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°“ Sri™«rit î?”® »«'bareaB d'administration et à
pïtenra les paroisses, chez MM. les
Annonces! S'adi6B86r à rimpriinarie Alpî&e; voir conditions &
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction è M. N. Toum, prof., Torre POUee,
et poor l’Administration i M. J. Coïsson, prof., Torre PelUee.
Tout changement d’adresse ooftte 18 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
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Q choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (JPhil. IV, 8).
SOÈMAIii:
Conscience oii autorité Î
vaudoises — Prançoi/C
nique — Madame
Ducloux — Nouvelles e
Livres et journaux
— Feuilleton : De l’È
Ephémérides
[llard — Chrbla Eod née
faits divers
ivue politique
irême Orient.
a tou0 les leçtcurl et amis be
l'ECHO, nos affectu<juy souhaits
V i^e bonne année.
-CONSCIENCE OU iuTORITÉ?
^ ^ j I ^
La lutte du Vatican contre le jlfodernisme s’accentue. LeUmnovamenio de
Milan, organe non mdes modernistes,
mais d’une certaine fm dan ce moderne,
n’ayant pas voulu Su pendre ses publications nonobstant la condamnation
dont-la.pape l’avaitfc 1>.rnbpvérjnA
de Milan a mandé iùprès de lui le
mmnier indocile, savoiJ les directeurs de
cette Revue, et leur ^njoint, par ordre
supérieur, d’avoir à pssét'de faire paraître ladite Revue,/ sous peine d’excommunication majelre;
Le Corriere della mra nous apprend,
après un interview Ivec lés deux directeurs, MM. Alfieij et Gallarati-Scotti,
que le ^innovamento continuera à paraître, malgré rexé|mmunication, mais
s’abstiendra de critbuer les actes de
1 autorité ecclésiastii uei et se bornera
a s’occuper de quêtions scientifiques
ayant trait à la ffiliglon, et surtout
d’exégèse biblique.| é'
* En substance, dit le Corriere, les
Modernistes diseiit/qu’il y a l’autorité
et qu’il y a la coiitóétìce. Dans ce conflit des deux puisfences, ils regardent
i ia consnence comme plus
f grande et se sounjettent à elle, non à
fPieX». V
I II serait, hélæ 1 plus >juste de dire
1 que leur attitude, après cette condam1 nation comme âi mt, fât celle d’un
W compromis entre lei r conscience et l’au^torité. Tout en soumettant pas
I entièrement à l’autofté, ils n’osent ceI pendant pas suivre in tout leur conI science. Le pape, lu| a* If logique du
J système. Devant l’autorité, il n’y a pas
P de conscience qui tienn» ou plutôt,
“ la seule conscience qu^ ait le droit
d’exister, c’est celle - q^ n’a d’autre
I règle que l’autorité, en/tout et partout.
3 Jâiiviei*.
C’est en Janvier que parurent les
plus .craels édits contre les Vaudqis, par
exemple celui de Gastaldo qui préluda
L’Sàif*He P Exil.
Il
aux Pâques Piémontaises de 1655, et
celui de Victor Amédée II qui produisit la Debacle de 1686, parce que
les persécuteurs comptaient sur les rigueurs de l’hiver comme sur le plus
puissant allié contre les Vaudois.
L’édit pern^ettant aux Vaudois capturés dans la Débâcle de 1686, de s’exiler en Suisse, aurait dû être publié dès
le mois d’Octobre de la même année,
puisque c’est Te 17 Octobre 1686 que
le comte .Govone signait à Lucerne avec
lès Suisses, au nom du duc Victor Amédéfijll, le traité promettant la libératiôà des prisonniers que réclamaient
simultanément les 200 Vaudois restés
libres aux Vallées et leurs protecteurs
Suisses. Mais non! Il en aurait survécu
trop de ces 12 mille captifs si les prisons s’étaient ouvertes alors, et leur
voyage vers la Suisse aurait été trop
peu désastreux I Le duc fit attendre son
édit deux mois et demi pendant lesqueîs~quëlques~milirefs "dé^ cés prisonniers périrent, et il ne l’émana qu’au
moment où il y avait plus de chance
que l’hiver en fît périr le plus grand
nombre en route.
Enfin, le 3 janvier 1687 l’édit fut
signé. Nous en possédons un exemplaire original authentique (imprimé par
l’imprimeur ducal Sinibaldo) aux archives du Consistoire de St-Jean.
