1
Année Dixième.
PRIX.D’ABONNEMENT PAR AN
Italie . . . I.
Toub IdH riti
da poste ...»
Amérique ... *
Od a'nl>onne ;
Pour l"Jniéi'ietii' nUa» MM.
pasteurs aj: les lilirHiras
Torre Pollice.
Pour l’EûCfôneiirait Bureau d’Ad
mihistration.
N. 41.
I Un ou plusieurs numéros sépa*
rés, demandés avant lo ti»
rape 10 cent, chacun.
Annonces : 2ñ centimes par ligue.
I.es envoi» d'afga^t P***"
lettre
mandats eiur lu Bureau de Pe. rosa Argentina.
Pour la RÉDACTION a’adreMser
ainsi : A la Direct ion du Témoin,
Poinaretto fPiner(»lo) Italie,
»‘our rADMINlSTR^TION adresserainsi; A T Administration du
Témoin, Poinaretto iPinoroIo^
Italie.
t=^
t=3
LE TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUOOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous me serez témoins, Actks 1, S.
5uivan/ la vérité avec la charité. Eru iVj
!§oiniifiii i i?e*
Commutiicalioiis officieties. --- 10 octobre.
.OeuK lettres qui méritent d’être soustraites
à l’oubli. — Du système de contributions à
établir dans nos paroisses, — Artigianelli
valdesi. — ChronkMejimdùitZ — Recli
• M‘r,'’-'.T’tyt'fff:-*"0 'P'I'P'W <1^ I .1
flcation. — ^ ^poiiiigtte. y Spuscription.
— Annonce. , ‘ '
.1 ■ •■•"i ■ t'S'i t ;
GOnnUNIGATIOI^S OFFICIELLES
La Table ayant,reçu une double
deHiand'/e;' de régents ,en exercice,
inqnis déjà,l’.iun ¡clUj diplôme supéri e U r^Tau tre d 11 d i pl ô m e i n fé ri e U r
du GouTfirnemeot, let qui désirent
aussi ; obtenir celui de l’Eglise, et
l’un des candidats ne pouvant
prolonger longtemps son séjour
aux Vallées, I un examen spécial
sur les branches indiquées à l’article 36 des Actes du dernier
Synode ( françaisBible, hi.stoire
vaudoise, chant sacré, et convictions religieuses),, a été fixé à
jeudi, 16 courant, et commencera
à 8 h. du matin, dans l’une des
salles du Collège de La Tour.
D'autres aspirants peuv*ent être
admis à subir les mêmes épreuves,
à la condition d’en faire la demande, à la Table, avant le jour
dei l’examen.
s ouvrira
1,1. . I , L ;,
\i r Cil au
'! I : 1,1. I ■
L’Ecole de Méthode
à La Tour le 27 courant ^eli
Pomaret le 3 nqvei.nbre prQchéiD;-;
La Table rappelle que les régents,
qui seuls peuvent être éî/SPP.p.séSj
de la fréquenter,, ,so,nt çeuî^,,qui
l’ont suivie, au, nipins,-dix |o,is,<
XO Ootolbr©
III'
: ..O'ÎC,
Nous devons à l'obligeance' .de:
M. le docteur .Klaiber, ;p.aateuK
à Wourmberg, station Michlaçliêr;,;
au Wurtemberg, quicdepuis.longb
temps déjà s.iocclipe avec; une-affectueuse sympathie deiitpüt.'ice
qui se rapporte aux.colohies'vaudoises et françaises, de sa patrie,
2
-322
les deux lettres ci après, intéressantes l’une etl’autre, surtout pour
nos lecteurs vaudois. -i- Ra lui
offrant le témoignag.e de notre
sincère reconnaissance et en l’encourageant dans ses recherches,
nous nous permettons de le considérer dès aujourd’hui comme un
membre honoraire de notre Société
d'histoire vaudoise qui recevra
de lui plus d’honn.eur quelle ne
peut lui en faire.
La part que nous avons dans
l'articlp qui va snitre se bornê'à
la traduction de l’allemand de
la partie du manuscrit écrite dans
cette langue.
