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Quarante-septième année.
33 Juin 1911
N. 25.
L ÉCHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..dignes de louange, occupent vos pensées. (PhiL iF, 8).
SOMMAIRE:
Le couronnement du roi Georges d’Angleterre
— A propos de la Conférence de District
de Livourne — Les pasteurs allemands
d’Italie à Sibaud — Désordres — Le cas
Verdesi — Chronique vaudoise — Opéra
Balnearia G. P. Meille — Feuilleton : Le
trésor de grand prix — Nouvelles politiques.
Le coumneiiient de roi Georges d’Angleterre
Hier, le 22 juin, l'Angleterre et tout
l’immense empire, ont pris part au
grand événement préparé depuis bien
des mois, au couronnement du roi
Georges.
Il faut être anglais et connaître le
profond loyalisme de ce peuple, pour
apprécier cette cérémonie solennelle.
H n’y a pas encore lA. ces farouches
représentants des partis ej^trêmes, ni
ces infaillibles qui pleurent sur les
joies de tout un vaste empire, qui
compte près de 400 millions de créa— tures hnmaines ; il y ar, plutôt^
mille qui aime son roi et sa patrie.
Le couronnement du souverain anglais a une double signification : civile
et religieuse. Civile, puisque par cet
acte il est reconnu comme le roi légitime de toute la nation; religieuse,
le roi étant appelé à promettre d’être
le défenseur de la religion protestante
et c’est sur la Bible qu’il a posé sa
main pour prononcer le jurement
solennel devant Dieu et devant les
hommes. Nous comprenons donc aisément pourquoi à cette auguste cérémonie aient dû intervenir tous les
délégués des colonies, tous les princes
de rindé, tous les représentants des
Etats amis, ainsi que les archevêques
et évêques de l’église officielle anglicane, les modérateurs ou présidents
dis églises non conformistes, expressément invités.
On évalue à plus d’un million ceux
qui sont venus du dehors pour contempler ce spectacle unique, ce qui
fait que Londres, dans la journée de
hier, était peuplée de huit millions de
personnes environ.
Ce qui a ajouté à la grande attraction, c’est le caractère militaire que
l’on a donné à la cérémonie. Les soldats anglais sont de toute beauté, bien
disciplinés et offrant un coup d’œil
unique. La musique militaire anglaise,
surtout celle des régiments écossais,
est aussi très caractéristique.
Il n’y a eu que les privilégiés qui
aient pu pénétrer sous les voûtes de
l’abbaye de Westminster, où a eu lieu
la cérémonie du couronnement, mais
voir défiler le cortège inoubliable, et
cela pendant des heures, a pleinement
satisfait cette fourmilière humaine accourue de- l’orient et de l’occident, du
et 4u septeotriou.
Nous avons voulu écrire ces quelques lignes, touchant ce grand événement, parce que nous aimons l’Angleterre, malgré ses défauts, étant la nation la plus puissante du -monde, à
cause de sa religion. Nous ne voulons
pas oublier qu’elle représente le quart
de la grande famille protestante et
que, malgré la distance et la différence de la langue, nous nous sentons
unis à elle par les liens de la même
foi. Nous savons pertinemment que
c’est elle qui évangélise le monde entier et qui s’intéresse d’une manière
touchante à notre œuvre en Italie,
Mais ^ part cette considération, nous
ne voulons pas oublier que le roi Georges, pendant ces I2 derniers mois de
règne, s’est montré digne de ceindre
la couronne royale. Il a non seulement
une conduite irrépréhensible, mais il
montre comment il faut régner, avec
un esprit de charité et de liberté.
ILse trouve’actuellement entouré
de ministres libéraux et à la veille
de grandes réformes, qui bouleverseront les anciennes traditions anglaises,
au point de vue des castes et des besoins sociaux, mais il ne paraît pas
s’en émouvoir et il agit en roi constitutionnel. Il appartient à l’église anglicane, mais il n’a pas oublié que la
moitié de ses sujets sont non conformistes, et aussi il a tenu à leur faire
une place dans la cérémonie officielle.
Toutes ces choses nous réjouissent et
nous poussent à remercier Dieu. C’est
donc avec une vive joie que nous nous
sommes associés au couronnement du
roi Georges et nous appelons sur lui
les bénédictions les plus précieuses
de Dieu. Oui, que Dieu bénisse l’Angleterre, son roi, la famille royale.
Nous aussi, nous nous écrions du fond
du cœur : God save the king ; long life
to George the fifth, king of England.
______________________C. A. Tron.
A propos de la Conftace de District
PE LIVOURNE
C’est fait; désormais nos dames et
demoiselles pourront exercer dans TEglise tous leurs droits ; bien plus, leurs
doubles droits, ceux inhérents à la
femme, cette noble et sainte activité
dans l’Eglise, que la femme dont le
cœur est saisi par l’Evangile peut
seule accomplir; et celle des hommes,
membres de nos assemblées délibératives, de nos Conseils d’Eglise, etc.
— Vous plaisantez !
