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Soixante-sixième année - Anno IX*.
14 Novembre 1930
N» 43
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L ËGHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
On s'abonne: ià TorrePeliice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gino Costabel - Le Collège Torre Peliice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
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Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honhêtes, justes, pui*es, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUI) H VIE INTtHimC
Mus de tei sont les bras dteraels!
Deut. XXXIII, 27.
Ce verset, que d’ajutres traduisent autrement, est plein de la sden'nélle grandeur dés visions de l’Ancien Testament.
H fait penser à l’autre expreesion semblable : « Je VOUE ai portés sur des ailes
d’aigles » ! C’est une image puissante qui
semble mieux s’adapter aux grands évènements de l’histoire qu’a nos vies privées,
liais les grands évènements de Thistoire
ne sont pas là tous les jours, et après tout
pourquoi la vje d’un homme, s'a destilnée,
avec tout le mystère,, le charme oiu le tragique, qu’ellef contient, serait-elle quelque
chose de plus petit que les colossales abstractions que nous désignons sous le nom
d’« évènements historiques »? En garde
«mtre la fascination de la «masse», de
l'énorme, du coloissal !
Hs ^ H«
A
Notre vie me fait ftenser à la fine toile
qu’une araignée tisse pendant la nuit audessus d’un ruisseau. C’est un chef-dî'œuvre de précision, d’organisation, et ausisi,
parfois, d’élégance. Tout est calculé, prévu
avec une science étonnante. Les fils sont
bien tendus, les appuis bien choisis, les
mailles régulières, Tensemble est d’une
élasticité égale à la solidité. C’est un plaisdr de le voir. Et l’araignée doit en être
fière, si les araignées savent Têtre, lorsqu’elle ae balance au centre de son filet.
Cependant, que serait cette œuvre, sans
la branche forte et flexible, à laquelle
toute la construction est attachée ? Il en
est ainsi de notre vie. Calculons, construisons, donnons-nous de la peine. Mais surtout n’oubliolnB pas la branche qui nous
porte. Notre toile peut être une chose fragile. Un coup de veut peut la renverser.
Mais rien n’eSt perdu si la branche nous
reste : la branche solide, étemelle, qui
s’étend au-dessous de nos constmetians
hâtives. Nous sommes portés, que nous le
voulions ou non, que nous y pensions ou
ncin. Il y a sous nos efforts quelque
chose qui demeure et qui les soutient,
quelqu’un de plus grand, solide : « A'udesSouB, les bras éternels... »,
Ou encore, notre vie me fait penser à
un rapide canot monté par de bons rameurs et descendant un fleuve au fil de
l'eau. Comme il file! Il effleure les rives
comme un oiseau. On dirait que l’effort
de la rame lui communique une vitesse
surnaturelle. Mais les rameurs qui le montent jouissent de la vitesse sans orgueil.
Us savent que leur effort est peu dfe chose^
en comparaison du rapide courant qui leS
entraîne. Ils sont poirtfe. Une puissance
irrésistible les soulève; la grande force
primordiale qui entraî:ne les fleuves à la
mer, et les astres dans leur course. Leurs
efforts réussissent parce qu'ils vont dtans
la bonne direction, parce qu’ils s’ajoutent
modestement à la, grande puissance du
courant. S'ils allaient contre courant, ce
serait bien autre chose !
Vous êtes portés. Quand vous vous réjouissez de ce que votre vie se déroule
avec une impeccable logique, quand il vous
Semble que vos projets réussissent, que
vos calculs sont confirmés par les résultats, que l’imprévu vous favorise, et que
vos erreurs mêmes vous servent, n’oubliez
pas que votes êtes portés. Activité, travail, habileté, calcul, ce n’est qi^la Surface. Comme la toile de l’araignée ; comme
la rame des bateliers. Mais « au-dessous
sont les bras éternels », qui vous soutiennent et qui vous portent !
Il peut arriver d’être appelés brusquement à réfléchir sur ces « bras éternels »
quand un 'souffle de tempête vient déchirer la toile où nous notus reposions en
sûreté, quand l’imprévu se présente sous
sa face énigmatique, décevante, impénétrable ; quand l’om'bre du idmil, de la maladie, des campagnes mauvaises, des revers de toute espèce, des crises morales,
s’étend avec persistance sur nos efforts et
nos recherches. Et nous avons alors l’impression que la terre n’est pas fidèle à
notre travail, que le sol sur lequel nous
croyions nous appuyer n’est pas solide.
Et nous avons rimpression: qu’un abîme
s’ouvre sous nos pas. et nous sommes
comme suspendus 'sur cet abîme : comme
un alpiniste dont le pied a ghissé, et qui
■Kc
pend dans le vide ; et il se cramponne
aux anfractuosités du rocher; et il sent
venir le moment où sa force le quittera,
ofù il prétipi'tera dans le vide. Dans ces
moments-là, la seule planche die salut
c’eslt la pensée des « bras étemels » étendus au-dessous de nous. On peut tomber
très profondément dans le gouffre dé
l’épreuve, dans l’angoisse des « pourquoi »
sans réponse : mais encore plus bas, l^nt
les « 'bras étemels », fidèlement prêts à
vous porter. Vous ne tomberez jamais jusqu'au fond. Dans la détresse extrême, ils
seront là pour vous soutenir. Vous vous
arrêtez sur cet appui solide, et ils'
vous porteront.
Il faut parfois tomber bien bas, traverser des épreuves bien dures, perdre bien
dés illusions et des espérances, pour arriver à trouver l’appifi solide, l’appui inébranlable sur les « bras éternels de Dieu ».
li faut souvent avoir perdu tout autre
appui, pour reconnaître ce seul appui.
N’attendons pas d’être réduits à ce point
pour le reconnaître. Giov, Miegge.
... m\mi
s.
Si tout le.,, mondé s’accoude à considérer' La Tour comme... la gramde capitale
dés Vallées Vaudoises, bon gré, malgré, il
faut toutefois avouer que le Pomaret a
droit d’être reconnu comme une petite
capitale, comme un... faubourg de la...
métropole.
Un Hôpital qui rend de grands services sous l’habile direction du dbet. M. Coucourde ; une école secondaire, l’Ecole Latine, dirigée par MM. le pasteur Micol et
prof. Forineron ; un « Convitto » pour accueillir les élèves ; la Maison des DiaconeBses, dirigée par Sœur S. Beux et par le.
pasteur M. Marauda ; voilà bien des titres
de... noblesse, et ce qui vaut mieux encore,
noblesse active, bienfaisante.
A côté de toutes ces œuvres, aine paroisse qfui ne sommeille pas. Sous la direction du pasteur M. Guido Comba, et qui
peut aujourd’hui être fière de Sa jeunesse
et de son... orgue, et de ses... collectes.