P. L.
Scitx lellrps qui niérileut d'étre
soiislrajles à ruubli
Ces lettres se trouvent à la Bibliothèque royale de Berlin au
fasçiculi gallici, N. 162, reliées en
lin volume avec le manuscrit original de ta Glorieuse Rentrée dont
ü D’y a malheureusement que 24
pages. En'suivant l’ordre chronologique nous avon's d’abord une
lettre lie l’ambassadeur de Hollande 'tValkenier, pieux el zélé
Seigneur, est-il dit dans la préface des Aptes du^ Sjpqde de
Pinache,**^àgfehi des puissances
protestantes d’Angleterre, de Hollande, de flrandeboqrg, des princes d’Allemagne, desCantons Evangéliques de la Suisse, dans 4<es
démàrehep pour l’étAblisseraent
des Paudovs exilés et des français fugitifs. Cette iettre est datée
de '^rnheim4aiia le PA|atinat du
15 octobre 1699, et adressée à
Monsieur Arnaud fidèle pasteur
vaudois. Nous conservons l'orthographe et la ponctuation de
l’original.
« Monsieur. — Le .sieur Antoine
Chabrand m'a rendu la lettre du
9 de ce mois (Dürrmenz) dont
j’apprends avec bien de plaisir
que votre Coloni# ass^ dans
le Calme et que dans les siXiéglises
(Dürrmenz, Grosvillars, Pihache.,
Würmberg ou Luserne, Pérouse
et Grosbeimj on avait fait les
anciens;. Dieu .soit loué que cette
grande affaire s'est avancée jusqu-e
là, et je prie Dieu de la vouloir
de plus en plus combler de sa
précieuse bénédiction. L’avantage
serait encore plus grand quand
on pourrait aussi procurer un
colonie à Vaihingen des manufacturiers. Je voudrais bien que mçssieurs les 'français me pourroyent
au plustôt envoyer un rolle exacte .
et bien..authentique de leurs-gens
qui ont besoin d’asslstence, afin
qu'âj^ ^y,e,QP
réflexion sur^ eux eit 'sofigéàb't ^
la répartition des collectes avant
que tout soit ’Consumé.
Depuis mon départ de Wûtletnberg je n’ai aucun avis des dits
messieurs français qui voudraient
s'établir à Vaihingen, ny de béux
dans le païs de Dourlach ou ces
gens la, en vérité, ne seront pas
assez couvertes. —■ Mes négotiations dans le Palatinat serobt provisionnellement (provisoirement)
finies en 7 ou 8 jours et alors
j’irai à Francfort m’occuper aux
établîssemen'frs et à une nouvelle
disttfibutioa. Fl sera nécèssaire'que
3
I'aye'^de nouveafui' rolles, et farte
autant'qu’ifvbas sera possible que
ceux qui ont quelque chose se
distinguent des plus nécessiteux,
aft® que l’un né mange pas le pain
de l'autre''et Cela tout également
pal* tbütes leS‘ colonies. Je passerai
cette hiver à Francfort, s’il plait
âi Dietf, et c’est à cause* de cela
que fy fdfS'Venit^ma femme, peutêtre’ que M*r. A'rch'er viendra avec
éllei' càr’ Kir. de Zurich lui ont
nccotdé à mà'demande deux cents
florins tiné fois pour tout pour
venir* prêch’eir’ la paroie de Dieu
d'ans'Une des plises de ma direction de ce côté ici.
Je suis toujours, monsieur, voire
ttès hwnble et ddqui serviteur
..... VAtKENIER.,
; Í 1 î ¡
f Í ‘■lît ''II- 'ti
Le second document n est pas,
dans son genre, moins intéressant
que celui que nous venons de transcrire; c’est une lettre du 3 septembre 1794 de l’historien vaudois
Jacques Brez,alors pasteur vaudois.
