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Ciiu}aantQ-,qnati*ièm« année.
22 FáTriiBr 1918
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PARAISSANT CHAQUe VÉNDRËDl
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Que toates les choses vraies, honnêtes, jnstes, pares, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Le rocher d’où nous avons
été taillés — I,e 17 Février à la Tour
— La page du soldat ■— Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
Éll
_ (Es. LI, I).
« Ecoutez-moi »; c’est le prophète Esaïe qui parle, c’est-à-dire un serviteur
du Dieu vivant, ün homme qui a une
mission à remplir auprès de son peuple.
Il y a des personnes qu’il ne vaut pas la .
peine d’éoouter, desquelles il faut se détourner, parce que dangereuses, cherchant à nuire, à insinuer le mal. Oh ! si
l’on savait fermer l’oreille‘à certains discours, comme on éviterait de pénibles
surprises, comme on serait plus heureux!
Mais il y a des personnes qu’il faut savoir
écouter avec intérêt et attention, parce
que, ayant un mandat spécial, parlant
avec autorité et, dans ce cas-ci, .parlant
et se présentant au nom de Dieu.
Oh ! si l’on savait écouter à temps et
avec attention, comme nous nous préparerions un avenir meilleur !
Qu’a-t-il à dire le prophète Esaïe à son
peuple? « Voyez le rocher d'où vous avez
été taillés, la carrière d’où vous avez été
tirés ! ». •
Nous nous trouvons en présence d’une
image, d’une figure si chère aux auteurs
sacrés, aux peuples orientaux en général.
Il va de soi que ce genre a quelque chose
de frappant, attirant l’attention d’une
manière toute particulière et pouvant
servir comme moyen pour faire comprendre les plus grandes vérités. Israël a été
taillé du rocher et a été tiré d’une carrière. En effet, nous pouvons considérer
Abraham comme un rocher bien solide,
se distinguant par son obéissance et par
sa foi. Jacob l’a suivi dans cette voie, lui
qui ayant pris le nom d’Israël, vainqueur
de Dieu, a été l’héritier des promesses.
Et que dirons-nous de David et de toute
cette nuée de témoins, de prophètes de
l’ancienne alliance? Ils ont été fermes
dans leur foi comme un rocher solide, ils
ont été tirés d’une carrière admirable,
très précieuse au point de vue de la
beauté et de la bonté. — Certaines carrières ont une valeur réelle et sont une
ressource précieuse pour ceux qui les
possèdent. Israël avait une belie et glorieuse origine, des traditions inoubliables,
et pouvait énumérer des bénédictions
merveilleuses.
Qu’en est-il de nous? Nous célébrons
le 70.me anniversaire de notre émancipation civile et religieuse, et nous pourrions nous attarder en faisant passer devant vous ces faits émouvants de 1848
qui ont rempli notre peuple de joie et de
bonheur. Mais nous avons quelque chose
de plus preçs^ant à vous dire, et avec
Esaïe nous Îepétons: «Voyez, le rocher
d’où vous avez été taillés, la carrière d’où
vous avez été tirés ». Il s’agit non seulement de regarder en arrière, mais de
fouiller dans notre passé en remontant
à la source ou, si vous voulez, à l’origine
de notre peuple.
Israël regardait à Abraham, et nous,
nous regardons à un Claude de Turin,
berger fidèle d’un immense troupeau,
veillant à ce que la nourriture fût saine,
résistant au poison lent ef subtil qui partout pénétrait au sein du troupeau. Dans
cet évêque, d’origine espagnole, mais à
la tête du diocèse de Turin, dans lequel
se trouvaient nos ancêtres, nous avons
un roc solide par sa foi et par sa piété;
en fouillant dans ce passé nous ne tardons
pas à découvrir un héros, vivant en
France, mais après sa conversion et les
persécutions qui commencèrent à sévir
contre lui, se rendant dans ces Vallées
,pour y apporter sa foi, son cœur, son désintéressement; quelle que soit l’action
de Pierre Valdo, il est évident qu’il a
été un autre roc bien solide duquel
nous avons été taillés. Bien plus tard,
nous découvrons un rude montagnard
duquel nous avons célébré le 3.me centenaire l’année dernière. Janavel, le héros
de Rorà, a été à la fois un grand capitaine et un ardent chrétien. Quand même
nous n’aurions de lui que les paroles prononcées en réponse à son ennemi le marquis de Pianesse, qui avaiti^n ses mains
sa femme et ses trois filles: « Il n’y peut
point avoir de tourment si cruel, ni de
mort si barbare, que je ne la préfère à
l’abjuration de ma religion, dont tant
s’en faut que toutes les menaces soient
capables de me détourner, que tout au
contraire elles m’y fortifient encore davantage. Que si le marquis fait passer ma
femme et mes filles par les flammes, elles
ne pourront consumer que leurs pauvres
corps ; pour leurs âmes je les recommande
entre les mainS de Dieu, aussi bien que
la mienne, en cas qu’il lui plaise de permettre que je tombe entre ses mains ou
entre celles de ses bourreaux ». Cela suffirait pour nous persuader que Janavel
aussi était un roc bien dur, de première
qualité, duquel nous avons été taillés.