Mais je ne veux pas faire le panégyrique
de Pomaret, ni.., me risquer dans l’impasse
d’une discussion... politique sur les droits
de nos paroisses d’être... toutes des
capitales.
Je voudbais tout simidement attirer votre attention sur une des Institutions de
Pomaret, sur la Maison iVaudbise des
Diaconesses,
« Peut-on dire quelque chose de nouveau, sur ce sujet ? », va s’écrier quelque
lecteur. J’avoue que je devrais répandre
non, mais il faut m’excuser.
On dit, et il se pourrait que ce fût 'vrai,
que les instituteurs ont l’habitude de répéter souvent les mêmes' choses, de traîner en longueur; et les auditeurs, ...les
écoliers trouvent étrange, quelquefois, que
leurs professeurs leur répètent des choses
qu'ils savent fort bien!
« Mais c’est une vieille chanson, que vous
nous répétez », a l’air de 'vouls dire ce petit garçonnet. « Nous ne sommes pas (ou
plus) des ignorants; c’est bon pour les
autres ! ».
Or, cher lecteur, je sais très bien que
la Maison Vaudoise des Diaconesses c'est-.,
une chanson fort vieille... que tout... le
monde connaît ! Aussi n’est-ce pas pour
vous apprendre quelque chose que j’écris,
c’est pour rappeler, ce qui est un peu
différent.
Nous, Vaudois, nous sommes certainement, après tout, quoi qu’il en soit, dé
braves gens, mais nous avons, oh ! bien
caché, un tout petit ...péché mignon :
nous aimons sauvent à oublier certains
devoirs, petits et grands, parce que leur
accomplissement nous oblige à reconnmtre
que l’on peut être dé très braves gens,
honnêtes, laborieux, et des chrétiens... un
peu tièdes.
Nous Sommes fiers que des amis, et non
seulement des amis, doivent avouer la
noblesse de l’esprit qui anime la Maiam
Vaudoise des Diaconesse ; nous aimons à
constater combien l’œuvre de nos Sœurs
est appréciée même dans le grandes villes, où de célèbre docteurs le ont admirées. Mais nous aimons aussi à oublier que
pour que l’œuvre puiee se développer
(miaJheureusement je devrais dire... aller
. de l'avant),, il faut... des recrues avant
tout !
C’et une observation presque ridicule,
je le ætis, mais ce n’et pas ma faute !
Il y a nécessité de renfort dans chaque
hôpital, dans les asiles, dans les refuges :
les Sœurs sont partout surchargées de travail, mais...!
Le brave Vlaudois, la jeune fiUe, l’Uniœ
niste vaudoise, savent très bien tout cela ;
peut-être même a-t-on eu besoin dé l’hôpital, du refuge, de l’asile, de la Sœur;
on a été bien soigné, on a admiré la patience et la bonté de ces personnes, on a
trouvé tout naturel qu'il y eût des âmes
charitables qui Se dévouent pour le prochain. Péut-être quelqu’un auxa-t-il donné
urne petite contribution pour manifester
sa reconnaissance.., et c’est tout.
Le malade, guéri, de,retour à la maison, a raconté, à sa famille réunie, combien
l'opération a été douloureuse, combien le
médecin avait la main lourde, et comme
il préférait l’injection que lui faisait la
Sœur, d’une main si l^ère, « qu'on ne sentait pas même la piqûre » ! La maman
exprime sa satisfaction que tout se soit
bien passé et le papa conclut que les diaconesses sont utiles à leur prochain ; « au
moins rEghse sert à quelque chose ! », Et
c’est tout. Il a bien là deux fillettes qui
pourraient elles aussi être utiles Un jour,
mais ici la question Se complique. Il est
tout naturel que la diaconesse travaille
sans demander d’être payée, mais il est
encore plus naturel qu’une fille dioive gagner beaucoup et le pins tôt possdble î
Il est malheureusement un fait avéré que
trop de parents envisagent surtout la quesition financière et trouvent que «faire la
diaconesse ça ne rend pas ». Et il est, certes, indéniable qu’une « dactylo » peut
être utile dans peu de mois- à sa famille^
Mais sont-ils vraiment nombreux ces parents qui ne pourraient absolument pas
faire le Sacrifice de leur enfant pour le
bien de la grande famille... vaudoise ?
N’y a-t-il pas souvent de l’égoïsme,, des
préjugé dans l’opposition de certains parents ? Il est bien ■vrai que la vie est dure,
que l’argent est rare, qu’il ne faut pas
perdre son temi® ; mais est-ce le gaspiller
que de consacrer quelques années pour se
préparer à venir en aide aux malades,
aux malheureux ? Ou envoie les jeunes filles « au service » dans les. grandes 'villee
ixnir qu’elles s’assurent leur avenir, en
obéissant à des maîtres souvent fort dura
Pourquoi ne pas diriger le cœur des enfants vers le 'Service de Celui qui n’est
jamais dur, et peut assurer plus qu’un
avenir terrestre ?
En réalité, c’est toujours le même obstacle à surmonter ; l’argent prime tout !
Quand le visiteur sort de la Maison des
Diaconesses,, ce qui Tétonne c’est l'abondance de préjugés qui circulent autour
de nous et qu’une simple visite a dissipés.
Devenir diaconesse ? Mais.., c'est renonoer au monde, donc à la joie, au bonheur,
à la famille, en un mot, à tout ce qui
forme l’idéal de tant de jeunes filles, foncièrement ibonnas sans doute, mais qui,
peut-être, ne se rendent pas vraiment
compte que l’on peut trouver la véritable joie, là où généralement on ne la cherche pas.
• Et en vérité, la Maison des Diaooine^ies
est bien le « home » par excedenice, une
« parva dOmais », la maisonnette où l’on
vient retremper ses forces, le nid solide,
si ce n’est luxueux, où rhirondelle retourne après avoir travaillé, bien loin et
longtemps, dans les brouillarxis de Milan,
ou dans l’Hôpital de Gênes.
Elle revient bien lasse pour repartir
bientôt et porter son message, car la diaconesse n’est pas seulement l’infirmière
qui soigne le corr®; c’est aussi la sœur
qui a cure d’âme. Et certes, c’est là un
idéal et une satisfaction qu’aucun plaisir
du monde ne peut donner. Il est bien vrai
que souvent la tâche est dure ; que les
épines sont plus nombreuses que... les roses ; il y a toujours le moqueur, le sceptique qui sourit,, qui doute. Mais la réalité est là : par amour pour moi, la diaconesse travaille, veiUe et prie. Je ne suis
rien ixïur elle, et pourtant, si je viens à
tomber, c’eSt elle qui m’aidera à me
relever.
