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Soixante-dìxìème année - Anno XII®.
16 IKEars 1934
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. . -.'.sz
La journée de Jésus.
I.
L'AUBE BIENFAISANTE.
« Comme il faisait encore for-t obsdUT, s’étant levé, il sortit et s’en alla
dans un lieu écarté ; et il y priait».
Marc I, 35.
« Erano figli d’uomini, erano i servi
delTuomo, quelli che conoscono l’alba ».
C. BoNAviA, I Servi.
Nmts ne possédons pías de données pour
établir ee qu’était la joumœ de Jésus
avant qu'il commençât son ministère :
quelques écrivains ont voulu nous donner
une biographie complète du Maître, mais
ils n’oTt pu puiser que dans leur propre
imiagination.
L'Evangile n’abonde pas en détails même pour la période de son ministère, mais
il nous permet die retracer queUe était sa
journée. Nous le ferons avec la certitude
qu’un contact plus direct avec Jésus,
aux divers moments de la journée, æra
bienfaisant.
Relevons d’abord que la journée de Jésus
commence très tôt : « Comme il faisait
encor© fort obscur, s’étant levé... ».
Quel exempte et quel enseignement ! Il
n’est pas die ceux qui attendent de voir
le soleil éclairer leur couche ou qui préitewâeîRt que nuainites personnes soient là
pour leur service ou pour leurs plaisirs
capricieux.
L’aurore ,a en elle-même quelque chose
de idivin avec ses voix et ses parfums :
ceux qui aiment les belles choses chérissent aussi l’aurore. Jésus, à l’âme pure,
ne pouvait s’empêcher de piarticiper à
cette fête matinale ; il devait aimer les
gouttes de rosée et le gazouillement des
oiseaux. Il s’éveillait donc grand matin
pour ne rien perdre de ce que Dieu, son
Père, offre aux regards de tous les mor*tels. A peime levé, il sort...
Les rues sont encore désertes, tout le
monde est enidormi ; mais Lui chemine
déjà vers la camipagne : il fait encore fort
obscur et les étpiles briUent toujours dans
les deux. Il faut pourtant que celui qui
va enseigner les autres, qui va se donner
en exemple, ne s’épargne pas et qu’il soit
le premier hors du lit.
Nous avons là un moindre détail, mais
qui n’est pas sans imiportance. Comme ili
serait à souhaiter qu’on se levât tôt comme Jésus !
Pensez qu’on pouirriait faire tout avec
calme, avec sérénité; la hâte ne cause-telle pas souvent de l'ennui, et ne gâchet-ejle pas une quantité ide choses ?
L’Ancien Testament avait déjà aiRrmé
que « le long dormir fait qu’on porte tes
robes déchirées », et ce résultat n’est
certes pas le plus grave.
Jésus se tevaJt tôt : imitons-te. Nous
accomplirions alors notre tâche en entier
et sans désordrei, et nous... n’arrjverons
pas même en retardi au culte.
Il y a certes des personnes qin se lèvent
grand matin, mais cela ne veut pas dire
qu’on puisse tes donner comme exemples :
elles peuvent être âpres au gain et se
nier te repos nécessaire pourvu d’augmenter leurs richesses.
Jésus se lève très tôt, sort et va dans
un lieu écarté. Il aime la solitude — car
elle a son langage, ce langage que tes
poètes et tes âmes divines seulement
comprennent.
Ce n’est pas un ermite, ni un misanthrope qui fuit la société des hommes ; ce
n’est pas un rêveur qui aime tes extases
indéfinissabltes. Il se retire à l’écart dans
un but précis : il veut préparer sa journée par la prière : « Il y priaijt ». Lui, le
, Fils de Dieu, avait besoin de ce commencement, dè cette préparation par la prière.
- Le voilà à genoux sur une roche devant
l’étendue des cieux, parlant à quelqu’un,
écoutant une voix inconnue aux oreiUes
dures d’un si grand ncMnbre d’hommes.
Le cadre est suggestif : à l’horizon le
jour point, le ciel se colore de roseï, et
semble se refléter dans des millions de
gouttelettes de rosée, tandis qüe des oiseaux, priant peut-être à leur manière',
s’élèvent dams les‘ airs.
Jésus ne peut rester insensible à ce tableau merveilleux, car il'y voit la grandeur et la bonté de son Père. Et il prie
plus instamment encore pour que le monde
tout entier devienne une manifestation de
Dieu, pour que les .hommes soient dignes
de leur Créateur.
Il est là eu présence de l’Bternell, mais
il n’oublie pas qu’il vient du milieu des
hommes : il en connaît la misère et tes
besoins et il demande à Dieu de les sauver.
La prière est tantôt im cri, tantôt im
soupir, tantôt une douce conversation,
tantôt un profond silence. C’est par elle
que Jésus prépare sa jom-née.
Pourquoi ne l’imitous-nous pas ? Quelte
bénédiction si! nous prenions l’habitude de
la prière matinale, qui, avant de commencer nos travaux, nous mettrait en contact avec Dieui !
QueUle lumière rayonnerait sur notre
chemin, quelle force nous saisirait pour
nous rendre invincibles et capables de résister à toutes les tentations et à tous les
appas du monde.
Savons-nous encore apprécier le calme,
la sérénité, le silence de l’aube, nous qui
vaillons tand dans la nuit pour entendre
la voix des hommes ou le .bruit des concerts die jazz ? Malheureux que nous sommes ! inos nerfs sont ébranlés et notre vie
est comme une danse de fous.
Jésus, je te conitemiple, à l’approche de
l’aprore, ton regard tourné vers l’infini,
tes yeux rayonnant d’une douce lumière
et d’une paix profonde ; il me semble d’entendre ta voix aux accents harmonieux et
de saisir quelques exipiressions: de ta prière.
