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í| Soixante-deuxième année.
22 Janvier 1926
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L eo^o DES VALIEM
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . .
Italie (en dehors des . «Jblonies
Etranger .... ...........
Plusieurs abonnements à .. même adresse
Etats-Unis d’Amérique.................
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8,10,20,19,l doli.
Ponr 6 mata
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^ doli.
'abonne s à Torre Pellice, au Bureau d’Adminlstration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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de l’année.
Le Ntunéro : 95 sentîmes* w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.., digbes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV; 8).
'4
I MÉDITATION
£■
CONVOITISE.
Jacques 1, 14-15.
La convoitise est l’attrait exercé par une
chose déi'endue, le désir malsain ciu’éveille
en nous la vue d’une personne ou d'une
(àœe auxquelles la loi de Dieu ne nâius
permet pas de toucher: «Tu ne convoiS ;;teras point la. maison, la femme, les choses
appartiennent à ton prochain», disait
le décalogne. Moïse comprenait que le péché, avant d’éire uh acte, est une pensée,
jun sentiment, un projet bien arrêté; il
dans notre cœur avant de prendre une
forme visible. L’ajwtre Jean constate, aussi
^ez Thomme une triple série de convoitises : convoitises de la chair qui nous sollicitent fortement au mal ; convoitises des
yeux qui se toument vers le fniit défendu;
convoitises inspirées par Torg-ueil de la
vie, par la pensée et le désir de notre gran
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deur ou de notre supériorité.
Or en quoi ces convoifisès sont-elles danger euse.s ? Que faut-il voir de répréhensible dans ces désirs ? Beaucoup pensent au
dedans d’eux : « Il n’y a pas de mal à convoiter du moment que nous ne sommes
ipomt tombés en Tââifc. Ces pensées d’un
instant, souvent rapides comme l’éclajr, ne
tirent pas à conséquence ». A ces illusioirs
.complaisantes, l’Apôtrc répond dans son
énergique langage : « La convoitise enfante le péché et le péché produit la mort ».
Ix péché, voilà le premier fruit ! Comme le bacille introduit da.ns notre organisme s’y d.é\'doppc ivipidement et prépare la
grave maladie de demain, comme le parasite attaché à la plante en produit lentement l’épuisement et la dégénérescence,
aiiKi le désii- malsain conduit à la parole
et à r acte mauvais, à la vie malsaine.- Caressez un moment la pensée coupable, laisscz-la s’iniplantcr en vous et pousser quelques raeines ; à moins iTune intervention
divine, d’une violente réaction de la, vo.îonté inspirée et soutenue i>a.r l’Esprit d’Enhaut, nous aurons bientôt succombé à la
ïtentation et nous serons submergés par le
itoal. -Pour Eve, le temps ne fut pas long
entre le regard et la main tendue vers le
fruit défendu.
. Et le péché enfante rapidement la moi't,
c’est-à-dire la destruction du bien, du .beau,
du vrai dans les cœurs ! Comme l'avalanche projette jusqu’au fond de la vallée ses
Amasses énormes de neige, brisant les sa‘^pins, entrainant les l’ochere, ensevelissant
les chalets et les vies (ju’ils renferment,
ainsi le mal accumule en un instant de.s
ruines eifrayantes dans une vie. (^’un enJ fant cède a un mauva.is penchant, l’on voit
bientôt à ((uel abîme il est conduit ! .La
voix de la conscience se tait, il cherche, des
^.iustiiieati.ons de ,sa faute, des échappatoi^ res ; c’œf, le mal qui grandit au détriment
bien, (ju’un homme se laisse dominei'
par une pensée coupable, il n’en faut pa,s
‘^.plus pour l’amener liientót aux pires misèrœ et à la mort do l’ânic. I.e mal est
une puissance effrayante entre toutes. Il
UOU.S suflit (le rappeler le nom de Caïn,
fauteur de jalousie et de haine, ceux d’Héfrode et d’Uérotlias dont le.s regarife aduljïtères ont amené la mort du précui'seu.r.
Quel motif puissant de prendre au sérieux
['avertissement de notre texte ! De la convüiti,se au péché, du péché à la mort la
distance est franchie en un instant.
Que faire en face de cet ennemi aussi
effrayant que .subtil, d’autant plus redoutable qu’il est plus dissimulé ? Est-il possible de .supprimer toute convoitise, de détruire toutes mauvaises pensées ? Hélas !
plus rapides que le tourbillon, elles naissent souvent au temps où nous les attendons le moins. Il sera toujours difficile de
les vaincre, ht [jourtant nous ne sommes
pas atisolurnent désarmés contre ellés. Ce
(4ue nou.s pouvons, c’est nous surveiller et
nous discipliner nous-mêmes, c’est dompter notre être intérieur. Ne laissons pas ;se
prolonger le contact entre le mal et nos
pensée. Un livrq est reconnu dangereux,
un plaisir constitue pour nos âmes un véritable poison, un lieu quelconque risque
de nous contaminer : ne nous y arrêtons
pas ! Nous nous maintiendrons ainsi dans
une atmosphère pure, dans le rayon divin
par une surveillance permanente.
, Plus encore, nous réprimerons avec la
dernière énergie tout désir mauvais, toute
tendance funeste. Pas plus que nous ne
laissons la mauvaise herbe envahir la vigne
ou le jardin, nous ne laisserons le mal
s’implanter en nos cœurs. Il s’agit de combattre, (le lutter contre cette puissance
dès la première heure. C’e.st par le travail
ardent que les uns reiX)usseront la tentation. .D’autres le .feront par le chant ou la
conversation. D’autres .surtout par la
prière. Par la force de l'Esprit de Dieu
nèu.s changeons le , coui's des pensées
mauvaises,
Enhn, il ..s’agira, iwur nous, de sanctifier
de pins en plus les dispositions et les
préoccupations de notre vie, en les mettant en rapports plus intimes avec Dieu
et son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. C’est
le but que nous devons consta,mment nous
assigner à nous-mêmes. L’apôtre Pau.l recommandait aux Philippiens de ga.rder
leurs cœurs et leurs pensées en JésusChrist. Cette communion intime, cet
(échange de sève et de puissance intérieure
demeure à toujours le secret des grande.s
victoires spirituelles et moraJes.
Quand, au terme de cette pieuse lecture,
nous allons nous retrouver dans nos rues
et dans nos maisons, en face des convoitises mauvaises, ayons confiance en Dieu !
Le ma.l n’est pas une inéluctable nécessité
dans notre vie. Déclarons la guerre à toutes les tentations, opposons aux désirs
mauvais la puissance du bi.en. Et l’ennemi
s’enfuira, et nous atteindrons, par des
chemins bénis, à des grâces meilleures ;
nous prendrons notre vol vers les co,Ilincs.