Poirvoir dire un soir, après une rude
journée : voici, ce que j’ai fait; ce n’est
.pas pour moi, c’est pour mon frère, pour
un ami, pour un étranger, pour un ennemi, peut-être, pour Christ toujours ;
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pouvoir dire, après une année de travafl :
voici, je n'ai amassé ni or ni argmt, mais
j’ai veillé de longiues nuits au chevet des
souffrants, consolant l’eSprit tourmenté
autant que le corps ; pouvoir dire, après
de longues années d’un service continu :
voici, ce que j’ai fait, je l'ai fait pour le
Maître ; c’est pouvoir s’écrier avec le
poète :
Id est la joie parfaite.
Et la diaconesse la connaît, cette joie ;
tous les jours de sa vie elle peut éprouver
la réalité de la parole, si étrange à l’oreille
du brave Vauidois ;
Je possède ce <pm fai donné.
Nous donnons... mes malades à soigner;
les diaconesses donnent leurs forces pour
les soigner. Par (conséquent, elles ont
§massé des trésors devant Dieu. g. c.
Noas recevons:
COMMUNIQUÉ
de la redératioa de la Jeunesse Vaudoise.
La Fédération de la Jeumsse Vcmdoise
a été constituée le 1®*^ novembre 1930. Elle
Be oomxKise des Unions suivantes :
Union Vaudoise de Forano Sabine - die
Guglionesi - de Orsara di Puglia - de Pranx>llo - de Riesi (Union Jeunes Gens) - dé
Riesi (Union Jeunes Filles) - de Borna de S. Germano Chisone - de S. Giacomo
d^li Schiavoni.
La Fédération de la Jeunesse Vaudoise
a comme but de réunir dans une Fédératdon les Associations Vaudoises. Le nombre
n’est pas ’un élément indispensable : un
mouvement qui a un idéal vrai et un programme saint, ne cherche pas le nombre,
mais il se préoccupe essentiellement d'être
fidèle. Toutes les Associations de jetmes
geiffi, de jeunes filles, ou mixtes, qui accepteront le principe fondamental, le but, le
progriunme et læ règlements de la Fédération de la Jeimesse Vaudoise, pourront
adhérer à ce mouvement ; leis demandes
d’adhésion devront être adressées au Comité provisoire, qui est composé des personnes suivantes ; pasteur Ermarmo Genre,
pasteur Elio Eynard, rag. Alfredo Giocoli,
secrétaire (Via 4 Novembre, 107 - Rome).
Le principe fOndamentax. — La Fédération de la Jeunesse Vaudoise est fondée
sur un principe fondamental qu’aucune
force ne pourra jamais détruire ; l’Eglise
a une tâche spéciale à accomplir envers
la jeunesse qui est partie intégrale de
l’Eglise même ; l’Eglise doit faciliter, par
tous les moyens possibles, l’organisation de
la jeunesse qui sent la fierté d'appartenir
à l’Eglise fondée par Jésus-Christ et qui
désire se grouper et travailler pour elle
ou en étroit rapport avec elle.
Le but. — Le but de la Fédération de
la Jeunesse Vaudoise est d’unir dans un
seul groupe, d’organiser et de soutenir les
Unions qui se forment à Tombre de TEglise Vandoise ou en rapiK>rt avec elle et
qui sentent la beauté du travail fait avec
l’Eglise, pour l’avancement du Règne de
Christ, Sa devise est : « Pour Christ et
pour l’Eglise» et son.but général est de
réunir périodiquement la jeunesse de
l’Eglise (ou sympathisante) d’une façon
utile et agréable, de s’occuper de sa culture (spécialement religieuse) et de la
formation du caractère, selon les priinciiies
étemels de la Parole de Jésus-Christ, Fils
de Dieu. Chaque Union vit d’une vie indépendante et déploie en pleine liberté
toutes ses activités, au sein de l’Eglise
ou en d’autres milieux.
Le programme. — Le programme de la
Fédération de la Jeunesse Vaudoise est
d’étudier et de réaliser, selon les possibilités pratiques, tout ce qui peut servir à
établir et à maintenir des liens frateimels
entre les différentes Associations fédérées.
Les Règlements. — Les Règlements de
la Fédération de la Jeunesse Vaudoise sont,
pour le moment, très brefs ;
o) dans la période de formation, k Fédération est dirigée par un Comité Provisoire composé de trois membres, nommés
par le groupe des fondateurs;
b) toutes les Associations Vaudoises qui
désirent faire part de la Fédération de
la Jeninesse Vaudoise doivent adresser
les demandes à ce Comité, qui décide
irrévocablement ;
c) à peine que cela Sera possible, un Congrès des représentants et des Unions associées aura lieu ; ce Congrès formulera les
règlements pour l’avenir ;
d) toutes les charges de la Fédération
de la Jeunesse Vaudoise sont occupées
gratuitement ;
e) la Fédération de la Jeunesse Vaudoise
a adhéré idéalement et sans poser des limites à sa propre liberté, au mouvement
mondial de la jeunesse : « Union Mondiale
des Activités Chrétiennes » (The World’s
Christian Endeavor Union), dont le mot
d’ordre et le programme corresponidént à
ceux de la Fédération de la Jeunesse Vaudoise. La Fédération ne pourra donc accepter dans ses rangs que les Associations
libres de tout lien avec les autres organisatious mondiales, dont les principes sont
différents et dont le programme se développe dans un autre champ et avec d’aiutres
finalités.
Nota bene. — Tout témoignage d’approbation et de solidarité de la part de
ceux qui aiment et comprennent l’esprit
et le but de la Fédération de la Jeunesse
¡Vaudoise sera bien accueilli.
Adresser la correspondance au rag. Alfredo Gioœij - Via 4 Novembre, 107 Roma.
La Jennesse des Nations Orthodoxes.
La Commission internationale de la
presse chrétierme annonce :
Une Conférence sur « La Jeunesse des
Nations Orthodoxes» s’est tenue sous les
auspices de la Commission de Jeunesse
du mouvement du Christianisme Pratique
(Stockholm), du 3 au 8 novembre 1930. Sa
Grâce le Métropolite de Salonique a gracieusement accepté la présidence de la
Conférence. Le but de la Conférence est
de réunir quelques personn^ités des pays
orthodoxes, qui s’intéressent spécialement
aux problèmes d’éducation religieuse, morale et sociale des jeunes, pour étudier
la situation actuelle de la jeunesse, afin
de mettre en commun leurs expériences
et discuter les meilleures méthodes à
employer.
