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Soixante-quatorzième année
8 Juillet 1938-XVI
>n
t’ECHO DES VAIM
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Italie et Colonies italiennes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, jug^, pures, aimables..., dignes de louange, ocxîupent vos pensées (Philipp. IV. 8Ì,
AVIS.
Le Modérateur et le Trésorier de la
Table sont à La Tour depuis le commencement du mois. Tandis que nous
leur donnons la plus cordiale bienvenue,
nous informons nos lecteurs que toute
correspondance doit leur être adressée
à la
(( Casa Valdese - Torre Pellice ».
MM. les Pasteurs et MM. les Directeurs des Chorales sont instamment priés
d organiser, soit à l’issue des cultes, soit,
si possible, autrement, quelques répétitions de chant en vue d’avoir un bon
noyau de chanteurs de tout âge qui entraîne l assemblée à la réunion du «XF».
Les cantiques proposés à l’exercice
sont les suivants : Recueil français : N. 9,
69, 86, 179; 297 (en italien).
La charité édifie.
1 Cor. VIII, 1.
Cette affirmation de Saint Paul, dans
sa brièveté, renferme tout le programme d activité pour une Eglise qui n’oublie point sont but suprême ; l’édification,
et qui ne veut point méconnaître le
moyen le meilleur pour l’atteindre.
Dans le langage des apôtres l’Eglise
est présentée bien souvent sous l'image
d un édifice dont Jésus-Christ est le fondement et dont les fidèles font partie. Cet
édifice, la nature duquel est essentiellement spirituelle, pour répondre aux saintes exigences de l’Esprit qui l’a fondé,
doit se développer et se perfectionner
continuellement. L’Eglise, cependant,
qui répond ainsi aux saintes exigences de
son Fondateur, est une église qui s’édifie
et qui, en s édifiant, tend à l’édification
de tous ses membres.
Trois sont les éléments principaux
dans la réalisation desquels peut se résumer l’édification de l’Eglise:
Le premier; l’unité de la foi. Les vrais
croyants qui font partie de l’édifice spirituel qui a pour fondement Jésus-Christ
jii possèdent une certaine unité de foi dans
les grandes vérités du salut, unité de foi
créée en eux par l’unité de l’Esprit, mais
tous n ont pas une foi parfaite soit dans
son objet, soit dans le degré de sa nature, Les uns possèdent une foi enfantine, d’autres la possèdent incomplète,
d’autres faible, non exempte d’erreur, et
d autres, plus heureux, forte et vivante.
Dans son activité édifiante, l’Eglise doit
tendre à faire disparaître toute diversité
de foi pour faire triompher l’unité parfaite dans laquelle tous ses membres doivent se rencontrer.
Le deuxième : la pleine connaissance
de Jésus-Christ. Le but suprême que l’Eglise doit poursuivre quant à ceux qui la
composent, c’est la vie éternelle; or la
vie éternelle, a dit Jésus, consiste à connaître le seul vrai Dieu et Celui qu’il a
envoyé, Jésus-Christ. Quand donc cette
connaissance aura été rendue parfaite, et
que par elle la vie éternelle se sera communiquée à tous les cœurs, l’Eglise
comme instrument aura terminé sa tâche,
1 édifice spirituel ayant atteint sa complète édification. Mais pour arriver là, il
est nécessaire que tous les fidèles marchent de connaissance en connaissance.
Le troisième : la mesure de la stature
parfaite de Jésus-Christ. Jésus-Christ,
par sa vie, par son caractère et par ses
vertus, demeure le modèle de perfection vers lequel l’Eglise doit tendre.
Toute œuvre de vraie édification spirituelle et religieuse serait inconcevable
pour elle si, en perdant de vue cet idéal,
elle ne tendait pas avec constance vers
la mesure de la stature parfaite du Christ.
Car 1 Eglise est d autant plus édifiée que
la plénitude de la gloire de Jésus-Christ
resplendit en elle et que Jésus-Christ Luimem.e croit dans la vie spirituelle de ses
membres.
Cette édification, dit Saint Paul, est atteinte par le moyen de la charité. (( La
charité édifié ». Et en effet, en tant que
le fondement de 1 édifice spirituel et les
pierres vives qui le composent sont unies
par le lien de la chante ; en d autres
termes, en tant que Jesus-Christ est uni
aux fideles, et que les fidèles sont unis
entre eux par le lien de Tamour, qui est
aussi le lien de la perfection, l’Eglise est
édifiée.
L application de cette vérité aux trois
éléments dans la réalisation desquels
nous avons fait consister l’édification de
1 Eglise nous en donnera la preuve.
Le premier de ces éléments, avonsnous dit, c’est l’unité de la foi. Mais l’unité de la foi s’atteint par le moyen de
la charité. La charité, vertu dogmatique
par excellence, unit les cœurs, lie les
âmes entre elles, crée la communion des
esprits, fond les caractères, rapproche les
points de vue, rend facile la communauté des idées et des convictions. Là
donc ou la charité réchauffe les cœurs la
foi des forts se communique aux faibles,
aux douteux, aux chancelants, les convainc et les conduit à l’unité de la foi.
Le second élément, avons-nous dit,
c’est la pleine connaissance de JésusChrist. Mais la pleine connaissance de
Jésus-Christ aussi s’atteint par le moyen
de la charité, a Etant enracinés et fondés dans l’amour, dit Saint Paul, vous
pouvez comprendre avec tous les saints
quelle est la largeur, la longueur, la
hauteur et la profondeur de l’amour de
Christ, et connaître cet amour qui surpasse toute connaissance ». Le rapport
entre la connaissance de Jésus-Christ et
la charité est tel qu’il serait impossible
d’admettre la première sans la deuxième : Christ est amour, et l’amour seul
peut en contempler l’essence et la vertu.
