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.ONNEMENT)
Vallées Vaudoises ....
Italie {en dehors des Vallées) et Colonies
Ettangei ..................... . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique
; «r an Poor 6 moit
PARAISSANT
CHÀQÌE
L.
'8.10,—
15.~
14,—
I doll.
6.—
8.—
y* doll.
On s’abonne: à Torre Pollice, au Bureau d’administration de VEcho (Via
.Arnaud, 29); dans toutes les paroisses, chez MM, les Pasteurs.
ÍÍ ».
(Í
Les modestes réflexions ci-dessous nous
sont suggérées par un fait qui vient de se
passer à La Tour, et qui a eu un certain
retentissement parmi le public de notre
■¡jetite ville et d’ailleurs.
Voici le fait en raccourci. Un cordonnier
catholique, établi depuis quelques années
à Lm Tour on, à ce quion dit, il jouissait
de l’esUiiie de tous ceux qui le connaissaient, vient à mourir presque subitement.
La famille en avertit aussitôt le curé de
l endroit pour quiil fixe le jour et l’heure
de la sépulture, dans Vintention évidente
de faire ensevelir son mort avec les rites
de l’église catholique. Or, le défunt, régulièrement marié, n’avait cependant contracté que le mariage civil et n’avait pas
cru, pour des raisons que nous ignorons,
devoir le faire bénir à l’église de sa confession. De par les lois ecclésiastiques de
l’église romaine, le curé se dit obligé de
refuser son ministère en faveur de quelqu un qui a transgressé les prescriptions
de l’église, et les plus instantes prières ne
parviennent pas à le fléchir. C’est alors,
mais alors seulement, que la famille, ne
voulant pas que .son bien-aimé fût mis en
terre comme un chien, eut recours au ministère du pasteur Bosio, lequel, à la suite'
d une demande formelle de la famille même, accompagna le mort au cimetière et
prononça sur sa tombe, devant une grande
foule de catholiques et de protestants, les
'jmroles de sympathie, d’espérance et d’amour chrétiens, pjiisées dans l’Evangile, et
qui caractérisent toutes nos cérémonies de
ce genre.
Vous direz que le Pasteur de La Tour
n’a fait que son devoir. Mais, ni le curé,
ni ses plus chauds partisans, ni les catholiques intransigeants n’en ont jugé de la
sorte : ils ont accusé M. Bosio d’avoir « exploité la Situation pour faire du prosélytisme sectaire » ! ‘Gageons qiT ils n’ en
croient pas un mot et que, cette levée de
boucliers pour défendre l’attitude du curé,
a l’unique but de neutraliser d’une façon
quelconque la très pénible impression que
son intransigeance a produite parmi la
grande majorité de notre jwpulation, des
deux confessions religieuses.
Hâtons-nous cependant d’ajouter que
nous n’en voulons nullement au curé qui
a, avoue-t-il, obéi à sa conscience ou pour
mieux dire « aux lois ecclésiastiques » qui
lui imposaient de s’abstenir. Il a été logicjue et parfaitement conséquent dans .son
intransigeancè : il a obéi en aveugle aux
lois de son église. On pourrait se demander
pourquoi il n’a pas songé d’abord à s’inspirer de l’Esprit du Christ, venu au monde
pour sauver les pécheurs ; qui a pris la déense^ de la femme pécheresse et a par
'né au brigand sur la croix. Comme elles
sont insignifiantes les lois ecclésiastiques
de legh.se — d’une église quelle qu’elle soit
— en présence de la loi d’amour du Grand
Chef de l’Eglise Chrétienne! Quel christmrnsme professez-vous si vous abandonnez
a son triste sort celui qui a -fauté, ou qui
tout simplement a négligé des rites n’ayant
le pouvoir ni de l’absoudre, ni de le condamner aux yeux de Dieu? Ch! les inoonséquenees d’une religion quise dit chrétienne — et même la seule chrétienne
et qui se plaît à étouffer les plus élémentaires sentiments de la « charité, toujours
pleine de bonté », meuis qui ne tolérerait
pas la moindre transgression à des règles
OH à des lois qu’elle s’est imposées et
qu’elle place bien aii-âessus du Code du
chrétien : l’Evangile ! Que faites-vous des
brebis perdues ? j. e.
L'abonnement-se paye d’avance.
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Torre Pellice ■ pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
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J '
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Tout changement d'adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement de- l’année.
w . Le Nuiiiéro centime^ vx.
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E?5
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.d%nes de .'louange, occupent vos pensées.
(Phil. IV. 8).
La voix des prisons.
En avez-vous vu de ces édifices lourds,
sombres et froids, presque isolés du monde,
dans lesquels le soleil ne peut faire pénétrer que de rares rayons, ' et devant lesquels les passants glissent furtivement,
sans pouvoir retenir un geste ou un sentiment de répugnance instinctive?
Ce sont les tristes demeures des condamnés ; et ces demeures sont souvent leur
tombe. C’est là que gémissent ceux que la
justice humaine a marqués de son sceau
d’infamie.
Les prisons semblent muettes. Cepentlant, si nous avons un cœur et une âme
sensibles, elles nous parlent, eh nous criant
la souffrance humaine et la misère morale
de la société dont nous sommes les membres. Ce sont les plaintes et les gémissements ^’'âmes meurtries ou repentantes,
les invectives et les hurlements de la rage,
de la haine et de la rébellion, les éclats’sinistres de la îiassion comprimée, le sarcasme et l’injure, du scepticisme brutal...
Ces voix nous laisseraient-elles indiffélents? Non, elles ne doivent pas nous,
laisser insensibles, si nous avons compris
quelque chose de la merveilleuse vérité qui
commence à déchirer le voile de l’ignorance et de l’égoïsme séculaires : la solidarité fondamentale, vraie, profonde qui est
la l'aison même de l’existence de notre humanité. Ces pauvres créatures, qui â’étiolent et se consument dans les cachots, sont
nos fières et nos sœurs. N’oublions pas que
nous leur ressemblons sous bien des rappoits , et n oublions pas que ces misérables
ne sont pa.s tous des monstres d’iniquité
et que leurs égarements sont dus en bonne
partie à l'influence pernicieuse de la famille où ils ont passé une triste enfance et
aux conditions morales de la société dans
laquelle ils ont vécu. Si nous voulons rechercher la cause première des crimes qui
nous révoltent, il faudrait aller bien loin
pour trouver la source empoisonnée qui a
produit l’état de folie pa.ssionnelle qui les.
ont rendus possibles. Cette source ne la
voyez-vous pas dans la mondanité effrontée, dans le matérialisme aveugle qui règlent les mœurs et les relations sociales ?