à Utrecht, A son grand regret, le
soussigné ; n'a pris^mote que du
contenu de Ja lettre se bornant à
transcrire littéralementi quelque
passage seulement,
Bre®, qui! signe sa lettre avec
passablement d’ostentation en se
donnant le titre de membre de la^
Société d’histoire naturelle de Partis'de Turin et d’Utrecht, de celle'
dési sciences pUbliqübs de Lausanne', dé’ministre du St Evangile,
l’adi-eSse à son'attti d’enfance Dankl
Moitdon {de'Bbb'i), ministre’ frangais
â Pallnbachè près dé DourlncÎi dans'
lé Wurtemberg, et s’exprime ainsi:
« Je me réjouis, mon cher ami,
de ce que tu es avantageusement
placé et marié. Comme j’ai achevé
une histoire des vaudois laquelle
va être prochainement imprimée,
je te prie de me chercher, parmi
les ministres et autres vaudois
notables du Wurtemberg, des souscriptions à mon ouvrage dont je
te garantis six exemplaires gratuits. On m’a' offert en Anglet'erré
une place de pasteur avec là perspective de devenir chapelain de
la cour (I). Mais plus probablement j’accepterai là première place
de pasteur qui sera vacant aux
vallées, et je suis persuadé que lu
n’oublieras pas nos chères values,
car quel est le vaudois qui pàurrait
jamais les oublier? Depiuis que je
t'ai quitté à Lausanne en 1788 je
n'ai cessé de m’en occuper (c’està-dire, de mon ouvrage) afin de
diminuer par là mes regrets d’en
être éloigné. Aie la bonté de faire
des recherches pour découvrir si
possible le second volume de, l’hiistoire d’Arnaud ; il doit exister en
manuscrit soit à Stuttgard où Arnaud est mort (à Schônberg pjrès
Dürrmenz et non à Stuttgard) ou
entre les mains: de ses descendants
dans quelqu’une des colonies' du
Wurtemberg. (Brez s’exprime dans
les mêmes termes dans la-préface'
de' son ouvrage qui ne va que
jusqu’en 1635). La lettre se termine'
par ces niots : « Je vais envoyer
daus peu mon manuscrit aux membres' dù Synode Vall'èn qui dirigent
les' affaires des vallées’, et j’espère
pouvoir me procurer paV eux beaucoup dfe rénseîgnenrte'ntà utiles ».
Signé : Ton Brez.
4
. #»/V J
Ou système île contributions
à établir dans nos paroisses
III.
Pour faire les collectes et les faire
arriver à leur destination, nous avons
besoin de^lpersonnes qui agissent.
En premier lieu, la Table est le
Comité financier central de nos églises.
D’elle dépend en grande partie le succès de nos collectes. Elle détermine
et fait connaître les objets des collectes ; elle veille à ce que chaque
consistoire fasse son devoir et l’y excite.
Elle donne l’impulsion, et fait avancer
l’œuvreavec un esprit d’ordre, de suite
et de persévérance.
Dans chaque ^paroisse, les consistoires forment les comités collecteurs
sous ta .surveillance de la Table, et
sont responsables des collectes qui se
font dans leurs paroisses respectives.
C’est dire qu’à eux revient la ‘plus
grande partie de la besogne pour la
réalisation des collectes. Toutefois ils
peuvent avoir des aides:
1° des sociétés qui ont pour but de
côHecier en faveur de l’Evangélisation
et des missions; '
2“ des collecteurs nommés par le
consistoire et agissant sous sa respon.sabilité.
A cet égard, il faudrait d’abord qué
les con.sistoires fussent au complet,
c’est-à-dire que chaque quartier fût
pourvu d’ancien et que* l’on nommât
des diacres en nombre suffisant. Si,
ensuite, le consistoire, ainsi complété,
ne peut pas suffire à sa lâche, il aurait
faculté de s’adjoindre des collecteurs
et des collectrices. 11 pourrait arriver
que cela fût nécessaire, vu que certains anciens n’onl pas d’aptitude à
être collecteurs, d’autres sont avancés
en âge, et d’autres ont des quartiers
trop étendus.
Les collecteurs, si on peut les trouver, seraient dans ce cas les bienvenus
et pourraient faire leur œuvre auprès
d’un nombre déterminé de familles.
