faire passer l’héritage des pères
entre les, mains d’un autre membre de la
famille, oncle, frère; sœur, beau-frère ou
cousin, ce qui est presque toujours possible, en y mettant un peu de bonne volonté
de part et d’autre. Dans le cas où l’acquéreur devrait' être cherché en dehors de la
famille, il faudra donner la préférence au
voisin, et il n’est pas nécessaire d’en dire
plus long là-dessus. En agissant de la sorte,
la propriété que vous vendez est encore à
vous puisqu’elle reste entre les mains .de
la famille dans la plus large acception du
^rme. —-’Mais,- dîtes-risus; c’est ce qu’on
fait habituellement. — Je sais, seulement
il s’agit de le faire toujours, sans qu’on ait
à déplorer une seule exception.
Il vous arrivera, cher lecteur, de remar
t
quer, en ..parcourant nos Vallées, quantité
de jolies maisonnettes, de coquettes villas
entourées d’un beau jardin, situées dans
les meilleurs emplacements de l’endroit et
d’en demander le. nom de l’heureux propriétaire. Et lorsqu’on vous aura appris
_qu’il s’agit, dans bien des cas, d’un des
nôtres — industriel, commerçant, hôtelier,
employé, etc. — qui a fait fortune ailleurs
s
et désire passer ses derniers jours au pays,
votre cœur, de Vaudois en éprouve une
vive satisfaction - et vous vous prenez à
souhaiter que d’autres Vaudois, que tous
les Vaudois que leurs occupations ou leurs
affaires ne retiennent plus loin de chez,
nous, se rapprochent de la grande famille
dont les nécessités de la vie les avaient
obligés de s’éloigner.
Plusieurs l’ont fait ou le font, disionsnous et bon nombre d’.autres, qui ont gardé •
des années durant la nostalgie de leurs
belles montagnes, vont dans la suite imiter leur exemple. Où trouveraient-ils, du
reste, un pays plus beau que le nôtre, un
accueil fraternel aussi chaud, aussi spontané que celui qui les attend au sein de
la « famille » où ils vont rentrer ?
.Nous avons vu qu’il y a des Vaudois qui
nous quittent parce qu’ils sont forcés de
le faire ; que d’autres, qui auraient apparemment tout à gagner en continuant à
cultiver les champs paternels, s’en vont
également chercher fortune ailleurs. Or, si
nous tenons à garder l’héritage des pères,
il en faut aussi de ceux qui « reviennent »,
il en faut toujours plus afin de réparer
les pertes dans la mesure où la chose est
possible.
Je n’ai pas pu dire la moitié de ce qu’il
faudrait, mais là où la parole sera trouvée peu intelligible vous allez l’interpréter
par le cœur. Le. sujet est grave et mérite
de retenir l’attention de toute la famille,
vaudoise. j. c.
/
/ .
«
2
Encore à propos du Chabas.
On nous fait remarquer avec raison —
et nous nous empressons d’en prendre note,
car nous avons péché par ignorance — que
les réparations, faites en 1894 à ce monument vénérable, sont dues à l’initiative du
regretté pasteur Henri îMlille, qui cpuvrit
même de sa bourse une grande partie des
frais.
Il fit plus. Après un sermon d’inauguration, riche, en détails intéressants sur l’histoire du temple, e% même temps qu’en appels impressifs, M. Meille prit sur lui d’y
célébrer le culte du dimanche après-midi,
durant l’année entière, et pendant quatre
ans, jusqu’en 1898, alors qu’il tomba sur
la brèche. Ces cultes étaient très fréquentés et appréciés par les habitants des environs, particulièrement par la jeunesse
d’Angrogne, de St-Jean et même de La
Tour. Cuiqm suum. J. J.
La carrière d’iufirmière.
les Spirites et l’au-delà.
Un grand congrès a eu lieu, il y a quelques semaines, à Paris. On y est accouru,
en grand nombre, fin peu de tous côtés,
l’Amérique et l’Angleterre occupant la
première place. Le congrès a examiné, entre autres choses, la po^ibüité d’ouvrir un
concours en vue de la construction d’un appareil permettant de communiquer directement avec les morts, sans l’intervention
d’un médium. L’idée n’est pas nouvelle, et
Edison, pour l’avoir conçue le' premier, puis
abandonnée, a grandement déçu les amateurs de métapsychie. Il y a deux ans, un
ingénieur américain avait tracé les plans
d’une telle machine et, aujourd’hui encore,
un savant écossais est penché sur ce. problème passionnant : l’établissement de relations directes avec l’astral.