éternelles.
Luther, au. château de la Warthourg,
(était en proie» à de terribles lut,tes cd. à. des
convoitises i)a,rfois efi'rayantcs. C’est alors
qu’il disait, en parlant de l’Ennemi :
« Quand on veut le combattre, il faut
être soutenu par uii gn'and courage et une
foi bien solide. Orf ne le chasse jx>int par
(le vaines paroles ou |>ar de .puériles cérémonies. Dn'squ’il vient dans le silence de
la nuit, c'est à en mourir, si Dieu ne se
trouve là, et ne vous .sa,uve par .sa Parole ».
(lüu Semeur Vamiovi). D. M.
t’ENNEniE.
Le v.iii csl, moiiuour ('t. ta cervoise
t (’.St timiiiUiieust; : celui qui en fait
excès n’est pas .sage,
iProv. de Salomou).
Je vehais de rentrer- aux Vallées, après
une asisez longue absence, et, en parcourant nitre chère petite ville de La Tour,
je lui trouvais un charme, un cachet particulier, Je m'extasiais surtout devant le
décor environnant de nos belles cimes neigeuses-jSi j'avais été peintre, ce fond de
montagîiès aurait tenté mon pinceau...
J’aspirais avec délices l’air pur du Vandalin et dans l’atmosphère tra,nsparente
il me semblait même sentir vibrer l’Ame
Vaudoi.ie. Je pensais : « Quel beau pays
que le nôtre ! comme il fait bon y vivre ! »... Quand, soudain, quelque chose
frappa douloureusement mon oreille et
mon cœur. Ce n’était qu’une chanson,
pourtant, mais quelle chanson ordurière et
imbécile! Des couplets grivois lui répondirent, puis, ce fut tout un chœur d’ivrognes, un concert à faire fuir de dégoût
les Muses de la Musique et de la Poésie,
à faire voiler la face des anges. Une horreur, c.ifinl
Je m’en sentis blessée, comme d'une profanation, et la joie du retour fit place à
une humiliation profonde.
Les gargotes ! Je les avais bien oubliées,
par exemple ! Il me fallait cependant constater que j’étais arrivée à l’endroit classique, on pourrait presque dire à Tendroit
consacré à la gargote, tant elles y sont
nombreuses : Sainte-Marguerite ! Et pour
être juste, je dus me souvenir que des cabarets il y en a un peu partout, aux
Vallées !
La gargote ! Quelle intruse ! Comme elle
détonne avec notre passé, notre histoire,
notre tradition ! La gai-gote ! C’est l'ennemie ! C’est elle qui sape lentement, mais
sûrement, l’intégrité physique et morale
de notre peuple ; c’est elle qui est une des
causes de la dégénérescence vaudoise. Ah !
nous nous inquiétons bien souvent des ennemis du dehors (des ennemis parfois imaginaires, peut-être), quand c’est d’elle
que nous devrions tout craindre, elle que
nous devrions avoir tous en horreur ! Oui,
eUe, la gargote, l’ennemie. C’est pourquoi,
lorsque nous apprenons qu’un nouveau cabaret a été inauguré à La Tour, St-Jean
ou ailleurs, il y a lieu de s’attrister. Et
plus encore quand c’est dans un de nos
hameaux de la montagne (où l'on n’en
avait jamais vu de mémoire d’homme), car
là on ne manquera pas d’installer aussi,
tout près, la salle de bal rustique, et nos
jeunes filles y viendront dimanche après
dimanche pour danser avec des gars puant
l'alcool.
D’aucuns diront peut-être que j’exagère
et que ce n’est pas si tragique que ça ;
ils n’en auront pas moins le cœur scrréi,
quand l’un de ces affreux drames, (lui se
préparent au cabaret, se déroulera devant
nos yeux... On dira peut-être encore : Mais
enfin, ce n’est pas la Heur de notre jeunesse qui ifréquente ces endroits-là. — D’accord, mais il n’y a pas que notre belle jeunesse intellectuelle ou les jeunes gens qui
fréciuentent les Unions Chrétiennes qui in
téressent la Famillè Vaudoise, n'est-ce
pas ? mais tous ceux qui ont du sang vaudois dans les veines. Car, voyez-vous, les
Vaudois, avant même d'être une Eglise,
sont une Famüle (qu’ils soient aux Vallées ou dispersés dans le vaste monde).
Par une étrange association d'idées, je
ne puis passer près d'une gargote sans
me revoir enfant, à l’église. L'orateur pérorait la cause de la tempérance (les Pasteurs ne sont-ils pas les défenseurs de toutes les causes saintes ? ). Il parlait avec
beaucoup de chaleur, tellement que^ transporté par le feu de ses convictions, il dit,
avec un geste "prophétique, ces mots qui
restèrent gravés dans ma mémoire : (X Une
armée de femmes se lèveront tomme un
séul homme!» (pour combattre les gar-'
gotes, je suppose). Ces mots m’électrisèrent. « Un lapsus linguae », direz-vous, *
mais combien éloquent ! Au lieu de suivre
le sermon, je me mis à penser à tout ce
qu’une telle armée pourrait pour le bien
des Vallées. On fermerait toutes les gargotes, bien sûr !
Mais figurez-vous donc une armée de
femmes qui se lèveraient comme un seul
homme ! Quelle »force, quelle puissance !
Ici je n\’arrête, car il me semble entendre
des voix irritées me dire : Auriez-vous la
prétention de nous proposer une croisade,
une association féminine pour lutter coni re le cabaret ? — Mais non., mesdames,
calmez-vous, ,je sais qu’il existe déjà tant
de Sociétés aux Vallées ! Du reste, je veux
m’adresser à la Jeune Fille Vaudoise,
parce que j’ai compris que son influence
pourrait être grande. Point n’est besoin,
jjour l'exercer, de s’enrôler dans une armée, ni même de faire partie d’une Société quelconque. Exemple : Paul aime à
fréquenter la gargote ; histoire de boire
quelques verres avec les amis ; il aime
aussi .à fréquenter Marguerite, Il croit
que cela peut aller parallèlement. Il se
trompe cependañt, car la jeune fille qu'il
aime a de la «fierté-dignité», et ne veut
pas de cette rivale, la gargote. Elle a compris que la gargote est l’ennemie de la
femme. Il faut donc que Paul choisisse ;
ou Tune ou l’autre. " .
Décidément, tout ne peut aller parallèlement dans la vie, quand on a affaire a
unê jeune fille Vaudoise, à une descendante de héros.
