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N. Tourn, prof., Tovre Fellice et
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L’EOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
Vou.s me serez témoins, .ict. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton régne vienne. Matt. VI-10.
Sommaire:
Eelios de lu semaine — Correspomliuice —
Bibliofrrai)hie — Xanvelles et. faits divers
— Informations — fieviie Politique —
Aunone.es.
Echos de la semaine
Le Journal de (Jeuève publie des
extraits de lettres d’Arménie qui
donnent des détails navmants sur les
conditions de ces malheureux habitants. La famine devient de plus en
plus terrible. Une enquête sérieuse,
faite au mois de février, a constaté
que, dans le seul district de Van,
12 000 personnes manquaient de nourriture, et ce nombre allait s’augmenter encore' pendant trois mois.
A Temar on a trouvé beaucoup de
maisons où il n’y avrait plus'la moindre provision ; les gens se nourrissaient de-son, de graine de lin, et
plusieurs étaient déjà morts de faim
et d’épuisement. A Zeitoun les rues
étaient remplies d’affamés qui venaient des villages environnants. Il
y avait i ooo personnes à Zeitoun et
2500 dans les villages environnants
absolument privées de nourriture, et
r on prévoyait que ce nombre de
viendrait double ou triple les mois
suivants. Les comités locaux distribuaient un sou par tête et par jour
aux affamés pour acheter un peu
d’orge. Cela donne une idée de la
grandeur de la misère et de la petitesse des moyens dont on dispose
pour la secourir.
I.es nouvelles qui avaient été publiées dans quelques journaux au
sujet de la fermeture des orphelinats
étaient heureusement exagérées, mais
il n’est que trop exact que trois de
ces établissements ont été fermés par
ordre de l’autorité; un à Pala, un
autre à Chounkousch et le troisième
à Diarbékir. Les enfants expulsés
des orphelinats ont heureusement pu
être tous placés dans des familles.
En présence d’une misère si effrov^able, le Comitd Genevois de secours
aux Arm-eniens, qui a envoyé, de
janvier à mars, 23,000 francs, fait
appel à la générosité publique. « La
modicité de cette somme », dit-ü en
parlant do la distribution d’un sou
par jour mentionnée plus haut, « nous
paraît être un encouragement à ceux
qui ne pourraient nous donner qu’une
souscription modique. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, et
nous voudrions envoyer promptement quelques secours aux braves
et énergiques populations de Zeitoun,
2
114
qui sont parmi les plus éprouvées».
Ne devrions-nous pas faire quelque
chose nous aussi ?
L'Italki Evangelka publie le statut
de la Lega ituUana anUalcoolica qui
vient de se constituer à Florence
par r initiative de M. le pasteur
Kochat, et qui a pris la place de la
Lega italwua di temperama, fondée en
1892. Cette /iÿîifi requiert de ses membres e/feeÜ/sVenga.gementàe s’abstenir,
pendant une période de temps déterminée, <* dé toute boisson alcoolique,
sauf pour usage religieux ou par
ordre formel du médecin ». Il y a
une catégorie de memhres adh.érents^
qui doivent promettre de s’abstenir,
pendant un temps <lonné, « de toute
boisson alcoolique obtenue par la
distillation » et « de ne jamais boire
ni bière ni vin. (sauf pour usage religieux ou par ordonnance du médecin) si ce n’est aux repas, et toujours ayec la plus grande modération».
Les uns et les autres promettent en
outre « de propager selon leurs forces-,
les principes de la vraie sobriété ».
Nous souhaitons à la Ligue iialîenne antialcoolique d’exercer une
action efficace et de devenir bientôt
une vraie puissance pour combattre
contre ce mal envahissant. Car, on
ne saurait se faire illusion, il existe
en Italie comme ailleurs, et il y fait
des j)rogrès en présence desquels
nous ne pouvons rester indifférents.
On a bien dû le constater au Congrès antialcoolique qui a siégé à Paris la semaine dernière, et si nous
e n crojmns un correspondant d u
Journal de Genève, les Français ont
pu <s se réjouir» d’être en bonne
compagnie. « S’il est autour de nous
des pays où l’alcoolisme décroit, nous
avons du moins la consolation de
penser qu’en Italie, dans la sobre
Italie, il progresse comme chez nous.
