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CinqtiaQte-haiti¿me année.
27 Janv
N* 4
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L ÉCHO DGS V4LLGE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT: Par an Ponr 6 moia
Vallées Vaadoises ....................... I,. 8,— 5,—
Italie (en dehors des. Vallées) et Colonies . . 1 10,— 6,—
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pares, aimables«,... digrnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Ui pelil püle preieM i Italie
LES VAUDOIS.
Il est toujours intéressant de connaître ce
que les autres pensent de nous, de notre peuple, de nos Eglises, de savoir Vimpression
qu’ils ont reçue. Lorsqu’il s’agit, comme dans
le cas présent, d’amis éprouvés, et que les
impressions remportées s’inspirent d’une sympathie si cordiale, cela peut devenir même
captivant.
C’est ce qui nous a engagé à reproduire
du 'journal •wallon « Notre Eglise », de Rotterdam, l’article suivant que M. le pasteur
P. Reyss, secrétaire du Comité Wallon, y a
écrit en Novembre dernier, à son retour des
Vallées Vaudoises. J. B.
Au retour d’un voyage dans les Vallées
Vaudoises, nous ne voudrions pas manquer
de parler aux Wallons de ce que nous
avons vu de ces églises. Depuis des siècles,
en efet, les Wallons de Hollande ont les
yeux tournés vers ces protestants du Piémont, et nos ancêtres, depuis Guillaume
d’Orange, émus par les grands malheurs
de ces persécutés pour leur foi, n’ont pas
cessé de leur venir en aide. Cette tradition
s’est maintenue et l’on verra quelle œuvre
magnifique et vivante soutiennent aujourd’hui ceux qui veulent bien accueillir favorablement chaque année le Pasteur vaudois, qui vient recueillir leurs dons.
Ce sera de plus une excellente manière
de commémorer la Réformation, que de
parler ici de ces Vaudois qui sont les plus
anciens Réformés puisqu’ils le furent bien
avant Luther et Calvin, Ils ont d’ailleurs
avec nous une étroite parenté : tout comme
les Wallons, les Vaudois ont en effet pour
origine des réfugiés français persécutés à
cause de leurs hérésies, et, comme nos éghses, ils ont encore aujourd’hui, après des siècles plus nombreux encore, gardé dans
leur patrie nouvelle l’usage de la langue
française.
L’image qu’évoque aussitôt à l’esprit ce
nom glorieux de «Vaudois» est celle d’une
poignée de hardis montagnards, réfugiés
dans leurs inaccessibles montagnes, cachés
dans des grottes, retranchés dans de redoutables châteaux naturels qui surplombent
des précipices et luttant i contre looo
contre des bandes de soldats bottés et
casqués de Louis XIV ou d’Italie. Tout le
monde sait en effet que, dès le 12““» siècle,
établis dans les Hautes-Alpes du Piémont,
à l’ouest de la plaine du Pô, au pied de
la frontière française, ils n’ont cessé jusq’au
i8“csiècle d’être poursuivis, torturés, exilés,
et que ce ne fut que grâce à leur opiniâtre
résistance, à la vigueur de leurs armes
et à l’habilité de leurs capitaines, qui
étaient parfois aussi leurs pasteurs, qu’ils
réussirent à maintenir l’indépendance de
leur foi et leur existence elle-même. Nous
avons encore vu les grottes tragiques, où
toute une foule de pauvres Vaudois qui
s’y cachaient pour chanter les psaumes,
fut enfermée et asphyxiée par les grands
feux que les soldats du roi allumèrent devant les ouvertures.
Aujourd’hui les soldats ne les poursuivent plus, mais ils sont restés, fortement
établis sur leurs hautes montagnes, le peuple résistant qu’ils étaient autrefois, maintenant, au milieu d’un pays catholique, leur
foi protestante.
Ils habitent encore dans des petits
hameaux, perchés comme des nids d’aigle
sur les saillies rocheuses au flanc des monts
abrupts que sont les Alpes italiennes. Serrées les unes contre les autres et traversées
d’une ruelle si étroite qu’on ne peut souvent y passer deux de front, leurs maisons
grises, recouvertes de grandes plaques d’ardoise, semblent s’être ainsi rassemblées pour
s’appuyer les unes sur les autres et supporter mieux les neiges des longs hivers.
Elles semblent, si serrées, si petites dans
cette immensité, comme apeurées d’un grand
vertige entre les profondeurs d’en bas et
les hauteurs qui les dominent. Si étroites
sont les plate-formes où sont établis ces
villages de montagne, qu’ils n’y pourraient
loger une maison de plus; elles y sont
tassées, au-dessus des pentes, comme des
oisillons dans leur nid minuscule; à droite
et à gauche, des coulées d’avalanches les
enserrent, où l’hiver dévalent, du haut de
la montagne jusque dans la vallée, avec
leur fracas, les écroulements épouvantables
des neiges qui écrasent tout sur leur route.
Aussi l’existence est-elle rude, là-haut.
Aucun arbre fruitier n’y peut venir. Tiurant
8 mois d’hiver, la neige couvre le sol; tout
travail y est impossible. Mais pendant les
4 mois d’été le travail y est intense; on
ne peut en avoir aucune idée dans nos pays
de plaines; on pioche de petits champs si
inclinés et si maigres que chaque année
leur maigre couche de terre est entraînée
vers le bas et qu’il faut la remonter à dos
d’homme et ainsi reconstruire le champ.
Il faut 14 mois pour que le seigle soit
mûr. A dos d’hommes, dans des hottes,
il faut chaque année y monter le fumier.
Et lorsque le soir, vous errez sur l’unique
sentier pierreux et escarpé qui mène à ces
hameaux, vous voyez rentrer, les épaules
chargées d’une outre de vin ou d’un sac
de farine ou de bois, les hommes qui ont
fait depuis le matin, de leur pas lent de
montagnards, sous leur charge de cinquante
kilos, leurs 6 pu 8 heures de marche et
de montée.
