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iyQuarttute'imième aimée.
21 Décembre 1»06.
M. B. Léger, pasteur
2 copies
PERRERO
L’ËCHO DES VALLÉES
ï’ARAISSAlV'r OHAQUJ®
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie
Etranger.......................................
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On s’abonne : Au Bureau d’Adiiiinistratiou (Imprimerie Alpine)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction A M. N. Tonm, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration A MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du eomméncemeut de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhïl. IV, 8).
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SOMMAIRE :
nos lecteurs — Commuaication officielle — Ephémérides vaudoises —
L’Amie de la Jeune fille — Elie
Ducomnum — A propos d’uûe prochaine édition du Nouveau Testament
— Menus propos — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Revue politique — Feuilleton :
La notion de l’Eglise d’après le N. T.
A NOS LECTEÜES
S'
r
I
L'Echo des Vallées continuera à paraître en 1907 - sa quaraiite-deu
xièine année d’exi.stence non interrompue, et la soixantième depuis sa
fondation en 1848 — aux mêmes conditions que l’année courante.
Il demande :
à tous ses abonnés actuels de renouveler au plus tôt leur abonnement, si possible avant le i.r janvier;
à ceux qui se sont contentés jusqu’ici de l’acheter plus ou moins régulièrement au numéro, de s’abonner:
ils le recevront ainsi régulièrement à
domicile, sans augmentation de frais,
et ils rendront service à l’administration en lui facilitant la tâche ;
à tous ses amis de lui procurer
de nouveaux abonnés. Il lui en faudrait au moins 300 de plus pour qu’il
pût espérer de boucler l’année sans
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Le moyen le plus simple est d’adresser un mandat carte {raglla-caviolina') à
V Administration de. l'Echo des Vallées,
Torre Pellice.
COMMONICSTION OFFICIELLE
Nous rappelons à Messieurs les Pasteurs et Evangélistes de nos Egli.ses
que, à la suite de décisions synodales,
qui datent de plusieurs années, le
3.® Dimanche de Janvier doit être consâîiré au Repos du Dimanche ;
» » de Mars à l’éducation religieuse
et morale de la Jeunesse ;
» » de Mai à l’œuvre d’Evangé
lisation ;
» » de Novembre au développement
de la' vie chrétienne.
Nous attirons, maintenant, l’attention
de nos collègues sur l’article 30.® du
Synode dernier,^ ^qui établit qu’il sera
fait, chaque année, une collecte dans
toutes les Eglises Vaudoises, en faveur
dte notriB Ecolë de Théologie de Flo
rence. Les Administrations-Réunies ont
décidé que cette collecte ait lieu le
dernier dimanche du prochain mois de
Janvier, époque qui semble favorable
à la bonne • réussite de cet appel au
profit de notre faculté.
Nous prions les journaux vaudois de
reproduire cette communication.
Torre-Pellice, le 19 Décembre 19ÛS.
Pour les Administrations-Réunies:
J.-P. Pons, Modérateur.
EPHtltSlDIS ¥ AU MISES
25 Décembre
Fuite à l'Albngian
La date de Noël nous rappelle un
des faits les plus intéressants de notre
histoire vaudoise, c’est à dire la première attaque à main armée dont eurent
à souffrir les Vaudois du Piémont.
Il s’agit d’une attaque soudaine faite
par l’inquisiteur François Borelli aux
Vaudois de Pragela, la veille de Noël.
Borelli avait passé le col de Sestrières
avec une troupe de bandits, et les
Vaudois les voyant fondre sur eux
eurent à peine le temps de se sauver
à la montagne emmerant avec eux
leurs vieillards et portant leurs enfants dans leurs bras. Naturellement
les fuyards se dirigèrent vers la Vallée
de St-Martin habitée par les Vaudois,
et pour cela ils se mirent à gravir le
mont Albergian (A/p. Vergian, Alpe
verdoyante) qui les séparait ce Massel.
Leur fuite dura toute la nuit, au milieu
d’un froid intense et d’une épaisse
neige ; et quand les premie'S rayons
du soleil de Noël vinrent dorer la cime
de l’Albergian, l’on put voir un spectacle déchirant : 80 enfantr, étaient
morts de froid ! Et pendant ces heures
terribles, Borelli et sa horde pillaient
et dévastaient les demeures des fuyards.
Ce fait est attesté par tous nos historiens primitifs et confirmé par leurs
contemporains catholiques ; n ais si la
date du jour où il fut accompli est
précise, il n’en est pas de même de
l’année. Perrin et Gilles disent que ce
fut vers 1400; Miolo écrivait en 1587
que le fait avait eu lieu enxdron 200
ans auparavant, au dire, des Vieillards
Vaudois qui en avaient ouï h récit de
leurs pères.
