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PARAISSANT CHAQUE VÌtól|Ììpi;
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Italie et Colonies italiennes . . , .
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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' ' S*adresser; pouf la Rédnetien, à M. ItProf. Lotus Mìcov^ TorrePelliee— peat
rAdmlnistvstion, au Bureau du Journal, Vig,Wigram, N" 2 - Torre Pelllce.
Pour toutes les #nnnn«es s’adresser ap Bureau,du journal.
d’adresse coûtant ga satatim
Le luunteo: SO eantimea O
Tous les changements d’adresse coûtant ga «entinacs, sauf ceux du commencement de l’annûe.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures,, aimables.,^, digpnes de louange, ooeupent TOi p^éeg (Philipp. IV. bj
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Le Synode s’ouvrira, D, v., à Torre FeiUce, lundi 7 septembre, à 15 h. 30, par
un culte présidé par M. le pasteur David
Pons, de Vallecrosia.
Les membres du Synode sont priés de se
réunir à la Maison Vaudoise, à heures.
Torre Pellice, le 20 août 1936.
Le Modérateur :
Prof. Ernesto CÎomba.
■!5!i"ss«==«?5ì*'»*5Sìo
AV I S.
Le Corps Pastoral, de plein accord avec
la Table, a émis le vœu que, comme Vannée dernière, un certain nombre de séances du Synode soient tenues à huis-clos
(privées).
Il est donc fort probable que le putMc^
ne sera admis qu’Iaux séances de l’aprèsmidi, sauf à la réception traditionnelle des
délégués étrangers, qui aura lieu dans
le temple, le jeudi matin, à 10 heures.
Nous tenons à avertir nos lecteurs, afin
de leur éviter des courses inutiles.
Réd.
* *
Le jeudi 10 septembre, à 17 h. 30,^ sw
l’mitiative du Comité Juvénüè «Pro Col
legio », d'entente avec la Table, aura lieu
ijap^ ln. .SiiRe. diuSijaiuode hk,mmmémorati<M
du centenaire de la fondation du Collège,
Tout le public y est cordialement invité.
Le soir aura Ueu un dîner spécial au
menu franciscain ; prix ; 10 lires ; le hé"
néfice réalisé sera- offert au Collège. Les
inscriptions sont reçues par M.me CottaMorandini et 'par le Rédacteur de
V« Eiiio », Case Nume, 18.
Le programme de la célébration se conclura par une soirée, à 21 heures. Après
la soirée, les étudiants aüuméront des feux
de joie dans les environs de La Tour.
^our la vie inférieure
Le sceau indispsable.
« Que Dieu ..ait pitié de nous et
noii.s Iténisse ». Ps. LXVII, 1.
Nous arrivons les mains pleines de notre
offrande : de bonnes œuvres, de beaux
programmes, de vastes plans, toute une
masse d’activités, un travail énorme...
Nous voilà satisfaits comme des gens maî^chant vers le triomphe, vers l'apothéose.
Il nous semble être entourés de l’estime,
de l’admiration du public et en être parfaitement dignes ; nous croyons en effet
qu’on nous doit de la reconnaissance et
quej sans nous le monde marcherait encore
plus mal.
C’est la vision terrestre de notre vie et
de notre activité. Mais, en la présence de
Dieu, soudain, nos yeux se dessillent et
s’ouvrent, notre conscience reprend toute
sa pure sensibilité, et l'offrande de notre
grandeur, de notre justiœ, de notre multiforme travail, tombe de nos mains. Nous
voilà pauvres avec l’amer sèntiment dé
notre misère.
Nous étions venus pour recevoir de Dieu
une rêcompensie, pour en entendre du
moins une parole d’approbation, mais devant sa grandeur, devant sa sainteté nous
nous sentons humiliés et le cri qui jaillit
de notre cœur est : Qwe Dieu ait pitié de
nous.
Le regard de l’Eternel a pénétré dans
notre esprit, dans le plus profond de notre
cœur et a découvert que notre activité
n’était pas entièrement désintéressée, que
des motifs d'ordre inférieur l’inspiraaent
souvent ; que la gloire de Dieu que nous
défendions cachait le désir de notre propre gloriole ; que même le don de nos
biens (souvent une partie minime) était
plus le résultat d’un calcul que d’un noble
élan...
Et pourtant nous sommes tous des gens
honnêtes, de bonne volonté, sincères au
fond ; nous représentons l'élite des chrétiens : néanmoins qm Dieu ait pitié de
nous, car sans le soçau indispensalde de
son approbatipn nous ne sommes que des
« serviteurs inutiles »..
Pourquoi Dieu devrait-ü avoir pitié de
nous si, malgré tout, nous travaillons pour
Lui ?
C'est qu'à notre travail manquent souvent trois traits de la plus haute importance : la foi, l’enthousiasme, l’amour.
La foi vivante, ardente, opérante, par
laquelle nous croyons à la vérité et à l'a
puissance rédemptrice de ],'Evangile, par
conséquent au salut du monde.
L’enthousiasme qui donne la joie au
travail, qui multiplie les forces, qui consume l'organisme physique, mais renouvelle jour après jour, l’organisme spirituel.
L’amour — le commandement nouveau
de Jésus ; que vous vous aimiez les uns
les autres le commandement que même
les gens pieux transgressent si souvent
lorstiu'ils s’imaginent de lutter pour leur
Chef.
Vertu difficile que celle d’aimer ; nous
rencontrons sans cesse des gens qui n’ont
pas nos idées, nos principes, et nous en
faisons des adversaires, parce que nous
sommes incapables de les comprendre... Et
nous ne parlons pas, sur ce plan d’un ordre supérieur, de tant d'intérêts mesquins
qui divisent les hommes.
Dès lors, comment Dieu pourrait-il nous
bénir ?
11 faut nous humilier devant Lui et malgré notre grandeur reconnaître notre misère.
Le sentiment de notre dépendancei, quoique peu agréable, au premier abord, doit
se fortifier en nous ; nous ne sommes que
des instruments entre les mains de Dieu,
mais quels nobles instruments ! Nous
avons de bien belles idées, de beaux plans,
nous savons ébaucher une quantité de choses, mais l’honneur de les mener à bien,
de les compléter, appartient à Dieu seul.
Sentiment de dépendance d’une majesté
éternelle, qui est la condition de notre
succès.
Que Dieu nous bénisse ! Des efforts de
toutes espèces sont faits au sein de nos
Eglises, de beaux résultats ont été obtenus, mais ne nous en glorifions pas.
Elcrions-nous plutôt : (^e Dieu ait pitié
de nous et nous bénisse.
Alors il mettra le sceau de son approbation sur toute notre activité et nous réaliserons, sous son guide et avec son aide,
de plus grands progrès.