C’est là, dans ces Vallées, où sont parsemés ces petits villages, que vivent les
Eglises Vaudoises. Elles sont réparties en
17 paroisses. Ce ne sont pas des cathédrales;
mais leurs façades blanches, souvent en
forme de Temple grec, précédé d’un péristyle à colonnes, dressées sur l’etroite plateforme d’où elles dominent fièrement le
vide, ne manquent pas de grandeur. — Le
Dimanche il n’est pas rare d’y voir réunis
cinq cents auditeurs. Et de plus, dans
chacun de ces petits hameaux dont nous
parlions, on trouve une salle de culte : chaque
semaine le pasteur y va faire le culte; il
lui faut faire en hiver, sur la neige et la
glace, des heures de marche: il part à la
nuit tombante avec sa petite lanterne et
son bâton ferré et, de tout à l’entour, on
voit aussi descendre, de bien loin, souvent,
d’autres petites lumières; ce sont les paroissiens qui viennent à la réunion; et tous
disent la douceur de ces soirées, dans ces
petites salles basses, où l’on s’entasse autour d’un poêle bourré de bois, et où l’on
parle à cœur ouvert, familièrement, selon
la bonne vieille manière d’autrefois, des
choses de la vie, de la rude vie montagnarde, et des souvenirs de leur glorieuse
histoire.
Et dans les mêmes salles se trouvent autant
d’écoles, au nombre de 170. Les unes sont
grandes, les autres petites, si petites, qu’on
n’y compte que 12 ou 15 élèves: c’est que
chaque hameau doit avoir son école et son
régent, à cause de tous les dangers qui
séparent entre eux les villages et qui empêchent les enfants de se rassembler plus
nombreux dans les écoles centrales. Il y
a dans tout ceci, dans ces réunions, dans
ces petites écoles, chez ces vieux régents,
les anciens, chefs de famille notables qui
remplacent dans leur quartier le pasteur,
quelque chose de si patriarcal, de si solide,
de si simple, que l’on ne peut s’y défendre
d’une très profonde émotion.
Ce ne sont là, d’ailleurs, que les hameaux des Vaudois de la Haute Montagne.
En bas, dans les vallées plus larges, plus fertiles, il fait plus chaud, on y est plus riche, la
vigne y vient bien, comme le blé et toutes
les autres récoltes. Les villages y sont
étendus, on y trouve des hôtels où l’on
vient de loin passer l’été. Et c’est là aussi
que se trouvent des grands établissements
Vaudois. — Car leur organisation est très
complète.
A Torre Pellice, c’est d’abord le Collège
Vaudois, un gymnase de 160 élèves, où
même des catholiques viennent chercher
l’influence morale protestante^ Un peu plus
loin c’est l’Ecole Latine, un autre petit
Collège. C’est l’Ecole Normale où l’on prépare les instituteurs et les institutrices.
Les futurs pasteurs ont leur Faculté de
théologie à Florence et bientôt à Rome
même.
Et partout, ce qui fait l’unité et la
marque distinctive de tous ces établissements d’instruction, petits et grands, c’est
le double enseignement qu’on y donne; la
Bible et le Français. Ces deux éléments
sont à la base de toute cette organisation.
Le fond de la mentalité Vaudoise est biblique, la» forme en est française.
Aussi presque tous les cultes ont lieu en
français. Le français et la Bible sont enenseignés partout et leur journal, L’Echo
des Vallées est imprimé en notre langue.
Enfin, dans ces basses vallées, se trouvent leurs œuvres de bienfaisance qui sont
considérables. Il existe 2 asiles de vieillards;
je cite pour ceux qui s’occupent ici d’œuvres similaires, cette merveille: un asile de
60 lits, entretenu par une seule diaconesse
aidée d’une seule cuisinière, avec 30.000
lires par an ! Cette seule diaconesse conduit
tout ce monde, se fait aider par ces vieux
qui ne sont pas tous des modèles de dévoûment, prend soin de la propreté, de la
culture du jardin potager, des comptes,
travaille et dirige, tout à la fois ! C’est
tout simplement admirable.
Ce sont ensuite deux beaux hôpitaux
avec leurs salles d’opération; un Refuge
pour les incurables, que n’accepteraient ni
les hôpitaux, parce qu’ils sont inguérissables, ni les asiles de vieillards, parce qu’ils
sont, hélas, souvent encore jeunes. Il existe
deux Foyers où sont logés et nourris pour
un prix modique les jeunes gens et les
jeunes filles des Ecoles; un orphelinat de
filles, deux pour orphelins de guerre. Et
enfin les Maisons Vaudoises, où se donnent
les conférences, cultes, réunions de jeunesse,
fêtes et concerts, et où l’on trouve les cercles de jeunes, musées et bibliothèques —et
qui sont, peut-on dire, les centres de la
vie spirituelle du peuple Vaudois.
Ajoutons qu’en Italie existent, dans
chaque grande ville, des Eglises Vaudoises,
au nombre de 50 et que, si les Vallées
comptent 35.000 Vaudois, l’Amérique du
Sud (Uruguay et République) en compte
une colonie de 15.000.
***
Voici donc, tracée à grands traits, la
physionomie actuelle de cet ancien petit
peuple, qui, depuis le 12“® siècle, conserve
merveilleusement son individualité et non
seulement se maintient, mais s’étend. Il a
sa source dans la montagne; on a l’impression, remontant à ses hautes vallées,
de remonter, en partant de la plaine, le
cours d’un beau fleuve dont les eaux, à
mesure qu’on remonte, deviennent de plus
en plus claires, jusqu’à ce qu’on parvienne,
très haut, près du glacier, à la petite source,
fraîche, pure, cristalline, d’où tout provient. — Cette source c’est l’Evangile,
l’Evangile de la Montagne, dans l’antique
simplicité de ces âmes fidèles. P. R.
MÉDITATION.
J'ai achevé l'œuvre que tu m'as
donnée à faire. Jean XVII, 4.
En présence de telles vies utiles et bienfaisantes au point de nous paraître indispensables et que la mort vient retrancher
subitement dans la plénitude de leurs
forces et de leur activité, une question
angoissante se pose à chacun de nous:
qu’est-ce donc que notre vie, que la vie
de nos bien-aimés, si'elle doit ainsi nous
être arrachée d’un jour à l’autre, avant
qu’elle n’ait fini son cours?