Mais si le congrès songe alnstituer un
concours en vue de hâter la réalisation de
l’audacieux projet, c’est pour rm' motif bien
spécial. Les_ personnes en. rdi^op. avec les
esprits et lès lantômes" riè ceiseirt de recevoir de l’au-delà cette invite : « La découverte de la machine à explorer l’au-delà est
imminente.. Travaillez, cherchez... et vous
trouverez ». Conseü alléchant, et comme on
comprend que les croyants se soient laissé
tenter devant l’espoir d’un résultat pres. que immédiat ! L’établissement d’une U7
gne de communication directe entre la terre
et l’au-delà est d’autant plus désirable, disent les spirites, que les médiums sont faillibles, comme tous les humains. Gés médiums peuvent être fraudeurs, capricieux,
ou des machines.
Le congrès a en outre adopté le projet
de fonder une maison pour les médiums,
où ils trouveront leur pain et le nécessaire
pour avoir la sérénité qu’exige leur fonction bien délicate.
Cette recrudescence dans le mouvement
spirite est un signe de besoins religieux
que les hommes ne pourront jamais satisfaire ; seul l’Evangile peut nous fournir ce
que l’àme cherche : la paix, l’assurance du
salut. Le chrétien n’a pas besoin d’un appareil pour scruter l’au-delà ; il a la foi
qui le met en communication avec Dieu et
les esprits bienheureux. Par la foi nous vivons dans le ciel avec ceux qui ont vécu
avec nous sur la terre, croyant que ces
membres de la famille déjà au ciel peuvent nous voir et prier pour nous.
Dans un esprit purement scientifique,
étudions le spiritisme ; mais de grâce, n’en
faisons pas une religion, et ne divinisons
pas ce qui est simplement humain.
C. A. Tron.
U PREMIER LIVRE DE LECTURE
à Fasage des Ecoles Primaires
da prof. A. Sibille
est en vente à la
BOTTEGA DELLA CARTA
TORRE PELLICE
où MM. les Maîtres et Maîtresses
d'Ecole sont priés d'adresser sans
retard leurs commandes.
Ce qui est dit id de l’infirmière peut -f
également s'appliquer à la diaconesse ;
voilà pourquoi- nous avons jugé à propos
d’extraire ces lignes d’un excellent oji-tide "
du « Christianisme » : i "
Parmi les carrières nombreuses qui sont ■
maintenant ouverte aux ffemmies, la profession d’infirmière est une des plus fémi- .
nines, car c’est une de celles qui fait appel
'le plus directement aqx qualités de mère
qui sommeillent dans chaque femme.
Cette profession n’est pourtant pas tou-,
jours cé que peut en penser un cerveau de
jeune fille, prompt à s’enflammer pour une
vie qui lui apparaît foute nimbée de poésie.
Etre infirmière, ce n’est pas seulement
revêtir un costume seyant, se coiffer d’un
bonnet gracieux, pour faire d’une main fine
quelques pansements délicats. Ce n’est pas
seulement passer des heures paisibles au
chevet d’un malade aimable, prête à lui
verser à bcife ou à lui tapoter ses oreillers,
Ce n’est pas non plus, coiffée d’un voile
gris ou bleu, aller de famille en famille
prodiguer de bons xonseils ' à des mères
attentives.
La carrière d’infirmière, c’est à la fois
le plus rude des métiers et la plus beUe des
vocations.
Etre garde-malade, c’est servir les petits, les malades, les misérables, sous quelque forme que ce service se prœente.
C’est aussi bien balayer le taudis le plus
infect qu’entretenir impeccable une blanche salle d’hôpital. C’est_ aussi bien faire la
guerre à la vermine qu’aider le chirurgien,
ou surveiller une. anesthésier C’œt aussi
bien s’occuper d’une marmaille grouillante
et sale que préparer méticuleusement l’opération lar plus aseptique. C’est aussi bien
être reçue comme.une intruse dans une famille hostile ou suppcrrter les- exigences
d’un malade ble®é et méprisant, que voir
s’éclairer d’un sourire d’accueil la face ril
dée d’une vieille malade reconnaissante.
Etre infirmière, c’est connaître, la solitude, la lourde fatigue, les déceptions, souvent l’ingratitude. C’est souvent accepter
un travaü mal payé, mais nécessaire. Ce
sera souvent renoncer aux joies les plus
légitimes. ^
' IMais c’est aussi apporter une lueur d’es;
poir dans un foyer désespéré, ramener
un peu de joie chez un pauvre malade délaissé, épier avec émoi le premier sourire
du convalescent, voir la maladie céder peu
àVeu, lutter contre la mort — et la voir
reculer — ou adoucir les dernières heures
d’un mourant, rendre un enfant à sa mère,
guetter le premier souffle du nouveau-néi
sentir une main chercher la vôtre au mo-ment du danger ou de la souffrance. C’est
réconlforter, consoler, guérir, aimer.