/
La simplicité vous sert de teint délicat ; la modestie est le rose’ de vos joues ;
le silence est la grâce de vos; lèvres^ à vos
oreilles mettez les paroles de Dieu, sur
votre cou le joug de Christ ; ornez-vous
de la soie de l’intégrité, du fin lin de la
sainteté. Ainsi parées, vous aurez Dieu
pour vous aimer. Tertuemen.
(Alix femmes et jeunes filles - Tiré de'
l’Agenda de «La Cause», 1936).
Elle ne figure pas dans l’intéressant recueil d^ Légendes Vaiudcâsesi de Jean
Jalla, mais bien dans presque toutes les
Histoires des Vaudois publiées après célie
d’Antoine Monastier, d’où elle a été évi
^depiment tiréé.
Nous lisons : « Charles Félix, devenu ■
roi après l’abdication de Victor-Emnw/nuel,
en 1821, refusa de recevoir à scm audience
la députation vaudoise, chargée par tes
Vallées de 'présenter leurs hommages à sa
majesté. Ses préjugés religkuæ lui inspiraient cette sévérité, E tint à en faire connaître la cause. « Dites-leur », s'écria-t-il,
« qu'Ü ne leur manqua qu’ume chose, c’est
d’être catholiques ».
Voilà la légende. Mais, comme tant de
légendes, elle a un fond de vérité historiqua Examinons-la de près,
f"' C'est parfaitement historique que les
Vaudois envoyèrent à Turin une députation pour rendre hommage au nouveau
souverain, selon leur tradition séculaire.
Cette députation fit sa demande d’une audie|ic© au Ministre du Roi, le 6' novembre
1821 : celui-ci lui répondit, le 9 novembre
1821, par écrit : « Nel riservarmi di tener le SS.. W. El.me avvisate del giorno
^che èfa ’S. M. verrà fissato péf'TàTsdWÈS’’'’*’^
udienza, le 'prego di partecipare questa
sovrana determinazione a quei Comuni a
di cui nome esse hanno rappresentato, ed
ho l’onore di riconfermarmi con ben distinta stima. Ddle SS. W. lU.mo Dev.mo
servo — Roget de Cholex ». Audience,
donc, accordée, sans la moindre difficulté.
Pas du tout l’odiasité d’un refus royal.
Par conséquent, pas besoin d’un motif
offensant.
C’est encore historique que l’audience
royale, une fois accordée, n’eut pas Iteu.
Nous n’en savions rien, quand nous traitions autrefois le sujet, dans le Bulletin
de la Société d’histoire vaudoise, mais
nous en avons les preuves aujourd’hui.
Le Vice-Modérateur Bert, qui présidait
la députation vaudoise à la place du Modérateur Peyran, empêché par la maladie,
écrivait au secrétaire Mounier, du Comité
Wallon, le 12 décembre 1821, ces paroles
qui expliquent tout : « Le Ministre de
l’Intérieur nous a accueillis avec beaucoup
d’affabûité et nous a dit que S. M. nous
recevrait avec plaisir; mais n’ayant pliis
d’autre avis de nous présenter, nous commençons à croire que la Députation
mourra de sa bette mort et qu’on se contentera de la première démafche, sans en
provoquer une seconde ». ^
Voilà qui est clair. Pas de zèle, ni d'un
côté ni de l’autre. Quant au roi CharlesFélix, la chose s’explique asse® facilement.
Il détestait cordialement tout cérémonial
de réceptions. « Il n’était jamais de si
mauvaise humeur — écrit Thistorien Brofferio — comme auxc représentations de
Cour. On le vit um fois descendre du
trône et s’en aller au plus beau des compliments des magistrats et des grands du
royaume. En conclusion, il disait : je ne
Süds point rai pour être embêté». Ce
n’est pas d’un original tel que lui, roi un
peu malgré soi, qu’on peut s’attendre qu’il
cultive une audience qu’il a par devoir
accordée, mais qu'il serait content de vpir,
comme toute autre, se perdre en route.
Quant à la Députation Vaudoise, eUe
s’était imprudemment déplacée avant
dWoir au préalable demandé son audiienoe, et avait dû. attendre trois jours
à Turin d'en avoir la «Micession, ce qui les
avait certes cpntrariési, ne fût-ce que poior
les frais de séjour des quatre représenr
tants. Quoi d’étonnant si elle n’était pas
empressée de solliciter ensuite le jour de
la réception ?
La députation mourut effectivement de
sa belle mort.
Le Vice-Modérateur, écrivant à un ami,
le 15 février 1822, faisait mention en passant «de la députation nm reçue». La
«députation non reçue», ce fut la version du jour. Mais comment ? mais pourquoi ? C’eSt la li^ende qui sort, qui se
forme peu à peu, qui cherche des raisons
et se plaît de vraisemblances. Vraisemblance cléricale : le i;di' refuse, suggestioné
par son entourage cathd.ique. Vraisemblance vaudoise : ü rend le témoignage de
tous les Souverains ses prédécesseurs «fivers leurs fidèles Vaudois 1 L’offense du
refus, au fond, est bien compensée par le
compliment qui veut l’excuser ! Vaudois ne peuvent qu’être flatt® d'un td
jugement, que le Souverain aurait prononcé à leur égard..
Quoiqu'il en soit, notre devoir, aujourd’hui, est de rendre notre histoire aussi
pure que possible, en la délivrant de toute
toute sa vérité, avant tout. • , ,
David Jahïer.
nnnnnnnnnnngpnnnnn
REniSE A POINT.
Les objections publiées.dans VEcho des
VaÜées du 17 juillet, à propos d’une phrase
contenue dans mon article sur « Le scude
quartierali » me poussent à demander
l’hospitalité dans notre journal pour éclairr
cir ma pensée sur ce sujet. Et je le fais
surtout parce que je crois la question débattue du plus haut intérêt pour tout
Vaudôis qui s’occupe de nos problèmes.
Quand j’écrivais : « MâUiéureusement le
nom vaudois ne brille pas par'une contribution sensible à la haute culture nationale»; puisque le peuple vaudois, plus
qu’une entité ethnique, doit être considéré
par nous comme le centre d’un mouvement
spirituel, je ne voulais pas faire allusion
au contribut d’hommes qu’il a fournis aLix
places de haute culture, mais je pensais
à des idées et à des œuvres de culture qui
sont, dans notre vie nationale, le contribut caractéristique de notre activité. Et
j'écrivais ces paroles surtout en me rappelant celles qu'un éminent critique a
écrites à notre égard, quand, après avoir
dit qu’en Italie les minorités religieuses
n’ont pas même développé une culture a
elles, il se demande : Que nous est-ij venu
qui ait une valeur italienne ou mondiale,
de l’Eglise Vaudoise ? (Prezzolini : La cidtmra italiana, p. 132),
Nous serions bien heureux de pouvoir
repou^r cette critique : nous croyons cependant qu’il nous est bien difficile de le
faire. Et il suffit, pour nous rendre compte
de cette difficulté, d’examiner notre production intellectuelle, plus ou moins récente, par exemple celle qui a suivi la
grande guerre. Si nous ne nous arrêténs
pas à quelques monographies, nous ne
pouvons que rappeler deux livres de commentaixes du regretté prof. Bosio, les manuels d’introduction à la Bible des professeurs Gomba et P. Longo, les œuvVes du
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pixrf, Luzzi,^les discowrs'>d|e jW. Gipmpiefi
coli, deux œuvres du doct.' Jauni, 'fe tfavaux de M. Piàcentim sur notrè droit
désiastdique, un livre de M. BonaviUC'sur
toire vaudpise. E}t il ne faut pas oijiblier • ■
, que queiques-unes de ces -œuvres sont
dues à des personnes qui sont à-la marge
de‘ notre mouvement, pai^exemplé celles
du prof. Luzzi, qui était' alors pasteur
suisse, et que . ¿‘autres ïibnt ' adressées
exclusivement aux Vaudoid d'origine, par
exemple .ceUes du prof, 'Jalla," écrites en '
français !