A peu près à la même époque, nous
faisons connaissance avec un autre héros,
capitaine et pasteur en même temps:
Henri Arnaud, le héros de la glorieuse
rentrée, du siège de la Balsille, Henri Arnaud qui, avant et après ses plans, savait se jeter à genoux pour demander à
Dieu, sagesse, prudence et 'foi, n’est-U
pas un roc choisi, et ne nous, fait-il pas
assister au triomplte de la foi?
Et que dirons-nous de ce martyr scellant sa foi en donnant sa vie, prenant
deux pierres et les frottant l’une contre
l’autre s’écrie; «Elles iront plutôt en
poussière que de renier ma foi ». Lui aussi
était un roc duquel nous avons été tirés.
Enfin, pour ne pas trop prolonger,
rappelons un homme qui représente les
Vaudois dans ces derniers temps, après
l’émancipation ; le docteur Prochet, qui
a consacré sa vie pour notre œuvre*d’évangélisation et qui a vu des jours prospères. — Tous ces hommes étaient fondés sur le rocher des siècles, sur Christ
lui-même.
De tout ce que nous venons de dire,
qu’en résulte-t-il? — Que nous devons
être dignes de notre origine, en honorant
ceux qui nous ont précédés dans la lutte
et dans la gloire; que nous devons posséder leur foi qui ne s’est pas affaiblie
au milieu du feu de la persécution; que
nous devons agir comme nos barbes en
portant l’Evangile à nos compatriotes,
aussi loin que possible; que nous devons
être fidèles à notre Dieu et à notre patrie.
Ecoutez, ô vous qui voulez appartenir à ce peuple ; ce n’est pas par votre indifférence, votre incrédulité, votre égoïsme ou votre orgueil que vous pourrez
avancer vos droits; ce n’est pas en reniant ces principes glorieux, ce caractère
de for qui a obtenu la liberté, que vous
pourrez prendre place dans nos rangs:
< Voyez le roc duquel vous avez été taillés, la carrière de laquelle vous avez été ^
tirés »; à ces conditions seulement nous
pourrons vanter nos droits, réclamer no
tre place parmi les Vaudois et les chrétiens. — Ecoutez, écoutez le message
d’Esaïe, car il est spécialement pour vous.
G, A. Tron.
LE 17 FÉVRIER A LA TOUR.
' Notre dix-sept a été favorisé par un
temps superbe, quoique dans les premières heures du matin, le froid fût vif
et, piquant. A dix heures et quart, notre
jeune armée, composée de quelques centaines d’enfants, avec leurs bannières,
fit son ’ entrée dans le temple chauffé
pour l’occasion. A dix heures et demie
on put commencer 1© culte par le chant
bien connu: Que Dieu se montre seulement. — Le Pasteur prit comme texte
les paroles. d’Esaïe li, 1. Un résumé du
discours se trouve en tête du journal.
Immédiatement après, ie chœur dirigé
par M.lle Violette Vinay, entonne un
magnifique cantique: Mon beau pays,
enlevé avec entrain.
M. le Modérateur s’adressa enfin aux
enfants leur expliquant la signification du
17 Février en insistant sur ces deux idées :
la liberté et sa valeur, mais aussi la liberté d’agir selon notre conscience. —•
En une heure et quart le culte était terminé et l’immense assemblée s’écoula
lentement. Un merci cordial au Modérateur, au chœur et aux Instituteurs.
— A trois heures, une manifestation
patriotique devait avoir lieu à la Maison
Vaudoise, mais dès deux heures et demie,
la salle était bondée, et à trois heures,
quand l’assesseur E. Egnard ouvrit la
séance pour souhaiter la bienvenue à nos
hôtes et donner lecture des adhésions,
au-delà de 300 personnes durent se limiter ou à s’en aller ou à écouter un orateur improvisé, le lieutenant Bertinatti,
qui eut la lumineuse idée de leur adresser
quelques paroles patriotiques.
L’orateur du jour, M. le comm. prof.
Vidari, recteur de l’Université, accueilli
par de vifs applaudissements, prononça
un discours élevé, riche, chaleureux, patriotique et religieux en même temps. Le
recteur Vidari s’est révélé un orateur de
première force. Il a montré comment la
victoire des Vaudojs a été une victoire
nationale, la rattachant à la lutta da
jóur qui a pour but le triomphe delà justice et de la liberté. Il a habilement touché
la question de la victoire de l’esprit de
la démocratie qui a été communiqué par
le peupJp anglais à nos aïeux ; il a insisté
sur le devoir de la lutte d jour pour le
triomphe de la rédemption de l’Italie,
ennemie de l’impérialisme, lutte quis’im- ■
pose et qui est réclamée par ces nombreuses victimes tombées au champ
d’honneur et des atrocités brutales de
l’ennemi dévastateur. Dans une ins’piration subliine, en s’adressant au Piémont qui a fait l’Italie sous la direction
d’un Cavour, il a entrevu le dénouement
de la guerre actuelle qui assure la liberté
et la justice, sans lequel le monde tomberait dans le plus pur matérialisme. Il
a démontré enfin le rôle de l’Italie dans
cette guerre mondiale, ayant la gloire
de vanter le droit romain et le culte de
l’art, deux gloires du passé qui doivent
revivre dans la société .des nations. — Ce
discours, qui a duré près d’une heure, a
été si bien dit et avec une voix si sympathique, qu’on aurait encore volontiers
écouté. Nous remercions le recteur Vidari pour ses éloquentes et touchantes
paroles à l’adresse de notre peuple; nous
l’aimions déjà, nous l’aimerons encore
davantage.