'N’y a-t-il pas, dans ce double aspect , de
la vie d’infirmière, de quoi décourager- les
emballements supierficiels et de quoi ehraciner plus profondément une sérieuse
vocation ?
Mais, pour une tâche si complexe, il
faut une préparation approfondie, un apprentisage qui développe à la fois les qualités rurales et les capacités professionnel
1 _ m 1 _ __ I vw* + + î-ÏNtM
CHRONIQUE VAUDOISE
iiiuiiitiiiiiiiiiiiiiiiimii
iiiiiiiiiiiiimiiimiiiiimii
les. Trop longtemps on s’est contenté d’un
vernis d’instruction livresque, de stages ridiculement courts €t tout théorique.
Quand on doit tenir .entre ses mains des
vies humaines, ce. n’est pas trop que de
consacrer deux ou trois ans à se préparer
à ces responsabilités... _______Ttt. Matter.
mOR-Te Al TOP)
TASTAfOSFOREA LSTEINER
IMPIEfiO FACILE
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Pour le Monuieent i HENRI ARNAUD.
20.me Liste de Soascription:
Report 19.me Liste L. 36.751,25
Marguerite Clapier veuve Grill, Clot des
Eoulards, iPomaret, 5 - Prof. ¡Hermann Vinay, Cannagnola, 10 = L. 15,—
' Envers Pinache - Pian : Louis Constantin, 10 - Barth. Constantin, 5 - J. P. Maurin, 5 - Alex. Justet, 5 - Dan. Griset, 2 Edouard Barai, 2 - Michel Chambon, 10 Emile Coucourde, 2 — Chenevières : Emmanuel Griset, 20 - Valentine Genre, 5 Elisa Genre. 3 — Comhevüle : Paul Baret,
1,50 - Ferd. Long, 2 - Alnra Collet, 3 - Alb.
Oliva, 2 - Barth. Collet, 1 - Domin. Pons, 3
- J. J. Long., 2 - Jacques Baret, 2 — Clôt :
Louis Castagno, 8,50 - Michel Coucourde,
syndic, 10,30 — Flecia : D. Coïsson, instit.
émér., 5 - Ch. Rochon, 1 - Josué Lagea.rd,
5 - iDario Pons, 5 - Louis Constantin et famille, Rucas.sa, 5 - Emile Justet, Novarée,
1 - Louis Ribet feu Jean, Robert, 8,70 A,lb. Barai, Porrachiera, 5 - M.lle Esther
Barus et famille, Cianavas,15 (Collecteurs
MM. Coucourde et Castagno) L. 155,—
Saini4}ermain (collecteur H. Tron, pasteur) : H. Tron, 25 - F. Soulier, anc., Menusans, 5 - A. C. D. G. Capitaine Robert.,
25 - Alb. Bleynat, 10 - J. Bouchard de B„,
10.- Chev. B. Monnet, anc.. Envers Portes,
25 - Collecté au temple, 61,35 - B. Beux,
10 - Et. Vinçon, anc., 10 - H. Grill, 5 - Louis
Bounous, 5 - Fr. Bertalot, 5 - J. Bertalot, 5
- Césarine Durand, 5 - Ch. iBe.ux, 5 - Gus
tave Tron, 20 - H. Jahier, instit-, 5 - Mrs.
Wood-Brown, Florence, 50 - Alexis Long et
famille, New-York, 50 = L. 336,35
Saint-Jean (collecteur Sam. Stale) : Gustave Malanot, 5 - Sam. Stalè, 5 - iPa,ul Roland, 5 - Fanny Peyrot-Ghigo, 2 - Etienne
Bertalot, 2 - Prof. !D. Benech, 5 - Madeleine
Stalè, 2 - J. Pastre, 2 - Elisa Ribet, 5 Catherine Bonnet, 3 - Jean Giordan, 2 Veuve Louise Pons, 2 L. 40,—
A reporter L. 37.297,60
COLLÈGE.
Ouverture des Cours. La cérémonie
d’inauguration de Ja nouveHe année scolaire eut lieu lundi de,rnier 19 courant, à
3 h. de l’après-midi, à la Maison Vaudoise.
Le public est celui que nous sommes habitués à voir à ce genre de réunions qui devraient attirer tous les amis de l’instruction
et surtout les parents des élèves.
