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5’^Jf^nyier 1917
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Valîëes Vattdoisës . Pr. 2,50 —Italie i' î. . . . Pr a__
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Pasteurs.
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commencement de l'année.
l/cs changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pria en considération.
Qnc tontes les choses vraies, honnêtes, jastes, pores, aimables... dignes de looange, occopent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Aujourd’hui! — I,a paix —
De cime en cime — A propos de la
, lettre duijjeune vaudois » — itn fait
plus un*'*'i^que rare — Ponds pour les
Ouvriers:^4le l'Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire — Chroniqué vaudoise — Nouvelles politiques.
AUJOURD’HUI
Héb. IV, 7.
SM:- >'
Tout comme à la naissance d’un enfant on se demande ce qu’il sera, ce qu’il
fera et que l’on se limite à formeï des
vœux, en demandant à Dieu de les exaucer, il en est à peu près de même à l’entrée d’une nouvelle iaûnéet i On se demande ce qu’ellé va noué apporter et ce
qu’il en sera de nous. Ktous formons aussi
des vœux et nous nous adressons à Celui
qui dirige tout pour qu’ il vienne à notre
aide. À l’entrée do 1917, qu’il nous soit
permis.de jeter un regard en'arrière, un
en avant et l’autre au présent.
Qu’a été hier pour nous ? En disant ’
hier, nous entendons parler de l’année
qui vient de s’écouler, de notre passé.
Nous pouvons constater que nous
avons eu quelques beaux jours, des joies
pures, que nous n’avons pas été tout à
fait inutiles, que sur notre parcours nous
ayons fait un peu de bien, secouru quelques iiiialheureux. que nous avons pris
position contre le niai, que nos,projets
se sont réalisés, que nous Avons donné à
Dieu une jjjace dans notre vie, que l’amour pour notre prochain n’a pas été
lettie morte, que nps sacrifices sont
aussi pour quelque chose dans le progrès
de la vérité et de la connaissance de Dieu.
Mais à côté de cela, que de déceptions 1
que de projets effondrés, que de lacunes,
que de chutes, que de défaillances, que
de misères, conséquence de nos inconsé.quences, que de faiblesses 1 Kous avons
perdu notre temps, gaspillé nos talents,
souvent nous avons été un objet de scandale. Nous nous sommes ppposés au bien,
nous avons dépensé nos forces et nos
énergies pour satisfaire nos ambitions,
nos vr^s personnelles.
-Jiiér, àh-l, hier a laissé sur nous des
traces qui nous donnent à réfléchir, qui
jettent en ; nous le découragement, .qui
sèment sur notre route des pensées som,brea. «
Le spectacle que nous donnent les autres n’est pas fait non plus pour nous
encouragig,, Nous trouvons que le mal
est plusfprtque le bien, et alors nous de- *
mandoms A être retirés de la lutte, comme
l’a fait udì JËUe, comme l’a Imt pendant
un instant Galyindui-même,,
Mais à côté de hièr, iîiy a le lendemain,
c’est à dite l’amiir, N© .peut-on pas tout
réparer et prendre une. juste çevanche ?
Demain, hélas l ce sera encore, la guerre
avec toutes ses suitesi avec tous ses désastres, toutes ses malédictions; demain
ce sera un acharnement plus formidable;
car il faut en arriver h une décision coûte
que coûte; demain ce sont de nouvelles
dépenses déjà trop lourdes, dempin ce
sera de nouveaux deuils, de nouveaux
vides, de nouvelles ruines. — iDemain
c’est un travail de réparation et de relèvement qui nous attend ; demain c’est
une nouvelle humanité qu’il faut créer
par de nouvelles énergies; demain c’est
une viemouvelle qu’il faut créer. Seronsnous à même de faire ce que l’on attend
de nous, surtout en jetant un regard sur
le jour d’hier ? — Oui, mais à la condi-;^
tion de nous laisser diriger par Dieu, de
répondre à ses appels en le suivant cómame l’a fait un Elie sur le Horeb; oui, en
laissant agir cet Esprit qui ne demande
^ qu’à nous fortifier et à nous transformer
en autant de’^éros; oui, en prenant l’ar• mure dû chrétien, surtout l’épée de l’Esprit qui pourra nous défendre contre les
assauts de rennenii de nos âmes. — H y
a de la place pour nous, faisons appel à
notre; énergie, à notre enthousiasme et
disons-nous: je veux être victorieux; et
nous le serons, mais à une condition, et
c’est que nous commencions dès aujourd’hui. Avons-nous remarqué combien
l’Ecriture insiste sur ce petit mot: aujourd’hui Aujourd’hui, c’est le jour fa^^orable; en commençant une nouvelle
ànnée, c’est une nouvelle page de notre
vie que nous allons écrire; tout est blanc
et sur cette page nous pouvons écrire
le bien que nous voulons faire, les décisioms-que nous voulons prendre, — Aujourd'hui je renouvelle la rproroesse que
j’aj faite à mon Dieu, de lui être fidèle
jusqu’à la mort; aujourd’hui, je lui promets de me séparer de ce monde trompeur et vain qui avait, fait de moi une
victime; aujourd’hui je veux aceepter ce
salut qui m’a été otTeçt si souvent et que
j’ai trop négligé; aujourd’hui je m’en vais
donner la place d’honneur à mon Sauveur dans tout ce que je vais entreprendre; aujourd’hui, je laisse de côté mes
haines, mes vieilles rancunes, mes caprices pour aimer mon prochain comme moimême: aujourd’hui je vais rattraper le
. temps perdu en me rendant utile aux
autres; aujourd'hui commence pour moi
une vie nouvelle dans laquelle je veux
déployer toute rqon acti.vité et toutes mes
énergies. À mon égard, comme à celui de
ma famille, comme à celui de mon Eglise,
comme à celui de ma patrie, mais surtout
à l’égard de mon Dieu, je veux être fidèle
en accomplissant topje ma tâche.