Il nous faut une réponse à cette question, sous peine de tomber dans le découragement, dans les ténèbres du doute
où nos énergies pourraient défaillir et où
risquerait de sombrer notre foi. Qu’est-ce
que la vie, cette vie que la mort guette
incessamment? Comment nous faut-il la
concevoir, dans sa qualité et dans sa durée, pour qu’elle nous demeure chère et
précieuse en toute circonstance; pour que
nous puissions la vivre toujours avec courage, avec confiance, avec ardeur, dans
la paix? pour que nous puissions en apprécier la suprême valeur quelque et si
proche qu’en doive être le dénouement?
Il n’est qu’une chose à faire, répondront
tels chrétiens, en face d’une pareille éventualité: se soumettre avec une entière
confiance à la volonté de Dieu, se souvenir que, pour le chrétien véritable, elle
est toujours bonne, agréable et parfaite.
Voilà ce qui devrait être. Mais encore
faudrait-il être capable de cette soumission et de cette confiance ; savoir la discerner cette volonté divine au travers de
nos angoisses et de nos déchirements ;
l’accepter sans la comprendre, et la bénir
tandis qu’elle nous brise le cœur... Mais
qui est suffisant à ces choses?
Le Seigneur lui-même nous apporte à
cet égard une grande et précieuse lumière.
A la veille de mort, il pouvait dire,
lui, si jeune encore ! — il n’avait que 33
ans — il pouvait dire à son Père et son
Dieu : « Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai
achevé l’Oeuvre que tu m’as donnée à faire ».
Nous nous demandions: Qu’est-ce que la
vie? comment faut-il la concevoir? Nous
répondons avec Jésus: La vie, c’est une
œuvre à faire. Cette œuvre, c’est de glorifier Dieu par notre vie. Ces deux conditions remplies, nous pouvons, en toute
paix et assurance, attendre l’appel de
Dieu. np
La vie, c’est une œuvre à faire!? Mais, \
de grâce, ne serait-elle pas plutôt l’œu-
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doises ayant des connaissances à Paris, de
leur envoyer sasts retard leurs adresses ou
de îi^ prévenir directement.
La petite fête aura lieu, D. V., le Dinianclié 19 Février, à 2 h. et demie — 2 bis,
Rue Pierre Nicole (S*“® arrondissement).
POMAREï. M.me Aline Marchetti
née Tron, est entrée dans son repos le 17
Janvier, après une courte, mais pénible
maladie. Elle était originaire de Roeheplatte, où tout en soignant avec amour et
dévouement son père affectioimé, M. le régent Pierre Tron, elle avait déployé mie
intense activité come maîtresse d’école en
plusieurs écoles de quartier de la Commune. Mariée au Pomaret depuis deux ans
et quelques mois, elle avait eu la joie d:’oifrir l’hospitalité à son père, après sa retraite,
et de le confier ensuite à son frère, M. le
pasteur Jules Tron, à son retour de l’Amérique du Sud. Depuis un mois à peine elle
avait salué avec reconnaissance la venue
de son premier-né.
Parents, amis et paroissiens en grande
foule ont voulu témoigner à la famille affligée leur sympathie profonde. Le service
funèbre a été dirigé par M. le pasteur et
prof, H. Forneron, auquel se sont unis, au
temple, les pasteurs prof. Corrado Jalla et
le chev. Giovanni Bertinatti de la paroisse
de Prarustin. La cérémonie a été très émouvante et a laissé à tous ceux qui étaient
présents l’impression que le Seigneur, avec
la plaie avait accordé le baume, et après
les larmes la consolation réservée aux fidèles. Parmi les couronnes offertes nous
en avons remarqué une très belle, témoignage de sympathie du chef et des ouvriers
de r« Impresa Chauvie», avec laquelle travaille M. Marchetti à la construction du
Foyer.
Nos bien sincères condoléances à la famille affligée.
Doiilouremement frappés parla triste nouvelle, nous adressons à nos bien chers amis
et collègues, MM. Pierre Tron et Jules Tron,
ainsi qu’à M. Marchetti, Vexpression de notre
sympathie toute fraternelle. La Direction.
— En mémoire des frères tombés en
guerre, M. le Maire de la Commune a reçu
frs. 133 de la part de M. Albert Bleynat
de Valdese (N. C.). Nous donnons ici la
liste des souscripteurs, avec la somme en
monnaie américaine: J. R. Ribet et famille,
dollars 3 — Ferd. Ribet, i — Catherine
Parise, i — Marguerite Long, 2 — Albert
Bleynat, 2.
- » Les quartiers d’Envers-Pinache
ont eu, dans les jours passés, des pertes
assez considérables, humainement parlant,
avec le départ pour la patrie céleste de
M.me Eleonora Costabel née Pons, de M.lle
Lydie Coucourde et de M. Jean Ribet.
Aux parents affligés l’expression de notre sympathie chrétienne t
•vre admirable de Dieu, que l’hoinnje s’a.ttaçhe à défaire jour aprét jour? un trésor et un capital de vaJjsur incafelqulabtei
q,Ue nous nous hâtons, ay«c u*}& insig|ii,e
folie, de gaspiller et de jeter au vent?
La vie, dans le dessein de Dieu, c’était
bien le don de cette merveille qu’est notre corps, fait pour la santé et l’actioft
dans la modération et la pureté; le don
du coeur fait pour les joies de l’amour et
les joies plus pures du sacrifice. C’était
le don d’une conscience pour nous préserver du mal et nous guider sûrement
dans les voies de la justice ; c’était le
don d’une âme pour communier avec Lui,
nous purifier en Lui, nous réjouir en Lui,
nous élever jusqu’à Lui jour après jour.
C’était le don d’une intelligence pour réaliser dout cela et mettre en valeur toutes
ces richesses ; c’était le don de la nature
entière de toute l’humanité pour y déployer notre activité et nos innombrables
talents; c’était le temps, les années, les
mois et les jours, pour les remplir avec
un soin jaloux, avec une hâte impatiente
et joyeuse de tout ce qui devait l’agrandir, l’enrichir, l’embellir, la rendre propre
au vouloir éternel de Dieu!
Qu’avons-nous fait de tout cela? Dites-le vous, les meilleurs parmi ceux qui
ont atteint la maturité ou franchi le seuil
de la vieillesse : n’avez-vous rien à déplorer, n’avez-vous pas beaucoup à déplorer dans l’usage que vous avez fait de
ces dons admiratjles? Êtes-vous bien sûrs
que chacune de vos années ait marqué
un progrès, un perfectionnement de votre
oeuvre?L’avez-vous faite, l’avez-vous seulement ébauchée cette œuvre dont le Christ
pouvait dire avec la sublime candeur de
la vérité : J’ai achevé l’œuvre que tu m’as^
donnée à faire ?