— Nullement, depuis le vote, très
contesté et très contestable, de la dernière Conférence de District à Livourne, du 13 courant, par lequel Mme
E, P. a été admise déléguée à la Conférence comme représentant l'Eglise
de P., la chose est entrée dans la voie
des faits accomplis. Après toute une
journée de discussion, la question fut
résolue en sa faveur par la lecture
d’une lettre de la Table qui déclarait
qu’une fois accordé le droit de vote,
aux femmes, comme aux hommes, il
en résultait comme conséquence logique qu’elles peuvent jouir de tous
les droits des électeurs et être élues
comme eux.
Ceja étant, voici lès conversations
qu’on pourra entendre dans nos différentes villes d’Italie, à certaines
époqhes de l’année :
— Tiens! voilà Mlle N. en voyage,
où va-t-elle?
— A X, comme déléguée de l’Eglise.
Pas possible !
— Et pourquoi pas ? N’a-t elle pas
été élue par deux voix de majorité?
— Ah ! oui, par celle de son cousin
et ce charmant jeune boinme^ qui
pourrait bien Tui donner son nom !
— Ça, c’est une insinuation perfide !
Mlle N. est pleine de cœur, d’entrain
et de mérite.
— A merveille! Et qui est ce monsieur qui l’accompagne ?
— C’est l’autre délégué, le diacre
N. N.
— Ah !
Autre dialogue :
— Mon cher mari, je pars demain
pour X.
— Et pourquoi faire?
•— Mais tu sais bien, j’ai été élue
pour représenter notre Eglise à notre
Assemblée de District. Je te recommuuiic les enfants... je pense revenir
mercredi soir ou jeudi matin.
— Mais ma bonne amie, je ne puis
laisser mon emploi, mes affaires pendant deux jours complets ! C’est pour
cette raison que j’ai renoncé il y a
deux ans, à cet honorable mandat.
— Tu fis mal. Rester à la maison
auprès des enfants une fois dans l’année, ce n’est pas une affaire.
— Mais pourquoi le diacre B. n’a-t-il
pas été nommé ?
Tu sais, il est un peu sourd, il
n’a pas la parole très facile, tandis
que moi...
— Pas besoin d’achever ! Je devine
et j’approuve; mais tout de môme je
trouve cela un peu drôle. Que tu ailles
visiter les malades, les pauvres, à Phôpital ou dans les, familles, que tu t’occupes des écoles de la semaine et de
celles du dimanche, de VAmie de la
jeune fille etc., je comprends ça. Mais
d’aller faire la députée à L. ou à F,
à G. ou à T,, de prendre part aux
discussions au sujet de l’Administration unique ou double ou de l’interprétation des Réglements de notre
Eglise Vaudoise, ou des cas de discipline, etc., ça ne me va pas,
— Mais enfin, mon cher, tu ne peux
aller contre courant ! L’Eglise évolue
aussi. Une fois que nous autres femmes avons obtenu justice en acquérant
le droit d’être électeurs, c’est à dire
électrices, il est tout'naturel que nous
ayons aussi ses droits : celui d’être
élues à notre tour.
— Tout ça est bel et bon. Quant à
moi je te dis que tu es ma dame élue,
et parce que tu es nion. élue, et que
tu as bien voulu l’être, dépose ton chapeau, et reste à la maison.
— Mais enfin...
— Chère amie, je suis déjà en re
tard; au revoir à ce soir, et aie soin
des enfants. Giov. Rochat.
LES PASTEÜIÎS ALIEMANDS D’ITALIE
à éibaud
'Turin, le. 16 Juin 1911.
Cher Collègue,
Très probablement ces lignes vous
arriveront trop tard pour le prochain
numéro de VEcho. Il ne faut cependant pas que notre journal des Vallées passe sous silence un évènement
qui laissera le meilleur souvenir dans
les cœurs de ceux qüi y ont assisté;
je veux dire la visite des pasteurs
allemnads d’Italie à Sibaud.
En montant à Bobi nous pensions
à une date mémorable de notre histoire : 1532. Alors les premiers représentants de la réformation étaient venus à Chanforans pour dire à la petite
église vaudoise : « Tu as la même foi
que nous, basée üniquemént sur Tévangile de Jésus Christ : tu as souffért
pour cette foi ; et bien, donne-nous la
main d’asSociatlon >. Dès ce moment
les vàudois ont été én quelque sorte
les représentants des églises réformées
de la Suisse et de l’Allemagne en Italie ; et à côté de l’honneur qui leur
était accordé, ils supportèrent aussi
les coups les plus cruels des ennemis
de la réformation, étant au premier
poste devant le Vaïicah. Depuis lors
que de bienfaits n'àvo'ns-nous pas reçus
de ces églises sœurs d’au delà des Alpes ! Nous serions bien ingrats si nous
l’oubliions.
Turin, la première paroisse vaudoise
que l’on rencontré venant de Rome,
a eu le privilège de recevoir cette année, du 10 aü 14 juin la conférence des
directeurs spirituels des églises allemandes de Rome, Florence, Naples, Palerme, Livourne, Gênes, Venise, Bergame et Milan, Pas un ne manquait à
l’appel. Dimanche, à 11 heures eut lieu,
dans notre chapelle 15 Via Pio Quinto,
le culte d’ouverture présidé par
le Dr Bachmano de S. Remo) et suivi
2
SBêêê
ÜBSMÜÜ!
de la célébration de la Sainte-Cône.