Les plantes cultivées dans un tel terrain
ne peuvent pas toujours donner de bons
fruits.
Si la chronique noire de nos journaux
quotidiens est si révoltante et si nourrie,
si les tribunaux ont tant de besogne,' si les
prisons legorgent... quoi de plus naturel?
C est la morale du monde qui donne ses
fruits. Lorsqu on se repaît jour après jour
de fl ivolités, de plaisirs malsains, d’hypocrisie, de ruse, de mensonge, d’intrigue,
d’égoïsme, d’orgueil, de haine et de violence, doit-on s’étonner si ces passions éclatent par-ci par-là avec violence et nous
renvoient à la figure les éclaboussures de
la boue qu’eUes ont produite !
iAprès avoir provoqué le mal et alimenté
lapassions, la société veut se défendre, se
bfêger contre ceux qui ont enfreint les
|frlères et dépassé les limites dans leselles se retranchent les gens qui afïiejrt leur honnêteté de façade. C’est la
|tice du glaive ou de la prison ! Cette
,^tice très primitive se propose surtout
(©iminer de la société les éléments dan^œux, de les « ôter de la circulation », en
exerçant sur eux la vengeance des ofîen^ ou des lésés, par des punitions très rar|tnent proportionnées à la gravité du criilîè et presque jamais efficaces pour cori’%er le criminel.
.«Réprimer et punir ne signifie pas gmértf le mal, toujours prêt à éclater. On ne
^rit pas un corps infecté en amputant
jambe ou un bras. La perte de la lil^té individuelle, la souffrance corporelle,
s^vént déprimante et abrutissante, l’inliûenee corruptrice du milieu, les mauvaisp> lectures permises aux condamnés ne
servent qu’à les avilir, les exaspérer et les
eüfohcser davantage dans les miasmes du
yi^ et de la dépravation. Lorsque, entoui:® de mépris et bafoués par la foule, ils
sortiront des lieux de peine, plusieurs d’entre eux Seront prêts à suivre, à la jpre■ iniére occasion, l’instinct de la haine et
(ies passions comprimées, mais non vaincues. On aura réussi à en faire des habitués des prisons, mais non des hommes régénérés" et réhabilités, s
Une vaste et profonde réforme de nos
maisons de détention doit être entreprise
avec foi, par des hommes dévoués et capables. , C est une des plus belles œuvres
sociales qui .puissent honorer un paj'^s vraiment civilisé. Le rag. Nicola Valenza, qui
dirige avec tant d’amour le pénitencier de
Volterra, y consacre toutes ses belles énergies morales et intellectuelles. Il vient
d'obtenir l’appui cordial et une marque
particulière de reconnaissance du président Mussolini. Nous souhaitons que son
noble exemple puisse déterminer un mouvement général de réforme dans toutes
nos prisons, afin qu’elles deviennent les
instituts particuliers de régénération morale et intellectuellte. Ces tristes épâves, ces
vaincus de la vie, ne doivent pas être relancés avec mépris au milieu des flots tourmentés, sans leur avoir montré, au-dessus
des nuages, l’étoile de l’espérance.
E non dovrà più dirsi : E’ un condannato !
Ma « un Homo triste, un uomo che ha pecMa che ritorna buono ». ' ‘ [cato.
Qu'on leur apprenne donc à travailler,
non sous le fouet, mais avec amour, pour
développer leurs facultés intellectuelles et
phjtsiques ; qu’on leur redonne le sentiment de leur dignité perdue ; qu’on leur
fasse sentir que l’on veut leur bien et
qu’on les aime ; et qu’on tâche surtout d’éveiUer dans leur âme assombrie les échos
du divin amour, la flamme sacrée de la foi
en Dieu. Alors ils comprendront qu’il y a,
pour eux aussi, un monde plus beau que
celui qui leur est apparu jadis à travers
les sinistres lueurs des passions, du vice
et du crime.
Mais, pour compléter cette œuvre difficile de régénération sociale, il faut que
tous les meilleurs citoyens s’unissent pour
faire face à la dépravation qui sévit un
peu partout et prépare les candidats au
crime. Les criminels ne sont pas tous en
sûreté ; ils pullulent dans les grands centres. L’école de la mondanité, de l’oisiveté
et du vice est ouverte aux jeunes qui font
leur entrée dans une société corrompue.
Tout citoyen qui ne résiste pas de toutes
ses forces aux mauvaises inspirations de*
Tégoïsme, de l’orgueil, de la haine, de la.
violence est un criminel envers ses frères,
surtout envers les jeunes, même s’il réussit à glisser entre les mailles de la loi humaine, en agissant adroitement. Pourquoi?
Parce qu’il prépare, par sa pensée et par
ses actes, le terrain où le crime et la folie
de quelqu’un de ses semblables trouvera
son aliment et portera ses fruits.
Si chaque homme est «le gardien de son
frère », le chrétien doit l’être doublement,
parce qu’il suit Celui qui « est venu, non
pour condamner le monde, mais pour chercher et sauv,er ce qui était perdu». C’est
donc sur nous que repose la grande responsabilité, d’apporter un ferment de vie
divine dans une société corrompue qui alimente le vice et couve le crime. N’oublions
pas que nous devons être « le sel de la
terre et la lumière du-monde», en commençant par notre patrie. F. Peyrünf.i..
Le signe des femps.
Le 17 février a été célébré partout avec
entrain et enthousiasme, dans les 'Vallées,
dans notre champ d’évangélisation et dans
nos Colonies Vâudoises. C’est un signe des
- temps à ne pas s’y méprendre, c’est un
petit peuple qui veut s’affirmer pour dire :
nous vivons. Remercions Dieu qu’il en soit
ainsi. Cela ne suffit pas cependant : quelque chose de plus important s’impose à
côté d’une manifestation , extérieure, car
on pourrait supposer qu’on possède la vie
quand il n’y a que de l’apparence. Ce qui
est urgent et s’impose, c’est la vie réelle,
la vie spirituelle, celle qui vit en Christ et
se manifeste par ses fruits. Nous touchions
à ce point vital en lisant ce qui se passe
actuellement en Angleterre, en Ecosse d
en Irlande. Il y a là tout un mouvement
imposant et solennel qui est un signe des
temps. C’est tout un peuple qui se trouve
sous l’influence extraordinaire de l’Esprit
de Dieu.