S’il en est ainsi,-le 1917 ne pourra que
être béni pour nous; Qu’importe alors ce
qui nous attend: guerres, épreuves, souffrances, injustices, mystères, je saisApi’au
fort de l’orage Dieu est là près de moi,
qu'il ne m’abandonnera point. — Si Dieu
est avec nous, qui sera Contre nous ? —
, Nous ¡avons la certfllpe que Theure.de
la délivrance approc]® chrétiens, soyons
à notre tour prêts à prendre notre place.
Il
On attendra de nous une mobilisation
complète et il faudra que chacun occupe
sa place, car toutes les forces sont requises, de:-: petits et des grands; ici, personne n’est mis à la réforme, tous doivent répondre à l’appel, en disant: présent, me voici prêt à faire ce que Ton
attend de moi ! 11 s’agit de notre salut,
de notre responsabilité, mais surtout de
l’honneur de notre Dieu. Malheur à qui
se refusera de marcher. Mais non, tous
isnous voulons nous offrir au service du
Roi des rois. C. A. Thon.
sons-y et agissons. Nous demandons que
la paix soit conclue en 1917; c’est notre
désir, c’est notre espérance. Spectator.
DE CIME EN CIME.
La paix tant désirée par tous indistinctement, amis et ennemis, nations neutres et belligérantes, cette paix proposée
par l’Allemagne qt surtout par l’apostolique Autrichq-Hongrie, appuyée par le
président Wilson,4la Suisaè, la Norvège|
et le Danemark, n’est pas près de se
réaliser.
Tous nous souffrons de cet état de
guerre, tous nous souhaitons la paix
mais comment l’obtenir ? II est bon
qu’on le sache et qu’on le comprenne;
avant de déposer les armes, les puissances
alliées qui ont subi la guerre, veulent savoir à quelles conditions on propose la
paix. Si ce sont des conditions naturelles
équitables, justes ayant pour but de rétablir les royaumes de Belgique, de la
Serbie, de la Roumanie, les provinces
envahies de la France et de la Russie, il
est certain que les puissances alliées n’hésiteront pas à parlementer et à étudier
les pçints d’entente, mais si l’Arllemagne
et sa noble alliée l’Autriche, ainsi que la
Turquie, entendent persévérer dans leur
esprit de conquête, ne donnant point de
garantie pour l’avenir, alors au lieu de
nous rapprocher de la paix nous ne ferons que nous en éloigner. — On a déjà
obtenu quelque chose de positif de part
et d’autre: les empires centraux ne parlent plus de tout anéantir par la force,
pour le simple motif qu’ils ne le peuvent
pas; d’autre part les Alliés ne parlent
plus d’écraser l’Allemagne, ils réclament
une garantie pour désarmer le militarisipe et assurer une longue paix. Si les
empires centraux veulent la paix, ils
n’ont qu’à parler un langage franc, comr
pris de tous, et alors, sans recourir aux
neutres, on ne tardera pas à s’entendre
loyalement, ’ viriletnent et chrétiennement. Voilà ce que, à notre avis, fl faudrait faire.
À nous, chrétiens qui sommes en dehors de la politique, à nous de travailler
auprès de Dieu par nos prières, par notre courage, par notre foi. Nous croyons
à Tefficâce de la prière et Dieu ne pourra
qu’exaucer au moment qu’il a choisi
pour répondre à nos cris, à nos heures
d’angoisse. Le rôle du chrétien ainSi que
celui de l’Eglise est tout indiqué; pefi
niment grave et . infiniment douce en
^meme temps. Ih.y avait là solennité de
l’éternité qui s’approche et la douceur
>;■; "'K ; ,
Le premier culte au front.
Après la glorieuse conquête de Cima
Palombino, le bataillon Fénestrelles reçut Tordre de delteéndre un peu plus basj^i
afin d’y jouir de quelques jours d’un
repos bien mérité-iVous pouvez aisément
vous imaginer la |oie des soldats et des
officiers. On vint Forcella Zovo, jolie
localité alpestre suriles hauteurs de San
Pietro dTCadore. On dressa les tentes au
milieü d’un magnifique bois de mélèzes
gigantesques. Le commandant du bataillon avait fait transporter des copeaûx
très fins qui furent distribués aûx officiers et aux soldats, de sorte que tout le
monde y dormit dessifs à poings fermés,
malgré T orage épouvantable qui éclata
pendant la nuit. C’était un repos relatif,
car les soldats devaient travailler aux ^
tranchées et même patrouiller la Valle
Visdenole dans les forêts de laquelle pouvait se nicher l’ennemi. Dans les intervalles, les alpins purent procéder à la
toilette de leur personne et au lavage de
leur linge. Tous les deux en avaient déjà
un urgent besoin, Vint le dimanche, et
mon collègue et moi pensâmes d’en profiter pour procéder au service religieux.
Avec la permission du major, je ¡réunis
les quelques Vaudois du bataillon sur une
petite éminence qui dominait le campem.Qnt. Je me rappelle les noms de Rostagno, Ribet, Pegrot et Costabel. Je ne sais
pourquoi, mais l’endroit où nous étions
réunis, me fit penser à Crô la guerre de )
Salse. Etait-ce l’endroit montagneux et
boisé, ou le souvenir des anciens temps ?
Je ni^ais, mais cette impression nous fit
du bien au cœur, en nous unissant par la
pensée à nos chères Vallées lointaines.
Nous nous sentions moins seuls. U.hé ifiipression profonde nous saisit lorsque tous
ensemble nous nous agenouillâmes pour
implorer l’aide et la présepçe de Dieu.