Les anciens, les diacres, les collecteurs, toute personne comprenant le
devoir de donner au Seigneur,- et, en
particulier, les pasteurs, doivent don*
ner les instructions et les explications
nécessaires sur les collectes afin que
notre peuple soit, de plus en plus,
au clair à cet égard, et que les membres de nos églises apprennent à apporter leurs dons volontairement et
avec joie.
Les collecteurs anciens, diacres et
autres, doivent donner des garanties
sur la fidélité de leur administration.
Ils doivent être fournis de carnets
où ils inscrivent le nom de cliac|ue
contribuant, ses dons et leur destination. _ . ‘ ‘
La collecte doit être faite, autant
que possible, immédiatement après
avoir été annoncée, mais les listes de
souscriptions doivent être ouvertes
toute l’année afin que chacun puisse
donner au temps qui peut lui être le
plus favorable, et les comptes doivent
se clore au 30 juin, n
I! est enfin nécessaire que des compterendus bien clairs et bien détaillés
soient donnés à la paroisse, afin qua
chaque membre de l’église puisse savoir ce qui s’est fait et en particulier
quelle a été la destination de l’argent
qui a été recueilli. Si même ces compte- ’
rendus étaient, chaque année, ou tout'
au moins chaque deux ou trois ans,
imprimés et répandus dans la paroisse,
ils produiraient d’excellents résultats
de-plus d’une espèce.
5
-325
Nous devons agir de cette manière,
«pour n’être point, comme dit Saint
Paul, blâmés dans l’administration qui
nous est confiée... ayant soin de faire
ce qui est bon, non seulement devant
le Seigneur mais aussi devant les
hommes ». 2 Cor.,VIII, 20, 21.
Conclusion.
Comme conclusion pratiqua.du travail dont l’assemblée synodale de 1883
a bien voulu nous charger, nous vous
proposons d’adopter l’ordre du jour
suivant qui résume les idées que nous
avons essayé de développer jusqu'ici :
Le Synode, ouï le rapport sur le
système de contributions à établir dans
les églises des vallées;
Constatant avec joie les progrès déjà
réalisés dans les contributions volontaires, pendant les vingt dernières années, et persuadé qu’une organisation
plus complète et plus uniforme des
collectes dans les paroisses vaudoises,
servirait à donner une nouvelle impulsion à la libéralité, adopte les conclusions suivantes; , , .
1° La Table est le Comité financier ¡central.
2° Les Consistoires, qui devraient
être complétés par la nomination d’un
certain nombre de diacres, constituent
les Comités collecteurs locaux.
3° Dans le but ,de faciliter les
collectes, soit en les classifiant d’après
les objets auxquels elles sont destinées,
soit en se servant de la coopération
de plusieurs membres de l’église,
, a) Les Consistoires pourront s’adjoindre des collecteurs et,des collectrices pour Iravaillei], avec eux et sous
leur responsabilité, à la collecte pour
les besoins de l’église;
6) Ils sont invités à s’aider de la
coopération de sociétés, surtout pour
les collectes en faveur de
salion et des missions;
l’évangéli
c) Ils sont invités à établir’graduellement, là où la chose'ne se pratique point encore, des collectes hebdomadaires à la porte du temple et à
en destiner le produit spécialement
aux œuvres de bienfaisance (pauvres,
hôpilaux, orphelinat, elclj.
. ' j I ir fil': ; - ■
Artig-ianelli valdesi.'
Nous avons sous les yeux le vinglqualrièrae rapport sur l’institution dite
des ArtigianelU valdesi, présenté par
le Comité directeur aux amis et bienfaiteurs de l’œuvre. î !) ■ ' n
Ce l'apport roule sur l’année 1883
et passe successivement en revue chacun des points qui concernent la'
marche de celte excellente institution.
Ce ne sont que de bonnes nouvelles
que le Comité donne, encore celle
année, et si les élèves ne sont'pas, à
plus d’un égard, ce que l’on voudrait
qu’ils fussent, le bien a'pourlant prévalu sur le mal et rien ne s’est passé
dans le cours de cet exercice qui soit
de nature à éveiller chez personne dé^
courageraent ou Irisiesse.' ü ' ’
Au point de vue matériel aussi,
l’année 1883 est des meilleures que
le Comité directeur iait traversées, vu
qu’il clôt ses comptes au 31 décembre
avec un solde en caisse de 900 francs.