Voici comment il commence :
« Sendo piacciuto al supremo arbitro
d’ogni cosa di benedir la giustizia delle
nostre armi coll’estirpatione totale dalle
Valli di Lucerna, San Martino, Inverso
di Porosa e costiera di San Secondo,
di quei sudditi pertinaci, li quali non
havendo voluto prevalersi dei moltiplicati effetti della nostra bontà, sono prorotti negli eccessi maggiori di Rebelbone, come è notorio, ci troviamo in
obbligo di corrispondere alle divine grade e di soddisfare al dovere d’un buon
Prencipe col provedere in modo che
resti accertato in avvenire, colla quiete
delle medesime valli, il publico beneficio; e se bene potressimo prendere
per il conseguimento d’un fine così necessario una intiera sicurezza in altra
forma, desiderosi di fare ancora apparire qualche raggio della nostra clemenza verso quei infelici sudditi, ci
siamo disposti di conceder loro la libertà di andare nei Svizzeri colle précaution! però infrascritte ». > '
Suivent les ordres d’arrêter tout Vaudois qui s’écarterait de la route vers la
Suisse, ou rentrerait de la Suisse en
Piémont^ et d’interner à Vercelli les
Vaudois qui se sont catholisés, auxquels
aussi il est interdit de jamais remettre
les pieds aux Vallées.
La dernière disposition de l’édit est
la suivante : .
« E perchè nel delitto comune a tutti
li sudditi delle Valli, hanno dato in un
eccesso di temerità intolerabile con eccitar gli altri et erigersi in capo dei
medesimi Paolo Pelenco, Giuseppe Martifiotto e Davide Mondane, dichiariamo che
a chiunque consegnerà vivo in mano
della nostra giustitia il detto Paolo
Pelenco, sarà data di premio la somma
di doppie cinquecento, e dandolo morto
la somma di doppie trecento, per caduno degli altri due, chi lo darà vivo
nelle mani della nostra giustitia, havrà
doppie trecento, e dandolo morto doppie 150 ».
Si au moins cet édit avait été publié
et exécuté loyalement il aurait pu survivre peut-être une moitié des Vaudois
capturés ; mais les ministres et les enfants et ceux qu’on avait pris les armes
à la main furent déloyalement retenus,
ainsi que ceux qui étaient dans les
basses fosses d’Asti et leurs familles
qui étaient à la citadelle de Turin.
Et à Luserne l’édit ne fut pas publié
dans les prisons, mais seulement affiché sur la place, afin que les prisonniers
n’en pussent pas profiter. Ailleurs, on
en effraya tellement quelques-uns (leur
disant que la rigueur de la saison et
la cruauté des soldats d’escorte les feraient périr) qu’ils se décidèrent à rester
en se catholisant. C’est ainsi que sur
12 mille vaudois capturés en 1686, il
en arriva en Suisse environ 3 mille !
C’était, avec les 260 héros arrivés avec
armes et bagages à Genève en Décembre 1686, tout ce qui restait de
notre peuple il y a 220 ans. N’est-ce
pas que la conservation de notre peuple
Vaudois est un miracle de la Providence ?
Teofilo Gay.
François Coillard
(1)
Depuis peu de jours nous avons entre les mains, le magnifique ouvrage
qui raconte Ven/ance et la jeunesse du
missionnaire Fr. Coillard. Sans attendre
de l’avoir lu comme il le mérite, nous
nous sentons pressé de le signaler aux
lecteurs de l'Echo.
Les éditeurs de ce beau volume de
352 pages, avec 44 portraits, vues et
fac-similés, affirment avec raison que
de tous les missionnaires de langue
française, aucun n’a atteint, jusqu’ici,
le même degré de célébrité que M.
Coillard ; Cet homme, après avoir été
amené, d’une manière toute providentielle, à servir le Seigneur dans le champ
de la mission en terre païenne, a passé
(1) Prançois CoiUard, Enfance et Jeunesse 18341861, — d’après son antobiographie, son journal
et sa correspondance, par Edouard Favre, Docteur en Philosophie, élève diplômé de l’Ecole
des Hautes Etudes — 1908.
47 ans en Afrique, où il a fondé la difficile et belle œuvre du Haut-Zambèze,
dont il a été proclamé l’apôtre.
L’auteur de cette estivante biographie, M. Ed. Favre, de Genève, n’est
pas seulement un homme de goût et
un ami intime de M. Coillard, mais,
avant tout, un homme de foi, capable
de comprendre et de raconter l’œuvre
admirable accomplie par l’Esprit de Dieu
dans la vie et par le travail de son serviteur. Pendant deux ans, M. Favre
s’est consacré tout entier, avec un zèle
et un dévouement uniques, à la recherche et au contrôle de nombreux documents, visitant aussi, accompagné de
M.me Favre, les lieux où s’écoulèrent
l’enfance et la jeunesse de son héros,
afin de mettre en pleine lumière et en
relief les récits qu’il souhaitait présenter
au public.
Cette première partie du vaste labeur
est aujourd’hui achevée. La maison
Berger-Levrault & C.ie de Nancy, qui
a imprimé l’ouvrage de M. Favre, l’a
fait sans compter, si on en juge par la
beaute du papier, la netteté des caractères, et le soin apporté au tirage des
nombreuses gravures.
Nous n’avons presque rien dit du
contenu du livre que nous annonçons,
parce que tout est si beau, si captivant,
que nous ne savons quelle page choisir
pour donner une idée de l’ensemble.
Du reste l’espace, pour des citations de
quelque ampleur nous manque.