Comme elle est consolante la promesse
du Christ : Là où deux ou trois seront
rassemblés en mon nom je serai au milieu
d’eux 1 En effet, nous sentons la présence
spirituelle de notre'Sauveur, lorsque dans
un recueillement profond, nous ouvrons
la Sainte Bible pour écouter les paroles
de consolation et d’encouragementqu’elle
va nous adresser. Nous l’avions déjà lue
nombre de fois cette vieille Bible, nous
avions déjà écouté bien des fois la méditation de cette Parole divine, mais jamais elle n’avait produit sur nous Timpression profonde qu’elle produisit cette
fois. Il nous semblait entendre une voix
du ciel nous pariant d’une manière infi
AÎ::
2
d’un père qui tremble pour la vie de son
'fils.
L.es paroles qui restèrent plus spécia»
lement gravées sur les tablettes de notre
cœur, furent: Ne crains point petit trou-s
peau; et: Venez à moi vous tous qui êtes
travaillés et chargés et je vous donnerai
le repos de vos âmes. Et nous avions besoin de cette force d’Eii-Haut, car nous
réalisions bien que d’un molnent à l’autre, nous pouvions être appelés à comparaître devant note juste Juge ec il nous
fallait l’assurance de son pardon pour
nos fautes passées et de sa force pour ne
plus en commettre de nouvelles. Nous
priâmes ensemble de toute notre âme,
pour nous, pour nos bien-aimés, pour
notre chère Eglise Vaudoise, pour notre
bèifè patrie et pour tous ceux qui combattent pour la sainte cause de la justice
et de la liberté. La poignée de main que
nous échangeâmes après le culte, fit de
nous des frères et qui restent tels à jamais. Ce souvenir nous suivra toujours
et partout comme une bénédiction divine. E. Bertalot.
Fonils pour Ics Ouvriers de i’Eolise
^ et des Etablissements d'instniction secopdaire.
^ Xlla LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
M Riporti della X/a Lista:
^ Torino 36.015,—
Sig.ra Ved. Bo*
ringhieri Anna 100,—
a! Sig. Bosio-Gay a,
f, Giacomo 150,— 36.265,—
■ Roma , 2.755,—
Firenze 1.865,—
Genova ^ 5.170,—
Venezia 1,309,—
Milano: a) S. Giovanni in Conca 5.920,—
Sig.ra Bovolenta
^ Anna 20,—
Sig. Cavagnaro
Francesco e famiglia 20,—
Sig. Costabel Prospero e figli 500,—
Sig.ra Marnilo •
Margherita 10,—
M. F.*S. 50,—
Sig. Rollier Michele 500.—
Totale Chiesa S.
Giovanni in
Conca L. 7.020,—
b) Totale Chiesa
Via Fabbri » 1.010,— 8.030,—
Biella 50,—
Brescia 1.300,—
Livorno 4.000,—
V Verona 178,—
Chiesa di Verona
(II'» versamento) 14,— 192,—
Napoli 2.000,—
Aosta: Sig. Chauvie Pietro,
Pastore 150,—
Sampierdarena : ,Sig. Petrai
Giovanni, Pastore 50,—
Parrocchie V<ildesi:
Torre Pellice 3970,—
Sig.Vertù Edoardo 50.—
Sig. P. Margiunti 150,—
Sig.na Maria Meille 25,—
Comm. A. Vinay 100,— 4.295,—
Perrero-Maniglia 200,—
V iLLAR, Pellice 100,—
Prarostino 200,—
Luserna S. Giov. 1.090,—
Sig. Bonnet Giovanni, Pastore 200,— 1.290,—
Massello 350,—
Rorà 100,—
Praly 150,—
Varie 2.878,—
Sig. Tron Enrico,
Pastore Eme
ritò, Pinerolo 50,— 2.928,—
Oblatori Diversi 49.483,40
Totale della Xll«’ Lista L. 122.182,40
A PROPOS DE U LETTRE
DU « JEUNE VAUDOIS ».
Nous recevons de nombreuses lettres,
pour et contre, §ur la question soulevée
par le « jeune imudoisD à propos des correspondapces de M.r Bertalot.
Nous croyons qu’il vaut mieux mettre
un terme à cette polémique qui n’a aucune raison d’être continuée. Le « jeune
vaudois » a exprimé, en termes certainement dépassant sa pensée, l’impression
suscitée en lui et d’autres personnes limpression qui, du reste, est loin d’avoir été
générale) par le ton jovial de quelquesuns des articles de M.r Bertalot, dans
lesquels M.r Bertalot voulait simplement
rendre hommage à l’esprit de camaraderie et à l’exquise hospitalité des soificiers
et des soldats à l’égard de nos chapelains.
Mais quelle que soit l’impression suscitée chez quelquesruns de nos lecteurs
par ces articles, qui, à leur avis, eussent
gagnés à être rédigés dans une forme
moins familière, une choses est certaine :
c’est que l’activité de M.r Bertalot comme chapelain est digne de tout éloge pour
la noble fidélité et pour le courage sans
bornes, quelques fois même téméraire
avec lesquels, ainsi que ses collègues, il
accomplit sa mission. Sur ce point tout
le monde est d’accord, y compris, nous
le savons,' le « jeune vawiois», et c’est là
ce qui importe.
Il est donc inutiledecontinuer à discuter sur quelques phrases plus ou moins
maTheureuses Dn pourrait dire, tout au
plus, que l’on n’est pas toujours maître
de sa plume et qu’on ne peut pap peser
tous ses mots lorsqu’on est sans cesse
sous le fardeau d’une aussi rude besogne
que celle de nos chapelains au front: surtout quand nous voyons que, avec les
meilleures intentions du monde, il peut
arriver de dépasser la mesure à ceux-là
même qui écrivent dans la tranquillité
de leur cabinet de travail.
Nous prions M. Bertalot de bien vouloir continuer à nous envoyer ses correspondances, comme nous prions les chapelains ses collègues d’en faire autant;
et nous sommes assurés que leurs lettres
à tous seront lues par tout le monde avec
la plus grande édification et le plus grand
plaisir. Réd.