Paul n’est pas assez absurde pour renoncer à Marguerite pour le plaisir bien
illusoire de fréquenter une sordide gargote. Il finit même par lui être reconnaissant de ne pas s’être abaissée à son niveau, mais d’avoir su, par sa fermeté,
Télever avi sien.
Voilà, n’est-ce pas, une façon de résoudre le problème inquiétant de la gai’gote.
Voilà une victoire remportée sur Tennemie. Les Jeunes Filles Vaudoises! Ah, si
elles voulaient ! Tante Rose.
Souscription
pour les Ecoles de Quartier.
Listes précédentes L. 8.231,70
M.mes Caroline et Dora Fon
tana-Roux, Milan » 2ü0,
Total L. 8.43 '
2
Une pierre dans notra jardin.
Elle nous est lancée de Pignerol, par
^ Un journal qui ne nous ainie pas ». Je
suppose que cette périphrase euphémique
désigne suffisamment la feuille en question qui saisit toutes les occasions pour
dire aux Vaudois des choses désagréables.
Nos lecteurs un peu au courant des affaires de l’instruction auront sans doute
lu, dans^les journaux scolaires ou ailleurs,
que le Ministère est en train de modifier
la loi concernant l'enseignement de « la
2.me langue » des régions* bilingues. Nous
avons, l’impression très nette, j’allais dire
la conviction, que ces nouvelles dispositions restrictives visent plus particulièrement les populations des régions où l’on
fait là guerre à la langue nationale ; mais
comme le Gouvernement pe peut avoir
deux poids et deux mesures, il est fort
possible que ces modifications nous touchent nous aussi dans l’enseignement de
notre français.
Voilà qui comblerait, qui comble de joie
notre confrère. Songez donc ! Si l’on arrivait à balayer notre pauvre français des
Vallées ! Quelle victoire éclatante... pour
ceux qui nous jalousent ! Quel immense
avantage pour nos. milliers d’émigrés qui
ne comprendraient plus un traitre mot
de la langue du pays où ils vont chercher
un gagne-pain ! Et ce que cela nous enrichirait au point de vue matériel et intellectuel !
Mais il ne faudrait pas qu’il se réjouît
• trop tôt. Pour le moment, il n’y a rien de
changé que je sache, et nous regarderons
à l'avenir avec confiance, malgré tout.
Nous pourrions ajouter quelques informations que nous avons eues directement
sur la question qui nous préoccupe, mais
nous voulons attendre de pouvoir les préciser. Nous reviendrons alors sur le sujet
que nous traiterons plus, amplement. c.
EN TCnÉCOiLOYNQUIE.
Le dernier bulletin du mouvement religieu.x en Tchécoslovaquie reproduit un article d’une feuille baptiste, .fort intéressant, surtout pour nos Vaudois.
Au moment de la guerre plusieum auraient voulu proclamer la révolution, ce qui
aurait été un suicide de la nation, mais
grâce au profes.seur Masary'k on put l’éviter, en préparant un rapprochement avec
« l’Entente » et une révolution à l’étranger. L’Autriche ne s'y laissa pas tromper
et elle fit subir à la population des maltra.îtements infâmes. Les enfants et les femmes moururent de faim dans les rues, et
les cruautés allèrent si loin, qu’un docteur
américain jeta l’alarme, en déclarant que
le 82 pour cent des enfants étaient des
candidats à la tubei-culose. Enfin, le^ 28 octobre 1918, la révolution éclata au cri de
« Vive la liberté », .sans qu’une goutte de
.sang fût versée.
Avec la liberté civile on ne tarda pas à
proclamer la religieuse ; bientôt on vit se
dessiner un mouvement réjouissant des
masses sortant de l’Eglise romaine qui avait
fait périr Jean Huss et les hommes le,s
plus distingués de la nation. D’après les
dernières statistiques, le tiers de la nation
aurait laissé l’Eglise romaine pour se constituer en Eglise nationale ou pour s’unir
aux Eglises protestantes. C’est surtout en
Bohême, pays de naissance du grand réformateur. que le mouvement religieux
.s’accentue. Dans une ville de cette région,
tous les habitants, sauf le prêtre, le sacristain et le domestique,' passèrent au
protestantisme. Partout on .sent le besoin
d’une vie spirituelle plus pure, plus intense. plus vivante. Partout, en voyage,
sur les places publiques, dans les cabarets,
dans les réunions intimes, on aborde la
question religieuse. On a souvent l’occasion
d’tuie discussion publique entre un champion de l’Eglise romaine et un avocat de la
religion protestante. Le peuple écoute et
se décide. Dans les dernières élections, sur
six millions d’électeurs, le parti dirigé par
les prêtres n’a recueilli qu’un million et
demi de votes. Ce résultat est très éloquent
et surtout réjoui^ant. C. A. Tron.
L’EGLISE CATHOLIQUE EN AN6LEÏÏRRL
Le grand publiciste Hilaire Belloc a publié dernièrement, dans une revue catholique belge, un article intitulé : « Ne nous
illusionnons pas sur l’Angleterre catholique » ; article contenant de précieuses
(pour les Protestants) affirmations, de
précieux aveux et qui a été reproduit ou
mentionné, à la suite du Chrétien Belge,
par maintes feuilles protestantes.
On affirmait, dans certains milieux catholiques, que l’Angleterre — l’Eglise Anglicane en particulier — était mûre pour
la conversion au catholicisme et se préparait à rentrer dans le giron de l’Eglise
Romaine. M. Belloc a pu constater de insu
que c’est là une grande .illusion. «L’hostilité vis-à-vis du catholicisme, écrit-il, y est
plus forte aujourd’hui qu’au temps où la
proportion numérique des catholiques était
de beaucoup plus faible. Ce n’est pas là
un antagonisme odiciel... ni un antagonisme d’institution. C’est de l’anta.gonisme
de ’ caractère social, répandu partout, rap>pelant celui de la population française à
l’égard des Prussiens ou des populations
de l’Allemagne orientale envers la culture
polonaise ». Et plus loin ; « ...Eu egard au
total de la population nous (nous catholiques) ne sommes pas plus forts numériquement aujourd'hui que nous ne l’étions
il y a cinquante ans ».
Voilà un aveu qui a dû lui coûter ;
moins que cet autre, cependant, qui fera
certainement plaisir à nos coreligionnaires
français ; « Les Huguenots français sont,
proportionnellement, moins nombreux que
les catholiques britanniques (qui représentent 7 0 0 de la population totale) ;
pourtant ils forment près de la moitié de
la classe dirigeante et oflicielle de la France
actuelle ».