Ami lecteur, amis des Missions, procurez-vous l’ouvrage que nous avons
la joie de vous annoncer (i) et vous
serez, comme nous, heureux de le posséder et de le lire et reUre à loisir. Ce
.livre fera autant de bien aux jeunes
gens, qu’il est appelé à en faire aux
personnes d’âge mûr, il est pour tout
le monde.
On trouvera peut-être le prix audessus de la portée du grand nombre I
Que les Sociétés d’Unlons Chrétiennes,
les bibliothèques de paroisse, et tant
d’autres associations, commencent par
se le procurer. M. Coillard, si aimé aux
Vallées, doit être mieux connu. C’est à
ce besoin que répond parfaitement le
beau volume que nous recommandons
aujourd’hui.
Torre-POliee, le tr Janvier 1908.
J.-P. POMS.
(1) S’adresser à M. O. Beigbeder, 39, Roe
Taitbont, Paris. L’ouvrage se vend au prix de
frs. 7,50, broché, 10 fit», relié. Joindre le prix,
en nn mandat poste, an bnlletin de commande.
Si quelques personnes veulent s’adresser an soussigné, U se fera un plaisir de leur épargner les
frais d'envoi d’argent. J.-P. P.
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ClÌÌ^O.jM.ÌQ IJHS
I
L’arbre de IliDël. Au lieu de pliy^eurs
arbres destinés a de petits groupes
d’enfants, le Consistoire a cru bon,
cette année, d’en préparer un seul, pour
tous les élèves des écoles du Dimanche
de la paroisse. Il a chargé quelques
datnes dévouées de l’organis^.en'collectant les fonds nécessaires. Pas n’est
besoin de dire que JeSjenfants ont répondu à l’invitation avec empressement
et se sont trouvés vendredi dans le
temple au grand complet. Ils étaient plus
de 500.
Le programme comprenait, comme
d’habitude, après la lecture de quelques
versets, un certain, nombre de récitations (un ou deux élèves par école),
plusieurs chants, et des allocutions de
MM. J. Jalla directeur de l’Ecole du
Dimanche de Ste-Marguerite et A.
Jahier, pasteur. Les chants ont été exécutés d’une manière très satisfaisante,
quoiqu’on pût remarquer que beaucoup
d’enfants ne chantaient pas, sans doute
parce qu’on n’avait pas pu s’exercer
assez tous ensemble; les poésies aussi
étaient bien récitées, seulement, il faudrait d’autres voix que celles de petits
écoliers pour se faire bien entendre
dans un édifice de ces dimensions, avec
un auditoire dont la tranquillité n’est
toujours que relative. Après une prière
de M. Tron, chaque enfant reçoit une
brioche ou un fruit, avec une brochure
en souvenir de la fête dont il gardera
le meilleur souvenir. Comme on a pu
le voir, le nombre des enfants inscrits
aux écoles du Dimanche est considérable. Puisse le souvenir de la fête les
engager à les fréquenter régulièrement.
L’orphelinat a aussi eu, comme d’habitude, son arbre, la veille de Noël.
Saint-Jean. Irnposante assemblée le
jour de Noël, et^ culte rendu particulièrement intéressant et édifiant par un
chœur du maestro Baci, chanté adtnirablement par quelques personnes de
l’église dirigées par Madame Turin
docteur. Le nombre des communiants,
du côté des femmes au moins, est en
augmentation. Dieu veuille que cette
augmentation continue et s’étende aussi
aux hommes !
7>
De l’Extrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’un voyage)
Chez les simples ouvriers, les choses
étaient un peu différentes. Dans l’antichambre on avait élevé un autel et à
la cuisine, les grands chaudrons témoignaient d’un récent usage. Dans les
quatre vastes dortoirs, tout entourés de
grabats adossés aux murailles, les gens
étaient assis ou couchés ; ici ils tambourinaient, très sérieusement, en cadence,
en se servant de disques de tôle. —
C’était un tapage infernal 1 i- Ailleurs
ils avaient des instruments à cordes :
un violon et une mandoline de forme
antédiluvienne. Le violon se compose
d’un marteau en bois, sur lequel sont
tendues deux cordes; l’archet est tout
aussi primitif. La mandoline, pareillement pourvue de deux cordes, est plate
et doit être touchée avec l’ongle ; un
chinois hurlait au son de ces instruments.
La ville est admirablement située.
Des fenetres du salon, le regard em— î
brasse une bonne partie du port. '
Madan^ ËMMÂ ROD née DUaOüî
Les personnes qui ont fréquenté noifre ^Ifote Supérieure de 1863 à 1867,
apprendront avec douleur que leur ancienne directrice est décédée le 14 courant (i Chemin des Cèches) à Lausanne.
M.lle Ducloux avait succédé à M.llè
Louise Appia, dans la direction de notre Ecole, qu’elle garda quatre années,
durant lesquelles le nombre des élèves
et les résultats de l’enseignement furent
des plus satisfaisants.