Triste et fausse consolation, a-t-il
soin d’ajouter___ Repoussons cette
honteuse allégeance de notre mal par
le mal du voisin, et souhaitons que
l’Italie et la France guérissent toutes
deux ».
Combien nous aimerions pouvoir
dire qu’au moins dans nos Vallées
le fléau de l’alcoolisme n’a pas encore pénétré. Hélas non seulement
il y est, mais il y a des Vaudois
qui travaillent à le répandre, car
c’est bien là ce que font ceux qui
établissent dé ces genres de débits
auxctuels conviendrait parfaitement
le nom zolien d ’ assommoir, et qui
s’efforcent d’augmenter le plus possible le nombre des consommateurs
de peilts-verres. C’est là un commerce
que nous ne souhaitons pas de voir
prospérer au milieu de nous, car ce
ne pourrait être qu’au détriment de
la santé autant que de la moralité
de notre population. Nous avons
d'autàtit plus le devoir de combattre
cet ennemi auquel tant de gens ont
intérêt à ouvrir les ¡lortes, aussi larges que possible, parce qu’ils y voient
une source de gain facile, et ne se
demandent pas si c’est en même
temps un gain honnête.
N. T.
ceiiisposMici
Genève, 5 Mars 189Ü.
Monsieur le Rédacteur
de VEcho des Vallées Vai/do/ses.
Je lis vos Echos de la semaine du
23 Mars et je suis affligé d’y voir
j dénaturées les questions que j’ai
traitées dans mes deux derniers écrits
« Esprit et Vie ! » et « Le Chrétien et
le service militaire ».
La question traitée dans Esprit et
Vie est une question de fait; Jésus
a-t-il donné des « ordonnances cérémonielles », a-t-il « institué » le
baptême et la cène » ? J’ ai répondu
à cette question et j’ai donné des
preuves nombreuses. C’ est de ces
preuves qu’il s’agit. Et c’est là que
j’attends les hommes de science. Si
3
115
ces preuves ne sont pas bonnes, il
faut le montrer. Si elles le sont, il
faut le reconnaître. Ce n’ est pas de
nous qu’il s’agit, mais de la vérité.
C’est elle qu’il faut honorer et servir;
elle est au- moins digne que ijour
elle chacun se donne de la peine.
Dire que je vise à un idéal trop
élevé, qu’il y a danger à vouloir
trop spiritualiser, etc, etc., c’est sortir
de la question que j’ai traitée et
faire, du reste, des suppositions qui
vont à r encontre des faits. Mêmes
observations quant aux Echos concernant mon second opuscule Le
ührétkn et le service militaire.
Le catholicisme tue ce qui fait
l’homme ; et la plupart des protestants
sont catholiques. Mes deux écrits ne
sont au fond que le développement
du principe protestant qui évidemment est le principe de Dieu. Comme
le disait déjà l’apôtre Paul, il faut
que chacun devienne im homme. Qu’on
soit paysan ou professeur de théologie, il le faut ! Malheur au conducteur qui ne dit pas à chacun : tu
dois t’éclairer, te faire des convictions
personelles, et pour elles donner
ta vie !
Quantité d’assertions des Echos
m’ont fait éprouver la plus profonde
tristesse; je ne puis les relever toutes;
j’avais du reste précisé les questions
et répondu d’avance, en quelques
mots, aux objections; il aurait fallu
en tenir compte. Et c’est au moment
où des milliers de Douchoborzis se
font transporter en Chypre et au
Canada pour avoir, comme les Quakers, constamment refusé le service
militaire....,c’ est a ce momont-là
que les Echos viennent insinuer que le
refus de ce service est impossible! Les
Douchoborzis 1’ ont réfusé pendant
des générations entières précisément
dans le pays où cela est le plus difficile. Et, comme à leurs prédécesseurs, Dieu leur donne une splendide
victoire, qui est prédication pour le
monde entier. Au reste, si quelqu’un
ne se sent pas capable d’mie résistance de martyr, qu’ il prenne ses
précautions ! (la question d’exécution
n’était pas celle que je traitais) mais
pour cela, qu’il commence par s’éclairer. ô” eclairer, n’ est-ce pas le
premier des devoirs ?