Le Sous-Préfet de l’arrondissement a
répondu à l’invitation du Député du coliège, exhorte à saisir toutes les occasions
pour relever le courage moral des populations et apporte les salutations du Pré- ,
fet de la province qu’il représente.
' Le général Chiarla, commandant de la
division de Turin, apporte les salutations
de l’armée qui est décidée plus que jamais à persévérer jusqu’au bout et à
vaincre; il ne doute pas des Vaudois qu’il
a connu de près et qu’il apprécie, considérant comme un devoir et un plaisir
d’aller entendre les pasteurs quand il en
a l’occasion.
Le représentant de la France lit un discours très bien tourné en évoquant les
souvenirs de Magenta et de Solferino.
Le représentant des mutilées, le majorgénéral Neirone, parle avec force au nom
de ceux-ci qui attendent la victoire.
M. le modérateur E. Giampiccoli exalte
la valeur de la date du 17 Février qui est
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aqei
Tu sais que je m’en vais ■ //¿/J- Piavan remercie et salueV^ean Hec
mémorable pour tous, pour les Vaudois
et les Catholiques, et, si par un revirement des évènements ces derniers étaient
persécutés, les Vèudois seraient les premiers à soutenir leur droit. Il fait appel
à l’esprit de solidarité et d’union en demandant aux députés du parlement de
(fohner eux-mêmes cet exemple, chose
qui, malheureusement, ne se vérifie pas.'
En parlant des rnutilés devant lesquels
il s’incline, il dit qu’il existe une classe
de mutilés qui souffre, et il cite ici avec
émotion les paroles qu'il adressa à son
fils lors de son départ, auxquelles ce dernier répondit;
combattre pour la’justice et la liberté».
Le Consul américain de Turin prononça
deux mots, mais très éloquents: «L’Amérique est prête à donner pour la cause
juqu’à son dernier homme et son dernier centime.
L’hon. Député du collège remercie'tous
ses invités et ajoute quelques mots sur
les motifs et raisons de cette guerre.
Inutile d’ajouter que tous les orateurs
furent vivement applaudis,, ainsi que la
Marche royale et la Marseillaise.
Outre les orateurs, relevons la présence
du procureur du roi, le chev. Scardi; le
major-général Del Poggio, le major L.
Witmer dé la croix-rouge américaine, le
comm. Craponne, les professeurs Gian
et Fusari, les membres de la Table C. Decker et Perazzi; les Pasteurs d’Angrogne
et de St-Jean, la Junte Municipale de La
Tour, le secrétaire Costabel, le chev.
Ayassot, le Syndic de Luserne, le docteur
Turin, le chev. Trossarelli, et une foule
des deux Communes de Luserne St-Jean
et La Tour.
Le Préfet, les députés Di Cesarô et Comandini, le syndic de Pignerol comm.
Bosio envoyèrent des dépêches, et le ministre Orlando adresse le télégramme suivant : Mando un saluto vibrante di simpatia e di ammirazione alle popolazioni
valdesi del Piemonte che nella loro spesso
dolorosa ma sempre fulgida storia di fer»
mezza indomita, hanno dato costanti prove
di perseguire le più. alle idealità, fondendo
in un palpito solo il geloso amore per la
libertà e l'ardente devozione verso la patria.
Piando al modo veramente nobile e degno
col quale esse commemorano la loro liberazione, traendo dalle gloriose prove del
passato la virtù e Ii4e4é:0r superare il
gigantesco cimento in quest'ora nella quale
tutti con tutte le nostre forze dobbiamo opporci allo straniero avido, ma invano, dei
nostri beni materiali e morali. Che codesta
chacun rentra chez soi heureux, satisfait
de ce 17j,célébré un peu d’une manière
extraordinaire, après quelques paroles et
une prière adressée à Dieu par le Pasteur.,
f,
Spectator,
LA PAGE DU SOLDAT:
Nous remercions le soldat Pierre Soulier qui envoie 5 francs pour l'Echo, ainsi
que Edouard Balmas qui verse pour le
même but frs. 2,50: notre ami se trouve
malade à l’hôpital militaire Santa Chiara
à Venise, où, nous espérons, M. le pasteuf
Balmas voudra,aller le visiter; le soldat
PI JP
commemorazione della conseguita libertà
v'aìàéée possa assumere oggi una grande
significazione augurale: la liberazione di
tutti i popoli dalla violenza di qualsiasi
autocrazia mediante la nostra vittoria che
sarà la vittoria della giustizia e della civiltà.
Orlando, presid. Consiglio ministri.
— Le Modérateur reçut ensuite dans
la salle de la Bibliothèque tous ces Messieurs et une quantité d’invités, en tout
environ une septantaine de personnes, et
les rafraîchissements furent offerts en
même temps que les connaissances et les
présentations se faisaient.
Le Modérateur porta deux santés : une
à la délégation française et l’autre à l’américaine; le major Witmer, répôndit
éloquemment au nom de cette dernière.
Il était près de six heures quanld les
autos emportèrent vers la plaine ces Messieurs venant du dehors.
