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Soixante-septième année - Anno X".
4 Décembre 1931
N“ 48
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
--B
PRIX
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
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L. 10,24,22.
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w Le numéro: 30 centimes w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. TV, 8).
fOlia t> UE IMTtBIEÜBE
Etre prêts.
«Que vos reins soient ceints et que
vos lampes soient allumées».
Luc XII, 3S.
Le mouvement «|Scout», la grande anmée pacifique des Eclaireurs, a rendu populaire une 'devise, un mot d’ordre : « Etre
prêt ». Nous retrouvons le même mot d'ordre ditns l’Evangile, mais avec quelques
précisions sur ce qu’il faut entendre par
« préparation ».
Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
Voilà bien un appel, une exhortation,
un commandement. C’est en outre, pour le
chrétien, un programme de vie complète,
un programme de vie intense, de vie vraiment vivante.
Que vos reins soient ceints :
C’est la vie au-dedans ;
la vie qu’on ne voit pas, et qui se prépare ;
la, réalité en profoindeur ;
notre vie à nous, dans la lumière de Dieu ;
l’attitude intérieure de l’Esprit ;
la fa'ce de notne personnalité tournée vers
le Christ.
Que vos lampes soient allumées :
C’est la vie jau-dehors ,;
' la vie qu’on voit parce qu’elle agit ;
la réalité en surface, mais non paß superficielle ;
notre vie à l’égard, des autres ;
la manifestation extérieure de l’Esprit ;
la face de notre personnalité tournée vers
le monde.
I.
D'abord, l'attitude intérieure de
ï'Esprit : Que vos reins soient ceints.
Pour l’Israélite du temps de Jésus,
c’était ce que nous appellerions aujourd’hui la « tenue de marche ». Il relevait
lés pans de sa tunique et de son manteau,
il les passait dans une large ceinture de
cuir et ainsi, les jambes nues, les pieds
chaussés de (sandales, il était bien déjà
alors ce qu'il est devenu, plus tard : le Juif
errant par le monde. Les dispositions de
Moïse pour le repas pascal étaient très rigoureuses à cet égard et la tradition les
avait conservées intactes à travers les
âges :
« Vous prendrez un agneau ou un chevreau... Et cette nuit-là, ils en mangeîtmt la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des
herbes amères... Et voici comment vous la
„mangerez : vos reins ceints, vos sandales
aux pieds et votre bâton à la main ; et
vous le mangerez à ia hâte : c’est la Pâque de l’Eternel» (Exode XII, 5, 8, 11).
Jésus lui-même, parcourant la Palestine,
avait tout simplement l’aspect de ses ancêtres, très semblable à celui des Arabes
<^au,jourd’hui.
Ceindre les reins, retrousser ses vêtements : c’est le costume indispensable pour
ttiarcher longtemps, pour aller loin. Les
hingues jupes d’aiutrefois, la tunique militaire qu’on relevait au moyen de deux
houitons cousus à la ceinture, ont aujourd’hui fàit place aux costumes de
sport : culottes Jbouffantes, jupes courtes
at molletières.
Etre prêt à marcher.
Le chrétien n’est pas un homme qui dort
Cil qui se repose, mais un homme qui marchc. La foi en Christ donne la, joie et la
haix, mais elle n’est pas un narcotique.
Dans la communion avec le tenace lutteur
de Gethsémané, ce n’est pas quelque
opium trompeur que nous allons quérir !
La foi oblige, au contraire, à tenir les
yeux bien ouverts, à rester toujours sur
le qui-vive et à parcourir un grand bout
de chemin. A la table siainte, nous cherchons une inspiration ;et trempons sept
fois notre volonté dans le sang du saicrifice. Oui, la foi — et dans notre cœur et
dans notre conscience — doit « ceindre ses
reins » : elle est, en nous, bien agissante ;
elle est prête, elle attend. S’il est un enseignement sur lequel le Maître revenait
volontiers, en causant ayec ses disciples,
c’est bien celui de la vigilance.