Lundi, M. GiâmpdccblÉ iprésililt du
Consistoire saluada Coiiïérericej;
soussigné pré^nta upètêttre'dpiîla Y*
Table, et les salutations de la Confér
rence des Vallées. Les sentiments les
plus bienveillants envers notre église
furent exprimés par le Dr Leasing, président de la conférence. Ce qui nous
a frappé , c’est le travail énorme que
ces frères ont pu faire dans ces peu
de jours : Les rapports sur les différentes" églises allemandes, et les travaux scientifiques, profondément et
consciencieusement discutés, remplirent les séances qui retinrent plus
d’une fois nos amis jusque bien avant
dans la nuit dans les beaux locaux
de la Société allemande. Via Assietta,
Un modeste rapport lu par le soussigné sur le Diaconat féminin en Italie, fut écouté avec bienveillance, et
l’intérêt de la conférence à cette œuvre se manifesta par la consécration
de la collecte de Dimanche à la < Casa
Italiana delle Diaconesse ». Nous sommes reconnaissants à tous les amis
qui nous donnent l’assurance de leur
vive affection pour notre institution,
et nous souhaitent la bénédiction de
Dieu. Mais nous le sommes d’autant
plus quand il y a quelque preuve palpable de cet intérêt, comme ce fut
le cas cette fois.
Mercredi à 4 heures de l’après-midi
eut lieu le départ pour Bobi. MM. le
vice-modérateur C. A. Tron et Romano
pasteur émérite nous attendaient à la
gare de La Tour, pour donner à nos
collègues la bienvenue. Par une de
ces belles soirées de printemps, toute
illuminée des rayons du soleil couchant, qui rehaussant l’éclat font scintiller les blancs sommets des montagnes de la pittoresque vallée du
Pélis, nous arrivâmes à Bobi. Est-il
nécessaire de dire que nous y fûmes
accueillis avec la plus cordiale hospitalité par M. et M“° Gardiol qui voulurent loger 4 d’entre nous ? Je laisse
penser au lecteur quelle bonne soirée
nous pûmes passer ensemble. Le Jeudi
matin, à 7 heures, nous entourions le
monument de Sibaud et entonnions le
puissant « Ein’ feste Burg ». Le cantique de Luther. Le Dr Lessing lut le
Psaume 121, et notre petit culte fut
terminé par la prière. A 9 heures
nous visitions, sous la bonne direction
de MM. les professeurs A. Vinay et
Maggiore, la maison vaudoise et le collège, et avant trois heures nous rentrions à Turin.
€ Nous n’aurions pas pu avoir une
plus belle clôture de notre conférence »,
dirent nos amis. Pour nous, cela fut
un bienfait que de voir comment, en
présence de notre Sauveur et Maître,
les barrières de langues et de nationalités disparaissent, et les cœurs battent à l’unisson en répétant la prière :
€ Que TON RÈGNE vienne ». D. P.
DÉSORDRES
Nous lisons dans les journaux quotidiens que lors de la fête Dieu (Corpus
domini), il y a eu de graves désordres à Fano, Fabriano et Padova, occasionnés par les anticléricaux; nous
le regrettons fortement. Est-il possible
que l’année du Jubilé puisse être témoin de tels excès, quand tout nous
parle d’amour et de fraternité ? Est-il
possible qu’on se batte dans les rues
et que la gendarmerie doive intervenir
pour protéger le sacrement et les prêtres? Il faut coûte que coûte éviter
de tels scandales pour l’honneur de
la patrie et de la religion. Il y a déjà
trop ^d’iiicrédulité pour qu’on l’aug|raent|| |1 Li '
I Noi^ blâl^ns ces attaques farouI ches,i#atriôjdes, assoiffées de Éainè
et vengeance, et aussi pour éviter
à l’avenir de pareils désordres, il nous
semble qu’il faudrait en revenir au
passé, c’est à dire que la rue soit
au public et que tout acte religieux
s’accomplisse dans l’enceinte des Cathédrales, des Eglises, des Temples ou
des Chapelles. Le sol public est sacré,
chacun pouvant faire valoir son droit, _
et d’un autre côté, obliger un athée
à contempler ce qui le froisse est toujours un danger qui diminue toute
influence religieuse.
Nous avons été fort peiné de voir
l’essai Jiait par l’évêque protestant de
Londres, qui croix en tête, a traversé
les rues de la métropole avec 3000
admirateurs, et ce que nous n’approuvons pas chez les protestants, nous ne
pouvons pas T encourager chiez les
catholiques.
La religion a tout à gagner à se
tenir en dehors de ce qui provoque la
haine des ennemis et doit Sentir que
pour adorer Dieu, il n’y a rien de
mieux que le silence et le recueillement. Un patriote croyant.
LE CAS VERDESI
Toute la presse s’est occupée de ce
prêtre, qui avait d’abord été moine et
qui a enfin jeté la robe aux ,orties,
pour passer à l’église méthodiste épiscopale. Il y a eu beaucoup de bruit
pour peu de chose. D’après nous cet
ex prêtre a été imprudent, en accusant ses supérieurs d’avoir violé le
secret de la confession. Le tribunal a
condamné en diffamation Verdesi, le
frappant de 10 mois de prison et d’une
amende de 830 francs, outre les frais
du procès.