Avec 10827 journées de présence,'ébonome et ménagère y compris, Tàdministralion n’a dépensé que lOjOOO fr.,
bien que ta vie soit passablement chère
à Turin. Le montant des pensions payées parles élèves s’est élevé celte année
à francs3102,50, el le produit de leur
travail a atteint le chiffre dc' francs
1074‘,75, déduction faite d«l[4 qui leur
est affecté. Ces chiffres'signalent un
6
progrès réjouissant sur leS|précédenls
exercices, et la bonne marche de l’établissement invite à l’action de grâce
ehVers CÎélui’ de qpi tout procède, eri
rn'éme lernps qu’à là reconnaissance
envers lés amis qui soutiennent l’œuvre.
Qfu‘i| nous soit pertnis d’ajouter que
le Comité qui a su imprimer à l’établissement urie si bonne marche, mérite lui aussi la vive reconnaissance
des élèves, cell^des feraillesauxquelles
ceux-ci appartiennent, en même temps
quÆi celle de l’église au bien-être: de
laquelle il consacre son. activité'.
Une ,seuie< préoccupation grave jette
son ombre stir ce tableau, et clesl
celle de donner un reiii'plaçant à l’èco*
nome Mr-jPh. Cantoni de la. précieuse
coijlaborat.iea duquel le Comité vient
d’être, pnivéi, Les personnes vraiment
a|rtes à cette; charge sont loin! d’abonder, et leiCotnité demande le concoups des amis de l’œuvre en vue de
ce remplacement dont In grande imr
portance esli évidente,, . i
■ Si bon exicepta les dix livres sterling
fournies par la,digne amie des vaudois,
Madame MoJyneux Williams, les sous^
cripUons, et,.les dons! qui' soutiennent
celte institution viennent tous de: personnes qnisBirattachent à notire église.
El|Ce n’es® pas petite chose, puisque
les cecettesi ont atteint le, beau! chiffre
dqifn, itOOOjlS, tout compris, pendant
que . lesi dépenses;,ont été, de; francs
10100,09. Dans le chiffre des recettes
ne. sont pas oompris les dons enmat U ne( I châtaignes, r iz, ^ ch 0 co lati, bas;
de laine et mouchoirs de poche.
Nous ne pouvons nous empêcher de
remarquer avec un sentiment d’humi-'
lialiioni queimos paroisses dfeS vallées'
ont; donné hiettiipeu: de chose pour uni
établissementl dont île but principtél:
est lliniroduciion et le développement
des différentes industries privées au
sein de la population des vallées vaudoïscs.j Aussi profilons-nous de là publicité du Témoin pour rappeler à nos
frères et à nos sœurs qui habitent au
dessus, de Pignerol que les dons en
nature, pommes de terre, raves, châtaignes, fruits divers, beurre, œufs,
vjn, bois, laine, etc. sont reçus avec
reconnaissance par less» pastews des
pftféisses qui se chargent volontiers
dC' tout faire parvenir à l’établisse^*
ment dés Ârti^melii. .
E.. B. p,
L^s Imaettes sur la bouche
Il avait iropi bu' ce jour là r comme
du reste tant, d’autres jours',, car les
boissons enivrantes avaient terriblement affaibli sa santé, él miné son
existence. Notre Hortiihé s’appi-oche
de l’un de ses amis, et ldi dit atéc
un aebent de profonde tristesse :
— je niai: pas cinquatité ansi,. et
déjà les -lunettes' que j’at pris l’habir
lude de porter, il y a peu de temps,
semblent ne m’être plus d’utie êvîdbnté' utilité,
— 11 ne faut pas vous eb' élbfirier,
rtion’ ami, vous deviez savoir * comme
je! \<ous l’ail répété tant dé fois ,, que
j’abus de la boisson affaiblit tout
l’organisme — la vue. comprise, Èl si
vous continuez dé la sorte, ledéîmMm
trentëns' s’emparera' de vous* et l’on
devra vous' ensevelir avànt que vous'
soyez devenu vieux. ^ » i ,
Gtonnaîtriez-vous un remède con.*
Ire l’affaiblissement de la vue dont,
je suis atteint ? ,,
— Oui. Àu lieu de porter les^ lunettes sur' le nez, mettéz-lés suP la
bouche. Vouz avaléteZ nioins d'e boissons alcooliques, et' votre vue ira’
mieux, ainsi que-toUtc votre personne.