Le Comité d’Organisation a décidé d’inviter les cinq pays suivants à envoyer des
délégations de sept membres : la Grèce,
la Bulgarie, la Yougoslavie, la Roumanie,
l’émigration russe. En outre, il y aura
quelqfues délégués des autres pays où les
chrétiens orthodoxes sont nombreux.
Les ’ principaux sujets soumis à la discussion so nt :
1° Information sur la situation actuelle
de la jeunesse en pays orthodoxes et sut
le travail éducatif de l’église, de Técde
et des mouvements de jeunesse.
2° L’orthodoxie, la culture moderne et
la jeunesse contemporaine.
3° Les méthodes d’éduication religieuse.
(I. C. P.).
■DUI PH U sinm iiiiuu nniiiiiu mm
9» LUta - Ottobre 1930.
liiporto L. 38878,80 — Torre Pellice : A. Farina, L. 50 - C. Jervis, 20 — Regina Margherita : Ad. Cristiana, 50 — Roma : Chiesa Battista (Via Teatro Valle),, 108,40 — Poggio Imperiale-. Rtudim.'Cristiana, 30,70 —• Napoli'.
Chiesa Metodista Episcopale, 20 - E. Santoro,
20 - P. Avers ano,, 10 — Fioridia : V. Adorno, 10
—• Creva : Alcuni Amici, 10,00 — Caltanissetta ;
G. Juruto, 10 - S. durato, 10 — Vintebbio :
Chiesa Wesleyana, 40 — Milano : Chiesa Battista, 175,20 — Vercelli-, CoEettato da A. Mula:
M. A., 10 - Famiglia Roma, 10 - G. Maiotti,, 10
- E. Grosso, 10 - L. Maiotti,. 10 - B. Forni, 10
N. N., 10 — Pivevone : Chiesa dei FrateUi, 20
- M. L. M., 10 — Santhià : Collettato da A,
Mula, 37,50 — Reggio Calabria : D. Salcruo, 10
.—’ Latiano : G. Settembrini,, 10 — Torino : Collettato da G. Roddi ; A. Bueche, 20 - Belloll, 10
- I. B. Fuhrmann, 15 - B. Sacerdote, 20 - E, E.
¡AngeUni, 15 - Boldrlni-Gay, 15 - Bruso, 10 A. Grifi, 10 - V. Rosina, 10 - G. Bertalot, 20 A. Frane, 10 - Re,* 10 - G. Fosfati,, 10 - A.
Barberi«, 10 - Arato, 25 - Vay, 20 - Land ucci,
10 - Casaveocliia, 10 - Piccole somme, 74 Cliiesa dei Fratelli, 50 — Felonica : Chiesa Valdese, 20 - E. Varvelli, 10 — Pìccole somme, 36,95
- Totale L. 40042,45.
Preghiamo i nostri fedeli coadiutori di Inviare le loro offerte al dott, Enrico Pons - Foro
Italico, 25 - EomOf
J’en suis sûr.
Quand! j’étais enfant, je me rappelle
avoir vu une nichée qui n’existait que
dans mon imagination. Uin garçon plus
grau(d que moi m’avait dît : Regarde dans
ce buisson, il y a un nid et quatre beaux
oiseaux dedans. Sur la pointe des pieds,
retenant mon haleine, j’approchai et je
vis le nid! et les oiseaux tout comme l’autre enfant m’avait dit : le nid existait,
mais il était vide ! Et pourtant, pour un
instant, j’avais eu la plus grande conviction qu’il était peuplé.
C’est un incident sans aucune importance, mais que je n’ai jamais oublié et
qui reste dans mon esprit aujourd'hui encore, pour 'me «lire que bien des choses
dont (nous croyons être sûrs n’ont aucune
réalité. La petite aventure enfantine n'a
donc pas été vaine après tout, elle m’a
enseigné qu’avant de dire : J’en suis sûr,
il faut regarder bien au fond des choses.
Cbmme illustrations, chaque lecteur pourrait raconter des faits très curieux. En
voici un.
Il n’y a pas longtemps, tout un palais
de Paris était en émoi. Le concierge entendit, pendant la nuit, des pas discrets
dans le corridor, des gens parlaient à voix
basse ; il ouvrit alors la porte de son logis
pour voir de quoi il s’agissait, et quelle
ne fut pas sa surprise en apercevant plusieurs locataires accompagnés par des
agents de police^ les révolvers à la main.
On lui dit : Il y a un mystérieux blessé
que l’on entend râler sur l’escalier.
— Fermez la porte, lui ordonnèrent les
agents.
Sans lumière et sans faire le moindre
bruit, le concierge, les locataires et les
agents montèrent jusqu’au quatrième
étage. Le blessé était la-; à l’intérieur
quelqu’un criait : Tais-toi, lâche ! Lâche !
combien je souffre !
Il fafiait agir avec la plus grande rapidité et avec discrétion en même temps ;
on abat la porte et tous se précipitent
à l’intérieur. On examine tous les recoins
de la maison, on regarde même à l’intérieur d’un piano, mais l’appartement était
vide.
Les râlements continuaient cependant,
dbne.., donc ou finit par découvrir un perroquet qui cria plus fort que jamais : Lâche ! lâche !
Le coupable fut emporté, et le jour suivant une artiste dramatique se rendit chez
le commissaire de police pour réclamer son
bien, en fournissant en même temifâ tous
les éclaircissements rîécessaires. Elle répétait chaque jour soin rôle, et le perroquet
avait appris quelques phrases !
Quelqu’un avait cru découvrir un crime,
une effroyable tragédie ; il en était sûr,
évidemment, tandis que, comme nous
l’avons dit, toute l’affreuse affaire se réduisait à quelques mots prononcés, par un
perroquet singeiant sa propriétaire.
Je suis convaincu que beaucoup de mes :
fai 'au-, fai entendu, fen suis sûr, n’ont
pas de plus solides fondemenits, et que,
par conséquent, nous devons devenir plus
prudeUitS avant de prononcer nos Sentence et mettre en émoi le monde. L. M.
iitai[i!i llaDdDises.
A la mémoire du regretté chev. Henri
Ribet, sa veuve et ses enfants ont décidé
de donner L. 25.000 pour la fondation
d’un lit en son nom, au Refuge.
Nous avons reçu, comme fleurs en souvenir de M.me Lomse GardM, L. 20 de
M.me Rosine Meynet, La Tour, en faveur
d© rOôpital ; L. 500 du doct. Charles Herron, Omaha, Nebraska, en faveur du
Refuge.
M.me Pauline Bahnas-'Purin, collectrice
pour le Refuge, à St-Germam, nous a transmis L. 210. Les noms des donateurs paraîtront dans le prochain rapport.
Remercîments sincères à chacun.
Signorina cinquantenne occuperebbesi :
dama compagnia, governante, vice-madre.
