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l ÉCHO DES VALLÉES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dic^nes de louancfe. occupent vos pensées. fPhil. IV,
SOMMAIRE: Patriotisme — Ce qu’il ne
faut pas lire — Courrier Anglo-Américain — Chronique vaûdoise — Nouvelles
politiques.
PATRIOTISME.
J’ai entendu bien des fois, depuis le
commencement de la guerre, mon petit
garçon chanter à plein cœur, au retour
de l’école, cette strophe dialoguée:
« Ou t’en vas-tu, soldat de France,
tout équipé, prêt au combat,
plein de courage et d’espérance,
ou t’en vas-tu, petit soldat ? —■
— C’est comme il plait à la Patrie,
je n’ai qu’à suivre le tambour.
Marchons toujours, marchons toujours».
Et je me suis souvent surpris moimême à fredonner cette chanson enfantine. Elle est sérieusement instructive en
même temps que belle, car elle contient
de grandes idées qui se traduisent aujourd’hui héroïquement dans les faits.
C’est avant tout l’idée de Patrie. Et
la Patrie se présente ici comme quelque
chose que l’on ne discute pas. On cause,
on échange des idées, on prend parti pour
ou contre, on discute, on dispute, quand
il s’agit d’intérêt, d’études, de relations
sociales, de mille choses de la vie. Mais
voici paraître la grande vision de la Patrie, et tous les conflits s’apaisent. C’est
bien le sentiment du peuple tout entier
que M. Luzzatti exprimait récemment
dans son remarquable discours, en ces
mots :
« Toute considération de parti doit disparaître devant la pensée de la Patrie, qui
est et sera toujours l’expression la plus
haute et la plus sacrée de la solidarité humaine. Cette grande et glorieuse Patrie
Italienne est digne de tous nos sacrifices
et de tous nos espoirs».
Oui, à la vue du danger menaçant la
Patrie, le même courant électrique secoue tous les citoyens et l’on voit fleurir
une magnifique harmonie de sentiments:
Vive la Patrie ! Défendons la Patrie 1
Sauvons la Patrie ! Mourons pour la
Patrie 1
C’est encore la voix de la Patrie qui,
dans la chanson enfantine, est symbolisée par les sons du tambour, voix impérieuse à l’ouïe de laquelle l’attention s’éveille et la flamme s’allume pendant que
s’éteignent tous les autres bruits.
C’est enfin le fils de la Patrie que
chante la strophe enfantine, le soldat qui
apparaît soumis, équipé, consacré, vaillant, et qui marche non pas suivant ses
intérêts, sa volonté ou son caprice, mais
« comme il plaît à la Patrie ».
C’est en réponse à l’appel de la Patrie
et par amour pour elle que nos alpins,
nos bersaglieri et nos autres soldats accomplissent au milieu des montagnes,
sur les cimes escarpées et dans des conditions parfois bien pénibles, des prodi
ges de valeur qui font l’admiration du
monde entier. J’ai eu le grand privilège
de voyager, un jour, de Nice à Ventipiiglia avec quelques-uns d’entre eux rappelés de France. Et je n’oublierai jamais
leur ardent enthousiasme, la flamme qui
brûlait en eux, leurs cris vibrants et répétés: «Viva l’Italial Viva l’Italia!»,
l’héroïsme des accents qui jaillissaient de
leurs poitrines: « Neppur la morte ci fa
tremar ! ». Je compris alors mieux que
jamais le sens profond de cet aveu du
poète:
O Patrie, on a beau résonner, tu l’emportes.
Les âmes que tu jais sont encor les plus fortes.
C’est en réponse à l’appel de la Patrie
et par amour pour elle que Léonidas aux
Thermopyles, serré de près par une ennemi puissant, et recevant de lui ce message impératif: « Rends-moi les armes ! »,
répondait tout simplement: «Viens les
prendre 1 », et tombait avec les siens au
champ d’honneur et dans la gloire. Le
sacrifice volontaire de ces héros produisit un effet plus puissant qu’une éclatante victoire. Et la flamme du plus pur
patriotisme devait embraser le cœur de
quiconque voyait l’inscription portée sur
la colonne commémorative de ces vaillants : « Passant, va dire à Sparte que
nous sommes morts ici pour obéir à ses
saintes lois».
C’est en réponse à l’appel de la Patrie
et par amour pour elle que ce soldat des
anciens âges, dont on voudrait arracher
le nom à l’oubli, voulut le premier dire
à ses concitoyens une glorieuse nouvelle,
courut, se précipita, n’eut que le temps
de dire : « La victoire est à nous ! » et
tomba mort aussitôt.
C’est en réponse à l’appel de la Patrie
et par amour pour elle que, dans les récents combats de Champagne, un jeune
lieutenant encourageait ses hommes et
s’élançait le premier à l’assaut en criant:
«Aujourd’hui nous allons à la fête!»,
pour tomber aussitôt, frappé d’une balle
en plein front.
* *
*
Citoyens d’une Patrie terrestre, nous
devons être aussi, de par notre destination même, enfants de la céleste Patrie.
Elle aussi réclame ses droits et nous appelle. Voudrions-nous avoir pour elle un
moindre amour ?
« Debout, sainte cohorte.
Soldats du Roi des rois.
Tenez d’une main forte
L’étendard de la croix.