— Le soir à huit heures et demiq, la
salle de la Bibliothèque s’ouvrait encore
pour y accueillir les familles des professeurs, des frères Decker, du Pàsteur de
La Tour et celle du Modérateur. On put
encore échanger bien des pensées, voir
la jeunesse s’amuser, et vers 11 heures
tor Massel réclame le journal qu’il aura;
M. Fulvio Davit, qui se trouve à Fénestrelle, envoie ses bons souhaits ; Ricèa
David, qui est à l’hôpital de Turin, visité'
I
par M. Jahier, salue et voudrait revenir
à La Tour; Bouchard Albert, Vigpe Félix
et Jean Durand de La Tour, saluent et
son^ bien; Chiavia Bartolomeo est bien,
se réjouit de lire le journal et remercie le
Comité d’Angrogne pour le paquet envoyé, ainsi que tous ceux qui travaillent
pour le bien des soldats; Rostan Paolo
de La Tour, est bien, remercie pour le
journal et salue sa femme, ses parents et
amis de La Tour; Peyronel Enrico est
plus qu’heureux de recevoir le journal
qu’il lit avec avidité et fait saluer ses
Pramoulins sans oublier son pasteur M.
Grill; les soldats Ricca Carlo d’Angrogne,
Favout Pierre de Luserne St-Jean, Mourglia Jean Louis de Rorà et Maurin Jean
Pierre d’Envérs-Pinache, soldats sapeurs, envoient leurs salutations cordiales, leurs remerciements et sont bien;
Bouchard Giov. Alessio, seul de Vaudois
dans'sa compagnie, demande un changement d’adresse et salue; Paul Bertalot
salue et, changeant de résidence, demande une modification d’adresse; Peyronel Jean de Riclaretto, est bien et fait
saluer sa femme et ses enfants, et son
pasteur M. Marauda; le caporal Isaac
Besson salue : nous insérons ; Jean Po'ét
de Faët, vient de recevoir l'Echo, en est
heureux, remercie et salue; Jahier Lévy
reçoit le journal, le lit, est bien, salue;
Baret Carlo réclame le journal qu’il aura,
salue cordialement; Sappé Giacomo demande changement d’adresse et salue;
le sergent Rostan François de Praly nous
donne de bonnes nouvelles dont nous le
remercions; Barthélemy Bounous de Peumian réclame le journal qui lui sera envoyé; Dante Martinat reçoit le journal
et remercie; Gönnet Alfredo de Prarustin
désire le journal et il l’aura; Pastre Gustave de La Tour est à l’arrière en repos,
se trouve bien, salue et remercie; Luigi
Rostagno est bien, reçoit le journal, salue
M. Marauda et remercie.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. La fête du 17 Février a
été célébrée dans notre paroisse dimanche dernier, avec l’enthousiasme habituel, mais aussi en harmonie avec la gravité et la solennité du moment actuel.
le temple, vite bond? par un nombreux
public accouru de tous les quartiers.
Le.service divin, commencé à 10 % h.,
if dttfè presque deux heurefc sans que
l'ktt'ention et le recueillement des présents en aient souffert, grâce à la variété
dans l’ordre du culte. En effet, nous
avons entendu d’abord le récit toujours
palpitant des exploits de notre héros
Josué Janavel, dont M. David Jalla, régent-évangéliste au Pra-du-Tour, a fait
la commémoration à l’occasion du 3.me
centenaire de sa naissance. Ensuite, M.
Ant. Bertalot, régent paroissial, a indiqué'
les motifà"pour lesquels nous devons cé-’
lébrer la fête de ce jour, rappelant les ‘
bienfaits apportés à notre peuple par
l’édit d’émancipation, Enfin, M. Eugène
Revel, pasteur, a terminé en relevant les
sentiments qui doivent pénétrer nos
cœurs en ce troisième 17 février de guerre
et qui se résument dans ces mots: reconnaissance, amour de la patrie, sympathie, foi, consécration à Dieu.
Quelques cantiques de nos Inni Sacri
(le service ayant eu lieu en langue italienne) ont été chantés avec entrain par
tous les présents, les voix enfantines
s’unissant à celles des adultes; et la Chorale nous a fait entendre notre vieux
Serment de Sibaud et le chœur patriotique Nobles aïeux.
Somme toute, bonne fête, qui laissera,
nous l’espérons, un excellent souvenir.
Dieu veuille exaucer la prière que nous
lui avons adressée en ce jour: que le 17
février 1919 nous réunisse tous dans la
paix, avec nos chers soldats, auxquels
nous envoyons en cette occasion une
pensée d’affection sincère!
BOBI. — 17 Février. — Notre culte
du matin a été quelque peu abrégé pour
laisser la place aux délégués des autorités de la province qui venaient ce jour-là
au milieu de nous plaider la cause de la
résistance, et c’èst devant un publix fort
nombreux que le général Neirone et le
lieutenant Cesan firent entendre des appels éminemment patriotiques qui porteront certainement des fruits parmi notre population.
