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PÄRäI^SANT CHAQ«jE VRNÖRBDI
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VaHées. Vandoiaes
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Les trois douleurs
Trois douleurs... Elies se rencontrent
dans le chapitre VII de l’Evangile de StLuc. Peut-être n’ont-eUes pas été simultanées... (Mais je les ai trouvées si ressemblantes, que j’ai souvent rêvé sur ces
tix)is douleurs, mentionnées dans un seul
chapitre.
• La première douleur c’est celle du
doute... Jèan-Baptiste envoie ses messagers à Jésus pour savoir s’il est «Celui
qui doit venir ». S’agit-il vraiment d’un
doute terrible du Précurseur, de Celui qui
avait appelé Jésus « IfAgneau de Dieu »,
ou bien simplement du doute de ses disciples ? Dans le premier cas, le doute — et
par conséquent la douleur •—• est atroce...
Peut-être (nous pouvons le croire), même
Jean-Baptiste, même le Précurseur a douté
un moment dans sa vie... Nous pouvons
aisément le comprendre.
Il se trouvait seul, dans une prison (oh !,
les tristes conseils de la solitude!)... Celui
qu’il avait annoncé était si loin de lui...
II doute, ne fût-ce qu’un moment, et c’est
pour l’austère prophète du désert la douleur îa plus terrible.
« Nul n’est héros qu’au soir de la bataille... — Nul n’est croyant* qu’après avoir
douté », a dit un écrivain chrétien.
La deuxième douleur est celle de la
mort ! Jésus sortait des portes de Nain et
Il rencontra la bière d’un enfant, unique
enfant de sa mère, qui était veuve... Voilà
une des douleurs les plus fréquentes sur
notre pauvre terre et celle qui semble la
plus amère. Qui de nous n’a éprouvé une
perte, un deuil? qui n’a pleuré ou ne
pleure sur une tombe bien-aimée ? Mais
parmi tous ces deuils, parmi toutes les angoisses, la plus grande angoisse, le deuil
qui semble ne finir jamais, est celui d’une
mère qui pleure son unique enfant.
La troisième douleur est immensei plus
grande que celles de la mort et du tÎoute :
C est la douleur du péché 1 La pécheresse
nose s avancer ni se montrer. Dans l’ombre, elle se jette aux pieds de Jésus, elle
baise Ses pieds, elle les arrose de ses larmes... Et cette douleur-Ià est plus universelle encore que ceUe du deuü ou du doute.
Il y a peut-être quelques âmes qui n’ont
jamais douté... Il y en a qui n’ont connu
que peu de larmes et peu de deuils... Mais
nous avons tous péché.
Quelle est la réponse au douteur ? « Allez dire à Jean ce que vous avez vu : Les
morts ressuscitent, l’Evangile est annoncé
aux pauvres... ». Non pas de vaines paroles, mais des actions. Voilà peut-être la
sçule réponse qui puisse convaincre les
douteurs.
Devant la mort, terrible question, Jésus
nous dit : Ne pleure plus ! Il dira dans une
autre occasion : « Je suis la Eésurrection
et la Vie... », c est-à-dire : « La mort n’est
plus, elle a été vaincue par l’immortalité ».
Pour la troisième douleur — qui est
aussi la plus terrible et la
i nuie ex la pjîus commune
car, en répétant les paroles du Psalmiste, nous pouvons tous dire que « nous
sommes nés dans le péché», pour cette
douleur-là, Jésus réserve les plus douces
paroles. Non seulement. Il parle avec tendresse à la pauvre créature déchue, mais
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par une belle parde. Il enseigne à son
hôte et aux conviés une leçon d’amour.
Parmi ceux qui liront ces lignes, il y
aura peut-être quelqu’un qui doute. Doute
de la foi ou doute de l’amour éternel... Celui qui doute doit aller à Jésus, car Lui
seul peut nous répondre et nous donner
une éternelle assurance...
Parmi ceux qui liront ces lignes, il y en
aura certes beaucoup qui pleurent et ne
peuvent se consoler#.. Ils pleurent sur une
tombe... Est-ce la tombe d’un être chéri ?
est-ce la tombe d’ün rêve non réalisé ?
Nous savons bien que Jésus — à l’heure
présente — ne dira pas au mort : « Lèvetoi! », mais II dira à celui ou à celle qui
pleure : « Ne pleure plus ! ».
Et II lui donnera la force de vivre et de
lutter encore.
Parmi ceux qui liront ces lignes... Non !
je ne puis dire : « Il y en aura de ceux
qui ont péché... », car nous sommes tous
de ce nombre, et si notre chute n’est pas
aussi profonde et triste que celle de la pauvre femme qui pleurait aux pieds de Jésus, le mérite n’en est pas à nous, probablement, mais aux circonstances de notre
vie et de notre éducation...
Hélas ! nous sommes peut-être, au contraire, de ceux qui, comme Simon le Pharisien, ne comprennent pas la sublime leçon d’amour du Sauveur. Peut-être par indifférence ou par ignorance, n’avons-nous
jamais douté.i.. Peut-être avons-nous peu
pleuré et peu regretté dans notre vie... Et
nous croyons aussi de n’avoir jamais péché... Et notre regard orgueilleux s’arrête
avec mépris sur ceux qui sont tombés !
Mais dans le magnifique chapitre VII de
St-Luc, Christ passe sur trois douleurs. 11
donne l’assurance au douteur, Il donne la
sûreté de l’immortalité à ceux qui pleurent, Il donne le pardon aux pécheurs.,.
Et c’est pour les pécheurs, souvenonsnous-en bien, que le Christ est devenu notre frère, que Celui qui pouvait être notre Juge a consenti à être comme un de
nous... « Je ne suis pas venu appeler des
justes », a-t-Il dit, « mais des pécheurs ».
Ainsi la troisième douleur, la plus universefle (car eUe n’exclut personne), la
plus grande aussi et la plus terrible, nous
apporte tous aux pieds du Sauveur...
Lise Clerico.
HOMMAGE D’UN LITTÉRATEUR.
M. Romain Rolland, dans une de ses dernières œuvres, écrit ceci à l’honneur du
Christ :
« Les hommes qui font avancer l’huipanité sont ceux qui font de leur vie un marchepied. C’est par là que l’emporte sur nos
grands hommes le fils du charpentier de
Galilée. L’humanité a su faire la différence
entre eux et le Sauveur ».
« Il n’est qu’un seul type de révolutionnaire vraiment sacré : c’est le Crucifié ».
« Le seul fait qu’un homme a été Christ
a exalté, soulevé au-dessus de la terre des
siècles d’humanité et a versé en eux des
énergies divines. Et bien que dix-neuf siècles se soient écoulés depuis, les millions
d’hommes n’ont jamais atteint à la hauteur du modèle, mais ne se lassent pas d’y
aspirer ».