Ensuite parler du devoir « absolu » c’est-à-dire du devoir, comme
'chose à bien plaire, de sorte que
chacun pourrait dire: «c’est trop
di-fiftcile;j’ aime mieux ceci; j’ aime
mieux cela ; il vaudra toujours
mieux »... ! Ne devons nous pas
dire au contraire: « ,Si tu n’es pas
résolu à mourir pour Jésus-Christ,
comptant sur Lui pour avoir la force
nécessaire, tu te juges indigne de
la vie éternelle î » Ma dédicace à
l’Empereur de ILussie, en sonoen.ir de
ses fidèles Slundisles d Douchoborzis,
marti/rs de la foi chrétienne, à elle
seule déjà devrait le rappeler.
Votre tout (léroné
Ch. Ch ali, and.
Comme je l’ai déclaré, 'en écrivant
les Echos de la semaine du 23 Mars,
je ne me suis pas proposé « d’examiner jusqu’à quel point les opinions
professées par M. Challand dans sa
brochure Esprit et Vie peuvent ,sc
contenir ». Je me suis borné à une
observEition générale qui se rapportait
aux deux écrits en question, exprimant r avis que pour faire œuvre
pratique ' il faut, tout en visant à
l’idéal, tenir compte des conditions
de la nature humaine telle qu’elle
est dans notre vie terrestre. Estce là dénaturer les questions et
5^ a-t-il lieu d’en « éprouver une
profonde tristesse?». Quoi qu’il en
soit, je n’insiste pas, laissant aux
« hommes de science » auxquel M.
Challand fait appel avec tant d’assurance, de traiter cette question sur
le terrain des faits. Je pense qu’il ne
leur sera pas difficile de montrer
le peu de fondement des preuves
par lesquelles M. Challand a cru
pouvoir établir que le baptême et la
sainte-cène n’ont pas été institués
par Jésus-Christ.
4
IIG —
Je ne demanderais pas mieux que
d’en faire autant pour la question
traitée dans l’autre brochure « k
Clu-dien et le service militaire ». Je crois
cependant devoir y consacrer encore
quelques lignes, afin de mieux préciser
les idées qui ont été indiquées sans
aucun développement dans les JjJchos
de l’autre semaine.
Nous sommes placés ici en face
du mal dans une de ses manifestations les plus affreuses : c’ est la
guerre, avec tous les crimes qui
l’accompagnent; c’est la haine et la
violence érigées en principe et regardées comme un droit. C'est donc
tout ce qu’ il y a de plus contraire à
l’Evangile, qui est la loi de l'amour.
Quelle sera l’attitude du chrétien?
Il refuseia le service, répond M. Challand. Si l’on ne tient compte que
du point de vue individuel, il se
peut qu’ il ait raison. Seulement, estai
logique ? I-es Quakers et les Donkhobortsis le sont: ils refusent d’une
manière absolue ■ de servir sous les
armes. M. Challand admet des exceptions qui finissent par rendre la
règle illusoire. La question d'exécution n’est pas celle qu'il a traitée,
nous dit-il dans une parenthèse. C’est
qu'elle est très embarrassante. Il ne
s’ agit pas des difficultés légales. Si
son devoir est de transgresser une
loi humaine pour obéir à la loi divine, le chrétien le fera et en subira
les conséquences. Mais la plus grande
difficulté sera précisément de savoir
de quel côté est son devoir. «Appelé
à prendre les armes, l’individu doit
examiner si cet appel est conforme
ou non à la loi morale » Avec l’organisation du service militaire telle
qu’elle existe dans la plupart des
états et en tenant compte des réserves
que M. Challand met à le règle qu’il
pose, la conscience la plus délicate
ne pourra guère prendre qu’ une
décision, celle de partir.
Du reste, c’est peu de chose que
l’individu ne prenne pas part directement au mal; il s’agit de le combattre et de faire tout ce qui est en
son pouvoir pour 1’ empêcher. Nous
sommes en présence d’un mal collectif
et sur le terrain de la solidarité. Ici
au moins le devoir est clair. Tout
chrétien sera un ennemi de la guerre
sous toutes ses formes et dans son
principe même. Non content de sVclairer lui-même, il fera ■ tous ses
efforts pour éclairer les autres; il
montrera que la loi d’amour proclamée par le Christ doit s’appliquer
aux collectivités comme aux individus
que la haine d’un peuple contre un
autre peuple n’ est pas moins contraire à l’esprit de l’Evangile que
la haine d’un individu contre son
prochain et que la guerre, meurtre
collectif, est un véritable crime; il
proclamera la solidarité entre tous
les hommes, « tous faits à l’image
d’un seul, tous enfants d’une seule
rançon » comme dit le poète. Il prêchera d’exemple et on n’entendra
jamais de sa bouche une parole de
haine contre « l’étranger », il n’aura
que des sentiments de bienveillance
envers les autres peuples comme
envers le sien. Le jour où tous les
chrétiens comprendront et pratiqueront ce devoir, et où tous les pasteurs
s’efforceront de l’inculquer aux troupeaux confiés à leurs soins, la guerre
ne sera pas loin de disparaître de
la terre.