Puisque dans certains cas*nous sommés
facilement portés à vouloir jouer le .jeu
du contentement et à être toujours satisfaits de nou»-mêmes, demandons-nous si,
vu que nous sommes si peu nombreux (je
n© dis pas 20XKX), parce que quand nos
adversaires limitent notre nombre à
5D.OOO nous protestons, et peut-être ne
sommes-nous pas dépourvus de justes motifs pour le faire) cette production n'est
pas déjà trop remarquable et si nous ne
pouvons pas en être fiers, vu. que celle des
Juifs, qui peut-être aurait plus de possibilités que nous, n'est, du moins, je le
crofe, ' pas plus abondante. Il en/serait
ainsi si nous pouvions considérer le peuple vaudois exclusivement sous son aspect
ethnique, si nous pouvions oublier que
Vaudois signifie avant tout « Chrétien »
et « Protestant », si nous pouvions oublier
que, comme Vaudois, nous avons par conséquent une conception particulière du
Christianisme à défendre et une particulière solution des .problèmes individuels
et sociaux à présenter au monde. Les
Juifs, préoccupés uniquement de conserver
leur existence ethnique, peuvent ne pas
se soucier de n'avoir aucune importance'
particulière dans la culture nationale ;
pour nous cette critique est bien autrement sérieuse : elle signifie que nous sommes menacés de faillite ! Seulement ceux
qiu ne se soucient que du nom de vaudois
sans se soucier du contenu de cette parole peuvent rester insensibles quand on
nous dit'; vous proclamez d'àvdSr uh message de Dieu pour nous, mais jusqu’à
maintenant c’est comme si vous n’existiez pas, parce que vous n’avez encore
rien à dire dans la culture italienne !
« Mais de notre mouvement sont sorties
des personnalités dans les sciences et les
arts... ». Oui, il est vrai : et nous ne sommes pas assez nombreux pour qu'on
l'ignore ! Mais ne pourrions-nous pas,
pour plusieurs de ces Vaudois, que cependant nous estimons et admirons, répéter
quelque chose de semblable à ce que Prezzolini, dans le paragraphe déjà cité, dit à
propos de l’un deux ; « Jdhier ? Ci passò
sopra troppa Firenze e amor di montagna, più che coscienza puritana, parla
neiUa sua poesia !y>. Parmi ces personnalités nous avons eu et nous avons des célébrités dans le champ de la médecine : eh
bien pourquoi quand on a cru, aû nom
de la chirurgie, de pouvoir nier l’existence de l’âme, n’avons-nous pas entendu
des voix compétentes et vaudoises démontrer qu’il est possible d’être d’éminents
médecins et de vrais croyants ?
Nous avons eu et nous avons parmi les
Vaudois d’éminents juristes, mais, que je
sache, seulement M. Piacentini a su élever la voix pour porter dans le milieu
de la science, pour ce qui regarde le droit
ecclésiastique, sa conception religieuse et
vaudoise de la vie. Non t Dire que le peuple vaudois a des représentants éminents
dans les hauts rangs de la culture, ce n’est
pas dire que nous avons, comme vaudois,
porté un contribut remarquable à la culture nationale : c’est plutôt reconnaître
que notre Patrie a le droit d’attendre
beaucoup plus de nous pour ce qui intérêt sa vie inteflectueUe et spirituelle.
Et c'est pour cela que nous devons entourer d'une sincère et vive admiration
tous ceux qui, même si peut-être moins
doués que d’autres, se sont efforcés de
faire quelque chose pour que nous ne
soyons pas tout à fait absents de la culture nationale. Il y en a aujourd’hui encore qui travaillent dans ce but, et notre
devoir de bons vaudois est de les aider,
de les encourager. D faut qu’on cherche
à aepouer^ lf(i)différ^^ ..de be#\jcoup de' â? p’asfe% Métreaux répondit, eii remprcieiîi^
perfiûnnes vaidoises’-pour tou'^i^ qui -re-' i ^vivenji^t en soùlignai dst» faits qui
garde la cult^ valise et nationale. Par_;g P* l’oht frappé surtout m Italie r^l’&âre ^
exemple, il ÿ.eut un, temps o-il'nous avions^* le tra"^.,!''
l'Apocalypse, et 'quelques œuvres d’iris- üs, -une revue de culture vaudoise : quand on- A lO-h. 30, culte dans le temple, où urie
a cherché à la faire r^ivre le courage a ,
• manqué, à cause de là certitude qu’ü'serait impossible de trouver 500 personnes j
prêtes à s'en intéresser et à lui donneri
une vie active et digne. Il faut travailler
pour préparer le'temps où non seulement
“' on sentira^ le besoin, 'mais aussi la possi- ^
bilité d’avoir notre revue d'études. Et en
attendant, cherchons d’aider‘'*ce qui 'se
fait maintenant. « Gioverntà Cristiana .
<iFede e Viio» représentant des courants
^ opposés', > ne vivent qu’en marge du mouvement vaudois, mais elles sont cependant
l’expression d’un effort pour méditer et
étudier nos problèmes religieux. Suivons!es avec attention, aidons-les, et occuponsnous avec intérêt de tous ces problèmes.
Et surtout que tout vaudois qui a une
place humble ou en vue dans l’activité intellectuelle de notre Patrie se rappelle
qu’il a le devoir de ne pas laisser ignorer
autour de lui qu’il y a une conception
, chrétienne et vaudoise de la vie, et qu’elle
mérite d’être examinée et suivie. Ainsi,
peut-être, ne sera pas éloigné le jour dans
lequel Prezzolini ou quelqu’un d’autre à sa
place sentjra le .besoin d’éliminer à notre '
égard une critique qui, aujourd’hui, ne
peut que nous attrister. A. Ribet.
H
Tout artide signé n’engage que la responsabilité de son auteur.