La solennité, présidée, par le surintendant de l’Instruction Secondaire, M. le pasteur David 'Bosio, est ouverte par la lecture de la Bible et la prière, comme d’habitude. M. Bosio adresse ensuite à ses jeunes auditeurs une chaude allocution par
laquelle, après avoir démontré qu’il est des
choses dans la vie qu’on ne saurait peser
sur la balance commerciale, il les exhorte
à se défendre de l’esprit mercantile qui
tend à nous envahir toujours plus ; à ne
pas borner leum efforts à la préparation
d’une carrière, mais à viser à un plus haut
idéal dans la voie dè la, connaissance et surtout au double point de vue. moral et religieux. En terminant il recommande tout
particulièrement lés cours facultatifs de la
Bible et du français, si utiles à des titres
divers et même indispensables pour les
Vaudois.
La parole est donnée ensuite au prof.
M. E. Longo pour le discours d’occasion
(prolusione) :^« Jeux d’enfants et de jeunes
garçons chez les Grecs et les Romains ».
Un sujet apparemment mince, mais de
vraie érudition en réalité, farci d'anecdotes et de citations tirées de maints auteurs
classiques, sobrement, mais clairement commentées. M. Longo nous démontre deux
choses : d’abord, que les enfants grecs et
romains' aimaient le jeu et les amusements
à l’égal des nôtres, ce qui n’a pas lieu de
nous surprendre^; ensuite, qu’on retrouve
chez eux quantité de jouets et de jeux actuellement en honneur chez nos enfants
des nations civilisées modernes, et ce fut là
la partie la plus intéressante de. son travail
érudit. Les nourrices et les bonnes d’enfants de jadis amusaient déjà leurs bébés
avec des jouets de plomb, des sonnettes et
des grelots ; Athènes et Rome ont connu 1^
poupées de toutes sortes et dimensions, les
marionnettes et pantins, les balançoires, les
petits chevaux de bois, les chariots minuscules, les échasses, la toupie, les jeux du
cercle, des dés, de pile ou face, des noix,
de colin-maillard, maints .jeux de société,
ditîéreiits jeux de ballon... et que. .sais-je
encore. Il est donc démontré, une fois de
plus, qu’il n’y a' rien de nouveau sous le
soleil.
La docte et si instructive exposition est
saluée à la fin par de chaleureux applaudissements.
La parole est maintenant donnée au directeur du Collège, iM. le prof. D. Jatder*^^
qui va nous communiquer les résultats de
l’année scolaire, après quelques mots d’affectueuse. reconnaissance, au nom du corps
enseignant et des élèves, à l’adresse du
prof. Maggiore qui prend sa retraite, après
35 ans d’enseignement ; il souhaite également la bienvenue à MM. les professeurs
A. Malan, A. Tron et Th. Poins en leurs
nouvelles qualités, respectivement, de professeurs de sciences, de Gymnase supérieur
et de Gymnase inférieur.
Les élèves, des deux sexes, inscrits en"
1924-1925 furent au nombre de 141, dont
109 au Gymnase et 32 au Lycée. Total des
promus dans les deux sessions 127, soit le
90 OJO (!) ainsi répartis par classes : I.re
classe, du Gymm^ : inscrits 21, promus 19;
Il.me : inscrits 22, promus 20; Ill.me :
inscrits 21, promus 21 ; IV.me ; inscrits 25,
promus 23 ; V.me : inscrits 20, promus 14;
I.re classe du I-,ycée : inscrits 13, promus
11 ; Il.me : inscrits 8, promus 8 ; IH.me :
inscrits 11, promus aux examens d’Etat,
dans les deux sessions, 5, plus 1 du Il.me
cours. Nouvelles admissions en I.re du
Gymnase, 16..., plus une bonne douzaine de
nouvelles admissions par examens dans les
différentes classes. Total des nouvelles inscriptions pour les deux branches de l’établissement; 126. Il y a,urait bien quelques
remarques à faire sur la valeur et l’importancg" dès chiffres ci-dessus, mate cela nou»i
mènerait trop loin.
La cérémonie est close par une fervente ;
prière de M. C. A. Tron.
On nous informe, à la dernière heure,
que 4j autres élèves du Lycée viennent
d'être licenciés aux examens de « maturité
classique» (2.me session), à savoir: Maurizio Dino-Guida, Renato Paschetto, Jean
Tron et Peyronel (ce dernier, élève de
Il.me). Avec les deux licenciés de juillet
dernier, cela fait 6 sur 13, une proportion
inférieure de beaucoup à celle de l’cinnéc
.dernière, mais encore supérieure à celle de
maints lycées de la région piémontaise. Au
prochain numéro les résultats des examens
« d’abilitazione magistrale » qu’on a lieu
de croire encourageants.