La Table, dans son rapport de 1864
écrivait ; « Nous avons eu le bonheur
de rencontrer dans M.lle Ducloux une
directrice très capable, et entièrement
dévouée à son œuvre ; elle est parvenue
par la fermeté de son caractère à établir une discipline stricte et bienveillante à la fois, qui a déjà porté de bons
fruits ».
Et ailleurs : « La directrice M.lle D.
a continué à s’acquitter de sa tâche
intéressante, mais difficile avec la capacite distinguée que nous lui connaissons ».
Apres quarante années le souvenir
de M.me Rod-Ducloux est demeuré bien
vivant, à La Tour et aux Vallées Vaudoises.
C’est au nom de tous ceux qui ont
connu, aimé et respecté l’excellente
M.me Rod-Ducloux, que nous exprimons au vénéré Monsieur Louis Rod,
et à ses enfants, les sentiments de la
plus vive sympathie chrétienne.
Torre-Pellice, le 3i Décembre 1907.
J.-P. P.
NoaYelles et faits divers
— Le gouvernement du chah vient
d’interdire absolument l’introduction en
Perse des livres saints en langue persane.
— A cet acte d’intollérance, qui n’étonne pas de la part d’un souirerain
païen, dans un état où prédomine le
fanatisme musulman, répond sur terre
française, à Madagascar, un système
d’intolérance d’autant plus écœurant
qu’il est maintenu, et aggravé de jour
en jour, au nom de la libre (I) pensée
par le franc-maçon socialiste que l’on
est désormais convenu d’appeler le pro
i
Le brise-glace coupe de grands carrés
qui, lentement, flottent au large.
A droite est là gare du chemin de
fer transsibérien ; deux fois la semaine
un express part pour l’Europe : avant
le départ on corne comme sur un navire.
Devant moi s’élèvent de grandes maisons à 4 étages appartenant à la Firma et dont une a été incendiée l’année
dernière pendant l’insurrection.
Dans les gigantesques magasins de
« Kunst et Albers » on peut avoir tout
ce qu’on veut : depuis les œufs, les cartes illustrées, la vaisselle, etc. jusqu’à...
un chemin de fer, une maison ou un
bateau dans le port. Lumière électrique,
le club, le consulat allemand : tout est
l’œuvre de « Kunst et Albers. »
Outre cela, la Firma a deux ou trois
succursales dans la Sibérie orientale
avec lesquelles on ne peut communiquer qu’au moyen de traîneauxi
Nous nous promenons généralement
l’après-midi, et toujours dans la ville,
les environs n’étant pas très sûrs à cause
des brigands toungouses ; du reste la
vie, ici, est moins agréable qu’autrefois.
Quant aux dégâts du temps de l’insurrection, on n’en voit plus de traces
sinon quelques emplacements vides qui
consul Augagneur. Deux faits entre
cent autres : Un pasteiff indigène, qui
avait accueilli quelques personnes à son
culte de famille, a été condamné à 50 fr.
d’amende ! — Un a dû payer 10 fr.
pour avoir conseillé, du haut de la
chaire, de ne pas aller anx courses de
taureaux !
— Un fait sans précédent vient de
se produire à Madrid : une chaire pour
l’étude de la Bible a été inaugurée par
l’évêque catholique. Mais faut-il le
prendre au sérieux ?
LIVRES ET JOURNAUX
h :
-:.v
Lafcadio Hearn. Spigolature nei campi
di Buddho. Studi d’Estremo Oriente.
Bari - Gr. Laterza e Figli, igo8. L. 3,50.
Les principales doctrines de la religion bouddhique, le Karma ou réincarnation des esprits, l’anéantissement
de la personnalité consciente ou Nirvana,
sont connues depuis longtemps et exposées dans de nombreux ouvrages philosophiques. Mais les essais qui composent ce volume — nouvellement traduit de l’anglais et publié dans une
édition élégante et correcte — nous les
présentent comme, quelque chose de
personnel et de vivant qui nous les
fait mieux comprendra. Dans une série
de récits intéressants et variés, l’auteur
nous promène à travers le Japon, il
nous montre les sanctuaires les plus
vénérés, raconte les anciennes légendes,
transcrit les vieilles chansons, et avec
une plume alerte et sûre il dégage de
tout cela le sentiment religieux et la
conception de la vie si éloignée de la
nôtre occidentale et chrétienne. M.
Hearn a passé au Japon presque toute
sa vie, il s’est fait une âme japonaise,
sans qu’il ait renoncé à la culture européenne, et c’est pour cela qu’il nous
parle de son pays d’adoption avec un
tel charme et un tel accent de vérité.
II Giornalino della Domenica per la
gioventù, splendidamente illustrato,
diretto dà Vamba (Luigi Bertelli).
Si pubblica a Firenze (amministrazione Via del Proconsolo, 7) con la
collaborazione dei migliori scrittori e
artisti d’Italia. L’abbonamento, con
splendidi premi gratuiti, costa 12 lire
l’anno. Qual più bel regalo per un ragazzo dagli otto ai quattordici anni ?