Et alors, du fond de mon cœur monte
un id&ir : Je voudrais être là avec toi,
je voudirais moi aussi être capable de me
lever matin pour passer, ne fût-il que
quelques minutes, à l’écart, en prière, devant l'étendue (te cieux et devant l’étendue de ma misère
Oui, toute flamme n'est pas éteinte,
dans ce cœur d’homme, tout idéal n’est
pas effacé; mais ma journée ne connaît
pas l’aube et ne commence pas pax les
premiers rayons de l’aiurore : c’est pourquoi tout y est enfiévré, hâté, gâché;
c’est ippurquôi les heures s© suivent sans
joie et sans paix et le soir tombe sans
qu’il soit possible de s’écrier : Voilà une
bonne jouomée.
Je ne vais cependant pas me livrer au
désespoir, car j’ai en Christ un mod^
Qpe je veux désormais suivre. Il se levait
grand matün : j'en ferai de même ; il
priait : je demanderai à Dieu l’espirit de
prière et je prienai aussi.,
Je sais qu’ainsi sa journée était bénie :
la mtenne le sera de même.
ünguerrier pacifique.
On a souvent .accusé le régime monarchique de favoriser, pour des buts ambitieux et intéressés, les guerres qui se sont
décjjaînées auprès et au loin. Sans exclure
que plus d’ime fois telle maison régnante,
soit pour consolider son trône, soit pour
conquérir de nouveaux territoires, soit
pour venger .une insulte au drapeau national, soit pour créer un diversif ou pour
flatter les passions populaires de primauté
et de glorîolei, a entraîné son pays dans
d’effroyables guerres, ce serait inj.uste au
plus haut degré d’en accuser uniquement
des monarchies lorsque! des régimte républicains ont fait de même. Les bruits de
gtoèrre ne nous sont-ils pas venus fréquemment des républiques de l’Amérique
du .Sud ?
'D'ailleurs, dans des monarchies constLtutionnellos, c’est moins le monarque en
personne que son 'gouvem,ement, ou encore les chambres législatives, qui en
déèident.
i;Combien de fois un souverain a été
ol^gé, à son corps défendant, de déclarer
l^-.guerre et a souffert dans sa conscience
.que son nom et sa personne aient paru
^ être les instigateurs !
|Ce sera le cas toutes les fois qu’un
prince n’est pas seulement chrétieni de
nom et de tradition, mais a une foi personnelle et inspire sa conduite à l’esprit
de l’Evangile.
On est facilement sévère envers ceux
qui occupent des places publiques de
grande responsabilité et on oublie que
parmi eux il y en a qui, obéissant aux exigences de leur haute position, ont cependant désavoué, dans leur cœur et auprès
de leurs intimes, tout ce qui heurtait de
front la loi de la fraitemité uiniiverselle,
que le Dieu d'amour a fait proclamer par
le Christ, et ont cherché de circonscrire
et d’,atténuer les maux de luttes fratricides, en tant qu’il était en leur pouvoir
de le faire.
Ce n’est pas sans une profonde émotion
et une véritable joïe que nous avons lu
un paragrap,he d’une lettre que le prince
royal de Prusse, dans la suite empereur
Frédéric d’Allemagne, écrivait à son précepteur et ami Frédéric Godet, avec lequel
il entretint jusqu’à ht fin une correspondance intime
Cette lettre, écrite en novembre 1870,
ne fut expédiée, que le 14 janvier 1871 du
quartier général de Versailles :
« Que vous dire de cette guerre ? Je
« m’incline devant ce Dieu qui, jusqu’ici,
«nous guide et nous protège...
« Qu’il veuiÜlie enfin nous accorder la
« paix, que tout le monde espère ! ...Je
« vous assure que j'aî une véritable hor« reur de la guerre et que mes ferventes
« prières s’adressent à Dieu afin que œlle« ci soit la dernière à laquiede je sois forcé
« d’assister. Sommes-nous vraiment dlans
« lie XIX® siècle, où. la civilisation et la
« morale atteignent leur pinacle ? Et les
« payens que nous désirons voir participer
« aux jouissanoes de notre ère que doivent« ils penser de oes deux nations qui s’égor« gent en déclarant que leur cause est la
«seule qui méritei le titre de sainte et
«juste:! C’est au fond' à baisser la tête
« devant les barbares qui font ni plus ni
« moins que nous...
« Je n’ai jiama'is songé à me faire im
«nom par des flots de sang et des mon« ceaux de cadavres, et quoique les vic« toires remportées par mes braves trou« pes figureront dans rhistoire, je ne
« me débarrasser,ai jamais du cauchemar
«d’avoir dû sacrifier tant de vies à la
« fleur de leur âge. (^ue Dieu m’accorde
« un jour la ipiossibilité ainsi que la fa« culte de rétablir la' paix».
Dans la délicatesse de sa conscience le
prince sentait la flagrante coutradietion,
pour ides peupiites civilisés par le christianisme, de s’entregorger, et en même temps
ü mesurait leur terrible responsâbilité
par devers les non-oivîlisés et les nonchrétiens.
Le grand Réformateur |d© TAiUlemagne
n’avait-il pas, lui-même, dans son « Exhortation à la ¡posa:, en réponse a'ux douze articles des paysans de la Souabe », exprimé
les mêmes sentiments ? Voici les paroles
,de Luther :
« Non que je veuille justifier l’autorité,
« ses torts sont immense, je l’avoue ; mais
« ce que je veux, c’est que, s’il faut que
« voûs en veniez aux mains, on n’appelle
« chrétien ni l’un ni l’autre parti. Ce æra
« une guerre de païens et pas aiutre, car
« les (dirétiens ne combattent pas avec les
« épées ni avec les' arquebuses, mais avec
« la croix et la patience, de niême que leur
« général Jésus-Clirist ne maiiie pas l’épée
« mais se lai^ attacher à la croix... ».