Le troisième élément, avons-nous dit,
c’est la mesure de la stature parfaite de
Jésus-Christ. Mais cette mesure aussi
s’atteint par le moyen de la cheirité. Il y
a une loi morale qui s’exprime ainsi;
(( Amour produit amour ». Mais l’essence de l’amour c’est Jésus-Christ.
Quand donc le vrai amour croît en nous,
c’est Jésus-Christ Lui-même qui croît en
nous, quand le vrai amour laisse sa trace
dans notre conscience, c’est l’image même du Christ qui s’y rétablit; en d’autres termes, plus la charité réchauffe notre cœur etj)lus nous sommes semblables
à Lui. «Quiconque aime est né de Dieu»,
dit 1 apôtre de la charité, et quiconque
est né de Dieu se sanctifie de plus en
plus en s’élevant de perfection en perfection, de la stature d’homme à la mesure de la stature parfaite de Jésus-Christ.
« La charité édifie ». Qu’ils ne l’oublient point les pasteurs et les ministres
de la Parole, qu ils ne l’oublient point
les membres de l’Eglise, mais que tous,
animés du même esprit de charité, travaillent à l’édification du Corps de JésusChrist avec ardeur et au nom du Dieu
de charité. G. M.
î)igmfé ei misère du iravaii.
Parler du travail, cela veut aussi dire
tomber dans une des questions les plus
prenantes et, pour bien des gens, les plus
angoissantes de l’heure actuelle. La crise
moderne, en effet, a plusieurs caractères;
mais une de ses manifestations les plus
tristes c est le manque de travail. Tandis que 1 humanité n a semblé vivre et
se perpétuer a travers les siècles que
« pour travailler, pour conquérir sur la
matière inerte une suprématie qui lui est
apparue comme son plus beau titre de
gloire », de nos jours on voit le travail
fuir l’homme et on entend le profond
soupir de tous ceux qui soût connus sous
le nom d’oisifs forcés.
Constatation douloureuse et humiliante
à la fois, qui e.st le résultat d’une situation anormale, d’un désordre intérieur,
d’une crise profonde. En sortirons-nous
bientôt ? En chercherons-nous la solution
dans le domaine economique seulement,
ou bien tout d’abord dans celui spirituel ? Je ne réponds pas directement à
ces questions, désirant m’entretenir avec
vous aujourd’hui de la dignité et de la
misère du travail.
*
★ ★
Qu’est-ce que le travail ? On le considère, généralement, comme une puni
tion donnée à l’homme à la suite de la
première chute morale; quoique la punition consiste, plus que dans le travail luimême, dans la peine, la fatigue, les luttes et les souffrances qui 1 accompagnent
partout et toujours.
J aime mieux, toutefois, considérer le
travail comme la réponse de l’homme à
un appel de Dieu, comme un acte d’obéissance à la volonté divine, exprimée
par ces mots du Décalogue; «Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage ». Ainsi vouloir vivre sans travailler, envisager une telle condition d’existence comme la plus belle et la plus enviable, cela serait non seulement de la
faiblesse ou de la peur ou de l’égoïsme
ou de la lâcheté, mais le désir de se soustraire à une vocation personnelle, le refus d’obéir à un ordre de Dieu.
Sous cet cispect, le travail possède une
dignité particulière; et la vie étant un
atelier où l’on doit travailler, le travail
devrait être le plus souvent possible un
moyen de glorifier le Seigneur, de le
servir dans la forme d’activité matérielle, intellectuelle ou morale qui nous
est confiée. « Lfne des plus grandes bénédictions que nous devrions demander
a Dieu, c est la grâce d’aimer notre travail, si humble, si monotone qu’il puisse
etre, de mettre tout notre cœur, toute
notre bonne volonté à l’accomplir... » et,
j’ajoute, de vaquer à nos occupations habituelles, parfois si fatigantes, en nous
disant que c’est la tâche qu’il nous a
confiée et par le moyen de laquelle nous
pouvons Le servir humblement et fidèlement. Et que dire de tout travail, connu
ou ignoré du monde, de toute forme
d activité qui est accomplie dans un esprit de charité et de dévouement au prochain ? N y a-t-il pas quelque chose de
beau et de noble dans le fait de travailler ainsi pour les autres, afin de les instruire, les élever, les soulager, les édifier ?
Du reste, le travail est chose grande
et belle aussi à cause des résultats qu’il
peut produire, parce qu’il est la mise en
action des diverses puissances de l’homme, puissance spirituelle aussi bien
que forces physiques. De quelque nature qu’il soit et malgré, si ce n’est à
cause des efforts qu’il nous coûte, le
travail accompli dans un but honnête,
juste et bon, acquiert toujours sa propre
dignité. Il n est pas et ne devient pas la
chose essentielle dans la vie, non; mais
il pourvoit à nos nécessités, il enseigne
aux hommes d utiles leçons, il leur donne de grandes satisfactions ; il peut ennoblir leur caractère, enrichir et développer leur personnalité, apporter son immense contribution au bien-être des individus et de la société humaine, ainsi
qu au progrès de la civilisation. Il y a
donc une dignité du travail; celui-ci
peut devenir une bénédiction pour nous
et pour les autres; un instrument pour
rendre honneur à Dieu. Mais il y a aussi
un autre aspect du problème totalement
opposé au premier; c’est la misère du
travail.