Oh certes! il en est combien parmi
vous qui, loin d’avoir gaspillé leurs années dans une oisiveté coupable ou dans
les molles recherches du plaisir, ont consacré toutes leurs forces, avec ténacité et
avec sacrifice, à l’accomplissement d’une
œuvre qui était celle de leur cœur. Il en
est qui ont travaillé ferme, lutté leur vie
durant, pour se faire une position dans
le monde, pour assurer le bien-être à leur
famille; il en est qui ont servi avec passion une idée qui leur paraissait bonne,
qui ont voué leurs énergies et leur temps
aux œuvres sociales, aux œuvres de bienfaisance, avec beaucoup de fidélité. D’autres se sont attachés à la propagation de
l’Evangile et dévoués pour les œuvres
chrétiennes nombreuses qui se poursuivent dans le monde.
Tout cela est très bien, mais tout cela
peut n’être rien aux yeux de Dieu, ne
valoir rien pour notre destinée véritable,
si l’œuvre par nous accomplie n’a pas été
faite en vue de glorifier, d’après l’expression de notre texte, le nom du Seigneur
sur la terre.
(A suipre). J. Bonnet.
Dans toute armée sagement organisée
il faut une avant-garde alerte, prudente
et courageuse. Il nous la faut aussi dans
nos églises, qui sont des phalanges de
l’armée du Christ. Nos Unions Chrétiennes de jeunes gens et de jeunes filles
peuvent devenir cette avant-garde, dans
la nouvelle lutte que nous avons engagée
pour gagner le monde à Dieu. L’élan que
.nous ayons admiré chez*la jeunesse unioniste de La Tour, pendant la semaine de
consécration, a rempli notre cœur de joie
et d’espérance.
Gens de peu de foi ! N’avions-nous pas
tous prophétisé, quelques années passées
que les Unions Chrétiennes avaient fait
leur temps et qu’il était désormais impossible de les faire revivre ? Les faits
sont venus démentir notre pessimisme;
et nous avons eu la joie de les voir refleurir dans presque toutes nos paroisses
et nos églises. Tâchonsy donc de seconI der ce bel élan de la meilleure partie de
notre jeunesse. Nos forces sont encore
divisées et éparpillées, nous devons faire
de sérieux- effort»; pour les; masser et les
discipliner; ï/*
^e feiî0ns-n»MS pour assurer la vie
et la prospérité de nos Unions? Comment pourront-elles devenir de plus en
plus des foyers de vie saine et heureuse,
des pépinières de bons soldats dtf*Christ?
Le problème est complexe et délicat ; nous
n’avons pas la possibilité de Faffronter
ici dans tous ses détails. Qu'il nous suffise d’attirer votre attention sur quelques
aspects de cette belle œuvre qui nous
attend tous, pasteurs et laïques.
J’ai dit à dessein pasteurs et laïques,
non pour établir des distinctions odieuses de castes, qui ne sont pas conformes
à l’esprit du christianisme, et contre lesquelles s’élèveraient nos protestations,
pour revendiquer notre sainte liberté et
notre fraternelle solidarité. J’ai nommé les
pasteurs, parce que, si j'étais laïque, je
ne serais pas de ceux qui veulent « laïciser » — permettez-moi le mot — nos
églises, en abolissant graduellement le
ministère régulier, et qui, pour commencer, veulent exclure les pasteurs de la vie
sociale de nos Unions. La plupart de nos
Unions de campagne et de montagne sont
nées par l’initiative des pasteurs, qui en
forment encore le nerf et la vie ; tellement
que, dans bien des cas, le pasteur n’aurait qu’à se retirer pour voir s’éteindre
aussitôt ces foyers de lumière et de vie
qui ont été allumés et alimentés avec
tant de peine.
L’œuvre du pasteur nous paraît donc,
plus que désirable, nécessaire et, dans
certains cas, même indispensable. Mais à
une condition pourtant. C’est que la qualité de pasteur ne tue pas l’homme, et
que cet homme 'se démontre capable de
comprendre et de guider la jeunesse, sanss’imposer et sans entraver ses libres initiatives. Et cet homme, avant d’être un
sermonneur et un moulin à prières, doit
démontrer par les qualités de son cœur,
la largeur de sa pensée et le feu de son
âme, qu’il veut être le meilleur ami des
jeunes gens et non leur inquisiteur. Il ne
doit pas être pour eux un épouvantail habillé de noir, mais un centre d’attraction
et de vie.
Malheureusement il arrive encore quelques fois, de nos jours, que la jeunesse
prend le vol ou s’efface à l’apparition du
pasteur. D’où vient la cause principale
de cette sauvagerie? C’est que, au lieu
de chercher à sanctifier leurs sourires et
leurs joies, à purifier leurs plaisirs et à.
élever leurs pensées, certain pasteur a
fait mourir le rire joyeux sur leurs lèvres
roses d’adolescents et a prononcé l’anathème sur tous leurs jeux et leurs plaisirs, sans se soucier de leur en procurer
de meilleurs. Perdons donc l’habitude
d’attribuer toujours au diable ce qui correspond à un besoin très réel et très légitime de la nature que Dieu nous a
donnée. Le repos ne suffit pas. C’est à
peine s’il satisfait la brute. Les animaux
eux-mêmes, surtout les animaux supérieurs, ont leurs jeux et leurs divertissements. A plus forte raison l’homme en
a-t-il besoin, surtout quand il est jeune.
Sous ce rapport, notre tâche consiste
surtout à guider les jeunes dans le choix
des amusements, en leur apprenant comment les bonnes distractions rendent
l’homme meilleur et le fortifient ; tandis
que les distractions malsaines ruinent
l’individu et deviennent un élément, dissolvant de la société.