A Belfast, en Irlande, c’est le rev. Nichelson et la Maréchale qui sont aux prises
avec le mal en le dénonçant et en conduisant par centaines les âmes à Christ. Là
où, il y a quelques mois, on n’aurait pas
osé s’aventurer, aujourd’hui tout est calme, complètement transformé. Un riche
industriel unitaire, opposé à la mission,
voyant plusieurs de ses débiteurs venir à
lui pour lui rembourser des sommes importantes, a été complètement désarmé et
gagné ; plusieurs se sont enrichis par
quantité da sommes soustraites qui ont été
remboursées, exactement comme l’avait
fait Zachée de l’Evangile.
En Ecosse,' ce sont les villes de Aberdeen, d’Edimbourg et de Glasgow ê(ui sont
sous l’influence de l’Esprit de Dieu. Les
pasteure Douglas Brown et Frezer sont les
instruments de Dieu, à Aberdeen, où des
choses extraordinaires ont lieu, où les temples ne peuvent contenir les auditeurs, où
les cultes sont célébrés à la gare, tandis
2
que les voyageurs affluent de la banlieue.
A Glasgow c’est le célèbre revivelist Gipsy
Smith qui est à l’œuvre. La mission du réveil à Edimbourg a laissé des traces bénies;
En Angleterre ce sont les villes de Bath,
de Blackburn et de Plymouth qui sont actuellement attaquées par les serviteurs di
Dieu. Le réveil de Blackburn a été opéré
par la Church Army qui a déployé toutes
ses forces avec l’intervention de l’évêque
de Manchester. On n’oubliera jamais la
procession des témoins composée de 5(X)0
Pï^nsonnes se rendant à la « tente » où l’Evangile a été annoncé avec puissance. A
Bath et a Plymouth, c’est encore Gipsy
Smith qui est à l’œuvre dans cette dernière ville, où l’on n’a jamais rien vu de
semblable. Pendant des semaines la DriU
Hall a été envahie par plus de 5000 personnes. anxieuses de participer à la nouvelle Pentecôte. Ce sont des miliers d’hommes et de femmes qui se sont levés pour
déclarer de se mettre au service de Dieu.
Gipsy Smith confesse de n’avoir jamais
rien vu de semblable en Angleterre. Que
Dieu soit loué ! Combien nous aurions be•soin d’un tel rafraîchissement spirituel!
Pourquoi ne le demanderions-nous pas à
Dieu et pourquoi ne l’aurions-nous pas à
notre tour ? c. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE.
A. cl O. e.
’i
Le Comité Régional Turin et Vallées
communique à toutes les Associations du
Groupe les résultats concernant les « Convegni » 1922. Les deux Sociétés, Saint-Second et Prarustin, obtinrent respectivement le l.r et le 2.me prix pour le plus
grand nombre absolu de membres présents ; les deux autres prix destinés aux
Sociétés qui auraient participé avec le plus
grand nombre relativement aux membres
effectifs de chaque Société furent assignés,
le l.r à Pignerol et le 2.me à La Tour.
Vraiment dignes d'éloges sont les deux
Unions de Saint-Second et Pignerol, qui
participèrent toujours presque au complet , Prarustin aussi fit de son mieux et
eut la chance d avoir le 3.me « Convegno »
dans la^ paroisse même.
Nous ne voulons pas passer sous silence
le bel effort de l’Union de La Tour, la Cadette comprifse, laquelle, n’étant pas mixte,
a concouru et réussi assez honorablement
avec l’élément masculin seulement ; en outre, pour le « Convegno » de Prali, elle prépara et mena à bon port une représentation d'hi.stoire vaudoise, en plein air, fort
appréciée par le nombreux public.
ad. j.
BIELLA. Notre petite église a aussi célébré la traditionnelle fête du 17 février.
Dimanche, le culte, bien fréquenté, fut très
imposant. Après que le Pasteur nous eut
parlé de la reconnaissance, deux étudiants
nous rappelèrent la glorieuse et parfois
douloureuse histoire de notre église.
L'après-midi, l’Union des Jeunes Gens,
sous la direction de son infatigable président M. Louis Rostagno, réunissait dans 1?:
maison du Pasteur bon nombre d’invités
pour entendre poésies et monologues bien
récités, une belle petite comédie, musique
et chants très bien exécutés. AprèsTa traditionnelle tasse de thé, les jeux de société
.se prolongèrent pendant plusieui-s heures.
Pour clôturer plus dignement cette jolie
fête, 21 personnes se réunissaient à un
souper de « famille ». Plusieurs allocutions
furent p7ononcées et minuit sonnait quand
on parla de partir. Cependant, avant de
s en aller on fit l’etentir encore une fois
les notes du beau chant italien : Il Regno
tuo, Signor, nel mondo venga. Que ce désir,
si profondément senti en ce jour, se réalise, et ijue Dieu veuille b^nir notre œuvre d évangélisation ! ^ Un Unioniste.
GENEVE. La commémoration du 17 février a attiré cette année, à notre local
habituel de l’Union Chrétienne, un nombre beaucoup plus grand de nos compa
triotes que par le passé. L’assistance qui
boudait la grande salle a suivi le programme avec un grand intérêt. La Chorale
Vaudoise, maintenant organisée, nous a
donné trois chœurs superbement exécutés,
et M.me Wald-Chauvie et M.Ue Gardiol
nous ont fait entendre de bien doux accords. M.lle Gönnet nous a joué très bien,
un morceau de violon. Enfin, M. Bastide a
illustré un épisode des persécutions dans
les Cévennes et un conte de Daudet par
des projections dignes du grand artiste.
La signification de la commémoration de
notre fête nationale a été mise en évidence
par M. Balmas.
Nous sommes heureux de constater cjue,
soit à la fête de Noël soit au 17 février,
. les Vaudois ont répondu avec élan à l’appel qui leur avait été fait. Notre but est
d’arriver ainsi à former de notre Colonie
une vraie famille, consciente de son passé
et de ses responsabilités.
Ije samedi au soir, un banquet oi-ganisé
par la Société, de Secours Mutuel Vaudoise,
a réuni une soixantaine de compatriotes
et nous a donné l’occasion de passer ensemble une soirée agréable et bienfaisante.
X.
LA TOUR. Dimanche passé M. le prof.
J. Jalla a parlé, à Sainte-Marguerite, des
voyages que notre grand bienfaiteur S.
GiUy fit dans nos Vallées et qu’il a raconté
dans ses publications. Le premier de ces
voyages eut lieu précisément il y a- un
siècle. L’étude de |M. JaUa a été suivie
avec une vive attention et beaucoup d’intérêt. Après la conférence, le Pasteur rappela que M. JaUa fête ces jours-ci le 25.me
anniversaire de son entrée comme directeur à l’école du dimanche de Sainte-Marguerite et le remercia pour le travail fidèle et dévoué, accompli pendant cette période au sein de notre enfance.