Au sentier de la gloire
Jésus-Christ nous conduit.
De victoire en victoire
Il mène qui le suit».
Récemment, sur le front d’Italie, un
jeune soldat demandait: « Où est le
Roi?». — Du milieu des troupes, une
voix se fit alors entendre, celle de Victor
Emmanuel lui-même: « Voici le Roi. Ap
pelez-le quand vous avez besoin de lui.
Il vous répondra toujours».
Au milieu de la nuit, dans la tourmente
et parmi les épreuves, parfois peut-être
nous nous sentons bien seuls. Nous ne
voyons pas la délivrance, et pleins d’angoisse nous nous demandons peut-être
ce que devient notre Dieu; «Où est le
Roi?». Ecoutons alors, et la voix de
Jésus se fait entendre à nous pour peu
que nous ayons confiance en Lui : Présent.
Sur la côte nord Adriatique vit une
population de pêcheurs. Ces hommes de
la mer se trouvent parfois enveloppés
d’une brûme épaisse qui arrache à leurs
yeux les contours de la côte. Perdus alors
sur l’onde mouvante, pénétrés d’obscurité et de froid, ils ne savent plus la route
à suivre, et ils risquent de se briser sur
les écueils. Alors les épouses et les mères,
les filles, les sœurs et les fiancées descendent aux rivages et, mêlant toutes leurs
voix, elles chantent avec force les chansons des pêcheurs. Le son de ces voix
aimées arrive aux hommes perdus, leur
permet de saisir la direction à suivre et
de rentrer au port.
Sur les rives joyeuses du pays de la
vie et de l’éternité Jésus nous attend. De
là — telle une harmonie divine — sa
voix arrive jusqu’à nous; « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Venez à moi, vous
trouverez le repos de vos âmes. Celui qui
croit en moi vivra». — Ecoutons cette
voix. En elle seule se trouvent pour nous
l’espérance et le bonheur.
Semblables aux écueils cachés sous
l’onde perfide,
« Des ennemis dans l’ombre
rodent autour de moi;
accablé par leur nombre,
que ferai-je sans toi.
Chaque jour, à chaque heure,
oh ! j’ai besoin de toi,
viens, Jésus et demeure
auprès de moi».
Arnaldo Malan.
de qu'il ne faut pag life.
Il y a eu, tout récemment, à Milan, un
congrès contre la pornographie — un mot
qui signifie, en gros, la corruption des
mœurs par l’image — convoqué sur l’initiative de «l’Association pour l’école».
Des sénateurs, des députés, des magistrats, quantité d’éducateurs de la jeunesse, ont pris part à la réunion; et les
discussions s’y sont résumées en un ordre
du jour invitant le Gouvernement à adopter des mesures pour que les corrupteurs
de la jeunesse soient sévèrement punis
et qu’on leur applique la loi dans toute
sa rigueur.
— Voilà qui est bien, direz-vous, mais
nous ne voyons pas trop pourquoi l’on
vient parler de « corruption par l’image»
à des gens aux mœurs châtiées, irrépréhensibles tels que la grande majorité des
lecteurs de L’Echo. D’accord, mes amis,
mais mon texte n’est qu’un prétexte pour
vous entretenir d’un sujet qui a quelques
rapports avec la pornographie : j entends,
parler des lectures à tendances immorales, ou même grossièrement immorales.
Sujet scabreux, s’il en fut, mais non pas
entièrement hors de saison, à la veille de
l’hiver où la majorité de notre population
lisante a des loisirs à consacrer à des lectures de toute espèce.
Car, on lit chez nous, au moins quatre
fois plus que par le passé. Nous n’en sommes pas encore à la bonne petite bibliothèque de famille dans chaque maison,
comme au Danemark, par exemple; mais
tout le monde lit, même à la campagne.
On lit les journaux de la localité, les quotidiens, des revues, des livres instructifs
ou amusants, des journaux d’agriculture,
des livres de voyage, etc. On se passionne
aux choses de la politique, aux nouvelles
de la guerre. Nos bonnes mamans chaussent leurs lunettes le soir, sous la lampe,
ou dans les longues après-midi du dimanche pour lire des livres d’édification,
des nouvelles religieuses, sans compter
leur bonne vieille Bible. Aussi nous ne
dirons à tous ces braves gens qu’un mot:
continuez; instruisez-vous en vous édifiant.
Mais la jeunesse quelque peu cultivée,
ou qui se pique de l’être, a d’autres goûts,
moins simples et parfois moins sains.
Elle veut quelque chose qui chatouille
l’imagination, qui l’exalte, qui satisfasse
une curiosité morbide. Et on va au roman, dont je ne veux pas dire trop de
mal, lorsque le fond en est moral, lorsqu’il n’est pas trop fouillé, lorsqu’il ne
s’applique pas à persifler ce qu’il y a de
plus pur dans les sentiments et les affections. Mais le roman est dangereux pour
tous ceux qui ne savent pas faire abstraction de la fiction, c’est à dire pour
les trois quarts au moins de ceux qui les
dévorent.