Avec une franchise <)ui l’honore, le catholique Belloc fait d’autres constatations,
non moins pénibles assurément, celles-ci
entre autres : « ...L’antagonisme national
contre le catholicisme est aussi fort que
jamais et semble rester tel ». « ...Dans l’esprit de l’Anglais moyen est profondément
ancrée la conviction que l’Eglise catholique lui est éti'angère, qu’elle est foreign,
terme qui. en Angleterre, désigne à la fois
quelque chose de repoussant et de méprisable ». Et il ajoute que le.s Anglais attribuent à la Réforme leur prospérité économique et leur puissance dans tous Les domaines, et cela, semble-t-il, de l’aveu des
« catlioliques eux-mêmc.s ».
Gageons que l’article Belloc ne sera pas
trop largement reproduit par la presse catholique et que les fidèles de tout pays
continueront à s’édifier à la lecture des
mirifiques résultats de la propagande catholique pour la conversion des protestants
anglais. Par contre, le jjrotestantisme va
être reconnaissant à M. Belloc de ce. <iu’il
a très courageusement mis les points sur
les i, c.
Voir Abonnements payés en 4“® page.
Anx U. C. de J. G. do Groupe Piéinont,
Le colporteur que le Comité de Groupe
cherchait, à la suite de l’accord avec M.
H. Pons, agent de la Société Biblique, a
été enfin trouvé en la personne de M. Jean
Etienne Caïrus, qui s’est mis vaillamment
à la tâche depuis quelques jours. Il parcourra, aussi, de temps en temps, quelques
Paroisses des Vallées. Nous le recommandons chaudement à tous les Unionistes.
Dans son travail difficile il a besoin d’être
soutenu par leurs prières et par leur collaboration cordiale et affectueuse.
Le Comité de Groupe recommande aussi
vivement aux Unions d’intensifier l’œuvre
de propagande religieuse : par la parole et
par l’action, soit en offrant au Pasteur
une aide qui sera toujours appréciée pour
les réunions de quarticî’, l’école du dimanciie, etc., soit en travaillant en dehors de.
la Paroisse, parmi ceux ciui ne connaissent encore qu’insuiïîsarnment la Parole de
Dieu.
Nous recommandons enfin à chaque
Union d’organiser, là où la chose est possible, une activité .sociale pour le bien et le
progrès de la population dans laquelle elle
St treuve. Nous croyons qu’une œuvre de
sacrifice personnel pour le bien de.s- autres
est le moyen le plus sûr de conserver une
Union vivante. Le programme est très vaste. C’est la lutte contre l’ivresse, contre
le bla,sphèmc, contre l’impureté de la vie,
qui a besoin d’être continuée après l’ap[le] spécial lancé par les Unions, dimanche
10 courant. Ce sont des bibliothèque.s populaires, des conférences populaires avec
projections lumineuses, qui peuvent être
organisées avec les moyens offerts par le
Comité de Groupe. C’est une active propagande hygiénique, c’est une aide pour
les pauvres, pour les malheureux, ce sont
enfin des activités plus spéciales et plus
adaptées au milieu. Uessentiel est de faire
quelque chose d’utile pour les autres. C'est
ainsi qu’on répond à l’appel du Maître.
Nous rappelon.s aux Unions les livres à
prix réduits, le.s opuscules de proiMgande
hygiénique, les séries de projections Inniincuses, les drames d'histoire vandoise, les
comédies, le.s manuels d'études bihliques et
religieuses, les autres aides encore, que
le Comité de Groupe offre aux Unions, et
dont il a les catalogues à leur disposition.
En nous réjouissant de l’activité utile et
l'ienfaisante que nos Unions développent
actuellement, nous formons le vœu qu’elle
soit toujours plus inspirée par la puissance
et par l’amour de Jésus.
Pour le Comité de Groupe
Le Président Arnuo Jali,a.
CHRONIQUE VAUDOISE.
NOCERA-UMBRA
, (Sorgente Angelica) ,
Acqua MineraledaTawla
'BOBI. Aprè.s une longue et pénible maladie, notre frère Gay Alexis nous a
quittés pour monter plus haut.
Les obsèques eurent lieu dimanche, 10
courant, et furent une imposante majiifesfation de la considération dans laquelle
était tenu notre frère 'rcgi'etté. Il n’était
âgé que de 50 ans et lai.sse dans la douleur
sa veuve, Susette Catalin, cimi enfants et
de nombreux parents, auxquels nous renouvelons notre plus vive sympathie
chrétienne.
- Dimanche |)rochain, 24 courant, à 3
heures précises, dans la grande sa,lie unionisU;, aura lieu une réunion, par M. J.
Hunter. — IvC publie y est coi-dialem.ent
invité.
CUMIANA. Nous sentons le besoin de
relever avet; sati.sfaction et reconnaissance
un beau trait de tolérance, dont le culte
évangéli(iue a été l’objet dimanche, 17 courant ; encouragement précieux pour qui y
a pris part, ; encouragement aussi pour
ceux qui l’apprendront (et c’est à ce titre
()ue nous le signaloms aux lecteurs de
VEcho).
Maddeine Alliaud, du Pomaret, veüve
Grill, mariée l.s.soglio, à « La Foggera »,
sur leS hauteurs de (kimiana, y décéflait
le 16 courant, à l’âge de 75 ans ; et le service funèbre s’annonçait un véritable éveriement pour la population (|ui, de mémoire d’homme -— si tiou.s sommes bien
informés n’avait rien vu ni entendu
de semblable. Mais un dnot d'ordre ne serait-il i>a.s venu arrêter cette légitime curiosité, comme cela fut quelquefois le ca,s
ailleurs ? C’est ce que le petit groupe de
Pigneroláis, qui accompagnaient leur Pas
teur, se demandait dimanche... — Eh bien !
au contraire : un bel auditoire les attendait à la, maison de la défunte et le cortège ne fit que grossir et s'allonger tout
le long du parcours (3|4 d’heure environ),
tandis que, selon la coutume du pays, quatre jeunes femmes, solides gaülardes, por-?
taient le cercueil à travers hameaux et vü-l
lages, à travers les rues du chef-lieu, jus-qu’au cimetière, où se pressait déjà une!
foule impatiente : des' centaines de per-i
sonnes en tout. Autour du cercueil, élevé
sur les trétaux habituels, cette fouler
écouta avec le plus grand respect la lecture et la i)rédication de l’Evangile de Jésus-Christ ; la tombe avait été spontanée
ment creu-sée en plein cimetière.
.Honneur aux Autorités et au i>euple de
Cuniiana ; et Dieu veuille bénir pour beau
R."
coup de ces âmes la proclamation de Sa
vérité ! m.