— Mariages : Maritano Louis, de La
Tour, avec Suzanne Pons, d’Angrogne ~
Charles Ricca avec Sordello Marie Madeleine (3 mars). Nos meilleurs vœux de
bonheur.'
— Décès : Charles Roland, de l’Envers,
emporté à l’âge de 26 ans, api’ès une longue maladie. Que la famille reçoive encore
une lois l'assurance de notrp sympathie.
POMARET. Mariages : M.lle Adeline
Meynier s’est mariée, le 16 décembre, avec
M. Edouard Reusch, employé de la Maison
K. Baedeker, à Grimma, près de Leipzig,
en Allemagne. Nos meilleurs souhaits, avec
l’espoir de pouvoir bientôt les faire de
vive voix !
Le 21 février ont reçu la bénédiction
nuptiale, au temple du Pomaret, M.lle Céline Baret, des Faures. et M. Giuseppe
Beüinzoni, qui vont s’établir à Turin.
Le 20 février M.lle Livia Rostan, fille de
M. Maurice, chef de gare de Pérouse, s’est
mariée ji Saint-Germain avec M. Pierre
Stringat, des Gorges de Saint-Germain.
Aux gentilles demoiselles qui laissent
leur paroisse et leur pays, les vœux pour
une vie de famille heureuse et bénie.
— Visite de Réveil. M. Umberto Camillo
Rastellini a visité notre pai’oisse, en donnant son témoignage fidèle et enthousiaste
aux trois réunions qu’il a pu présider, les
25 et 26 février, au Pomaret, à l’EnversPinache et aux Cerisiers. Il a profité de
sa visite pour encourager les malades et
les vieux qu’il a rencontrés à l’Hôpital et
chez eux.
Nous avons l’assurance que beaucbup de
bien est venu à la paroisse de la présence
de cet humble serviteur de Dieu, et nous
espérons qu’il reviendra raffermir notre
foi et notre amour pour le Seigneur.
PRAMOL. A propos de la fête du 17 fé-^
vrier nous avons commis, dans notre rapport, un oubli involontaire dont nous tenons à nous excuser. Nous avons oublié de
remercier notre, frère M. Albert Barthélemy I.x)ng de New-York pour Tes L. 25
qu’il nous a envoyées pour la fête des
enfants.i
/
-Jlécès: Le 2 courant a eu lieu la sépulture de Long Barthélemy feu Barthélemy , des Bouchards, décédé subitement le
28 février, à midi. Un cortège très nonibreux accbmpagna la dépouille mortelle au
champ du repos, où le Pasteur développa
le texte ; « Il n’y a qu’un pas entre moi
et la mort» (1 Sam. XX, 3). Nous recommandons à Dieu la famille éprouvée.
D. P.
ROIXIRET. La fête du 17 février a été
célébrée, comme toujours, aussi chez nous,
avec beaucoup d’entrain. Les parties essentielles du programme de la mémorable
journée se répètent à peu près chaque année sans de grandes modifications. Grands
feux de joie au soir de la veille ; défilé des
enfants accompagnés de leurs drapeaux,
tambour en tête, au matin du 17. Entrée
joyeuse au temple : prières, discours du
Pasteur, récitations des jeunes, chants patriotiques et religieux soigneusement préparés, voilà l’attrait irrésistible pour tous,
jeunes et vieux. Et nous n’oserions jamais
modifier ou raccourcir le programme parfois trop riche ; on risquerait d’être sévèrement réprin^ndé.
Mais nous aimons qu’il en soit ainsi ; nos
paroissiens comprennent trop bien la valeur morale de cette fête et loin de s’en
formaliser, ils s’en démontrent, à la fois,
dignes et fiers.
Encouragés par leur enthousiasme, nous
avons cette année enrichi le programme,
de la commémoration par deux numéros
complémentaires. Ce fut d’abord un rendez-vous intime et cordial pour jeunes et
vieux, à la cure, dans l’après-midi ; le soir,
enfin, une véritable foule s’empressa encore une fois vers le temple pour entendre
une intéressante conférence, illustrée de
projections lumineuses.
Ceux qui n’ont rien voulu perdre de
cette belle journée, en ont fait des kilo-'
métrés, aller et letour, à deux ou trois reprises ; mais ils ne le regrettent pas ; un
souvenir béni les > accompagnera pour
longtemps ! , ^
Puisque j’ai la plume à la main, le
Directeur de VEcho me permettra d’ajouter les quelques noms d’amis qui nous ont
envoyé tout dei'nièrement leur offrande
pour la reconstruction de notre école : Nos
Vaudois Rodorins de Chicago, L. 640 (dont
L. 140 pour l’église) — M. G., 5 — Henri
Garrou et Suzanne Pons, New-York, 100
- M.me Emilie Meille-Gaufrès, Paris, 25
- M. Albert Micol, Marseille, 5. A. F.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier a eu
lieu la sépulture de M. Elisée Davit. Le
service religieux a été présidé par M. B.
Gardiol et M. C. A. Tron a dit, en peu de
mots, ce qu’était ce vaudois originaire du
Villar, lequel s’étant rendu à Paris et travaillant fort et ferme, se fit une bonne position, fit honneur à sa patrie et à son
église. Rentré dans les Vallées, il s’établit
à Saint-Jean, où il fut bientôt entouré patune nuée d’amis qui trouvèrent en lui un
homme aimable,-'droit, honnête, actif, attaché à son église, à sa patrie et aimant
à faire du bien autour de lui dans le plus
grand silence. Son départ a été paisible ;
il s’en e.st allé avec la foi du juste ayant
achevé sa tâche.
Puisse l’Eglise Vaudoise produire un
grand nombre d'hommes, comme M. Eli.sée
Davit !
TURIN. V^ictime d’une neurasthénie fulminante que rien ne laissait prévoir, ni
dans son esprit, ni dans sa vie et ses rapports journaliers, le jeune étudiant de 17
ans. Guido Ferrerò, a soudainement quitté
ses bien-aimés.