®
En fainiUe. Les collègues du prof. Maggiore, qui vient de prendre sa retraite
après 35 ans de féconde, activité, ont tenu
à se procurer le plaisir — mardi 20 cou- ^
rant — de passer une soirée tout intime
avec M. et M.me Maggiore, afin de, leur
témoigner collectivement toute leur affectueuse sympathie. Hâtons-nous d’ajouter,
cependant, que ce ne fut nullement une j
« soirée d’adieu » propreme,nt dite, vu que.
M. et M.me Maggiore ne quittent pas La .j
Tour et que notre- cher collègue continue,
à s’occuper de maintes activités de l’Eglise; A
mais une réunion de la famille professo- 1
raie — dames comprises, plus quelques |
amis plus intimes, dont notre. Modérateur. |
Et ce fut une délicieuse soirée, toute pénétrée d’affection pour les héros de la petite,^
fête, affection qu’on lisait dans les regards
et dans l’attitude de chacun des partici
pants, mais qui, de par le désir exprimé î
par M. Maggiore, n’a pas été manifestée
par des discours. Il y eut une seule, brève,
mais chaude allocution du prof. D. Jahier„
traduisant le sentiment de chacun de nous
et à laquelle M. Maggiore répond d’une |
voix émue en nous disant toute sa ro- ^
connaissance. ,
3
Nous accompagnons, dans sa retraite, no*'^--tre cl.er collègue et sa digne compagne, en
^leur souhaitant de jouir pendant de lon‘ . -gués années d’un repos bien mérité.
AN'GROGNE. Jeudi, 8 courant, a eu lieu
ri J’ensevelissement de üüvid Coisson feu
B- Pierre, des Odin, décédé à l’âge de 66 ans.
Nous renouvelons nos sentiments de sympathie chrétienne à.la famille en deuil.
i%‘ — Mariages bénis le 17 octobre : Benech
p-Oscar de Jean Henri. (iPoïse), avec Buffa
1-Marie Madeleine (Odin) — Gaydou Frédé^y.ric de, Jacques (Chiot), avec iMalan Made?''.Jeine de Barthélemy (Moundin). Félicitations et vœux de bonheur.
- — Dimanche prochain, 25 courant, la
.chaire de St-Laurent sera occupée, D. V.,
par M. le modérateur B. Léger. ^ D. P.
LA TOUR. Un cinquantenaire. Il y a eu,
jeudi dernier, 50 ans que M. C. A. Tron
. a été consacré pasteur. Il a voulu rappeler
cet heureux événement par une fête inti.me à laquelle prirent part quelques-uns de
.ses amis : les collègues du Val Pélis les
privilégiés.
Ce fut une de ces journées que les anglais nomment : red dmjs et qu’on n’oublie, pas.
Bien des souvenirs ont été évoquœ, bien
des faits rappelés qui soulignent le. grand
■ cœur de M. Trop, son dévouement, sa pitié
pour les besogneux, son influence bénie sur
-ses collaborateurs, son zèle, son optimisme
' qui le distingue, le feu sacré qui l’oblige,
. .à l’heure qu’il est et malgré ses 75 ans, à
'¡ être de fait un pasteur en activité de serp vice, apprécié et désiré. On n’a pas manqué de souligner le. rôle que (M.me Tron
jmié dans la carrière de son mari.
M, Tron en aurait eu pour longtemps
^Çs’il avait voulu raconter quelques-unes seu^ lement des choses dont il a été spectateur,
> mais surtout acteur durant son ministère
-si varié et si rempli. Rien de tout cela.
L’homme s’effaçait ■— puisqu il n a été
■ qu’un instrument — pour laisser tout
l’honneur et- la gloire à Dieu. Un mot lui
, venait constamment aux lèvres : reconnaissance, envers ,Dieu, envers sa compagne...
Une chose il demande au Seigneur ; de. pouvoir, aussi longtemps qu’il le laissera sur
-cette terre, travailler, comme il continue
> -à le faire maintenant, dans ce double ministère auquel il a donné son cœur, et consacré ses forces et sa vie.
Voilà des vies qui sont en bénédiction!
n.
Unions Chrétiennes. Une Conférence
■des Unions Chrétiennes du Piémont aura
lieu, les 1 et 2T novembre prochain, à l’Aula
Magna, du Collège, dans le but surtout de
LE CATHOLICISME
]ugë par quelpes hommes ilinstres.