étaient occupés par des maisons ; le prix
très élevé des logements est peut-être
la conséquence de la destruction de
toutes ces bâtisses. Pour un appartement
de quelques pièces on vous demande
200 roubles (500 fr.) par moi.
Pendant ces troubles, le meurtre et
l’incendie faisaient surtout des victimes
parmi les officiers, les militaires de tout
rang, mais les magasins étaient aussi
pillés et quand on demandait aux pillards pourquoi ils détruisaient les baignoires d’enfant et les marmites émaillées, ils vous répondaient tous : «Nous
voulons la liberté. » — La terre est
cultivée par des Chinois et des Coréens.
Les paysans russes qui y sont venus
jadis étaient très paresseux et ont quitté
le pays.
Aujourd’hui nous avons visité le village Coréen ; sur la route nous avons
vu de jeunes garçons chinois et russes
qui s’amusaient gaiement ensemble, avec
leurs traîneaux. Quelques huttes en bois
exceptées, le village ressemble à un
grand tas de décombres. Des nattes,
de la paille, des morceaux de vieille
tôle, des tuiles cassées, on trouve tout
cela^sur ces toits en forme de taupinières. Les cheminées faites avec des
Giuseppe Hocking. Per la Fede e per
l’OBorM« The Chariots of the Lord ».
Rónifu^ storico. Versione di E. Casel|aL. ^^^ze, Claudiana, 1907. Voi.
in-ia-®^i|pag. 461, con illustrazioni.
Prezzo 2.
G. G. Mori
biblici
Pagg. 1
Felicita
nghi. Raggi di Sole. Studi
irenze, Claudiana, 1908. —
Prezzo : una lira.
fttz Clark. Il Gobbo di No
rimberp. Racconto dell’epoca della
Riform*|i Germania. Versione italiana diBaes Piacentini Ferreri. —
sa Editrice «La Speranza»,
pagg., illustrato. Prezzo
Roma Voi. di
L. 1,50.
A
Soìnmair
Conte de
Amélie —
Üe
ms
la Jeunesse.
\u numéro de Décembre.
lël : Le soulier de tante
un grenier — Méditation — Lâthérapeutique jugée par
des chiffres |- A propos de lapins —
— Un revenant devant
Rohan l’intrépide —
ihalie — La nature et
ifour les petits et pour
La plus haute maison
canne et son Toutou —
WeJ
Le fidèle La'
les tribunau
Rhin et
ses secrets
les grands
du monde
Sous la
tje
lampi
nerva.
EOMA t. Via Tomacelli, 15.
Sommam del numero 3.
Attraverso le Sviste Italiane: La generosità di Na oleonè - L’automobile
nei campi - Pi ;e sociale e pace internazionale - L’ì segnamento industriale
e commerciale i Italia - La Tripolitanfa
agricola - Il cc telloC a Roma - Sulla
questione social nell’Italia meridionale
- Il Sahara esp orato - Il risveglio industriale dell’Aherica del Sud - La
lotta contro il Ifo in Germania - Le
Biblioteche popAari a Milano - Il parelio degli stftendi - Una ’ grande
azienda agricola lel Ferrarese — L’ultimo dei poeti a iglò-italiani. —^ Rassegna teatrale — ’pigolgture —,Fri( libri
vecchi e nuovi - Rassegna settimanale
della stampa.
KoFue iDolitique
IT
L’année 1907 a
mauvaise pour noti
garde aux progrès
LIE.
|-elleCété bonne ou
pays? Si l’on reéconomiques et ma
tériels, a 1 augment tion du trafic et du
commerce intérieur
solidité du budget,
et extérieur, à
hous n’ avons qu’ à
nous réjouir. Mais s i point de vue moral
tubes de fer battu,! sortent de terre à
un ou deux m. dé U hutte quelquefois.
L’unique pièce di la maison, habitée
par une famille de lo ou 12 personnes,
est sous terre jusqi ’à mi-hauteur ; les
314 de 1 espace soi t occupés par un
fourneau de terre rasse sur lequel,
tour a tour, on cuit les aliments, on
fume, et on dort. — Près d’une misérable hutte se trouvait un moulin, c’est-àdire un grand vase ei ; pierre, sur lequel
est place un marteau que deux enfants
faisaient mouvoir. A côté d’eux se
tenait une jeune femme vêtue d’une
jupe rouge et d’une jaquette verte; les
longues tresses de ses cheveux étaient
relevées à « l’Impératrice Elisabeth » ;
entre la jupe et le bas de la jaquette
on entrevoyait la peau.
Les hommes ont les cheveux liés sur
le haut de la tête, où ils forment un
toupet solide, court, raide, souvent surmonté d’un petit haut de forme.
Sur une petite place, devant un minuscule temple bouddhique tout orné
de lambeaux d’etoffes, rôdait « un animal
qui se nourrit de glands».