D intelligence ouverte, passionné pour
ses études, assoiffé d’idéal -- le magnifique
et sincère témoignage du professeur Contessa, au nom du corps enseignant et de
ses condisciples du Lycée en fait foi — il
se faisait aimer et estimer de tout le
monde, pour la franchise et la loyauté de
son caractère d’où transpirait, én se com
muniquant, la simplicité d’une âme pure J
La manifestation, des plus émouvantes!
et solennelles pour la participation d’uñel
vraie foule et d’un grand nombre de jeu^|
nés gens (condisciples et collègues de l’As-i
sociation des Jeunes Gens qui entouraient!
le corps), eut lieu au temple vaudois de|
Corso Vittorio Emanuele avec un décor de^
très nombreuses couronnes de (leurs, aux
sons tristes et mélodieux de l’orgue, dans
une atmosphère peut-être unique de douleur et de sympathie. Cette manifestation,C
supérieurement présidée par le pasteur
Prochet, a été la preuve la plus éloquente'
de la haute estime dont jouissait le chéri
défunt et de la.part si spontanée et si profonde que tous prenaient à l’imniense douleur de la famille.
Au cimetière où l’ont fidèlement accompagné — ainsi que le public tous les
jeunes gens, avec le drapeau de l’école,
le prof. Contessa a témoigné, avec force,
de la pureté et des hautes et nobles aspirations du cher jeune homme ; et en le saluant pour la dernière fois, d’une voix brisée par l’émotion, il a exalté, en vrai
croyant , qu’il est, l’amour pour les chases
de l’esprit qui l’avaient uni au jeune)
Guido, l’effort continu de celui-ci pour s’élever toujours plus haut ; et a indiqué aux J
assistants la voie qui monte vers le.s régions toujours plus élevées, plus lumineuses et plus pures.
Notre chaude et très profonde symjtathie est assurée aux familles Ferrerò et
Bonnet dans la grande épreuve qu’elles,
traversent. (N. de la R.).
VILLESECHE. Nous comptions raconter
notre fête du 1,7 février, mais nous sommes trop en retard pour le faire. Disons
seulement que tout s est bien pa.ssé, comme d’habitude. Le télégramme d’adhésio
de S. E. Facta a été accueilli par des ap- .
plaudissements, et tout le public s’est intéréssé au nombreux dialogues et récita-'
tions des enfants des écoles qui avaient
préparé soigneusement leurs petits tra-.
vaux pour la circonstance. Tout s’est bien
passé aussi à l’agape fratei-nelle qui a
suivi.
Outre les deux Unions déjà existantes dans la paroisse (celle des mères et
celle des jeunes filles), à la suite d’une visite de MM. le prof. A. Jalla et H. Beux,
une troisième Union s’est constituée dernièrement : l’union mixte, comprenant
jeunes gens et jeunes filles. Nous souhaitons-qu’elle puisse faire beaucoup de bien.
- Dimanche passé, 25 février, avait lieu
rens'evelissement de la vieille « mère » Marie Marguerite Vdnigou née Légpr, décédée chez sa fille M.me C. Fender, au Julbers, à l’âge de 80 ans, après une courte
maladie. Plusieurs de ses nombreux enfants ont pu assister à ses funetailles. A
tous nous renouvelons l’assurance de notre
sympathie chrétienne. X.
fîefuge « Roi Charles-Albert ».
Vient de paraître le 25.me Rapport de
cette institution providentielle, administrée, comme chacun -sait, par la « Commission des Hôpitaux » ; Rapport aussi bref
que substantiel sur lequel on pourrait
faire maintes réflexions et maintes constatations. Mais il nous faut être bref, à notre tour.
Toutes les œuvres de ce genre font les
mêmes doléances ; vu le coût de la vie, qui
demeure stationnaire, c’est à dire excessivement élevé ; et vu les ressources qui
n’augmentent pas dans des proportions
analogues, les déficits se suivent... et se
ressemblent. Le Refuge accuse donc un
déficit considérable qudl s’agit de combler,
naturellement, après avoir pourvu aux
frais courants d’exercice. Cela veut dire
que les donateurs ordinaires ne doivent
pas laisser se refroidir leur zèle et qu’il
faut compter aussi sur les «nouveaux».,
Ixi Commission espère relever sa situation v
économique par le grand bazar de septem-,
bré prochain, pour lequel un vibrant ap-
3
peí spécial a déjà été adressé aux lecteurs
,de l’Echo.
Trois nouveaux lits ont été fondés dans
le courant de la dernière année : on a donc
à l'heure qu’il est, 52 lits entièrement dotés. Gardons-nous, cependant, d’oublier
que chaque « lit » rapporte &00 lires en
moyenne et que chaque malade en coûte
1500. Faites le compte. — total des
'souscriptions se monte à L. 71.602, y compris les L. 36.000 — pour les trois lits qu’il a fallu capitaliser.
Le nombre des malades, qui était de 61
■au l.r janvier 1921, est actuellement de
62. y compris les 16 admissions de 1922.
7 malades sont moids et 8 autres sont rentrés dans leurs familias respectives.
I^e Rapport rend le meilleur témoignage
à tout le personnel du « Refuge ».
CHROlViailK POLITIQUE.
Dans la dernière séance du Conseil des
ministres'M. Mussolini a tenu à mettre au
clair la question dés rapports politiques
avec la Planee, s¡i débattue dernièrement
dans les journaux. Tout en affirmant la nécessité d’une amitié cordiale entre les deux
pays et d’un plus grand rapprochement
■ économique, il a exclu résolument la possibilité d’un traité d’alliance. Le Gouvernement actuel veut suivre une politique
Extérieure autant que possible autonome
en dehors de toutes les alliances qui ne
sont pas foncièrement pacifiques. C’est, en
•d’autres termes, la répétition de la formule de 1’« égoïsme sacré » qui nous a valu
tant d’amères déceptions.
Le minist]-e des finances M. De Stéfani
poursuit avec un très louable acharnement
sa campagne de rigoureuses économies
dans tous les services de l’Etat ; il a présenté à ses collègues un projet de réduction de 250 millions sur les budgets présentés au Parlement. C’est là un bon acheminement !
Roi vient de nommer vingt-quatre
nouveaux sénateurs choisis parmi les personnalités plus en vue. Citons parmi les
autres deux illustres connaissances ; le
grand sculpteui' Leonardo Bistolfi et le
coram. Giovanni Agnelli, le fondateur de
la Fiat.
I^-i police de Milan a procédé à l’arrestation de M. Serrati, directeur de l’Avanti.
L’arrestation est justifiée par l’action que
le député maximaliste aurait expliquée à
Moscou en complotant contre la sûreté de
l’Etat fasciste. Un communiqué de VAvanti,
protestant contre cet emprisonnement, a
provoqué à son tour l’arrestation de tous
I:e.s membi-es de la rédaction du journal ;
ces mesures de rigueur ont resserrés les
rang.s des socialistes qui étaient sur le
point de se relâcher.