Nous pourrions, dians le même esprit et
mus par des raisons analogues, déplorer
hautement que toute guerre mtre peuples chrétiens a-fîaiblit la cOnifiance dans
la valeur rédemptrice et rénovatrice du
message évangélique, au 'sein de ces peuples eux-mêmes. Combien de chrétiens,,
tout ,au moins de nom, .après la dernière
guerre se sont entièrement éloignés de
quelconque profession et pratique reügieusq, en iproolamant la failite du
christianisme !
Il est temps que lès théories pfayennes
de : « la raison du plus fort », et de : « la
force prime le droit», n’aient plus cours
dans le code populaire de gens qui se disent chrétiens. Trop de compromis, de
distinguos ont été invoqués de part et
d’autre, par des croyants, pour justifier
■ la prise d’armes dei la propre nation, comme si l’Etemel ipeiut et ■veut être tour à
tour le Dieu protecteur de telle ou telle
autre nation contre sa rifvale ; comme s’il
pouvait et voulait hier établir la défense
de tuer et aujourd’hui assurer la victoire
à qui tue un plus grandi nombre de ses
créatures !
Uin enfant de Dieu, un disciple du Fils
de Dieu, ne peut être que quelqu’im qui
veut k piaix avec tout le monde et en
tout temps : « Heureux ceux qui procurent k paix, car ilte seront appelés fils
de Dieu » (Matthieu V, 9). Ar. Mn.
♦> ♦> *** ♦♦♦
DISTINCTION AU MODERATEUR.
L’Université d’Edimbourg a décerné à
notre modérateur, M. V. A. Costdb^ le
grade de docteur en théologie («doctôr
divinitatis »).
Nous félicitoins bien sincèrement le Modérateur de cette distinction, avec k certitude que tous les Vaudods se réjouiront
avec lui et se senttiront honorés de l’honneur conféré à leur chef.
2
A travers l’étude des œuvres de Silvio
Pellico — qui était un peu notre voisin,
puisqu’il était né à Saluces et qu’il a séjourné à Pignerol — il nous est arrivé de
trouver des passages qui montrent queUe
éitait la position du célèbre patriote et
martyr de notre indéiiendance vis-à-vis du
Protestantisme. Certes, nous admirons en
Silvio Pellico la foi héroïque qui l’a soutenu dans son calvaire de condamné politique, mais nous allons voir aussi quelle
était la considération qu’ü avait pour la
foi de ceux qui ne partageaient pas ses
opinions religieuses. CSe qu’il y aura de
plus intéressant, ce sera de remarquer
comment le langage et les arguments de
l’iliustre littérateur ne diffèrent nullement
de ceux des adversaires plus récents du
Protesta/ntisme, quoique près d’un siècle
se soit écoulé depuis lors.
Protestantisme et athéisme représentent des synonymes pour notre auteur.
Dans une lettre du 26 mars 1840, il pirie
Dieu d'accorder la foi « a tutti coloro che
non l’hanno, e segnatajmente a N. N... ».
Or, N. N. est un protestant, auquel Silvio
Pellico adresse une très longue lettre en
' français, publiée sans date pan La Civiltà
Cattòlica en 1855. Le ton de cette lettre
■ — une véritable épître — n’est en général
pas violent; il est au contraire'mielleux,
mais insinuant, et cette lecture n© représente rien de nouveau pour nous : nous
sommes famiiliers avec ces phrases et ces
raisonnements, ces ^rmations et — disons le mot — avec ces mensonges. Ajoutez-y un style plus violettiit et envenimé,
et vous aurez là les articles de certains
journaux -de votre connaiæanca « Je
m’étonne — écrit Sdvio Pellit» — que l’on
puisse avoir de la foi, de la religion dans
te ptrotestantisme... ». Voilà donc reipâraître l’équation que nous avons rappelée
plus haut.
n est notoire que Silvio Pellico, dans son
jeune âge, fut tournu^ité par le doute
religieux ; il écrit, quelques lignes après :
« ...je me suis rendu aux vérités du Car
thohcisme après avoir essayé d’autres voies
pour me faine une conviction religieuse ;
je n’en ai trouvé nulle autre part». Cela
dit, il n est nuiUenient logique que d’autres
n© puissent trouver laiUeurs leur convieviction religteuse !
Quant aux Protestants, Sflvdo Pellico reconmait — heureusement — « qu’d y en
a de vertueux, de pieux ; maliB le Protestantisme, je te vois avec douteur, je ne
démêle rien en lui de salutaire aux âmes,
je ne serais p»as franc si je m’effprçais d’y
trouver quelque chose de louable».
Ce qui démontre que notre auteur de^
vait avoiir étudié le Protestantisme d’une
f^ assez singulière lors de sa recherche
d une voie pour sa conscience reli^euse,
et qu’il devait l’avoir compris d’une façon
plus singulière encore, c’est ceci : « Ce
qu’il y a encore de bon dans le Protestantisme, ce n’est pas lui; c’est l'Evangile...
Honneur toujoura à TEvangile ! ».
NatureHement, les déplorations sur les
divisions que te Protestantisme a apportées dans la chrétienté abondent dans
oette te'ttre : « ...des irullions de cœurs se
sont nourris de malveillance, te' Protestantisme a promis de répandre la vérité et
n a répandu que te dbute ». Ici, te ton n’est
plus aussi doux que nous le disibns
auparavant.