Il y a d’autres lectures encore qui passionnent les gens corrompus ou qui, de
propos délibéré, aspirent à se corrompre :
ce sont les mauvais livres qu’on se passe
sous le manteau, qu’on lit en cachette,
qu’on n’ose pas avouer d’avoir lus, qu’on
se garde bien de montrer à son père ou
à sa mère. C’est toute une littérature
énervante, grossière, diaboliquement raffinée, « qui flatte toutes nos faiblesses »
au lieu de parler à l’âme et ennoblir nos
pensées. Voilà les livres que tous les jeunes gens qui se respectent doivent s’interdire, comme on se garde d’un poison
dangereux. On ne saura jamais tout le
mal que les mauvais livres ont fait à la
jeunesse, toutes les ruines morales qu’ils
ont accumulées, ni toutes les dépravations dont ils ont été la cause indirecte.
N’est-ce pas que lorsqu’il vous est, par
hasard, arrivé d’avoir lu un mauvais li-
2
vre, vous avez éprouvé une espèce de
honte, comme d’une souillure morale,
vous vous sentez amoindris à vos propres
yeux comme quelqu’un qui a commis une
mauvaise action ? Veuillez vous éviter
ces remords en ne lisant jamais un livre
que vous n’oseriez montrer à votre mère,
à votre sœur cadette ou à toute autre
personne ayant droit à votre respect, et
ayez grand soin de votre santé morale.
Que faut-il lire donc ? Faudra-t-il nous
borner à la littérature quelque peu surannée de la «Société de Toulouse?».
Peut-être bien que non, quoique les « livres de Toulouse » aient du bon et même
du très bon; mais ils ne sauraient satisfaire tous les besoins. Et alors, ayez recours, pour le choix de vos lectures, à
ceux qui en savent plus que vous et sont
à même de vous conseiller. Nous en
avons dans toutes les paroisses de ces
guides expérimentés, jaloux de vos intérêts intellectuels et moraux et qui vous
diront: lisez des livres qui vous élèvent
au-dessus des misères de cette vie, des
livres qui vous rendent meilleurs, qui
vous fassent aimer la vertu, votre famille, votre prochain, votre patrie, vos
devoirs de tous les jours; et laissez à
ceux qui veulent se perdre les livres qui
exaltent le vice, qui ne remuent que la
fange et nous dégradent par les mauvais
instincts et les mauvaises pensées qu’ils
réveillent en nous. j. c.
dimanche 2 janvier, pour demander au
peuple anglais de le consacrer à la prière.
Voilà un Lord Magor digne de Londres.
O. O. n.
CHRONIQUE VAUDOISE
COURRIER ANGLO-AMERICAIN.
Un richissime Américain, M. Henri
Ford, a décidé de faire quelque chose
dans le but d’accélérer la paix. Sa femme
a donné pour cette cause 50.000 francs,
invitant les mères de famille à télégraphier au président Wilson, en le poussant presque malgré lui à s’occuper de
cette grave question. M. Ford a aussi
payé le voyage à une cinquantaine de
personnes qui, avec lui, doivent se rendre
en Suède, en Norvège et en Danemark,
pour intéresser ces nations neutres et se
rendre ensuite à La Haye, où l’on étudiera la question et où l’on tranchera
toutes les difficultés pour mettre d’accord toutes les nations en guerre. L’idée
est belle et noble, mais malheureusement elle n’a pas encore la chance d’être
prise en considération. Quoique en Allemagne et en Autriche il y ait des symptômes favorables à la paix, tant que l’Angleterre et ses alliés n’auront pas la certitude de voir la cause de la justice triompher, tout se réduira à des paroles, à des
désirs sincères et à quelques dépenses
d’argent. Il nous semble cependant que
les nations alliées devraient déclarer ouvertement ce qu’elles désirent et, d’un
autre côté les puissances centrales devraient faire connaître jusqu’où elles
peuvent arriver en fait de concessions;
tant que tout se limite à des rumeurs vagues, nous pouvons avoir la certitude
de voir la guerre se prolonger encore pour
des mois et des mois.
— Les Anglais ont fait parvenir à leurs
soldats plus de deux millions de traités.
Toujours pratiques les fils d’Albion.
— M. Asquiih a donné sa fille en mariage à son secrétaire particulier, M.
Carier.
— L’ex-président Taft n’est pas content de Billy Sunday, qui se permet d’envoyer les inconvertis en enfer. Il trouve
à redire aux pasteurs qui l’écoutent et
qui se présentent avec lui sur la même
plateforme. M. Taft étant unitaire, probablement est effrayé de ne pas avoir en
Christ un Sauveur.
— M. Fetler, le pasteur baptiste de
rétrograde, qui a échappé à l’exil de Sybérie et qui a été envoyé en exil en Amérique, raconte des merveilles sur l’œuvre
de Dieu en Russie.
— Le docteur Muir, de Glasgow, ayant
pris sa retraite, la congrégation lui a assuré une pension de 10.000 francs par an.