(1823>1892)
^ Nous ne faisons pas de « littérature »
dans î’Echo des Vallées, ni de philosophie,
pour plus d’une raison, entre autres afin
de demeurer autant que possible à la portée de tous nos lecteurs, les moins cultivés
r^ême. Mais nous passerions pour des philistins si nous ne rappdions à notre tour,
à Vinstar de tous les journaux fies deux
hémisphères, et à l’occasion du premier
centenaire de sa naissance, un homme qui
a exercé une grande influence dans la se
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conde moitié du siède dernier.
Ernest Renan esj issu d’une très modeste
famMe de pêcheurs bretons, très pieuse,
très catholique comme on l’est généralement en Bretagne. Exceptionnellement
doué, avide de s’instruire, beaucoup plus
X ■ ■■ ■
sérieux et apfMqué que rée le sont généralement les enfants de son âge, le jeune Ernest est voué à la carrière des études,
v^gré les modestes ressources de ses parents ; études quü, par sa race, sa famille,
h milieu particulier où il se développa, devient aberntir à la prêtrise. Personne,
Sans son entourage, n’aurait songé à dou-,
ter de sa vocation. Aussi, toujours avide
de savoir, tramiUleur infatigable, épris
d’une belle passion pour la phüolo^e, l’histoire, la philosophie, fit-il de brillantes études, d’abord au petit séminaire Saint-Niedas du Chardonnet, ensuite au séminaire
d’Issy et enfin au célèbre grand séminaire
de Saint-Svlpice, où il attira tout particulièrement l’attention de ses professeurs qui
virent d’abord en lui un futur champion
de l’Eglise.
Mais c’est précisément à Saint-Sulpice
que sa foi devait sombrer. Après « deux
années de travail intérieur par lequel ses
sentiments n’étaient pas changés, mais où,
chaque jour, une maille du tissu de sa foi
se rompait », dans l’impossibilité absolue
de souscrire aux dogmes du catholicisme,
ni d’accepter la révélation, il se décide enfin à briser sa carrière, à rompre avec son
passé, à renoncer à un brûlant avenir, à
meurtrir le cœur des mens, pour obéir à
sa conscience ; et il quitte Saint-Sulpice
avant d’avoir achevé ses études. Il sent
qu’il ne serait jamais qu’un prêtre indigne s’il feignait de croire aux dogmes que
sa raison repousse ; et il quitte l’habit ecclésiastique pour l’habit laïque, se fait modeste répétiteur au pair dans une très modeste institution, et se replonge dans ses
études de prédilection.
Nous n’avons pas le loisir de le suivre
dans sa carrière successive. Vous savez
qu’il devint uni grand savant, un brûlant
écrivain, un célèbre professeur de langues
sémitiques; qu’Û a laissé une foule d’ouvrages et cêétudes d’histoire religieuse, de
voyages, de philosophie^ de philologie, etc.,
dont les plus appréciés sont la Vie de Jésus et les Souvenirs d’Enfance et de Jeunesse que toute personne cultivée connaît.
Il eut une vie de dévouement, de pureté,
de dignité, comme peu de chrétiens l’ont
vécue ; il fut un fils modèle, un frère excellent, bon mari et bon père. Il fut un artiste de la plume hors ligne, un écrivain
incomparable, au style merveilleux et à la
langue d’une pureté sans pareille ; et c’est
surtout par là qm nous l’apprécions hautement. Sa réputation n’est donc pas surfaite à ces différents points de vue, et nous
reconnaiissons loyalement que le nom d’Ernest Renan est de ceux que les générations
futures tiendront à rappeler et qu’il était
digne des éloges qu’on M prodigue.
Mais notre admiration doit s’arrêter là
et nom allons faire nos réserves. Nous ne
songeons nullement à faire chorus avec la
presse catholique qui traîne Renan aux gémonies, pour avoir renié les dogmes de
l’Eglise ; màis il nom est également impossible de nom associer à l’esprit de certedns
jugements de la presse évangélique', d’une
largeur déconcertemte, où il nom semble
apercevoir une étrange confusion entre
poésie reUgieme et sentiment reMgieux.
Il nom semble avoir lu quelque part qm
« Renan aurait contribué à la^ remontre
avec Jésm vivant»! Eh non! celui qui a
dit : rUa vie est toujours gouvernée par
ime foi que je n’ai plus », doit être admiré
pour la franchise de cet éclatant témoignage en faveur du christktnisn^ ; mais
n’oubliom pas que c’est encore le même qui
a nié le péché ou qui a voulu le supprimer
tout simplement ; le même qui affirme ;
En réalité, peu de personnes ont le droit
de ne pas croire au christianisme »... et
qui voûtait être de cette élite! Et vous
voudriez faire de ce sceptique jovial, toujours flottant, qui jamais n’affirme ni ne
nie, un guide du chrétien, un soutien de la
religion ? Et vom prendriez les splendides
évocations des paysages d’Orient, qu’il a
poétisés en grand artiste dans la Vie de
Jésus, pour une défense du Christ et du
christianisme, en échangeant son ironievoilée contre îfapologie la plus sincère ?
Le christianisme de Renan ? Ecoutez-le
parler : « Je veux être chrétien, mais je ne
puis être orthodoxe. Quand je vois des
penseurs amsi libres et aussi hardis que
Herder, Kant, Fichte se dire chrétiens,
j’aurais envie de l'être comme eux... Qui
fondera parmi nom le christianisme rationné et critique?». Et plus loin: «Je
vois autour de moi des hommes purs et
simples auxquels le christianisme suffit
pour être vertueux et heureux. Ah! que
Dieu les préserve de jamais réveiller en
eux une misérable faculté, cette critique
fatale qui réclame si impérieusement satisfaction et qui, après qu’elle est satisfaite, laisse dans l’âme si peu de douces
jouissances »...
On a dit, avec raison, que Renan ne fut
jamais qu’un dilettante en religion ; tout
en protestant son admiration pour le
Christ, qu’ü n’a pas su — ou peut-êf^e
n’a-t-il pas voulu — comprendre, ü a rum
serdement combattu contre les superstitions et les dogmes de l’Eglise Romaine,
mais il a sapé le christianisme par sa base.
Cette opinion en vaut bien une autre puisqu’elle découle de ses œuvres mêmes.
Laissez-nom conclure par ce jugement
qu’on cite d'Edmond Schérer, résumaht si
bien la portée de l’œuvre de Renan : « M,
Renan a jugé en artiste une œuvre morale : ü a méconnu la naïveté et la pureté
de Jésus-Christ ; enfin, ü a faussé son caractère, en transformant en charmant docteur un géant colossal ». j. c.