Serietà massima. — Scrivere Tipografia
Alpina - Torre Pellice.
S. E. Avocat LDIGIFACTÂ.
Nous avons le vif regret d’annoncer le
départ inattendu, pour l’éternité, de S. E^
Jjuigi Facta.
Né à Pigwerol le 16 novembre 1861, il
débuta (bien jeune, à l’âge de 30 ans, dans
la vie pdlitiçfue. Nous nous rappelons sa
première tournée électorale dans leS. Vallées de Pérouse et de Saint-Martin, dans
laquelle il fit la eonuaisBance de ses électeurs, en gagnant les cœurs par sa conversation, par sa simplicité, par Sa franchise, mais surtout par sa bonté. Son collège lui a été fidèle juisqu’au terme de aa
vie politique. Il fut ministre de la justice,
des fèniances, et deux fois président du Conrseü. Il était au pouvioir lorsque les sociailistes poussèrent les ouvriers à la révolte,
provoquant incdnsciemment la marche sur
Rome, ce qui l’obligea à Be retirer avec la
victoire des fascistes. Mussolini le fit nommer sénateur du royaume, le 16 .novembre 1924.
S. R Luigi Facta, ami intime de Giolitti et de tous les hommes de l’école libérale, se «listingua par son activité, son honnêteté, sa générosité, son humilité, sa foi
comme catholique libéral, son ameur pour
la patrie et, d’une manière spéciale, pour
Pignerol, sa chère viUè natale. Il n’avait
pas d’ennemis, mais une armée d’amis
dans tous les partis, ce que l’on a pu constater dans la grande manifestation de Pignerol de 1922, où toute l’Italie politique
se donna rendez-vous pour honorer le Président du Conseil des Ministres.
S. B. Luigi Facta a été pour les Vaudois
non seulement leur représentant au Parlement, mais leur ami dévotué. Nous Tavoîrts
vu lors (de rinauguration de nos édifices dé
bienfaisance, où sa présence apportait un
rayon de soleil et où ses discours faisaient
vibrer tous les cœurs.
Il a aussi honoré personnellement un
grand (nombre de fêtes de famille. Il était
des nôtres dans nos deuils et dans nos
joies, toujours nous manifestant son amitié. Au point de vue matériel, il a pris
l’initiative des routes carrossables de
Prali, de Maneille, et maintenant encore
de Ma^el.
Rien .de ce qui nous touchait de près ne
lui était indifférent. Voilà pourquoi noue
tenons à honorer sa mémoire, à rappeler
son beau passé ; voilà poU.rquoi un grand
nombre de pasteurs et professeurs des Vallées et quantité «ie Vaudois reconnaissants,
accourus de nos différentes paroisses, ont
voulu prendre part à ses obsèques très
Bolenneilles ; voilà pourquoi, surtout, noue
tqnians à exjirimer à sa famille, à son fSs
et à sa fille, Nobildonna Margherita Sciolla,
toute notre sympathie dans leur deuil, en
leur disant combien .nous sommes reconnaissants de tout ce qu’a fait leur cher
père et pour la patrie et pour les Vaudois.
C. A. Tron.
LIVRES REÇUS.
Nous recevons :
Protestants !
N’oubliez pas
ceux qui, pour l’honneur et la gloire de
Dieu, par fidélité au simple Evangile et
pour maintenir « la querelle de JésusChrist » ont « su résister juisqu’au sang »,
ceux qui se sont «tonnés à Dieu « et à
vie et à mort, au feu et à l’épée, et ce
qu’il hii plaira moyennant que son saint
nom soit sanctifié»,
ceux qui ont bataillé virilement en la
bataille de Christ et chantaient victoire
en marchant au supplice,
ceux qui sont montés joyeux sur le bûcher, pour rendre témoignage de leur foi,
en s’écriant, à l’aspect du feu, qu’ils
voyaient « comme des roses épanchées
Protestants !
N’oubliez pas vos saints et vos mart]^
et sachez pieusement vénérer leux mémoire.
i La Cause
N.B. Le Livre des Martyrs, une «vie
des sainte» protestante, extraite du Martyrologe de Cretspin, par Th. Monod junior.
3
Un volume in-8° couxortne, 118X185, de
320 pages, sut vélin biblioiphile. Ptix :
frs. 15 ; frainco 16 frs., paraîtra incessamment. Les commandes sont insierites dès
maintenaint à
«La Cause» .
69, Rue Perronet - Neuilly s/Seine.
(chèque postaux : Paris 255,00).
* * *
Fonda, la petite orpheline des Vallées Vau
doises, par Eîva Lecomte.
Voici un beau livre qui a ému les lecteurs de la 1® édition — plus de trenite ans
passés — et qui fera encore la jbie dœ
X>etits et des grands quî le liront dans
cette nouvelle édition.
Ce récit si touchant captive l’attention
de la première à la dernière page, et il
a un intérêt tout spécial pour nous Vaudois, puisque rhéroïne est une des nôtres ;
sa lecture est particulièrement bienfaisante, car elle montre la valeur d’une éducation fondée sur la Bible, et la nécessité
de la nouvelle naissance, sans laquelle personne ne peut voir le royaume de Dieu,
comme disait J'^us à Nicodème.
Ce livre, imprimé en. beaux caractères
et avec beaucoup de soin par le Foyer
Chrétien, de Peseux (Neuchâtel), dont le
directeur, M. Albarin, est d'oriigine vaudoise, est vendu à un prix de faveur pour
ritaîie, ce dont nous sommes reconnaissants aux bienveillants éditeurs,.
On peut l’avoir à la « Bottega deUa
Carta» - Torre Pellice — à la Libneria II
Risvealio - Via Passalacoua, 10 bis - Torino
— «Le Orme» - Via Pio Quinto, 15 - Torino, et dans les principaJœ librairies évangélique d’Italie, de France et de Suisse.
Aucune famiUe vaudoise ne devrait se
priver du plaisir de la lecture de cet excellent volume et il ne devrait manquer
dans aucune Bibliothèque de Paroisse ou
des Unions Chrétiennes. Il constitue auSsî
un des plus beaux cadeaux de Noël ou
Nouvel-An, pour nos enfants.
Notre vive reconnaissance va à l’Auteur
qui fât vaudoiSe par adoption, ainsi qu’aux
courageaux éditeurs qui, malgré les difficultés éditoriales actuelles, ont republié
ce livre d’une haute portée morale et qui
était complètement épuisé.
$ 4: H:
Almanach Evangélique 1931. C’est uln
almanach qui mérite bien son titre, car on
y sent le souffle évangélique de la première à la dernière page.
Publié par un savant chrétien, le prof.