Cette donnée fixerait l’époque aux
environs de 1387.
Le prof. Emile Tron (Bull. tîoc. Hist.
Vaud. N® 20) cite le Registre des procès
faits en 1387 par l’inquisitei r de Pignerol, Antonio Setto da S;:,vigliano,
où nous lisons que le 23 Mars 1387
Jean Faure de Sauze de Sésane dépose que tous les habùanls le Sauze
sont « grands persécuteurs des Vaudois,
comme il parut quand François de Gap,
de l’Ordre des Mineurs, Vénérable inquisiteur des hérétiques, s’acquitta de
ses fonctions et extermina les Vaudois
du Pragela » Il faisait évidemment allusion à l’attaque susdite, et cela prouve
qu’elle devait avoir eu lieu tout récemment puisqu’il ne songe pas même
à en mentionner l’époque. Nous ne
croyons pas errer donc en fixant la
date de l’attaque de Borelli au 25
Décembre 1386.
Quel triste Noël pour nos pères !
Remercions Dieu que nous en avons
un plus beau !
Teofilo Gay.
l’imie de la leune fille
{Suite et fin).
Avant de clore notre petite série
d’arti?les sur l’œuvre de « l’Amie de
la jeune fille » permettez, chers lecteurs
de l'Echo, que nous ajoutions encore
quelques mots sur ce qui s’est fait chez
nous, aux Vallées, sous les auspices
de cette Association.
A S. Jean nous avons, depuis environ
deux ans, une école de couture, broderie, coupe qui a donné, et qui continue à donner, des résultats très satisfaisants. Cette école est due entièrement
aux « Amies » de S. Jean qui ont su
voir où était le besoin et ont eu le
courage d’initier un travail dont le
succès doit leur être un grand encouragement soit pour l’avenir de cette
œuvre même, soit pour en acheminer
d’autres dont la nécessité peut tôt ou
tard se faire sentir.
L’exemple est bon: à d’autres de le
suivre. Nous ne croyons pas faire erreur
en disant que dans,chacune de nos
paroisses quelque « Amie » a formé une
«Union des Mères de famille» et que
parmi ces « Unions» il y en a de très
vivantes. Le but de ces « réunions des
Mères » est de s’édifier par la méditation de quelque portion de la Bible
et de s’entretenir de quelque sujet concernant leurs nombreux et difficiles
devoirs de femmes et de Mères. D’un
caractère tout à fait familier, ces réunions sont d’une grande utilité en tant
qu’elles donnent lieu à des échanges
d’idées, de détails d’expérience, de difficultés vécues, si non vaincues, et que
chaque Mère peut retenir pour soi une
bonne leçon tirée de l’expérience d’une
autre.
Nous voudrions que cette œuvre parmi
les Mères s’étendît davantage ici, dans
notre paroisse de La Tour.... c’est notre
vœu de Nouvelle Année aux «Amies»
locales qui s’y intéressent.
Une amie.
Elie Ducommun
La Correspondance bimensuelle nous apporte la triste nouvelle de la mort de
M. Elie Ducommun, le secrétaire honoraire bien connu du Bureau Internationel permanent de la Paix, l’actif
organisateur et centralisateur du mouvement pacifiste. C’est une grande perte
pour les Sociétés de la Paix et pour
les Congrès dont il était la cheville
ouvrière. Voici comment M. Frédéric
Passy s’exprime à son sujet dans le
Siècle.
» La mort d’Elie Ducommun est véritablement un deuil public. Public, oui,
et plus que public, universel ; car il
sera ressenti d’un bout du monde a
l’autre, comme étaient connus et appréciés d’un bout du monde à l’autre les
services incessants et aussi grands que
modestes que rendait au monde, depuis
quinze ans, cet incomparable homme
de bien. Elie Ducommun, le secrétaire
général du Bureau international de la
Paix, le grand ressort de ce vaste et,
grâce à lui, puissant mécanisme qui
reliait, en en assurant le fonctionnement,
toutes les bonnes volontés individuelles
ou collectives occupées, dans les diverses nations, à travailler à l’amélioration des relations internationales, Elie
Ducommun, dont la verte et vigoureuse
vieillesse semblait défier les années,
vient de nous être enlevé.
» C’est une perte irréparable. Son
activité infatigable, son merveilleux esprit d’ordre, la calme égalité et l’inébranlable énergie de son caractère
avaient su faire de lui, dans les fonctions délicates et difficiles qu’il exerçait
avec un désintéressement absolu, le
conseil toujours écouté, le guide toujours
suivi et, en dépit de sa réelle simplicité,
ou grâce à elle, le chef véritable de
cette immense milice dispersée à travers
le globe, et dont Berne, entre sgs mains,
était devenu le centre et le point de
ralliement.
