1
Année XII®.
[Italie, ,. ,. .,•, Ui • ^
‘^Tous'lei pays'do rpbydn do
(“UiT fl a .Sud
' fttí H^afeAïiTÎé :
-♦V» Í1TH
dAe
Au^ li'(iÇHAn^d!Aflrxiin\«,tratioii ;
MM. ïeS P^flMiirs ,
Cheï M.'ErûesjiRrtbert (Pi^eiol
’"à l'a MjibraiHê CUimnionMascftrelli ( Pigworol ).
N. -16.
lÎu^feroS séparés Aeittâniés'iiTant
le tirage 10 centimes chacun.
: Sp coptijntos ligno
pour une senift fois, —15 c®n, iîTi^s, (d;? .2, A .5 fo^ et 10 |€gpiitnes pour 11 t'ois et au dcséns.
)E^ad!■esse^'pour la SïéS^BcüôB et
teu r'H. Eosio (Jfirnmn
Clitson (Pinoi'olo) Italie.
Tout.^..oh‘ft)jigeBientr^^4^àdresse est
payé 0,25 centimes.
11 J i L J tt. •> I 1 •' r. ■ » n i < i Í.
VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
ÿoMS nu stnt imo»»*. Actbs t, 8.
'^«cn m'imfa'l'r'er.
'tiulhrt’ ét’(ds tiéiiiWes'Hè la
i-^^Oarí'eípanáttfíce. — tr.B ftfi^ííi il'iíni'óíi
à Pftfiíiol. ¡T- îl y ^ «enls 8ÛS. —
fiomeliex religieuses. — Cronigue Vaudoise.
— Anrioncfi.
iîUi'Mttî Id MYiié unes la chftrité, Eph, iv, 1^.,,,
1 (^g5
iUlbèt'^t lêfs IrdülÎiè^ 'Se Bf^éltiUè
ü t i I
il!' Il' ■
Un collaborateur du Corriere
h l -.' f n ^
délia 5era é(^riv;att nagueres que
nul n’est plus habile que les journaux cléricaux a tirer p^rti de
toutes les oc’casions pour donner
à entendre que la rai.son est de
leur côté. Il y a du vrai en cela;
ipais ü 'faut ajouler, pour Itre
juste, que Irës souvent cette jiabileté des rournaux ultramontains
est de celle qui se soucie fort {jeu
âé la v^rit^, vu que, selon lé.?
i^süilés , « la iustiiîe lés mP;
bn connaît îes ci^sordrés sàrvenus récemment en Bei^ique. Des
lûiiliers ¿’"ouvriers è'garés par deç
meneurs socialistes ont abandonné
le, travail^ et commis des excèe de
pillage, d’incendie et de révolte
qui oqt dû être réprimés ¡par la
force des armes.
il
Quelles causes ont amené ces
désordres? Les uns ont indiqué
la .surabondance dp produits non
écoulés qui encombrent ,lps magasins et obligent les patrons à
diminuer les salaires ou à licencier
une partie des ouvriers; d’autres
signalent le trésor de colère qui
s’amasse lentement dans le coeur
de l’ouvrier lorsqu’il, est l’objet
de vexations, d’injustfces, de petites oppressions multipliées, et
que l'on refuse de faire droit à ses
Justes réclamations. Souvent un
peu d’humanité éditerait ces explosions d’une colère aveugle.qui
laissent àpr^s ejlps de nouvelles
misères, de la défiance et de sourdes haines.
Descendant jusqu’à la racine,
i’on a indiqué encore, avec raison,
comme ca,use, de ce retour ,à ¡ la
barbarie, l’ignorance qui rqpd les
masses ouvrières Tes dupes faciles
2
-134
♦
d’agents anarchistes qui se donnent comme leurs vrais amis; enfin
et, surtout, le matérialisme, l’absence de convictions et dei sentiments religieux. Or, comme le
disait M. Coillard dans une lettre
que nous avons publiée, l'homme
sans Dieu, et livré sans frein à ses
‘penchants naturels, c'est le plus sauvage de tous les animaux.,
»
* *
Ces causes, si vraies qu’elles
soient, ne suffisent pas à V Ünità
Cattolica. Son œil perçant a découvert et sa plume jésuitique a
fait connaître à l’Europe la vérit'ablécause'des exploits socialistes.