A
★ ★
Je ne veux pas seulement faire allusion au fait qu il y a des formes d’activité foncièrement mauvaises parce qu’elles sont l’extériorisation des sentiments
bas, vulgaires, méchants, convoiteux, du
cœur humain. Elles ne recherchent ni la
gloire de Dieu, ni le bien des hommes,
mais plutôt une satisfaction égoïstique
et charnelle. Certain travail peut bien se
qualifier d’antihumain, si ce n’est d’antichrétien. Il y a même une certaine
technique, une certaine science qui est
mise au service du mal, donc du diable.
Jésus-Christ parlait des « œuvres mauvaises » (Jean III, 19); Saint Paul des
« œuvres des ténèbres » (Rom. Xlll, 12),
des « œuvres de la chair » (Gai. V, 19).
Je n’insiste pas non plus sur le fait qu’il
n’y a point de dignité là où le travail
n existe qu en vue du gain pur et simple, la ou 1 homme se voue corps et
âme à l’argent, tellement il en est dominé. Alors il peut arriver que le travail
n ait plus de respect ni pour les lois de la
conscience humaine, ni pour celles de la
morale chrétienne. Mais je parle de ce
travail qui, peu à peu, parfois sans qu’on
s en rende compte, devient la vie
de l homme, toute sa vie, sa deuxième
nature. 11 l’accompagne partout et toujours; il est présent dans ses pensées,
ses projets, ses discussions, ses rêves.
Peu à peu il occupe la première place
dans son cœur; l’homme s’en fait une
idole, il se prosterne devant elle et l’adore. L’homme dit: le travail c’est tout!
donc le travail tout d’abord! Il divinise
2
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 8 Juillet 1938-XVl
le travail et ne se rend pas compte que
lui-même s'animalise I Que de gens se
trouvent plus ou moins dans cette situation-là 1- Peut-être ils ne sont pas indifférents à Jésus, ils lui ret^^ijiiiîssent volontiers une autorité surnatUmie. Mais,
dans ce monde des réalités naturelles où
ils sont plongés, « ils estiment d’J^e le
gain, les affaires, les occupations professionnelles, qui nourrissent la famille,
doivent avoir le pas sur tout le reste ».
Je ne dis pas que les occupations
professionnelles doivent être négligées ;
j’affirme au contraire qu’un chrétien doit
faire son métier mieux que, quiconque.
Mais il n’y a pas de doute que, lorsque
le travail nous rend ses esclaves, nous
perdons le sens des réalités spirituelles,
nous ne les aimons plus, nous ne nous
préoccupons plus du sort de notre âme,
nous n’avons plus le temps d’y penser,
nous nous courbons toujours plus vers la
matière, au lieu de nous élever vers l’esprit. Alors le travail devient une lourde
chaîne^ une misère, une formidable tentation 1 Jésus disait : « Que servirait-il à
un homme de gagner tout le monde, s’il
perdait son âme »?
Et je comprends que l’épitaphe laïque
qu’on voit dans certains cimetières : « Le
travail fut sa vie », est, au fond, « purement païenne » (D. de Rougemont).
C’est l’épitaphe de ceux qui considèrent
le travail comme une vertu absolue, d’après laquelle on mesure la dignité de
l’homme. Mais cette dignité on la mesure tout d’abord d’après la valeur et
la vie de l’âme I Ne vaudrait-il pas
mieux de pouvoir dire d’un homme, au
point de vue de l’éternité: « Christ fut,
donc Christ est sa vie! » Car le travail
passe, mais Christ demeure !
★
★ ★
En concluant, je vois que le travail
n a pas de valeur en soi; mais il peut
renfermer une grande dignité aussi bien
qu’une grande misère. Travaillons donc,
non comme des machines ni comme des
bêtes, mais comme des hommes, avec
l’âme en hcuit. Non comme ayant « pour
dieu le ventre, mais sachant que notre
cité est au ciel ».
11 faut que dans notre travail aussi
resplendisse une flamme: la flamme de
la foi, de l’espérance, de la charité; la
flamme de l’Esprit divin.
E. Rostan.
Le “ [iiDwo „ de la VaÉèie.
Le temps n’a pas été très favorable
pour les jeunes gens qui se sont donné
le rendez-vous sur les hauteurs d’Angrogne, le 19 juin dernier. Malgré cela,
nous en avons vu venir de Saint-Germain, de Pramol, du Pomaret, de Riclaret, et même ün groupe qui était parti’
du Perrier à 2 heures du matin pour arriver à temps pour le culte. 11 est malheureusement vrai que trop souvent nous
devons réagir contre plusieurs dangers
qui menacent notre jeunesse; mais nous
devons aussi être reconnaissants pour
l’intérêt que plusieurs démontrent pour
les choses de l’esprit.
A 10 h. 30 on se retrouve au Coutaroun, au milieu d’un brouillard épais et
humide : il y a plus de deux cents personnes. Le pasteur M. Achille Deodato
adresse à l’assemblée une fervente prédication sur ces paroles du prophète Malachie : « Un fils honore son père, et un
serviteur son maître. Or, si je suis père,
où est l’honneur qui m’appartient ? Et si
je suis maître, où est la crainte qui m’est
due, dit l’Eternel ».
Le « Convegno » de l’après-midi aurait
dû se tenir sur la crête de la Vachère,
en vue des deux magnifiques Vallées
d’Angrogne et de Pramol. Mais la pluie
nous obligea à nous réunir dans une
grande salle hospitalière, mais insuffisante pour tout le monde.
L’argument qui fut développé fut celui de la feunille.
Le pasteur M. Ermanno Rostan fait
remarquer que tandis qu’ailleurs la famille est l’objet d’attaques qui visent à
sa destruction, chez nous on s’efforce de
lui donner une place d’honneur.