La rédaction ne saurait souscrire à tour
tes les OiffUrrrvations de Vartide du docteur
A. Ribet : parler des œuvres du professeur
Luzzi comme si elles étaient € à la marge
de notre. mouvement », nous paraît absurde, par exemple. Réd.
wo
pÈLEI(lliIAIÌE ^Dl^^E.
C’est le cinquième au cours de ces der
nières années, et le bonheur de se revoir;
en.tre coreligionnaires n’a pas diminué, au
contraire, il n’a fait qu’augmenter, aussi
l’accueil que nos amis suisses ont reçu ( a.
été des plus fraternels, des plus chauds.
Ils sont arrivés au nombre de soixante
venant de Freissinières et les Violliers,.
par Sestrières, après avoir parcouru la
belle route qui les conduisit en peu
de temps à Pignerol, d’où ils remontèrent à Torre PeUice. Le temps dont nos
visiteurs disposaient étant limité, il fallut profiter même des minutes pour pouvoir réaliser le programme tracé.
Aussitôt après le déjeuner nos pèlerins,
comme ils tenaient à s’appeler, accompagnés de Madame et de M. Jules Tron, du
prof. A. JaUa et de quelques jeunes étudiants lycéens et universitaires, visitent
la ville ; le fort de Santa Maria, d’où ils
jouissent d’un magnifique panorama et où
on rappelle pour eux quelques pages de
notre histoire se rapportant aux diverses
localités que le regard peut atteindre. La
visite à 1’« Artigianato » a beaucoup intéressé. Ils purent y voir comment nos montagnards occupent utilennent les longues
soirées d'hiver en confectionnant maints
objets, en bois surtout. On s’arrêtei devant
Arnaud, dont le caractère et la grande entreprise seront évoqués plus tard, puis on
visite la Salle du Synode, la Bibliothèque,
où l’on observe longuement un exemplaire
de la Bible d’Olivétan ; on monte au Musée, où le président de la Société d’Etudes
Vaudoises, M. le comm. Jahier, et l’archiviste, M. le prof. Pons, donnent d’intéreshsantés explications sur les objets qui y
ont été recueillis ; encore une rapide visite au « Convitto », car il est tard, et on
tentre à l’hôtel, où dans la soirée M. le
prof. A. JaUa tracera, à la requête des
amis suisses, un aperçu de Thistoire vau>
doise. •
Le lendemain, dimanche, à 9 h. 30, les
pèlerins remplissent deux grandes salles
de la Maison Communale : M. le Podestat
qui les avait invités il vint expressément de Pignerol — les reçut de la façon
la plus fraternelle et leur adressa, en italien, une allocution de bienvenue toute empreinte de la'plus franche cordialité. M. le
.'.foule. de fidèles est rassemblée, et qui se
, lève à Teintrée des visiteurs qui, en coR'si'tège, vont occuper les places qui leur ont
réservées au pied de la chaire. M. Jules Tron leur donne la bienvenue et rap1^ pelle en quelques mqts les liens qui unissent les sm'sses et nous les Vaudois, qui
avons envers eux tant de sujets de reconnaissance. ‘
A 14 h. 30, départ pour Villar,'bù lès’
cars s'arrêtent pour une visite au temple,
j-i où les,pèlerins sont reçus par un groupe
de ViMarengs — les Vaudoises en costume,
ce qui plut tellemeint aux visiteurs — à
la tête desquels étaient Madame et M. Jahier, pasteur, qui salua les frères suisses
et raconta brièvement l’histoire du temple de sa paroisse.
L’heure avançant, on remonte quelque
peu hâtivement sur le car et on continue
vers Bobi, où nous attendent d'autres Vaudois et Vaudoises en coiffe, au milieu desquels on aperçoit le visage souriant et si accueillant du pasteur émérite M. Ghauvie,
qui en l’absence, pour cause de santé, du
titulaire, nous conduit au temple, et prononce une courte .allocution à l’intention
des frères suisses et rappelle quelques souvenirs personnels de son séjour en Suisse.
M A. Jalla retrace l’histoire du temple.
Sibaud n’e.st pas éloigné et l’on monte ;
c’était vraiment beau de voir l’auditoire de tout à l'heure, suisses et Vaudois, monter le sentier qui, dans Une demilieure, nous amènera au but. Ici halte,
un chant : « Jusqu’à la mort nous te serons fidèles », allocution de M. Jules Tron
sur « kl marche épique » des Vaudois de
la glorieuse rentrée, sur le serment de Sibaud, et puis le chant du Serment.
On redescend en chanta rtt, et les cars
nous auront bientôt ramenés à la Tour.
A 20 h. 30, 1’« Aula Magna » du Collège
était bondée à l’impossible, et tout ce
monde se lève à l’arrivée des suisses et
les accueille avec de longs applaudissements. Quelques unionistes avaient préparé cette soirée, consistant dans des
chants italiens et dans la représentation
d’une comédie en présence de l’auteur,
qui fut vivement applaudie.
M. le pasteur Métreaux se fit le portevoix de tous les pèlerins en disant en des
termes émus la reconnaissance que chacun
sentait à l’accueil reçu partout, si chaud, si
spontané et fraternel depuis le moment
de leur arrivée, et en affirmant que tous
garderaient de leur visite le meilleur des
souvenirs.
Le thé est servi dans la grande salle du
« Convitto », et une centaine de personnes s’y rendent pour terminer la soirée
en échangeant les impressions, en chantant surtout, en faisant les meilleurs
vœux d’un revoir très prochain.
, Et c’est encore par ces mêmes souhaits
qu'on se quitta le lendemain matin, quand
un groupe de Vaudois tint à venir au
temple pour saluer les amis suisses partant pour rentrer dans leui’ pays.
O,, n.
SOCIETÀ DI STUDI VALDESI.
Lunedi 7 corrente, alle ore 20.30, avrà
luogo nella Sala Sinodale l’annua seduta
della Società di Studi Valdesi.
I soci ed il pubblico vi sono cordialmente invitati.
II Presidente
, DAVIDE JAHIER.
PERSONALIA.
M.Ue Letizia Jalla, fille du missionnaire
Adolphe JaUa et nièce du regretté M. le
prof. Jean Jalla, s’est mariée, à Londres, le
24 août dernier, avec M. Georges Neale, de
Hamilton (Glasgow), établi à Barcelonne
jusqu’à la révolution espagnole. Aux
époux^ nos meilleurs vœux de bonheur.
DONS REÇUS
Fiori in memoria del prof. SibiUe (prò
' Collegio) ;
CoUettate dal sig. M. Bianconi L. 172,-—
ijéiiDjiirCel Hes Foiitaiiit8.f'
P
-—---------r/'v;
4^.iPar ,uiï. (enips magnifique, dans l’aprèé'imdi^ du ¿imanchq 23 apût, nous avons eu
' notre fêté'Vaudo'îse ‘ traditionnelle au Col
des Fontaines.
y Comme l’an dernier,'elle est préludée
par. le pasteur du Perrier, M. O. Pej^ronel, 'et les cantidu^ sont chantés avec entrain par 'la nombreuse assemblée sous la
, direction du régent M. H. Balme.