'Vous ne la devinez pas? Hé bien !
C’est la célébration du quatrième
centenaire de Luther, ce ‘grand
coquin (quèsto grande briccone)
dont;'il y a troîé'ans,' on^'â'célébré
les louanges dans toute l’Europe
et jusqueS dans la ville de Ilome.
La chose eèt claire. En mettant
la Bible entre les mains du peuple,
Luther a provoqué la terrible
guerre des paysans contre les nobles.
f
Eu ' attaquant la papauté, il a
miné l’autorité dés rois et des
magistrats ^et posé les bases de
l’anarchie. Pour arrêter cë torrent,
il n'y a'qu’un moyen, c’est de
soumettre de nouveau la société
civile h l'Eglise'bu pape seul
interprète infaillible de la loi éternelle de DietL' ’'' '
■fl!.-)
Allez dire à YUnità que de faire
remonter k la lecture de la Bible
la cahse'de la guerre des paysans
est une chose non seulement contraire à Phisloire, mais impie, vu
qu’il n'y a pas de livre qui inculque pins puissamment que la Bible
le respect de la propriété et l’obéissance aux lois ; allez lui rappeler que Luther, non seulement
a désapprouvé le soulèvement des
paysans , mais a fait ce qu'il a pu
pour l’empêcher ; faites-lui observer qu’en attaquant une autorité
usurpée et anti-ohrëtienpeî comme
celle du pape, on affermit, au lieu
de l’affaiblir, l’autorité des magistrats qui est légitime et établie
de Dieu ; demandez-lui si c’est'le
protestantisme qui a fait l’éducation des masses ouvrières de.la
Belgique; représentez-lui dix autres choses encore qui renversent
de fond en comble son édifice;
— vous y perdrez votre peine.
Elle a trouvé moyen dé jeter un
peu de boue au Réformateur Allemand, de .répéter une;calqtpnie
contre la réforme évangélique,
d’attaquer les libertés modernes
contênues en germe dan.s l’Evangile et d’encenser'la papauté,
elle est satisfaite, c’est son œuvre
de tous les jours, son but ëst
atteint. i
★ ■*
Quant à nous; avons-nous besoiu
de le dire, 'ce n’est pas sous ïe
pape que nous voudrions c6n|
duire la société moderné, mais
sous' le sceptre de Christ qui, est
un «sceptre d’équité »' également
opposé à la tyrannie papale et aux
aspirations malsaines du socialisme. « Que ton règne vienne ! »
Et il vient, malgré tous lés*effqrts
de'l'Adversaire. ‘ h. b.
3
135.
Correeponbance
Hoiftoré MorisiéUr le Directeur.
'I ■\t ■ . , ■' (■ .
i. La’ recente visite de M. Charles
Fertnaud, secrétaire du Comité inter-national des Unions Chrétiennes de
jeunes gens, aux Unions de Turin et
des Valléesi nous a convaincus de
Uimportance croissante des Unions
Chrétiennes dans le mónde entier et
dé la bienfaisante influence qu’elles
peuvent exercer sur toute la jeunesse.
Les,UnionsiChrétiennes d’Italie n’ayant pas leur propre journal pour y
recueillir ilesi nouvelles de loütesnos
Sodiétés, comme ^ c’est le cas chez
les Unions d’autres pays, sentent le
besoin de prier un journal tel que
le uTémoin" de leur accorder une
colonne destinée à la Rubrique des
Dtiions<Chrétiennes dans laquelle il
accueillerait lès correspondances des
diverses Unions qui, nous n’en doutons
pas, s’efforceront de fournir toujours
de! la matière i aflni d’alimenter ce
moyen de communiquer entre elles,
et de resserrer toujours davantage
les liens de fiiaternité qui doivent les
unir.,
L’Union Chrétienne de Turin vous
présente, honoré Monsieur, celte idée,
espérant qu’elle sera favorablement
accqeiUie soit par vous (1), soit par
les Unions d’Italie, auxquelles nous
envoyons ün salut fraternel, et, pour
oommeacer, nous vous donnons ici
un petit compt^endü de la réception
faite à, M. Fermaud samedi soir 3
courant. '
(I) Quant à nous, pas de difficulté,, k la
seule condition que nos amis se souviennent
que leur^oMt est petit et qu'ils s'efforcent
toujours d'êtr« brefs.