.\tj3 troupes coloniales ont complété victorieusement leur action en Afrique par
1 occupation de la ville de Misurata, la
place-forte la plus importante des rebelles.
L'Italie est ainsi rentrée en possession de
toute la Tripolitaine orientale.
D importantes conversations ont eu lieu
à Abbazia entre délégries italiens et you
LES VAUDflIS
jiiüts par lears anís et par leurs eaoeiPis.
hn-ite, voir H. 30-51, 1922).
Quelques jouis après les fêtes du Bicentenaire (16 Août-2 Septembre 1889),
le Roi i-emerciait M. le pasteur William'
Meiile qui lui avait fait hommage d’uii
exemplaire du discours qu’il avait prononcé en pi-ésence du Préfet de Turin,
repré.sentant de Sa Majesté, par une lettre, qui disait ; « ...1 sentimenti da Lei
espressi dipingono al vivo quelli dell’affezionato e devoto popolo Valdese, cresciuto
ed educato all’amore verso Dio, la patria
« il Re. Queste virtù, alle quali le popoaziom di cui Ella fu interprete devono
I ,eag lardo e gentile loro costume, saranno pei esse, come augura il Re, arra
Sicilia ci piospero avvenire, a decoro e
vantaggio della patria, S. M. conferma a
Lei ed alla popolazione Valdese la sua sovrana e costante benevolenza»
All télégramme que le bureau de l’Alhance Evangélique Universelle, réunie à
Florence en 1891, envoya au Roi, celui-ci
ht repondre : « S. M. il Re ha accolto con
viva soddisfazione i voti e gli omaggi dei
rappresentanti della fede religiosa prore.s.sata da una regione subalpina, tanto
vara, all’animo suo e tanto leale e fedele
verso la sua Casa ».
goslaves pour la délimitaticm des frontières des deux pays et le foncwnnement du
nouvel Etat de Fiume. Selon l’accord de
Santa Margherita, nos troupes ont évacué
Sussak.
— Les Franco-Belges ont étendu leur
occupation militaire dans la direction de
Manli|im, Darmstadt et Carlsruhe, dont les
ports sont passés sous leur contrôle direct.
Cette opération est de la plus haute importance car le port fluvial de Manheim,
un des plus actifs du monde, commande
les (|ommunications de la région etj constitue « le pouls industriel de toute l’Allemagne du Sud ». Les Alliés sont décidés,
cette fois, à porter un coup fatal au cœur
même de l’Allemagne pour la persuader
de l’inutilité de toute résistance et l’amener à une capitulation rapide. Ils tendent
aussi à l’utilisation directe, avec leur propre personnel, des grandes ressources de
la Ruhr et à une exploitation rationnelle
des ressources du pays pour en tirer une
production qui se rapproche du montant
des réparations. Mais, apparemment, ils
obtiennent l’effet contraire ; sous le coup
de ces mesures sévères, l’indignation ne
fait qu’augmenter en Allemagne et le
Reichstag a été convoqué pour entendre
les déclarations du Chancelier qui se prépare à protester de la façon la plus vive.
Les journaux parlent d’un «attentat cont re
l’organisation industrielle de leur patrie
et poussent le Gouvernement à la rupture
des relations diplomatiques avec les envahisseurs. Les Etats-Unis, tout en se désintéressant de nouveau de la question — la
dernière proposition du président Harding
a été repoussée par le Sénat — réclament
le remboursement des frais d’occupation
et non pas en nature, car ils ne sauraient
que faire des produits de l’Europe, mais
en bon argent comptant, fl s’agit d’environ un milliard de marks or que la Commission des réparations devrait verser ;
ne sachant où les prendre, eUe tâche d’ajourner le problème épineux qu’il faudra
bien résoudre un jour ou l’autre.
- - L’assemblée d’Angora semblait dis
posée à accepter les clauses du traité de
Versailles, sauf pour les questions économiques, lorsqu’un brusque revirement a
bouleversé la situation qui est de nouveau
fort obscure. A. S.
Nouvelles el Fails divers.
L’excellente revue de l’Eglise Baptiste,
Il Testimonio, vient de célébrer le 40.me
anniversaire de sa fondation. Il est donc
— après l’Echo des Vallées, fondé en 1864,
comme chacun sait — le doyen des périodiques évangéliques d’Italie. Nous félicitons notre cher confrère, son Directeur actuel et ses vaillants collaborateurs pour
leur merveilleuse, féconde activité et surtout pour l’esprit qui les anime ; et leur
souhaitons de grand cœur de nouveaux
succès dans leur noble mission de Témoins
de la Vérité.
. Le même Testmonio nous annonce que
les deux branches de l’œuvre baptiste en
Italie (italo-américaine et itWanglaise)
Le 21 Août 1892, Humbert I visita le
Perrier, au milieu de la joie et de l’enthousiasme de la foule. En quittant la
Vallée, le soir, il dit au pasteur Micol :
« Ho trovato in pochi luoghi una popola- .
zione cotanto gentile. Ho passato qui uno
dei più bei giorni della mia vita ».
J.,e 12 Septembre 1893, en quittant La
Tj'our qu’il avait honorée de sa visite, le Roi
s’exprima ainsi : « Avevo già molto cara
questa popolazione, ma ora l’amerò ancor
più, se possibile ».
Quatre ans plus tard, à l’occasion du
mariage du Prince de Naples, Humbert I
dit aux membres de la Table, qu’il avait
reçus en audience : « La mia gita a Torre
Pellice rimane fra i miei più grati ricordi ». Puis il ajouta : « Vorrei che tutti
fesselo come i Valdesi ; istruiti, onesti,
laboriosi ! ».
2. Hommes d'Etat.
Le comte ALEXANDRE CROTTI DI
0033. IGLIOLE, intendant de Pignerol, le
7 Avril 1815, rassurait le roi Victor Emmanuel 1, inquiet sur l’attitude des Vaudois, à l’occasion du retour de Napoléon I
à Paris. 11 se porta même garant de leur
fidélité, pour éviter que des mesures désagréables fussent prises à leur égard (T.
Gay, Histoire des Vandois, p, 186).
viennent de fusionner définitivement et
officiellement. Le « mariage », précédé de
longues fiançailles, aboutit à la formation
de l’Oeuvre Evangélique Baptiste d’Italie
qui sera aidée, dorénavant, exclusivement
par les Baptistes Américains méridionaux,
représentés en Italie par le docteur D. G.