Selon la Bible la famille n’est pas une
¿ association quelconque, mais elle est une
institution divine. Par le mariage la famille devient une communauté de personnes liées par les mêmes liens de sang,
d’affection, de sentiments.
Quelles sont les relations qui doivent
exister entre les membres de la feunille ?
Avant tout la fidélité. Comme la Liturgie Vaudoise s’exprime, les époux doivent conserver l’un pour l’autre « fidélité dans la prospérité comme à l’heure
de l’épreuve ». C’est la pensée de Jésus
lui-même, quand il disait : « Que l’homme ne sépare ce que Dieu a uni ».
En second lieu l’amour, dans le sens
de dévotion, renoncement, sacrifice,
pardon, affection, La vraie maison n’est
pas simplement celle où on mange et
on dort, mais là où on s’aime et on est
prêt au sacrifice.
En troisième lieu les relations entre
fils et parents doivent être des relations
d’obéissance, selon le commandement :
« Honore ton père et ta mère ». Bien
souvent aujourd’hui nous voyons des enfants désobéissants, et, par conséquent,
nous voyons aussi des familles ruinées.
Enfin l’union des esprits est un élément indispensable de la famille, mais
elle ne peut véritablement s’obtenir que
sur un fondement religieux.
L’orateur passe ensuite à examiner les
fonctioiis de la famille, et en mentionne
quatre.
Une fonction biologique en vue de perpétuer la race humaine, selon l’expression de l’Ecriture : « Les fils sont un héritage de rEternel ».
Une fonction éducative, en vue de former une génération meilleure que la nôtre.
Une fonction morale, car la famille
est la ineilleure défense contre l’immoralité.
La famille, enfin, est le milieu le
plus favorable pour exercer une fonction
religieuse. La religion chrétienne sera
une puissance tant que sa flamme sera
nourrie dans la famille.
Que notre ambition soit donc celle de
Josué lorsqu’il s’écriait : « Moi et ma famille nous servirons l’Eternel )).
Ensuite le pasteur M. Henri Geymet
présente d’une manière frappante quelques considérations pratiques sur le même sujet de la famille.
La création d’un foyer est le rêve de
tout jeune homme ou jeune fille, qui souvent se font l’illusion que le mot « famille » soit un synonyme de celui a bonheur ». Malheureusement plusieurs personnes, après leur mariage, démontrent
par les plis de leur bouche d’avoir changé leurs opinions au sujet du mariage.
Anciennement les parents choisissaient
eux-mêmes la femme ou le mari de leurs
enfants, et quelquefois même sans consulter ceux-ci. Mais aujourd’hui on fait
des erreurs bien plus graves, comme celui des mariages mixtes, qui ne tiennent
pas compte que l’élément fondamental
du bonheur d’une famille repose sur
1 identité de la foi des époux.
Que dire, en outre, de ces mariages
contractés entre jeunes gens qui ont flétri leurs sentiments, en jouant avec l’amour dans le « flirt » et dans les salles
: de danse ?
Une autre erreur consiste à croire que
la différence de position sociale soit un
empêchement au bonheur du mariage.
L’orateur fait ensuite remarquer la différence profonde qu’il y a entre élever et
eduquer les enfants. Bien des parents
bornent leur rôle à élever des enfants.
Mais la fonction de la famille est infiniment supérieure, il s’agit d’une mission
sacrée en vue de faire de la famille une
province du Règne de Dieu.
En terminant, M. Geymet rappelle que
même chez une famille chrétienne peut
sonner l’heure de l’épreuve, mais il y
aura toujours une grande différence entre la manière de souffrir de l’une et de
l’autre.
Toutefois le souhait que nous adressons à la jeunesse c’est que ses rêves de
bonheur pour leur famille puissent se
réaliser. Mais à une condition toutefois :
qu’ils soient nourris par des coeurs de
vrais croyants.
La réunion s’est terminée par le chant
et la prière, et a laissé le meilleur des souvenirs en tous ceux qui y ont participé.
R. N.
Il liciviitl dal [assiale della Tania.
Per Collegio :
Goss ing. Giuliii L. 200,—
Dott. Teofilo Malan » 400,—
Geymonat Abele » *200,—
Per Emeritazione :
Bonnet Clementina L. 50,—
Elisa Caruel, Firenze )) 20,—
W. Long Marey, Roma, in mem. di Antonio Rostan » 30,—
N. N., Como » 200,—
Famiglia Maggi, Id. )J 200,—
Emilia Huber, Id. )) 100,—
Lanfranconi Lea, Id, )) 20,—
Hanno inoltre versato quote a saldo
dei loro impegni triennali prò Collegio i
Signori: Ayassot Epaminonda (L. 250) Costabel Gino (200) - Margaria Federico
(200) - Rocchi Stanislao (200) - Schenone Federico (200) - Costabel Maria(200) - Girardon Margherita (100).
In conto quota 1938-39 hanno versato
L. 300 i Signori O. ed E. Geymonat.
A saldo quota 1937-38 (L. 100) ed in
conto quota 1938-39 (L. 100) il dott. Giorgio Tron.
(*) in titoli dello Stato.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. Nous redisons toute notre sympathie à la famille de la petite Graziella
Negrin, décédée à Geymteugna, le 23
juin dernier.
Nos remercîments au pasteur David Revel, qui a présidé le culte principal du 26 juin.
★ Notre excursion au Refuge Barbara a pleinement réussi. La pluie ellemême a contribué à la joie de la nombreuse jeunesse abritée au Refuge. Appréciée de tout le monde la cordiale hos
pitalite de M. Pontet. Au retour, culte à
La Selle. Les courts messages furent
adressés par les pasteurs Jahier et Ricca.