L épistolographe s’abandonne ensuite à
des réflexions à ipeu près philosophiques
sur tes différences entre Catholicisme et
Protestantisme ; nous passons là-deasus
pour en arrivetr à l’accusation contre te
Protestantisipe d’Allemagne : « ...on y publie des ouvrages qui réduisent la foi à
rien du tout, qui nient l’Evangile... ». Cependant, aucune citation de oes auteurs
ou ouvrages protestants (?). La conclusion de tout cela, c’est naturellement la
légitimité de l’Eglise Catholique ; « JésusChrist lui a révélé des dogmes, des mystères ; ü y a institué des sacrements qui
la caractérisent et sanctifient jusqu'à la
fin des siècles».
L’épître se terminje pa^ des affirmations '
qui nous sont très connues aujourd’hui ; '
« ...la stérilité dont te Protestantisn» a été
frappé» et «l’inefficacité des missionnaires qu’ill tâche de répandre... », « Toute
l’Angteterre sait que ses missions protestantes ne produisent ni héroisme ni con-'^
versions; c'est,qu’on s’arme d’avaiotages
matériels, au îiéu do s’armer de foi ».
Quelqu’un pourra trouver inutile qu’on
ait évoqué ces choses après tant de dizaines d’-années ; mais l’intérêt qu’elles suscitent est dans la comparaison entre la men-talilté (de cette époque, désormais si loin-*’
taine, et celle ide la nôtre : rien n’a changé,
et il est inutile d’y insister.
Silvio Pellico pairie de l’influence quefLe mie prigioni exercèrent 'sur certains i
protestants, et il dit que son livre eut
«fortunataimente qualche parte» dans la ,■
conversion d’uU' certain « sig. Voigt, uno '
degli artisti segnalati di Baviera», qui ‘
se fit catholique le jour de Pâques de l’an
1834. Dans le même chapitre (X® des Capitoli aggnmti à Le mie prigicmi) Silvio '
Pefilico dit que son mémoire sur sa réclu- '
sion aux Piombi et au Spielberg avait • '
aussi ébranlé la foi protestante de plusieurs, qu’il ine nomme cependant pas, et
qui lui avaient déclaré qu’ils allaient abjurer, « ma sinora non mi hanno recato >
questa consolazione».
Le patriote et écrivain dei Saluces mérite certes toute notre sympathie et toute '
notre admiration pour ses souffrances, eln^ f.
durées pour la grande cause de l’indêpen- -v
dance italienne, mais il ne démontrait pas, '
comme on le voit -par l’aperçu que nous ;,
en avons donné, une gr,ande tolérance et ■
compréhension pour la religion protes- ^
tante, qu’il n’admettalit pas même comme
religion. C’est donc, ipou-r nous, quelque
chose qui ternit tant soit peu son auréole f
de patriote martyr et sa renommée de ‘
penseur.
emm. t.
00000000000000000 0
«SETTIMANA DI RINUNZIA i>.
‘'.'•"Il
/F® Lista : t
Chiesa .di Genova L. 1.500,-j
» » Corato » 250,-—
» » Angrogna (1" vers.) » 781,50
»
»
Scuole
» Biella (2" i|d.)
» Brindisi
» Riesi
» »
Sig.ra A. M. Forbes
Chiesa di Pinerolo (1“ vers.)
» . » Messina
» » Sampierdarena
» » Brescia
» » Verona
» » Villasecca »
» » ViUar Pedice »
» » Perrero-Maniglia »
» » Pisa »
.»> » Lucca »
Stazione di Barga »
Chiesa di Firenze, V. Serragli »
^ » » V. Mlanzoni »
» » Rodoretto »
Pro Società di Storia Vaidtse.
Le ebdette delle Chiese VaJidesi, a favore déUa Socileità, ndla ricorrenza del 17
Febbraio, devono inviarsi direttamente
alla Pnesiidenza. Sono pervenute fino ad
oggi le seguenti dalle Chiese di ; Roma
(Via IV Novembre), L. 100 - Roma (Piazza
Cavour), 150 - Livorno, 50 - iMe^na, 25
- Verona, 35 - Brescia, 50 - Biella, 10 PraM, 35 - Prarostino, 20 - Milano, 125 Vittoriai 9 - Riesi, 20 - Chiotti di Ridairetto, 20 - Celrignolat, 10 - Ivrea, 25 - Firenze, le due Chiese insieme, 91 - Macello,
15 - Torino, 150 - Pramollio, 15 - Siena, 120
- Torre Pedice, 160,45 - ViMar Pedice, 55.
Valga la lista come ringraziamento e
ricevuta ade Chiese mandanti e come incitamento alte altre Chiese che manderanno
con gentile premura
n Presidente : Davide Jahier.
CHRONIQUE J/AUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 5 all’ll Marzo I934-XII
Nascite N®'2 Decessi N“ 4
DONS R
^ Une personne, qui ne veut être autremient nommée que par les lettres A. R B.,
nous a remis les sommes suivantes ; Pour
l’Asile id’enfance, L. 300 - Pour les écoles
de montagne, 300 - Pour la Société des
Missions «Via Uliva», 200 - Pour ï’EdhjO
des Vallées, 200 - Pour les « Cucine economiche », 200 - Pour la « Congregazione
Civile di Carità, 200 - Pour la Croix Rouge
Italienne, 200 - Pour la Diaconie, 200.
Nous remercions vivement ce cœur généreux, .qui « veut laisser un souvenir à
son cher Torre Pedice».
iH îiî
N. N., allia fulgida memoria del pastore
Ermanno Genre, nel secOnido anniversario
della sua tragica dipartenza : Collegio Valdese, L. 50 - Orfanotrofio Femmin,ile, 50
- Rifugio Re Carlo Alberto, 50 - Casa dede
Diacene^, 50.
H?