En retournant à la maison nous visitâmes une église russe. Il nous fallut
traverser deux portes avant d’entrer
3
politique et social les progrès n’ont pas
été très sensibles, au contraire, de graves
scandales ont éclaté un peu partout : à
Naples l’on a découvert la coupable connivence de la police avec la camorra, à
Catanzaro et à Gênes des magistrats ont
été destitués et punis, à la suite d’enquêtes sévères, àYarazze et ailleurs des
crirnes horribles commis par des religieux
ont provoqué un violent mouvement anticlérical. Le procès de l’ex-mfnistre Nasi,
qui accusé de délits vulgaires n’a pu être
jugé par les magistrats ordinaires, parce
que la Cour de Cassation les a déclarés
incompétents, montre que dans notre vie
politique beaucoup de choses doivent être
améliorées. On n’a pas oublié, l’audace
avec laquelle il s’est présenté à la Chambre pour se disculper, ni les laborieuses
séances du Sénat constitué en Haute
Cour de justice.
De nombreuses grèves ont éclaté un
peu partout : rappelons les plus importantes, par ex. celle des métallurgistes
de Terni, des ouvriers agraires de la
province de Ferrare, les troubles récents
de Milan et de Turin avec la grève partielle des employés de chemin de fer,
Bien souvent on a réclamé tous les
droits laissant de côté les devoirs, et cru
que la force brutale du nombre et de la
violence pouvait tenir lieu de droit et
de raison.
Nous avons passé une année entière
sljqs avoir de crise parlementaire: M. Giolitti a gouverné avec son habileté incon.testable et il continuera de même pouvant
^compter sur une majorité compacte et
sfidèle. Il a pourtant dû se séparer de
•i]|^elques-un8 de ses collaborateurs. La
']^rt des ministres Gallo et Gianturco a
une grave perte pour le pays ; les
ijSîïiistres Majorana et Massimini ont dû
/J^ner leur démission pour cause de
santé, enfin M. Viganô démissionnaire a
été remplacé par le sénateur Casana, qui
sera le premier ministre de la guerre
bourgeois du règne d’Italie.
ETRANGER.
A la deuxième conférence internationale pour la paix et l’arbitrage entre les
nations ont pris part 239 délégués de
48 pays. Ce nouveau congrès de la Haye
a prouvé que si les idées pacifistes ont
fait de grands progrès dans le monde
entier, les gouvernements ne peuvent pour
le moment s’entendre que sur des ques
dans l’intérieur richement orné, pourvu
de six fourneaux, dont deux étaient allumés. Le ministre de l’église portait la
caractéristique blouse russe.
*
♦ ♦
Peking, le 13 Mars 1907.
Quand, arrivée à Chimvartao, je vis
devant moi la terre, ma première pensée fut : Ah I que c’est jaune 1 Dans le
train les choses se passèrent comme à
Shanghaï et à Wladiwostock; quelques
minutes plus tard nous dûmes descendre et prendre la voie principale. De
là, si le temps n’avait pas été sombre
nous aurions pu voir la grande muraille chinoise. Les voiti^s étaient très
belles avec un wagon-restaurant ; le
conducteur et le personnel du train
étaient chinois mais les pourvoyeurs et
les receveurs étaient des anglais.
Les voyageurs de I.re classe étaient
ou des européens ou des chinois de la
bonne société. En regardant au dehors
les environs si plats, on voyait d’abord
des chars de la Mandchourie, à 2 roues,
traînés par des ponies chinojf ; la capote arquée et bleue, avait sur le devant^ deux, petites ouvertures carrées
pourvues de ^ tldeaux de mousseline
fions secondaires, pour adoucir et discipliner les horreurs de la guerre, mais
non pas pour la supprimer. L’idée de
réduire les armements, prônée par le gouvernement libéral de l’Angleterre a été
à peine effleurée et n’a donné lieu qu’à
un vœu platonique. On a traité plus longuement la question de l’arbitrage et du
tribunal international qui devrait siéger
en permanence, à la Haye même, dans
le nouveau palais qui surgira bientôt,
grâce à la muniflcence du milliardaire
Carnegie, mais l’unanimité des voix n’a
pas été atteinte, et la question a été avec
beaucoup d’autres renvoyée à la prochaine conférence. Nous nous réjouissons
de relater que le premier pas dans cette
voie a été fait par l’Italie qui a signé,
pendant la Conférence, un traité d’arbitrage avec la République Argentine.
La paix heureusement n’ a pas été
troublée en Europe, au contraire les
rapports entre les nations sont devenus
meilleurs et moins tendus. Au roi Edouard
d’Angleterre revient en grande partie le
mérite de cette politique cordiale et de
bonne entente. Pour mieux affermir les
rapports d’amitié avec les autres puissances il a entrepris plusieurs voyages :
au cours , d’une croisière (Jans la Méditerranée, il a rencontré à Carthagène le
roi d’Espagne et à Gaète le roi d’Italie.