» On ne dira jamais — ceux-là seuls
le savent qui, comme moi et trois ou
quatre autres, ont vécu dans l’intimité
de son labeur et de ses pensées — ce
qu’il a fait et ce qu’il aurait fait encore.
Le Comité Nobel, en lui décernant,
avec son ami le docteur Gobât, l’un
de ses prix, l’avait justement signalé à
la gratitude de l’humanité. Le vide
que va laisser sa disparition fera cruellement sentir la grandeur de la place
qu’il occupait dans le développement
général de la civilisation et la difficulté
peut-être insurmontable de le remplacer. »
2
m
2
A propos d’une prochaine édition
du Nouveau Testament
Il y a quelque temps, un entrefilet
de VEcho annonçait qu’une nouvelle
édition du N. T. était en voie de préparation et qu’il y avait lieu de croire
que certains passages dont l’authenticité est le plus contestée en seraient
éliminés.
La chose, nous paraît-il, est assez
grave pour qu’elle ne passe point sans
être relevée, ni même quelque peu discutée. Qu’on nous permette donc une
demande et une observation :
La demande : Comment sait-on que
les passages en question, qui ne se
trouvent pas dans les deux plus anciens
codes connus du N. T., celui du Vatican et celui du Sinaï, ne se trouvent
pas non plus dans quelqu’un, ou quelques-uns des codes qui les ont précédés et qui, jusqu’à présent, n’ont pas
encore été découverts ? Un espace de
plus de deux siècles, disons deux siècles et demi environ, constitue une
bien grande marge pour les découvertes.
Si l’on n’avait, en faits d’écrit des
Réformateurs, que des copies du commencement du XlX.e siècle ou de la
fin du XVIII.e siècle, qui oserait affirmer que c’est là le texte auquel il
faut définitivement s’en tenir ?
L’observation : Les oracles de Dieu,
sous l’ancienne économie, avaient été
confiés au peuple juif, à Israël pris dans
son ensemble (Rom. III, 2). N’oublions
pas que, sous la nouvelle alliance, ses
oracles confiés encore à des Juifs en
tant que révélation, sont confiés, au
point de vue de leur conservation et
de leur propagation, à VEglise, l’Eglise
dans son ensemble, « l’Eglise du Dieu
vivant » qui est « la colonne et l’appui
de la vérité» (I Tim. III, 15), en sorte
que, lorsqu’ il s’agit de publications
nouvelles du « livre de la Vérité » faites
en vue de l’Eglise et du public en général, ce serait l’Eglise qui devrait en
décider et que même lorsqu’il ne s’agirait que d’éditions critiques, destinées
à une classe restreinte de personnes, il
6)
La notion de l’Eglise
d’après le N. Testament
(suite)
20 La marche de l’Eglise chrétienne
des premiers temps.
Ce fut à Antioche, que pour la première fois, les disciples furent appelés
chrétiens (XI, 26).
La marche de l'Eglise nous est présentée dans un tableau de toute beauté
au chapitre II v. 42-46, et particulièrement dans le verset 42.
a) Ils persévéraient dans la doctrine,
soit dans l’enseignement des apôtres.
Et le besoin de le faire était d’autant
plus grand que leurs connaissances
évangéliques étaient plus imparfaites
lors de leur baptême.
b) Ils persévéraient dans la communion, c’est-à-dire dans l’amour fraternel
qui se manifestait par leur assiduité aux
réunions communes dans le temple et
dans les maisons particulières, et par
la libre communauté des biens pour ne
laisser personne dans la disette.
c) Ils persévéraient dans la fraction
du pain qu’on rompait en célébrant la
cène du Seigneur, à l’issue des repas
pris en commun et qui étaient fréquents
serait convenable de ne point supprimer, mais simplement d’annoter les
passages douteux, tant qu’on n’aura
pas découvert, si jamais cela devait
arriver, les textes originaux eux-mêmes
des écrivains du N. T. J. W.
Menus propos
Le chef d’un établissement d’éducation disait, à l’ouverture des cours :
Comment se fait-il que la religion occupe si peu de place dans la vie de
tant de nos jeunes garçons et de nos
jeunes filles ? C’est parce que la religion n’a pas été mise en contact avec
ce qui forme le plus grand intérêt
chez un jeune homme ; c’est à dire,
les tentations qui concernent sa vie
morale. Les luttes morales, surtout après
quelque chute, doivent être traitées, non
comme donnant un simple conseil, mais
comme parlant au nom de la vérité
religieuse, qui est Christ en nous. C’est
quand l’âme est humiliée par une chute
que l’enfant doit être instruit, qu’il ne
pourra jamais résister à la tentation
par ses seules forces, et insister fortement sur la nécessité du secours de la
grâce divine. Nous avons le tort d’oublier
souvent cette vérité dans l’éducation
des enfants. Nous ne devons pas seulement leur recommander d’être bons,
mais leur montrer comment ils peuvent
l’être.