4
LA TOUR. La 'l’a,ble a été réunie à la
Maison Vaudoise, du mercredi 13 counint
au mercredi 20 inclus. Les séances, néressaû-ement remplies et fort laborieuses,
n’ont pa.s empêché à plusieurs des iniïmbies de rAdmini.stration de prendre une
part active aux réunions et cultes des Paroisses voisines et de La Tour même. C’est
ainsi qu’on eut l’avantage d’entendre MM
Marauda et Bonnet aux réunions d’appel
de Saint-Jean ; MM. le Modérateur et le
Vice-Modérateur qui ont présidé le culte
principal de dimanche dernier, le premier
au Villar, le second à l.a Tour.
Les réunipns d’appel que nous annoncions dans le dernier numéro, sont présidées chaque .soir par le directeur du Réveil, M. .James Hunter, à l’Aula Magna,
depuis dimanche 17 courant,. Les sujets
traités par le conférencier populaire sont
des plus suggastifs et jirésentés de façon
attra.yante et imprc.ssîve aux auditeurs
c)ui, chaque soir, accourent en foule des
quatre coins de la Paroisse. « Rien ne se
perd », Un vêtement indispensable et Unì,
rêve qui conduit au bonheur : voilà les ti-'
tres des trois premières, qui furent également appréciées. M. Hunter a, en outre,
présidé le culte du Collège de lundi dernier en adre.ssant à notre jeune.sse
exhortations les plus pres.santcs et les pluspratiques.
-- Ainsi ciLie nous l’annoncions dans
le dernier numéro, il s’est formé, à La,
’J’our, .sur l’initiative du Comité de la
Ci'oix Rouge, un Comité expi'cssémenf
charge de recueillir les fonds destinés à la
fondation d’un Jii au Refuge Roi CharlesAlbert, et (pli sera dédié à la mémoire de
la Reine Margiicrite. Nous ajoutions que
cette façon d’iionorci- la Reine Mère, tout
en contribuant à .soulager la misère des
déshérités de ce monde, aura .sans aucun
doute l’approbation de la très gi'andc ma.jorité des Vaiuloi.s et mérite d’être vive- ¿
ment encouragée.
I^dit Comité est formé comme suit : M
le prof. Attilio Jalla, président ; M. F. Mai'
gai'ia, caissier; M. E. Mondon, secretaire;
M.mcs Taimen, 'l'h. Jàhier, Cotta-Morandin
cl ’l’h. Ccre.sole-Mollea ; MM. Emile Ey-,
nard, syndic, Faramia et ing. Merlo... plus®'
les .Directeurs des feuilles locale.s : Avvisatore, Voce del Pellice et Echo des Vallées}
Les dons sont, reçus avec rcconnai.ssance^
par tous les membres du Comité, ainsi
que par les Administrations de nos joui
naux. Vu l’espace restreint dont dispos
VEdio des Vallées pour ce genre do publicité, nous JJ révenons nos lecteurs (|ue iio-j
tre liste ne mentionnerii, que les noms dessouscripteurs qui nous adres.scron- direc^
iement leurs dons. g
H nous revient qu'il s’est formé à Saint*
Jean un Comité analogue à celui de
'four, sous la présidence dii commissaire#
M. [jandolfi ; que d’autres Comités vont
être organisés dans nos principales Comlïiunes et que le Comité général restreint
¡jour toutes les Vallées comprend MM. :
Attilio Jalla, président ; avocat T^andolfi
vice-président ; F. Margaría, caissier.
3
— La soirée l’écréative de notre Jeunesse aura lieu, D. V., samedi soir 30 janvier, 20 h. 3(^, dans l’AuJa Magna, du ColÜège Vaudois. I^es jeunes gens sont priés
de s'adresser à M.Ue Italia Malan, la géniale organisatrice de cette soirée traditionnelle, pour se procurer le billet d’entrée. Nous ne doutons pas de l’excellent
résultat de cette joyeuse fête de nos jeunes gens, tant du côté moral que de celui
artistique.
PKxé.RUSTIN. Lundi dernier l8 courant
ont eu lieu, à Prarustin, les funérailles de
M.me Mélanie Eynard née Vertu, la mère
bien-aimée de M.me Letizia Jahier,
On peut bien dire que toute la Paroisse
a tenu à cœur de montrer, par sa présence
au temple et au cimetière, sa sympathie
a .son pasteür M. Auguste Jahier et à sa
digne compagne.
M.me Kynard était veuve, en premières
noces, du pasteur M. Eugène lievcl, rappelé par- le Maître presque au début de
son ministère. Dès lors elle a concentré
tous les trésors de son affection maternelle
^ur sa 1111e unique, et [rendant les longues
années que Dieu lui a accordées, elle a fait
du bien partout où elle a été appelée à
vivre.
Les fuiiér-ailles ont été présidée.s par M.
L. Marauda, jrasteur à. iPignerol, et parte soussigné.
Nous ini[)lorons encore les consolations
célestes sur- la famille dans le deuil, en as'Ui-ant chacirn de ses meinbres de notre
plus affectueuse sympathie. P. Gardiot,.
SAlNT-JExlN. Dimanche dernier a ter'tiiné, dans notr-e Paroisse, la Visite
■d'Eglise pixiprement dite. Le chef de District, M. Marauda, dans sa prédication
éminemment évangélique, a dit des choses
très pr-atiques et senties sur la sanctification du jour du repos, du nom de l’Eternel, et sur plus de cohérence dans notre
vie do chrétiens. Dans l’entretien qui suierrit le culte, quelques personnes prirent la
pa!-()le pour rendre un excellent témoignage
au ministèr-e efficace du Pasteur-, qui. à
son tour, remercie ses collaborateurs pour
Jeui- activité bienfaisante et leur aide
précieuse.
Une belle réunion le soir, présidée par
M. Bonnet, dans la salle Albarin bondée
d'auditeui'S, couronna dignement cette seniKiine de ti-avail spirituel intense. Nous
eritendimc.s des appels vibrants à la conversion, et nous croyons fermentent que
«-es jour rtée.s bénies, où l’Eglise s’est sentie vivre et gr-;indir, laissera des traces
bierrfaisantes et durables chez tous ceux
ijui ,y prirent [rart. Nous voulons remeri-ier- torts ers frères qui ont contribué à
“’erliireation en [trenant une part active
.aux i-érrni(.)rrs ; MM. les pasteurs C. A.
Trou, Ponnet, Marauda et Jules Tron, et
les assurer une fois de plus de notre vive
’ :-ei;nnnaissance.
Ivrtndi, à 2 itcures. a err lieu l’enseveîi.^^semerrt drt petit Eu//'a Albert, décédé à
r'àge de 19 nrois seulement. Notre synrpatiric est assurée à la famille affligée. Y.