(Suite, voir N. 40).
L’abbé philosophe ANTONIO ROSMINI
(1797 t 1855) déplore la décadence de
l’Eglise Romaine dans son livre : Le cin-,
que piaghe della Chiesa. Ce livre est une,
-des plus fortes et des plus sévères critiques du Catholicisme ecclésiastique contemporain. Il a été mis à l’index.
DE BONI, ex-prêtre et député au Parlement, décrié en 1870, écrit : « La Chiesa
Romana è la gran madre della indifferenza,
vera morte dell’anima ». Et il ajoute ;
« L’indifferenza adesso è la religione degli
Italiani » {La Chiesa Romana l’Italia,
1863).
Voici ce que pense du Catholicisme le
grand romancier et poète, ALESSANDRO
MANZONI (1785 t 1873) : « La situazione
di chi professando altamente la religione
cattolica, conferà nello stesso tempo e condanna gli abusi e le superstizioni, è la più
esposta a tutte le inimicizie e la più lontana dagli applausi... Coloro che amano gli
abusi (della religione) temono meno gli uomini che si dichiarano nemici della fede,
perchè questi non possono avere autorità
■ alcuna presso i fedeli, ma quelli che danno
Toro ombra, quelli che vorrebbero screditare sono coloro che, stando fermi al fondamento biasimano che vi si fabbrichi sopra fieno e .stoppa, i^rchè questo è l'edi-ficio che a loro piace, e non possono opporre
fixer un programme d’action pour la prochaine campagne d’hiver. Le, culte d’ouverture sera tenu le dimanche l.er novembre,
à 8 h. du soir (orateurs : iMM. Mario Falchi, Luigi Marauda, 'Giulio Tron). La Conférence proprement dite commencera le
lundi 2, à 8 h. 30, et terminera à 10 h. du
soir du même jour. On y traitera succescivement les sujets suivants : « L’œuvre
spirituelle des Unions Chrétiennes » (rapporteur M. Giovanni IMiegge) : «. L’œuvre
de propagande chrétienne » (M. Guido
Comba) ; « Les sectiom cadettes» (Rino
Balma) ; « La culture populaire » (prof. S.
Tron) ; « La lutte contre les maux sociaux »
(D. Pons). A 8 h. du soir, conférence publique de M. Falchi sur le suje^: « L’heure
des jeunes».
Tout autant de sujets, comme vous
voyez, de la plus haute importance pour la
jeunesse qui, à n’en pas douter, accourra
en très grand nombre des quatres coins
de nos Vallées. Le public.de La Tour et
des paroisses voisines est également invité
à assister à ces intéressants entretiens.
«
ROME. Dimanche '25 courarit, à 4 h.
de l’après-midi, aura lieu, au temple de
Place Cavour, le culte solennel d’ouverture
de la 71.me année Académique de notre
Faculté de Théologie.
Le service sera présidé par le doyen de
la Faculté, M. le prof. Rostagno, et MM. les
professeurs E. Comba et Vasserot y prendront la parole. . ______
NjOUVELLES POHTiaUES.
A la suite des violences de Florent ü
est bon dè constater comme quoi le Gouvernement a pris des mesures énergiques
à l’égard des éléments les plus extrémistes
du parti fasciste afin de rétablir la discipline et l’empire de la loi parmi ces éléments mêmes.
-Le ministre Federzoni a, à ce propos,
convoqué les préfets des provinces où ont
eu lieu dernièrement des désordres, afin
qu’ils répriment et préviennent toute action qui puisse troubler la tranquillité du
pnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnnnnn nnnnnnnnnn n-nnnnnnnnn^
n ♦
pays.
Uhon. Baïbo, actuellement coiranissaire
pour la reconstruction du « Fascio » -de
Florence, a procédé tout récemment à l’épuration des membres de ce « Fascio » en^ expulsant définitivement une vingtaine d’éléments fascistes dont la conduite était fort
discutable. Epuration dont on n’a qu’à se
■ réjouir, car il est à espérer que ces mesures seront salutaires pour le parti et contribueront à maintenir la tranquillité
publique.
L’évènement capital de la semaine politique est indiscutablement la signature du
« pacte pmir la paix européenne » qui eut
lieu à Locarno le 16 courant. Une journée
mémorable, au dire de maints journalisteSi.
même parmi les moins optimistes ; « une
ère nouvelle qui commence, déclare M.