Recordon, directeur du Collège de Vevey
(Suisse), il intéresse la jeunesse comme
l’âge mûr et même la vieillesse, par ses
72 pages où las articles d’actualité S’alternent avec les poésies pleines de saveur
spirituelle.
A la première page un magnifique cantique avec musique, intitulé : Dernier
espoir.
En vente pour 3 lires à la «Bottega
délia Carta » - Torre Pellice — et à la Libreria II Eisveglio - Via Passalacqua, 10 bis
- Torino. P. B.
4: H: «
Livres_de la Société des Missûms. L’année nouvelle est à la porte : c’est le moment d’enrichir les Bibliothèques de Paroisse ou personnelles de livres nouveaux,
intéressante et bienfaisants ; il s’en trouve
un grand choix à la Mission de Paris.
Le soussigné se met à votre disposition
pour faire venir ceux que vous désirez,
comme auasi pour vous abonner aux différents journaux niissionnaires et pour
commander VAlrnmach placard 1931 et
VAhmmach des Misskms.
Prière de s’inscrire au plus tôt :
Lotus Jat.la, missionnaire
Lusema. S. Gioimmi (Torino).
La famille COISSON-BONNET, profaHr
dément érme, remerde toutes les persmtr
>tes quî lui ont dwinê tant et de si précieux témoigmges dHaffection et dé empathie à, Voccasion dm. funeste accident qui
lui a ravi son bien-aimé
Adrien Coïsson.
Elle remerde tout particulièrement la
famille Favout, pour son admirable dé¡uouement, M.me Fuhrmann, Scmir Eva,
’les docteurs Rivoir, Pinardi et Quattrini,
'M. James Gay, le pasteur^ M. Rivoira,
i’A. C. D. G. de Samt-Jean et de Turin,
Î’Üget, les camarades de la Fiat, les écoles
élémentaires et tom ceux qui ont envoyé
^es fleurs.
Siint-Jean, 13 Novembre 1930.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Nous devons enregistrer, cette
semailme aaissi, un départ pour la patrie
céleste. Notre sœur Madeleine Bonjour, de
Malpertus, vient de nous quitter, à l’âge
de 76 ans, laissant après elle bien des regrets et le Souvenir d’une vie humble et
fidèle au service du Maître.
Que^nOtre Père céleste veuille consoler
et fortifier les cœurs affligés.
LA TOUR. Ï1 y a huit jour, M. et M.me
Louis Jourdan, de Colonia Valdense, ont
quitté La Tour après queques mois de
séjour aux Vallées et à l’étranger. Nos
amis ont tenu à visiter presque toutes noB
paroisses, en s’adressant au public vaudiois, en apportant de bonnes nouvelles de
nos colons et en faisant des appels sérieux pour nous décider au service de Dieu.
Ib n’ont pas voulu quitter La Tour sans
laisser des traces pour nos œuvife de bienfaisance, en donnant 500 lires à l’Orphelinat et 500 à l’Asile des Vieillards de StGermain. Nous les remercions de grand
cœiur. Leur visite a fait du bien, et nous
. leur souhaitons une bonne arrivée à Colonia, où ils apporteront les ' Salutations
des Vaudois des Vallées aux frères de
l’Uruguay et de FArgentine.
C. A. Tron.
— L’activité religieuse a repris, tout
en plein : les réunions sont fréquentées
par un bon nombre de fidèles. La Semaine
de Prière a été célébrée par huit réunions,
dans les idifférênts quartiers, présidées par
les Unionistes et par les prof. Falchi et
A. Jada. '— La Chorale, dirigée comme
par le passé par M.me Balma, a repris...
ses chants, et les autres Sociétés leur travail ; nous le supposons, du moinfe, car elles
sont comme les fourmis.,... : elles travaillent
sans bruit... et sans écrire. Il faut s’en
réjouir, car la modestie ^t, certes, une
noble vertu ; toutefois, L’Echo des Vallées ne s’offusquerait pas si quelques pe^
tites nouveles sur la Zambézia, Société
de Couture, des Demoiselles, Ecoles du dîmanche, Uniotn, etc., parvenaient à la
Rédaction.
■— M. Jean Tron, coadjuteur dans notre
paroisse, a idonrfé son premier sermon, id,
dimanche dernier ; une bonne méditation
Sur la .béatitude : « Heureux ceux qui ont
le cœur pur, car ils verront Dieu».
MÀSSËL. Nos pères en avaient entendu
parler ; peut-être même les pères de nos
pères ; notre génération en avait été assurée à maintes reprises', périodiquement
même : car, à T'apprcche de chaque élection, c’était toujours « pour le printemps
ou pour l’automne prochain» qu’on allait
mettre la main aux travaux pour la conStmctioin de « la route de Massel ».
On y était déjà tellement habitués qu’on
n’y croyait plus du tout... quand un beau
matin, tranquillement, subrepticement,
presque, on vit quelques ouvriers à l’ouvrage, maniant joyeusement pics, leviers,
massues, brouettes, etc. Et c’est ainsi que
nous pouvons annoncer à nos masselins de
l’étranger, avec plaisir, que les travaux
pour la nouvelle route de Massel sont finalement oommenioês : « nous l’avons vu, disje, de nos propres yeux vu, ce fu’on appelle vu ». X. y.
PERRIER-MANEILLÈ. le l®'" novembre
nous avons accompagné au champ du, repos
les dépouilles mortelles de Suzanne Tron,
femme de Pons Jean, de la Baisse, décédée
à l’âge de 57 ans.
Le 3 niovembre nous avons repris le chemin du cimetière pour Ferrier Jean Pierre,
du PoumUrat, décédé après une longue et
pénible maliadie, à l’âge de 82 ans.
Aux familles affligées, l’expression de
notre profonde sympathie chrétienne.
POMARET. Nous avons reçu dernièrement, de Chidago, une lettre, un noble témoignage que M. J. L. Garrou, originaire
de Rodoret, rend à la mémoire de Mdle
Emma Gay. Depuis de nombreuses années
il habite Chicago, et il a Bu,' par le moyen
de YEcho, la nouvelle de la. mort, Porosa Argentina, de celle qui l’a conduit au
Christ, et qui lui a permis d’acquérir la
vie nouvelle, rémisdon des péchés, commumm des élus.
Les paroles die Saint-Paul (1 Thess. IV,
13, 14), ont inspiré à M. J. L. Garrou
quelques vers, qu’il a publiés ep les accompagnant d'une mélodie. C’est un cantique où l'on sent que la douleur a cédé
• devant la certitTjdle qu’on se retrouvera un
jour. ♦
Nous tenons à souligner le noble témoignage rendu à une humble et fidèle servante de Dieu, tout en regrettant que le
caractère de notre journal ne nom permette d’insérer que par exception des
vers, et jamais de. la musique.