ANGROGNE. Nous avons reçu la communication suivante du Préfet de Turin :
« Signor Nisbet, pastore valdese. Compio
il gradito incarico di esprimere alla S. V.
i ringraziamenti di S. E. il Capo del Governo per il telegramma di omaggio inviatogli in occasione dell’annuale ricorrenza deda emiancipazione valdese ».
« Il Prefetto Iraci ».
— Au culte du 25 février a eu Ueu
l’instadation de M. Charles Etienne Bertin comme ancien du quartier de PrassuitVemé. Le nouvel ancien est encore jeune
et il mettra certainement toutes ses énergies au service de l’Eglise et du Maître.
A ce propos, nous rappelons que le plus
grand effort a été fait cet hiver en vue
de déchairger les anciens du travail de
coUecteurs, pour lœ laisser libres de se
consacrer à leur charge d’anciens.
—■ Lundi soir nous avons eu te privilège d’avoir chez nous M. Rinaldo Malan,
pasteur à Còrno et chef de District, qui
présida un -culte dans notre temple et
parla des progrès de notre œuvre d’évangélisation. Nous remercions encore chaudement M. Malan pour avoir défié les
mauvais chemins et pour être venu nous
donner de si intéressantes nouvelles.
— Le 5 courant est décédé, aux Gonins,
M. le prof. Emüe Malan feu Pierre, né
à Saint-Giermain en 1876. Depuis de longs
mois il était souffrant, mais sa fin terrestre nous a surpris subitement.
Nous exprimons à la famille le vœu que
les consolations de Christ trouvent le chemin du cœur et y portent la résignation
et la paix.
— Jeiudi, 9 courant, M. Guido Rivoir,
pasteur à Prarustin, a tenu dans le tempJle de Saint-Laurent une comféreince sur
les Coiloniles Vaudoises de l’Amérique du
Sud. Nous te remercions très vivement.
Robert Nisbet.
— L’A. C. D. G. de Prassuit-Venné a
fait une grande iperte par lia mort d’un
de ses jeunes membre. Bonnet Guido de
Etienne, de la Révélera, décédé le 11 courant à l’Hoipital de La Tour, après une
longue et pénible maladie, à l’âge de 18 ans.
A ses funéraileS, présidées par notre
pasteur M. Nisbet, iparticipèreut un grand
nombre de 'personnes de notre paroisse et
de oeUes voisines et presque tous les membres de notre Un,loin.
Notre Pasteur et le pasteur émérite
M. Comba, dirent ides paroles de sympathie à la famille affligée, synapathie que
nous renouvelons par te moyen de ce
journal.
LA TOUR. IM. te prof. Jean Jalla donnera, dimanche prochain 18 courant, à 20
heures, dans la saUe de Sainte-Marguerite,
une conférence sur le sujet suivant : Les
premiers pasdems de La Tour.
— M. te missionnaire Chartes Vernier
nous a donné, dimamehe dernier, une bonne
prédication sur la puissance de VEvangüe, ]
démontrant ,1a vérité de raffirmaition apos-.]
tolique par qud.q'ues exemples tirés de sa ]
longue expérience missionnaire, dans te]
champ de l’âme ©t d|u cœur, dans le do-1
mainp social! @t sur le terrain politique.
Ce cuite fut agrémenté d'un chant ap-^
proprié à la circonstance, pris dans notre
recueil et bien exécuté par notre Chorate;
, Ce lundi soir, à l’Aula Magna, M. Vernier tint une très intéressiante causerie,
avec projections lumineuses-, sur l’œuvre
des Missions à Tahiti, aux points de vue '
religieux, scolaire et médioai.
L’auditoire fort nombreux te dimanche,
et te public qui faisait, lundi, salle archicomhle, démontrèrent d’avoir été Vivement
touchés par tout ce que nous avons entendu de la bouche de M. Vernier, qui,
nous le savons, emporte un souvenir des
meilleuirs' ide sa visite à La Tour. j. t.
— Lundi 12 courant, un nombreux cortège æ rendait de l’Hôpital ,au cimetière
pour rendre tes derniers devoirs à la .dépouille mortelle de M.me Giulia GayD’Agostino.
Ce nom rappelle un événement, qui
semble remonter au Moyen Age, tandis
qu’il est relativement récent, et qu’on a
appelé la strage di Barletta.,
En 1863, un colporteur avait trouvé un
tel accueil dans cette ville, qu’une demajnde, signée de plusieurs noms, avait été
adressée -au Comité Vaudois pour avoir
un évangéliste. M. Meyer, missionnaire
parmi tes Juifs d’Ancône, s’y rendit en
1864 et put constituer un groupe d’une J
centaine de lecteurs assidus de la Bible.
Un simple ouvrier charpentier dè'Fteï'j
rence, Gaetano Giannini, y fit un séjour |
de plusieurs mois en 1865 et 1866. L’œuvre fit de tels progrte que te clergé s’en
émut. Un capucin, après avoir fanatisé les
paysans ignorants et superstitieux, qui
habitaient la ville, les lâcha le 19 mars 1
1866, jour de Saint-Joseph, gnidés par un
prêtre portant la croix. Ils -assailirent la
maison où se te'niaiient les cultes et les
maisons des évangéliques, les saccagèrent,
puis y mirent le feu, et massacrèreirrt ceux
qu’fis y trouvèrent.
MM. Mayer ©t Giannini et deux jeunes
garçons, purent s’enfuir d’un toit à l’autre et trouver énfin une cachette jusqu’à
ce que l’autorité eut dompté le soulèvement. Mais il y eut de nombreux blessés
et une douzaine de morts. Un de ceux-ci,
Ruggero D’Agostino, fut arraché de sa.
maison et jeté sur le bûcher allumé sur 1
la place -avec son mobilier. Dans la cotu- l
fusion, sa fille put être cachée ,par un Vaudoils employé dans la viUe, et sauvée d’une i
mort crueUe.