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2
■/
Le doDt. D0MU)JIEE|:
S Ü y a un nom qui, à côté de celui du
doct.. R. G. Stewart, se soit identifié avec
la vie religieuse et ecclésiastique du peuple Vaudois, pendant plus d’un demi siècle, et soit entré profondément dans le
cœur des membres de nos églises, c’est
bien celui du regretté doct. D. Miller, qui
vient, le 12 courant, à l’âge de 85 ans, de
répondre à l’appel du Maître, qu’il a si fidèlement servi ici-bas et qu’il continue a
servir en plus haut lieu.
Comme le doct. Stewart à Livourne, il
fut pasteur écossais dans une de nos villes
italiennes,‘ Gênes ; possédant®*êt maniant
sans difficultés notre langue, son attention
s’est naturellement portée vers la grande
œuvre d’évangélisation confiée à notre
Eglise.
11 en a suivi les développements avec un
intérêt direct et actif qui ne s’est jamais
démenti. En 1871 nous le trouvons parmi
les délégués étrangers au Synode et depuis
lors sa parole toujours si claire, si incisive,
si pressante, si courageuse a retenti pas
moins de dix-huit fois, au nom d’abord de
l’Eglise Libre, puis de l’Eglise Libre Unie
d’Ecosse, dans notre saUe synodale.
Le doct. Miller ne nous apportait pas
que des compliments et des salutations
plus ou moins de rigueur pour un délégué ; mais presbytérien dans l’âme, il nous
dévoilait la richesse et la beauté du système dans une des plus puissantes églises de
cette confession religieuse, à laquelle il
appartenait.
D’autre part, dans les Assemblées d’Ecosse il, plaidait avec conviction et chaleur
la cause de l’Eglise Vaudoise, en élargissant le nombre de ses amis ; aussi, à bon
droit a-^il pu s’écrier, dans le Synode de
1909 : « Quant à moi, je puis bien plus me
considérer comme le délégué Vaudois en
..-Ecosse, que le délégué écossais en Italie ! ».
Ses nombreuses correspondances à des
journaux de langue anglaise et surtout ses
lettres régulières à la Voice from Italy,
témoignent de sa constante préoccupation
de plaider notre cause auprès de ses coreligionnaires et concitoyens.
Et qu’il se sentît Vaudois par le cœur,
il l’a démontré sans ostentations par la
part si importante qu’il prit au dévelbppeinent de notre œuvre. Nous le trouvons
à la première conférence générale de Florence en 1872, se réjouissant que, au moyen d’un projet « d’organamento », pour
les églises de la mission, nous entrions
franchement dans le système presbytérien,
avec nos Conférences de District et celles
générales. 11 fut encore au milieu de nous
aux trois conférences générales successives
de Florence, Gênes et Turin.
11 n’y a pas une question vitale, débattue parmi nous, à laquelle il ne s’intéresse,
et nous le voyons courageusement nous exprimer ses convictions même lorsqu’elles
peuvent heurter de front bien des préjugés. Ainsi il se fait l’avocat de l’indépendance financière de nos églises.
Il voyait un lien très étroit entre la vie
spirituelle d’une église et sa disposition à
contribuer généreusement pour f£|ire face
à ses besoins.
En 1875, à son instigation, le prof. Emile
Comba traduit le rapport du doct. R. Buchanan : Corne la Chiesa possa fare da sè,
et il le fait largement circuler. Au Synode
de 1878 il prononce un remarquable discours sur la libéralité chrétienne, montrant de prendre tellement à cœur cette
question que lui même convient qu’on l’appelle désormais : L’Apostolo del fare da sè.
Mais s’il veut réveiller dans notre église
le devoir sacré de contribuer à son maintien avec ses propres ressources, et plus
plus d’une fois ü nous a dit : « Je suis
venu parmi vous les poches vides », ce
n’est pas qu’il n’eût pas compris nos pressants besoins et qu’il n’y ait pas largement
contribué.
Même lorsque, pour cause de santé, il
avait dû faire un long voyage sur mer.
Dusqu’en Nouvelle Zélande en Australie, il prêch^^ deuj^^is chaque dimanche' i
pces coÎMnies Icântaines, ^ur faire con-,!f
naî^ l’Egiise Vî^doise, eti:recueillit dèa
fonds pour notre œuvre^
Et qui pourra oublier l’ficte^si noble,
d’une foi mûrie dans la charité, qu’il nous
révéla au Synode du Bicentenaire (1889), v
lorsqu’il déposa dans Içs mains du Présîdent les fonds recueillis par lui pour 'la '
dotation de nouvelles chaires au Collège de "
La Tour, pour lequel on espérait d’obtenir, il
le « pareggiamento », dont il fut'un'" partisan convaincu... à la condition, cependant, que les nouveaux professeurs ne seraient pas seulement des . hommes de
...gçiqnce, mais « d’une ,piété vivaqte ».
Notre Ecole de Théologie l’intéressait
vivement a,ussi et il <^ntribua, sa bonne
part à ia^-ecîierche et à' k - fondation de
bourees pour nos* étudiants.
Un détail, qui a sa valeur pour montrer
l’importance qu’il attachait à la culture
des ouvriers de l’Eglise est le suivant :
lorsqu’il se retira du pastorat de l’église
de Gênes, il prépara lui-même avec soin
un grand nombre de paquets de livres,
choisis dans sa riche bibliothèque, dont il
fit cadeau à tous nos Pasteurs connaissant
la langue anglaise.
La part qu’ii prit aux publications évangéliques, comme membre de la Société qui
les éditait, démontre encore l’importance
qu’il attachait à une 'bonne littérature
chrétienne dans notre pays.
Il donna son intérêt et ses soins à l’Institut Supérieur pour jeunes filles dit L’Angloromano, dont il avait compris, mieux
que plusieurs des nôtres, l’importance.
Dans sa retraite de Bordighera il consacra, avec les membres si dévoués de sa
famille, bien des heures et beaucoup de
peine à assurer la marche et la prospérité
du ci-devant « Asilo Boyce », l’orphelinat
pour jeunes filles de Vallecrosia, qui avait
dû traverser un pénible moment de crise.
Il ne nous appartient pas de dire ici,
en détail, tout ce que le doct. Miller a fait
à Gênes pour son église, et surtout pour
l’œuvre parmi les marins, tant anglais que
suédois et danois. Le bel édifice qu’il a
érigé lui-même, dans ce but, est un monument à sa mémoire ; mais nous voulons
rappeler avec quel empressement il mit à
notre disposition des salles du rez-dechaussée, lorsque nous voulûmes tenter
une œuvre parmi les matelots italiens et
les émigrants qui affluaient à notre plus
grand port.
Son cœur aux larges sympathies s’ouvrait tout spécialement pour ses amis
Vaudois, digne membre, en -cela aussi, de
la noble famiHè des Ford-Henderson et des
Wisely. '
Qui peut oublier le fraternel accueil qui
était réservé, aux visiteurs des « Gonins »,
où notre vénéré frère passa plusieum des
derniers étés de son existence si remplie ?