Le candidat en théologie M. A. Genres,
de Riodoret, prend comme texte de la méditation du jour les paroles de Saint-Paul
aux Romains (XIII, 11) : « ...L’heure e$t
venue de nous réveiller de notre sommeil ».
L’humanité dort spirituellement et les
chrétiens, les Vaudois aussi, dorment et
leur somineil peut se changer en une vraie
mort spirituelle; il est temps que'nous
nous réveillions : travaillons:, luttons,
prions, et l’Esprit de Dieu opérera de
grandes choses pour nous et pour l’huma*
hité tout entière.
Le pasteur de Massel, le doct. A. Ribet,
nous parle du Réveil religieux qui s'est
produit dans nos Vallées en 1825. Notre
époque ressemble bien à celle de plus de
cent ans passés, par sa décadence générale.
Que le Seigneur veuille que la crise complexe que nous traversons puisse se résoudre en un réveil pour notre église, et
que d'ici à un siècle on ne parle plus seulement du Réveil de 1825, mais aussi de
notre Réveil.
Le pasteur de Rome (Piazza Cavour),
M. P. Bosio, nous parle de l’évangélisation
dans notre patrie, des difficultés que rencontrent les semeurs de la « Bonne Nouvelle » et des succès qui couronnent leurs
efforts. L’Evangile annoncé à des milliers de nos concitoyens et une grande ferveur. anime toutes nos églises.
Le pasteur de Colonia Iris (Argentine),
M. S. Long, nous apiiorte les salutations
de son église et de toutes les églises vaudoises de l’Amérique du Sud.
Le pasteur de l*ramol, M. E. Rostan, termine par la prière.
ào .1^0
Miiii " mio 111 nifi
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Abbiamo il piacere di comunicare ai lettori dell’EcJio che ci sono pervenuti, a tutt’oggi, impegni triennali per L. 111.000 i
quali, con gli aumenti delle contribuzioni
comuriali da noi ottenuti (ammontanti a
circa L. 7.000 .annue), sono sufficienti a coprire il deficit del Collegio per tre anni,
durante i quali si procederà alla costituzione del capitale, per cui il Comitato ha
già raccolto più di L. 64.000.
In seguito a questi risultati, siamo stati
lieti di prendere con la V. Tavola gli accordi che abbiamo comunicato ai Membri
del Comitato, e che comportano fra l’altro le seguenti assicurazioni : la decisione
di chiusura del liceo è revocata ; annualmente i sottoscrittori avranno un rapporto finanziario del Collegio ; le somme raccolte nel prossimo triennio saranno
capitalizzate, e qualora l’Istituto debba esser chiuso per forza maggiore, saranno restituite ai sottoscrittori che ne abbiano
espres.so il desiderio all’atto del versamento.
Informazioni sulle modalità che si seguiranno d’ora in poi per la raccolta del
fondo, in prossima circolare della V. Tavola.
Diamo qui intanto una prima lista di
sottoscrizioni triennali destinate a coprire
il deficit del prossimo triennio ; altra lista
al prossimo numero, comprendente, spero,
anche gli impegni e versamenti per il
fondo capitale.
1 nomi sono per ordine di registrazione,
i titoli accademici, ecc., quelli che risultano dagli impegni. G. Vinay.
lice
Cav. geom. E. Ayassot, Lusema S. Giovanni t
Federico Avondetto, Torino
Vera Ag'uet, Mont-Pélerin
s/Vevey (Svizzera)
Giuseppe Armand-Hugon,
' Torre Pellice
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L. 2.000,-- ■' "V'I
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Berlin Stefano! Bergamo Lr';"v"600,-9'
Giacomo Boringheri, Torino ' 600,--’
Comra LeopddD Bopnous, Id. 600,—
Hilda Bruschettini-Roland, Ge- ’
^ nova , j, > ,,1.500,—
Alberto Durand, Id. » 600,—
Bruno Decker, NapoK ' •«*-- '¡«.s^i.goo,—
Ing. Guido Decker, Torino » 600,-:^
Lina Oòtta'-Morandini, Torre |
Pellice ' » 600,—i
Giulio Comba, Torino » 750,—,
Adolfo Comba, pastore eme- '* ‘ *
rito, Torre Pellice . . 600,—
Corinna Cortellezzi, Torino » ' 600,—_
Aldo Costabel, Milano » 600,—
Augusto Coisson, missionario, i
Torre Pellice » 600,-*fi
Prof. Gino Costabel, Lusema
S. Giovanni » 600,—»
Emilio Decker, Torino » 600,
Francesco Rostan, Nizza
.(Francia) » 750,'—
Ing. Emi],io Eynard, Bergamo » 600,—•
R. Console Carlo Eynard, Metz
(Francia) » 3.000,—
Aldo Fuhrmann, Omegna » 900,—
Norina e Dr. Ugo Frizzoni,
Bergamo » 600,—
Margherita Giampiccdii-Ribet,
Luserna » 600,—
Unione Cristiana d. Giovani,
Torino » “ 600,—
Clotilde Tron ved. Gay, Id. » 1.050,—
Comm. Emilio Gardiol, Milano » 600,—
Dr. Arturo Gay, R. CanceE
Consol., Lione (Francia) » 600,—
Ten-coL Luigi Grill, Firenze » 600,—
Gr.as Stefano fu Davide, Bobbio Pellice » 600,—
Gruppo Giovanile Valdese, Torino » 600,—
Ing. Carlo Gay, Id. » 600,—
Dottori ErneSto e (tecar Geymonat, Torre Pellice » 3.000,—
Maggiore Davide dalla e Signora, Milano, in memoria
del compianto padre prof.
Giovanni JaHa) » 600,—
Rolxirto Jahier, pastore vair
. ViUar Pellice » 600,'—
Ragioniere Gino Jahier, To- '
nno » 600,—
Giorgina Downie in Jahier, Id. » 600,—
Mario Jahier, Id. » 600,—
Carlo Jahier, Id. » 600,—
Eli Jahier e Signora, Torre
Pellice » 600,—
Ernesto ed Elena Jervis, Cambridge (S. U. A.) » 600,—
Silvio Introna, Torino » 600,—
Attilio Jallà, Torre PeUice » 300,—
Emilia Lantaret, Pomaretto » 600,'—
X. y.. Torre Pellice » 3.000,'—
Long Marey prof. E. W., Ronja » 300,—
Carlo 10 Lily Lupo, Sampierdarena » 600,—
Geraldo Mathieu, Villar Pellice » 600,—
Ten.-cd. Giulio Martinat,
A.O. I. » 1.000,—
Clara Monney ved. Chiaria,
Torino » 600,—
Rag. Giorgio Maggiore, Id. » 600,—
Prof. Luigi Micol, Torre Pellice » 300,(—
(Cmtinm).