Ce n’est pas le temps de nous décourager au sujet de l’œuvre de nos
missionnaires à l’extérieur ou à l’intérieur, puisque nous voyons de si grands
progrès accomplis durant ces dernières
années dans les divers pays du monde.
L’Afrique, du N. au Sud, et de l’E. à
l’Ouest est parcourue par les messagers
de la Bonne Nouvelle, et des milliers de
convertis saluent le voyageur chrétien,
qui s’intéresse à cette œuvre. Des stations missionnaires se trouvent dans
chacune des 18 grandes Provinces de
la Chine et des centaines de Chinois
chrétiens sont morts pour leur foi.
Le Japon nous présente non seulement une étonnante civilisation mais
des Eglises chrétiennes vivantes, qui
d) Ils persévéraient dans les prières,
ce qui indique que les réunions de
prières étaient nombreuses parmi les
chrétiens de Jérusalem.
Cette vie d’amour et de sainteté produisait une crainte salutaire sur ceux
du dehors. Le peuple louait les membres de l’Eglise et ceux qui se réjouissaient dans la communion fraternelle
en la présence du Seigneur.
Même dans les temps de persécution
les disciples étaient rempils de la joie
du Saint-Esprit (XIII, 52).
Les disciples de Jésus étaient communément appelés les saints (IX, 32-41).
Les persécutions que les Eglises de
diverses localités durent subir témoignent elles aussi de leur fidélité au
Seigneur Jésus.
Les ouvriers employés à la fondation
des Eglises et à leur édification sont :
a) Les 12 apôtres témoins de la
vie et des œuvres du Seigneur Jésus.
à) Les diacres et les anciens élus
par les Eglises à mesure que les besoins s’en faisaient sentir.
c) Un ouvrier d’élite (Paul) choisi
directement par le Seigneur glorifié et
baptisé par un disciple dont nous ne
connaissons que le nom.
d) Des prophètes et des prophétesses (XIII, i ; XXI, 9).
e) Des simples disciples (XVIII,
vont se multipliant chaque année. Dans
l’Inde les chrétiens natifs ont quadruplé leur nombre dans peu d'années.
Presque tout le monde est maintenant
ouvert à la prédication de l’Evangile,
et pendant que quelques centaines de
prédicateurs semblaient suffire, il y a
quelques années, il y en a maintenant
des milliers, et on se plaint de ce petit
nombre, là où il en faudrait des dizaines de milliers. Les journaux nous
parlent de réjouissants progrès de l’Evangile en Allemagne, en France et
même en Russie, où la liberté religieuse
a tant de peine à être proclamée sans
restriction aucune. L’Italie ne restera
pas en arrière malgré la haine du clergé
et du socialisme incrédule. D. T.
C iï î? O jv I (21 %
Villai*. Comme nous l’avions annoncé,
dimanche dernier a eu lieu une réunion
convoquée par la section locale de la
Société d’utilité publique pour la distribution des prix aux agriculteurs qui
auraient construit les meilleures fosses
à fumier. Après une courte allocution
du président de la Société, M. Emile
Eynard, les docteurs Giaveno et Gay
ont parlé de la tenue des étables et
de l’amélioration du bétail. Ensuite M.
Buffa, secrétaire de la section, a communiqué le résultat du concours, constatant avec regret que deux agriculteurs seulement y avaient pris part.
Ce sont Etienne Barolin, du Palet, et
Etienne Ayassot de la Pouracira qui
reçoivent chacun un prix, le premier,
de 30 fr. et le second, de 20. Espérons
que le prochain concours excitera plus
d’intérêt parmi nos agriculteurs.
Au Poniaret, une école sérale gratuite a été instituée par l’initiative de
M. Coucourde. Elle se tient à l’Ecole
latine et l’on y enseigne : arithmétique
et dessin géométrique (M. Coucourde),
italien (M. Banchetti), français (M.
Ricca), et allemand (M. Forneron). Il
y a également à l’Ecole latine un cours
d’anglais donné, deux fois par semaine,
par M.lle Perrou, avec une légère taxe
payée par les élèves.
24-28). Ceux qui furent dispersés par
la persécution allaient de lieu en lieu
annonçant la parole de Dieu (VIII, 4;
XI, 19-21).
L’Esprit de Dieu suscitait les ouvriers
et les dirigeait selon son bon plaisir
(XIII, 2-4).