*
* *
Avec cela nous ne voulons pas dire
que nos Unions deviennent simplement
des clubs d’amusement et des sociétés de
sport. Nous mettons même en garde les
associations contre ces dangers, qui pourraient leur faire perdre de vue l’idéal plus
élevé auquel elles visent. Nous avons un
grand travail à faire pour habituer nos
jeunes gens à penser, à réfléchir et à manifester leurs idées, leurs préoccupations
et leurs aspirations. Nous savons tous
quelles difficultés nous rencontrons, lorsqu’il s’agit de leur faire desserrer les
dents. Ne nous lassons pas de leur si
lence ; tâchons de développer leurs faculté» par ijiujs les moyens possilîtesi. Puis
o^ns-feir souvent l?oc^asioi^ dte déployer lewr» énergies etlears talfent»’‘danç
les œuvres sociales et les service^ pratiques qu’ils pourront rendre à l’église.
Enseignons-leur qu’ils peuvent devenir
des pionniers de la vérité et du bien par
leur manière de se comporter au sein de
leur famille et de la société. Tâchons de
leur faire comprendre comment la vraie
religion, la vie en Dieu et pour Dieu, ne
consiste pas uniquement dans les cultes
et les cérémonies religieuses, mais dans
tous les sentiments, dans toutes les attitudes, dans tous les actes qui composent
la vie. Quelconque travail, quelconque
occupation matérielle ou intellectuelle
peut avoir une valeur immense, pour
changer la physionomie de notre vie sociale et créer en nous et autour de nous
l’atmosphère de la vie divine, du Royaume de Dieu.
Ils pourront ainsi être notre courageuse
avant-garde parmi I3 masse de la jeunesse qui échappe encore à notre influence directe, en restant en dehors de
nos églises et de nos sociétés. C’est par
leur moyen que nous pourrons faire comprendre à ces jeunes gens qui ont l’air
d’être un peu sauvageons, que nous ne
les considérons pas comme des ennemis,
mais que nous voulons les traiter avec
bonté, avec amour. Par le rayonnement
joyeux de la vie qui se développe dans
notre milieu social, nos unionistes peuvent exercer une influence bénie dans la
masse un peu afadie, qui paralyse beaucoup les efforts de nos églises.
Ayons donc confiance dans notre jeunesse. Il y a plus d’espoir dans le blé qui
lève que dans la moisson qui est déjà
compromise. F. PeYRONEL.
CHRONIQUE VAUD0I.se.
MASSEL. Nous voudrions nous tromper,
mais il nous semble que la plante^ de la
reconnaissance ne croît pas très spontanément dans nos parages; aussi est-ce un
acte de justice que de ne pas passer sous
silence une date, propre à démontrer que,
petit à petit, elle va graduellement s’acclimatant à notre pays et que les pessimistes
ont tort de désespérer de la capacité de
reconnaissance de nos rudes montagnards.
Le 18 Décembre dernier, une assemblée
exceptionnellement nombreuse était réunie
dans la grande salle du Reynaud. Il s’agissait de fêter le 25*"® anniversaire de la nomination de M. Henri Balme comme régent
paroissial de Massel.
Une fête intime, donc, ime fête du cœur.
Après un bref discours de circonstance
prononcé par le pasteur Chauvie et la lecture de plusieurs adhésions, on offrit à
M. Balme une belle écritoire comme souvenir et signe de reconnaissance de plusieurs de ses anciens élèves.
MM. J. J. R. Tron, pasteur émérite, et
M. Emmanuel Pons prirent ensuite la parole pour exprimer en leur nom et au nom
de la population les remerciements bien
sentis pour l’œuvre fidèle d’éducation et
d’instruction accomplie au sein de la Paroisse de Massel par M. Balme.
Celui-ci, très ému, remercia vivement les
donateurs et se dit heureux d’avoir pu travailler et de travailler encore au bien de
son pays.
Un petit chœur de circonstance, dirigé
par M.lle Chauvie, a contribué aussi à la
bonne réussite de la fête.
Qu’il nous soit permis, des colonnes de
VEcho, d’exprimer encore à M. Henri Balme, de la part de nombreux lecteurs, un
sentiment de gratitude profonde pour le
travail accompli pendant ces 25 années
d’enseignement et le souhait de pouvoir
continuer pendant de longues années encore son œuvre d’éducateur au sein de notre chère jeunesse. H. T.
PARIS. Les Vaudois de Paris sont invités, comme de coutume, à se réunir à l’occasion du 17 Février. M.me Georges Appia
et M. le pasteur Louis Appia seront reconnaissants aux Pasteurs et aux familles vau
.saint-jean. 4.^ Le service funèbre
de Sœur Madeleine Tourn, célébré le 18
de ce mois, a rassemblé une vraie foule et
a été des plus solennels et émouvants.
Après le service au Refuge Roi CharlesAlbert, présidé par M. le pasteur B. Gardiol, le cortège, avec à la tète dix Diaconesses de nos Hôpitaux, se dirigea vers le
temple, bientôt rempli, où MM. les pasteurs J. Bonnet, J. Ribet président de la
Commission des Institutions Hospitalières,
À. Comba directeur de la Maison des Diaconesses de Turin, et G. Rodio, prirent
successivement la parole, en rappelant le
ministère fidèle et dévoué de la défunte et
dirigeant le regard et l’espérance des affligés vers le Prince de la vie.
Un cantique bien adapté à la circonstance et fort touchant: Ah! dans le sein
de ton Père, exécuté par nos Unions Chrétiennes, par les Sœurs et les Orphelines,
sous la direction du régent paroissial M.A.
Coïsson, clôtura la cérémonie dans le temple. Après quoi, le cortège se rendit au
champ du repos, où M. le pasteur J. Bertinatti présida le service.
Journée de tristesse pour tous, mais bien
éclairée aussi par la reconnaissance et l’admiration sincère des cœurs pour cette noble vie toute consacrée au soulagement des
misères d’aufrui et toute faite d’amour et
de piété fervente.
3
P*'
FIORI AD MEMORIAM
! del
Moderatore ERNESTO GIAMPIGCOLI
Diciottesima Lista.
Somma precedente L. 26.125,90
Davide Gaydou, per Convitti L. 20,—
Paolo- Benech, per Diaconesse » 5,—
Sara de Blasi, per Opera di Evaugeitz. » 10,—
Beniamjn Genre Bert, per Convitti » 11,—
Dr. Maria Armand Ugon, Montevideo,
per Diaconesse » 50,—
La stessa, per Convitti » 50,—
Totale L. 26.271,90
NB. - 1 fiori vengono ricevuti con gratitudine dal cassiere della Tavola, Antonio Rosiati,
Torre Penice (Prov. di Torino).