Briand d’un voix émue, une ère de cor
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a chi li vorrebbe abbattere, ch’egli rigetta
il fondamento». (Fragment inédit rappelé
par R. Bonghi),
Manzoni professe lui-même un Catholicisme évangélique. Il s’inspire aux idées
chrétiennes des pieux Jansénistes. Il
appelle « atrocissima » la nuit de la SaintBarthélemy, «infamanti» les massacres
du Pérou, et « iniqua fino Alla stravaganza » la morale casuistique des Jésuites. Ces derniers, dans le journal l’Univers,
l’appellent « ce dépjorabe Manzoni ».
Le grand romancier milanais est contraire au pouvoir temporel des papes. Sa
fille Vittoria Giorgini-Manzoni écrit à ce
propos : « Papà era convinto che la perdita
del potere temporale dovesse essere una
misura provvidenziale per la Chiesa, la
quale, liberata da ogni cura terrena,
avrebbe potuto — credeva lui — meglio
esercitare ü suo dominio spirituale e meglio uniformarsi ai precetti del suo Divino
Fondatore ».
Et elle ajoute : « Clericale non fu mai, e
ritenne sempre che nessuno meno dei clericali s’ispirasse *al Vangelo di 'Gesù
Cristo ».
Un autre grand romancier italien,
FRANCESCO DOMENICO GUERRAZZI
(1804 t 1873), porte lui aussi un jugement
sur le Catholicisme Romain. Après avoir
parlé de la religion protestante et de celle
grecque, religions de .liberté, il continue :
« AU’opposto la cattolica stà corne l’arciere
al convito dei Re di Babilonia, con l’arco
sempre teso per saettale chiunque, ardisca
diale collaboration » entre, toutes les puissances signataires, y compris l’.Memagne
qui ya faire partie de la Société des Nations. Remarquons en passant qu’au moment où l’on s’y attendait le moins, vers
les derniers jours de la Conférence, M. Mussolini fait son apparition à Locamo. Très
cordialement accueilli, le Ministre italien
apporte sa collaboration intelligente à la
conclusion définitive du pacte auquel on
avait craint un moment qne l’Italie ne
voulût pas adhérer.
Le « pacte de garantie », dit le texte officiel, entre les nations allemande, belge,
italienne, française, anglaise, polonaise et
tchécofslovaque a pour but de rechercher
d’un commun accord .les moyens de préserver ces nations mêmes du fléau (fe la
guerre ». Il comprend les cinq traités cidessous : 1° Traité entre, l’Allemagne, la
France, l’Angleterre,. l’Italie et la Btelgiquie ; 2'’ Convention d’arbitrage entre TAl- •
lemagne et la Belgique ; 3° Convention
d’arbitrage entre FAUemagne et la France;
4“ Traité d’arbitrage entre l’Allemagne et
la Pologne ; 5“ Traité d’arbitrage entre.
l'Allemagne et la Tchéco-Slovaquié. L’espace
nous manque pour résumer même les articles principaux de, ces traités ; mais nous
pouvons souligner, entre autres choses, que
les parties contractantes se garantissent
mutuellement le statu quo territorial j s engagent à ne pas attaquer le voisin ni à envahir son territoire, sauf en cas de légitime défense ; s’engagent à résoudre les
différends éventuels par voie diplomatique,
d’arbitrage, ou ■ en reeburant à la Société
des Nations ; décident que les Traités entrèiront en vigueur tôt après leur ratificafjon de la part d« Parlements respectifs
est l’entrée de l’Allemagne dans la Société
des Nations.
Il est à remarquer que ce Traité diffère
de tous les précédents par le fait d’une
réelle détente entre France’et Allemagne,
qui s’est manifestée tout le long des négociations et par le fait aussi que l’Allemagne va entrer dans la Société d^ Nations.
Dieu veuille que nous ayons enfin la paix
définitive.!