VILLA.H. Du dimanche 24 janvrer au
veudr-edi 29 janvier, chaque .soit- à 7 heu'c.s, arrront lieu de.s Conférences religieu-es, |r;rr M. J. Hrtnter, rédacteur du Réveil.
l/)calités et sujets : Dimanche 24 jan-r iei- (au Tenr[)le) : Le,s deux créatims —
Lrrrrdi 25 (école de la l’iantà) : L'histoire
de Z... Mat-di 26 (école de.s Buffa - En
vers) : Troiu homtneH sm tremblaient Mercredi 27 (au Tentple) : La bonne et la
maumme volonté - Jeudi 28 (école du
Teynaud) : Lfl. pumanec du souvenir
Vendredi 29 (école des Buffa - Envers) :
Presque sauvé, ni.ais perdu. On chanlera les eantirjues du Recueil Psaumes d^antiques.
Entrée libre - Invitation cordiale à tous
- Venez-,y ‘et amenez vos amis.
iN. M. Bunter prAsidera aussi le culte
irrincipal de dimanche matin 24 coui'ant,
à 11 heures,'dams le Temple.
NOUVELLES PULITIOUES.
La Chambre, connne nous l’avions annoncé la semaine dernière, s’est rouverte
samedi 16 courant pour la commémoration
solennelle de la défunte Reine Marguerite.
Le président, hon. Casertano, a, prononcé
un remarquable discoucs en faisant, ressortir les belles qualités et les vertus qui caractérisaient la première Reine d’Italie, et
par dessus tout son grand amour pour la
Patrie. « Promettons-nous a-t-il conclu
« — et promettons à tout le peuple d’ho« norer Sa mémoire de la seule manière
« qu’Elle aurait jugée digne : c’est à dire
« en unissant tous nos cœurs, tous nos es« prits, toutes nos volontés, toutes nos ac« tions en une suprême concorde, consacrée
« au bien et à la grandeur' de la Patrie,
« afin qu’elle puisse paraître aux yeux des
« peuples toujours plus belle, toujours plus
<«• forte, toujours plus grande », Ensuite, la
séance a été levée en signe de deiuil.
Il est à déplorer cependant que la solennité et raustérité de la cérémonie qui,
venait d’avoir lieu, aient été troublées par
des incidents provoqués par', la [u-ésettee
dans la saUc de Montecitorio de quelques
députés populaires, jusqu’ici « .sécessionistes », que les députés fascistes ont cru devoir chasser à coups de poing.
Le. jour suivant, sur la proposition du
Président du Corrseil, eut lieu une .séance
extraordinair-e au cour« de laquelle M.
Mussolini a fixé .ses conditions pour la tolérance des députés aventinistes dans la
iSalle du Parlement.. I^es conditions auxquelles ces derniers doivent se soumettre, sont
synthétis.ées dans les trois points suivants;
1" reconnaître le fait accompli de la, révolution fasciste : 2° reconnaître publiquement la « misérable » faillite de la campagne aventiniste sur- la « question morale » cencei-nant le Gouvernement et le
parti à propos de l’affaire Matteotti, question morale qui, dit-il, n’a jamais existé ;
3" séparer leur propre responsabilité de
ceux qui continuent, au delà de.s frontières, l’agitation antifasciste.
Le sénateur VoI\pi, ministre des finances, est arrivé à Londres mercredi 13 courant, à la tête de la /Délégation italienne
chargée de négocier le mode de payement
de notre dette de guerre avec l’Angleterre.
H a déjà eu deux entrevues avec le ministre des finances anglais, ÇhurchiU et ses
collaborateurs, entrevues durant lesquelles
les deux Ministres, chacun de son côté, ont
tâté le .terrain, sans faire des avances, toutefois, car les experts des deux nations
doivent encore débattre et fixer le chiffre
définitif du montant de notre dette. A remarquer la grande cordialité de ces pourparleis qui laissent espérer un prochain
accord. La presse anglaise, de son côté,
insiste encore sur le principe que l’Angleterre doit recevoir de scs débiteurs des
contributions annuelles qui lui permettent
de faire ses payements à TAniériquc ; ainsi
l'Italie devrait payer, à son avis, environ
un milliard par an.«. Mais il faudra en
rabattre !
M. Mussolini, ministre de la guerre,
vient de présenter à la Chambre un projet
de loi conceriifint l’organisation de l'armée,
dans lequel .sont fixés les « rôles » des
grandes unités (armée, cor[>s d’armée, division) et la com[X)sition des différentes
spécialités, corps et services. 4>e projet en
question s’occupe ,au.ssi de l’institution de
troupes spéciales pour la Sicile et la Sardaigne. L’armée aura 100 districts de recrutement, 188 généraux, 87 régiments
d’infanterie, 12 de « bersaglieri », 9 d’alpins, 12 de cavalerie, 53 d’artiUerie, 15 du
génie et 12 centres pour l’artillerie antiaérienne.
- France. La bataille qui devait avoir
lieu à la Chambre, le 12 courant, sur les
])rojets financiers de M, Doumer, a cté
renvoyée d’une semaine. Ce délai devrait
permettre à M. Briand d’aplanir les diiTîcultés, que le Cartel des gauches a fait
surgir, grâce à une transaction qui pourrait fort bien consister dans l’éloignement
du [jouvoir de M. Doumer, mesure qui ne
contribuerait pas précisément à résoudre
la, fameuse question financière.
.. Attemaqne. Après maintes tentatives
de former le nouveau Cabinet, le président
de la République, illindenburg, a nouvellement recouru à l’ex-chancelier Luther qui
a dû se donner bien du mal pour racoler
.son ministère « neutre ». Au dernier moihent il semblerait que cette formation
menace de sombrer et que M. Luther
veuille rendre au Président de la Républi([ue son mandat, en prolongeant encore
cette lalx>rieuse crise dans laquelle l’Allemagne se débat.
— Hongrie. L’énorme scandale qui a
éclaté en Hongrie, à propos de la falsification des billets de banque français, continue à occuper les journaux européens.
Plusieurs personnalités politiques ont encore été arrêtées comme complices de cette
vilaine affaire. Le Gouvernement hongrois
est décidé à mettre au dair tout oe qui
a trait aù scandale pour rétablir la normalité de ses rapi>orts avec la France et
les nations d’Europe dont la confiance aulait été ébranlée après les évènements
récents. t.
OUVRAGES REÇUS.
Fr.ance.sco DI Sidvestui-Falconieri : L’Apostolo S. Pietro è mai stato a Roma ? Casa editrice « La Speranza », Roma L. 8.
I^s ouvrages sûr cette question, toujours encord controversée, abondent, surtout dans la littérature protestante, et il
n’y a pas bien longtemps que nous avons
mentionné dans notre feuille la belle étude
du pasteui- Automarchi, qui semblait deA'oir la trancher définitivement.