Wittinghill. Cette union, que nous saluons
avec sympathie, va réduire d’une unité le
fractionnement de « l’œuvre évangélique
d’Italie », et pourrait, comme telle, préluder à une autre plus vaste union de toutes
les activités, de toutes les forces convergeant au même suprême but de proclamer
la Bonne Nouvelle dans notre patrie.
Dans le nouveau Code Pénal, publié par
le Gouvernement des Soviets, se trouvent
les deux articles suivants :
Art. 121 — L’enseignement religieux
"■'des enfants dans les écoles de l’Etat et
dans les écoles primaires sera puni de la
prison, et la punition infligée peut aller
jusqu’à une année.
Art. 124 — L’exercice de fonctions dans
le domaine religieux et la distribution de
livres religieux et d’images bibliques peuvent être punis d’un emprisonnement de
trois mois ou d’une amende de 300 roubles or, (Le Témoignage).
COMUNICATO.
Con «recente disposizione il Ministero
delle Poste e dei Telegrafi è stato autorizzato ad accettare sino al 1° Maggio 1923,
le domande ' di rinnovazione dèi vaglia pt>-.
stali emessi dal 1“ Luglio 1914 al 31 Dicembre 1920 e non pagati nel- periodo di
validità, i quali, secondo le vigenti disposizioni, sarebbero già caduti in prescrizione.
Le domande di rinnovazione dei 'vaglia
su accennati, presentate posteriormente
aUa data del 1” Maggio 1923 di cui sopra,
verranno respinte senz’altro,.
Abonnement;^ payés.
1923: tThigo JulidJte, V'aldese -- Griglio P.,
• Nóiv-Vork ■— Grill. Marie,' Chicago — Muri«
. E., Td. — Grassls P., Maudevillo —- Bourde
M.nie, Marseille (-f- L. 9 pour Asile de St-Germain) — .Tourdan M., Nice — Kibct Albert,
' Ma.sselli, Pomaretto —- Ribet J. Jacques, Faure,
-Id. — Batmas V., Id. (et 1922) — Long Piei-re,
Fayole, Jm-orso Pinasca — Bare* Pauline,
Combcvill.0, Id. — Barot Adeline, Id., Id. —
Castagna C., Id. - Long ¡leni i, Vivian, Id. Grill Pierre feu J. P., Pinasca — Ribet Jacque.s, Roccia, Inverso Pinasca — l'ons M. L.,
Gioì Bonlards (1" seni.) - ]\>ns M., Pincro.lo
— Jaliier C., Teitas, Inverso Rinasca — Olive
A., Gonilieville, Id. — Pons Acfókii'dc, Id., Id.
(1922) 'l'ravers Henri, PranioJlo (1,5 e.v.) —
Plaviin Henriette, Penmian, id. — Long Ale.xi.s. 'rourniin, Id. - i'eyronel .B. de Jacques,
Id., Id. - Long ,'Vlexis, Piene, Id. - - Menusan
Hcm i, Id.. Id. - - Benx J. J.. Sappiat, Id. -l.ong Emile, Glot', Id. - Sappé Jacques, Piene.
Id. .Sappé .1. Daniel, Id., Id. - - Sappé Henri
leu E.. Id.. Id. - (Prainol : 5.mc liste, v. N. 7).
Ufi autre intendant de Pignerol, le chevalier ALBERTO NOTA (1775 f 1847),
homme de lettres, fut lui aussi un am.i
sincère des Vaudois. En Mai 1835, à la
veille de quitter Pignerol pour se rendre
a (.asale, sa nouvelle résidence, il écrivit
a la 'Table : « Je dois vous témoigner com
bien j ai été satisfait de la conduite des
protestants de ces Vallées, et singulièrement du zèle de leurs Pasteurs en tout
ce qui concerne les mœurs, l’observance
de vos Réglements, l’état de vos écoles et
M prospérité toujours croissante de votre
industrie » (Archives de la Table, vol. IV,
n. 302).
L abbé et philosophe VINCENZO GIOBERTI (1801 t 1852), ministre du Roi de
Sardaigne, dans son Primato morale e civile degli Italiani (Losanna, 1846, vol. IH,
PP- 369-380), parle aussi des « buoni e generosi Valdesi » : « Anch’essi furono talvolta crudelmente perseguitati ; e giova a
noi cattolici il confessarlo pubblicamente,
acciò niuno c’incolpi di connivenza cogli
errori dei secoli scorsi ; giova, il t icordarlo
e il ripeterlo a noi stessi, per animarci a
riparare con tanto più amore verso di
quelli i torti dei nostri avi...'l Valdesi ora
quietano sotto al mite dominio della Casadi Savoia, desiderosa di vederli ricongiunti
alla gran famiglia cattolica, ma aborrente
da ogmi mezzo che osti alla persuasione...
Questo dee, da una parte assicurare i Val
AVVISQ.
Il Comitato delle Scuole domenicali della
Chiesa Metodista Episcopale bandisce un
concorso per un DIALDGO SCENEGGIATO, adatto per feste dell’Albero di
Natale.
Al dialogo migliore verrà assegnato un
premio di L. lOP.
Due premi di L. 50 ciascuno saranno destinati agli altri due dialoghi classificati
secondi.
Ogni lavoro dovrà essere contrassegnato
da un motto, ripetuto su una busta che
conterrà il nome del concorrente.
Termine ultimo per la presentazione dei
lavori : il 31 Marzo 1923.
I manoscritti non saranno restituiti e
saranno riservati al Comitato tutti i diritti di proprietà dei lavori premiati,
Indifizzare al segretario generale delle
Scuoi/ domenicali prof. Raffaele Fenili
Via Firenze, 38 - Roma.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Aloine.
Les neveux et nièces de
n. ELISÉE D/IVIT:
SAMUEL et SUSANNE ; ELISA, MARIE
DETTWILLER et son mari; MARGUERITE GONIN el son mari, expriment leurs
vifs remerciements à MM. les pasteurs C.
A. Tron, Gardiol et B. Revel ; au docteur
Turin et à sœur Jeanne pour leurs bons
soins ; à M. et M.me Ferrari, aux chers
amis M. et M.me Cerchio et à tous ceux
qui ont bien voulu accompagrier leur cher
défunt à sa dernière demeure terrestre.
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t;. ALBERTI • Bgnevgnfoi
desi che sta a cuore dell’augusta famiglia
il compimento di ogni loro de’Siderio, e
d’altra parte ispira a noi una dolce visione che.„ sia per cessare col tempo il religioso dissidio che ci divide da una parte
così nobile e preziosa dei nostri fratelli ».