— France. Le garde-des-sceaux, M. Steeg,
vient d’être nommé résident général au
Maroc où la situation est toujours inquiétante.. Il faut reconnaître que la guerre
marocaine n’est pas populaire, qu’il y a
beaucoup de mécontentement en Frani«.,
même en dehors du parti communiste, mécontentement de la politique du Gouvernement et surtout des finances de l’Etat
peu florissantes en réalité. On prétend
qu’on serait à la veille d’une nouvelle in
ergere il capo di su la mensa dqve pasce
cenere di» servitù : ella ha sacrilegio ogni
indipendenza e tiene anatema ogni conato
di libertà; vedetela sempre ritta con le
pupille aperte a maledire ambedue nelle
opere, nelle parole, pei pensieri, e nei sospiri. Qual maraviglia pertanto se l’uomo,
sentendosela stornire d’intorno, raccapricci
come al frullo del serpente a sonagli ? Ogni
splendore di scienza al suo appa,rire nel
presagio del soffio maligno trema. Le notti
vedove di stelle la salutano madre, tutte, le
tirannidi lei chiamano sorella ; l’aere
denso, che stilla la morte sopra le palpebre del viandante, la blandisce figliuola ; i
cadaveri dei flagelli di Dio, da Caino in poi,
s’infittiscono per farle largo nel carnaio »^
En 1870, à Toccasion de la prise de Romé"
par l’armèe italienne, Guerrazzi compose
cette épigraphe ;
XX Settembre
Sapienza e sangue di secoli
Nel XX Settembre MDCCXJLXX
"Valsero q’ìorre al sacerdote la scure
E a rendere Roma alVItalin
I morti per l’opera santa
Mandando ai vivi un supremo ricordo :
Vigilate
Che U prete non è mai tanto vivo
Come quando par morto.
Le littérateur NICCOLO’ TOMMASEO
(1802 t 1874) écrit dans son Dialogo II :
Della Chiesa secondo U Vangdo : « ...Meno
cerimonie e meglio comprese e più fortemente animate dallo spirito di carità..., all’educazione ecclesiastica volgere gli inu
flation qui va se répercuter sur les changes.
— Somalie. Le Gouvernement de, cette
colonie italienne vient de faire occuper par
nos troupes les territoires des « sultanati »
de Obbia et des Magiurtini, afin de mettre
fin à un protectorat qui n’aurait aucune
raison d’être et pour surveiller directement
la zone septentrionale de la Somalie qui
confine avec l’Abyssinie et le Somaliland
anglais.
^ ^ «fs
Un gravS désastre, de chemin de fer s’est
produit, samedi dçrnier, dans les environs
de Pavie. Un train de marchandises n’àyant
pas entrevu le signal d’arrêt à cause du
brouillard, a tamponné un train de voyageurs dans la gare de. Bressana-Bottarone,
sur la ligne de Gênes. On doit déplorer 12
morts,, dont plusieurs ouvriers, et de nombreux blessés.
Jean Coïtean, directeur-responsable
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tili beni, anziché spenderli in legni aurati
o in candele e lampade che bruciano a
dieci, a dieci, innanzi ad una immagine., o
in messe celebrate da uomini che del corpo
di • Cristo- fanno carne da macello e
moneta ».
CAMILLO DE MEIS (1817 t'l891), patriote et professeur universitaire, dans un
discours prononcé à Chieti, sa vüle natale,
affirme que lœ prêtres et. les moines, au
lieu d’enseigner dans leurs écoles « la
nuova e vera e definitiva religione, ...insegnano, invece, Dio solo sa che pasticcio ; e
poco istruiti e punto educati alla moderna
civiltà, pretendono educare ed istruire i
giovani laici. Ciò non può e non dev’essere... ».
«Dalle loro (scuole) i nostri giovani
escono intontiti, pieno il capo dei più stupidi pregiudizi, perduti irreparabilmente
ne,U.e superstizioni più ridicole e più. contrarie ad ogni principio di religione, e
senza vere ed elevate i,dee niorali».
Le romancier populaire FRANCESiX)
MASTRIANI (t 1892) écrit dans ses Vermi
(voi. V, pag. 174) : « La religione cristiana,
la più sublime tra tutte, la sola vera, la
religione più consona alla ragione, al cuore,
la sola capace di trasformare il benessere
sociale... fu travisata dal dispotismo e
dalla soverchieria pretile ».
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corruption et l’immoralité du clergé
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COAZZE - Chiesa Evangelica.'
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FIRENZE - Chiesa ; Via SerragR, 51 - Pastore ; V. Sommani, ivi.
Chiesa ; Via Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivL
PIUME - Chiesa ; Via Sem BeneRi, 6 - Pastore ; Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio.
GENOVA - Chiesa ; Via Assaròtti - Pastore ;
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Porneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo MUston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaRi Tassi, 18 - Culto'.
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :.
G. D. Buffa,'da Pisa.
LUGANO - PASTORE : Giovanni Griffi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 Pastoie ;
Benvenuto Ceffi, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore ; Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore ;,V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 Pastore :
EmiRo Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 -Pastore ; Attilio Arias, ivi. — Sig. Er,ric,>
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VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S.
, ,, Forniosa) ,- Pastore; Giov. ,Bertinatti, ivi.
VERONA. - Chiesa: Via JRgna (presso il Duomo) - Pastore: B. Ceffi, Rigaste S. Zeno, 39..
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
I
Il culto principale si celebra in tutte le'
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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