Le mal ne tarda pas non plus à se
manifester au sein des Eglises.
a) C’est d’abord Ananias et sa
femme qui ont recours au mensonge
pour cacher leur hypocrisie, mais la
discipline divine fut si prompte et si
sévère à leur égard que, en définitive,
l’Eglise en retira un grand avantage :
tous durent reconnaître sa sainteté, et
plusieurs nouveaux membres lui furent
gagnés.
b) C’est ensuite le magicien Simon
qui avait cru à la parole et avait été
baptisé, mais dont le cœur n’était pas
droit devant Dieu. Mais cet homme fut
démasqué et sévèrement repris. Et l’Eglise n’eut pas à être confuse à cause
de lui.
c) Ce sont des divergences assez
profondes au sujet de l’observation de
la loi mosaïque ; mais les apôtres, les
anciens et les frères réunis définirent
cette question qui menaçait de troubler
l’Eglise.
d) C’est enfin quelque chose de
plus grave que Paul annonce comme
Vandois hors des Vallées. ,
L’Unione Sarda, de Cagliari, dans son
numéro du 6 Novembre, donne le ré-'
sultat des élections générales au Con-'-'
seil municipal d’Iglesias. Nous voyons
avec plaisir que notre compatriote M,
Barthélemi Benech (qui avait été nommé
quelques semaines avant la dissolution
du Conseil) a été réélu, avec la majorité des candidats portés par le « Co- '
mité libéral indépendant», malgré les
efforts du parti contraire. M. Benech
est aussi président de la société ou-*“vrière d’Iglesias, et jouit dans cette
ville, d’une estime bien méritée. ï
On nous annonce de Genève la mort
de M. le professeur Henry Gay-Iier-^
tini, un des Vaudois les plus connus
de cette ville. Au bicentenaire il fut'ÏV
un des membres les plus actifs du Comité promoteur du monument de Pran-gins, et contribua par son activité à la
bonne réussite de la fête commémorative du départ des Vaudois. Il était'".* =
parmi les membres influents et fut plusieurs années président de la société
de secours mutuels parmi les Vaudois Si
à Genève. Nous exprimons notre vive
sympathie à sa famille.
Nouvelles et faits divers
— Mercredi 5 décembre eut lieu
l’inauguration du temple du Cannet.
Le Cannet est un gros bourg, à 3 kil.
de Cannes, et qui se développe de jour
en jour, grâce à l’affluence des étrangers. C’est là que séjournent beaucoup
de nos coreligionnaires de différentes
nations. Le petit temple est dû à l’initiative de M. le pasteur Martin, aidé
d’amis généreux. Avec ses formes harmonieuse.s, ses fenêtres ogivales, et la
croix latine qui le surmonte, il a l’aspect d’une chapelle anglicane. Quoiqu’il soit situé au centre du bourg, un
jardinet coquet l’entoure. Le sermon
de dédicace a été prononcé par M.
Monnier, pasteur de l’église libre d’Orthez. A 2 h. i[2 eut lieu, devant une
foule encore plus compacte que le matin, une réunion, présidée par M. Delapierre, de Menton, et où plusieurs
devant surgir dans un avenir prochain,
c’est l’arrivée des loups dangereux qui
n’épargneront point le troupeau, c’est
la diffusion de doctrines perverties qui
sera faite par des anciens ou membres
de l’Eglise. Les conducteurs des Eglises sont avertis pour qu’ils prennent
garde et qu ils veillent, pour prévenir
le mal et le combattre lor.squ'il se présentera.
L’Egli.'.ie doit sans cesse lutter contre le mal ; mais elle ne doit jamais
pactiser avec lui ni le tolérer. Car Dieu
par la parole de sa grâce est puissant
pour achever l’édifice de son Eglise,
amener la vie chrétienne à sa perfection et couronner ensuite son œuvre en
donnant à ceux qui seront sanctifiés
l’héritage éternel (XX, 32).
Dans l’espace d’une trentaine d’années l’édifice de 1 Eglise chrétienne s’est
élevé bien haut. Les portes du Hadès
ou séjour des morts ont souvent menacé son existence par les persécutions,
la mort et l’emprisonnement des chefs,
par les dissensions intérieures, l’infidélité de quelques-uns de ses membres ;
mais l’Egli.se n’a jamais ralenti sa marche glorii use. Elle était née à Jérusalem, la capitale du petit peuple d’Israël, et la voilà 30 ans après solidement établie dans la capitale du monde,
K-ome. ^ stthre).
3
■ V*
l'í.
;IÄ«':
Ü;
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voix se firent entendre. Le soir à 8
Il il y eut encore une excellente réunion d’évangélisation présidée par M.
Monnier et par M. Long, de Nice;
bon nombre de catholiques y assistaient.