Quelles bonnes et amicales causeries, autour d’une tasse de thé, dans ce refuge
d’élite au sein de nos belles montagnes, rehaussée par les pétillantes observations et
les vives reparties de l’infatigable compagne dont Dieu l’avait enrichi ! C’est à elle,
à l’honorée M.me Miller, à leur fils et à
leurs filles que notre pensée émue va en
ce moment, et nous voulons leur dire : La
semence que votre Bien-aimé a largement
jetée dans le sillon Vaudois, portera des
fruits toujours plus abondants, à la gloire
de Dieu, et qui perpétueront, par là même aussi, son souvenir ; et sa mémoire
sera en bénédiction, au sein de l’Eglise
Vaudoise d’Italie. Arthur Mu.ston.
CORRESPONDANCE
LES AMIS DES VAUDOIS.
N’ avez-vous jamais remarqué comme
l’on s’habitue facilement aux bonnes choses? Comme on s’habitue facilement à
avoir des amis! Et c’est que nous en avons,
nous Vaudois, de bons amis fidèles, géné
— Jq yeux en nommer ggjul :
jporbes^l^iàicrieff. .J ^ ^ f
a éjii quarante a^
que.'^e vébeii^^M. Moncrî|ff!-a ét^^mé^
secrétaire de la Waldensian Aid 'Soélety,
la Société qui ^pendant , t|mt d’années s’est
occupée des Vaudois, cherchant à les faire
connaître en Ecosse, et à obtenir des se,b. cours "ènTeur faveuTi »
M. Moncrieff, auquel sa cécité rend le
travail difficile, va se retirer cette année
>• et céder s^ place à un autre.
Nous/ savons bien que son amour pour
le peuple Vaudois n’en souffm pas mais
■ c& n’est pas sans un serrement de cœur
.que mous voyons ce vieil ai i qi tter sa
placo. ,-0,’.ôtait une place d’honneur qui lu^
a coûté beaucoup de travail et beaucoup
de sacrifices et nous voudrions lui exprimer notre reconnaissance. Et nous désirons rappeler à tous les Vaudois cet homme fidèle qui a servi pendant si longtemps
notre cause, afin que tous puissent nourrir
dans,leur cœur un même sentiment de reconnaissance.
En pensant à M. ¡Moncrieff et à tant
d’autres amis, je me suis demandé : Comment peut-on expliquer leur attachement
à notre cause ? L’explication est toute simple : c’est que c’est une grande cause.
Hélas ! nous l’oublions trop souvent, dans
notre égoïsme, dans notre petitesse souvent trop paroissiale ; mais c’est une
grande cause, quoique nous soyons bien
, petits. Nous ne sommes parfois que des dizaines, des unités, peut-être, et nous ne
serions rien du tout, si, personnellement,
nous disions que nous sommes quelque
chose. Mais nous sommes les représentants
d’une grande cause ; nous sommes petits,
c’est vrai, mais nous avons de notre côté
les énergies spirituelles accumulées par les
sacrifices de nos pères ; et nous avons avec
nous toute la puissance de Dieu qui a
gardé notre peuple parce qu’il voulait
s’en servir.
Et notre grande cause c’est d’être une
Lumière qui conduit les âmes à la Lumière. N’oublions pas notre cause.
Mais une grande cause ne suffirait pas
à expliquer la fidélité de nos amis. Il y a
autre chose. Il y a un grand amour. Un
grand amour désintéressé, un grand amour
chrétien pour Dieu, pour les hommes qui
vivent dans les ténèbres, et pour la cause.
Un grand amour pour une grande cause,
voilà ce que nous enseignent nos amis.
Aimons-là, nous aussi, Vaudois, de tout
notre cœur, cette grande et sainte cause
que Dieu nous a confiée et que nos pères
nous ont léguée ; donnons-lui nos cœurs et
nos forces en nous souvenant que notre
Eglise est grande, aussi grande qu’une institution humaine peut l’être, si eUe est fidèle à sa cause. Qu’un saint enthousiasme
multiplie nos énergies en nous donnant la
force de supporter quelconque sacrifice
pour le triomphe de la cause de Dieu.
Edinburgh, 15 mars li923.
G. C.
CHRONIQUE VAUDOISE.
FAET. Pro erigenda Scuola-Monumento
ai Caduti. La somme collectée jusqu’ici se
monte à L. 3.487.
JACINTO ARAUZ. Un faire-part daté
de cette Colonie lointaine nous annonce
que le 2 courant M. le pasteur Lévy Tron
s’est uni en mariage (casamiento) avec
M.lle Clementina Tourn-Marhell. Nous félicitons de grand cœur notre ami et confrère en journalisme (le directeur de
l’Unione Vaidense), et souhaitons aux heureux époux bonheur et prospérité.
LA TOUR. Dimanche passé, M. Alexandre Rivoir, régent, a donné à Sainte-Marguerite une conférence dans laquelle, il
nous a présenté l’histoire de l’école populaire en Italie à travers les siècles. L’auditoire lui a exprimé, à la fin de la conférence, toute sa reconnaissance.
— Mariage : César Malanot, de SaintJean, avec Ernestine PeUegrin, de I^aTour
(20 mars). Nos meilleurs vœux.
^ i^l^SEILjLE. La tyrannie de I’espa<^
|.noiiS ^lige -à néaS&ner une longue lettç« |
¿Telat0H$ les fêti^s Vaudois de MarseiJl^'i
polir commémorer-l’Emancipation. '
Nos chère frères de Marseille eurent^
deux fêtes, plutôt qu’une. La première eiî^ij
lieu dans les locaux de l’Union Vaudoisè;'
le dimanche 18, « avec un riche programme =de récitations et chœurs», et de chau-^
des allocutions patriotico-vaudoises de MM;“
Bouchard et Baral. y
La deuxième fête, plu^ intime, eut liquTî
au « Brébant Marseillais », où plus de cent
. convives firent honneur à un fin dîner,
corsé de champagne, s’il vous pla'ît ! Discours jlectçi^nts de M. Negrin, président
du Çpmiié ; pi. .Bouchard, qui transmet
les salutations du Modérateur ; de (M. Bat al ; de M. Henri Peyran qui apporte l’adhesion^ du iÇqnsul Général Italien et du
Directeur du journal La Patria Itcd^iaria ;
du pasteur Fraissinet qui remercie pour i
l’invitation et nous salue au nom de son
église.
Dans l’après-midi, un grand nombre de
familles vaudoises, de la Colonie Suisse et
même des Anglais, tinrent à s’associer aux
réjouissances de nos chers Vaudois de
Marseille. A. Giriuo.
— Le dimanche 4 mars eut lieu le tirage
de notre Tombola, dont le profit est en faveur de notre Colonie et œuvres de bienfaisance diverses.