Il a ensuite visité les empereurs d’Allemagne et d’Autriche successivement
aux châteaux de Wilhelmshôhe et de
Ischl. Une entrevue analogue à réuni à
Swinemunde le tsar de Russie et l’empereur Guillaume. Enfin les ministres et
chanceliers des trois puissances de la
Triple Alliance ont échangé des visites
à Rapallo, à Desio, à Semmering, exprimant toujours la ferme résolution de
maintenir la paix.
Travaillant dans le même but pacifique la diplomatie a pu conclure plusieurs
traités particuliers tels que les accords
anglo-espagnol et franco-espagnol pour
la Mediterranée occidentale. L’Angleterre
et la Russie ont établi le partage de leur
influence en Perse^ et elles ont réglé leur
action dans le Thibet et l’Afghanistan
par un accord.
La France et le Japon se sont entendus pour le maintien de l’intégrité de la
Chine et le statu-quo territorial en Extrême Orient. Enfin la Russie et le Japon,
les deux combattants d’hier, ont déclaré
noire, ou de 'vitres importées d’Europe.
On voyait aussi beaucoup d’ânes et
de mulets ; les cavaliers qui les montaient étaient juchés ou trop près du
cou, ou sur la croupe. La longue respectable tresse, retombant sur le dos,
donnait à ces solennels cavaliers une
empreinte qui provoquait la gaieté.
Je ne vis d’abord que des maisons
aux toits tout à fait plats : portes et
fenêtres s’ouvraient sur la cour entourée d’un mur. Les murailles, souvent
bariolées, étaient ornées d’un modèle
en bois placé derrière le papier.
Des cochons gros et courts, au poil
noir rôdaient dans le voisinage. — Partoùt la terre était cultivée ; à l’horizon
s’élevait une haute chaîne de montagnes qui rappelle les Alpes.
Dé temps en temps, on passait à
côté de tertres assez élevés et pointus,
que je pris d’abord pour des teis de
fumier ; ils étaient au milieu des champs,
entourés de quelques arbres, et recou*
verts d’herbe ; parfois ils étaient flanqués d’une pierre — c’étaient dés tombeaux I — On voyait partout voltiger
des pies au beau plumage noir et blanc,
à la longue queue. Et des corbeaux !
Il y en avait par centaines 1
8
qu’ils renoncent à toute idée de revanche
et se garantissent mutuellement leur intégrité territoriale.
Le canon a pourtant tonné au Maroc
où la France se trouve engagée dans une
action militaire qui lui a déjà bien coûté
d’hommes et d’argent, L’assassinat du
docteur Mauchamp à Marrakesch a provoqué l’occupation d’Oujida près de la
frontière algérienne. Sont venus ensuite
les massacres de Casablanca, le bombardement et l’occupation de la ville par les
troupes franco-espagnoles conformément
aux droits de police reconnus à ces deux
nations par le traité d’Algésiras. Les
troupes françaises ont combattu à plusieurs reprises contre les Tribus marocaines. Le sultan Abd-el-Aziz, menacé par
son frère Moulay-Hafid qui avait été proclamé sultan par les tribus du sud, s’est
reconcilié avec la France, recevant en
échange l’argent dont il avait urgent besoin.
♦
>|c ^
Dèux mots sur la politique intérieure
de quelques Etats. La lutte religieuse en
France, si aigüé au commencement de
l’année, a perdu beaucoup de sa gravité
grâce à l’énergiq de MM. Briand et Clémenceau. La loi votée il y a peu de jours
sur la dévolution des biens ecclésiastiques
le prouve amplement. Le gouvernement
a montré beaucoup de fermeté et de sagessè à l’égard des mouvements ouvriers
et antimilitaristes, et pendant la crise viticole qui a désolé le Midi. Pour la Russie l’année n’a pas été bonne. La deuxième Douma a eu un peu plus que trois
mois de vie, et la troisième qui siège en
ce moment est à peine une ombre de
Parlement. Les menées révolutionnaires
et les attentats ont continué : à Odessa
il y a eu d’affreux massacres. Les procès
politiques se multiplient : les membres de
la première Douma qui avaient signé le
fameux manifeste de Viborg sont maintenant devant les juges.
L’Angleterre a échappé au grave
danger d’une grève générale des employés
de chemin de fer. Le gouvernement de
M. Campbell Bannemaun a poursuivi sa
politique libérale. La Suède vient de
perdre dans la personne du roi Oscar un
souverain qui a été sincèrement regretté
aussi en Norvège. La puissance commerciale de l’Allemagne n’a fait que
croitre. Les élections générales au Reichstag désastreuses pour les socialistes et
La campagne était sillonnée en tous
sens par des routes, si on peut les appeler ainsi I elles ressemblent à ces
chemins, qui, chez nous, servent de lits
aux fleuves.
Peu à peu les montagnes s’éloignèrent et une plaine jaunâtre, nue, sans
borne, s’étendit devant moi. A moitié
chemin, après 3 heures de voyage, je
vis les champs recouverts, par places,
d’un sable jaune, que le vent y chasse
du désert de Gobi.