Le chœur de l’église libre de Cannes
contribua beaucoup au succès de cette
belle journée.
Espérons que les Vaudois, qui habitent le Cannet, sauront trouver régudièrement le chemin de ce nouveau lieu
de culte.
— Le Journal Officiel de la République Française a enregistré 64 associations cultuelles catholiques indépendantes.
___ Le Consistoire réformé de Ver
UOUX, dans l’Ardèche, s’est réorganisé
sous la forme légale d’Union d’Associations cultuelles, comprenant toutes
les paroisses du canton de Vernoux,
'sous la présidence de M. le pasteur J.
Geymonat.
— Les résultats de la statistique sur
la natalité en France pendant l’année 1905 sont toujours plus tristes. Le
chiffre des décès s’est accru de 8968,
pendant que celui des naissances diminuait de 10.938, d’où un excédent
de naissances réduit à 37.120, tandis
qu’en 1904 il avait encore été de 57.026.
Pendant ce temps, tous les autres pays
d’Europe voient leur population augmenter en une forte proportion.
— Béhanzin, l’ancien roi du Dahomey, vient de mourir. Depuis qu’il
avait été vaincu par les troupes du
général Dodds et fait prisonnier, la
France avait occupé son royaume, et
le roi, dont le nom demeurera associe
à des scènes inouïes de carnage, avait
été détenu captif aux Antilles. Souffrant d’une broncho-pneumonie chronique et d’autres maladies, il avait obtenu, il y a quelques années, d’être
transporté en Algérie, où il vient de
mourir.
8
— Le Dr. Diesing, médecin major
des troupes coloniales allemandes, qui
a étudié de nombreux cas de lèpre au
Cameroun et dans le S. O» Africain,
vient de découvrir un mode de cure
de cette terrible maladie par des injections sous-cutanées d’huile d’olive et
d’iodoforme. Chez les malades qu’il a
traités, tous les signes extérieurs de
la lèpre ont disparu en peu de mois,
et le bacille lépreux a été expulsé des
narines.
Le Dr. Diesing a fondé un sanatorium à Baden Baden pour le traitement
des maladies tropicales. •
Les gouvernements anglais et hollandais l’ont invité à aller expérimenter
sa cure chez les lépreux des Indes. On
croit qu’il visitera aussi les établissements des îles Sandwich, où le père
Damiens, Belge, a succombé naguère
au terrible mal en le soignant.
— D’après le Courrier d’Haïphong,
12.000 catholiques de la province de
Binh-Dhin, au Toilkill, ont déclaré officiellement au résident de France d’abandonner le papisme à cause des travaux et aumônes que les missionnaires
leur impQ'jent.
— Evan Roberts, le jeune évangéliste populaire du Pays de Galles, est
dans un état de santé peu satisfaisant,
qui l’a obligé à prendre quelque repos
chez des amis. Il a dû refuser une invitation à prendre part à une série de
réunions destinées à la jeunesse.
de 22g pages. Paris, Fischbacher, 1907.
Prix: 3 francs.
Ce n’est pas proprement une biographie — les événements extérieurs y
ont une part minime — c’est l’histoire
d’une âme, mais d’une âme singulièrement aimante et sensible, qui a senti
de bonne heure sa vocation et l’a joyeusement acceptée, qui a trouvé son
bonheur à se donner tout entière au
soulagement de toutes les souffrances,
physiques et morales, dans cet Asile de
Nice qui est pour elle « l’enfant chéri »
l’objet de son amour, la vie de son
cœur. Infatigable dans son dévouement
et inépuisable dans sa sympathie, sœur
Léona ne vit que pour ses chers malades, et le jour où, sa santé étant sérieusement ébranlée, elle doit se soumettre
à l’ordre des médecins et renoncer à
l’œuvre sans laquelle sa vie ne lui
paraît plus avoir de sens, elle éprouve
un sentiment de vraie révolte contre
ce qu’elle appelle «la volonté humaine ».
Il est toujours bienfaisant et édifiant de
voir une vraie vocation — elles sont
si rares — Il l’est surtout quand cette
vocation est acceptée avec-joie et suivie
fidèlement jusqu’au bout, quelque sacrifice qu’il en puisse coûter.
Miss F. Havergal. Le Trésor Royal.
Méditations quotidiennes, traduites de
l’anglais par C. G. Vol. in-12 de iio
pages, relié toile. Paris, Fischbacher,
1907. Prix: 2 fr.
La Rivista Cristiana
Sommario del N. di Dicembre.