Des veülmrs, des serviteurs qui attendent : voilà ce que nous sommes, ce que
nous devons être, ce que nous voulons
être. Qu’attendons-nous ? Nous attendons
le Maître : le Maître que nous avons librement choisi et que nous sommes heureux d’avoir choisi, le Maître que pous
aimons et qui nous aime, le Maître qui
doit venir et qui va venir. Nous sommes
dans l’attente de Sa présenœ.
Ceci même n’est pas exact. Il est toujours là et c’est Lui qui nous attend. Nous
Le portons en nous. Il vit en nous. Il nous
donne le signal quand il faut partir et il
nous lave les pieds écorchés ou' souillés
lorsque nous arrivons : oui, ü nous les lave
toujours lorsque la .marche a été accomplie pour Lui et sous Son regard.
Nous n’avons qu’à lever les yeux sur
Lui- pour Le reconnaître. Nous n’avons
qu à crier à Lui pour Le voir accourir.
Nous n’avons qu’à Lui parler pour qu’il
réponde. Nous n’avons bien souvent qu’à
faire en nous « le grand silence » i>our
entendre Sa voix.
Voilà mes frères, ce qu’il nous faut, ce
qui nous raainq'ue parfois et qui explique
bien des reculs et bien des défaillances.
Ceindre nos reins : ne pas nous relâcher,
ne pas nous habituer,, ne pas nous tenir
toujours sur les mêmes positions intellectuelles ou morales, ne pas rester indéfiniment au même ix»int de notre développement intérieur ; mais demander, chercher,
frapper, retrousser nos vêtements, serrer
les bandes molletières, marcher après avoir
pris les ordres : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! ».
J. Hknry Meille, pasteur.
Théologie pastorale... pour tons!
Sur la prédication.
On avait entendu annoncer du haut de
la chaire — et quinze jours à l'avance —
que le dimanche: 28 *** le pasteur M. X.
aurait prêché...
La nouvelle fut acoueillie par ce petit
sourire qu’on ne lit que dans les yeux et
par cet ,air d’étonnement agréable qui se
manifeste toujours chez les aluditeuUs qui
n’ont pas le privilège d’entendre souvent
des voix «idu dehors».
^ «
Le dimanche 28 *** l’assemblée, comme il arrive généralement par les temps
qui courent, était plus nombreuse qu'à
l’ordinaire.
Tante Marianne s’empressa, dès qu’elle
fut assise sur son banc dominical, de coudoyer assez brusquement sa voisine, tante
Giantoun, pour lui (chuchoter à l’oreille
que la telle et la telle autre encore, qu’on
n’avait plus rencontrées au temple depuis
le dimanche 13 du (mois d’août 192*, y
ftaient aussi !
Barho Pierre, du côté des hommes, fut
lui aussi fort étonné de voir, en passant,
cfuelques visnages « nouveaux ». Il se hâta
de dire, tout bas, à Barbo Jules : « Ce matin il y ai des nouveautés... ».
A part ces inévitables remarques de la
part des personnes qui savent, du coup,
se Tendre compte de l’importance d’un
évènement, il n’y avait réellement rien
de nouveau, sauf l’attente, très visible par
l’expression de plus d’un visage, du prédiclateur du jour.
¿..Une porte qui grinça légèrement en
s’ouvrant, fut le premier signal de l’arrivée du pasteur « attendu: », tandis que les
notes de l’harmonium invitèrent l’assemblée au recueillement et à l’adoration.
^ ^
A la sortie du cuite on dut laisser de
côté les petites conversations habituelles
pour donner un légitime essor aux sentiments que le message 'délivré avait remués
et éveiUés très profondément.
Je ne pourrais vous dire, ici, tous les
échanges d’imipreæions qui se (firent le
Ipng des sentiers, en rentrant au village,
ip le soir, dans les petits cerdes qui se
forment chez certaines familles, où l’on
s’arrête à discuter les faits du jour.
Toutefois, ayant suivi de près l’une de
ces converaations qui pourrait vraisemblablement passer pour la « représentante »
de toutes les autres, je veux vous la transcrire ici. Elle révèle une manière de voir
et de juger des sermons que l’on prêche
de nos jours... assez franche et respectable.