PRAMOL. (Retardée). C’est depuis le
mois d’août — comme cela a été publié en
son temps sur ces colonnes mêmes ■— que
la lumière électrique éclaire touis les feyers
de notre paroisse, à quelques exception
près; mais ce n’est que dimanche passé,
26 «étobre, qu’a eu Heu rinauguratioin officielle dte ce moyen moderne d’éclairage.
Une soixantaine de convives se. réunissaient pour un modeste banquet — servi
en maître par M. Edmond Jahier — dans
la grande salle des Unions. Au terme du
dîner, M. le pasteur Genre adressa les remercîments du « Conisorzio » dont il est le
président, à MM. l’ing. Prever et gêom.
Rosia, représentants de la « Valchisone »
qui fournit la lumière à tous les hameaux
de Pramol par le moyen d’une ligne à haute
tenrion provenant des Clos par l’Azarà.
M. Genre dans son discours, tour à tour
plein de humour et die Sérieux, mit en relief le mirade accompli par la «Valchisofne» qui nous rend les noirs matériaux
emporta dans tant d’années ■— la graphite
— sous forme de blanche lumière incandescente. Il invite ensuite ses paroissiens
à’ être toujours unis, dans toutes les circanStanices, comme ils l’ont été lorsqu’il
s’est agi de former le « Cbnsorzio » pour
la lumière électrique.
L’ing. Prever remercie M. Genre de ses
aimables paroles et il promet d’étudier,
avec le désir de nous être utile, les moyens
pour doter nos vüages de quelques lampes publiques.
M. J. Héli Long se réjouit de cette fête
du progrès et il souhaite que ce progrès
en suscite d’autres tels que la route carrossable. Il remercie tous les membres
du « Consorzio » et, d’une façon spéciale,
M. Genre qUi a été la cheville ouvrière
et le vrai organisateur.
Le oomm. Zavattaro, président du S.yndiira.t Provincial des Agriculteurs, qui se
trouvait occasionnellement à Pramol ce
jour-là et qui voulut bien nous honorer dé
sa présence, prononce un discours sur l’œuvre que le Gouvernement déploie en faveur des mOntagnardis et assure les présente qu’il s’intéressera aux problèraefe qui
les regardent et surtout à celui de la
carrossable.
M. Charles Beux, vice-podèstat, apporte
les æiluta.tions et les félieitatians du pod®tat, ing. Vinçon, retenu par des engagements pris en précêdénce, et s’associe,
au nom de la Commune, aux remercîments
qui ont été adressés à la «Valchisone»
et à tous les' membres du « Consorzio ».
A trois heures les commensaux se dirigèrent danjs une autre salle où le comm.
Zavàttaro les entretint sur la question d^
« vincoli sui pasœli caprini ».
Nous renouvelons à M. Genre et à Ses
collaborateurs nos sentiments de gratitude
pour le travail qu’ils ont accompli ■— travail qui n’a pas été toujours facile ■—
pour que nos maisons fussent dotées de
l’illumination électrique.
En avant, chers 'amis, pour la réalisation d’autres progrès, soit dans l’ordre matériel que dans celui moral et spirituel!
H. L.
SAINT-JEAN. Après l’Union des Mères,
l’Union des Jeunes Filles a repris son activité que noius souhaitons intense et bénie.
— Dimanche dernier, 9 novembre, l’avocat M. Mauro Pizziraini a tenu, dans notre Salle Albarin, une conférence sur R
déco di Cérico. Par sa parole éloquente,
l’orateur a bientôt saisi le nombreux auditoire. C’est d’abord le cri de l’âme humaine qui sent Sa petitesse devant la puissance de l’amour du Christ, c’est l’exposition touchante de la vie de l’aveugle
abandonné, du besoin de l’amour et de
l’aidé de sieS frères, c’est la force et l’espoir donné par la foi. A M. Mauro Pizzirani, nos remerciements.
— A la suite d’un accident de bicyclette,
une jeûné et précieuse existence a été enlèvée à Sa famille, à son Eglise, à sœ
amis. C’est Adriano Coïsson qui a été
ainsi rappelé par Dieu, à l’âge de 20 ans.
Une vraie foule angoissée prit part aux
funérailles qui eurent lieu mardi, 11 novembre. Ce furent Ses compagnons de
l’A. C. D. G. dé Saint-Jean, de La Tour,
de Turin ; de 1’« Uget », de la « Fiat » ;
ce furent les amis et les connaissances qui
voulurent témoigner à la famille leur sympathie et lui dire, par leur présence et
par l’hommage des fleurs, quelle trace profonde a laissé dans tous les ctèurs cette
vie trop courte, mais si active et si rayonnante d’amour. C’èst ainsi que notre jeune
frère vivra toujours dans notre souvenir.
Tjc service funèbre fut présidé par le
pasteur M. L. Rivoira ; au cimetière,
M. Gino Costabel, a,u nom de l’A. C. D. G.
de Saint-Jean, rappela ce que fut pour ses
compagnons « l'ami Dino » ; M. Vidcsrich,
au nom de l’A. C. D. G. de Turin, déposa
sur sa dépouille mortelle la fleur du souvenir et de raffection.
Notre espérance chrétienne, notre foi,
nous le font voir dams les régions célestes.
Que cette espérance, que cette foi puisse
fortifier Ite parents si durement éprouvés
et que Dieu répande sur eux ses bénédiio
tiens et ses’précieuses consolations, gf,
VALLECROSIA. Nom recevons: Mmoe
et M. David Pons; pasteur, jse trauvamt
dans l’impcesibilité d'’écTire à tous leurs
ex-paroissiens d’Angrogne, se servent du
journal pour les remercier très chaleureusement de l’inoubliable mainifestatioin de
reoonnaiteance dont ils ont été l’objet avant
de quitter Aiferogne, et pour leur exprimer encore leurs meilleurs sentiments
d’affection chrétienne,
TURIN. Nécrologie. Mardi de l’autre semaine, à l’Hôpital Vaudbis, après une languie infirmité, et dans sa 89® année, terminait sa carrière M. Henri Goss, natif de
Saint-Jean. Pendant plus de cinqu^te ans
il fut employé de la Banque Pellegrini «& C., •
ci-devant J. E. Mylius. Intelligent, laborieuix:
et fidèle, il a été très estimé par tous ceux
qui l’ont connu. L’ensevelissement eut lieu
mercredi passé. M. Goss était décoré de
la médaille d’or du Conseil Provincial de
l'Economie. Aux parente, nos condoléances.
0.0.0.0-0-0-0-0"0-00-0"0"CM>0
A. c. D. G.
Proleclions lumineuses.