Un fait plus unique que rare
en fait de tolérance religieuse, vient de
se passer à Mendrisio, près Lugano, qui
mérite d’être connu. Une Dame dont
l’habitation est munie de téléphone vient
m’avertir que l’on m’appelle à l’hôpital
de Mendrisio pour les funérailles d’une
femme de religion évangélique décédée
dans cet établissement. Je ne manque
pas de m’y trouver à l’heure convenue.
La Dame qui m’avait fait la commission
et une autre ont la bonté de m’accompagner. À notre arrivée, la Directrice de
l’hôpital, une vénérable nonne, à peu
près de mon âge, la même qui me soigna
affectueusement il y a une dizaine d’années lorsque je subis une opération, nous
reçoit avec son amabilité ordinaire: « Je
ne pouvais pas permettre qu’une Protestante fût ensevelie sans l’intervention
d’un Pasteur, voilà pourquoi j’ai téléphoné, mais, cher pasteur, pourquoi n’avez-vous pas fait visite à votre coreligionnaire pendant sa maladie ? vous savez bien que nous vous recevons toujours cordialement!».
En effet, chaque fois que j’ai fait visite
à un coreligionnaire dans cet hôpital, j’ai
été reçu avec tous les égards que ma qualité de pasteur pouvait désirer.
«Ma bonne sœur, répondis-je, si je ne
suis pas venu plus tôt, c’est que je n’ai
rien su de l’existence de cette malheureuse jusqu’au moment où votre amabilité m’a fait avertir qu’elle était morte».
— La Directrice eut un mouvement de
tête comme pour dire... ce que je m’en
vais dite et que je voudrais pouvoir faire
euf:eB4re â tous les coreligionnaires dis
séminés parmi les Catholiques romains;
Il est des Protestants fermes, inébranla-#
bles dans leur foi et qui en aucune cir-'
constances n’ont honte de l’Evangile def
Jésus-Christ; je les loue, je les admire^
même; ceux-là sont dignes de nos aïeux
Vaudois ou Huguenots. Il en est d’autres,
par contre, et j’en découvre, trop souvent
qui sans être précisément incrédules sont des Protestants honteux et ne s’apperçoivent pas du tort qu’ils se font à euxmêmes et ensuite à leur famille. La pauvre défunte était depuis longtemps mariée à un catholique puisqu’elle laisse rien
moins que six enfants, tous baptisés catholiques romains; maltraitée par son
mari, puis abandonnée, elle tomba dans
la plus profonde misère et fut envoyée
finir sa triste existence à l’hôpital. Elle
habitait, il est vrai, à une certaine dis-'
tance de Lugano, mais si, dès l’abord,
elle s’était fait connaître, j’anrais pu lui
faire visite et exercer un certain ascendant sur son mari qui, sentant que sa
femme n’était pas abandonnée de tous
les coreligionnaires, aurait été moins méchant à son égard, comme j’en ai fait
l’expérience dans d’autres cas.
Maintenant qu’elle est morte, ses parents protestants voudraient que je fisse
quelque chose pour venir en aide aux
orphelins, mais que dois-je, que puis-je
faire ? Eux seuls ont quelque droit d’intervenir, à moi la loi n’en reconnaît aucun. Si la pauvre défunte à peine entrée
à l’hôpital m’avait fait appeler, j’aurais
pu au moins lui apporter quelques paroles de sympathie et de consolation,
mais je pense qu’après m’avoir ignoré
pendant tant d’années elle n’a plus osé.*
La nonne directrice a fait preuve d’une
rare largeur d’esprit et de cœur en me
faisant appeler pour les funérailles affinchè la poveretta ricevesse cristiana sepoltura. P. Calvino.
CHRONIOU^UDOISE
BOUVIL. Les journaux apportent la
nouvelle de la mort du soldat César Grill,
tombé au champ d’honneur, le 25 novembre 1916.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Oreste Canal de Saint-Martin. Pastre
Frédéric, Josué Pons, Etienne Berton,
du Villar, Henri Jalla de l’Envers de
La Tour, Long Auguste de Pramol,
Baret, de St-Germain, Geymonat Joseph,
Chanforan Enrico, de la Tour, César
Barai, Billour Amato, Michelin Salomon,
Ferrier Jean Pierre, Legger Paolo, Veraldo Giacomo, Ribet Emilio, Genre
Francesco, Miçhele Andrion, le prisonnier Auguste Favout, Peyronel A., Riclaretto, Carlo Vinçon, St-Germain, le
lieutenant David Jalla, de la Tour, lieutenant Ribet Carlo, Torre Pellice, Rivoir
Mario, Bouchard Lévi, lieutenant T,
Pons, lieutenant G. Grill, Leopoldo Chauvie, Negrin Paolo, Travers Stefano, Fontana Davide, de la Tour, Baud Paolo
Stefano, de la Tour, Sappè Giacomo,
Massel Ernesto, Amildhre Pasquet, de
la Tour saluent, parents et amis, remercient et souhaitent bonne année. Merci
à tous.
— Zone de guerre A., le 10-12-916.
Cher Monsieur Tron,
Veuillez bien m’excuser si j’ai tant
tardé à vous écrire pour vous remercier
pour l’envoi du journal l’Echo que je lis
si volontiers, et que je fais passer à un
autre ami Vaudois arrivé dernièrement
en compagnie; il se joint à moi et nous
vous prions, par l’intermédiaire de votre
journal de faire parvenir nos plus sincères
salutations â tous^nos parents, amis et
connaissances et à nos collègues soldats
Vaudois qui combattent sur l’autre front,
tout en les assurant de notre parfaite
»santé, ris • if
î.;. Agréez, Monsieur»' nos remerciements
anticipés» et nos salutations sincères et
respectueuses. Vos bien dévoués
Soldat Fostel Pierre (Piantà, Villar) - Caporal major Jearj^Jacques Bonjour (Bobi).