^ Hs H:
— Ce qui m’a frappé en écoutant la
prédication du pasteur X., ce matin, c’est
l’extraordinaire préoccupation de la vérité
et la puissance de conviction avec laquelle
il l’a proclamée...
— J’ai la même impression — ajouta
Barbo Daniel — et c’est ce qu’il faudrait
suntout entendre de nos temps ! Je constate douloureusement ceci : quand nos
pasteurs sont rongés par le désir de faire
de belles phrases, (c’estrà-dire de beaux
sermons, on ne sait pas comment, mais on
a souvent le sentiment dfavoir écouté, oui,
de belles et 'bonnes choses..., mais sans en
être du tout dérangé, vous me comprenez ?
— Je crois que oui... Un de mes ami§
de la paroisse de T* me confessait l’un de
ces jours ; « J’écoute assez régulièrement
les discours de mon pasteur, mais la difficulté insurmontable que j’éprouve c’est
d’en retenir les idées... C’est tout si bien
arrangé, si glissant, si joli, que ça ne s’accroche nulle part ! Je n’oseriais jamais dire
«iil a mal prêché », et cependant je serais incapable de vous redire l’idée maîtresse du dernier sermon que j’ai écouté !
— Voilà !... taitïdis que je pourrais vous
répéter le sermon de ce matin et d’ici à
quelques années je m’en souviendrai encore, comme je rappelle certains sermons
prêchés, il y a 25 ans, paT Monsieur B, !
Ce matin il nous a fait sentir que c’était
bien notre âme, nos familles, notre église
qui étaient en jeu et il n’a pas craint —
peut-être a-t-il exagéré — de nous en indiquer les ennemis, ceux qui sont Vraiment les ennemis de « chez nous ». Ah,
cela c’était clair ! Je ne pouvais songer à
autre chose en ces instants... il me semblait qu’il devait me voir (rougir... et
j’étais fort mal à l’aise,.. Mais j’ai réalisé
qu’il nous parlait et qu’il se souciait de
nos âmes... Et c’est ça qu’il nous faut !
e. g.
Choses vues
Une visite à TniMli lii sopra.
Tramonti ! J’avais souvent entendu mentionner oe nom et je connaissais un peu
l’histoire de la communauté évangélique de
l’endroit. Malgré les difficultés du voyage,
j’ai donc voulu voir de mes propres yeux
ce qui se passe à Tramonti et je suis heureux de l’avoir fait ; c’est une visite
inoubliable.
Je suis arrivé à Tramonti di Sopra (il
est bon de spécifier, car il y a Tramonti
di Sotto et Tramonti di Mezzo !), le lundi
soir 19 octobre, à la tombée de la nuit.
Un garçon que je vois sur la place publique au milieu de la troupe enfantine
et auquel je demande s’il connaît M. Facchin„ de l’église évangélique, me dit :
«Je suis son petit-neveu». Je pense en
moi-même : ,« Je suis bien tombé ». On
m’accompagne à la maison de l’ancien où
l’on se hâte de m’apprêter le souper avec
simplicité, mais avec la plus grande propreté, . chose qui m’impressionne très favorablement et que je relève, oaT, notez-le
bien, il s’algit de gens tout à fait à là
bonne, comme nous disons familièrement.
Après le souper, la grande nouvelle de
mon arrivée s’étant ébruitée, les voisins
arrivent et l’on s’assied autour de l’énorme foyer, vraie spécialité du Friuli, avec
ses sièges tout autour fixés dans le mur,
en sorte qu’on ne puisse pas les renverser. On cause, on chante, l’ancien Facchin raconte les faits et gestes du passé
et rappelle (avec la plus vive reconnaissiauce les pasteurs qui ont travaillé à Tramonti ou qui simplement ont été leur
faire visite. On chante J il faut relever ce
fait. Ce sont nos cantiques, les chansons
du Friuli, les chœurs /appris lors des
Campi des Unions Chrétiennes qui for'ment le répertoire varié et sympathique.
Et quelles voix ! On sentait que le local
était trop petit pour leur donner libre
jeu, et l’écho revenait sans cesse.