— Le Lord Mayor de Londres a fait
un appel à tous les Lords Mayor d’Angleterre, les invitant à mettre à part le
BOBI. Notre Eglise a eu dimanche
dernier la visite de M. J. Alexander, de
la Société des amis d’Angleterre, que
nous avions déjà eu le plaisir d’accueillir
au milieu de nous, il y a 14 ans. Au culte
dn matin, il a adressé la parole à un auditoire de 300 personnes sur ces paroles
d’Ezéchiel xlvii, 9: «Tout être vivra
partout où le fleuve, sortant du trône de
Dieu et de l’Agneau, coulera ». — À 2 h.
il fit un touchant appel aux jeunes filles
de l’Union Chrétienne qui emplissaient
le local. — Et le soir, à 7 h., il nous entretint sur son voyage en Palestine, illustrant par des anecdotes et des souvenirs
personnels les localités les plus importantes de la Terre-Sainte. Nous gardons
un souvenir bienfaisant et reconnaissant
de la visite de notre bien-aimé frère, accompagné de son fils, et nous demandons
au Seigneur qu’il arrose la semence qui
a été abondamment répandue.
— Nous avons en général de bonnes
nouvelles de nos 115 soldats, dont 53
sont toujours au front. Deux d’entre eux
le caporal Etienne Rostagnol est malade
dans un hôpital de Novi Ligure, et J. J.
Rostagnol, blessé assez grièvement, est
depuis plus de trois mois dans un hôpital
à Milan. Quatre autres, blessés ou malades, ont reçu un congé de convalescence
de quelques semaines et sont soignés chez
eux. Dans les lettres que plusieurs d’entre eux écrivent au soussigné, ils expriment leur reconnaissance pour L’Echo
qui leur fait tant de plaisir.
— Une de nos écoles de quartier, celle
du Peui, est encore fermée, la maîtresse
qui l’a tenue pendant deux semaines
ayant opté pour une autre école, aux environs d’Asti. On se demande quand les
Autorités scolaires se décideront à mettre ordre à cet état de choses si peu encourageant.
— M.lle Ida Gay, de La Tour, a été
appelée à diriger l’école de la Romana,
pour ,la saison scolaire.
COLONIA VALDENSE. M. Daniel
Jourdan vient de nous remettre, au nom
de son fils M. Louis Jourdan, la somme
de 216 francs pour être répartie comme
suit:
A l’Asile de Saint-Germain:
M.me Jourdan, en souvenir de son
père M. J. B. Griot, originaire
de Saint-Germain frs. 100,—
M.me Jonrdan » 20,—
M. J. R. Long, régent en retraite » 30,—
Au Refuge Roi Charles-Albert:
M. J. R. Long, rég. en retraite frs. 30,—
M. L. Jonrdan » 5,—
Au Comité de Turin pour les militaires frs. 30,—
frs. 215,
Nous remercions vivement nos chers
amis qui continuent à s’intéresser à nos
œuvres de bienfaisance.
Nous ajoutons que l’Eglise de Ombues
de Lavalle et l’Union Chrétienne de Colonia ont envoyé au-delà de 700 francs
pour la Croix Rouge. Honneur aux patriotes Vaudois de Colonia et de Ombues.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. — Les soldats Matteo Mastropasqua,
Etienne Stalle qui est à Racconigi, Edoardo Giraud, Coucourde Victor et Pons
Jacques, remercient de grand cœur pour
l’envoi du journal. i
— Nouvelles de nos soldais: Soldat PeyTot Enrico (Val Pellice), di Bovile, ferito
alla spalla, non gravemente. — Soldato
Bertin Antonio, di Luserna S. Giov., ferito gravemente alla testa ed a una gamba
— Soldato Mondon Davide, ammalato —
Soldato Pons Luigi di Carlo (... alpini),
f. a f. fianco sinistro. Treno di Milano (Dicembre) — Soldato Co'isson Stefano {...
alpini), di Angrogna, piedi gelati — Soldato Bonetto Alberto di Giuseppe (... alpini), piedi gelati (6-12) — Soldato Rene/
Luigi di G. B. (... alpini), f. a f. gamba
sinistra — Soldato Ribet Abramo di Giovanni, di Pomaretto (... alpini), piedi gelati) — Soldato Michelin-Salomon Daniele (... alpini), faringite cronica, treno
Milano (8-12) — Soldato Bonnet Alberto,
di Luserna S. Giov., gastrite con itterizia, treno Milano (30-11) — Soldato Pascal Alberto (... alpini), di Fontane di Rodoretto, distorsione piede destro, reparto
8°, letto 117°, Pordenone. Questi, assieme a due compagni, salvò il suo capitano
ferito, che già voleva spararsi per non
cadere prigioniero, portandolo sulle sue
robuste spalle, attraverso le cime del
monte N. sotto il fuoco nemico. Il capitano guarisce.
— Dans le dernier numéro du British
Weekly, il y a un touchaunt hommage
rendu à la valeur du sous-lieutenant Guglielmo Giampiccoli, tombé à l’ennemi
sur le monte S. Michele, pendant qu’il
guidait ses soldats à l’assaut. Le public
anglais exprime sa très vive sympathie
au Modérateur de l’Eglise Vaudoise, père
du jeune héros. Aumônier Bertalot.
— Du soldat Jean Etienne Grill
Je profite de la cordialité de mon sergent major qui m’a offert sa plume, pour
vous remercier vivement de l’envoi du
journal que je lis depuis nombre d’années. Vraiment, ce journal qui porte les
nouvelles de ces chères Vallées, est toujours plus précieux; dommage qu’il n’ait
pas huit pages au lieu de quatre. Grâce
à Dieu je suis en bonne santé, comme
aussi les autres Vaudois qui sont avec
moi au V. C. — J’ai vu dernièrement mes
amis du V. P. ; ils sont aussi en bonne
santé. — Cher Monsienr, veuillez recevoir mes salutations cordiales, et par le
moyen de votre journal envoyer mes bons
souhaits et salutations à mes nombrenx
parents et amis, à tous ces chers Pralins,
surtout à ceux qui, comme moi, sont sous
les drapeaux.