Après avoir examiné sucessivement la
tradition intégrale, les [iremiers témoignages explicites, les preuves historiques et
théülogiques - - qui ne démontrent pas
grand’ chose - les preuves bibliques (qui
font totalement défaut), les opinions des
auteurs catholiques sérieux et impartiaux,
celle de rnonseignehr Duchesne entre autres; lequel doit avouer que la venue de
St-Pierre à Rome est loin d’être historiquement démontrée, M. Di SilvestrUFalconieri peut conclure que « tout pesé, tout
scrupuleusement examiné, il n’y a pas de
preuves suffisantes que St-Pierre ait été
ou soit mort à Rome et qu’il n’est pas possible d’en être convaincu et de retenir la
chose comme un fait réel et certain ».
Cette nouvelle étude, claire et toujours
objective, sera un bon instrument de controverse... en privé, et on ne peut que la
recommander, sans réserve.
Uro dell.a Set.v ; I valori morali - Casa
editrice « La Speranza », Roma - L, 10.
Le fait que ce livre en est à sa 3.me
édition — revue et enrichie — témoigne
éloquemment de sa réelle bonté et de son
utilité incontestable au point de vuie moral
et éducatif. On a l’impression, en le lisant,
qu’il s’agit d’un ouvrage vécu, inspiré de
Fardent désir de faire comprendre la
vertu, sous ses différents aspects, aux jeunes tout particulièrement, de la leur faire
aimer et admirer ; et cela .sous une forme
concise, mais jamais froide, ni aride, à
base d’aphorismes incisifs qui amènent la
réllexion,
«1^ morale est souveraine», affirme
Fauteur : « tous les problèmes culturaux,
religieux, juridiques, politiques, sociaux,
sont insolubles aussi longtemps que le problème moral n'est pas résolu ». Donc le
critérium moral est toujours le critérium
suprême d’évaluation.
Parmi les « A'^aleurs morales » mentionîiées et analysées par Fauteur en autant
de chapitres distincts, nous citerons : la
Sincérité, la Responsabilité, la Simplicité,
le Silence, la Sérénité, la Dignité, et, brochant sur le tout, la Bonté qui les résume
toutes, puisqu’elle est « le fondement moral des valeurs morales mêmes ».
Nous engageons vivement nos jeunes
gens à se procurer cet ouvrage, qui va
être pour eux un guide précieux dans leur
conduite de chaque jour. j. c.
Comunicato.
BOLLO SUGLI AVVISI AL PUBBLICO
su 'materia diversa dalla carta. Pagamento
della tassa per l’anno 1926. Si rammenta
che, a termini dell’ultimo comma dell’articolo 59 del Testo di Legge sul 'Bollo, 30
Dicembre 1923, N. 3268, col 31 Dicembl-e
u. s, è scaduto il termine per il pagamento
della tassa annuale di bollo, dovuta per
Fanno li926, sugli avvisi al pubblico fatti
mediante la pittura o con qualsiasi altro
mozzo, su materia diversa dalla carta, esistenti alla data predetta.
Si rammenta ancora che, a sensi del citato articolo, l'Amministrazione può far
togliere, cancellare ed anche distruggere
gli avvisi, ponendo le spese a carico degli
interessati qualora il pagamento non venga
effettuato in tempo.
A partire dal 1" Febbraio p. v., gli Uffici del Registro si asterranno dal riscuotere le tasse, ove non vengano anche pagate le penalità che, a sensi dell’articolo
66, N. 2 della Legge predetta, ammontano
- a die«] volte la tassa dovuta, col minimo
di L. 30.„
DICTONS VAUDOIS.
Soc piai niiri - E qui mingio s’iimpii.
Lou leit l’é uno bèllo còso - S’iin deurm
pà, Un s’ërpôso. ^
Eikel qu’it ben iin’ouro - A l’it pà trwl
til li temp.
Qui proumetto e rien nmnten - La prmnwsso vai pà rien.
Esse coum lou bla dà mè d’Mai - Que
sampre bougio e jamais vai.
Qui VÓI dë foëc - Vai dount la fiimo.
t. p.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Fleurs en .souvenir de M.me Marguerite
Nisbet
La Famille L. 150,—
M.mé Armida Ribet » 100,M.me /Rassilie Pitrat » 50,—
Total L. 300,—
U 15 Dicembre u. s. spegnevasi, a Colonia Vaidense ^Uruguay),
ARMAND-BOSC DAVIDE
d’anni 61.
Ne danno il triste annunzio : la mogUe
Margherita Charbonnier {colà residente).,
il fratello Stefano colla moglie e figli, la
sorella Maria e parenti tutti.
Torre Penice (S. Maiglioritii),, 20 Gennaio 192G.
Madame Letizia Jahier, Monsieur le
pasteur Ai:(;rsTE Jahier et leur famille
accomplissent le triste devoir d'annoncer
à leurs parents et amis de départ de
Madame MELANIE EYNARD
née VERTU
leur bien-aimée mère, belle-mère, grand'mère et arrière-grand’-mère, entrée dans
.son repos aujourd’hui, 16 Janvier 1926,
dans sa SS.me année.
«CouK <l(int TRIci-nel aura payé
l.i l■,■^nl;^n viendTonl on Sion avec
un oliani de ii iomidio, i/t lino allcL/'o-o oloinollo seca sur loinJi'onl : ...ia doiilonr ol lo góniissoinonl, s'on ( nii-om ».
R.s-a'/e ATYA'Ih LO.
Cet avis tient lien, de faire-part.
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. ¡ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PBLLICE - Pastore: Enrico Tran, S,
LUSERNA S. GIOV. - Pastore; Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
\ FERRERÒ - Pastore : Luigi Mjcol^
PINEROLO - Pastore; Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Gtiido Comba.
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RICLAREITO Sig. D. Gaydou, evangelista.
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PRADELTORNO - Sig. E. Coissoi:, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Gasa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
BUlour, evangelista.
BRESCIA - Cldesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BIìlNDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
■ Zacearo - Sig. Pietro Varvelli, evaug., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
• Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba. ,
CATANIA - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi.
OHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqiialoni, evang.. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Vìa Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
Forano - chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista. *■
IVREA' - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LÀ MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni ’Domenica alle oie 19.30 - Pastoie :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO Pastore: Giovanni Grilli, Viale
- Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i; Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pa
stare ; Emilio Corsani.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Cliiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore ;
Emilio Kivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta TagUayia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Cliiesa : Hue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzurcili,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastoie: S.
CcduecL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BUlour, Asilo Evangelico.
PIEDIGAVALLO - Chiesa : Via Carlo Allierto.