★ Comme nous l’avons annoncé du
haut de la chaire, le^feu M. Henri Long
a laissé en héritage à l’Eglise de Bobi
un petit capital dont les intérêts doivent
former un prix annuel de nuptialité à assigner au couple vaudois moins aisé de
l’Eglise de Bobi. Ce prix sera décerné le
29 mai de chaque année, en souvenir de
Madame Caroline Long. R.
GENES. Le Rapport Annuel relève un
progrès dans la fréquentation des cultes;
rien n’a été négligé pour rendre ces derniers plus solennels. Les cultes d’évangélisation n’ont pas encore donné les résultats espérés. Toutes les activités de
1 Eglise ont eu un développement normal. Les finances sont en augmentation.
Après huit ans de fidèle ministère, le
pasteur Corsani quitte l'Eglise de Gênes
pour celle de Florence (Via de’ Serragli)
et pour la direction de l’Institut Gould.
C est au pasteur François Peyronel que la
Table a confié l’Eglise de Gênes.
LA TOUR. Dimanche dernier, a eu
lieu la bénédiction du mariage de M. le
consul Charles Eynard et de M.lle Anita
Mathieu. Le temple des Copiers, où la
cérémonie eut lieu, était orné avec simplicité, mais avec beaucoup de goût.
Une foule d amis et de connaissances des
epoux remplissaient le sanctuaire, voulant par leur présence participer à la joie
des nouveaux mariés et de leurs parents;
et c était aussi un témoignage de reconnaissance, car M.me Eynard a exercé
une action bienfaisante et hautement appréciée au sein de l’enfance et de la jeunesse en prenant une part active dans divers champs d’activité de la paroisse,
sans compter sa profession de maîtresse
d’école.
Nos meilleurs vœux accompagnent les
époux, en demandant à Dieu de les bénir et de continuer d’être leur inspirateur dans la tâche belle e difficile qui
leur est confiée.
MILAN. Le Rapport Annuel donne
des nouvelles encourageantes de l’Eglise
Vaudoise de cette ville. L’œuvre d’évangélisation y a été reprise avec ardeur et
succès. L’instruction religieuse a été par
La voix du passé
r
m: joil
Le 10 juillet, dans le Temple neuf,
après des examens qui ont duré pendant
trois semaines, ont eu lieu les promotions
de nos divers établissements d’instruction secondaire : Ecole supérieure. Collège, Ecole Normale.
Après la lecture du Psaume XXlll et
la prière d’ouverture prononcée par M.
Etienne Malan, modérateur adjoint, —
M. le prof. H. Rollier a lu un discours
traitant de Vinfluence de la religion sur
les études, et mettant en regard les principes de l’éducation catholique et ceux
de l’éducation protestante. Le discours
eut pu être moins long, en égard surtout à la jeunesse qui écoutait. Quoiqu’il
en soit, il a été accueilli par de vifs applaudissements.
L'Ecole supérieure (jeunes filles) a été
fréquentée cette année par 65 élèves,
dont 55 se sont présentées à l’examen;
52 ont été promues, une (Marie Prassuit),
avec distinction, et 7 avec complète satisfaction. Quatre élèves sortantes ont
obtenu leur diplôme. Des prix ont été
accordés à M.lles Marie Bert, Marie
Prassuit, Madeleine Roman, Madeleine
Bertalot, Louise Biolley, Louise Albarin,
pour avoir atteint ou dépassé le chiffre
du 85/100.
Le Collège a été fréquenté par 75 élèves : 71 ont pu se présenter aux examens ;
51 ont été promus, 2 avec distinction, 10
avec complète satisfaction. Quatre ont
achevé leurs cours et se disposent à
poursuivre leurs études à l’Ecole de
Théologie de Florence. Des prix ont été
accordés à Henri Tron et J. Daniel Hugon (Philosophie), Jacques Long, Alexandre Vinay (Réthorique), Henri Ribet, S.
Ottonelli, J. Marauda (3° et année du
Gymnase), N. Nardi (2" année Id,),
Edouard Mameli (P' année Id.), pour
avoir atteint ou dépassé le chiffre de
85/100. En outre, trois prix pour les
meilleurs examens de grec, et un pour
le meilleur examen de latin ont été,
grâce à un don du rév. docteur Smith,
de New-York (présent à la cérémonie)
accordés aux élèves déjà nommés : J. D.
Hugon, A. Vinay, J, Marauda, H. Ribet; — et un prix, don de M. le docteur
Gilchrist (de Dumfries), pour le meilleur
examen d Italien, en 4" année du Gymnase, a été décerné à l’élève S. Ottonelli,
— Quinze élèves sont admis à refaire
un ou deux examens.
L’Ecole Normale a été fréquentée
par 45 élèves, dont 41 présents aux examens. 12 élèves ont achevé leur triennium. Des prix, dons de M. le pasteur
G. Appia, ont été décernés aux élèves
P. Monnet, D. Cougn, P, Chauvie, J.
Gay, J. Bielski, — B. Beux, Et. Malan,
D. Ricca, Bertinat, J. Gonin, — Klet,
Pannaci, E. Arnoulet.
Faites de^ Éonné^ à rEcíjo
3
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 8 Juillet 1938-XVI
9
fc ticulièrement soignée. La « Lega Fem‘ minile » a continué à développer son activité de bienfaisance. Les diverses collectes ont subi une sensible augmentation, ce qui a permis au Consistoire
d’augmenter les versements à la Caisse
Centrale.