Dans l’après-midi on avait organisé
une petite fête pour les enfants de nos
soldats et c’était un plaisir de voir ces
80 chers petits dont un bon nombre dans
les bras de leur mère, faire honneur aux
petites gâteries qu’on s’était procurées
à leur intention. Quelques-uns ont même
récité quelques courtes poésies, tandis
que les jeunes filles de TUnion Chrétienne
nous ont fait entendre quelques-uns de
leurs plus beaux chants. ‘
Le soir du même jour eut lieu la commémoration du 17 Février. Nous espérons que c’est la dernière fois que cette
belle fête est réduite à sa plus simple expression, et que l’année prochaine notre
peuple reprendra son ancienne tradition,
' et célébrera la fête, le cœur plein de reconnaissance envers Celui qui nous aura
donné la paix honorable après laquelle
nous soupirons.
GÈNES. Le 19 février a été béni le
mariage de M. le prof. T. Longo avec
Pour ne pas priver nos enfants de la participation à cette fête qui leur est si Hélène Sanguinetti. — Félicitations
smceres.
chère, nous avons commémoré la date
de notre émancipation par un culte spé- LA TOUR. Dimanche, 10 février, un
cial, auquel étaient conviés grands et ^long convoi funèbre a accompagné au
petits, c’est-à-dire toute notre popula- |champ du repos la dépouille mortelle de
tion vaudoise, y compris, grâce au beau ^Michel Chauvie, des Chabriols, âgé de 82
temps, celle du quartier éloigné du Pra- |ans. Il laisse après lui trois fils et une
du-Tour. Disons, de suite, que tout s’est f fille, auxquels nous exprimons notre
très bien passé, à la satisfaction des t sympathie.
présents. || —Encore quatre prisonniers de guerre:
Vers 10 h. les élèves de nos différentes ce sont; Etienne Siallé de Rounc, Fritz
écoles, bannières déployées, se sont réu
nis en cortège et ont défilé sur la place „^niers de Sainte-Marguerite; et Daniel
Malan et Rodolphe Cougn, ces deux der
— Nous avons eu en permission, pour
quelques jours, le capitaine A. Chauvie
de Barthélemy et le lieuten. David Jalla.
i. ^ En souvenir de M.lle Marie Meille
(10» Liste): La famille Appia, L. 20 —
M.lle E. Trossarelli, 10 — M.lle C. Melli, 2.
L. 32,—
Listes précédentes » 559,25
Total général L. 591,25
— Consorzio Strada del Tagliarettó —
Tutti gli utenti di questa strada sono vivamente pregati d’intervenire ad una
speciale adunanza indetta per Domenica
24 corrente, ad ore 15 (3 pom.), nella
Scuola della Ravadera per occuparsi dei
miglioramenti a farsi àdetda strada, onde
-possa dichiararsi comunale.
LODI. Le lieutenant Remo Gardiol, de
Pignerol, décoré de la médaille d’argent,
est décédé à l’hôpital militaire de Lodi.
Ses obsèques ont été présidées par M. le
pasteur Fasulo. — Nous adressons à la
famille affligée nos sincères condoléances.
PERRIER. Dimanche 17 février, un
nombreux cortège accompagnait au
champ du repos la dépouille mortelle de
notre frère Henry Po'ét, des Grangettes
de Faët. A l’âge de 75 ans il s’éteignit
sans de grandes souffrances entouré de
quelques membres de sa famille.
Ayant été ancien de la paroisse du
Perrier pendant presque 30 ans et conseiller de Faët pendant plusieurs années,
le Consistoire, le Conseil Municipal et
plusieurs Syndics de la Vallée marquèrent, en assistant à ses obsèques, l’estime
toute spéciale qu’il avait su acquérir au
milieu de nous. Il laisse le souvenir d’un
chrétien sincère et droit, toujours préoccupé de la bonne marche fie sa paroisse,
toujours à sa place le dimanche au temple, doué d’une foi simple mais profonde
et active, d’un Vaudois intègre qui a fait
’'Si, ,
honneur au nom qu’il portait.
En exprimant à la famille notre sympathie nous demandons à Dieu qu’il
suscite parmi nous beaucoup dé Vaudois
qui lui ressemblent.
Notre fête du 17 février — a été rappelée cette année par un culte solennel
à Maneille en présence d’une nombreuse
assistance qui remplissait le temple. En
célébrant cet anniversaire d’une façon
plus grave que de coutume, ainsi que les
circonstances le demandaient, notre pensée allait vers nos soldats unis à nous en
pensées; nous souhaitons ardemment
que cette date nous trouve tous réunis
l’année prochaine. x. x.
de St-Laurent, pour entrer ensuite dans
i:Roland de l’Envers.
POMARET. Samedi dernier on confiait à la terre la dépouille mortelle de
Jean Jacques Mathieu, né à Massel et
décédé chez son fils Jean Henri, au Pomaret, à l’âge de 89 ans. Nous avons
connu de près cet homme de bien, ce travailleur infatigatble, ce Vaudois de la
vieille roche. Nous eûmes le plaisir de
travailler ensemble de 1876 à 1880 dans
la paroisse de Perrier-Maneille, et nous
pouvons rendre le meilleur témoignage
à celui qui s’était complètement donné
à sa mission de régent dans la commune
de Maneille, y dépensant toutes ses forces et son énergie. On n’oubliera jamais
ce bon régent si aimable et affectueux;
le pasteur avait en lui un vrai collaborateur. Notre frère a eu le plaisir de voir
ses deux fils occuper une bonne place
dans la société, l’aîné étant le secrétaire
communal de Pomaret et Villar Pérouse,
et le cadet, M. Théophile Mathieu, étant
instituteur à La Tour, où, à côté de sa
profession, il n’hésite pas à travailler
pour l’avancement du règne de Dieu.