COUP D’ŒIL EN ARRIÈRE
Il demandait la force, afin de pouvoir
achever sa tâche.,, il reçut la faiblesse, afin
qu’il pût obéir.
Il demandait la santé, afin de. faire des
choses plus grandies... il reçut l’infirmité,
afin qu'il fît des choses meilleures.
E demandait la richesse, afin qu'il pût
être heureux... il reçut la pauvreté, afin
.qu'il pût être sage.
Il demandait la pMissance, afin d'avoir
la louange des hommes... ü reçut l’impuissance, afin de sentir le besoin de Dieu.
U demandait toutes choses, afin de joiiir
de la'vie... il reçut la vie, afin de jouir de
toutes choses.
Il ne reçut rien dé ce qu'il demandait,
mais tout ce. qu’il espérait.,.
Sa prière est exaucée !
(La Bonne Revm).
CHRONIQUE VAUD OISE
' ANOftOaNE. 'Le 21 août est décédée, à
l'âge dé 55 ans, aux Bessons, Buffa 'Jermy
feu Pierre, mariée Malan. Nous ex^tìtoona
notre profonde sympathie à la famille'en
deuil. l'.-'i I
★ Vendredi 4 courant, à 8 heures du
soir, dans le temple du Serré, aura lieu '
un culte d’appel. Les pasteurs Valdo Vi- ,
nay et Elio Eynard nous adresseront la
parole. ^
★ Le culte de dimanche prochain, au
chef-lieu, sera présidé par le pasteur
M. Moreschini. R. N.
GENÈVE. Nous lisons dans « Le Journal
de Genève » ; Les Vaudois du Piémont à
Promenthoux^ La cérémonie traditionnelle..
. -J.
des Vaudois- du Piémont eut lieu dimanche, à Promonthoux, près de Nyon, devant
environ une certaine de .pera>nnes.
Autour du monument élevé aux Vaudois du Piémont, un culte fut célébré par
le pasteur Sauvin. M. Emile Benech, pré.sident de l’Association de Genève, retraça
l'historique des Vaudois qui allèrent s'installer de l’autre côté des Alpes.
Les pasteurs Rochedieu et Sauvin adressèrent le salut des Suisses aux Vaudois
transalpins et la cérémonie prit fin par
un chant d'ensemble et une prière.
LA TOUR. La chaire du Temple Neuf
sera occupée dimanche prochain, 6 septembre, à 16 h. 30, par M. le prof. Comba,
modérateur.
★ Le Bazar en faveur des différentes
œuvres de la paroisse s’ou-vrira lundi prochain, 7 septerpbre, à 16 heures, dans une
d^ salles du rez-de-chaussée du «.Convitto », Durant le Synode il y aura un service de buffet dans la grande salle à manger du «Convitto». L'encaisse est destinée à la bienfaisance.
★ Dimanche dernier, le pasteur M. Jules Tron a uni en mariage M. Frédéric
Paschetto avec M.Ile Catherine Monnet.
Que Dieu répandle sa bénédiction et ses
bienfaits sur les époux.
★ Nous devons enregistrer deux nouveaux départs de ce monde : M. Félix Por
metti s’en est allé après une longue et
douloureuse maladie, supportée vaillamment, et au cours, de laquelle il a réalisé
que notre force vient de Dieu qui nous
rend capables de porter sans défaillance
notre croix jusqu’au bout.
M. Joseph Clapier a été viétime d’un accident au Vandalin, où, pendant qu’il travaillait, tme pierre roulant d’une certaine
hauteur le frappa à la tête. Transporté à
l’Hôpital,, il y mourut quelques heures
après.
Nous tenons à redire aux familles en
deuil notre vivante sympathie chrétienne.
MABSEILIE. Union Vaudoise. Comme
chaque année, notre Union a tenu à commémorer la « Glorieuse Rentrée » par une
grande réunion en plein air, qui a eu lieu
le dimanche 16 août, dans le cadre habituel de nos reneonltres estivales : nous
avons nommé la campagne « Les Platanes », à La Pomme, où nos amis Clôt continuent à nous accorder une aimable et
large hospitalité.
Bien que la saison soit peu propice aux
rassemblements nombreux, en raison de
la dispersion de la plupart de nos membres, nous avons cependant eu la satisfaction de compter plus de 150 participants, plusieurs arrivés dès les premières
heures de la matinée.
I^a partie officielle débute par le chant
d’un cantique et quelques courtes communications du Président.
Ce dernier lit ensuite- divers passagœ
de la Parole de Dieu et, après le chant
d'un nouveau cantique, fait monter vers
Dieu l’expression de notre reconnaissance
par la prière.
Nous entendons ensuite l'évocation, toujours émouvante, des péripéties qui ont
marqué les différentes étapes de l’héroïque entreprise dont nous comihêmorons le
souvenir.
Enfin M, le pasteur Schreiber, de Milan, qi}e nous avons le plaisir d’avoir au
milieu de nous, veut bien nous adresser
■'#-y v’;'!'...“
* quelques mots. IJ'nous dit; d'alrnd sa joie
d'avoir piui asaster à notre réunion et continué en faisant l’éloge du peuplé vaudois,
' dont les caractéristiques, dit-ü, .¿»uvent
se résumer en ces mots Foi. et patrio-.
tisme.'” îû - .f.xVH'i'.
‘ Puissions-nous être toujours dignes-de
cet élogie, 'comme le furent nos glorieux .
pères. L .
, Cette bienfaisante réunioii est teribinée
par l'exécutioïi d’im chœur dirigé par notre ami, M. Léonel Ré. »
★ Départ. Le 11 juillet Dieu rappelait
à Lui, après une longue et douloureuse
maladie,?notre ami Frédéric Long, âgé de
59 ans, originaire de Pramol. Nous renouvelons- à sa veuve et à ses enfants l’expression .de notre vive sympathie.
bobàT Nous remercions les pasteurs
MM. Guido Coiiba, SeiffredO Golucci, et le
prof. Henri Fomeron, qui ont remplacé
le titulaire pendant le coùrs de-sa maladie. Leurs bons messages ont été appréciés par les Rorengs et les villégia.teurs
présents. '
★ L’activité estivale a été im peu entravée par l’indisposition’^du Pasteur, mais
pas entièrement. Plusieurs frères en la
foi, venus pour jouir du merveilleux cli-,
mat de Rorà pendant l'été, se sont fréquememnt réunis au presbytère avec des
frères de Rorà et la mère du Pasteur pour
préparer le Bazar annuel, qui a atteint
un très bon résultat, dépassant considérablement l’encaisse de celui de l’année
précédente. La jeunesse donna une soirée
très favorablement appréciée.