Ai-je dénaturé la question en la
regardant d’un autre coté ? Il me
semble que sur ce terrain elle présente une solution pratique. Sur
l’autre.....j’ai besoin d’être plus
éclairé que je n’ ai pu l’être par le
livre de M. Challand, auquel, du
reste, nous devons savoir gré de
l’avoir soulevée.
N. T.
Riassunto storico della Evangelizzazione Valde.se durante iprimi
cinquant’anni di libertà 1848-98.
C’est une brochure de 111 pages,
5
117
grand format, piibliée aux frais du
Ooniitô d’EvangcJisation, et due à la
plume alerte de MM. Jules Eonnet,
Arthur Muston et II. Mcyiiier. L’ouvrage est divisé en deux parties bien
distinctes : 1*^ vue d’ensemble sur
l’œuvre en général ; 2® histoire plus
ou moins détaillée, parfois documentée,
des diftérentes églises et stations depuis leur fondation jusqu’à la ftn de
l’année 1898, av'ec le nom des ousn-iers
qui y ont travaillé.
Malgré l’aptitude particulière des
compilateurs, cet abrégé d’histoire de
noti’o œuvre d’évangélisation contient
nécesaairejuont des hicuncs : nous avons
remarqué entiu! luitros qu’on ne mentionne pas le,s écoles de plnsieur.s
localités ni, par conséquent, leurs enseignants; tel évangéliste qui a travaillé
avec succès dans telle station est
pareillement oublié. Ijes proportions
n’ont pas toujours été gardées ; et si
on lit, par exemple, avec le plus vif
intérêt, l’iiistoiri; de la fondation de
l’égli.so do Caltanissotta, on no serait pas
fâché de connaître quelque chose de
jjIus précis toudiant le.s églises de
îSaples, de Messine ou do Home. Mais
ce ne sont que do légères imperfections, inhérentes à tout ouvrage de ce
genre, où les matériaux sont fournis
par un grand nombre de personnes.
La brochure est du reste aoigiieusoment rédigée, surtout la seconde partie
et on la lit tout d’une haleine, avec
un intérêt toujours grandissant; ce
qui n’est pas un petit mérite des auteurs qui ont su bien dire, dans un
style piquant et plein d’entrain, tant
de choses eu si peu d’espace.
j. c.
Mous remercions vivement tous les
amis qui nous envolent des journaux
ou autres publicatîoh.s. Ils collaborent
ainsi indirectement au journal, et cette
collaboration nous est aussi précieuse
que l’autre. Nous tenons à remercier
très particulièrement la personne qui
nous envoie régulièrement-1’excellent
périodique l’Emancipation dont, nous
nous promettons de profiter largement
pour nos lecteur.s. Parmi les journaux
que nous avons reçus cette semaine,
lions mentionnons particulièrement la
Eivista popolare di politica, lettere e
scienze sociali, n. du BO Mars, où nous
avons lu avec intérêt un article du
i).r Meynier: VAvoenire del CatloUdsmo.
IouybHgs gì faits divers
La société d'abstinence « la Prospérité s> prêché d’exemple dans sa
lutte contre l'alcoolisme. Elle a donné
dernièrement un « banquet à l’eau »
où l’abstinence totale de toute espèce
d’alcool était de rigueur. C’est de
l’eau pure, uniquement, qu’elle a offert à ses invités ; et ceux-ci, dit
le Signed, n’avaient pas fait grève,
malgré l’absence des crûs, non plus
que les g'racieuses « abstinentes, » qui
se sont livrées à une ¡propagande
très efficace auprès de leurs voisins.