Par les soins de quelques'membres
actifs de noire société la salle.’ de
l’Union avait été transformée en un
véritable bijou. i.Des guirlandes de
fleurs s’entrelaçaient sur les parois;
d’un côté, au dessus des portraits du
Roi et de la Reine, brillait l’écùsson
Vaudois entouré de drapeaux italiens
et faisant pendant avec celui dç la
Suisse placé entre dbux drapeaux de
la même nation. i' : tî
A8 lj2 h. M, Fermaud arrivaWcompagné par le président et le vice-président de notre Union, et rassemblée;
se composant ■ d’une vingtaîne'''*de
membres effectifs él de deux honôfàirés
outre quelques invité^,"1e 'sâlué' en
chantant l’hymne national süissë avec
àccompagnéfnént de notre piano;
Le vice-président souhaita ensuite,
au nom de l’Union Chrétienne de
Turin, la bienvenue à M. Fermaud;
il rappela la reconnaissknce que portent les Vaudois à la généreuse ville
de Genève poiif avoil;' donné,' il y a
deux’ cents 'ans, M’hôgpiitàlfté à nos
ancêtres, et termina son alTocütioh
en priant M, Fermaud d’accepter 18
titre de membre Honoraire de notre
société. ' ' '''' '
M. Fermaud remercia les merhbrès
présents pour l’accueil qiii iui avait
été préparé, "parla de' l’Italie qu’t!
aime beaucoup et'dont iU suit les
progrès',' des Unions Chréliénues. ,'de
la 'Suisse dont un grand nombre, sont
très'petites j mais qui, toute prôpoftîon gardée, déploîèht'autaht d’activité
que Ta grande Union Chrétienne de
Glasgow, qui compte 8400 memfiresi
H nous parla de 'ses voyages dans
l’Espagne, l’Asie, riêm’érique ' etc.,
qui nous démontrèrent la grande
activité d’un homme tout dévoué à
la cause des Unions de jeunes gens.
4
y</wi/s^iwwwwvvwift«<wvvwsnr>n#wvwwv>^vwvi^vs<ww>/v>/>^v
lie reste de la soirée se prissa ide
li mAhière la plus cordiale, fcoH!au>i
tour de la table dù était servi dU
thé et! d« vin et tiù la pdisiMfe ooh*
versaft^ion était, de terrtps en tempdi
idierinnipue par fies tdasls à la SuiesH^
aux UfMdns 'GihiieHeimefe, à M' F., ad
Gorriitê de Geneve et^j **HSoit aütoaf’
d!u piano ©ù furent ©baniés: les plus
bleattxca nti i} u es dë 1 a Raced lia Italiahé.
Vers 10 1|2 h. M. le Pasteur Trori
la, Topr lecmipa par un« prÿère
la (belle fête qui laisse dans Je cœur
de;lous te plus agréable souvenir^,
(Le lendemain dinoançbe, à 8 b.
du,;soir, notre chapelle était conj-ble.