Il Comitato direttivo della Rivista ai
suoi lettori — M. Falchi, La Regola
d’Oro — ü. Janni, Catechismo filosofico sulle fondam. dottr. del Cristianesimo — 0. Cocorda, Chi è l’Anticristo
— H. T. Gag, La verità intorno a Lutero — E. Bosio, Schiarimenti biblici
— Rassegna mensile — Dalle Riviste
— Bibliografia — Notizie spicciole.
La Revue Verte
Sommaire du Numero 5 {15 déc. 1906).
Chronique de Noël, Francis Lemuel
— Cloches de Noël, poesie, Fernand
Richard — Ave Maria, conte de Noël,
Tante Marcelle — Les cent sous du
petit Jésus, conte de Noël, Pierre Billaud — Comment le père Verdan perdit sa réputation, conte de Noël, Aug.
Schorderet — L’Eternel Aïeul, poésie,
Henri Allorge — Sapinettes vosgiennes, conte de Noël, Math, de St-Vidal
— Le Noël* d’un vieux garçon, Jean
Nesmy — La vie pratique : Sur les
ouvrages du Nouvel-An, Claire Delys
— Service de correspondance, Arnica
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Revue Politique
Marie Dutoit — Une vocation (Sœur
~ - Léona), avec un portrait. Vol, in-ia
Voilà encore quatre nouveaux budgets
que la Chambre vient de voter dans les
derniers huit jours, à savoir ceux des
T. Publics, de la Murine, de la Guerre
et des Affaires Etrangères. L’etpace nous
manque pour résumer ici les discussions
que l’examen de ces quatre budgets, si
importants, amène au sein de la toujours peu nombreuse assemblée ; nous
tenons cependant à informer m s lecteurs
que les aciéries de Terni oi t accepté
du Gouvernement une comi lande de
6.000 tonnes de cuirasses, avsc un rabais de 400 fr. environ par tonne sur
les prix ordinaires. Nous avons, de ce
chef, une économie d’environ 2 millions
et demi en faveur du trésor public. Et
ainsi que M. Mirabello a pu le déclarer
dans son discours, vous voyez que la
commande adjugée, à la suite d’une enchère publique, à la maison américaine
Midvale, vient démontrer une' fois de plus
que la concurrence est l’âme du commerce. Il est aussi surabondamment prouvé
que la puissante société de Terni subventionnée et peut-être illégalement protégée par notre Marine, a dû réaliser
jusqu’ici des bénéfices scandaleux si elle
peut d’un coup baisser ses prix du 15
ou du 20 % ; car nous avons lieu de
croire que la fabrication des cuirasses
va être rémunératrice même au prix
actuel. '
L’examen du budget de la Guerre
donne lieu à une motion du député Turati
demandant qu’on suspende la discussion
du projet concernant les dépenses extraordinaire pour l’armée. La motion est
repoussée par 229 v. contre 27 et les
dépenses extraordinaires sont votées à
une très grande majorité aussi. Au cours
de la discussion sur le même budget, le
député socialiste M. Treves reconnaît la
nécessité d’une force armée, destinée à
sauvegarder notre indépendance et nos
libertés ; mais il ne voudrait jamais qu’elle
intervînt dans les conflits entre le capital
et le travail.
Les séances de lundi et mardi ont été
consacrées à la discussion du budget des
Aff. Etrangères. C’est dire que les 30
assidus n’étaient plus seuls à siéger et
que la moitié environ de nos députés
ont tenu à entendre les déclarations de
M. Tittoni, déclarations analogues à celles
que MM- Bülow et Aehrenthal ont faites
dernièrement aux parlements de Berlin
et de Vienne, du moins en ce qui concerne la Triplice. C’est en vain que M.
Bissolati a combattu la Triple alliance
en s’efforçant d’en démontrer la presque
inutilité, et que, sans aller aussi loin que
son collègue d’extrême Gauche, M. Barzilai s’est plaint de l’excessive susceptibilité de nos alliés d’Autriche et de la
guerre à coups d’épingle qu’ils font à
nos compatriotes de l’empire sous les
prétexte les plus futiles. Cela n’est pas
pour ébranler la confiance de notre ministre à l’égard des alliés de l’Italie, ni
de la solidité de la Triplice. MM. De
Bülow, Tittoni et Aehrenthal se déclarent également convaincus de la bonne
harmonie qui règne, malgré tout, entre
les trois pays, et il y aurait mauvaise
grâce à douter de leurs affirmations.
Quant à nos rapports avec l’Angleterre,
la France et la Russie, on ne saurait
désirer mieux, ajoute M. Tittoni, et l’on
a lieu d’espérer que les difficultés ayant
empêché jusqu’ici la conclusion du traité
de commerce italo-russe vont être bientôt
aplanies.