Les journaux cléricaux célèbrent
la victoire et les journaux politiques
jugent sévèrement l’ex prêtre. Nous
ne prononcerons point de jugement,
mais nous nous garderons bien, comme
le fait un pasteur, d’accuser le tribunal d’injustice. Nous n’en avons pas
le droit. Qui peut prouver que les juges aient été subornés par les cléricaux? Si nous évangéliques avons si
peu de confiance dans la justice c’est
un mauvais signe et nous n’avons rien
à prêcher aux autres.
Ce qui ressort d’une manière évidente, c’est que nous devons redoubler
de prudence dans l’admission des ex
prêtres et que nous ne nous devons
pas faire de grandes illusions sur les
modernistes de qui on espérait la
grande réforme de l’Eglise. Ce procès
a révélé bien des choses qui doivent
nous faire réfiéchir sérieusement. Ne
chantons donc ni victoire ni défaite,
mais méditons sur les conditions morales de notre peuple, cela est probablement plus urgent que tout le reste.
CHRONIQUE VAUDOISE^
Angfrogne. M. le pasteur Peyronel
de Massel a remplacé, dimanche dernier, M. Eug. Revel qui s’est rendu à
St-Germain et M. Ribet à.Massel pour
l’échange de chaire fixée par la commission exécutive.
Florence« Ces jours derniers ont
eu lieu les examens à notre école de
théologie, sous la présidence du modérateur de notre Eglise Vaudoise, qui
s’est rendu expressément à Florence,
pour occuper la place qui lui est assignée par les réglements.
Forano Sabiiia« La conférence du
6““ district vient d’avoir lieu dans
cette localité. Le projet d’administra
tion unique a été adopté avec quelques modifications. ■' i
Gênes. Un membre de l’église nous
écrit que M. Rostan a tenu une conférence très intéressante sur les progrès de l’Italie, pendant ces cinquante
dernières années, au point de vue intellectuel, financier et religieux. L’église était bondée et plusieurs ont tenu
à complimenter l’orateur. Nous regrettons que notre journal soit trop modeste pour insérer cette conférence,
un peu longue, mais qui serait captivante.
La Tour. Aujourd’hui même cessent les cours donnés par nos professeurs au collège. Les élèves attendent
le résultat de leur travail de l’année.
S D’après une circulaire du Proweditore, toutes les écoles secondaires
sont invitées à prendre part au Jubilé
Italien, en visitant l’exposition de
Turin ou de Rome. Notre collège n’a
pas hésité à faire bon accueil à l’invitation et un bon nombre d’élèves,
avec une délégation de professeurs,
se sont rendus à Turin.
S Les examens de Bible et de français dans nos écoles de quartiers ont
été satisfaisants ; nous avons été étonnés de trouver les enfants aussi avancés dans la connaissance des faits bibliques. Nous voulons exprimer notre
reconnaissance aux maîtres qui ont dû
travailler pour obtenir un tel résultat.
S La venue des pasteurs allemands
à la Tour et à Bobi, après leur synode
de Turin, a été pour nous tous une
agréable surprise. MM. Vinay et Maggiore ont fait les honneurs de la maison Vaudoise, ce dont nous les remercions sincèrement.
S M. le pasteur Gardiol et sa dame,
de St-Cierge-la-Serre (Ardèche), le premier, originaire des Vallées, ont visité
notre vallée qu’ils ont trouvée charmante.
[Vice. Notre évangéliste a eu des
cultes suivis par 300 et parfois 400
auditeurs, parmi lesquels des souverains ; sept catéchumènes ont été admis comme membres de l’église.
Pallons (Hautes Alpes). M. le pasteur Seguin, de Ballons, a été nommé
à Faugères (Hérault), en remplacement
âe M. Reboul.
Ferrîer, le 12 juin 1911.
M. le Directeur,
Permettez à un laïque de présenter
à vos lecteurs quelques réflexions qu’il
a faites sur le projet d’administration
en lisant le compte-rendu que vous en
avez donné dans l’Echo.
Vous dites que: « Tous les pasteurs
des vallées, sauf trois et une abstention votèrent en faveur, ce qui signifie
que les députés ne sont pas encore
complètement renseignés sur le projet ». Je suppose que votre plume est
allée un peu plus loin que votre pensée, toujours est-il que le raisonnement
ne me semble pas pécher par excès
de logique. Parce que plusieurs députés, ont voté contre le projet, vous en
tirez la conclusion qu’ils ne sont pas
renseignés. S’ils eussent voté en faveur, je suppose que vous diriez qu’ils
sont parfaitement renseignés. Vous ne
nous dites pas ce que vous pensez des
pasteurs qui ont voté contre le projet.
En leur appliquant le raisonnement
que vous avez employé pour juger l’action des laïques, vous êtes sans doute
convaincu qu’Ns feraient bien d’aller
se renseigner avant de participer au
vote final qui aura lieu au Synode.
C’est étrange que nous soyons arrivés
à des conclusions tout à fait contraires
sur la manière de voter des laïques.