— Alba, le 11-12-1916.
Cher Monsieur Tron,
Je vous suis très reconnaissant pour
l’envoi de l’Echo que je reçois régulièrement toutes les semaines. Je le lis avec
plaisir, il m’apporte les nouvelles de nos
chères Vallées et aussi des soldats vaudois qui sont au front. P*r ce jourjial je
vous prie de saluer toq, .(les amis (I4Î La
Tour et particulièremerre ceux de l’Envers. — Etienne Berton, du Sàblon, avec
qui je partage le journal, salue tous ses
amis et parents du Villar. î|
Votre ad'.né Henri Jalla. J
— 24-12-916. J ' ^
Bien cher Monaeur,
Je vous prie d’agréer cette petite obole^
pour r « Echo aux soldas » de la part
de T. d. B. L. ^
Je saisis en même temps l’occasion
pour vous manifester la joie et la re- ^
connaissance la plus vive pour la régularité et la ponctualité avec laquelle
j’ai reçu l’Echo. Noël est là, monsieur,
et la nouvelle année aussi, tandis que
l’année qui disparait emporte avec elle
tant de souvenirs et tant de vies. Je
pense à cela et je ne sais que dire:
Dieu seul est grand et éternel.
Agréez, Monsieür, ainsi que Madame
Tron, mes souhaits'les plus sincères.
Bien à vous Gustavo Comba.
LA TOUR. Vèndredi dernier une nombreuse foule se pressait dans la cour de
la maison Costabel, au Valentin; il s’agissait, hélas ! de rendre les derniers honnenrs à M.lle Elisa Costabel, enlevée à
l’affection des siens à l’âge de 57 ans,
après seulement quelques semaines de
maladie.
Notre sœur, fille de Elisée Costabel»
avait été à l’étranger après avoir fini ses
cours à La Tour; c’est ainsi qu’elle visita
la Hollande et la France. De retour au.x
Vallées, elle se dédia à l’enseignement du
français à l’Ecole Supérieure et au Collège. MJle Marie Meille ayant dû renoncer à sa belle école du dimanche de Via
Oliva, elle indiqua M.lle Costabel pour la
remplacer dans cette belle tâche, et celleci, en acceptant, s’y consacra de tout ;
son cœur. Elle aimait ses cher“ petits aux- ;
quels elle pensa souvent péndant sa maladie, Notre sœur, très active, malgré une
santé plutôt délicate, a apporté dans
tout ce qu’elle a entrepris, cette volonté
qui la caractérisait et qui a fait d’elle une
force. Nos chers enfants ont tenu à manifester leur reconnaissance à celle qui ,
avait été appelée par le Maître à monter I
plus haùt. Le Pasteur de La Tour présida |
le culte à la maison et celui de St-Jean I
au cimetière. — Nous adressons à la 1
famille nos condoléances les plus sincères. '
Nous remercions M.lle lialia Malan
qui a remplacé M.lle Costabel à l’école |
du dimanche pendant ces derr^ers dimanches de l’année, et noiis souhaitons,
dès maintenant, la bienvenue à M.me fda *
Jalla, qui a bien voulu accepter la direcr ;i|
tion de cetté école si importante.
— Mercredi et samedi de la semaine
dernière, deux enfants ont été emportés ^
par une violente maladie; il s’agit des
petits Emile et Louis Ricca deSt Bonnets.
La mère, elle aussi, est gravement malade, et nous demandons à Dieu de la
garder et de la fortifier-dans son épreuve.
— Dimanche dernier M. le prof, Jean
Jalla a eu la bonté de présider le culte de
Communion aux Coppiers; nous lui en |
exprimons toute notre reconnaissance. ^
— Dimanche soir, à Sainte-Margue- *
rite, nous avons clos l’année devant une
très nombreuse assemblée en parlant des
Jtéro§ île Ij^ foj des Cévennes,
3
I
f:
i
i
Ï
i' <
LONDRES; The Evàngelical Alliance,
éri publiant une lettre d’Italie, signée par
M. Burgess, affirme que nous n’avons
point d’aumôniers protestants dans l’armée italienne; or cela est inexact, et nous
déplorons que des Eglises sœurs veuillent
ignorer ce qui est très bien connu, même
j>ar le Pape. .
MASSEL. M. le régent Henri Balme,
qui était compris dans l’appel aux armes qui eut lie» dernièrement, vient d’êtrfe
exonéré à cause de la tâche qui lui est
confiée. ' /
., POMABET. Nous apprenons avec
plaisir qu^.^i. le capitaine en retraite
Etienne Guigou, un vétéran des campagnes de 1866, vient d’être nommé, motu
proprio, chevalier de la Couronne d’Italie. Nous félicitons chaudement notre
vieil abonné pour ses délicieuses étrennes
de nouvel-an.
— Les fêtes que nous venons de
célébr^’’ fâat amené à la maison de
Dieu \ ^iombreux auditeurs, auxquels nous nous sommes efforcé de présenter, une fois encore, les marques touchantes de l’amour de Dieu qui devraient enfin dissiper notre indifférence
et nous ramener de tout cœur à son
saint service.
Le Dimanche 31 décembre a été, cette
année encore, tout particulièrement consacré à nos chers soldats.
Après les avoir présentés au Seigneur
par nos prières — Comme nous le faisons (Jjj reste à tous nos eultes — nous
les avons recommandés à l’affection et
à la sympathie de tous ceux pour lesquels ils souffrent, combattent et meurent. Nous avons tout spécialement rappelé nos deux frères tombés au chainp
d’honneur pendant les 12 derniers mois;
Jacques Bernurd et le ma/or Jean Ribet
,dont nous avons présenté les familles
affligées au Père des consolations. Nos
six prisonniers de guerre, nos malades
"et nos blessés n’ont pas été oubliés non
plus.