F, avait,été invité à y teniipne çppférence publique sur l’œuvre générale
du Comité ¡Ei'lernaüoiaal ainsi que sur
raclivité de toutes les Unions de jeuaes
¿P®-.«!. -,
La parole, facile et sympathique, de
fqt écoutéq,àve,c(Ui^ vif iaté,rô^
ppr le public qui se :,QO,piposaiï (|dç
personnes des deux; sexes et fie tout
âgfii et s,on chaleureux appel à la j,eu-;
i^esçe sera, efttèndu, nous n’en doutons
pas„„,pai; pli|sienrs. , ,
I Le reste de la sairée se passa d’*una
manière aussi agréable que ceile, de
la veille et .nous nous .séparâmes, U
cœur rempli de reconnaissance envers Dieu pour.lés.,iieureux insiàny
paefe .avec 1^ secréiaire du Udmité
iniernalional dés Unions chrétiennes^
' 'En conclusion, ïa visite ,cle M. ï^éri
maiid à é\é bi'énfaisahle aux rnembrés
dé Ç-'|de Tù.éin.'‘i'rous avonfe été
encouragés et foididés par ses cobsèllis
praliçues 'Que l^e Sâign'eur Taccoriipagrle dans, ses voyages
ei*’b'éniisée bœavrè à laquéllè il s‘’esf
dévoué.
i
• 1.. Arfdi'rtgfië'i 11- r-ï ftvHl 1S86.
Je regrette de devoir encore une
fois prendre la plume à propos de la
supposition gratuite, faite par ilür. E. C.
(vbir i LifîMa Evangélica^ 'Ñ. à
propios de lé» décision!'de l’Assembléé
dfe l’Eglise d?Angrogaié!, sür l’arti®le
5 du pfhjeid’ü'ïiùon. J’y *«i$ poussé
për les inliOfrogatioiis: qui liad sonili
adressées dans le dennieu antiole idè
Mr. El iOiiifflffiîaljEwjf p. tt?)!,'ét |ê
leíais d’autel <p lus librèmeiU ^u’H
ne s’agit pas tant de mai paunre per»sofané'et; de celle : do! moiîi ctfllègàe,
que; de cibairge quei nonsì occupons
et) de l'églide aü: seiw de JaqUeUei le
Seigneur nousî ai appelés à> travaifleii
I Bd' citant ses propres paroles,* Mn
E- C. a sëuité wne petóte phrase à
iaquelle je répoiïddis. JH dlsaitr d'ónci
« Veggo' pér dsemptb nheî il coobi*«
Èlorô e-,. la chièsa d’A)iígPÓgina.í Anèl
rieusa>rei lfaiHieelo!&" diël progètltHi si
gwslifiteand con: Fit gm l’Eglise évaiégélique vaudoisè iie doit ntii ée peut
abanàowmr mS'k mitb. Duhqweic’èipro^
prié geotiei che làTonai a far: credere
ohe si tirhtti di ehifedere aHai Ohiiesai
Evlangelicè Valdese nèlld VhUi dû ab4
bandonare il suo nome ! C'est un peu
fort.». . :.;'i ■ ■.'. ,!::■’I'.'
J?ai rti -daws ees'paroles (el je de
Suis pfté le sëuli) iHie dbctfsaUon ïgrt
grave; Notre assemblèe d'EfliSè
doit (d’àprès :iMr. Et !ÎC.) ¡»tbir* été
trompée phr dds genéi'quii luUcfttt'Mt
croire i ifo’H s^agassaitii d«! changer
l’an (den nota de: l’BgUae Vaüdoisev
inême dàlts iles Vallées! Ai- îQui sont
ces frauduleux conspirateurs qui an-.
raient si bien su foire pression sur
notre nombreuse assemblée paroissiale?
Pas n’es-t besoin de beauBnup de
perspicacité pour que '!#' pensée se
5
137
rep6>rte sur beux qui ont €lié appetils
à présider ses séances, à raeonler el
expliquer l’históire dti pbojel d’Utìion
à diriger les itélibé'ratioos.
Eh bien! c’est «ette ihsinnatien
gratuite que: je H'ouve très fòrte , et
que je veux repoflssér de toutes mes
forces; Groyòa, cher Mr. E. G, que
notre ‘asseinlilée d’église n’a pas été
la dupe d’dble tromperie; elle saivait
qu’il ne s’agissfeit« du nouveau nom
national ‘que pour tes légJisêà'de la
taniasionj et elle a voté enveaie «Egiii^
Libre!». Ge n’est pas l’opinion du
pasteuP 'qui' a prévalu^ mois eèlleide
l’assembléei ' ■ > ■
Vousi demaindez: i
Allora, corne ta ob®' la Chiosa
d’Angro^na iilolivtì la siepprèssioiire
dell’ârticolo V in qi>eira'!raateierâ;!Bé
' nessuno lo feèe crédere? »
Il est bien facile de vous le dire;
c’est'qtfe Téglise d’àAgrogne' we ■croyait pas (J'tfsqu’à maintenant au
moins 1'. qo’iit'ïji 'bvirit dfeuxl églises
¥aiideislls; elle-penèaii être upe seule,
et même cheste a^vec nos églises de
la Mission.