, Pour moi le fait qu’un bon nombre
^d’entre eux a voté contre le projet,
sans suivre aveuglement la manière
de voir de leurs pasteurs, est une
preuve que ces laïques s’étaient formé
une opinion bien claire sur la question et qu’ils étaient parfaitement renseignés sur les résultats qui suivront
l’adoption du projet. Tous ces laïques
ont voté, comme je l’aurais fait si
j’eusse été présent, non pas par pai’ti
pris, non pas pour obéir à des personnes, mais par pure conviction personnelle. Nous laïques nous aimons notre
œuvre d'évangélisation de tout notre
cœur, et parce que nous l’aimons nous
pensons qu’elle a besoin de tout le
temps, de toute l’intelligence, et de
tout l’amour d’un Comité spécial pour
pouvoir prospérer. Si nous pensions
que l’église entière n’eût qu’à gagner
par cette fusion d’administrations nous
ne ferions pas de l’opposition pour le
simple plaisir qu’il y a d’être du parti
de l’opposition. Les vallées ont queU
ques ressources pour pourvoir à leurs
besoins, l’œuvre d’évangélisation vit au
jour le jour. Ici nous faisons plutôt une
œuvre d’édification, dans le champ d’évangélisation on fait une œuvre agressive ; aux vallées nous avons de vieilles
églises qui obéissent à certains princi
pes mis à l’épreuve pendant des siècles;
dans la péninsule il s’agit d’une œuvre
nouvelle, sujette à des changements,
selon la partie du pays que nous envahissons et le caractère de îa population locale. Ce sont là quelques raisons suffisantes, je crois, pour que nous
continuions à aller de l’avant avec
deux administrations. Tous les Cantons
Suisses n’ont-ils pas des lois différentes, et pourtant ne se groupent-ils pas
tous autour de la croix fédérale? Y
a-t-il une peuple plus uni que les EtatsUnis d’Amérique et cela malgré l’autopomie de chaque état particulier?
De même pour nous ce qui nous unira
toujours plus ce sera commun à la
mission et à l’église mère, c’est à dire
la noble et belle tâche d’évangéliser
l’Italie. Tandis que nos frères dans la
plaine combattront contre la superstition et l’erreur, nous sur nos montagnes nous continuerons à lever les
mains au ciel pour prier Dieu de bénir
leur travail. Quoique nous soyons plusieurs nous sommes un seul corps en
Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres.
Permettez-moi encore de citer une
des remarques que vous faites dans
votre compte-rendu en l’aecompagnant
de quelques mots de commentaire. Vous
dites : « l’œuvre d’évangélisation a été
initiée par les pasteurs eux-mêmes et
c’est sur eux qu’a pesé en grande partie la responsabilité de cette belle et
grande tâche». Vous laisseriez comprendre d’après ces paroles que l’important pour l’adoption du nouveau
projet, c’est qu’il ait l’appui du corps
pastoral. Ici encore, permettez-moi, je
ne puis partager votre opinion. L’essentiel à mon avis c’est que dans une
question si importante l’opinion des
laïques soit aussi respectée. Hélas !
malheureusement l’élément laïque n’a
pas toujours l’intérêt qu’il devrait avoir
pour les choses de Dieu ; mais dans
ce cas-ci il démontre que le grave
problème le préoccupe et il tâche d’apporter son concours pour que la solution qui sera adoptée soit la meil
leure possible. Après tout ce qui forme
la masse de l’église c’est l’élément
laïque, les pasteurs en sont les con-
3
\ ^
) V
>4
ducteurs. Ne tâchons donc pas de faire
combattre les officiers eux seuls sans
l’aide des régiments qui sont constitués
r par l’élément laïque. Dites plutôt aux
régiments de sen'çr leurs rangs* pour
le triomphe de la cause du Maître
commun, et si après un examen consciencieux la majorité du corps Synodal
jugera bon d’adopter le nouveau projet, nous les membres de l’opposition
d’aujourd’hui nous accepterons de bon
cœur le fait accompli et nous apporterons volontiers notre petite pierre
pour la construction du grand édifice
que nous désirons tous élever à l’honneur et à la gloire de Dieu.
Signé : Un laïque.
Cher laïque,
Parler de fédération quand l’Italie
célèbre son jubilé, nous étonne; parler
de fédération quand on fait tous les
eiforts pour réunir les forces dans le
champ des missions et parmi les grandes branches de la famille chrétienne,
montre que l’heure sur le cadran de
l’horloge n’est pas pour tous la même.
Parler A’évangélisation uniquement,
quand on insiste sur Vintérêt de l’église dans son ensemble, indique que
la marche de 50 ans n’a pas été suivie par le corps d’armée. Nous ne nous
payons pas de phrases, nous voulons
des faits, or une mère sage après
quelques essais, a le devoir de ressaisir ses droits pour assurer la vie
à toute la famille. Le Directeur.
Pig;nerol. Mardi dernier ont eu lieu
•les dbsèques imposantes de M®® Facta,
la mèi;e de S. E. Facta, représentant
le collège de Pignerol et par conséquent de nos Vaudois du Val St-Martin
et du Val Pérouse. Il est rare qu’on
puisse être témoin d’une affection si
spontanée et si solennelle, aussi la fa' mille a dû être soutenue dans son grand
deuil. Nous saisissons cette occasion
pour exprimer à S. E. Facta notre
profonde sympathie chrétienne.