7
Clirtmi qíuc ®ïttibotéc '
' i
iÆzaŒ'
Ouverture de VEtóle de’Théologie de
Florence. — Le''l**’octobre courant
avait lieu la séance d’ouverture de
l’année académique à notre école de
théologie ëe ^Florence. Après le culte
préside par M. léi,professeur Geynnonal,
te discours d’ouverture a été prononcé
par M. le prof. Comba sur pe sujet
particulièrement actuel : le nom Vaudois. Comme ce .remarquable travail
va sans doute paraître dans le pro-.
Chain numéro de la FÜvista Cristiana,
nous nous réservons de l’analyser plus
tard pour nos jecteurs.
Pour la première fois depuis plusieurs années‘les étudianis étaient au
complet, savoir: deux de troisième
année, quatre de secand,e et sept ¡de
première: trois élèves sortant et deiix
anciens qui étaient- venus subir tout
ou partie de leurs examens générauxUn bon nombre ’d’amis de l’école,
pasteurs et évangélistes, dames et
messieurs assistaient à la séance;
MM. André, Cornandi, Gay, Stagnitla,
Macdougall de Florence, Ghamperidal
de Geneve et le Modérateur ont successivement adressé aux étudiants des
paroles d’encouragement, ‘d’exhortation et de sympathie, et M. Gay a
prononcé la prière quia clos la séance.
Les examens ont commencé l’aprèsmidi et se sont continué pendant
tout l’avant midi du lendemain, avec
des résultats généralement satisfaisants.
Le Conseil de l’école a constaté
une fois de plus l’inconvénient qu’il
y a pour les étudiants à renvoyer
trop longtemps leurs grands examens.
Ecole Latine de Pomar et. -- Le nnême
jour, octobre, l'école latine de
Pomaret se rouvrait à ses quatorze
anciens élèves et aux six nouveaux,
dont trois admis en juin et trois le
jour même. Quoiqu’il ne soit pas à
désirer que celle école soit encombrée d’élèves, il est permis de souhaiter qu’un plus grand nombre de
familles des deux vallées de Pérouse
et, St.. .Martin apprécient .pour leurs
,enfants tes iavanlagos .malérte-la qui
leur sont offerts .dans cel 'établissement, en même temps que l’efleoigneT
ment très varié qui s’y donne.
Rodorel. — Monsieur ,1’ éyangéJiste
H. Viuay n’ayant pas .rèponqu ^vqrablemenl à l’appel que lui <âvait
adressé la paroisse, l’assemblée électorale de Rodoret, dans sa séance
de dimanche dernier, a déclfué ne
pas vorilw» procéder à uBesdeiiinème
nomination, mais de s’en remettre à
la Table. Gomme, radminislra-tioq^e
trouve dans l’impossibilité de .disposer
d’un ouvrier,, pour un temps indéterminé, nous savons qu’e,Ile s’est
adressée à la Commission ¡d’èvangélîsalion, afin que celle-tçi désigne ;qn
des, ininïstres, ¡placés soùs sa,,dj.rec,t|on
pour aller exercer provisoirement les
fonctions pastorales à ,Rod,Qrei. ,,
PmmaL —* Dimanche dernier Mr.
le pasteur J. Marauda a été installé
dans la pai:üisse de iPrariwol; ipariMr.
P. Mieol'de Villeswhe, quia prêché
sur Romaîins 12; >i-8, devant une
nombreuse assemblée. Le pasteur installé, a, comme d’habitude, anno'nfcé
à ses paroissiens dans'iquel lèfeprit et
d’après' quelle règle il enlewdau s’ac^
quitter de ses devoirs pastoraux.