Viottt«»-*vous“ me faire ctroire qu’il
ew est aniremeni ? Je 'CioéU‘fi/ènee à le
ORundlej ’filais ue'ite wci&pas eheore.
Demettrous Unis 'en lësifS'jCht’iât,
notre bien-aiqié et glorieux Sauteur.
Voilîi ce que souhaite de cœur
fe’jâlli'i'; /. Í i'i';
V^)trê «Uvçué
Dav/Peyrot. ‘
• lié pf«j«l à friHBlft
:i../
' "Üh nbmbr'eù'se as^ém'bléè'de ptitoïisô
s’^arfltait hier après' Ve service dû
malin afin de prendre une déliibésation
sur le projet d’uhion eiïfre l’église
vaudoise cl' l'église libre. Les irbiae
articles sur lesquels l’aieefn'blêé’0lüit
appelée à donner son avis, avaîént
été examinés déjà dans'dénie;séances
que le eonsisioire avait Cbiivoqûëes
tout exprès dans le courant dé féitrier
afin dintrodïïire le sujet en fournissant les renseignements nêééssaîres.
Ün ititèrvâile ide qnélqués semafihes
avait été jagé utile efitrè cétté étû'de
préliminaitë et la“Sëance ofi’iT^s’agirait de se proniMrcër d‘ttnë‘ matiière
définitive; afm que chacun pitit' exàmiher à' Son A'iSe tes*dîfféWùths%bndilions qii’bn hws proposé ‘déri^’lè
projet. Aussi,’ notre’ deWiüèt'é''as^Aœbléé, ne sentant plus le besoin de
prolonger la discussion, passa à la
votation ^cessivç.dfis treiag articles
qui furent adoptés à l’unanimité des
npqibreux électeurs' pr;é6ep,t8 avec\ les
modifications suivantes; üi'i
lAnt. d. Adopté^ mais en snbstîluffnt
Ve terme ««ton à iceluii'de fiislrM.'
!î2j Ees pasteursipirovénaiit'‘fie Péglise liiîbreV'consacrés-avanr l’ôsbemblée géûéralé de lèùr 'église«t©nnè à
Florence en 1885 , jouiwntdes mêmes
âroUs et privilèges'doïït jouissBn't'les
paiteürsi'de Pégiiso'vaudioi'se. *■ '
iLo siynod© !de 'l’égïisé voofiwse
continnerà à fttnoiiotinor »avéO lOatéis
sieistattributjotlSj -nommë par le'passâ'
4i’ Adopté sttnsi'raollifieaiion. '^ *
5; C’éflise tfiaris son èusefiible’gArfiera Ve nom' ^ Eplm^fJ^nfétifime
vaudme: (‘.''ü; !■
6. Adopté; 'CB subsriitmhi M«mw fi
fusidfi. ' i ‘ '■ <,'■ ‘ "‘i'''’ ''i
Hk Pour la constitution et. Va oonvocatioh ’des BonfôreWces“ de ’dlsirici
et ¡de la<¡conférence‘générale,"le4 dê*‘
légués des ’deutç^é^ises'SOïii d'accord
de suivre les 'fêgles 'prescrites par le
règlement organique (orgatamenlo)
6
actuel de l’église «audoise, lequel
continuera à servir de constiuilion
aux .églises ,de ¡la mission, h,
, 8. Supprimé. j^
9. L’école de théologie de Florence,
propriété deTéglise vaudoise,: demeurera sous la dépendance du Synode,
10. Supprimé. ¡ ,
11. Les candidals au saint mini
stère, avant d’être admis à ¡l’imposition
dee'mpins, seront examinés d’après
les réglerpents et l’usage actuellement
en l’églisp yaudRÎsm i
12. If’^giisejunie adopte la confession, dp foi de l’église vaudoise., i
1,13. Adopté sans modifications^ . ,
..j, I,:,, -,„1 . • i- .Mili!