Les orphelins. Un garçon de 14 ans, l’un
de ceux qui avaiient fui sur les toits, eti
la fillette de 12, furent ensuite conduitspar leur sauveur auprès de J. P. MeiUe,
pasteur à Turini, qui -pourvut à ce qu’ilsj
fussent élevés et instruits dans la connais^«
sance ide l’Evangfle, pour lequel leur père \
était mort. Le garçon fut placé aux « Artigianelli ». Giulia fréqueUta le Pensionnat de la Tour et fut ensuite institutrice
eini Angleterre, en Espagne et surtout à
Gorizia. Aprœ une longue période de tra- vail, elle se retira à la Tour, où elle épousa,
ensuite M. Daniel Gay, pasteur émérite
Elle le soigna avec dévouement jusqu’à la
fin, et lui survécut pendaint plusieuirs
années.
Elle aimait l’Eglise, qui l’avait recueillie J
enfant, et s’intéressait à pos ceuvres def
bienfaisance, en particulier à l’Orphelinat, j
Une maladie doulourense et incurable là]
força à entrer à l’Hôipftal, où .elle est enr j
trée dans son repos, samedi 10 courant. >
Son frère, -horloger à Turin, l’a précédée 1
daiHis l’éternité, ayant succombé, dix jours f
plus tôt, à l’Hôpital Vaudois de "Îurin, à |
la suite d’une longue maladie de cœur.
Ainsi ont disparu presque en mêmej
temps tes deux derniers témoins d’un acte,]
que la pop-ulatioP bourgeoise et intellec
tueUe de Barletta avait hautement ré-|
prouvé, et que l’autorité avait énergique*!
ment réprimé. Plus de cent persoiimeS|
avaient été emiprisonnées, parmi lesquellefli
le capucin, trois prêtres et un gran si-|
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gm/re, sur lequel on avait trouvé la liste
de 72 familles, qui devaient être sacrifiées
au fanatisme de la populace. iMa;K, personne ne s’étant présenté comme partie
civile et le député évangélique Mazzarella
ayant dit en plein Parlement que rfen
ne pourrait désormais rendre la vie aux
victimes, ce crime atroce finit par rester
impuni.
Pourra-t-on répéter, pour Barletta, le
mot de Tertulien : Semm est sanguis
christimonim ? J. J.
— La Société Missionnaire Pra del Tomo
des Etudiants du Collège, a délibéré de
fixer la date; de clôture de Fannée financière au 1®" juini au lieu du 1®" septembre.
Les membres honoraires qui n’ont pas
encore versé leur contribution, sont priés
de le faire avant la susdite date, pour
éviter toute complication de genre financier. Ceux qui n’ont paB lia ¡possibilité de
verser directement leur cointribution au
Bureau, peuvent adresser le mandat-poste
à ;la « Società Missibnaria Pra del Torno CoUegio Yaldese - Torre Pellioe».
Pour le Bureau : T. E., caissier.
MARSEILLE. L’Union Va/udoise a commémoré le XVII février le soir même du
17, par un culte suivi d’une conférence
que M. le ipiasteur David Pons, de Vajlecrosia, avait bien voulu accepter de venir
nous faire, ce dont nous le remercions
encore bien vivement.
Appliquant à notre peuple cette parole
de l’Ecriture ; « L’Eternel a fait pour nous
de grandes choses », M. Pons nous reporte
à 1848 et nous montre les courants d’opinion qui, de toutes parts, se forment en
faveur des Va'udois et ont finadement raison des dernières hésitations de CharlesAlbert qui promulgue enfin l’Edit d’émancipation. Après la prière, le chant de
Charles-Albert et la liberté termine la pre^
mière partie, et l’on procède à la distribution de la brochure publiée par la Société d’Histoire Yaudoise.
Roprenalnit la parole, M. Pons nous fait
part des imipressions qu’il a rapportées
- dusî récent voyage dans l’Italie méridionale et des progrès réjouissants qu’y fait
rEvangile.
Au début ide la réxmion, nous avions entendu la lecture d’affectueux messages de
M. le pasteur Jean Bertinatti, de Venise,
que nous avons eu le plaisir de voir à diverges repriæs à Marseille et dont nous
conservons le meilleur souvenir ; de M. le
pasteur P. Griglio, de New-York, et enfin
de nos frères Vauidois de Genève, Nous
avons vivement apprécié ces différents
messages, qui nous ont permis, à cette
occasion, de communier avec une bonne
partie de la gr,ainde famiEe vaudoise, et
nous tenons à dire ici un chaud merci à
leurs auteurs pour le bien qu’ils nous
ont fait.
MONTREUX (Suisse). M. David Pons
est,actuellement en Suisse et a danné, dernièrement, une conférence avec projections religieuses, à Montreux.
Un Vaudois de cette ville nous informe
que le public a beaucoup joui de la causerie et apprécié les belles vues.
NEW-YORK. - Première, Eglise. - Nous
avons eu notre commémoration du « 17
février » le dimanche 18, à 4 heures ; non
dans régUse, mais dans la grande sale,
au 2®, du Ktwx Mmurrial 'Buüâing.
Une carte postale avait annoncé le programme suivant : Allocutions diverses ^^^hœurs - Solos - Projections de nombreuses vues des VaUées.
I^t-ce le miystèrei entourant la personne
des orateurs et des artistes, les noms desquels n’avaient pas été donnés ? est-ce le
désir de revoir les Vallées au moins en
peinture ? est-ce le beau temps ? est-ce
l’ensemble de toutes ces choses? Le fait
est que l’assemblée du 18 a été ime des
plus nombreuses, sinon la plus nombreuse,
que nous ayons jamais eues : plus de 300
personnes, au dire de plusieurs.