Je tiens à exprimer ma vive reconnaiiîsance à tous ceux qui travaillèrent pour
la bonne réussite : aux généreux commerçants et autres qui, en huit jours seulement, contribuèrent si largement (96 lots) i
pour enrichir notre Tombola, dont les deux |
mille billets, au prix de L. 0,50, nous fu-.’
rent de suite emportés.
D’une façon particulièi'e je remercie
M.me l’institutrice Caroline Villichn pour 'f
son large concoure pour le chant, et M.Ue
Albine Morel pour la confection et la dis-,
tribution des cocardes tricolores qui pro
1
duisirent la coquette somme de 431 francs
H. Boüctt.arï).
PARIS. La fête du 17 février a été célébrée à Paris le lendemain, dimanche 18.?
D’année en année plus nombreuse, elle réunissait dans la salle attenant à l’église'
Saint-Marcel une centaine de Vaudois, con- ;
viés par M.me Georges Appia et M. le pas- i
teur Louis Appia.
Tous les âges sont représentés, depuis
le nourrisson de 9 mois jusqu’à la nonagénaire, qui a tenu à témoigner' sa sympathie à ses invités, en assistant à tout le
programme. Celui-ci est varié : après la
bienvenue souhaitée par‘le Pasteur, chants
italiens et français, récitations, saynètes,
nouvelles du pays, goûter.
Diversité des acteurs ; depuis la jeune
parisi^ne fiancée à un « roreng », jusqu’aux enfants qui n’ont pas perdu dans
les écoles de la capitale les intonations
qu’on aime à entendi'e, quand on vient des
Vallées, sans oublier pianiste, violoniste,
et deux anciennes élèves de l’orphelinat,,
qui se font applaudir dans le comique
chant piémontais ; Le tre coumari d’I,a
Tour.
Variété de costuines des assistants :
deux coiffes du pays l’emportèrent
grâce sur les chapeaux parisiens et
corsages aux couleurs vives égaient
les
en
les
les
I
manteaux sombres, prescrits par le ciel
pluvieux.
Pour finir, après quelques vues amusantes à l’usage des nombreux enfants,
voici en projections Le Voyage du Chrétien, par John Bunyan, un sujet bien approprié à l’auditoire : toutes ces vues,
dont M. Louis Appia explique à mesure
l’allégorie, font entendre aux chers émigrés d’outre-monts, l’appel à poursuivre,
outre la course vers la réussite matérielle,
le but suprême de la vie.
L’intéressante brochure du 17 février,
due à la plume infatigable de M. Jean
Jalla, que nous tenons à remercier, est arrivée à point de La Tour pour être en> 'f
portée par bien des Vaudois, avec d’autres
traités. • «
I
J»
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/' '■'• -‘- , É,'.Sf- *t'S®'‘5.-'• *'vî'
'3\ '■-'" •’'■ •
•■ ..> • -ir ‘r- \/,- .■: ■■ . .■> ■ •• ■ .
Et puisqu’il y a plus de bonheur à donnei qu’à recevoir, chacun est invité à laisser un témoignage palpable de son amour
pour le pays: La collecte a produit Ì80 fr's.,
moitié pour les Institutions Ospitalières,
moitié pour la Société d’Histoire Vaudoise
(afin de tenir compte du vœu exprimé palle Synode).
Ajoutons que MM. Jean Lageard et Robert Coïsson, élèves missionnaires, sont
disposés à aider M. L. Appia à grouper
plus souvent les Vaudois. Ils ont déjà fait
plusieurs visites et convient nos amis à se
retrouver à Saint-Marcel - 2, Rue Pierre
Nicole - le dimanche 8 avril, à 3 heures.
Tous les Vaudois seront les bienvenus..
PEROUSE. Jeudi prochain, 29 mars, à
10 heures précises, les souscripteur^ à
T« erigendo Ospedale Civile » projeté par
le 'pasteur Weitzecker, sont convoqués dans
Vécole de M. Balme, pour prendre connaissance d’une communication du Président
élu dans la dernière séance qui ewf lieu à
la Pérouse.
PLAINFIELD (New-Jersey). U Eglise
P:|^esbytérienne italienne de la localité, qui
compte plusieurs Vaudois, a célébré aussi
—T d’après L'Ew Nuova — la fête de l’émancipation, sous la présidence du pasteur
M. Màngione. Le 17 février, au soir, la petite'-Colonie prenait part à un modeste
banquet de 50 couverts, suivi d’une vraie
soirée musicale donnée par l’orchestre de
l’Y. M. C. A., expressément invitée. Au
bequ milieu de la soirée, voilà une gaie comitive de jeunes Vaudoises de New-York
qui vient participer à la fête et y ajouter
du brio et de l’entrain. La réunion, si fraternellement intime, où Ton évoque le souvenir des Vallées lointaines, ainsi que celui
de l’auteur et des inspirateurs de l’émancipation, se prolonge jusqu’à une heure
avancée de la nuit.
FRALI. Décès. Dimanche 11 courant, un
axombre.ux cortège rendait à Antoine Berger,, des Adroits, un dernier témoignage
d’affection en -accompagnant sa dépouille
mortelle au champ du repos. Il était entré
dans sa 81.me année lorsque le Seigneur
l’appela, après plusieurs jours de pénibles
'souffrances, supportées avec une soumission digne d’un enfant de Dieu.
A la famille affligée, nous exprimons
toute notre sympathie chrétienne.
— Incendie. Dans le hameau de la Ribba
un incendie vient de détruire une partie
de l’habitation de Menusan Etienne, causant un dégât de plusieurs milliers de
francs. La « Società Incendi Val S. Martino », dans sa séance du 12 mars, a indemnisé la perte par la somme de L. 21)00,
qui correspond largement à la prime , d’abonnement, mais qui, dans les conditions
aictuelles,. est certes très inférieure aux
pertes subies.
TURIN. Le dernier numéro du Lien
consacre une de ses colonnes à la mémoire
du jeune Guido Ferrerò, si soudainement
enlevé à l’affeCtion des siens. Il retrace ef- ‘
iicacement sa vie si courte mais si bien
remplie, si riche de promesses pour l’avenir. Guido Ferrerò fut un élève assidu de
l’école du dimanche, un catéchumène modèle, un membre enthousiaste du « Circolo
Giovanile Valdese », un diligent moniteur
de l’école du dimanche, l'un des membres
fondateurs de la section de Turin de la Société missionnaire « Pra del Torno». 11 ne
laisse que des regrets et un lumineux
exemple aux jeunes gens qui l’ont connu.
Pénurie^de Pasteurs.