i.J ;; V,-.'\ Ij .11' : ’ I . • ¡11', iu Itl
' Il y a ’deux cents ans
“'il avril i6S6. — L’Edit du 9 est
publié dans les Vallées. Vers la'même
date les.ambassadeurs suisses demandent au.marquis de St. Thomas que
cet édit soit adouci sur plusieurs
points, mais sans rien obtenir.
,, ieudimanche i4 avrik — L’assemblée des délégués > vaudois réunis à
Rpoheplate,; 'çoasidérant que l’Edit
du 9 contieoti une aocusalion de i rébellion qu’ils' ne 1 peuvent ayotter
qn’H,confirme celui du 31 janvier*,,
qu’il ne ser?iU<pas prudent de mettre
bas lest-arroea tandis que les troupes
approchent, d’autant i plus qu’on "se
so.uyienti encore, de la trahison et des
massacres de 1655; que le temps est
trop court pour, exécuter l’édit et
qu’eniin l’on a tout à csaindre de ta
part de ceux qui professent qu’on
n’est pas tenu de garder la foi aux
hérétiques;.; prend la résolution unanime .de, résister jusqu’à la mort. ,
Dans qne. lettre datée du. même)
joqr,,.le pasteur Giraud déplore l’in
fluenee d’Arnaud dans le sens de la
résistance. t.
lì .Leimercredi 17 avril. —'Leséglises
des Vallées lécrivent d’Angrogne aux
Gantons Evangéliques pour les remercier de tout ce qu’ils avaient fait pour
les:) vaudois. « Nous les supplions,
disent lesi signataires, d'user de support envers un peuple qui se fait un
point de conscience et dlhdnneuii de
conserver sa religionidans sa patrie où
elle a été eônservéenrairadpileùsemenl
dès longtemps; Nous, voyons bieirque
selon le mónde notre ruine est iné;vitable, mais nous espérons, que Dieu
vengera sa querelle (cause) et,que lés
gens de bien ne nous abandonnerónt
point ».: Signés :, Les. pasteurs*! ahCiens
et àutref jdirecleura“ des léglises;: dès
Vallées de Piémont, et pour tOUd;
S. Bastie mod.i, G. Malanol. min. .
r'. . ''I .r--' " ,’l I “J n
Le même S, Bastie écrit, le même
jourj auinom des pasteuCs,,, une lettre
à MM. De Murait déplorant la résolution prise par le peuple. Il ajoute;
8 Les pasteurs sont dans le dessein
de vivre et de mourir avec eux..;.
II ne serait pas honnête ni excusable
de, lesüabandonner (;dans ¡lune telle
conjoncture, puisque, le. hopi berger
est,appelé ài, mettrocsa vie pour,Ses
brebis »;
;i! i>r,
:iiiU
reltjgku000
M, John Péter, de Genève, pasteur
à Naples,,) a été: réçénimcnt(| appelé,
par 4-4 voix sur 46 votants, au poste
de Vauffelin, dans le Jura bernois.
Bien que M. Péter n’ait pas renoncé
à la perspective de rentrer on jour
dans son cantóri rialal, néué croyòns’
savoir qu’il a accepté, pbür l’hèure,
la vocation’“qui luiIétait adressée'par
les paroissiens de Vauffelin.. ; .! ¡, ,
7
,139.