Les toasts ont été portés à l’eau, ce
qui n’a pas empêché la gaîté de
régner parmi les convives. « La Prospérité » se préoccupe de réhabiliter
ceux qui furent les victimes de l’alcool ; elle a fondé une maison d’assistance par le travail où elle s’efforce
de les sauver du vice, et dès qu’ils
sont guéris, leur procure une occupation honorable.
Messiue. — Nous lisons dans le
journal II Nmoo hnparziale que M. le
pasteur Buffa a donné, la semaine
sainte, une série de conférences sur
la passion et qu’ elles ont été très
fréquentées et suivies avec une attention religieuse. « Les différents
sujets ont été traités de main de
maître par M. le pasteur- Buffa, qui
a démontré, aussi avec 1’ autorité
d’écrivains profanes, l’iniquité de la
sentence, et a su décrire en artiste
les lieux, les mœurs et les caractères
des personnages qui prirent part au
drame ».
6
118
Uiifi hôtellerie populaire. —
L’Armée du salut a ouvert à Paris
une sorte d’asile de nuit,'qui porte
le nom d’hôtellerie populaire. Un
correspondant de VEi/line Libre fournit
les détails suivant;
I-’asile est payant. Il y a deux prix:
pour O fr. lo on a droit à un lit
■avec couverture; pour o fr. 40, à un
lit avec draps et couverture, à une'
douche, et à un bain chaud. Pour
O fr. 10 de supplément, chacun peut,
avant de se coucher, manger une
bonne soupe et un plat de lég'umes.
L’hôtellerie est parfaitement installée;
elle occupe l’immeuble, .33, rue de
Chabrol. Les trois étag'es sont chauffés à la vapeur d’e;au. L’hôtellerie
lave elle même tout soir matériel et
à l’occasion le désinfecte à l’étuve.
Ajoutons, pour être complet, qu’une
réunion a lieu chaque soir dans une
salle spécialement aménagée pour
cela.
Cet essai d’hôtellerie populaire a
obtenu un réel succès. Nous avons
trouvé, dans notre visite, les 240 lits
de l’asile tous occupés. Il en est de
même, paraît-il, tous les soir dès
6 a 7 heures.
Détail typique : parmi les habitués
de l’asile il en est toute une catégorie
qui porte le nom d’enfants de chœur
de Montmarte.» Le jeudi et.le dimanche, moyennant compensation, ces
enfants de chœur d’occasion figurent
dans les pèlerinages qui gravissent la
butte pour se rendre au Sacré-Cœur.
La foire de Piglierò! les 24, 25 et 26 avril.
— Le Ministère a refusé l’augmentation de
la sowimposta, que le Cuuseil provincial avait
demandé de porter de 40 à 42. Le Conseil a
décidé de recourir au üongail d’Etat.
— Parmi le.s .30 con.seillers provinciaux
tirés en sort pour les iiouvidles élections provinciales, SC trouvent MM. Poët et Uoucourde,
qui représentent nos Vallées.'
— La junte provinciale a approuvé la 110miiiation du caissier de l’asile d’enfance de
Lusenie 8. Jean, elle a pris acte d'une som
rno prise au fonds de réserve de la ooiigrégation de clnirité de [.usornette et du liefuge
de mendicité de Piguerol, et s’est prononcée
favorablenient sur rantorisatiou à la congrégation de cliarité de Pnirustin à accepter
une olïre de 40 francs.
Revue Politique
I.e eoiigrèa de la presse, réuni à Rome
pendant la dernière huitaine, vient de clore
•se.s sé-nnees. Les journaux de l’Europe entière
constatent nnaiiimément que !’ Italie a fait
011 ne peut mieux les honneurs de la maison.
Depuis la séance d’inauguration dans la salle
des Fiuraces et des Ciiriaees au t.hipitoJe, que
LL. MM. et les principales notahilités de
Tîumn ont honorée do leur pré.seiice, jusqu’à
la splendide réception de la Municipalité, ou
a en galaS snr galas et fêtes sur fêtes “ organisées avec nu goût exquis „ dit le Journal de
Genève, au cours desquelles dehrillauts discours
ont été prononcés par M.ÛI. Baecelli, en latin,
lionfadini et Si?iger, |ionr ne citer que les
¡irincipaux. Les membres du congrès ,se sont
ensuite rendus à Naples où la Municipalité
leur a offert un superbe banquet à la salle
Tarsia. lie là ils se rendront probablement à
Corne et à Venise.