LE CHRISTIANISME SOCIAL
Revae mensaelle de pensée, d'action
et de prière.
Nous avons sous les yeux les lo nutnéros, année 1921, de cette excellente Revue,
et en relisant le titre des études remarquables qu’en looo pages elle a publiées dans
le courant de l’année, nous devons reconnaître qu’elle est effectivement une Revue
de pensée, d’action et de prière, et qu’elle
a supérieurement réalisé son programme.
Voici un cahier, Février-Mars, tout consacré à la « Rénovation des mœurs », où pasteurs et docteurs bien connus, en des articles fortement documentés, touchent au problème poignant de l’éducation de Ih pureté,
de la purification de l’amour, de la lutte
contre la pornographie et l’immoralité,
avec un courage, une sincérité et une délicatesse qui ne sont égalés que par la ferveur de leur amour ' chrétien. Un autre
cahier, Octobre-Novembre, nous représente
en une admirable synthèse, « les efforts de
Rénovation sociale du monde par les Missions évangéliques »: cent pages touffues de
nouvelles, de faits, de psychologie et de
pédagogie missionnaires, que signent les
MM. Raoul Allier, J. Bianquis, H. Dieterlen, Marc Boegner et bien d’autres plumes
autorisées.
Le numéro de Décembre, intitulé : « Pour
la Rénovation du Protestantisme », avec les
sous-titres suggestifs que voici; Pour la
Rénovation du- ministère pastoral. Pour la
Rénovation des Eglises et hors des Eglises,
Mise en œuvre des Activités laïques, expriment, en un souffle de consécration et d’espoir invincible qui vous prend le cœur,
l’effort superbe que poursuivent les chrétiens de langue française en vue de la rénovation de leurs Eglises et de leurs Missions intérieures. MM. Elie Gounelle. Wautier d’Aggaliers, H Dartigue, Frank Thomas, Elie Neel, Wilfred Monod, Georges
'Lauga, PauL Gounelle, y prennent successivement la parole.
D’autres cahiers enfin où reviennent les
si.'
I noms du prof. Charles Gide, de MM. G.
|J; Chastand, Paul Passy, J. Jézéquel, et puis
encore celui du fervent et infatigable directeur de la Revue, M. Elie Gounelle, et
celui de M. W. Monod, pérorent la cause
de « la Rénovation internationale par l’Esprit du Christ », nous conduisent à la res cherche d’une religion sociale, nous offrent
des études critiques bien nourries sur le
socialisme et la question sociale en ses aspects les plus divers.
En un mot, tout ce qui relève du Royaume de la justice, de la fraternitéi de la
*. piété vivante et agissante, tout ce qui entraîne à l’activité chrétienne, à l’action
bonne, tout ce qui peut fournir des lumières et fournir des armes eu vue de cette
activité, tout cela est recueilli, condensé,
vivifié par un souffle de jeunesse triompliante dans cette admirable Revue, toute
palpitante d’actualité.
Nous ne saurions assez la recommander
aux Pasteurs: elle représente pour eux un
instrument de travail de tout premier or^ dre. Nous la recommandons aussi chaleureusement à tous nos lecteurs cultivés qui
^ ont à cœur l’avancement du Royaume de
Christ dans le monde.
I Elle risquerait d’être chère s’il nous fallait en verser le montant en francs français (frs. 20, soit guère moins de 40 lires
italiennes). Mais son très distingué Directeur a la bienveillance de l’offrir à lires
it, 25 à tout abonné d’Italie qui s’empres
sera d’envoyer son abonneijient à M. favocat J. H. Meille - Via Mascheroni* 22 Milan (27), correspondant italien de la
Revue.
Nous sommes prêts également à transmettre à notre ami M. Meille l’abonnement
de nos lecteurs qui voudraient l’adresser
au Directeur de VEcho des Vallées, à Luserna S. Giovanni.
• M. Meille, enfin, sera très heureux d’envoyer des numéros d’iîssat aux personnes
qui lui en exprimeront le désir. J. B.
Chronique politique.
Jeudi dernier, les journaux annonçaient
que le Pape était atteint d’une légère indisposition. Il s’agissait d’une bronchite
qui dégénéra bientôt en violente bronchopneumonie et dimanche matin, 22 courant, il expirait entouré de ses neveux
et de ses familiers. Ben<!^tXV, né à Gênes
en 1854, n’avait donc que 67 ans. Il ceignit
la tiare en septembre 1914, au début de la
guerre, succédant à Pie X, comme vous
savez. Notre feuille ne se prêterait pas à
une biographie quelque peu détaillée de
ce Pontife, qui a régné par des temps
particulièrement critiques et n’aura marqué son règne de courte durée par aucune action d’éclat. On le disait très intelligent, très aristocrate — n’oublions
pas qu’il était d’une famille de marquis
— et fin diplomate. On a même voulu le
comparer à Léon XIII, mais il était certainement^ de moindre envergure. Nous
n’avons pas oublié ses tentatives de pacification au cours de la longue guerre,
ses offres de médiation, ni sa rigoureuse
neutralité en sa qualité de père des
croyants... catholiques; et si d’un côté
on a pu comprendre et expliquer qu’il
ne dût prendre parti ni pour l’un ni pour
l’autre bélligérant, il en est qui ont regretté qu’il n’ait pas flétri les abominables crimes de guerre des austro-allemands. Passons. — Il n’èst même pas
nécessaire d’ajouter que la presse du
monde entier s’est occupée et s’occupe
de la mort du Pape, qui est, à n’en pas
douter, un évènement politique. Des commémorations officielles ont eu lieu un peu
partout; les Gouvernements ont envoyé
des condoléances comme pour un grand
souverain. Il n’est pas jusqu’au Gouvernement italien qui ne se soit départi de
sa réserve habituelle et n’ait dépêché un
de ses membres, le ministre Rodinô, populaire, au Vatican, pour les condoléances
officielles du Royaume d’Italie, après
avoir chaque jour fait prendre des nouvelles de l’iliustre malade ! Voilà, dit-on,
un signe des temps, une tentative de
conciliation ; mais, très probablement, ces
attentions délicates que tout le monde
n’approuve pas, ne sont que le fruit de
la présence momentanée au Gouvernement d’un certain nombre de députés catholiques et non des moindres. Quoi qu’il
en soit, il y a du nouveau, comme vous
voyez, et l’affaire aura son écho au Parlement. Ce qui est nouveau aussi c’est
l’ordre, émanant du Ministre de l’Intérieur, de mettre le drapeau en berne aux
édifices publics et de donner vacance aux
écoles de l’Etat.