Et puisque nous ne pouvons pas leur
exprimer à tous individuellement la sympathie dont nous les entourons, nous la
i^f exprinaons — ainsi que nos meilleurs vœux pour l'année nouyeUe où
nous continuerons à les aimer et à prier
pour Chacun d’eux — par le moyen de
ÿ l’Echo des Vallées » qu’ils sont toujours
si heureux de pouvoir lire. B. L,
PRAMOL. Le fusilier Albert Gardiol,
dont on n’avait plui do nouvelles depuis le 28 octobre, vient d’écrire à sa
mère qu’il est prisonnier, en boPhe santé
et la priant de fui envoyer du pain 1
Les nouvelles des autres soldats sont
bonnes, Dieu merci, bien qu’elles se
fassent attendre quelques fois assez
' longtemps; soit celles des prisonniers
soit celles des combattants. Quelquesuns de ceux-ci ont déjà passé leurs
quinze jours à la maison et ont repris
I^>hemin de la tranchée; d’autres sont
idci maintenant, ayant le bonheur de
passer les fêtes dans Iç sein de leur
faniille, .
Nous les voyons aussi avec plaisir
^'occupant leur place dans la Maison de
Dieu ou aux réunions dans nos écoles.
A tous nous envoyons nos meilleurs
souhaits pour la nouvelle année. pg.
PR.A.RUSTIN. M. le régent Jahier
vient de partir pour le service militaire;
on lui avaiVfait espérer qu'-ü pourrait
continuer sa tâche, mais jusqu’ici on
n’a rien pu obtenir.
RORÀ. Le Conseil Communal vient
i
d’élire le nouveau syndic, en appelant
à cette charge M. François Tourn, appartenant à une très bonne famille. —
Nous lui souhaitons une longue carrière.
SAINT-GERMAIN. Le jour de'NoëZ *
M. l’aumônier Arnaldo Coniba a occupé ~
sa chaire, en s’adressant à une nom«-i.v.(
breuse assemblée et à un bon nombre
de communiants qui s’approchèrent de
la Table du Seigneur.
La fête de l’aràre de Noël a réuni.,250
enfants environ. Nous eûmes comme à
l’ordinaire une quantité de récitations,
quelques 'allocutions, des cantiques ‘et
une distribution de cadeaux.
— Le dernier dimanche de l’année les
Unionistes firent une visite aux vieillards
de l’Asile, en leur apportant une quantité de cadeaux et en leur offrant biscuits et café. Nous remercions vivement
nos sœurs, qui depuis bien des années,
ont à cœur de témoigner leur affection
à ces sentinelles avancées.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert; Souscription pour lit W. et L.
Metile —■ I5®= Liste: ■
Hevel M. David (aux Revels
de St-Jean) Frs. 10,—■
E, P. en souvenir de M. P.
(Pignerol) » 5,—
Frs.
Listes précédentes » 12.834,75
Total Frs. 12.849,75
Successori B. SEEBER - Libreria
Internazionale - 20, Via Tornabiioni
(Palazzo Corsi), FIRENZE.
Prof.^ G. Lvizi: I SALMI tradotti
daH’ebraico e corredati d’introduzioni
e di note. — Società Fides et Amor,
editrice.
Prezzo del Volume : Per l’Italia e le
Colonie, L. 1 — Per l’Estero, L. 1 più
le spese postali — Legato in tela, L. 1,50.
iVoiivelles politiques.
« Les gouvernements alliés de la Belgique, de la France, de la Grande Bretagne, de l’Italie, du Japon, du Moid;enegro, du Portugal, de la Roumanie, de
la Russie et de la Serbie, unis pour la
défense de la liberté des peuples et fidèles à l’engagement pris de ne pas déposer isolément les armes, ont résolu de
répondre collectivement aux prétendues
propositions de paix qui leur ont été
transmises de la part des gouvernements
ennemis par l’entremise des Etats-Unis,
de l’Espagne, de la Suisse et des PaysBas ». Tel est le début solennel de la
note remise par M. Briand à l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris. La note
s’élève hautement contre les deux assertions essentielles de la note des puissances ennemies, qui prétend rejeter sur
les Alliés la responsabilité de la guerre
et qui proclame la victoire des puissances
centrales. Cette affirmation inexacte suffit
à frapper de stérilité toute tentative de
négociation. Une suggestion sans conditions n’est pas une offre de paik. La
prétendue proposition apparaît moins
comme une offre de paix que comme
une manœuvre de guerre.
Les responsabilités des Empires du
Centre dans le conflit européen sont établies nettement: la opte insiste ensuite
sur les légitimes réparations des droits
et des libertés vjolés, la reconnaissance
du principe des nationalités et de la
libre existence des petits Etats. La situation particulière où se trouve la Belgique est exposée dans la dernière partie
du document. Son roi et son gouvernement n’ont qu’un but: le rétablissement
de la paix et du droit. Mais ils ne veulent que d’une paix qui assurerait à leur
pays, des réparations légitimes, des garahties et des sécurités pour l’avenir,
— La démarche américaine auprès des
puissances belligérantes a été appuyée
par la Suède, la Norvège et le Danemark
qui ont remis trois notes identiques, exprimant leur désir d’un prompt rétablissement de la pai)c. L’Espagne ne croit
pas encore le moment venu pour une
intervention en faveur de la paix, et^
elle a répondu dans ce sens à l’initiative
de M. Wilson,
L’En^nte n’a pas* éneore répondu à
la nòte américaine l’invitant à exposer
sur quelles bases effe serait disposée à
traflièr. :Mais l’Allemagne et l’Autriche ^
ont i>époifdu avec empressement qu’elles
accepteient la médiation du président,
des Etats-Unis, étant prêtes à envoyer
leurs délégués se rencontrer avec les délégués de l’Entente dans un pays neutre
pour entamer les négociations. Ce n’est
pas ce que demandait M. Wilson: le jeu
de j^llemagne qui voudrait un armisticè^^oûr réparer ses forces et préparer
de nouvelles armes pour la lutte, est si
grossier que personne ne s’y laissera
prendre.