Nous avons Iranscnl; celte nouvelle
telle que la donne la Setnaine Religieuse, et ilog}. en féJicii#nt,tn«lre
am.i et frère de Tappel qui lui a été
adressé, nous ne saurions trop regretter dè le voir s’éloigner d*au milieu
de nous. ......... ■ ‘i
s Comaudi. —Le sixième rapport de l’Asiiepro/èssioMMei évangélique
de Florence (mai 1882 à mai 1885)
nous!fournit une des preuves les plus
frappantes qui nous aient jamais,été
données de l’admirable fidélité avec
laquelle Dieu soiitient les œuvres
entreprises en son nom et pour sa
gloire. M,‘ Comandi, dans l’espèce dé
journal qui commence son intéressant
rapport,, ne noqs laisse ignorer .aucune des nombreuses occasions où il
a fait réxpérience de cétle paternelle
miséricorde. Il a fepu,' outre‘des dons
en nature, la somme de <126,401 fr.
destinée lài subvenir aux besoins des
quatre œuvres fondées et dirigées pgr
lui, soit à Sienne, soit à Florence:
r A site, h Maison pour pensionnaires,
la Bienfaisance et [’Evangélisation. Le
déficit total s’élevait au 80 avril 1885
à plus de 44,000 francs.
On comprend que l’Asile pro/essiottwel, yjaiArelina, 6^ occupe une
place foUle**spéciale dans le nomplerendn dont la lecture nous a vivement
captivé. Le ‘nombre des orphelins a
été en moyenne de 66; les orphelins
de père et de mère sont dorénavant
seuls admis, àl’excepl'ion des enfants
de colporteurs ou d’évangélistes dont
les veuves restent chargées de famille.
Discipline: morale et religieuse, surveillance soins d’hygiène, travail
journalier combiné, avec les études,
rien ne manque de ce qui peut préparer lesIjeunes igens à une carrière
hoporable. Parmi les élèves qui sont
sortis de l’Asile, 13 sont déjà habile^
dans leur métier. A la suite des demandes' que des/ouvriers, tant catholiques que prptçislants, ont adressées
au directeur poùr'que leurs enfants
pussent avoir part aux bienfaits de
i’inslilulion, un local" a été loué,
rapproché de l’ancien, et pouvant
cotitehir lâ à 14 lits. Le so'iH’de
ces pensionnaires est confié à l'utie
famille d’ouvriers chrétiens. On attend
de celte nouvelle œuvre de bons ,résultats, outre qu’elle sera un mqyqn
efficace d’évangélisation.
(Sém. Relig.) '
Chronique ^Inubotoe
VillarPellice. -,
— Cette Paroisse a eu les réunions
d’appel les jours 4, 5 et 6 dii mois
courant. Outre lé chef-lieu qui en a
eu deux, il en a été tenu, successivement, dans les quartiers du Serre,
Buffa, la Piantà, Tneynaud et,-Bessé.
M. le pasleui^ Hügon guiîdovaifc visiter
celle paroisse avec Mr. A. Gay a été
retenu chez lui pour des motifs de
santé et remplace pai; M. le ppsleur
Gardiol de Bobi, et tous deux onf
été puissamment secondés parl’ancién
J. P, Gaydou qui a pris pàrtà preS‘
que toutes les réunions, malgré les
occúpations pressantes, de, la campa/sgne. Partout il y a ep beaucoup (Je
inonde attentif “ et particulièt’emenl
recueilli, et nous croyons que biè’ù
des âmes ont été touenées a saluti
L’âge et les infirmités du vénérable
pasteur M. Matth. Gay l’ont empêché
d’accompagner ses'' collègues dans les
réunions de quartier.
Que Dieu soutienne et fortifie bè
vieux et fidèle serviteur dans les derniers jours de son minislère, en rent^
plissant son cœui; de ,1a paix, et dé
la joie du St. Esprit. P*
Bobi. — La paroisse voisine dp
Bobi a été visitée les trois premiers
jours de celte semaine par M.'^MicoI,
pasteur à Villesèche, et M. Roslap
pasteur à Périer-Maneille, Outre deux
services tenus dans leiemple, le dimanche, il ÿ en a eu éepl autres dans
les différenis quartiers de la Villé',
Champs, Altcès, Romana, Ga'irus',
Peyreia et P-y.