Deux ans après, Gioberti écrivait au
marquis Roberto D’Azeglio : « Io tengo la
causa degli Israeliti e dei Valdesi non solo
per giusta, ma per sacra, e feci la mia
pubblica professione di fede sin da quando
scrissi il PrimatQ (La Concordia, 7 Janvier 1848).
Le marquis ROBERTO D’AZEGLIO
(1750 -j- 1862), grand ami des Vaudois,
à la fin de Décembre 1847, présenta au roi
Charles-Albert une pétition signée par
plus de six cents personnes, en faveur de
ses protégés des Vallées. On y lit, entre
autres, ces para’es : « Noi ci presentiamo
pieni di fiducia ad implorare la cristiana
commi.serazione del común Padre a pro
degli infelici fratelli (Israeliti e Valdesi),
per cui durano ancora inesorabili i rigori
e le interdizioni a cui dannavali la barbarie della trascorsa età ». Et il suppliait
le Roi de faire en sorte que « cessi la diversità delle religiose credenze d’esser
causa a contumelie e ad animavversione
contro chi trova in esse lume all’intelletto,
tutela al costume, guida aUa morale condotta ». (A suivre).
4
INDIRIZZI
Mie priflilpali IMeie e{ ipen Valdesi ia Italia
^ VALLI VALDESI.
. Pastore; Eugenio ReTel.
nobbioPellice - Pastore: Eiuico Tron, S.
S. Giovanni - Ft^tore : Emilio Tron.
MaaBello - Sig, D. Gaydou.
Porrero - Pastore: Luigi Micol.
PlHcrolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Grullo Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Davide Fona.
Prarostino ■ Pastore: Angusto lahier.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè- Pastore: F. Peyronel,
R.GcmaanoCbisoné-Pastore: Enrico Tron T
TorrePelUce - Pastore; Davide Bosib
VIilarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa; 3. Rne Croìx de Ville - Pa■tore: Pietro Chauvie, ivi.
Bari* Chiesa: Corso Vitt. Em., -164,
Bcn^ento - Sig. Ant. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Bicl^ - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
o Boglletti Bottalino.
Horrello • Chiesa Evangelica, S^. G. Bert.
"'•'r “,:k Mille, (ang. Piazza
¿ostagho, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Cir
convaJlazione.
*^‘***I?I .Mòdférràto - Chiesa: Piazza Giar
Davide
vetwra - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasuio. ivir!l Via Maida, 15
, Coazze - Fetore G. Petrai.
Comò - Chiesa; Via Riisconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli . 8. Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Courmayeur - Bue Reine Marguerite-Evangehsta C. Arnoulet.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben
Giudici.
Firenze - Chiesa: yia Serragli, 51 : Pastore
V. Sonlmani.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
' Cprsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
G. Bonnet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica
*''*'*?, 5. Corso Botta - Pastore:
> r; ^aurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sie
Enrico Robutti. _
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - PastoreArturd Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto'
ogni Domenica alle ore 19,3o - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Sig. Paolo Calvino - Pastore Evangelico, Oasgarate (Lugano).
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:"^'
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Me.ssina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22. Via
Telesio. Chiesa di Vici Fabbri, 9 - Pa- ‘
M ®tore; Emiho Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore; Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pìescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco •
Pastore; Arturo Vinay, ivi. ^
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Miugardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastori : Aless. Simioni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bosio,
Via Pietro Cossa, 42.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
SteUa - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Susa • Chiesa; 14, Via Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Taranto - Chiesa: Via Pupiuo. 35 - Sig. Pietro
Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Giov. Bertinatti,
15, Via Pio Quinto,
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore - PastoreGuglielmo Del Pesco - 535. Via Scorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi
Verona - Chiesa: Via Pigna (pressoil Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andfeàl.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.,
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderator».
Sig, Past. Ant. Rostan, Segretario-Casi
siere, 107, Via Tre Novembre, Vioìna,(iV,
Facoltà di Teologia: Roma (26) -ViaPiettoi
Cossa, 42: Prof, G. Lussi,G. Rostagno, Ern. ì
Comba. •'
Ufflicio Pubblicazioni : Torre Pellice, Viéi
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato : Torre Pellice
Preside: Prof. D. Jahier.
Scuola Normale Pareggiata; TorrePelljce ;
Direttore: Prof. A. falla.
Scuola Latina; Pomaretto - Direttore : Prof
G. Maggiore (Torrè Pellice). ■ •
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttori:^
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice • Diretetrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice- Direttrice : Sig.n»^
N. Arnoulet.
Istituto Gould:5i, Via Serragli- Firenze (ì3U.Ì
— Direttore: Past. V. Sommani. I
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. ABillour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni*^
Asilo pel Vecchi; Luserna S. Giovanni. *Asilo pèt Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torme. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.?
Scuole elementari (annesse alle Chiese) ; Ca- f
rema, Dovadola, Forano, Grotte, Pa-j.
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, '
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ii circa della Domenica.
compendio delle verità fondamentaU
del Cnstaanesimo, 220 pagine . . . l. 3,- [Baierò h. 6
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione pqpolare, in italiano
e in francese - 27 lezioni in 70 pagine . L. 1,- [Baierò
E. Rivoire - PERCHÈ SIAMO CRISTIANI? . , 0,50 [BsUro
B. Celli - SCIENZA E FEDE . ... o,50 [Baierò
^ GUERRA E IL PROTESTAN
-]
2,-]
1,-]
1,-]
TESIMO
T. Longo - L'ESISTENZA DI DIO
T. Longo - L'IDEA CRISTIANA DI DIO
U. Janni - IL CULTO CRISTIANO
U. Janni - L'AUTORITÀ NELLA FEDE
L. 0,50
1,—
1,50
1,2,
[Baiero
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1.50]
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1.50]
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E. Fasanari-Celli - IL MIO NIDO (racconto) . » 3,— [Baierò » 4]
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SPLENDIDI E UTIi | REGALI PER LE FESTE
Non saprete mai che sia una SUOLA oò un TACCO
in «caucciù» finché non avrete aòoperato il PALMA,
L’esigenza òel momento vuole ¡’«economia» e PALMA
fabbricato in puro «caucciù» (senza alcuna mescolanza
òi cascami 0 sabbia) è quanto si può òesiòerare òi più/
morbido, duraturo eò elegante. '
Dura almeno tre volte il cuoio!
L’ultima moòa americana vuole il tacco pieno òi «caucciù», nero 0 giallo, applicato òal Calzaturificio.
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