Ce n’est pas le simple désarmement
de quelques vaisseaux de la Navigation
Générale italienne que nous avons mentionné, il y a huit jours, mais c’est une
grève générale de tous les travailleurs de
la mer qui afflige en ce moment l’Italie,
en paralysant le commerce maritime. Si
les Compagnies et les armateurs ne vont
pas se hâter à faire des concessions aux
marins, l’on ne saurait prévoir toutes les
conséquences que cette redoutable grève
va entraîner, ni quand elle prendra fin.
— Pas plus qu’en Italie, la politique
d’expansion coloniale ne semble avoir en
Allemagne l’approbation du public. Elle
n’a, eu tout cas, pas eu celle du Reichstag, lequel a repoussé la demande de
fonds pour la défense des colonies. Cet
acte de rébellion à la volonté du Gouvernement, autrement dit de l’Empereur,
est l’œuvre du Centre catholique auquel
se sont unis pour la circonstance, les
socialistes. En refusant de nouveaux crédits, les opposants ont voulu désavouer
toute la politique coloniale de l’Empire
et réprouver les atrocités commises par
les agents allemands dans le sud-ouest
africain. Mais Guillaume II, qui n’en fait
qu’à sa tête, a dissous le Reichstag et
convoqué les électeurs pour le mois de
janvier, dans l’espoir que la nouvelle
assemblée va être plus docile. Il pourrait bien se tromper, pour une fois.
— L’application de la loi de séparation n’a pas provoqué les désordres qu’on
aurait pu redouter, et cela grâce à la
prudence — nous disons prudence par
euphémisme — des autorités françaises.
Décidément M. Clémenceau ne veut pas
la guerre, quoique le Yatican n’ait pas
cédé d’un pouce. On a bien expulsé le
cardinal Richard de son palais, mais cet
exode s’est converti en apothéose, ou
peu s’en faut, et tout le monde est convaincu, qu’il va sans trop tarder réintégrer sa somptueuse demeure. Bref, ce
qui se passe en France depuis huit jours,
démontre clairement que le Gouvernement ”va encore céder ; mais comme il
s’agit de sauver les apparences, il vient
de formuler un nouveau projet pour
l’exercice du culte sous le régime des
lois de 1885 et de 1901 par lequel l’usage gratuit des édifices est accordé aux
associations formées selon la loi de 1901.
Il n’est donc plus question d’appliquer
la loi de 1905, ni d’obliger le clergé à
organiser les associations cultuelles proprement dites. Yoyez-vous d’ici Pie X
et ses cardinaux se frottant les mains ?
j. c.
Vaudois de l’Uruguay (Etat Civil)
Baptêmes : A Cosmopolita, Emmanuel
Albert f. de Paul Baridon et de Joséphine Goss ; Marie Madeleine f. de
Pierre Pontet et de Stéphanie Gönnet.
— A Artilleros, Albert et Pierre François f. de Daniel Chauvie et de Mathilde
Schnyder ; Amélie f. de Madeleine Elise
Gauthier. — A la Paz, Faustine, f. de
Paul Bonjour et Adèle Rebular ; Richard Albert, f. de Rodolphe Roher
et d’Orfilia Gardiol ; Céline f. de Jean
Pierre Beux et de Jeanne Bertinat ;
Jeanne A. f. de J. Henri Geymonat
et de Lydie Artus ; Jean E. f. de Paul
Bertinat et de Jeanne Gilles ; Alexis
U. f. de Barthélemi Armand Ugon et
de Jeanne Beux ; Anna Elina f. d’Etienne Lantaret et d’Anita Bonjour ;
Adélaïde f. de Daniel Mourglia et de
Catherine Gönnet ; Emma f. de David
J. Olivet et de Norberte Gonzalez ;
Alphonse f. d’Alphonse Griot et d’Elisa
Long.
Mariage : A la Paz, Ernest, Charbonnier, 28 ans, et Dolores Chans, 27.
Décèsî A Cosmopolita, Albert Gönnet,
f. d’Elisa, 15 j. — A Artilleros, Angèle
Pastre, f. de Jacques et Pauline Artus,
I j. — A la Paz, Faustine Bonjour, 2 j.
Les familles Burke et Gardiol ne
pouvant, comme elles le désireraient,
répondre individuellement à chacune
des personnes qui ont bien voulu leur
témoigner leur sympathie chrétienne,
les prient d’agréer l’expression de leur
profonde gratitude.
Ab. payés et non quittancés.'
1906: J. J. Trou, North Sehago Maiue {2 ex.);
Joseph Geymonat, Teynau.
1906-07: Ph. Grill, Eodoret; Jos. C. Dyer,
Napoli.
1907 : Jean Henri Bertet, Envers Pinache ;
Laurent Coisson, id. ; G D. Turino, Genova ;
Marie Hugon, Lugano.
A. Rivoir, gérant.
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