Les orateurs étaient : MM. Griglio,
Miegge, JanaveiL Les soloiistes ; Pierre Al^lio, fils, et René Durand, joueurs de violon, bien connus au milieu de nous ; MUlle
Yvonne Zecca et la très jeune MJle Lillialn Bertin, pianistes ou en voie de l’être ;
M.me Labhardt et Mlle Vaucher de l’Eglise
Française, qui nous ont édifiés par de
beaux chants religieux. Les chœurs Gloire
au Dieu d’Israël et Le Serment de Sibaud
ont satisfait, eux aussi, à ce qu’il paraît,
le public, mais auraient mieux réussi si
les voix d'hommes avaient été plus
nombreuses.
Le soir eut Meu le dîner traditionnel
auquel ont pris part 92 personnes, parmi
lesquelles quelques maris et quelques épouses nominalement catholiqueB.
Les stpeeches n’ont pas fait défaut. Particulièrement enitTiaînant, comme toujours,
et plfein d’à propos, celui de l’ancien
- Etienne Grill, véritable pîiUier de notre
congrégation, et parmi les plus solides
bien qu’il soit des plds vieux.
Les salutations et les souhaits de l’Union
Vaudoise de Philadelphie ont été communiqués : l’épîtrei, aussi géniale que fraternelle, de rUnion dè Marseile, par son
vxce-pirésident, M. Henri Peyran, a été
lue ainsi que la réponse qui déjà lui avait
été faite ; et le message affectuexxx de
Jules et Louise Viglielmo, piar téléphone,
et d’aussi loin que Ulster Park, a été servi,
tout chaud, aux convives.
Excellente journée, pour laquellei nous
rendons grâces à Dieu. Remporter.
POMARET. Décès. La famille de notre
frère Emile Jahier, de la Pérouse, a eu lia
douleur de perdre Bon fils Henri, décédé
à l’Hôpital de Pomaret, à l’âge de 4 ans.
Les obsèqu« eurent lielu mardi, 6 courant,
avec le concours ¡d’xm nombreux public.
Etaient présents les Balilla, qui portèrent
eux-mêmes le cercueil, 1® Piccole Italiane,
les enfants de l’Asile Ahegg, portant chacun un joli bouquet de fleurs, et une délégation, avec (drapeau, de la Société Ouvrière de la Pérouse,, dont le père du défunt est le secrétaire!.
Que Dieu console les cœurs affligés.
SAINT-JE AN. Noujs recevons encore les
lignes qui suivent swr M.me Pauline Vola
née Rivoir, demi nous avons annoncé le
décès dans notre dernier numéro,
Vaudbïse de cœur comme de naissance,
elle a été une chrétienne convaincue, et
lorsque, jeune épouse, ele se rendit à
Paris, ellfe fréquenta l’élite du protestantisme français d’il y a un demi-siècle. Les
impressions qu’elle en rapporta lorsqu’ele
revint dans sa patrie furent telles, qu’efie
aimait à évoquer les souvenirs bienfaisants
de ce temps-là. Etablie à Turin, pendant
quriques années et tout en étant très dévouée à sa fiamiUe, elle prit part à toutes
les activités chrétiennes de cette église,
mais c est surtout aux Valées, notamment
à Saint-Jean, où elle vint s’établir il y a
plus de 25 ans, qu’dle déploya le plus
d activité. Présidente appréciée de la
« Zambezia » jusqu’à ces dernières années^
ele savait pair sa foi et sa jeunesse de
cœur communiquer son enthousiasme et
son optimilsme pour tout ce qui est bien,
et tout .particulièrement pour les Missions
qu’elé aima profondément.
Vice-présidente de la Fédération « Amie
de la Jeune Fille», elle vint en aide à
bien des jeunes files égarées, généreuse
toujours d'aide pratique et de conseils
maternels. C’est dans sa maison toujours
hospitalière que se réunissaient annuelement les membres de cette Société Menir
bre actif des autn^ Sociétés, elle laisse un
grand vide parmi tous ceux qui ont eu
le privilège de la connaître de près.
Personne distinguée, au caractère doux
et paisible, ele aimait à faire du bien
sans bruit.
Personnelemeint nous gardons un souvenir bien cher de cette amie si dévouée
et si fidèle : c’est pourquoi nous voulons
déposer sur sa tombe la fleur dè la reconhaissance pour bénir .sa mémoire.
Et maintenant Pauline Vola vit de la
vie éternelle; que son exemple puisse vivre au milieu de nous, et que nous puisr
sions répéter avec la même foi inébranlable qui l’a animée jusqu’à la fin : '« Le
sang de Jésus-Chrilst nous purifie de tout
péché ».
Nous renouvelons à la nombreuse famille si douloureusement éprouvée dans
sfâ pjlxiB chères.aifeetions, l’e^ression de
notre profonde sympathie chrétienne.
— Le 1®*’ mars a eu lieu FenseveMssement de Caleb Gmydm, décédé à la Louchera, à l’âge de 68 ans.
Le 10 mars nous avons accompagné au.
champ du repos la dépouille mortelle de
Jean Rmmre, décédé au Baussan, à l’âge
de 64 ans.
.Que Dieu console les familles affligées
par ces départs.
VILLAR. Nouveaux foyers. Nous avons
câébré dernièrement les mariages de AÍbert Long de J. Louis, du Saret, avec
Julie CcÜët, de la ViUe ; et dè Paul Vigne,
ancien du quartier des Garins, avec jlfaddûne Oonnet, dè l’Ehvers.
Encore nos meilleurs vœux.