Voilà un petit noyau bien vivant et
qui se co(nserve fidèle depuis plus d’un
demi-siècle sans qu’un pasteur soit là à
tout faire.
L’histoire du groupe est des plus intéressantes. Le fondateur c’est l’ancien actuel, M. Facchin, qui connut l’Evangile en
faisant ses études ; il était étudiant à Padoue, et faisait sa deuxième année de médecine lorsque, son père étant mort, il dut
interrompre ses études. Il rentra à Trah
monti en i>ortant avec lui une lumière '
qu’il ne tarda pas à faire briller, avec
de bons résultats.
Les difficultés ne manquèrent pas ; il y
eut des arrestations, une fois on lança une
bombe contre le local de culte, mais chacun comprit qu’il valait mieux obéir à
Dieu plutôt qu’aux hommes, et rien ne
réussit à réduire à l’impuissance le petit
noyau.
Ils se bâtirent une petite église et c’est
là que le mardi matin nous avons pu avoir
un culte régulier, comme si c’était un jour
de dimanche. M. Bertinatti m’avait écrit :
« Il est possible d’y avoir un cuite quelconque jour ; s’ils sont avertis, ils viennent tous». J’aimais bien voir une chose
pareille. En effet, mardi matin, vers
10 h. 30, voilà la petite congrégation réunie pour le culte.
On me fait voir des trous dans la porte,
2
et on ràTexplique que les Autrichiens sont
descendus pair Tramonti, lors de l’invasion, et un combat s’éttajit engagé entre
nos troupes et les envahisseurs autour du
temple, œlui-ci en porte encorp les traces.
J’ai eu le privilège de parler a(ussi aux
enfants, car j’étais à Tramonti le jour du
déluge. Je pense qu’il est nécessaire de
donner quelques explications, |a(utrement
quelqu’un pourrait penser qu’il pleuMait.
Il faisait un temps splendide, mais on célébrait le soiuvenir d’un danger couru par
le village, il y a 150 ou 160 ans, lorsqu’une
inondation menaça son existence. Le danger fut grave, mais les eaux décrûrent à
temps et le village fut satuf. Depuis lors
on rappelle le fait chaque année et, naturellement, les édoles ont vacance ! Pour
une fois le déluge m’a été utile et m’a permis de voir tous les enfants appartenant
à notre congrégation, et qui sont nombreux, ce qui veut dire que la petite église
a un avenir devant elle.
Sans vouloir donner d’autres détails,
permettez-moi de conclure ces iniformations sur l’œuvre de Tramonti, en disant
que c’est émouvant de voir ce noyau combattre seul pendant si longtemps, avoir
ses cultes réguliers, son école du dimanche, apprendre les cfantiques. On sent que
la puissance de Dieu est à l’oeuvre pour
donner un prix à la bonne volonté des
hommes. Qualnd des prêtres ont pensé à
les convaincre, ils ont trouvé des gens qui
savaient leur tenir tête et donner raison
de leur foi ; devant se défendre, ils se sont
mis à l’étude et ils connaissent leur Bible.
Ils conservent un souvenir reconnaissant
de tous ceux qui les visitent et sont fiers
de le raconter; ils n’enregistrent pas les
noms sur des tables en marbre, mais ils
les gravent dans leur cœur. Ils me les ont
mentionnés tous, fort heureux d’avoir eu
aussi la visite de l’actuel Modérateur.
Un prêtre qui a essayé, il n’y ^ pas
bien longtemps, de convaincre le groupe à
rentrer au sein du catholicisme, a dû
avouer que la grâce de Dieu seulement
pourrait convertir les Evangéliques de
Tramonti.
On ne pourrait donner d’eux un meilleur témoignage, et nous souhaitons qu’ils
le méritent toujours plus. L. M.
{A suivre).
pnnnnnnnnnnannnnnnnnnn
Le Congres I “Forward Moyement,,.
Ce Congrès a eu lieu dans la grande
viUe de Glasgow, du 26 au 30 octobre.
C est un évènement d’une extraordinaire importance : le premier pas du
« Forward ¡Movement », dont on a tellement parlé, ces derniers temps.