^ ROEÂ’. Dieu a soudainement rappelé au ciel Virginie Mourgîia née
Cougn, de 52 ans. Mardi 14 juin, dans
l’après-midi, tandis qu’elle travaillait au
foin avec ses parents, elle les pria tout à
coup de l'amener à la maison, parce
qu’elle se sentait mal. Quelques minutes
plus tard, elle n’était plus. Les obsèques
eurent lieu deux jours plus tard avec le
' concours d’une' nombreuse assemblée,
qui laissa son foin dans les prés pour
entourer la famille en deuil d’une sympathie empressée et fraternelle.
Virginie Mdurglia était une croyante
sincère et un membre d’église qui, malgré les occupations nombreuses de sa
maison, s’efforçait de fréquenter régulièrement les réunions et les cultes. Le matin même de son départ, elle avait en- •
voyé son fils travailler gratuitement au
temple pour la construction de la galerie.
Nous demandons à Dieu de répandre
ses consolations divines sur son mari et
sur les deux enfants qu’elle avait élevés
avec une tendre sollicitude.
SAINT-GERMAIN. Vf Liste des
dons pour l’Orgue. M. Bart. Soulier,
pasteur en retraite. Ville, L. 25 - M.lle
Hélène Robert, Pra Catinat, 10 - M.
Henri Balmas et famille, Ciampet, 10 M.me Cléanthe Cocito-Turin, 25 - M.
et M.me G. B. Duchêne, « in memoriam ». Ville, 20 - M. Jean Bouchard,
Id., 7 - M, Long Adolphe et famille.
Blancs, 10 - M. et M.me Henri Peyronel, Id., 20 - M .me Berthe Rostan, en
souvenir de son mari Bart. Rostan, La
Tour, 30 - M. et M.me Gustave Bert,
Ville, 8 - Revel Henri, Fanny, Clotilde
'et llda, Id., 20 - L’Asile des Vieillards
■et le Villino « Fede e Riconoscenza »,
Gondins, 70 - M.me Mathilde Rostan'Sibille et famille, en souvenir d’Eugène
Rostan, 15 - M. et M.me Jean Vinçon,
Savoia. 10 - M.lle Marguerite Fiumi,
Ville, 25 - Bert Aida, Roncs, 5.
Merci à tous !
Nous avons la joie de vous annoncer
■que les Orgues se trouvent depuis samedi dans notre temple. L’installation
se fera pendant l’été et l’inauguration
aura lieu, D. v., cet automne.
Les dons ont atteint le tiers de la somme qu il nous faut. Si l’on pouvait tout
payer cet automne, sans nous tramer la
dette jusqu’à l’année prochaine, quelle
chance !
★ Le 10 juin a quitté l’Asile, pour la
Patrie céleste, Francesco Maggi Ved.
Ferraris, de Pietramarazzi.
★ Nous avons reçu, pour l’Asile des
Enfants, de la part de la Cooperatiüa Ex
Les livres.
' Dallo scisma di Geroboamo all’epoca dei
Maccabei, par GIOVANNI MiEGGE —
Un volume de 186 pages — Libreria Editrice Claudiana - Torre Pellice — Prix : L. 6.
Vient de paraître le deuxième volume
du « Piccolo Manuale Biblico ». Il est dû
à la piume compétente du prof. Giovanni
Miegge, de notre Faculté de Théologie.
Le volume comprend le troisième et le
quatrième cours; en tout 49 leçons. Celles-ci donnent un aperçu des principaux
livres prophétiques et poétiques de l’Ancien Testament. Le texte à lire est suivi
d’un commentaire simple, clair, précis,
suffisant à l’intelligence de la lecture biblique. Le livre est écrit surtout en vue
des enfants de nos écoles, où il sera
sans doute adopté à partir de la prochaine année scolaire, mais il est fort
utile aussi aux grands qui trouveront en
lui un guide sûr dans l’étude des plus
belles pages de l’Ancien Testament.
A. Q. W.
Combattenti, L. 100. Nous remercions
vivement l'Administration.
★ Nous remercions vivement M. le
pasteur Jules Tron et M. le prof. Forneron pour les messages qu’ils nous ont
délivrés dans les cultes des dimanches
12 et 19 juin.
★ Deux mariages ont été récemment
célébrés : le 11 juin, celui de Barthélemy
Bouvier et Léontine Soulier, de la Costabella; le 16 juin, celui d'Albert Beux,
des Gianassoun, et Ester Caroline Jourdan, de La Tour. Nous souhaitons aux
époux une vie heureuse et bénie !
★ L’Assemblée d’Eglise a nommé
son délégué au Synode dans la personne de M. Henri Jahier, régent.
★ Circulaire « Gioventù Valdese, in
alto i cuori ». Tous les Vaudois de la
paroisse viennent de recevoir une Lettre Pastorale de quatre grandes pages,
qui contient l’essentiel du discours prononcé dans le culte spécial pour la « Moralité » du 3 avril, et les réponses au
« Referendum » lancé parmi la jeunesse.
Des appels pressants sont adressés aux
parents, aux jeunes gens et aux jeunes
filles. Le bal y est condamné par la jeunesse elle-même. Voici ce que l’on dit
au Conscrit Vaudois: « Nell’accingervi
« a servire la Patria terrena e a com« piere verso di essa il vostro dovere, ritt cordatevi che siete anche cittadini di
(( una Patria celeste e soldati di Cristo.
tt Le copiose libazioni sino all’abbru(( timento e i disordini notturni sono in« compatibili con il vostro nome Val(( dese. La frequentazione di certi luott ghi e di certe compagnie è funesta per
tt la vostra salute fisica e morale.