Le conclave pôur l’élection du nouveau pape se réunira, dit-on, le 2 février, c’est-à-dire à la date qui avait été
choisie pour la réouverture du Parlement.
Nous ne voyons pas bien pourquoi les
deux assemblées ne pourraient pas siéger en même temps ; mais*il paraît que,
par déférence (!), le Gouvernement a décidé d’ajourner l’ouverture de la Chambre au 15 février.
Le comte Bonin Lonpfare ayant résigné
ses fonctions d’ambassadeur à Paris,
c’est le comte Sforza, ci-devant ministre
des affaires étrangères, qui est appelé à
lui succéder.
A Gênes, on a le lock-out (serrata)
des armateurs libres, en conflit avec
le chef des « gens de mer », le fameux
capitaine Giulietti. Jusqu’ici le iock-out
n’a pas amené la grève du personnel des
autres sociétés de navigation, mais s’il
se prolonge on en viendra là, soyez-en
sûrs, et les conséquences seront très fâcheuses pour notre trafic maritime.
Nous ne pouvons passer sous silence
rhomm^e de l'Amérique à notre soldat inconnu. Il s’agit de la remise solennelle de la médaille d’or décrétée par
le Congrès Américain au soldat inconnu
italien — l’Angleterre et la France avaient
déjà eu la leur. La cérémonie vient d’avoir lieu à Rome, à l’Autel de la Patrie,
avec le plus grand apparat, à la présence
du Roi, des représentants de notre armée
et de l’armée américaine. Discours de
l’ambassadeur des Etats-Unis à Rome et
dû général américain Allen qui rendent
un hommage éclatant à la valeur de nos
héroïques soldats sur tous les champs
de bataille de la grande guerre.
M. Poincaré a exposé le programme
du nouveau ministère devant une
Chambre au grand complet, et ce qui
vaut mieux pour lui c’est qu’il a eu les
suffrages de 472 députés sur 527; comme qui dirait l’approbation de toute la
France. Spn programme nous le connaissions, d’ailleurs, par ses chroniques de
la Revue des deux Mondes. M. Poincaré
affirme qu’on ne sauvera les finances de
la France (observez que sa dette publique dépasse les 400 milliards) que si
l’Allemagne s’exécute une bonne fois.
Donc, le problème des réparations doit
passer avant tous les autres, à Gênes ei
âilTeurs. Du reste, ajoute-t-il, si l’Etat allemand se dit pauvre, la nation ne l’eSt
pas, et eile peut payer. En bon Français
qu’il est, M. Poincaré s’engage à veiller
aux intérêts de la France et il laisse comprendre qu’il fera l’impossible pour les
faire triompher. Ce ne sont pas ses propres^ termes, mais c’est ce qu’on lit entre
les lignes. Ce langage et cette attitude
n’ont pas fait la meilleure des impressions, ni en Angleterre, ni en Amérique,
mais il faut au moins leur reconnaître le
mérite de la franchise. Les positions nettes, quelles qu’elles soient, ont aussi leur
avantage. j. c.
NOVITÀ LIBRARIA.
Il libro del prof. T. LONGO su L'IDEA
CRISTIANA Dr DIO è preziosissimo.
Procuratevelo tutti e diffondetelo !
Non costa che L. -i ,80 - franco di
porto — [Estero: L. 2,60].
Libreria «La Luce» - TorrePellice.
DONI E COLLETTE
per la Società Biblica Britaonica e Forestiera.
Riporto Liste precedenti L. 16.991,50
Alba, Chiesa Cristiana » 24,15
Bari, Chiesa Battista » 18,—
Barletta, Chiesa Battista » 10,05
Biella, Chiesa Valdese » 20,—
Cagliari, Chiesa Battista » 15,-—
Camagna Mon/., Chiesa Cristiana » lO,—
Chiavari, Chiesa Battista » 20,40
Chieti, Chiesa Valdese » 30,—
Creva, Grassi Guglielmo » 13,80
Firenze, Vecchi Leandro » 1,—
Foggia, Lorenzo Prencipe » 13,60
Iglesias, Chiesa Battista » 40,—
Matera, Chiesa Battista » 40,—
Mezzano Inf., Chiesa Wesleyana
(1920) » 25,—
Milano, Chiesa Fratelli » 30,—
F. Marchignoni » 5,—
N. N. » 10,—
Napoli, Chiesa Battista » 10,—
D. Salerno » 10,—
Ë. Santoro » 4,90
Paglietto, Chiesa Cristiana » 40,—
Palermo, Chiesa Wesleyana (2" vers.)» 25,—
Parma, Chiesa Wesleyana (1920) » 25,—
Picdicavallo, Chiesa Valdese » 10,—
Piverone, Dario Narzone » 5,—
Pordenone, Chiesa Battista » 40,50
Roma, Esq. Gibson » 100,—
Chiesa Met. Episcopale » 100,—
Miss Noble Jones » 500,—
Chiesa Wesleyana » 35,—
Salle, Chiesa Valdese » 30,—
S. Giacomo, Chiesa Valdese » 10,—
Spezia, Q. Azzani » 10,—
Stradella, Sig. Gozzani » 4,—
Torino, B. G. » 50,—
Torre Pellicc, N. N. » 436,50
Tortona, Chiesa Cristiana » 20,—
Trieste, Chiesa Cristiana » 50,—
Chiese Valdesi (64 Chiese) » 2574,—
Vico/)c/%nano, Chiesa Wesl. (1920) » 25,—
Voghera, Chiesa Cristiana » 10,—
Totale 3» Lista L. 21.451,50
Nota: I doni mediante cartolina vaglia possono essere mandati al doti. Enrico Pons - 25,
Foro Italico, Roma 1.
AboDBements payés.
1922: Gay Jacqueline, Rivoira, S. Secóndo — Godifi M., Bernardi, Id. — Paschetto L., Ciabot, Id. — Forneron Jacques, Cardouna, Pràrostino — Reynaud J.