Sur les routes larges et interminables marchaient des groupes de chinois
chargés de leurs petits trousseaux. C’étaient des gens, qui, pendant l’été,
avaient quitté leurs villages pour aller
travailler ailleurs. Dans le train ils furent placés dans les IV.es classes, ou
plutôt dans les wagons de marchandises. La couleur bleue prédominait
dans leurs vêtements sales et déchirés.
Dans cette région, les maisons avaient
une autre forme ; les toits n’étaient plus
si plats. Les plus élégantes avaient même
la courbe légère, caractéristique. Les
chaumières, hautes de 2 ou 3 mètres,
étaient entourées d'une haie de roseaux.
Près de Tientsin le paysage changea;
les tombes, légèrement arrondies, de
le centre catholique ont permis à M. de
Bülow de gouverner avec une plus forte
majorité et de sortir victorieux d’une
crise récente.
Au Portugal le premier ministre M.
Joâo Franco a dissous les Cortez et gouverné en dictateur pendant plusieurs mois,
malgré les attaques de tous les partis
qui se voyaient également privés du pouvoir. Il a pu introduire d’utiles réformes
dans toute l'administration et les Portugais ne devraient pas s’en plaindre.
Le Schah de Perse Mouzaffer ed Dine
est mort peu de temps après avoir donné
la Constitution à son pays. La chose n’a
pas bien marché d’abord, le premier ministre a été assassiné. Un conflit a éclaté
entre le Parlement et le nouveau Schah,
qui a dû enfin céder, et jurer une seconde, ou peut-être une troisième fois la
constitution qu’il avait tenté d’abolir.
Le Japon continue sa marche ascendante : le vieil empereur de Corée a abdiqué et ce vaste empire n’est maintenant
qu’une simple dépendance de l’Empire du
Soleil Levant. Les rapports entre le Japon
et les Etats-Unis d’Amérique, qui
étaient si tendus au commencement de
l’année, sont devenus meilleurs grâce aux
bons offices du Président. Heureux d'avoir pu envoyer une puissante flotte dans
l’Océan Pacifique, M. Roosevelt a décliné
sa candidature à la présidence pour les
prochaines élections qui passionnent déjà
les citoyens de la confédération américaine, malgré la crise financière encore
sévissante.
Nous arrêterons ici notre énumération
déjà trop longue,* et nous ne commencerons pas celle des nombreuses catastrophes de toute nature qui ont plongé dans
le deuil des milliers de créatures humaines. L’année 1908 s’ouvre devant nous
riche de promesses et d’espérances : qu’elles se réalisent pour notre patrie et pour
chacun de nos fidèles lecteurs ! C’est notre vœu sincère. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1907: Jn Thomas Long, anc., Pramol ; Dr.
Prochet, Borne (à quand 1908?); César Pastre,
pour 7 ex.
1907-08; Eibet Antoine, Pomaret; Frédéric
Beux, Pramol.
1908: L. Ferrerò, Turin; P. Chauvie, Kio
Marina ; E. Revel, Pramol ; Bureau poste. Le
Lode; Godin D.d (Giacolinera), Prarustin; Prof.
P. Eivoire, Paierme; Metzgef, Asti; Avvocato
Giretti, Bricherasio ; Avvocato Poët, Pinerolo ;
D.r Eocchi-Laura, Buenos-Ayres; Rostan, pasteur
Gênes; R. Bauer, Gênes; D. Miller, Gênes; A. B.
Tron, Bordighera; S. Talmon, Turin; Auguste
Long, id.; D. Pellegrini, id.; P. Pellegrini, id.;
Major Beux, St-Germain ; Avocat Gay, Perosa ;
Ing. Gustave Decker, Turin; Adriano Varese,
Portoferraio ; Revel G.ni Paolo, Pignerol ; Alice
Buffa, Mo, Etats-Unis.
venaient plus nombreuses ; elles s’élevaient par centaines. Plusieurs d’entre
elles laissaient apercevoir, non seulement les deux extrémités du cercueil
mais le cercueil entier, et parfois ouvert.
Je vis quelques collines au sommet
desquelles on montait par de petits
sentiers. Ce n’étaient pas des tombes,
mais des fours à tuiles.
Dans les plus grandes gares j’aperçus
des soldats de différentes nations ; en
les voyant on se rappelait que l’on n’était pas en pays très sûr.
♦
Jjt 7^
Pendant une longue promenade dans
la ville de Tientsin, M. B. me montra
plusieurs choses intéressantes : le fleuve
Peiho, le Canal Impérial qui est à moitié rempli de limon, quelques temples
de modeste apparence ; il me fit remarquer l’animation des rues centrales.
Au bord du fleuve il y avait des marchandises de tout genre, entre autres un
tas de « kauliang * espèce de maïs que
l’on cultive dans tout le nord de la
Chine, et qui atteint une hauteur d’environ 2 mètres.
(à suivre). C. O.
A. Rivoib, gérant.
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