★ La 25 août dernier, a été enterré
. au cimetière de La Tour Rivoire Victor,
du Castel, décédé à l’Hôpital Vaudois,
âpres de longues souffrances. Il laisse
après lui sa veuve et sept orphelins dans
les .plus graves, difficultés financières.
’ ★ Dimanche, 30 août, nous avons eu le
privilège de la visite du pasteur Arthur
Muston, qui . a présidé le culte ; une réunion, l’après-midi, fut présidée par le pasteur Seiffredo Golucci. Nous les remercions
sincèrement. ,
‘ ★ Nous attendons maintenant avec joie
la visite du Camp de la F. G. V, d’Angro*
gne. Nos hô'tes arriveront samedi aprèsmidi, pour le déroulement d’un programme très intéressant. Le soir, à 20 heures, aura lieu un culte d’app^ dans le
templfe
SAINT-OEBMAIN. Nous remercions vivement M. las pasteurs Soulier, Micol, , Mathieu, qui ont bien voulu remplacer et occuper la chaire pendant l'absence du
Pasteur.
★ Voici les actes liturgiques de l’été :
Ida Rivoira et Oscar Durand, des Roncs,
ont demandé la bénédiction de leur mariage, ainsi .que Charles Obicdero et Hélène Bdmas. Que dans ces nouveaux foyers*
règne la paix de Dieu.' ’
Aldo Comba et Vihna ont présenté au
baptême leur petite Hélène ; Adolphe et
Louise Sappé leur petite Ndlma; Warner et Irma Schefienbaum leur petit
Franco ; et Pons Henriette le petit Loris
Emmanuel Que sur ces agneaux et sur
chacune des familles descendent les Promesses du Dieu fidèle, car elles l’ont invoqué.
★ Un long cortège a accompagné au
champ du repos David Salomon Balmas.
des Rouncs, âgé de 70 ans. Une courte maladie l’a emporté, malgré sa forte constitution. Nous exprimons aux nombreux parents notre sympathie chrétienne.
Fédération Juvénile Vaudoise
Programie des Camps Alpins.
Voici le programme détaillé des Camps
Alpins que la Fédération Juvénile Vaudoise organise à Massel et à Angrogne,
du 3 au 6 septembre 1936.
À MASSEL.
Jeudi soir, 3 septembre - culte d’ouver
turcî.
Vendredi, 4 septembre - 9. h. 15 : crdte ;
9 L 30 V étude : « L’idée de la foi dans le
Nouveau Testament»; 14 hi. 30: étude:
« La'foi et les ceuvres » ; 20 Ju 30 : projections lumineuses sur «Calvin».
■»1 Samedi, 5 seipterobre 9 heures inculte
au Château de la BalsiUe ; 9 h. 15 : étude *
« La BalsiUe, exemple de f<»! » ; l‘4 h. 30 :
étude : « La foi, source d'énergies dans la
vie »-î 20 heures ; culte â ManéiUe.
Dimanche, 6 septembre - IjO heures;,
culte à Massel; 13 heures départ en autob\ÿ pour Pignerol. ^ ' , ' '
Les cultes et les études seront tenus par
MM. Li Marauda, P. Bosio, E. Tron, G.
Mathieu, A. Janavel, E. Eostan,' T. Vinay,
A. Alesfflo, E. Micol, A. Ribet, O. Pteyronel,
A. Genre, A. Giocbli. '
« » »
À ANGROGNE.
Jeudi soir, 3 septembre - 20 h. 30 : culte
d’ouverture. '
«Vendredi, 4 septembre - 9 heure»:
culte ; 1|0 h. 30 : étude : « La foi » - a) la
foi dans la ¡pensée évang^que - bj la foi
et les œuvres ; 15 heures : étude : « Ceux
qui ne furent pas des héros » ; 20 heures ;
culte au Serre. .
Samedi, 5 septembre - 9 heures : culte ;
9 h, 30 : étude : « La foi dans la vie » ;
17 heures - à Rorà : Quélques nouvdfies
de l’évangélisation en Sicile ; 20 heures :
culte à Rorà.
Dimanche, 6 septembre - 7 heur€ss : départ pour PigneroL
Les cultes ¡et les études seront tenus par
MM. : P. Bosio, G. Comba, E Eynard, M.
Moreschini, A. Deodato, A. Comba, V. Vinay, G. Bertin, S. Colucçi, G. Castiglione.
9 ü< *
» »
Nascite N" 2 — Decessi N“ 5
Janavel.
.î
Dimanche, 6 septranbre : '
RÉUNION GÉNÉRALE DANS LE TEMPLE
DE PIGNEROL.
à 15 heures : message du Modérateur courts messages de P. Bosio, G. Bertin,
E.' Rostan ; s
à 17 h. 30 : Congrès de la F. J. V. ;
à 21 heures : départ pour les vallléés du
Pélis et du Cluson. '■ • '
Voici en outre la liste des paroisses où
le culte du dimanche matin, 6 septembre,
sera présidé par des membres de la'»Fédération : Rorà : G. Castiglione ; lAiigrogne : M. Moreschini r Pramol! : A. Gemre;
Saint-Germain : O. Pfeyronfel ; Pohiaret :
E. Tron ; Ridaret : A. Giocoli ; PerrierManeiUe : A. Alessio ; Massel :.E. Rostan ;
Rodoret : A. Janavel ; Praly : T, Vinay ;
Bobi : A. Gomba ; Pignerol ; 'A. Deodata
Le Comité organisateur se réserve de
faire quelques modifications aux programmes ci-dessus.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 17 al 30 Agosto 1936-XIY.
Deuxième artide de M.lle Mary Pos, lequel a paru ‘ dans le journal hollandais
« Standaart ».
Ceux qui sont quelque peu familiers
avec l’histoire des Vaudois, connaissent la
figure héroïque de Josué Janavel, le lion
de Rorà. '
Le professeur Comba, le modérateur actuel, dans son livre sur l’histoire des Vaudois, en raconte les faits et gestes.
En plein hiver, comme tant d’autresi fols
déjà, lœ Vaudois .se voient contraints de
renier leur foi ou d’abandonner leurs maisons. Les Vaudois, fidèles à Dieu jiusqu’à
la mort, préfèrent se réfugier sûr les montagnes et s’y défendre.
Rorà est assaillie par Pianezza avec des
milliers de soldats, mais Janavel veille, et
quoique secondé seulement par un petit
nombre, il l'attend de pied ferme et le repousse à plusieurB reprises. Dans m vieux
livre j’ai lu comment Janavel sut se défendre avec six hommes seulement contre
500 ennemis, qu’il repousse.
L'iàmemi revient alors à l’assaut avec
600 hommes ;' la petite troupe de Janavel
né .s’est accrue que de 11 unit% mais l’ennemi est encore battu.