— Du caporal Pascal Jean et du soldat Peyrot Jean Pierre:
Avec beaucoup de retard, tout de même nous voulons nous démontrer reconnaissants, en vous remerciant infiniment
pour l’envoi de votre aimable journal
L’Echo des Vallées, que nous recevons régulièrement et avec grand plaisir, et que
nous lisons bien volontiers, car il nous
apporte les nouvelles de nos chères Valr
lées; et sachant que nous ne sommes pas
oubliés, que Dieu veille sur nous, cela
nous fortifie et nous donne du courage.
Nous sommes en bonne santé. Dieu
merci, espérant qu’il en soit de même
pour vous tous. Veuillez agréer nos sincères salutations.
— Du sergent Rostan Giulio:
J’ai toujours tardé de vous remercier
pour L’Echo des Vallées que je reçois régulièrement, c’est à dire qni arrive à ma
compagnie au nom d’un soldat qui est
tombé au champ d’honneur et que ma
compagnie me donne pour le lire. Plus
que content je snis toujours de pouvoir
lire les nouvelles de notre chère Vallée et
des habitants, surtout ici au milieu de la
neige et au bruit du canon qui gronde
continuellement; le froid est très vif, car
nous sommes à la hauteur de plus de deux
mille mètres.
Veuillez, cher Pasteur, recevoir les
meilleurs vœux et salutations pour notre
chère Vallée et chers parents qui pensez
à nous, et que, à notre tour, pensons à
vous tous.
' En vous remerciant infiniment pour
m’envoyer L’Echo des Vallées, ayez la
bonté d’y mettre mon adresse, et de vouloir y mettre les salutations pour mes
Vallées dans le journal.
Bien à vous. Un Vaudois du Taillaret
de La Tour.
Le journal que je reçois est au nom de
Rostan Giovanni Luigi.
— Du soldat Pontet Paolo:
Con molto piacere ho ricevuto L’Echo
des Vallées; la ringrazio sentitamente del
suo gentil pensiero. Lo leggo con attenzione; mi fa piacere di leggere le notizie
dei nostri fratelli combattenti e delle nostre Valli che tanto noi amiamo. Noi lavoriamo sempre a far delle fortificazioni,
combattendo con la nostra arte per la
grande vittoria.
Accetti, sig. Direttore, i più distinti
saluti e ci creda devotissimi Pontet Paolo
e Aldo Vinçon, cap. magg.
— Du soldat Constantin Charles:
Je viens avec ces quelques lignes vous
donner de mes nouvelles, qui, grâce à
Dieu, sont bonnes pour le moment. Je
vous remercie beaucoup de votre aimable
journal L’Echo des Vallées; il y a déjà
quelques semaines que je le reçois régulièrement. Un peu en retard je vous en
remercie infiniment; ça me réjouis beaucoup de lire les nouvelles de nos chères
Vallées et de savoir où se trouvent tous
les soldats des Vallées. —■ Cher Pasteur,
recevez mes plus affectueuses salutations.
— Des soldats Abel Geymonat, Michelin
J. Pierre et Pontet J. Pierre:
Je viens de lire un des derniers - du
moins pour nous - N°de L’Echo, et j’y
ai trouvé un article à propos des petites
cartes de nos soldats ! Et moi aussi je
viens vous prier de bien vouloir donner
des'nouvelles, à tous les lecteurs de votre
journal Vaudois, de trois Bubiarels. Du
bataillon « Pinerolo » nous sommes venus
nous arrêter au ... alpini. Nous sommes
tous très bien et à part quelques coups
de canon, notre feu principal à été jusqu’à présent celui des marmites. — Aurevoir, cher M. et veuillez agréer depuis
la conca de P. bien des cordiales salutations. ^
LA TOUR. Vendredi dernier s’est ouverte la maison du soldai dans la grande
salle de la Société ouvrière, gentiment
offerte. Nos soldats auront ainsi l’occasion de passer quelques heures agréables
dans une salle bien chauffée, où ils pourront lire et se faire du bien. M. Margaría
a été nommé président de la Commission
qui s’occupe de cette bonne œuvre. — Le
même soir, à 8 heures et demie, le Cercle
Littéraire a offert à MM. les officiers quelques rafraîchissements.
— Nous apprenons avec plaisir que
nos soldats, grâce au Comitato Civile, recevront pour les fêtes de Noël un autre
colis postal, avec une quantité de choses
utiles.
— Dimanche dernier, au culte principal, ont été installés les nouveaux anciens désignés par l’assemblée d’Eglise,
c’est à dire MM. B. Chauvie pour le
quartier des Appiots, prof. E. Longo pour
le quartier de Ville H, T. Mathieu pour
le quartier deS .te-Marguerite, et J. Besson comme diacre de Ville et des Appiots.