Nous exprimons aux deux familles
frappées par ce deuil, notre vive sympathie chrétienne. Elles savent, grâce à
Dieu, où trouver les consolations célestes.
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— Le 17 Février, Cette date, si précieuse à nos cœurs, a été rappelée, cette
année, avec toute la modestie et le sérieux que les circonstances imposaient.
Les nombreux élèves de jios quatre
écoles du dimanche, accompagnés par
■ beaucoup d’adultes, se sont réunis à
10.30 dans le temple.
Deux allocutions leur ont rappelé les
bienfaits de Dieu envers notre peuple et
notre Eglise et la façon dont nous devons en jouir et nous en montrer dignes
et comme chrétiens et comme citoyens.
Plusieurs chants ont été enlevés avec
ot ' entrain- tkhtôt par les enfants seuls,
tantôt par l’assemblée entière et quatre '
poésies, tout particulièrement adaptées
aux circonstances actuelles, ont complété le très modeste programme.
Dans les allocutions comme dans les
prières notre patrie et nos chers soldats
ont été rappelés avec l’affection la plus
sincère, ainsi que leurs familles et celles
en particulier que la guerre a déjà plongées dans le deuil.
Notre commémoration s’est terminée
par une collecte, à laquelle les enfants
ont pris aussi leur bonne part, et qui a
produit lires 31,85 en faveur des enfants
profughi recouvrés en particulier dans
notre Institut de Vallecrosia. L.
PRÀMOL. Enterrements. Deux enterrements ces derniers jours: celui de Marguerite Combe veuve Bounous, décédée à
Peumian à l’âge de 75 ans — et celui de
Jacques Bertalot feu Michel, des Ailiers,
âgé de 53 ans. — Notre condoléance à
leur famille respective.
— Nos soldats. Finalement, après plus*
de trois mois de perplexité, les familles
intéressées viennent de recevoir directement la nouvelle que les alpins caporal
major Jahier Emile feu Louis et soldat
Sappé Alexis, et le fusilier Long Louis
feu Joseph, sont prisonniers en Hongrie.
Tant mieux !
— Le caporal alpin Long Emile de
Louis, qui a été blessé en décembre, à la
jambe gauche, après avoir passé quelques semaines dans les hôpitaux, quelques jours chez ses parents et environ
deux semaines à Pignerol, pour un cours
de perfectionnement, vient de retourner
au front passablement guéri.
— Depuis quelque temps le caporal
fusilier Bounous Héli de Jean, se trouve
à l’hôpital « Piazza Fohtaria - Reparte
Zurigo », à Milan.
— Enfin * rUfficio Notizie » nous communique que le fusilier Regnaud Adolphe
■e trouve à l’hôpital N° 240 « per ferite
multiple da aereoplano ».
Toute notre sympathie et nos bons
vœux leur sont assurés. ph,
il
ROME. Les journaux annoncent que
le gouvernement vient d’approuver la
nomination de trois nouveaux aumôniers pour les Protestants appartenant
à la confession Méthodiste Episcopale.
Saluons ce nouveau renfort pour le bien
de nos soldats.
^ SAINT-JEAN. Le lieutenant Attilio
Peyrot, qui n’est pas encore guéri de ses
blessures, vient d’obtenir une médaille
d’or du prince de Serbie. Félicitations.
— Les circonstances actuelles ne permettant pas cette année encore les manifestations habituelles de jadis avant
la guerre, notre cher Pasteur fut d’avis
cependant que, puisque le 17 février
tombait de dimanche, notre Paroisse pût,
iêter quand même ce jour-là d’une façon
religieuse et patriotique au mieux possible. A cet effet, le culte du matin fut
présidé par M. Bertinatti qui prononça,
devant un imposant auditoire, un très
édifiant discours sur la liberté*, sur les
paroles de St-Paul aux Galates (v, 1):
Tenez-vous fermes dans la liberté. —
Rostagno avait pu, pour l’occasion
trouver les meilleurs éléments de l’ancienne Chorale, qui qxécuta ^ direction avec un élan admirable le Retour
de l'exil et le Padre Nostro.
A 8 h. du soir la salle Albarin se remplissait de nouveau pour une conférence
historique recommandée par le dernier
Synode sur Josué Janavel. Ce sujet, toujours intéressant pour tout Vaudois, fut
traité fort éloquemment et avec pleine
connaissance de cause par l’orateur M.
Rostagno, qui fit connaître le « Héros de
Rorà » dans ses vaillants exploits comme
dans ses malheurs, et comme figure remarquable de croyant et de patriote.
Il saisit l’occasion pour ajouter quelques
paroles vraiment patriotiques, écoutées
aussi avec une vive attention. Le Chœur
répéta avec entrain les deux chants cidessus mentionnés, et la collecte qui suivit donna la jolie somme de 52 francs
pour l’Asile des Vieillards.
De nombreux feux de joie flambaient
le soir sur la colline et clôturaient brûlement la magnifique journée. A. G.
— Refuge Roi Charles-Albert.