Seul centre une armée de 10.1000 hommes, Janavel est contraint de fuir avec un
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4e ses fils. « Mais s'il fut gr^d dans la
victoire, il l’est d'’auitajat plus dans la défaite ». C'est, ainsi que l’auteur termine
pon récit.
Pîanetza réussit à se saisir de la femme
,et d^ fides de Janavei, et il lui promet de
Im épargner s’il se rend, mais ü les menace de mort en cas de refus. Et que répond Janavei ? (Tous les Vaudqis ooinnaisaent bien la réponse du héros). Pianezza
pourra brûler les pauvres corps des femmes, mais non pas leur âme, q\ii appartient à Dieu seuL^
(Suit la description, du paysage, d’une
masure où l’on, conserve quelques souvenirs de Janavei, et le récit de la visite
d'une diaconesse).,
Les Livres
Flocons de neige... (trois contes de Noël),
par Henri Eberhard. Nouvelle Société d’Bditions de Toulouse - Dieukfit
(Drôme). — Prix: 3 francs.
L^Ecfao des Valï^ - Vendredi 1936-XIV
* .h '
; '.Í
cspwflhcc.
On a trouvé, à Saloniqué, l'antique Thés- '
salonique de la Bible, deux urnes funéraires, qui portaient, l’une et l’autre, une
inscripticm. Sur la priemière on lisait :
« Plus d’espérance ». Sur la seconde :
« Christ est ma vie ». On ne peut exprimer plus clairement la düférence qu’il y
a entre le christianisme et le paganisme,
au' sujet duquel St-Paul, écrivant aux
Thessaloniçiens (IV, 13), désignait comme
païens ceux qui n’ont point d’espérance.
' Braun.
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P- (3) 0,25, 4,48 6,33 7,56 11,40 13,26 17,26 0) 18,35 19,06 20,02
» 1,03’ 5,29 7-, 18 8,26 12,18 14,13 18,02 19,12 19,32 20,53
» 1,22 5,53 7,45 8,42 12,37 14,35 18,18 19,30 19,46 21,14
» 6,12 8,03 8,55 14,54 18,40 —.— 20,03 —j—
» 6,23 8,14 9,06 15,06 18,52 _ _ 20,14 — j—
a. 6,28 8,18 9,10 15,10 18,56 20,18 —,—
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriols >
VillarP. .
ViaFourca »
Bobbio P
a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
OBABIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO PELLICE
(1)
11,11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,10
15,15
15,22
15,29
15,34
15,40
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
10,35
20,40
20,47
20,54
21,—
21,05
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chabriols »
S. Margh. »
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
(2)
11,50 17,35 19,- 20,11,55 17,40 19,05 20,05
12,01 17,46 19,11 20,11
12,08 17,53 19,18 20,19
12,15 18,— 19,25 20,26
12,20 18,05 19,30 20,30
(1) Al Venerdì e Festivo — (2) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (Jac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugerac/iic)»
S. Martino .
, Porte
Mal all aggio (fac.)
S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina
a.
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerar/flc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
(1) (2) (3) (1)
6,45 7,52 8,45 10,45 12,45 14,35 16,45 18,23 19,52 21,25
6,53 7,59 8,52 10,52 12,52 14,42 16,53 18,30 19,59 21,32
6,56 8,02 8,55 10,55 12,55 14,45 16,56 18,33 20,02 21,35
7- 8,05 8,58 10,58 12,58 14,49 17,- 18,36 20,05 21,38
7,03 8,08 9,01 11,01 13,01 14,52 17,02 18,39 20,08 21,41
7,06 8,11 9,04 11,04 13,04 14,55 17,05 18,42 20,11 21,44
— 8,16 9,08 11,07 13,08 14,59 17,08 — 20,14 21,47
7,14 8,19 9,12 11,10 13,12 15,02 17,11 18,49 20,17 21,50
7,24 8,26 9,19 11,17 13,21 15,10 17,18 18,56 20,24 21,57
7,32 8,33 9,26 11,24 13,26 15,18 17,25 19,03 20,31 22,7,35 8,36 9,29 11,27 13,29 15,21 17,28 19,06 20,34 22,08
7.41 — — 11,34 13,36 15,29 17,33 20,39 22,12
7,45 8,45 9,35 11,40 13,39 15,35 17,36 19,14 20,42 22,15
(2) (I) (4) (I)
6,28 7,55 9- 9,45 12,- 13,55 16,25 18,06 19,25 20,30
6,31 7,57 9,47 12,08 13,59 16,28 — 19,28 20,33
6,37 8,03 9,07 9,52 12,13 14,05 16,33 18,16 19,33 20,38
6,40 8,06 9,12 9,55 12,16 14,08 16,36 18,19 19,36 20,42
6,47 8,13 9,20 10,02 12,23 14,15 16,50 18,26 19,43 20,48
6,59 8,20 9,26 10,10 12,30 14,22 16,58 18,34 19,50 20,55
7,01 8,23 9,30 10,13 12,33 14,40 17,01 — 19,53 20,58
7,05 8,27 9,33 10,17 12,39 14,43 17,05 18,41 19,58 21,01
7,08 8,30 9,36 10,20 12,42 14,46 17,08 18,44 20,01 21,04
Z’” 8,33 9,38 10,23 12,45 14,49 17,11 18,47 20,04 21,07
7,15 8,36 9,41 10,26 12,48 14,52 17,15 18,50 20,07 21,10
7,18 8,39 9,44 10,29 12,51 14,55 17,18 18,53 20,10 21,13
7,25 8,45 9,50 10,35 12,58 15,- 17,25 19.- 20,15 21,20
0 dal 12 Luglio al 6 Settembre - - (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
0 e da! 7 Settembre in poi — (4) 1 Festivo fino all’ll Luglio e dal 6 Settembre in poi.
Perosa Argentina
Poma retto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
P- 9,- (1) 13,50 (2) 19,30
» 9,08 13,58 19,38
» 9,23 14,13 19,53
» 9,27 14,17 19,57
a. 9,30 14,20 20,p- 9,35 14,25 20,05
» 9,43 14,33 20,14
» 9,47 14,37 20,19
» 9,59 14,49 20,32
> 10,07 14,59 20,41
» 10,16 15,06 20,50
a. 10,20 15,10 20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina f
a.
P.
(3)
4,50
4,55
5,04
5,13
5,28
5,30
5,40
5,45
5,48
5,52
6,07
6,15
10,35
10,39
10.47
10,55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
ìl,55
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,25
17,28
17,32
17,47
,17,55
(1) Prosegue tino a Praly soltanto nel giorni festivi dai ¡2 Luglio al 6 Settembre — (2) Profcgue per Praly
soltanto nei giorni precedenti i festivi daini Luglio al 5 Setteirbre — (3) Proviene da Praly rei giorni festivi dal
12 Luglio al 6 Settembre. — Il servizio fra Per reto e Praly si effettua dal 2S Giugno al 6 Settembre.
ti
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