— Lundi soir, à l’aula magna de l’Ecole Normale, M. Joseph Alexander a
tenu une conférence sur William Penn,
le fondateur de Philadelphie, le centre
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de la Société des amis dans la Pensylvanie. Notre frère a visité aussi les paroisses
de Bobi, Villar, St-Jean et Angrogne^
son regret, il n’a pas pu se rendre dans
les Vallées de Pérouse et de St-Martin.
— Lundi à deux heures ont eu lieu les
obsèques de Jean Daniel Cougn, de la
Ville, l’ex-facteur, qui depuis bien des
années, frappé par une paralysie, était
infirme. Il s’en est aile subitement, a
l’âge de 64 ans. Nous exprimons à sa
fille et à ses gendres, les deux frères Jouve
notre sympathie chrétienne.
PEROUSE ARGENTINE. Une médaille d’argent a été accordée au lieutenant des bersaglieri Long Emile qui, le
5 juillet 1915, s’est élancé le premier contre l’ennemi, en encourageant ses soldats
jusqu’au moment où il tomba héroïquement, frappé par une balle autrichienne.
PRALY. Le caporal des alpins Pascal
Jean, de Praly, a été cité à l’ordre du
jour de l’armée, ayant guidé sur le mont
V., avec un sang-froid admirable ses
alpins, à l’assaut d’une tranchée qui a
été conquise. Nous sommes heureux de
pouvoir citer ce fait qui honore le Vaudois et le patriote.
— La Commission Financière, par le
moyen de son Président et de son Secrétaire, a visité, ces trois derniers dimanches, les paroisses de Rodoret, Massel,
Pralv et Angrogne. Elle a rappelé les
engagements pris l’année dernière. La
contribution promise n’est pas une aumône jetée en passant, c’est une dette
d’honneur dont on s’acquitte sans jamais
chercher les faciles prétextes pour s en
dispenser. Elle a demandé aux paroissiens de porter spontanément et régulièrement aux collecteurs — et sans murmurer — les sommes souscrites pour les
œuvres de l’Eglise.
Il est certain que les promesses seront
maintenues. Les Vaudois — les bons
Vaudois, cela va sans dire — n’abandonnent jamais les positions qu’ils ont conquises. Ils tiennent ferme partout et toujours. On peut compter sur leur parole.
Il nous résulte même qu’à Rodoret des
villages entiers ont déjà versé d une manière intégrale tout ce qu’ils avaient promis. Ils ont porté — d’accord avec 1 invitation de la Commission — leurs contributions sans attendre la visite du collecteur. Il est évident que de Rodoret à
Piarustin aux riants côteaux; de Bobi
à Angrogne, nid des anciens Barbes; de
Rorà, patrie de Janavel, à Pramol qui
domine la plaine à cheval des deux Vallées, on répétera les belles paroles que
nous avons entendues 1 annee derniere.
« Il n’est pas ni digne ni honnête de demander à d’autres les sommes que nous
pouvons fournir nous-mêmes pour les besoins de notre Eglise. C’est un devoir pour
nous et pour nos familles de contribuer annuellement d’une manière régulière et dans
la mesure de nos moyens, pour les œuvres de l’Eglise à laquelle nous appartenons...^); c’est un devoir et nous maintiendrons.
PRAMOL. Nous sommes heureux
d’apprendre que le sergent major des
alpins Balmas Jean, de Pramol, à cause
de son courage exemplaire déployé au
mont K., dans un moment difficile, a
obtenu la médaille de bronze.
— Nous avons déjà annoncé que, sur
l’initiative de l’Union des mères de
famille, un bon nombre de femmes et
de jeunes filles, appartenant ou non aux
deux Unions de Pramol, avaient entrepris de travailler pour nos soldats au
front. Les Unions ont donné leurs petites
économies, toutes nos sœurs .se sont ensuite cotisées et, avec quelques secours
venus de Florence, elles se sont mises ré
solument à l’œuvre; et maintenant elles
ont la satisfaction de pouvoir dire qu’elles ont envoyé ou fait envoyer quelques
objets utiles à tous nos frères qui sont sur
le front ou prisonniers.
D’abord ce sont les dames de la Société de l’Eglise de Via de’ Serragli à Florence qui, outre tout ce qu’elles ont déjà
fait pour d’autres, ont bien voulu envoyer 12 paquets bien munis, et ceux
qui les auront reçus peuvent dire d avoir
été particulièrement favorisés; mais nous
avons lieu de croire que les 24 autres ne
seront pas mécontents non plus lorsque
ils recevront ce que nos sœurs ont si diligemment tricoté ou cousu à leur intention.
Nous remercions bien sincèrement les
membres de la Société des Dames de Florence pour leurs si généreux envoi. Madame et Monsieur le prof. Luzzi ainsi
que Miss Flora Cox pour leurs dons particuliers; ensuite toutes nos sœurs de la
paroisse qui ont travaillé avec tant de
zèle couronné d’un vrai succès.
Elles vont maintenant prendre un peu
de repos, mais ne resteront pas oisives,
car les besoins sont toujours nombreux
et urgents; elles ne font que se recueillir
un instant pour étudier leur plan d attaque; mais nous savons qu’eUes sont bien
résolues à aller de l’avant et nous leur
souhaitons un accueil toujours plus fraternel de la part du public et la satisfaction toujours plus profonde d’avoir pu
faire quelque chose au nom de Christ.