« Non fate mai quello che vi Vergott gnereste di fare davanti ai vostri geni« tori o al vostro Pastore. Ricordatevi
tt che Dio vi Vede sempre e dovunque.
(( Siate forti. Vincete con la tenacia
(( della fede gli scherni del mondo. Torce nate puri alle vostre case.
« Gesù dice : « A chi vince darò di
« seder meco sul mio trono ».
Dans un cadre qui en fait ressortir la
valeur, sont citées les expressions d’estime, de considération et d’éloge sur les
Vaudois de Rois, Ministres, Historiens.
Invitation solennelle à reconquérir, chacun pour soi-même et tous pour l’Eglise,
la dignité, la renommée et la sainteté
du nom « Vaudois » !
Dieu veuille se servir de cette feuille
pour le renouveau moral de notre paroisse !
Ceux qui désirent recevoir un exemplaire de la Circulaire peuvent s’adresser
Pasteur de la paroisse, qui l'eiiverra
gratuitement. Les Vaudois originaires de
Saint-Germain, qui demeurent au loin
(et dont nous possédons l’adresse), la recevront a la fin de 1 été avec le Rapport
Annuel.
★ Jeunesse. La (( Capitaine Robert »
a donné deux soirées, dans lesquelles ont
été jouees des pièces très émouvantes et
amusantes et la tt Ronde de la Mariée ».
Merci aux braves artistes, qui auraient
mérité un public plus nombreux. Décidément, les réunions du soir, de tout
genre, ne réussissent chez nous qu’au
temps des frimas I
— Dimanche dernier, dans l’aprèsmidi, une cinquantaine de jeunes gens
et jeunes filles se sont assemblés, sous
les châtaigniers des Chabrands. Les nouveaux membres d’Eglise ont reçu, de la
part de l’Union, « l’insigne vaudois » ;
le Président a fait un court compte-rendu
de l’activité déployée par le <( Gruppo
d'Azione », et ensuite on a procédé à l’élection régulière dés délégués au Congrès
de la Fédération des Unions Vaudoises.
La réunion commença naturellement
par une méditation et par des chants et
finit par des jeux.
Bel après-midi unioniste! Nous devrions en avoir plus souvent !
★ Le 25 juin, la bénédiction divine
a été invoquée sur les époux Arturo Gallian et Augusta Martinat, des Garoussins.
Nos meilleurs vœux pour ce nouveau
foyer vaudois !
★ Le 1®'' juillet, dans le cimetière des
Chenevières, a été déposée la dépouille
mortelle de Barthélemy Beux. 11 est entré dans l’Au-delà après trois ans de
maladie, à l’âge de 67 ans. 11 savait en
Qui il avait cru. Que le Père Céleste console et fortifie la veuve, le fils et les parents I
★ Dimanche, 3 juillet, Erminio Com
ba, Elvira, Erica d’Emile et de Palmira
Godin, des Gianassoun, ont reçu le
Saint-Baptême. Deux d’entre eux sont
déjà catéchumènes. Tout en n’approuvant pas que les parents différent le baptême de leurs enfants, c’est avec joie et
sympathie que nous avons invoqué sur
ces têtes et sur- ces cœurs l’Esprit de
Dieu I G. B.
★ Asile des Vieillards. Dons en
argent reçus du l'"’’ avril au 30 juin 1938.
M. mes et M.rs : Coïsson-Nisbet, missionnaires, L. 15 - Coïsson-Mathieu, id., 10
- Comm F. Margaria, 25 - Barus Louise
veuve Crumière, 25 - Gaydou David,
évangéliste, 10 - Lantaret-Gay Elise, 20 Genre Origène, 10 - Martinat Henriette,
10 - Frank Dant (Manchester), 560 -■
Amis de Valdese, N. C., 94 - Société de
Couture de l’Eglise de Gênes, 150 - Glarey-Mochet (Courmayeur), 100 - Chev. B.
Monnet, 15 - Familles Beux et Bounous,
en souvenir, 25 - Société de Couture de
l’Eglise de Bergame, 600 - Eglise Vaudoise de Turin, 500 - Comm. ing. G.
Vinçon, 1000 - Eglise de Pramol, 50
N. N. (Pramol), 15 - Eglise de PerrierManeille, 25 - Eglise’ de Saint-Germain,
150 - Union Féminine de Massel, 50 Eglise de Prali, 20 - Meta Gallian-Bauer,
200 - Assemblée des Frères de tt Via
delle Orfane » (Turin), 100 - Ugo et Norina Frizzoni (Bergame), 50 - Long Marie (Asile), 130.
L’Administration remercie très vivement chaque donateur.
BarTH. Soulier, pasteur émérite.
SAINT-JEAN. Le 7 juin, a eu lieu
l’ensevelissement de Remo Rostagno de
Robert, décédé aux Caffiaurels, à l’âge de
8 mois seulement.
Le 19 juin est décédé, aux Giaimes,
M. Albert Bertin, à l’âge de 62 ans.
Aux familles en deuil notre 35onpathie
émue.
★ La fête de nos enfants, avec distributiori des prix de Bible, a eu lieu
dans le temple du Chabas, l’après-midi
du dimanche 26 juin.
★ Samedi dernier, 2 juillet, ont été
bénis, dans notre temple, deux mariages: celui de M.lle Tecla Dessy avec
M. Charles Turin, fils de notre vénéré
docteur M. D. Turin; et celui de M.lle
Lina Malan avec M. Charles Caffarel,
des Giaimes. Nous redisons à ces chers
époux nos meilleurs vœux de joie et de
bonheur.