Pomaret. Pendant l’absence du pasteur, c’est M. D. Peyrot de Turin, qui
a occupé la chaire, dimanche dernier.
Ifiodorct. Nous apprenons avec
plaisir que les six élèves qui se' sont
présentés pour l’examen de compimento et proscioglimento ont tous été
promus.
Koiue. Une comhiission ayant pour
but la révision de la traduction Diodati sur la Bible, s’est réunie à Rome
P y a quelques jours, sous la présidence de M. Pigott, et a décidé de
livrer à l’impression les quatre évangiles et le livre des actes des apôtres ;
parmi les présents nous notons les
professeurs Bosio et Luzzi.
S Nous ne voulons pas taire un événement d’une certaine importance,
c’est à dire la pose fondamentale du
temple allemand, en présence d’un
grand nombre de notabilités, parmi
lesquelles von Bülow. Nous nous réjouissons avec nos frères allemands,
qui auront bientôt un lieu de culte
dans notre capitale.
S L’église méthodiste épiscopale a
eu aussi, tout dernièrement, son synode à Rome, présidé par l’évêque
Burth. L’œuvre paraît se développer
et les établissement^ d’éducation et
d’instruction sont une puissance pour
cette église. M. Comba représentait les
Vaudois dans cette circonstance solennelle.
Sl«Ciermain. Dimanche dernier les
mères de famille duPomaret, présidées
par "Madame Henri Forneron, visitèrent l’Asile de St-Germain en s’intéressant aux vieillards et en entourant
d’une manière spéciale notre vieux
frère de 94 ans, Antoine Bounous. Nos
sœurs ont voulu laisser un souvenir
de leur visite en collectant entre elles
la somme de frs. 5,40.
A propos de cette œuvre de bienfaisance, nous voudrions aussi mentionner une surprise agréable, ménagée
par notre frère M. David Combe de
l’Amérique du Sud, qui a fait distribuer à chacun des 41 vieillards 60
centimes, ce dont nous le remercions
sincèrement.
S. ilaria Capua Vetere. M. le
prof. Luzzi a donné deux conférences
dans cette ville, sur les sujets suivants:
L’origine du Christianisme et l’Eglise
de Rome; le cahos religieux et le
moyen d’en sortir. Ces deux conférences, suivies par un nombreux public, furent applaudies.
Viilar. La fête du chant pour les
écoles du dimanche,'qui devait avoir
lieu au Viilar jeudi dernier, a été définitivement renvoyée. Nous regrettons
vivement la déception éprouvée par
nos enfants et nous espérons que,
D. V., on pourra être plus heureux
une autre année.
Opera Balnearia G. P. Meille
TORINO
I giorni di partenza e di arrivo per
le squadre di ragazzi e ragazze ammessi alla cura marina gratuita di
Finalpia, sono fissati come segue:
1* squadra (ragazze di tutte le località ad eccezione di- Torre Pellice
(Orfanotrofio compreso), Viilar Pellice e Pinerolo).
Partenza da Torino : Sabato 1” luglio, alle 10,40. — Ritorno a Torino :
Sabato 22 luglio, alle 14,20.
** squadra (ragazze di Torre Pellice, Orfanotrofio, Viilar Pellice e
Pinerolo).
Partenza da Torino: Lunedi 24
luglio, alle 10,40. — Ritorno a Torino: Lunedi 14 agosto, alle 14,20.
squadra (ragazzi di tutte le località.
Partenza da Torino: Mercoledì 16
agosto, alle 10,40. — Ritorno a Torino:
Mercoledì 6 settembre, alle 14,20.
‘ La Direttrice della 1* squadra partirà da Perosa Argentina, alle ore 6.07,
la Direttrice della 2^ squadra e il Direttore della S“* partiranno da Torre
Pellice alle ore 6.55, nei giorni su indicati per la partenza delle rispettive
squadre e raccoglieranno alle varie
stazioni (San Germano, ore 6.43, San
Giovanni, ore 7.02, Pinerolo, ore 7.40)
i fanciulli che le compongono.
Il Presidente
Ernesto Qiampiccoli.
(44) L.E
TRÉSOR DE--------------:
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
, . TOULOUSE
SOCIETE DES LI VRES RELIGIEUX
Quand la grande nouvelle se répandit dans
le château, ce fut une joie générale qu’on eut
grand’peine à dissimuler; M“® Corvietti devina ces sentiments, et elle en fut peinée; la
froideur de Marguerite, qu’elle aimait à sa
manière, lui fut particulièrement sensible. Elle
ne trouva pas un mot de regret ou d’affection
pour sa tante, et sortit brusquement de la
chambre.
Au moment de quitter définitivement Roccadoro, la pauvre femme essaya d’arriver
jusqu’au cœur de sa nièce;
- Marguerite, lui dit-elle, n’as-tu pas un
mot de regret, pas un mot de tendresse ?
— Tante Cécile, vous avez presque toujours
été bonne pour moi,'mais je...