— L’année nouvelle a commencé au
bruit du canon sur tout le front de combat. Les Autrichiens ont voulu inaugurer
le 1917 en tirant àvec plus d’acharnement sur la ville de Gorizia, où ils n’ont
fait que des dégâts matériels de peu
d’importance. La lutte d’artillerie a été
assez vive. De petites rencontres favorables pour noqs dans les environs de
Sano (vallée de l’Adige). Sur le Carso
un coup de main tenté par des'détachements ennemis contre nos lignes avancées a été aussitôt déjoué et repoussé,
par la vigilance de notre infanterie. Dans
la zone au sud du mont Faiti un de
nos détachements a occupé pendant la
nuit par un bond de surprise, une doline
se trouvant environ à 200 mètres de
distance de notre front. Une petite at taque tentée par l’adversaire contre cette
position nouvellement conquise a été
aussitôt repoussée. i
— Rien d’important sur le front anglo-français : duçls d’artillerie, actions
locales qui se terminent par l’occupation
d’éléments de tranchées. Unfe vive attaque allemande sur la gauche de la
Meuse, ipontre le Mort-Homme n’a pas
abouti. Les combats aériens deviennent
chaqué jour plus nombreux:,lés pilotes
français se distinguent surtout par la
hardiesse du vol et le nombre d’appareils ennemis qu’ils abattent journellement.
— En Roumanie le premier grand
choc attendu entre Russes et Allemands
a eu lieu: la bataille a duré cinq |oùrs.‘
Les Russes ont dû encore replier, mais
il semble qu’ils résistent* de nouveau
sur une ligne devant le Sereth. Braila
n’est pas prise, mais ellei,est cernée de
près, à l’occident par les Austro-Allemands, maîtres de Rimnié^lSarat,'! et
l’orient par les Bulgares toiaîtres de’
Tuina et d’Isacea.
— La Grèce a reçu 4in noiivel ultimatum par l’Entente. On lUi impose
de concentrer tous les soldatsœt toutes
les armes dans le Péloponnèse. En plus
on exige, des réparations et des excuses
pour les faits du 1 décembre. ' E.L.
COMUNICATO.
f »
Ripetendosi sovente il fatto che privati
cittadini si rivolgono con lettere e con telegrammi alla Croce Rossa Austriaca per
avere notizie di militari dispersi o prigionieri, si crede opportuno portare di
nuovo a pubblica conoscenza, che ogni
indagine presso la Croce Rossa Austriaca
deve essere fatta per tràmite della Commissione dei Prigionieri di Guerra presso
la Croce Rossa Italiana.
È solo consentito alle famiglie scrivere
0 telegrafare ai propri congiunti prigionieri, astenendosi dal sollecitare inchieste
ed informazioni, che, giova ripeterlo,
debbono essere sempre espletate pel tramite suddetto.
Ab. payés et non quittancés.
1917: Héloïse Blanc, Rome - Ing. Gusta-ve Decker, Turin - Giuseppe Messina,
Rome - Long J acques, St-Germain - François Perrier, Faët - J. D. Matthieu, Pomaret - Abonn. postaux de Genève, Neuchâtel.
Lausanne, le Lode et Lugano - J. Gaydou
(Odin), Angrogne - J. Rostain, PrarustinIng..Cocito, Portovecchio - E. Fontanaroux,
Chàtillon (bons vœux) - Marie Barolin (Albarea), Villar - Anna Nicolet, Villar - R.
Bauer, Gênes - P. Pdlegrini, Turin - D.
Pellegrini, Id. -. Giorgio Pons, Spezia - D.;:
Godin, Pralarossa - P; Tron, Rocheplate A.. B;. Tron, Bordighera r B. Ghigo, Perosa
• 1916... (puisqu’il n’était pas encore payé)
D. Viglielmo, Villesèche - E. Boretti, Oakland - E. Viglielmo, New-York - H. Th.
Gay, Bergamo - Jeanne Lantaret-Rostan,
'^Pallanza - Anne Micol (Baissa), ManigliaChev. Peyronnel, Pomaret - Chev. Et. Gui
¿gou;- Bertet et PeyfoE ngnenj .|V|re A.
Bertet, Envers-Pinache - Emma Long, Milan - Marie Riva, St-Germain - E. Gay.
Era - V. Perazzi, Turin - J. Morel (Roun.c),
Rorà - Prof. Monastier, Saluçes ,(vœux.
afiect.) - Michel Coucourde, Envers Pinache
- Marie Vicino, Pignerol - Marg.te Balmàs,
Envers-Portes - B. Pascal, Turin - Veuve
Broggi, Aoste - Major Beux, St-Germain J. D. Janavel (Bameoud), Vülar 7 Susanne
Barus (Ville), Id. - Jean Beux (ßaret), Id.
- J. P. Fostd (Piantà), Id. - Talmon Mariaime (Saret), Id. - Susette Geymonat-Albarea (darmis), Id. - J, Berton, diacre
(Sablon), Id. - J. D. Allio, anc.'(Saret). Id.
- Bouïssa Paul (Teynaud), Id. - Charbonnier Ehsée (Envers), Id. - Josué Vigne (Garins), Id. - Puy Elisée, diacre (Subisse), Id.