Le Comité de Groupe des U. C, de J. G,
des Vallées met à la disposition gratuite
des Unions et des Paroisses des Vallées ks
séries suivantes de prajections lumineuses :
Série de 25 projections: L’Evangile Histoire de l’Ancien Testament - La
lestine - Les Catacombes - L’image de Jésus à travers l’histoire - Les Alpes - Assisi et Saiint-FrançoiS: - Villes italiennes Pompei - La Suisse - Venise - Les terres
polaires - La Lybie - L’Histoire du Risorgimento Italiano - Le Risorgimento Italiano du 1856 au 1878 - Races humaines Le papier et sa fabrication - Le froment
- Abeilles et fourmis - Les_ minières de
charbon - Les Promessi Sposi, de Manzjonî
- La Gerusalemme Liberata, de Torquato
Tasso - L’art italien du 1500 - Michelangidlo et ses œuvres - La vie de Dante
Alighieri.
Séries plus nombreuses : La Hollande Le Japon - Les Etats-Unis d’Amérique La vie de Jésus - Les Paraboles - L’Enfant prodigue - Les Actes des Apôtres L’histoire de l’Ancien Testament - L’Assyrie et Babylonie.
.Petites séries Jmmoristiques : Ali-Baba Le petit Poucet - Le diable en bouteille Gaspard chez le photographe - Un chevalier trop confiant - Un brusque réveil.
En plus, à la suite d’un accord avec
le Laboratorio Foto-Proiezioni de Reggio
Emilia, le Comité peut mettre à la disposition des Unions, qui désirent s'y
abonner, à peu près 300 séries de projections en € celluloide» (25 projections par
série), sur les sujets les plus variés.
■ Le prix de l’abonnement, du 15 novembre au 30 juin, est de L. 30, y compris
les frais de l’envoi. Les Unions abonnées
n’ont à leur chargé que les frais d'u retour.
S’adreæer à M. Attilio Jalla, à Torre
Pellice.
ooooo oooo ooo oooooooo oo
Les grandes nouvelles.
Brésil: L’ordre règne finalement; Getulio Vargas a formé un ministère qui
jouit de l’estime générale, et dirige la politique sans l’aide du Congrès (Parlement)
qu’il a dissous.
Etats-Unis : Les démocr^s ont obtenu
la victoire dans les électio* ; le parti républicain, qui dominait oes dernières années, se trouve en minorité à la Chambre
des députés.
Italie : S. E. Louis Facta, ex^Séputé de
Pignerol, qui a été ministre et premier
ministre, est mort mercredi 5 novembre.
Le Conseil des Ministres a décidé de
verser 30.000.000 de lires en faveirr des
victimes du tremblement de terre des provinces de Ancône et de Pesaro.
Angleterre: Le nombre des sans-travail
se montait, vers le 27 octobre, à 2.237.501,
avec une augmentation de 38.213 personnes sur la semaine précédente, tandis que
le 27 octobre 1926 il n’y avait que l.(X)3.113
saus-travail.
Autriche: T^es élections ont matrqué la
victoire des socialistes.
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Doti. E. Basto (tela L. 25), brochure
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart, (tela L. 15)
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Iddio è Carità, discorso di A. Monaci ......................
Storia dei Valdesi, di Ernesto Comba........................
Storia del Cristianesimo, del Dott. Enrico Meynier '.
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Corion (Racconto per
la gioventù)...........................................
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ANGROGNA - Pastore : Pietro Chauvic.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore : Luigi Mi col.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge,
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron Coadiutore : Cand. Teol. Giovanni Tron,
VILLAR PELLICE - Pastore : Ro)3(’rto Jaliier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnouiet.
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ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Cliiesa : 3, Rue Croix dé Ville - Pastore : *feiovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MiTaliello.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallcerosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Clilesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Ctiiesa : Via 'Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETrA - Chiesa: Via Maida, 1.6 Pastoie: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo MeJlana.
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CATANIA - Chiosa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
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D. Rm eL ivi.
CORATO - Chiesa Val<)ese : Via Garibaldi - '
* Pastore. : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tioti,
FELONICA PO - Clilesa Evangelica - Pastore ;
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Corrado dalla, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTIE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Ctiiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, ■ Viale
Franscini, 11.
MANTOV’A - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : -Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo CJolucci, Via Risorgimentev
isol. 122.
MILANO - 'Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Mlssorj, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Cliiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giu-seppe Fasulo, ivi - Coadiutore : Enrico Corsanl, ivi.
NIZZA - Chiesa : Ruc Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelica - Pastore: Elio
Eynatd.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi - Coadiutore : uand. TeoL
Mariano Moreschi ni.
PES'COLANCiANO - Ctiiosa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLBCROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alarla
PISA - Chiosa: Via Derna, 15 - Pastore: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; Antonio Miscla, Gasa
di Nava, Via Demetrio Tripepl.
RIESI - CTiiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BUlour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembi e. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Cliirsa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57. '
SAMITERDARENA - Chiesa : Via Giesuè Carducciy 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GlAeOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Kvan^dica - Anziano-EvangeUsta Searinci
Giuseppe, IVO.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo danni, ivi.
SCHIAVI D’ABi;U7ZO - Chiesa Evangelien.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiasa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynarcl,,
da Pachino.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangcli.sta Pietro Varvelli, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Cliiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via }*rincipe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivL — Por la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Coreo Vinzaglio, 73.
TRIESTE - CTiiesa : Via S. M, Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Cdiiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Foirmosa) - Pastore : Gio\\ Bertinatti, ivi.
VERONA - Chièsa: Via Duomo (angolo Via
«Pigna) - Pastore: B, Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DT PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA» - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comha, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
Pastore Luigi Micol, Ferrerà
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUlce - Direttore ; Pastore Davide Forneron.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torjc Pollice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V, Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pollice, a Pomaretto, a Torino (Via BertlioRet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Ponmretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Cliisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Careina, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beux, pastore valdese - Pietro Bounous, pastore
0rriiGrito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beux, pastore valdese.
COLONIA TARARIRAS - Guido Rlvoir, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S, PEDRO : Guido Ri- ,
voir, pastore valdese. ;
COLONIA OMBIJES DE LAVALLE - Daniele
■I-?T»pP7P •nflctnrp *
COLONIA ’ MIGUELETE - Danldc Breeze, ^
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E, Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Süvio Long, pastore valde^
Indirizzo: Estación Jacinto Aram, F.O.P.
(Rep. Argentina).
COLONIA BELGI ¡ANO - Lévy Tron,
valdese. Indirizzo ; Colonia Belgrano, Estación Wildermuth, F. C. C. A. (Prov. do
Santa Fè - Rcp. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nln Ybuya,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie,
non hanno un Pastore a posto fisso e sono
visitate periodicamente.