Elle ne put continuer : sa langue était paralysée ; elle fit un mouvement pour se détourner.
Un spasme douloureux contracta le visage
de M“® Corvietti, mais ce fut l'affaire do quelques secondes ; elle reprit son empire sur elle
même et dit adieu, sans sourciller, à toute la
famille rassemblée sur le perron. Au moment
de monter en voiture, son regard angoissé
chercha encore Marguerite, Celle-ci, le visage
caché dans son mouchoir, ne la vit pas; mais
quelqu’un d’autre avait vu et compris. Eisa
Maxwell sauta sur le marchepied, jeta ses
bras autour du cou de la voyageuse:
— Permettez-moi, madame de vous embrasser et de vous souhaiter bon voyage.
Et c’est ainsi que Cécile Corvietti quitta le
château, sans autre témoignage d’affection que
celui d’une étrangère, et cette étrangère était
une hérétique 1 <
Le bruit des roues fit sortir Rita de sa torpeur.
— Est-ce encore un cauchemar ? dit-elle en
passant sa main sur son front. Eisa, Bruce,
expliquez-moi ce qui se passe ; je ne comprends
pas. Etes-vous des êtres vivants ou des.speotres ? (A suivre).
I^ouyelles politiques
M. Giolitti tient ses promesses. Les
deux projets de loi qui formaient les
bases de son programme, celui sur le
monopole des assurances sur la vie,
et l’autre plus important sur le suffrage universel, seront bientôt discutés par la Chambre des députés. Le
projet sur les assurances, œuvre de M.
Nitti, ministre d’agriculture et commerce, a été examiné par les bureaux
de la Chambre qui ont élu une commission favorable au projet. Celle-ci
a déjà rédigé son rapport et le gouvernement insiste pour que la discussion commence incessamment. On a
fixé pour demain samedi l’ouverture
du tournoi oratoire qui finira sans
doute par une victoire complète du
grand tacticien parlementaire qui est
à la tête du gouvernement.
Le projet sur le suffrage presque
universel a rencontré une sympathie
encore plus grande dansTés bureaux
qui l’ont examiné. C’est une unanimité
touchante de sentiments : il y a même
de l’héro'ïsme pour quelques-uns de
nos représentants qui ne se font point
d’ijlusion sur les chances d’une réélection.* Le nombre des électeurs serà
triplé, c’est à dire la majorité souveraine ne saura ni lire ni écrire, et
pour exprimer la volonté populaire on
mira recours à un système plus ou
"moins ingénieux de timbrage du bulletin. Mais ce n’est ni une critique ni
une exposition du projet que nous voulons faire aujourd’hui. Nous comptons
en parler à nos lecteurs, plus à notre
aise dans un des prochains numéros.
L’examen des budgets est presque
achevé. Après les travaux publics et
les chemins de fer on a attaqué le
budget de l’entrée, du Trésor. M. Tedesco constate avec satisfaction que
les entrées de l’état sont toujours en
augmentation et pour l’exercice courant on peut prévoir un boni de
145 millions. La chose est très satisfaisante : seulement nous nous unissons
à ceux qui recommandent aux ministres une grande prudence dans l’augmentation des dépenses, pour ne pas
rendre inutiles les progrès économiques du pays, et surtout pour dégrever
les contribuables de certains impôts
qüi sont vraiment excessifs.
Un congrès très intéressant et très
important vient de se clore à Rome:
le congrès des Italiens à l’étranger.
Naturellement on s’est occupé de tous
les problèmes qui intéressent l’expansion et la protection de nos concitoyens
à l’étranger. Les nombreuses sections
ont constaté beaucoup de progrès soit
dans l’action individuelle et collective
des Italiens dans différents pays, soit
dans l’action du gouvernement. Pourtant on a déploré quelques lacunes sur
cé dernier point, et blâmé le gouvernement central pour sa politique trop
rémissive et patiente, en Orient surtout.
Angleterre. Les grandes fêtes pour
le couronnement du roi ont commencé
cette semaine, et elles atteindront une
magnificence inouïe. De nombreux
princes étrangers, de toutes les parties du monde assisteront à cette cérémonie. Notre roi sera représenté par
le duc d’Aoste. Malgré les fêtes imminentes les pays britanniques ont été
troublés par une grève de marins qui
s’est étendue aussi à plusieurs ports
de Belgique et Hollande. Les grévistes
demandent une augmentation de salaire et la fixation d’un salaire minimum: ils se plaignent aussi de n’avoir
aucnne sécurité, vu que les matelots
embarqués dans un port anglais peuvent être licenciés sur n’importe quel
point du continent. Les promoteurs
espéraient étendre le mouvement à
tous les ports de l’Europe, mais ils
n’ont pas réussi. Du reste les armateurs ont finalement cédé sur quelques
points et la grève est eii bonne voie
de solution.