— Nos écoles 'de quartier sont enfin
toutes ouvertes; voici le nom de nos maîtresses et régents : Peumian, M.lle Marie
Cairo, avec diplôme; Bouchard, M.me
Lina Peyronel-Bouchard ; Fournim, M.lle
Louise Long; Chaureng, M.lle Pauline
Jahier; Beux, M. Bartnélemy Jahier;
Pxenc, M. Henri Menusan ; Clôt, M. Héli
Jahier; la maîtresse diplômée ayant accepté une place ailleurs.
Puissent-ils tous travailler fidèlement
pour le Maître céleste. pb
ROME. M. l’hon. Giretti a Interpellé le
Gouvernement sur Vélectrification de la
ligne de chemin de fer Turin-Pignerol.
SAINT-JEAN. La semaine dernière
a été caractérisée par de fréquents départs. Dans trois jours, du jeudi au samedi on a dû prendre quatre fois la route
du cimetière et une cinquième fois le
mardi suivant. Jeudi eut lieu 1 ensevelissement de Marthe 'Voile née Bounous, demeurant à la Liouna, décédée à 1 âge de
75 ans. Le cortège était très nombreux.
Beaucoup de parents étaient venus de
St-Germain, de Pignerol et de Turin. Le
pasteur émérite M. H. Trou, présida le
service au cimetière.
Samedi on accompagnait au champ du
repos la dépouille mortelle d&Pierre Chauvie, décédé aux Nazerots d’une manière
presque soudaine, à 1 âge de 54 ans. C était le type du facteur (portalettere) modèle. Diligent, très consciencieux dans
l’accomplissement de sa charge, serviable, bon, jovial de caractère, il était aimé
de tout le monde. Aussi ce fut en piésence d’une vraie foule d’amis accourus
de tous côtés, malgré la pluie, que le pasteur M. Rostagno parla à la maison mortuaire du problème de la vie et de l’espérance chrétienne. Sur la tombe 1 huissier
de la Commune, M. Roland, rendit un
précieux témoignage à la mémoire du
défunt. — À toutes ces familles plongées
dans le deuil, nous exprimons notre profonde sympathie.
— Une carte postale de l’aumônier militaire M. Pascal, à la date du 10 décembre, adressée à M. Rostagno, nous donne
la nouvelle (qui fut immédiatement communiquée à la iamille), que le soldat al
pin Berlin Antoine, de la Cabianca, a été
gravement blesse à la tete et a eu une
jambe fracturée. Il se trouve à l’hôpital
de Caporetto. Quoique son état soit très
grave, les docteurs n’ont pas perdu tout
espoir étant donnée la « fibra robustissima» du jeune homme. L.
SAN REMO. Impossible résumer la
conférence de M. Ugo Janni ou de reproduire ce qu’en dit le Pensiero de San
Remo. L’orateur a démontré quelles
étaient les causes de la guerre, et le résultat qu’elle doit donner. « Con la sua
conferenza; Il grande Signore della guerra,
Ugo Janni — dit le journal — il sacerdote che con tanto decoro e tanta autorità tiene il pergamo della Chiesa Valdese
della città nostra e che ormai i pubblici
più rigorosi d’Italia conoscono ed apprezzano al suo alto valore, ha dato una
mirabile misura di quel che possa 1 arte
sua oratoria sposata alla vasta coltura
di cui la sua mente è adorna e alla nobiltà
dei concetti di cui essa si nutre. Sia resa
grazie all’uomo di genio e di cuore che
tale conforto ha voluto porgere al popolo
nostro. Conferenze come questa dello
Janni potrebbero definirsi opere di beneficenza spirituale ». Inutile d’ajouter
que le théâtre était bondé et que l’orateur a été salué à son entrée et à sa sortie
par des tonnerres d’applaudissements.
VENISE. Aujourd’hui même, le 17
décembre, se célèbre à Venise le mariage
de M. l’ingénieur M. Decker, fils de M.
Adolphe Decker de Gênes, avec M.lle
Marina Giordano, fille du docteur Giordano de Venise. Nous souhaitons aux
époux d’être heureux et de vivre longtemps ensemble, se proposant de faire
beaucoup de bien autour d eux.
Le docteur Giordano nous a fait tenir,
par M. J. J. Jourdan son père, sa carte
de visite ainsi conçue: « Le docteur Davide Giordano, chirurgo primario dell’Ospedale Civile, à l’occasion du mariage de sa fille Marina avec l’ing. M.
Decker, offre pour l’Ecole Normale de
Torre Pellice, L. 1000».
En exprimant au docteur Giordano
notre vive reconnaissance pour sa générosité en faveur de notre Ecole Normale, nous pouvons l’assurer qu’il ne
pouvait mieux rappeler le grand événement de famille, qu’en pensant à notre
Institut d’instruction secondaire.
l^ouvelles politiques.
La Chambre des députés a pris ses vacances jusqu’au l.r mars après avoir accordé au Gouvernement 1 exercice provisoire pour six mois. La discussmir engagée sur cette question n’a pas toujours
été à la hauteur de la situation, mais la
grande majorité des représentants de la
nation a fait taire les voix discordantes.