Lit Major Jean Ribet — 32«« Liste:
Sig. Giulio Revel, Torino L. 20,—
Listes précédentes » 8.007,—
Total L. 8.027,—
SUISSE. La Gazette de Lausanne consacre un article sur l’activité des Salutistes au milieu des soldats en Italie, affirmant que 100.000 francs ont déjà été
dépensés dans ce but, et que l’on se propose d’en dépenser encore 300.000, ayant
en vue d’élever un établissement pour
y recevoir les orphelins victimes de la
guerre. Le colonel Oliphant collecte des
fonds dans le but de réaliser son projet.
TURIN. Le Comitato Assistenza Militari Evangelici a expédié en" zone de
guerre environ 2000 paquets, contenant
le petit souvenir destiné aux soldats, à
l’occasion des fêtes de fin d’année.
Environ 300 de ces paquets sont retournés, probablement à cause des nombreux changements d’adresses de ces
temps.
Le C. A. M. E. prie instamment les militaires évangéliques qui ne l’ont pas
reçu, et qui le désireraient, d’envoyer
leur adresse exacte. Via Pio V, 15 Turin. — Il remercie cordialement tous
ceux (environ un millier) qui ont déjà
accusé réception. ,
VILLAR. La collecte des dons en nature qu.e cette Paroisse .fait chaque automne en faveur de nos différents Etablissements de bienfaisance, a donné
cette année les résultats suivants: Pommes de terre, kg. 1496; — châtaignes,
kg. 483. — En évaluant les pommes de
terre fr. 0,40 le kg., et les châtaignes
fr. 0,30 le kg., ces précieuses denrées représentent donc la belle somme de lires
sept cent quarante-trois et 30 centimes.
Dons reçus des Etats-Unis d’Amérique
De M.me Susanne Dalmas veuve Caïrus,
frs. 10 destinés au « Comitato Civile », en '
souvenir de son mari récemment décédé;
— de M.lle Susette Brez, frs. 10 pour le
« Comitato Civile » et frs. 10 pour l’Echo
aux soldats. Cette dernière a envoyé en
outre une généreuse contribution à son
église. Un merci de cœur à ces deux excellentes paroissionfies.
— Dimanche, 17 février, à la réunion
du soir, une très nombreuse assemblée
eut le privilège d’entendre M. le prof. J.
Jalla q^i vint nous donner sa très intéressante conférence sur Josué Janavel.
Nous prions notre cher frère de bien vouloir agréer nos sentiments de vive reconnaissance. B. S.
Nouyelles politiques.
s
A la rentrée de la Chambre des dépu‘tés M. Orlando a prononcé un discours
très important sur la politique générale
et fait d’importantes déclarations relativement aux décisions de la conférence
de Versailles. « La situation militaire de
l’Entente, dit-il, a été soumise à un examen minutieux et complet: le résultat
de ces recherches est tel qu’il mérite la
pleine confiance. La situation actuelle,
déjà bonne par elle-même, doit continuellement et. considérablement s’améliorçr, rien que par raugmentati.Qn, quotidienne et constante de l’admirable contribution des forces militaires de la
grande République américaine. L’exemple ‘de la Russie prouve que la paix avec
les empires centraux n’est pas encore
possible. L’unique voie ouverte est la
continuation de la guerre. L’Italie veut
l’accomplissement de son unité nationale
et la sécurité de ses frontières de terre
et de mer. Alors seulement elle aura la
pleine indépendance. Nos Alliés ont reconnu une fois de plus cette nécessité:
ils nous aideront aussi à résoudre les difficultés concerant la question des approvisionnements ».
Le pacte de Londres entre l’Italie et
les Alliés a été lu et commenté à la Chambre par le député Bevione. Il a démontré
que l’Italie ne pouvait pas demander le
démembrement de l’empire d’Autriche,
mais travailler à l’autonomie et à la liberté des peuples opprimés par les races
dominantes.
— Le mauvais temps et le froid ont
encore ralenti les opérations de guerre
qui se réduisent à des combats d’artillerie et des actions de patrouilles. Dans
la zone du Col Caprile, une tentative
d’irruption de l’infanterie ennemie, précédée d’une intense préparation de feu
a été immédiatement enrayée par l’attitude énergique de nos troupes et par Tiu
tervention efficace de ^artillerie- Nous
avons capturé quelques prisonniers.
Un de nos sous-nrarins a torpillé un
vapeur armé ennemi près de l’île de Lussin. Nos torpilleurs, poussant audacieusement jusqu’à l’extrémité septentrionale de l’archipel de Dalmatie, ont pénétré dans la baie de Buccari, près de
Fiume et ont torpillé le plus gros des
steamers qui y étaient mouillés.
— Un nouveau raid d’avions sur Londres a causé la mort de 16 personnes et
en a blessé 36. La population s’est montrée très calme.
— Le secrétaire du parti socialiste,
Constantin Lazzari, a été arrêté pour
avoir fait de la propagande défaitiste au
moyen de circulaires.
— Le conseil de guerre de Paris a prononcé la condamnation à mort de Paul
Bolo et de son complice Cavallini, actuellement détenu en Italie. Le sénateur
Humbert, ex-directeur du Journal, vient
d’être arrêté en Normandie. E. L.
solde p. 6 m. 1918
solde 1918
solj^e 1918
Poor P «Echo» des Soldats.