Autriche-Hongrie. La première
Chambre élue par le suffrage universel a été dissoute après quelques mois
d’existence, sans que les partis aient
pu se mettre d’accord. Au contraire
les divisions se sont accentuées et le
gouvernement a dû renvoyer les députés chez eux. Dans les nouvelles
élections qui viennent d’avoir lieu, le
parti libéral allemand a remporté la
victoire; les chrétiens sociaux ont été
battus dans presque toutes les votations de ballottage et ils perdent ainsi
une grande partie de leurs sièges. Les
socialistes au contraire, battus dans
les élections du premier tour de scrutin, ont reconquis presque toutes leurs
positions au second tour, ayant eu l’ap^
pui des libéraux qui voulaient se soustraire à l’empire des cléricaux.
Portugal. L’assemblée constituante
a proclamé officiellement la république après une votation unanime. Le
gouvernement provisoire de M. Théophile Braga a déclaré de déposer le
pouvoir, mais l’assemblée, au milieu
d’ovations enthousiastes, l’a prié de
le garder jusqu’à la publication de la
constitution définitive et aux nouvelles élections. E. L.
Ab. payés et non qnittancés.
1911. Ing. M. Miegge, Sâvona,, reçu, merci.
C.-A. Tron, Directeur-res,ponsable.
COMUNE DI TORRE PELLICE
Avviso (di Coneorso.
E aperto il concorsa al posto di maestro per
una Scuola Elementare Maschile di grado inferiore, classificata urbana di 3^ classe, cui va
annesso lo stipendio minimo legale, pagabile a
rate bimestrali posticipate.
I documenti che i concorrenti devono esibire,
a corredo della domanda in carta da bollo da
centesimi 60, sono i seguenti : a) Titolo legale
di abilitazione — 6) Certificato di idoneità all’insegnamento della ginnastica, se il titolo di
abilitazione all'insegnamento è di data anteriore
al 1879 — e) Atto di nascita debitamente legalizzato — d) Certificato medico, debitamente legalizzato — e) Certificato di moralità, debitamente legalizzate, relativo all’ultimo triennio, e
rilasciato nello forme prescritte dell’ art. 2 del
Testo Unico 21 Ottobre 1903 N" 431 — f) Certificato penale — e) Tutti gli altri documenti che
il concorrente ritenga opportuno di presentare.
1 documenti di cui alle lettere d), ej ed I) devono essere di data non. anteriore agli ultimi
sei mesi dalia data del Bando.
Nella domanda il concorrente deve chiaramente
indicare il proprio recapito.
Non sono ammesse, per qualsiasi ragione, le
domande che pervengano dopo scaduto il 31
Luglio, e quelle non corredate di tutti i voluti
documenti.
Sarà titdlo di preferenza per la nomina chi
produrrà, oltre ai documenti sovra elencati, l’attestato di capacità all’insegnamento della lingua
francese.
Torre Pellice, 5 Maggio 19H.
Il Sindaco ARNOLETTO ENRICO.
N® 378. Nulla osta.
Pinerolo, 16 Maggio 1911.
F‘» L'Ispettore POCHERO.
M. et Mme FORNERON du Verney
de Rocheplate, remercient cordialement des témoignages de sympathie
reçus dans leur deuil et eh particulier
le personnel de l’Hôpital du Pomaret
qui a entouré de soins affectueux leur
fils bien-aimé dans ses derniers jours.
08237544
4
CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
SEDI SUCCURSALI
Torre Pellice aperta Domenica, Mercoledì e Venerdì.
.Barge . » Domenica, Lunedì e Giovedì.
' jpiavour . » Domenica, Martedì e Sabato.
Berosa Arficntifl® aperta Mercoledì e Domenica.
;PiW8aole snindiositeìSedi Soocursali si eseguiscono le seguenti operazioni:
r» EmissiDne di libretti di ri^pannio ordinario al 3 OiO, con un massinoo credito di L. 5000
e con un disponibile giornaliero di L. 500 ; .
— Emissione di libretti dì piccolo risparmio al 3,50 OjO, a de^rminate. categorie di persone
attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 e con un disponibile
giornaliero di L. 100;
Limitatamente alle Sedi di TORRE PELLICE e di BARGE:
— Emissione di libretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 0(0, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2600
In tutte le Sedi sopraindicate :
— Si fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei depositanti, e se ne esigono le
semestralità; . j-x j i
— Si accettano come contanti i vaglia cambiari e ì tagliandi di rendita scaduti ;
— Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza; ».
— Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per :
Libretti pagabili al portatore, al 2,75 0(0, con un massimo credito di L. 25.000 e un disponìbile giornaliero di L. 2500;
Mutui e conti correnti ipotecari ;
Accettazione di titoli in amministrazione;
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo
risparmio fino alla concorrenza di L- 3000 ;
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario ; _
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli operai
sul lavoro.
Il Presidente H direttore
G. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
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Povero figaro - Che confusione
Coi suoi specifici - Porta Migone.
Spazzole e Pettini - Bastano un di
Ma il lor servizio - Ora finì
Che al par di vergini - Foreste rare
La barba agli uomini - Adesso appare.
E sol si accomoda - Barba e Capelli
Usando o figaro - Falce e rastrelli.
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ramente composto di sostanze vegetali. -------- — . .... , - . ,
caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e soddisfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
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e artiooli por la Toletta e di Ohinoagliaria per FarmaolatI, Opoghìari, Ohlnoagliari, Profumiarl.
Parruoohiarl. Bazar.
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