— Départs. Nous avons repris trois fois
èn peu de semaines le chemin du « champ
du repos» pour y accompagner les dépouflles de nos sœurs : Bonjour Catherine
née Fmtel, décédée à Subiasc, le 19 février, à l’âge de 63 ans ; Davit Pauline
de Daniel et Negrin Madeleine, de l’Artusoit, emportée' par une maJaidie inexorar
ble, à l’âge de 10 ans, le 3 mars ; et Pontet
Constance. mariée Garnier, décédée aux
Meynets après une longue épreuve vaillamment supportée, le 10 courant.
Aux parents .affligés, notre sympathie
émue. Couraige, ayez confiance en Celui
Çiui a promis Sa consolation à ceux qui
pleurent les larmes du vrai amour.
— Visites. Voici un paragraphe que
nous sommes' heureux de pouvoir remplir
assez souvent.
Cette dernière quinzaine aussi flous a
été large de magnifiques occasions d’édifier et de fortifier notre foi.
. Ça a été d’abord la visite de notre vénéré historien vaudois, M. le prof. J. Jalla,
qui n’a pas craint de faire 12 km. de proménade dans le brouilard, pour venir
faire revivre sous nos yeux — comme il
sait le faire — la noble figure dè Guil^ume le Tadtume; et puis une bonne
'série de réunions d’appel et le culte de
dimanche 11 courant présidés par notre
cher et vaillant collègue de Prarustin, M. le
pasteur Guido Rivoir ; et enfin, mardi
soir, l’éd'ifiânite soirée que nous a offert
M. le prof. Charles Vernier, missionnaire
et fils ide missionnaire, à .Tahiti, où il est
né lui-même. Ses paroles pour nous peindi e cette charmante île et cette belle œuvre de Dieu au mflieu de l’Océan Pacifique,
venaient bien du cœur et ont touché les
cœurs qui oUt senti la réalité de la communion des esiprîts, même à la distauce
, d’un antipode à l’aiutre.
Ces sentiments se sont traduits, à la
sortie, en un témoignage de fraternité
tangible et rondelet
Merci encore à tous ces chers amis et
que Dieu fa®e servir ces rencontres à la
^fraternité ,de ses enfants et à l’avènement,
de Son Royaume ! fi
NÉCROLOQIE.
Une existence précieuse a été brisée prématurément, à vu^ humaines, celle de
Miss Lina Miller, qu’une pneumonie galopante a enlevée en trois jours.
Elle était le bras droit de la vénérable
veuve idu pasteur Donald MiUer. Celte-cit
aveugle et nonagénaire, semblait ne pou- '
voir se passer de sa fiUfe. Dieu en a jùgé
autrement, et l’a rappelée à Lui, pendant
leur séjour d’hiver à Mentoitik
Fidèles aux habitudes du regretté
M. Miller, ces dames aimaient à passer
la saison chaude aux Vallées, "soit à Angrogne, soit à la Tour. Elles avaient beaucoup joui idu séjour qu’elles venaient d'y
faire l'été dernier. Elles prenaient un vif
intérêt à tout ce qui concerne l’Eglise Vaudoise et laissaient partout des traces bénies de leur générosité intelligente.
Nous sympathifeons profondément avec
celle qui a perdu la compagne de sa vieillesse, ain^ qu'avec les sœurs et le frère
de la chère défunte. j. j.
SOCIETli BIBLICA BRITANNICA E FORESTIERA.
i
Offerte di Febbraio 1934.
Nel naesB di Febbraio giunsero ai Cassiere délOa Società 284 offerte da tutte le
città dTtaliai Di esse 79 vanno da venti
lire in su. Le altre 205 sono tra cinque
e v^fiiti lire. Il totale dà L 9022,20.
Credo che il numero degli oblatori e
l'ammontare delle somme offerte non siano
mai staiti cori alti. Ecco alcune parole che
accompagnano le offerte : « Va, 0 modesto
obolo, a coilahorare coi seminatori acciocché tutti i popoli conoscano il nome del
Signore », M. O., Milaino ; « Nel mio coiore
c’è il desiderio imperioso di aiutare la diffusione del Vangelo nel mondo. So che solo
da esso dipende l’avvenire dell’umanità»,
R. C., Napoli ; « Faccio voti ohe Dio benedica la diffusione della Parola e gli operai della Società », A. C., Torre Peliice ;
« Muy bien ! Filrmes y adelante con valor », L. T. ; « Mando un piccolo contributo
per la grande opera della Società Biblica
in Italia e nel mondo. Possa la saggia e
zelante propaganda, illuminare i cuori, disperdere le tenebre dell’eiTore e deU’idolatria e incoraggiare" la lettura del grande
e vecchio e sempire nuovo libro », H. B. T.,
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Abbadia ||
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7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50
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6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03
6,41 8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 20,06
6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17,- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 12,56' 14,49 17,03 20,12
6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,^
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29
7,12 8,38 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,24 15,19 17,28 20,37
7,22 8,45 11,40 13,^27 15,25 17,31 19,16 20,40
(1) (2)3
6,45 7,35 8,55 12y05 13,45 16,20 17,56 19,35
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 19,38
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43
6,56 '7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09 19,46
7,02 7,53 9,15 12,23 14,05 16,45 18,16 19,53
7,12 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 — 20,03
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11
7,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14
7,28 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 .20,17
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO ATITOMOBILE PBR08A*j*£iatER0.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti'Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9.30
13,35
13,43
13,58
14,02
14,05
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
Perrero p. 6,- 11,25 17,15
Trossieri-Faetto . 6,03 11,28 17,18
Chiotti-Riclaretto » 6,07 11,32 17,22
Pomaretto , 6,22 11,47 17,37
Perosa a. 6,30 11,55 17,45
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