- Grand Daniel (Saret), Id. - Célestine Allio
(Place), _Id. - Apne Mondon (Place), Id. Paul Pontet-Perrachon (Cougnet). Id. - Gönnet Joseph, diacre (Ruà), Id. - Frères D aimas (Ville), Id. - Marie Charbonnier (Piantà), Id. - Frank Peyrot, Chicago - Rostain
César, Turin - Guigou Théophile, Alessandria - Guigou Jules (Guigou), Praly - Rostan Pierre (Id), Id. - Bounous Catherine
(Id.), Id. - Martinat Antoine (Id.), Id. Rostan Marie veuve Rostan (Id.), Id. - Rostan J. Et. assess. (Id.), Id. - Malan J.
L. , douanier (Id.), Id. - Rostan Susanne
(Id.), Id. - Richard Jean (Ville), Id. - Richard Daniel (Id.), Id. - Grill François, Gros
(Id), Id. - Garrou Jean (Id.), Id. - Pascal
Fr. de Fr. (Id), Id. - Grill Jean, Piérontet
(Id), Id. - Baud jéan (Pommiers), Id. Rostan Phüippe (Id), Id. - Rostan Fr., exanc. (Id), Id. - Peyrot Jean, ex-anc., (Orgères), Id. - Rostan Marg.te (Malzat),-Id. Grill Et. (Id.), Id. - Perrou Jeanne veuve
Menusan (Adroits), Id. - Genre Marg.te (Id),
Id. - Perrou Jean, anc. (Coin), Id. - Menusan Pierre (Adroits), Id. - Grill Et., anc.
(Jourdan), Id. - Pons Henri (Ribbe), Id. Micol Alex. (Broue-la-Combe), Massel - V.ve
J. Vinçon-Rostagno, St-Second - Louis Vinçon, St-Germain - Muston Arthur, Livourne
- Henri Tron, Vülasécca-Traverse - Ribet
Pierre, Bovile - Perro Alexandre, Traverse
- Tron Paul, Id. - Peyronel Alexis, Pramol.
,1916-17: Louis Jahier, Envers-Pinache
D. P. Eynard, Cleveland.
1916: Doti Meynier, Pise - P. Bleuler,
Nevr-York. ? (4 suivre).
Poor l’ t Echo» des soldats.
M. Perazzi, Turin - L. 2,50
Enrico Gay, Pra Ligure \ 2,—
Michel Coucourde, Envers-Pinache ». 0,50
E. i Pascal, past.,, Turin » 2,—
Major Beux, St-Gefmain i> 2,50
Marie AÛio n. Planchon (Place),Villar» 2,50
Marie Fostel n. Barolin, (Piantà), Id. » i,—
Susette Geymonat-Albarea (Ciärmis) ^
Villar » I,—
Célestine Allio (Place), Id. » 3,—
Madeleine Allio (Ruà), Id. » 0,50
Alice Jahier, La Tour « 2,—
PETITE POSTE.
Lugano: M. P. Calvino, reçu - merci. Envoie toujours. Bons vœux.
Uruguay: J. P. M. Salomon. Reçu, mais
pour quelle œuvre ?
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Les enfants et les parents ont la douleur
de faire, part du décès de Monsieur
FréQéric Mattliieu Malaii
parti pour la Patrie Céleste le 2 cour.,
à l’âge de 93 ans.
L’ensevelissement aura lieu Vendredi
5 Janvier, à 2 h. de l’après-midi, en
partant de la maison du défunt aux
Blancs de Luserne S. Jean.
Cet avis tient lien de participation
personnelle.
La famiglia COSTABEL, riconoscente,
ringrazia tutte quelle persone che vollero
prendere parte al loro dolore nella malattia
come nella dipartenza della diletta loro
sarella e zia
Luserna S. (^ov., li 3 Gennaio 1917.
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«f€ftP ™tICO dal Ooj^Or r filUSEPPE MARTINETTO
llediloo ChirurfiTo l^entlsta
Specialista per le malattie dei denti e della bocca, già Direttore
al Policlinico Centrale di T orino per le maléttie del dènti e bocca.
Il Dottor« -riceve iri PlNERfÓLO - Via Ditca degli 2, Piaino angolo Piazza Cavour - al Lunedì e Mercoledì, dalle ore 14 alle 18, al Sabato dalle or'é 9
allé't8/— Pér^éh^ del Dottore, in altri giorni ed ore, telefonare a Torino N° 84-02.—L’estrazione dei denti e tutte le altre operazioni della boocà e
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FRATTA
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ITALIANA
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pulisce il rene,
lava il fegatp e
le ariicoiazioni.
rende elastiche
le arterie ed evita Tobesità.
E sempre
iilUe prendere
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di Parigi (IO novembre 1909).
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(Parigif(M dicembre 1906).
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SORPRESR MERRUIGLIOSA
Fra due bimbi era bssrfa una qussticM
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull’uscio però stava a ridosso.
OiflieHo i il saper chi avea ragione;
Gridbvan tutt'e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettaroi addosso.
Par che alla madre II fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba, ' ,
Che i bimbi si profumino la faccia.
Por stupor poi restò senza parelo.
Quandi vide venir tanto di barba
Sul multo dilla fecola mia frale.
L'ACQUAI
cHimnnmiGONE
prìnrissima qualità, possied* le
«I sistema capillare. Essa i tu
mlflliori
I ^ido
rirtà terapeiitlche, le quaB
rinflvscanta e lìmpli^ ed
preparata con Sistema speciale e con ntaterìe di
seltanto sem un possente e tenace ri^ratore i
interamente composto di sostanze vegetaH.
N(Ai cambia il colore dei capelli e ne impedisee la caduta prematura. Essa ha data liMltati bnmediafi e soddisfacentissimi anche qnando la caduta ^onùliera dei capelli era fdrtissima.
^ Si vendi tonto atotufflot. eh. Inodora od m petrolio da tutti I Farmacisti, Profumiarf. Parrucetilarl, OragUIbrt ChtncadffOrl a I
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