Pomaret. — Dans l’après-mÎdi du
dimanche 5 courant, une délégation
de la Table a présidé une réunion
assez nombreuse, dans la grande
école du Pomaret, dans lé'ont de
recommander, aussi dans cette paroisse, la collecte en faveur du fonds
régents. ,.
L’entretien assez long qui a suivi
l’exposition_ de la quëslipn, ', donné
lieu de croire que la paroisse âcéomplira, cette fois encore, son devoir,
comme elle l’a fait lors de la collecte
pour le fonds pasteurs.
Rectification.
.Ensuite d’une erreur involontaire
qui s’est glissée dans ^impression du
Compte-remln du Synode de' 1884,
le .para,gra|''tîi concernant Iff oaHstitutiôn dé l AiSBWiblflB Synodale doit
8
.328
être rectifié comme suit : ajouter
après la troisième 'ligne de la pagequatrième ces mots: * ‘ !
Pranistin. ' '
D. GaV, jimior, past. > ' *
‘Prknçois Pasquet, conseiller. .
*' 'Paul FoRpfEROMj diacre.” ■
l»oUtrquc
MiMip. lié projet-,de Ipi pour
la réforme communale et provinciale,
naodifié'par la Gbramission parlèmen-'
taire, vien d’être livré à l’impression.
Il‘comprend‘309 articles. D’après ce
projet les syndics seraient élus par
les Communes, le président de. la députation provinciale serait également
élu par le conseil provincial ; une junte
administrative serait créée dans chaque
province pour exercer la tutelle sur
îesi'^comraunes et les œuvres pies.
Seraient électeurs tous ceux qui payent
un impôt quelconque, communal ou
auirejiM-;.::
Le choléra continue à diminuer. Les
dernier bulletins portent pour Naples :
24 cas, 8 mort; pour Gênes: 12 cas,
10 morts, il a eu une recrudescence
à Prpnero et autres pays de la province dé' Cuneo. Le bulletin ofiiciel
mentionne up cas suivi de mort à la
Pérouse (Val Ciuson).
,LO| cordon sanitaire gui , entourait
la Spezia a firialepient «lé ôté.
Des pluie.s torrentielles ont occasionné dés dégâts dans l’Emilie et dans
la province de Catania. On compte des
nriorts et des blessés.
Angttàtérre ~~ L’agitation contre
la Chambre des Lords continue et s’étend. Près de cinq cents meetings ont
déjà protesté contre le vote des pairs
ui a empêché l'extension du droit
e vote politique. „
franco. - Il parait que les décrets
excluant les ouvriers italiens des chantiers etc., des départements français
plus près de la frontière, étaient des
inventions.
Xloppte. On annonce que l'un
des mlrépides compagnons du général
a:
Gordon, le colonel Stewart, aurait été
'massacré par les rebelles du Soudan.
L’expédition anglaise destinée à porter
du. secours à Gordon s’avance rapidement vers Kartoum.
SOUSCRIPTION EN FAVEUR
dés membres pauvres de l’église de Naples.
M. J. P. Pons . L. 10
^,Mr. et M.*"" B, Trop., . » 20
'■M.me veuve lL'“r Gaÿ , » 5
Mesdames Selli . . . » 5
Secours voté par la Cornmission'de rllôpital vaudois pour
les membres pauvres des églises
vaudoises de Naples et de Gênes » 50
Contribution de la paroisse de
St, Jean » 80
Mr. le prof. Vinay ... » 10
M.me veuve Davyt ...» 5
Mr. Félix Miiston ... » 5
Mr. et M.*® Et. Malan . . » 10
Ànrioixoo
Les livres suivants sont en dépôt
chez 1e libraire Gilles à Le^-.Tour, à
la typographie Ghiantore et l^liascarelli
à Pignerol, et chez le pasteur de
Pontard.
1. P. Gilles, i/is/cuVe des iiÿiîses Vau
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■ i..
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Cent. 25; L. 20 le aeni.
Pignerol, Imprim. iChiantore et Màscarolti.
Ernest Robert, Gérant et .Administrateur.