D., Coularej, Id. — Coïsson M.me veuve
Forneron, Merli, Id. — Reynaud-Rìvoìre
M., Coularej, Id. — Gay E., Serre, Id.
— Bleynat V., S. Bartolomeo, Id. — Forneron L., Rostans, Roccapiatta — Ribet
P., Baravaiera, Pràrostino — Pasffe P.,
Allamanda, Id. — Bonnet M., Cóularéj, Ìd.
— Gaudin A., Eric des Molere, Id. — Pasquet D., Ruata Cornerà, Id. — Godino M.,
Godina, Id. Godino L., Barbé, Id. —
Gaudin D., Pralarossa, Inversó Potte —
Gay C., Riccarda, Pràrostino — Forneron
F., S. Bartolomeo, Id. — Avondet-Gaudin
S., Colombins, Id. — Roman O., Romans,
Id. — Paschetto D., ^onnié, S. Secondo
— Paschetto G., Ciabot Crotta, Id. — Roman G., Romans, Pràrostino — Pasquet
Henriette, Casa Franzoi, Id. — Rivòlte P.,
Miloun, Id. — Cardon Hamilton J., Móntélimar — Beùx B., Ville, S. Germano Chisone — Balmas Philippe, Rcmchi Ini., Id.
— Robert L., Sagne, Id. — Balmaä Henri,
Riondetti, Id. — Bertalot J. Pierre, Ville,
Id. — Vinçon J., Savoia, là. — Bonetto
L. , Ville, Id. — Mcynier A., Id., Id. —
Durand M., Ronchi, Id. — Grill Henri,
Ville, Id. — Boùnous £., Savoia, Id. —
Revél M., Ronchi, Id. — Reynaud L., Césal, Pramollo — Plavan J., Gardes, S. Germaùo Chisoùe — Baret L., Bruyères, Id.
— Monnet B., Chabrand. Inverso Porte
(1923) — Martinat L., Chiotas; Id. — Avondet B., Gaydou, Id. (8 copie) — Richard
François, neveu, Jourdans, Frali — Rostan
J. Etienne, syndic, Id. Martinai; A.,
Guigou, Id. — Bertin M.. Londres — Soulier L., Bellancourt — Nicolet M., Ramsayville — Peyronel J., Cannes — Gönnet
Jean, New-Voric (# sem.) — Jóurdan Madeleine, Nice — Corsani E., Forano — Bongarzone E., VS^. Hobocken — Mûris A., Milano (compì.) — Pons Fr.^ Rivoira, S. Secondo — Griset B., Inverso Pinasca
Lantaret Jeanne, Pallanza — Rostan-Poet
M. , Pomaretto — Gay-Bertini M.me, Genève — Genre-Bert Alex., St-Louis — Cardon M., S. Secondo — Rostan L., Bisaretti.
Id; — Marchesa Lusema D’Angrogna, San
Fiorano — Rostan J., S. Germano Chisone
— Fontana-Roux P., Milano — Malan A.,
Torre Pellice Goss-Turin C.. Torino —
Barus E., Cianavas, Inverso Pinasca —
Giretti E-, Bricherasio — Revel M., Ivrea
— Rertalot Jean, Crouzet, Frali — Bertalot Jean, Torino — Rostan Hélène, Roma.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie^ Alpine.
La farnUle de
Sœur MADELEINE TOURN
exprime ^ reconnaissance sincère à toutes
les persênnes qui l’ont soutenue de leur
sympathie affectueuse dans l’épreuve profonde dont elle a été frappée soudainement,
et en particulier aux Sœurs du Refuge qui
prêtèrent les derniers soins à leur bienaimée, aux Sœurs de nos différentes Institutions, à MM. les Pasteurs qui présidèrent à ses funérailles.
M.me Marie Sappé avec son mari Hèli
et leurs filles Eveline et Hilda; M.me
Henriette Balmas avec son mari Jean
et leur fille Margacrite ; M.me Catherine Long veuve Jabier, ainsi que les
autres parents, ont la douleur d’annoncer
le départ pour la Patrie céleste de leur
bien-aimée mère, belle-mère, sœur, grand’mère et tante
MARGUERITE LONG
décédée à Peumian (Pramol). à l’âge de
71 ans; et remercient vivement les voisins
pour les attentions touchantes qu’ils ont
eues envers leur chère défunte pendant sa
courte maladié, ^ainsi que les nombreux
amis qui sont accourus de près et de
loin au service funèbre.
4
*
'"'Í«
INDIRIZZI
iiHi ptìDCipali (líese ed Opere Valdesi la Italia
VALLI VALDESI.
Anfrocna - Pastore: Qngenio Revel.
Bobbio Pellica - Pastore: B. Bertalot.
Loaeraa S. Giovanni - Pastore: Giovarmi
Bonnet.
Massello • Pastore: Pietro Chauvie.
Perrero - Pastore: Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
Pramolio - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: P. Peyronel.
S.Germano Chison e - Pastore : Enrico Tron, J.
TorrePellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore: Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi,
Caltanissetta - Chiesa; Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Mi col, ivi.
Cbìeti - Chiesa Evangelica : Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica,
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani,
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore;
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micci.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazari o.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lacca - Chiesa: Via Galli Tassi, i8 - Culto
ogni Domenica alle ore 18 - Pastore:
G. D. Bufia.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pa,store:
Benv, Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: Gi
D. BuEa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica,- Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi. >
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore; Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Pastore: Davide
Pons, Via Arsenale (Villa Maugeri).
Sasa - Chiesa; 14, Via Umberto I - Pàstore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori; Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: VlaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona-Chiesa; Via Pigna (pressoi Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea,
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese:
Sig. Past.Bartolomeo Léger, Moderatore Sig. Past. Ani. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia: Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via/
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice ■
Preside: Prof. G. Maggiore. ^
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice •
Direttore : Prof: G. Ribei.
Scuola Latina: Pomatetto ■ Direttore : Prof.
D. Jahier.
Convitto Maschile : Torre Pellice - Direttore :
Past. F. Grill.
Convitto Femminile : Torre Pellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili : Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi; Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Diresione :
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore:
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola. Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
chiese alle ore ir circa della Domenica.
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