Mlle S. Brez, Villar L. 10,—
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Ab. payés et non quittancés.
G. D. BiUout, Vallecrosia solde 1918
Elena Micol, Massel » »
Henri Pons (Ribba), Praly
Jacq. Jahier, Pignerol
Hélène Justet, Envers Pinache
Marie Martinat, Envers Portes
Fanny Balmas, Pramol
Rachel Soulier, Marseille
ienny Soulier, St-Germain
iévy Avondet, Envers-Portes
Pierre Tron (Aiasses), Massel
Abonn. postal Le Lode
> » Fleurier .
Ard. Coucourde, Envers-Pinache »
A. Micol (Laurent), Maneille »
solde 1917
y 191S
» »
> »
H. Clot (Ibrea), Traverses solde 1918
Pierre Tron, anc., St-Martin 1 1
Pierre Pons, anc. (Bessé), Perrier i
Jacq. Pons > 1 >
.n Bertalot (Crouzet), Praly »
Abraham Ribet (Chabrans) »
Abraham Pascal » »
Henri Pons (Bessé), Praly >
J. Bertinat, past, solde 1917, fr. 1,50 p. 1918
G. Costabel, Marseille solde 1918
P. Jahier, Envers-Pinache » »
Jacq.ne Chambon » » »
Henri Lantelme, St-Germain * »
V.ve Barai, Id., solde 1917, fr. 1,50 p. 1918
Jacq. Pons (Blanc), Id. solde 1918
H. Reynaud, Pramol solde 16 ab. 1918
D. Long^ » » 15 » »
H. Travers » » 19 » »
iean Balmas » solde 1918
évy Jahier (Clot), Pramol 1 >
Madel. Long » t » » >
Marie Ribet » » »
Jean Jahier (Ruà) » » »
Daniel Long « » » »
Alex.ne Sappé » v • »
Jean Plavan, ex-anc. » » •
Elise Long, Turin
» Beux, Pramol
J. Jacq. Peyronel, Pramol
Louise Sappé, New-York » »
Aline Long,^ Marseille - » »
Sus. Bounous, New-York solde 1917 - 2 fr.
p. 1918.
Ernestine Beux, Marseille
Alex.ne Long, Genève
Marthe Long » » »
Susanne Actis, Marseille » »
Alessio Breuza, New-York » »
Susanne Borione, Turin (reçu fr. 5, dont
3 fr. ab, 1917 et 2 acompte p. 1918.
Lydie Peyrot (Trossieri), Faetto - solde 1917
et 1,50 p. 1918.
Rev. P. Griglio, New-York solde 1918
Fr. Grill f. Jean (Ville), Praly » »
Elisa del Fabro, Firenze » »
Lydie Trori, «Orange » »
Jean Grill, New-York ■ » »
Jean Tron « 1917 et solde 1918
Henri Tron » solde 1917 - 3 fr. p. 1918
Pierre Baridon » solde 1918
Marie Pons, Orange - reçu fr. 16, soit fr.
5 p. 1917; 7 fr. p. 1918 et4fr. Pro Francese.
Humbert Revel, New-York solde 1918
Henri Lageard » »
Sergent Marc Vinay, Z. di Guerra » »
M. Chanforan, Genève reçu fr, 3
Josué Lageard, Envers Pinache solde 1918
mais pas payé 1917.
Sus. Bertalot (Peracola), Prarustin » »
Sus. Rostan (Ghigou), Praly » »
Mathilde Ribet, Turin » »
H. Poët, anc. (Grangettes), Paët » »
J. P. Tron, syndic, Pomaret » »
i E. Fontanaropx-Rivoire, Châtillon » »
Charles Grill, Pérouse » »
[Jean Bertalot » » »
Abonnement , postal Lausanne _ » »
Ing. G. Rostagno, Massa Marittima » »
Adèle Pascal, Falerna » .»
Annette Garnier, Marseille 1 »
Clotilde Avondet, Le Cannet » »
Jacq.ne Boucliard, Genève » »
Et. Balmas, Monett » »
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Là ‘ famiglia ed i parenti tutti del
compianto tenente degli Alpini
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aiutante maggiore in IP, decq^fito di meda^ia al valore, non ancora ventunenne,
partecipano con dolore il suo 'àece§so avvenuto all’Ospedale Militare Principale
di Lodi (Milano), li 9 corrente, per malattia contratta alla fronte.
Ringraziano in special modo il prof.
Giuseppe Fasulo, ministro evangelico, pel
suo splendido servizio, le Autorità Militari del Presidio, le RR. Suore, il Cappellano, i Signori Ufficiali Sanitari ed il personale tutto dell’Ospedale; il Distretto Militare, la Rappresentanza del Regg.
Cavalleria con musica, gli Ufficiali del
Gruppo H Mitragliatrici Fiat, le gentili
Signore Lodigiane, le Spett. Società Reduci
patrie battaglie e Dante Alighieri che concorsero con grandiose corone, discorsi e
cure amorose a rendere più solenni i funerali. ''
Les familles BOUNOUS et REYNAUD
de Peumian remercient bien vivement toutes les personnes qui ont pris part à leur
grand deuil, en accompft^nant à sa dernière demeure les dépouilles portelles de
leur chère mère et grand-mère
MARGUERITE BOUNOUS.
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