★ A partir de dimtuiche prochain,
10 juillet et jusqu’à la fin septembre,
nous aurons régulièrement, tous les dimanches à 16 heures, notre'culte dans
le temple du Chabas.
★ Asile des Vieillards. Nous accusons réception, avec reconnaissance, des
dons suivants: Eglise Vaudoise de Turin, L. 200 - M.me Marguerite Tron et
M. Robert Revel, en souvenir de M. Daniel Bertin, 100 - M.me Maddalena Gangale (Milan), 150 - M.me A. H. Parise,
en souvenir de sa chère mère, 100 - Vénérable Comité Wallon, 100.
VILLESECHE. Nous remercions vivement MM. Louis Marauda et Gustave
Bert, qui ont présidé les cultes des dimanches 19 et 26 juin.
★ Le 12 juin, ont eu lieu les funérailles de Marie Peyran, décédée aux Brières, à l’âge de 77 ans; et le 28, celles de
Marie Marguerite Genre née Pons, décédée aux Granges, à l'âge de 65 ans. Aux
familles en deuil, nous renouvelons les
sentiments de notre sympathie.
★ Dans ces derniers dimanches, ont
été présentés au Saint Baptême les enfants suivants : Guido Genre d'Henri et
d’Aline;' Nella Grill de Philippe et de
Maria Gambetta; Charles Peyronel
d’Henri et d’Eugénie Pons; Elio Clôt
d'Albert et d’Ilda Clôt; Silvio Bruno
Peyronel d’Emile et d’Alice Clôt; Georges Peyronel de Benjamin et de Marguerite Peyronel; Yvonne Marie Guillelmel
de Jean et d’Anna Peyronel. Que Dieu
bénisse ces enfants et veuille inspirer les
parents dans la tâche de responsabilité
qui leur est confiée.
T{ègle de vie de Jean ^uss.
Cherche la Vérité,
Ecoute la Vérité.
Apprends la Vérité,
Aime la Vérité,
Dis la Vérité.
Tiens ferme la Vérité,
Défends la Vérité
Jusqu’à la mort.
★
★ ★
Gesù e re Erode nella storia da Daniele
a S. Paolo, par GaeTANO BagLIO —
Un volume de 190 pages — Libreria Internazionale Treves di Leo
Lupi - Napoli — Prix: L. 12.
Il s’agit d’une étude fouillée, farcie de
dates et de docuinents, sur l’histoire de
1 attente du Messie au temps de Daniel
et des I\4acchabees notamment. Les événements historiques et le milieu de la
naissance de Jésus y sont aussi décrits.
Le dernier chapitre de l’ouvrage est consacré aux rapports possibles entre Saint
Paul et les Evangiles Synoptiques à Rome vers l’an 65.
Lecture instructive à recommander à
ceux qui s’intéressent à la critique biblique. L. R. N.
La vie de John et de Betty Stam et leur
mort triomphante, par Mrs. HoWARD
Taylor — Traduit par Madame G.
Brunei — 2" édition — Un volume
de 144 pages — Institut biblique 39, Grande Rue - Nogent-sur-Marne
— Prix: 10 frs. fr.
Histoire captivante d’un jeune couple missionnaire que les communistes
massacrèrent en Chine en 1934. La vocation missionnaire, la rencontre, l’activité en commun des deux serviteurs de
Jésus-Christ, tout cela est raconté dans
un style simple et vivant. John et Betty
Stam n'avaient, respectivement, que
vingt-sept et vingt-huit ans lorsqu’ils périrent de façon tragique. « John Stam,
comprenant que la vie du docteur était
menacée du fait que celui-ci avait plaidé
en leur faveur, se tourna vers le chef,
demandant qu’on le laissât libre. La réponse fut un ordre. A genoux I Aussitôt
le coup de mort fut donné. La joie qui
illumina la figure de Stam et qui y demeura longtemps après l’exécution, révéla l’invisible Présence qui le soutint en
cet instant tragique. On vit la jeune femme du martyr trembler. Ce ne fut qu’un
instant. Toute liée qu’elle était, elle tomba à genoux à ses côtés... Un commandement, l’éclair d’une épée qu’elle ne vit
pas... Et tous deux étaient réunis dans
l’Au-delà ».
Les Stam laissent une petite HélènePriscille qui n’avait que trois mois à la
mort de ses parents et fut sauvée par miracle de la main meurtrière des Rouges.
B. S. O.
★
★ ★
J. Hug, pasteur: Devant la Bible - Directives pour la jeunesse — Un fort
volume in-8°, couronné, avec 5 illustrations dans le texte, br. frs. s. 4;
rei. frs. s. 6,50 — Editions Victor
Attinger - Neuchâtel.
Cette brochure s’adresse spécialement
aux jeunes de 16 à 25 ans. En 79 études réparties sur 270 pages, elle s’efforce
de leur faire connaître le contenu de la
Bible et de leur faciliter la recherche des
passages relatifs à leurs besoins spirituels, tout en laissant une part importante à leur initiative personnelle.
Elle est aussi un guide pour faciliter
la tâche des moniteurs et des monitrices
de nos écoles du dimanche ou de tous
ceux qui s’occupent de la formation de
la jeunesse chrétienne. Comme son soustitre l’indique, elle ne donne pas des
solutions commodes, mais des directives
pour faire réfléchir. Elle met en évidence
les conditions de la formation d’un caractère sain en appliquant à l’enseignement biblique la formule de Montaigne :
« Ma science est d’apprendre à vivre ».
Nous recommandons cette brochure
comme un cadeau utile aux catéchumènes qui viennent de faire leur instruction
religieuse, ainsi qu’aux jeunes filles et
aux jeunes gens désireux de se préparer
à une carrière féconde.
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