PISA - Chiesa : Via Derno, 15 - Pastore ; G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
HIESI - Cliiesa Evangelica - Pa.store ; Artui-o
Mingardi.'
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour -. Pastori; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via CTiosuè Car' ducei, 16-5 - Pastore ; G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Chiesa : Corso Cri.st. Colomlx), 13
- Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, lG-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chie.sa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
fiiovnnni l’etrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavtìur - Culto il Martedì,
aUe ove 18 - l’astore : S. Oolucoi.
SUSA - Ciiie.sa ; Via Umbcito I, 14 - .Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo'Lupo, candidato teol. (Diaspora).
TRIESTE - Chiesa: Vìa S. M. Maggiore.- Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattl, ivi.
VERONA - Chiesa: Vìa Pigna (presso il Duomo) - Pastore; B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle are 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO FUBBLICiVZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni,'prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUÒLA LATINA - Poiiraretto - Direttore :
L. Marauda, l’inciulo.
CONVIT'1'0 MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHII.E - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
(X)M-MISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI 'VALDESI - Torre Pellice - Presidente ; Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice ; Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cìigny.
OSPEDALE VALDESE - l’oimuetto - Direttrice : Suor Ida Bert.
ASILO PEI VEC7CHI - S. Germano Chisone.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice ; Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Ciould)
- Via Serra gli, .51, Firenze - Direttore;
Pastore F. Sonivuini.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Diretuice ; .Signa Adele Arias.
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22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Vaidesi : Cai’cma, Dov.adoia, Falerna,
Forano, Gr-otte. Facilino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaJlecrosia,
Vittoria.
Abonnements payés et Dons.
1926 : Dreher, Malnate, Como (30,15) Billour F. P-, pa.store. Piani di Vallcciosia
(5) - Billour G. D., istit., Id. - Corsani Emilio, Messina - f^ngo Edoardo, Roma (2) Kivoira Luigi, Tonno (2) - Cenre-Bert E.,
vedova, Entrerios • Pons Filippo, vedova,
Perosa Argentina - Grill Enrico, Id. - Vinçon Henriette, Jd. - Kibet .1. Pierre, Lyon
(5) - Micol J. .J., Wildermuth (5) - Ghigo
Pierre, Seine-et-Oise (3) - Pascal J. Pierre,
Ridarete, et 1925 (6) - 'ilarrou Jean, Prali
(1) - Martinat Jacques, Id. (2) - Richard
Etienne, Id. (2) - Giampiccoli Adolfo, Milano - Tourn Elisa, Id. - Costabel A,, pastore, Id. (10) - Barus J, Jaccjues, Riclaletto (2) - Giotto Ester, Torino (2) - Arnaldo Comba, pastore, Fiume (5) - T.^y
Ivan, Gavardo - Rostagno Luigi, Brescia Pons Arnaud, Massello (2) - Poët Francesco, Colonia Belgrano (5) - Loralrardi
(jiuseppina, Morfett (?,65) - Bounous, Toulon (7) T Long Afnilda, Torino (5) - Bietenholz, Id. - Eertet 'Giacomo, Pinasca Clot Maria, Riclaretto (1,50) - Bounous
Madeleine, Luserna S. Giov. - Calissano J.,
Torre Pellice (4) - Casa delle Giovani, Id.
^(2) Long Arnédée f. J, J.. PramoUo, et
1925 - Sappé Luisa, Id. (2) - Peyronel
Alexis, Id. (2) - Bertalot Henri f Jacques,
Id. (2) - Bouchard J. J. f. J., !d. (2) Long A., Id. - Sappé (Henri, I<1. (2) - Be;-talot Jean, Id. - Sappé Jean, Id. - Long J.
Louis, Id. (4) - Andrron Enrico, hi. (2) Ribet .1. Jacques, Id. (2) - Sappé Henri,
Id. (4) - Bounous J. Joseph, Id. (2) - Bounous Henri, Id. (2) - Combo Héìi, Id, (2)
- Beux Jean Paul, Id. (2) - Ivong David,
Id. (2) - Bouchard Lidia, Id., 1925 - Costabel veuve Ijouise, Id. (2) - Long Albert de
Jacques, Id., 1925 (2) - Jahier Henri,«Id.
(2) - Sap[>é Kdvi, Id. (2) - Jahier Jean,
1(1. (2) - Jaliier Jules, Id. - Jahier lAvi, S.
Germano Chisone (2) - Long Alexandrine,
Genève - Gaydou Catherine, Villar Pellice
- Favat Annette, Id. - Chanforan Anna, Td.
- Bertucci-Berton Caroline, Id. - Barolin
(Pierre, Id. - Bertinat Anne Marie, Id.
Paul Frache, Id. - F. B. Frache, Id. - Gönnet Madeleine, Id. -'Bonnet Pauline, Id. JaUa Catherine, Id. - Allio J. Pierre, Id, Janavel Marie, Id. - Fontana Jenny, Id. Allio Susette, Id. - Puy Elisée Id. - Gönnet Madeleine, Id. - Geymet Catherine, Id.
- Giraudin David, Id, - Salomon Paul, Id.
- Baridon Paul, Id.'- Planchon J. Pierre,
Id. - (gönnet Marie, Id. - Talmon Marianne,
Id. - Dalmas Marianne, Id. - Bouissa Paul,
Id. - Gras Antoine, Id. - Dalmas Jacques.
Id, - Long J. H., Id. - Allio J. Daniel, Id.
- Berton Jean, Id. - Caïrus Jean, Id. Mondon Etienne, Id. - Cordin Joseph, Id.
- Albarea David, Id. - Cordin Etienne, Id.
Gönnet Jeanne, Id. - Bonjour Marguerite
Id. - Pascal Anne, Id, - Crumière Louise,
Id. - Barus Suzanne, Id. - Bertot-Rosani
Emilie, Id. - Geymonat Pauline, Id. - Rivoire .Jeanne, Id. - Giraudin Judith, Id. Cordin Ida, kl. - Ferro Salvatore, Riesi Barus Jeanne, Perosa Argentina (4) - Bounous Teofilo, Pramollo, 1925 - Coucou rde
Bartolomeo, Perosa Argentina - Valentin
Bertin, Torre Pellice - Samuele Tron, Pinerolo (7) - Coïsson Adelphine, Angrogna
- Luisa Revel-Olivetti, Ivrea - Durand^Carninotti Léonie, Cordoba, 1927-1928, 1929,
et 1930, plus un don de L. 20 - Artas
Adèle, Frali, 1925 (2). (A suivre).
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO
Avvisi Commerciali ; L. 0,&4» la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I la
linea - Avvisi economici, L. 0,35 per parola per una volta - L. 0,(90 per due - L. 0,1 &
per tre. - Minimo L. 5?.
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