L’œuvre politique du cabinet Salandra,
les nouvelles impositions financières, les
budgets déjà examinés, tout a été approuvé à très forte majorité. Il n’y a eu
que les socialistes officiels et quelques
mécontents qui aient nié leur approbation; une cinquantaine de voix contre
près de 400.
Les votes successifs ont donné l’opportunité au Président du conseil de prononcer de nobles discours sur la guerre,
sur nos soldats de terre et de mer, et sur
les sentiments qui font vibrer à l’unisson tous les cœurs italiens. L’exposé de
M. Carcano, ministre du trésor, a été de
la plus haute importance. Les préparatifs de guerre et les premiers mois de
guerre ont coûté à l’Italie la somme de
cinq milliards; chaque mois nouveau
amènera une dépense de cinq cents millions, chiffre rond. Presque la moitié de
la somme a été donnée par les deux emprunts nationaux, le reste par des emprunts à l’étranger; mais un nouvel emprunt à l’intérieur va être lancé prochainement. Les intérêts de ces nouvelles
dettes du trésor seront largement couverts par les augmentations d’entrées
dues aux nouvelles taxes. Le ministre
invite dès maintenant tous les Italiens à
l’épargne pour que chacun contribue de
quelque manière à la grande entreprise
nationale.
La politique financière du Gouvernement a été approuvée. L’augmentation
du prix du sel a provoqué une vive discussion’et un appel nominal demandé par
les socialistes; perte de temps inutile, le
résultat de la votation ayant été le même.
Peu de nouveautés sur les fronts de
bataille. Entre la vallée Giudicaria et
celle de Concei une série de brillantes
opérations offensives nous a assuré la
possession des hauteurs qui assurent et
complètent au nord-ouest 1 occupation
du cirque de Bezzecca. Les sommets occidental et oriental du monte Vies, les
flancs du monte Mascio ont été occupés
de force à la bayonnette, après la conquête de plusieurs lignes de tranchées.
À l’ouest de Gorizia et sur le Carso, près
du monte S. Michèle nos hardis soldats
ont pris encore quelques tranchées et un
certain nombre de prisonniers. Quelques
attaques partielles repoussées près d Osla via et sur les flancs du Vodil (monte
Nero), les duels d’artilleries plus ou
moins intenses selon les conditions atmosphériques, voilà ce que nous donnent
les bulletins du général Cadorna, toujours si clairs, sobres et précis.
Les alliés ont commencé dans les Balkans un mouvement difficile de retraite
générale. N’ayant pu porter secours à
l’armée serbe, qui pour le moment est
hors de combat, leur position devenait
intenable. Le général Sarrail, commandant du corps d’expédition français a
rétréci peu à peu son front de combat,
pour ne pas être pris de flanc. Les Anglais se retirent aussi devant les Bulgares, avec de vifs combats d’arrière-garde.
Ils’sont maintenant rentrés sur le territoire grec et ils approchent de Salonique,
qui deviendra un grand camp retranché.
On se demande si les Bulgares et les
Austro-Allemands poursuivront les allies
encore sur le territoire hellénique. La
Grèce a commencé à retirer ses troupes
accédant à la requête des puissances de
l’Entente. Mais peut-être ne voudra-telle pas pousser sa neutralité passive jusqu’à permettre que les armées de cinq
nations fassent de leur territoire un
champ de bataille. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1915; J. H. Beux (Gianassounï St-Germain - Cléante Chauvie, Pans - H.tte Grill,
New-York.
1Q16; E. T. Leidheuser. Milan - Heloise
Blanc, Rome - Marie Jahier, Bnv. Pmache
- B. Léger, pasteur - Prédéne Pons, Pae,,to
-, Ph. Peyrot, Pomaret - M.me Lageard,
missionn. - Eugénie Bondrandk Nice
Léontine Long, Cannes - J. Baridnn, NewYork - A. Oleari, id. - Cav. E- Tron, Pérouse - Asile vieill. St-Germain - Marie Arcaneeli. Milan - P. Pontanaroux, id. - Marchesa d’Angrogna, Codogno
Turin - Marie Bertinat, id. - E- Schalck, id.
- Ch. Micol, anc., Massel - F- Peyroi^l,
past. (bons vœux) - Marie Riva-Long, St
Germain. . „ „ .
Marguerite Olivetti. S. Francisco, 14.15
C.-\. Tron. Diredeur-responsable.
Les familles VOLA et PASQUET, profondément touchées des marques de sympathie reçues durant la maladie et le départ
pour la céleste patrie de leur mère bien-aimée
Bfluiis mw yfiiNi! vou
remercient toutes les personnes qui ont
voulu prendre part à leur deuil en accompagnant la chère dépouille à sa dernière demeure; et prient les personnes qui n’auraient point reçu le faire-part de vouloir les
excuser pour cet oubli involontaire.
Luserne St. Jean (Liouna), le 14-12-1915.
La Vedova CHAUVIE MARIA nata
BENECH, la figlia ANITA e le famiglie
CHAUVIE e BENECH, ringraziano tutte
le persone che accompagnarono al campo
del riposo la salma del loro amato
PIETRO CHftUVlE
PORTALETTERE
ed in special modo il Signor Francesco
Fraschia, assessore comunale, e tutti i
vicini che furono loro così larghi di conforto e di simpatia.
Nazzarotti (LusemaS. G.) 14 Uic. 1915-
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