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Tpus cesi seFvâsces (ont élié tnèsufné‘qqenlés jiisauf «elui'du ItmdiiËOir.'à
la iViIle, -îài'oaasie ■ de 'là 'qu.Vritît'é ‘db
TMü^'qiii teïidàit’lés cHemins‘à feu
pr'ès' i iripraiicâbles. AvRoma na,. mal gr¿
un derai mAtfe de neige, tous les
hottltnes de la Combe des Charbonniers
étaient présents.
A ,le IjiAvice, eoBsasré' à« jênnessè, la question du'salut a été développée sous ses diverses faces et les
au'diiîeii’fs'Opt'ràh pfetivc 'iJ’âtfemion
'dt 'd’iriiêrAt ‘ sôuténus.
tf. tp.
bUb
foi<ìtrìt|m
'''-'Éltìièim.' — ,La 'situaîion parlement^'^re ,Bé s’est rpias éclaineie^ <LaiGb»ifi}brie<8oraitwelleidiis8ouie? ibewihiiltèrè
©éprétis'donttdfait-îl sa dëiPisfeidli't
Voilà ée ’^ue les journaux se ddmandfenl dij^puis 10 à 15 jours. AuroastiQMS les élections (générales celte
année, ien nim, en aniomne, ou seir■lewMtii PafCnfée prochaine? ¡II partili,
d*àprfe’les derniéí’e's nouvéîles, que
ensuite des refus de Riancheri,, de
Faripiietjde Robilant, de farmeiMun
nouveau (fliúiistóne, la Chalfabrc siéra
diesouite, «t ^tre par «Onséljüeli’t II
ftudra 'en ivénir aux életiions. On conisidère celte mesuré comme dangereuse à cause de l’état de l’Europe
en générale et ep particulier de ceilui
de, no Ire patrie.
' Bndtaliô, conunefen Framoe-ét même
an* Suisse, le vefti 'Osi aux 'grèfèË.
/L'a Session pailëftïënlairéde la Chatnest prorQgèe. 0éprélis en a lu
Iqi^méfne île décret à l’asëemblée.
L’on isbuaiid aux nouvelles ôlectiohfc
générales.
■liÊtigiiëitéÈ^i^. OTàdslOne à'ëx■pOsé dàPs Wn dlË'éours qhi n’a 'pas
duré moins de '3 112 heures, devant
la Chambre des Communes, sonprojët
sur l’Irlande. Il propose d’accorder à
l’Irlande un .parlement siégeant à
Ihiblin. Ce iprcjet a l’approbation de
la-plus (grande-pai'tîe:du parti libéral
et'du (parti inlandbis iou iparnelliste.
Il ’est éOrt]battu pàl‘'tnièlk![Uës 'àPèîSéiis
pà'Oisàhs 'dfe Gfadèüotfe, ihêntie pAr
deux de ses anciens collègues dans le
.ministère let par lotts les eonserrvàlëurs
du tories., ¡qui y voient ii«n ignand
danger pour 'l’AngléteWe‘ët pdür'Pîrlàn'de éfle-piè’me. lés 'fratiçiaiè, 'lës
allemands et surtout les Américains,
ne fimanquèront pas de .profiter de la
pdsititHi mOuvelie iqpfi'est faite'à il’Irïà’ridë.
i%. iiii!<yrlL''iG é
lit stiNTit tdfliili:
Ver.sion révisée d’dsTÉRiWA-LD
’ I
La Société Biblique Bi ilannique et
Etrangère, ayant adopté la del;nièrb
etiplusiecimplïte révisioh d'Osteirwald,
mët en vèntë ‘fés déUX êdîliibrië'éi-hjjï'ês
dès Sàinies Ëëiitùres d’apVèè "ëèïté
révision;. ..j., ,, ;■
Ltîffîèleenitèfe.ed.iniM toile fr. 1
ïje ’Sb'ù’vedu festaWieHl àVdc Fè. '»
iCes deux éditions soiit'en vente obëz
M'M.d. Tnob, TetwpieVaüdoiiipPi^ftiroi,
iJ.Obss, 15, Vîâ'f’ib ijdirtld, fur^n.
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&RNÉST Robert, hipni ,^
Pïgtfëibl, Ihiprim. Cftisdtore et 4tBSè«rèHi.