Le Synode de l’Église Ltithérienne de
Paris adresse une cir'crdaire aux «fidèles
de la Circonscription», auxquels elle pose
le grand ‘problème des vocations 'pastorales, intéressant toutes les Eglises, la nôtre
comprise. Ajnès avoir constaté la gravité
^ l«’^crise occasioimée surtout pàr la dernière guerre, la circvdaire ajoute:
« ...Nous avons ¿ssayé de remédier à
■ ' h. ■' ■ jS
cette crise par des suppressions de postes,
des groupements de deux paroisses sous
une même direction. Mais on~est eh droit
de se demander si ce n’est pas là un remède pire que le mal, et si nous ne préparons pas ainsi la venue du jour où la
question de la pénurie des vocations pastorales ne se posera plus, parce qu’il n’y
aura plus de paroisse à desservir.,
En réalité, notre Eglise ne produit plus
les conducteurs dont elle a besoin, parce
qu’elle n’a plus la vie en eRe-jnême. La
vie, en effet, a pour caractère essentiel, le
besoin de.se transmettre.
Sans doute, la rareté des vocations pastorales tient à des raisons matérielles,
auxquelles il serait imprudent de ne pas
attacher toute l’importance qu’eUes méritent. Mais elle est surtout d.ûe à des motifs d’ordre spirituel. Il fut, dans l’histoire
du protestantisme français, une époque
où la tête des pasteurs était mise à prix,
où le bûcher attendait tous ceux qui
étaient arrêtés. Pourtant, année après année, il se trouvait de jeunes ministres
pour rentrer dans ce pays qu’ils aimaient
malgré tout, et porter aux troupeaux sous
la Croix la Parole de Vie.
Nous le reconnaissons avec humilité,
nôus ne savons plus donher à Dieu la première place dans notre vie. Nous avons
peur de nous consacrer à Son œuvre ;
nous avons peur de voir nos enfants entrer à Son service. Avoir un fils pasteur
n’est plus, dans nombre de nos familles
protestantes, considéré comme un honneur, mais comme un sujet de préoccupations. Et pourtant, plus que jamais en
ces temps où la pauvre, humanité, souffrante, désemparée, cherche à tâtons sa
voie, le ministère du pasteur^ de celui qui
est là pour guider les âmes vers la Lumière, est la plus belle des vocations, celle
qui mérite le mieux de soulever les jeunes enthousiasmes.
Pères et mères, pourquoi n’auriez-vous
pas cette noble ambition, qui a été pour
des familles chrétiennes une source d’abondantes bénédictions : voir un, peutêtre plusieurs de vos fils se consacrer au
Saint-Ministère ?
Et vous, chers jeunes gens, pour qui le
moment solennel est venu de choisir une
carrière, recueillez-vous dans le silence, et
demandez-vous si la Voix, si puissante
qu’elle fait trembler les montagnes, et si
douce qu’elle n’effraye pas le petit enfant,
ne vous adresse pas un appel. S’il en est
ainsi, ne regardez pas à droite ni à gauche ; répondez avec la confiance et l’ardeur
de votre âge : « Me voici. Maître, envoiemoi ! ».
Et quand ainsi de jeunes énergies, nombreuses et ardentes, se lèveront pour le
service de Dieu dans notre Eglise, celle-ci,
cessant de se renfermer dans sa sphère
étroite, reprendra au sein de notre patrie
bien-aimée la tâche glorieuse pour laquelle l’Esprit de Dieu Ta préparée ».
€Hti01\iQl]Ë rOLITIQie.
Le Conseil des Ministres continue la révision et la réduction des différents budgets. On annonce la réalisation de fortes
économies sur les budgets du ministère de
1 Intérieur — M. Mussolini entend prêcher
d’exemple — et des Affaires étrangères.
Le Ministre des travaux publics a exposé le projet de convention pour la cession des chemins de fer de l’Etat à l’industrie privée. Vu les réserves et les vives discussions auxquelles il a donné lieu,
le projet ne serait appliqué, pour le moment, qu aux lignes secondaires.
Au cours d’une séance du Grand Conseil
Fasciste, M. Mussolini a fait noinmmer une
Commission pour la rédaction d’un projet
de réforme du système électoral : l’ancien
système majoritaire retournerait en vigueur et le principe actuel de la proportionnalité serait réservé aux minorités. Les
élections auraient lieu le mois de novembre. Le Président du Conseil a aussi fixé
le programme et le but du syndicalisme
fasciste dont les associations florissantes,
qui ont substitué les organisations des so' cialistes, comptent plus d’un million d’adhérênts. « Le syndicalisme fasciste, aîRrme-t-il, diffère du syndicalisme traditionnel par des caractères bien déterminés.
LeS'Ouvriers, leS entrepreneurs, les techniciens veulent constituer un tout harmonique, avec un seul but, celui d’atteindre le
maximum de la production et du bien-être,
en ¡subordonnant toutefois les intérêts particuliers aux intérêts de la patrie ». Le fascisme dément aussi, contre la théorie de
Marx, le principe de l’inévitabilité, des conflits de classe.
La conduite réservée du Vatican a fort
réduit' l’importance de la visite de M. Cremonesi au Cardinal Vicaire de Rome. L’organe officiel de l’église insiste sur le fait
que la question de Rome n’est pas résolue
et la position juridique des deux pouvoirs
demeure exactement celle de 1870.
— L’ex-reine 'Milena de Monténégro est
morte le 16 courant, à Antibes, à F âge de
76 ans. Elle a été provisoirement inhumée
dans leglise russe de San Remo, où reposent aussi les dépouilles mortelles de son
mari. Malgré le deuil de la Cour, le mariage*de la princesse Jolande est définitivement fixe pour le 9 avril.
— En ce qui concerne la «Ruhr, les voix
d interventions étrangères se suivent avec
insistance, mais sont aussi invariablement
démenties.
Malgré l’opposition des libéraux et des
labouristes, désireux de faire cesser un
conflit si contraire aux intérêts de l’Angleterre, M. Bonar Law n’est nullement
disposé à se départir de sa ligne de conduire de stricte neutralité. La même décision de non-intervention vient d’être confirmée par les Etats-Unis, qui ont aussi reconnu à la France le droit de percevoir des
impôts dans les régions occupées. M. Poincaré repousse catégoriquement toute médiation, la jugeant peu amicale et hostile.
Il exige une complète ^ soumission de l’Allemagne et, en prévision d’une capitulation
prochaine, il a fixé avec la Belgique les conditions à imposer. De son côté, le Reich
laisse entendre qu’il est disposé à faire des
propositions formelles, pourvu qu’elles
soient finalement prises en considération
par les Alliés. Dans l’ensemble, on a l’impfession d’une solution à courte échéance ;
mais les prévisions sont si trompeuses ces
temps-ci ! En attendant, les incidents se
multiplient et les victimes aussi.
•— Après une campagne très mouvementée, les élections politiques ont eu lieu en
Yougoslavie. D’après les premiers résultats parvenus, le parti radical du ministre Pasic conserve la majorité, quoique un
grand nombre des sièges aient été gagnés
par les républicains dissidents de M. Radie,
qui ont remporté un succès triomphal dans
la Croatie. Le résultat des élections ne modifiera probablement pas la politique du
pays. A. S.
CONCORSO MUSICALE.