Le départ des Bouveraius pour la Sardaigne
a. dû être .ajourné au 11 courant grâce au
mauvais temps qui aurait rendu tro ) périlleuse
la traversée uu jour plug tOt, Ils ne sont
accompagnés que des miui3tre.s Pelloux et
Laça Vil. L’e.scadre française est depuis quelque.s
jours à Gagliari à côté de la notre.
Le dernier terme concédé, à la Colombie
pour solder l’indemnité Ccmitti échoit le 13 c. ;
mais la petite répuhli(inc américaine a, paraît-il
demandé d'Lautre,s atermoiements que l’Italie,
toujours très endurante, ne manquera pas de
lui accorder.
]j0 Figaro continue la publication de 1’ enquête de Vaffaire. Après la déposition du juge
Bertulus, écrasante pour les anti-Dreyfusistea,
on a eu celles des généraux Mercier, Boget,
‘Billot, Zurliiiden et Chanoine qui tous sont
convaincus de la culpabilité de Dreyfus, mais
dont la conviction 11e repose que snr les
i.im-dire, les expertises des calligraphes, les
dossiers du ministère, le trouble de Dreyfus
en se voyant, accusé, son esprit d’investigation
qui témoignerait contre lui, et autres preuves (?)
du même genre. ïont le monde y voit clair
désormais, sauf ceux qui s’obstineront toujours
et lualgré tout à tenir le,s yeux fermés. Le
gérant et le direoteur du Figaro ont été condamnés par le tribunal correctionnel à une
amende de 600 fr. cliacmi,
La conférence, pour le désarmement est
i
7
- 119
enfin fixée pour le 18 mai et, le Gouvernement
fies Pays-Bas vient fie lancer les invitatioiis
officielles aux principaux états. Le pape n’est
pas invité. T,a plupart fies gouvernements seront représentés à la Haye par fies filplomates
fie carrière. Ou ne touchera pas aux qnestiou.s
concernant P ordre fie choses étalili par les
traités.
On signale une nouvelle agitation carli.ste
en Andalou.sie et dans le nord de la péninsule
espagnole, mais on croit qu’elle n’anra pas de
suites fâcheuses et qu’ on pourra facileiuent
enrayer un soulèvement général.
h e
CÛLLIiiiie ?ALI)ESE DITOeilEI'ELLICE
lubblicazionG di Goiicorso
A nonna degli artic.oli 18, 19, 20,
21 e 22 del llegoliimcnto del Collegio
Valdese, sono aperti i Concorsi seguenti:
1. Ad un posto di professore nelle
classi ginnasiali del Collegio di Torre
Pellice;
2. Al posto di professore di Matematiolie noi Collegio di Torre Pellice;
3. Ad un posto di professore nella
Scuola Latina di Pomarotto;
4. A! posto di Maestro nella Scuola
Latina di Pomaretto,
I candidati ai tre primi posti devono essere muniti dei titoli universitari richiesti dalla legge sull’insegnamento secondario, mentre per il quarto
occorre la patente di Maestre Normale
Superiore.
II Concorso avrà luogo, per titoli
e per esami, dinanzi ad una Commissione designata a termine del E,egolamento, e non più tardi del 15 Agosto
prossimo.
Gli aspiranti devono presentare la
loro domanda alla Tavola prima del
30 Giugno p. V.
Per maggiori informazioni rivolgersi
al sottoscritto.
Torre Pellico, 12 Aprile 1899.
Per )a Tavola Valdese:
,1. P. PONS Mod.' ®
Abonnements payés.
MM. Micol, lïeyuand, Macel ; Lantaret,
Scicilze.
M. Gostiui, S.-Gennnin, a payé 1897-98.
Plu.s de 240 ahomiés doivent, encore payer
l’année courante; ceux dont lo.s noms suivent
nous doivent en outre des sommes arriérée,s.
Ce sont, M.e.s et M.rs Prache, Belkriva; Rivoiv,
(Tnrsilknc; H. Kevel, 8. Second; .Balinas, Pignerolj (inattrini, Livourne; Perro, Me,si;
Anceau, Bador, Lhérissou en l’rance; Ivleiiihaiis, Berlin; Billour, Etats-Unis; Pahnas,
Uragnay.
Nous prions les uns et les autres de so
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valori e titoli tinotatì alle Borse più importanti
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pubblicherà un roniaiizo di Rovefcta e La Oaiupaiia
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