La Commissione permanente « Pro Innario », della Chiesa Valdese, bandisce
un concorso per tre Inni, parte musicale,
sulle poesie indicate qui sotto nel doposcritto;
Per il giudizio la Commissione si aggregherà un Maestro compositore, non
concorrente, di fama riconosciuta.!
All’inno classificato primo verrà assegnato un premio di L. 500, al secondo
un premio di L. 300 e al terzo un premio
di L. 200.
Ogni concorrente è però obbligato a
mandare tre composizioni musicali sulle
tre poesie qui proposte.
I lavori dovranno essere contrassegnati
da un motto ripetuto su una busta che
conterrà il nome del concorrente.
Termine ultimo per la presentazione
dei lavori, il 31 Maggio 1923.
Indirizzare al pastore Ugo Janni, Via
Roma, 8, Sanremo.
I manoscritti non saranno restituiti e
tutti gl’inni, premiati o no, rimarranno
proprietà esclusiva della (Commissione.
Ugo Janni, presidente
, G. Del Pescò
A. GIAMPICCOLI.
PS. - Le tre poesie da musicarsi^ per
il concorso sono le seguenti: ' ‘
1“ - Quella intitolata Laboremus! che ,
comincia col verso « Chi resta in 0ZÌ9»
nella pianura », pubblicata nel giornale
« La Luce » del 28 Febbraio 1923. :
2«' - La poesia dell’inno 89 .della rac-1,
colta « Inni Sacri » (la cui melodia noti
è stata ammessa nel nuovo Innario) la,
quale comincia col verso: «Gesù se la
memoria ».
3» - La poesia « Fiat voluntas tua! »C
pubblicata nel giornale La Luce del 14.
Marzo.
ERRATUM. Per causa del copista la poesia'
Fiat voluntas tua .Dii mandata ai giornali con uno
sbaglio nel penultimo verso delTultima strofa.
Ne domandiamo vènia all’Autore della poesia e j
rettifichiamo il verso cosi :
Tu mia luce sarai, Tu la mia guida. <.
U.J.
nm Ki uiHiEil iiuiu nnmnia t niiEU
2^ Lista:
Avelliìw : Chiesa Battista, L. 55,60 — Tortona : E. Oartasegna, 5 — Roma : Verna, 5 ;
Chiesa Wesleiana, 50 ; Lidia Vicino, 10; C.
Taylor, 5 ; Miss Morgan, 100 ; Chiesa Battista
(Lungaretta) 30; J. Johuslen, 10; R. Gasparotto 15; V. Marroni, 15; Adunanza Inglese,
828,90 ; Adunanza Italiana, 160 ; Holy TT. Ch.
500; Miss Gifford, 25 — Gioia del Colle: Mtraglini, 2 Ariano : FioreÙa, 1,25 — Cre-va : 5
B. S., 5 — Trieste: Franz, 5; A. Veneziani.^
50 — Londra : G. R.; Battiscombe (per carcc-"!
rati) 450; Miss Battiscombe (per tu orat ) >
225 ; E. ivi. ,L. (per . carcerati) 22; — Car la >
gna : Chiesa Cristiana, 5 — Terran va l ot
Sciascia, 10 — Genova : Rev. Burtl, 10, Adu-' ;|
nanza Inglese, 158 ; Pizzolante, 7 ; Adunanzajtl
Italiana, 116; Sig. e Sig.ra Bora o iO — ^
'Vittoria: Melodia, 10; Mandara, a — Casor«o : Chiesa Fratelli, 50 ; L. Joarde, 2a — I
Sarnpierdarena i Chiesa, Avv., 28 :—Veruna. ^
E. Goss, 10 — Temi : Cliiesa Metodica F^pisco-|
pale, 20 — Bordighera : Adunanzs Ingle c e |
sig. Boyle, 1245 — Firenze : Adunanza Italiana, j
452,05 ; Si. Marc Church, 517,40 ; Adunanza ^
Ingl., ,854; Colletta Miss Southwell, 9i2 — Coil.,--i:
Mrs Handerson, 210 — Coll. Miss HammeU, 110;
Miss Penross e alunni, 200 ; Sig.ri L UiibOs ^
220; Doti. Copinger, 40; Miss WiBmms —
Lesina : F. Orlando, 10 — Scicli : S. Jiw alo, ;
5 — Rapallo: F. M. G., 20 — Como: rorna- :
chon, 5 — Forano : Chiesa Valdese, 33 — Milana : A. Andreae, 50 — Torre Pellice : F. Pey- |
rot, 50 — Parma: T. Viola, 10 — Perugia: '
Chiesa Metodista Episcopale, 20 — Torino :
N. N., 150 ; E. V. FenouU, 3 ; Olivetti-ReveU^
20,40; CoUetta Roddi : Hoddi 30 ; V. C. Nitti,
5 ; V. Rosina,, 10 ; AcceR, 5 ; J. 'Postpischl 50 ; ’
P. Adamo, 10 ; AngeUni, 10 ; Hannechi, 5 ;
Morritt, 5 ; Fuhrmann, 5 ; Vigliano, 10 ; C.
Brunetti, 5 ; E. S., 5 ; Casavecchia, 10 ; Arato,
5 ; Mar. Turtach, 5 ; A. Malan, 5 ; N. N., 10 ;
E. D., 5 ; Gandini, 5 ; B. G., 10 ; N. Malan,
IO-; C. Goss, 5 ; G. Cosnba, 15 ; Girardi, 5 ;
Sig. e Sig.ra Campbel WaU, 10; OrUna Long,
10 ; altre somme, 36,50 ; A. Thoeni, 5 —
Grotte : Rizzo, 2 ; N apolitano, 3 ; Patorno,
7,30 ; Piras, 2,10 — Napdi : Aw. Gay, 15 ;
Chiesa Metodista Evangelica, a mezzo sig. E.
Santi, 200 ; Adunanza Italiana, 150,55 ; Colletta Santoro, 20,30; Colletta Salerno, 21,40;
Colletta Cuccaro, 16,35 ; Chiesa Wesleiana, 15 ;
Chiesa Battista, 25 ; Adunanza Inglese, 2327,50;
Christ Church, 654,65 — Ancona: N. N., 10
— Pavia: Q. M., 100 — Massello: Chiesa ValdesCi 32 - Sestri P. : Cliiesa Metodista Episcopale, 30 ; Chiesa Cri.stiana, 30 — Ginevra :
Chiesa Metodista Episcopale, 15 ; Dott. Benech,
25 — Arezzo: Chie.sa Cristiana, 139,20 ; Anna
Martini, 40 ; Colp. Vecchi, J ; Varie contribuzioni, 17,90. — 2» Lista L. 12.380,70 - Lista
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Inirà - Pastore: P. Peyronel.
ILGanniHioGhisoBe «Pastore: B&rifioTroo,J.
ISianP^fia ’- PSBtòre: Davide Bo^.
' Vllba Pwice « P&stòre: Bari. Soulier.
Mittil'* Chièsa: 3, Rne Croia de Ville - Pastore: Pietro Chanvie, ivi.
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G»itbaldi)s- Pastore: Dui^'Rbstagno, ivb '
BH»4lsl - Chiesa: Via Congregazhme, Casa
Zaccaro > Sig* Pietro VarveUi, Via QrconvaQazioné.
CasBfe Monférrabdi'- Chiesa: Piazza Giardini PnbbUdi - Pastore : Davide Forneroni>
CatBBia - Chiesa: Via,Nanmachia,«22 - Pastore: Giuseppe Fasnlo, ivi.
CàltaBisaettÉ'- Chiesa: Via Maida, 15
Chiesa Bv^tgeliOa: Sig. D. Rosati,
Villa Conmnale.'
Coazzc • Fetore G. Petrai.
CiKMo^'- Chiesa: Vfa<Ruscouii 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8. Via S. Martino.
Cbratò - Chiesa BVangelléa: Via GaribaldiPastore: G. Moggia, ivi;
CoBnnayenr - Bue Reine Marguerite - £vangeUsta C. AmOnlèt.
Dovadolà :- Chiesa . Bvaagélle a.'
FaloBica Po - Chiesa Bvangelica - Sig. Ben.
Giudici.
FivcBze - Chiesa: Via í>Sérragli, 51: Pastore
V. Sommarti.
Chiesa: Vià Manzoni, 13 - Pastóre:
Bi.Meynieri ivh..
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastóre: Arnaldo CoUiba - Via Trieste, 219.
Forano- - Chiesa BvangeUca: Sig. BoricoCorsani,
Genova Chiraa: Via Assarotti - Pastore:
G, Boimet - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Bvangelica
Ivrea - Chitea: 5. Corso Bòtta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Bvangelica: Sig.
Bnìrico- Ròbutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi. 3 - Pastore:
Arturo Mnston, ivi.
Lucca - Chiesa: Vìa Galli Tassi. 18 - Culto
ogni Pomenioa alle ore I9,3ò • Pastore:
G. D. Buffa.
Liiganp - Sia. Paolo-Calvino - Pastore Evangelico, Oa§tarati (Lugitto)..
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
BenV,' Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Mflanp- - CWwa dii Si Gio«ami> in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via Telésio. — Chiesa di Vía Fabbri, g - Pastore: BmiJlò Còrsnui, .1 Via-Stradivariu.
Napoli,- Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio ' Arias, ivi.
p^UBPBiiiCAZlONI D>Et-L,A LtlBIREI^IA
LA RELIGIONE-CRISTIANA, compendio dello venlÀ fondamentali
del OiM^esimo, 2S0 pagme . . . L. 3,— [i/sfeVo L. 5,—]
IL CATECHISMO EVANGELICO, edizione popolare, in italiano
e in francese - 27 l^oni in 70 pagine . L. 1,— [Sgtero
E; mvoire -PEl^HÈ SlMfO CRISTIANI? . • 0^ [Estaro
B. Celli - SCIENZA E FEDE ...» 0,50i [Ettaro
U. Janni e- Em* Comfaà > LA GUERRA E IL PROTESTANT^IMO . ... . .
T. Longo - L'ESISTENZA DI DIO
T. Longo - L'IDEA CRISTIANA DI DIO
U. Janni - IL CULTO CRISTIANO
U. Janni - L'AUTORITÀ NELLA (FEDE
N. Buffa - IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (racconto)
Pachino - Chiesa Bvangelica
PilUMiio-'’- Chiesa: Wh-Meicqueda. 36 - Pastore: Rinaldo Malan, ivi.
Pcacoianciano - Chiesa Bvangelica.
Piani di Vallccrosia - Pastore: P. A. Billour,
Astiò BvangelicU.
Pian-- Chiesa: Via Dema, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
RbfglO Cahihrla - Chiesa: Piazza S. Marco ■
Pastore: Attuto Vluay,- ivi.
Rtest<- Chiesa Bvangeiica . Pastore: Arturo
MiUgardi. 1
Rio Marina^- Chitea Bvangelica - Pastore;
Gius.: Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Gavour ¿ Pastori : Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre, e Paolo Bósio.
Via Pietro Cessa, 42.
Stñnnterdárena'- Chiesa: 16, Via G. Carducci
Sanremo-- Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Shvoiia-'- Chiesa r Corso Crisi. Colombo, 13
Siatta-- Chiesa: Viale CUrtatone, 5 - Pastóre:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18
Soso-- Chiesa: 14, Vìa Umberto I - Pastore:
G. Petrai.
Thranto - Chiesa; Via Pupìno, 35 - Sig. Pietro
VarveUi.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Binìmuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori^ Alberto Proehet e Giov. Bértitratti;
15.. Via Pio Quinto,'
Trieste - Chiesa: Vìa S.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Pèisco - 535, Via SCorcola.
Venezia - Chiesa : Palazzo CavagQis-(Santa >
Mària Pòrmosa) -Fast. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (pressoil Duomte
- Pastore: B.' (>l]i, 2, vicolo S. Andrm. «
Vittòria - ChitearBvengelica >• Sig- V. TrotdaiJ. I
Ufficio di Presidenza della-TavoU Valdea».
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Móderaiore.
Sigi Past. Ani. Rostan, Segretarto-CaS’
sieri, 107, Via< Tre Novembre,'BLomAiiiii
Fàcoitt 'di Teologia : Roma (2Ò) -ViòPÌelàoCossa.42 : Prof. G. Lutei,G. Rostagne, Ern,
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre PelUce, Via*
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside’: Prof, D. Jahier:
Scuoia Normale Pareggiata: TorrePelHceDirettore: Prof. A. falla.
Sbaeia-> Latina : Pomaretto - Direttore: Prof.'%
G. Maggiore (Torte Pellice).
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore: :
Pasti’F. Grill.
Convitto Femminile: Torte Pellice ■ Direte
trice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice- Direttrice : Sig.nn’^ :
N. Arnoulet.
Istituto GoaId-:5i, Via Serragli- Firenze (33,.
— Direttore: Past. V. Sammani.
Istituto Femminile Valdese di' Vallecrosia
Direttore Pasti Fi A. Billour.
Rifùgio per incurabili: Buserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Buserna S. GiovannL
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione 1
Via Bérthollet, 36 - ToriUo. — Direttore ’
A. Comba - 22, Via Beaumont - TorinoiiScnole elementari (annesse alle Chiese) : Ca-.'^
rema, Dovadoìa, Forano, Grotte, Pa^
chino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salie,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
If culto principale si celebra in tutte is
chiese alte ore it circa della Domenica.
SIS
2,-]
1,-]
1,-]
Li 0^50' [Ektero » 1,—]
» 1,— [Ettaro » 1,50]
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