L’idée de créer, au sein de l’Eglise, un
«Forward Movement» (un mouvement
de réveil), avait déjà été prise en considération par les Eglises, avant l’union de
1929, et a été réalisée l’année dernière.
Toute la ville de Glasgow a participé avec
enthousiasme à ce premier Congrès ; rien
que le nombre des délégués dépasaait !e
chiffre de 2.500.
Le Congrès avait été soigneusement
préparé et afin que tout le monde pût
prendre une part active aux différentes
réunions d’appel, on avait fait imprimer
un programme d’une... centaine de pages !
La^ note prédominante a été, et devait
être, celle du recueillement et de laprière. Son « motto-» en effet était une
prière à l’Eternel : « O Dieu, réveille ton
Eglise, en commençant par moi » !
Les conférenciers se saiccédèrent sans
interruption sur l’estrade et firent avant
tout un vibrant appel à la repentance.
Mais à travers tous ces discours on a
senti, tantôt voüée, tantôt ouvertement
exprimée, une note de tristesse ; on )a
commencé par constater que l’Eglise n’a
pas accompli et n’accomplit pas la mission
qui lui a été confiée par Dieu, vis-à-vis
du monde. L’Eglise semble s’immobiliser
dans un sentiment de satisfaction, elle
semble s’arrêter dans sa marche et perdre de vue le but qu’elle doit atteindre.
Beaucoup, ,trop de membres d’Eglise
(même en... Ecosse) a!u lieu de vivre, se
contentent simplement de végéter. Un
souffle de vie nouvelle doit pénétrer dans
les cœurs, un réveil doit s’opérer, avec
l’aide de Dieu.
Le « Forward Movement » fait un appel pressant à l’individu et à l’Eglise : « il
faut qu’elle se redresse, si elle veut échapper à la faillite ! ». Ce mouvement veut
l’aider à accomplir son devoir : il attend que les membres de l’Eglise (un million et demi) répondent à son lappel, qui
a pour but le renouvellement de la vie de
l’individu et de la vie de famille. L’Eglise
doit retrouver l’esprit missionnaire des
temps apostoliques, si elle veut avoir du
succès dans son travail et recevoir les bénédictions de Dieu.
L’Eglise doit reprendre sa marche et ne
pas confondre ses étendards avec ceux du
monde ; il faut réorganiser ¡^a vie religieuse dans les différentes paroisses et
remettre en honneur le « dimanche écos-,
sais » : il faut être convaincu que Dieu
aime son Eglise et se trouve auprès d’elle
pour la lOonduire...
On est persuadé que ce jeune mouvement exercera une grande influence sur
la vie religieuse de l’Eglise d’Ecosse. La
prière d® tout vrai chrétien est qu'un
« Forward Movement » pufese se former
au sein de toutes les Eglises et qu’un nouveau souffle de vie les transforme afin
qu’elles puissent marcher à la conquête
du monde! a. b.
Le coin des proierbes.
Parmi les proverbes les plus caractéristiques d’une population qui, comme la nôtre, s’occupe principalement de l’art pastoral et de l'agriculture, il y en a: un certain nombre qui sont tout particulièrement
le reflet de cette vie au grand air, de ce
travail rude et accablant les mois d’été,
inonotone et plus léger pendant la morte
saison, d’une existence certainement plus
saine et plus paisible que celle qui se passe
dans les grandes villes, mais en même
temps plus indépendante et plus héroïque.^
Proverbes sans prétention, qui sont nés
on ne sait quand, mais que l’on peut entendre pendant les longues veillées d’hiver quand toute la famiUe est rassemblée,
avec quelques amis, dans la tiédeur humide de l’écurie, autopr du vieux rouet
qui fait entendre son caquetage un peu
monotone, lou bien pendant une halte
forcée qui, dans la saison des travaux,
rassemble dans la même grange ou sous
le même auvent les hommes du village qui
s’évertuent, en attendant la fin de l’orage,
à se surpasser l’un l’autre en fait de badinage, de boutades, de bons mots et de
« dit-on » de toute espèce qui, malheureusement, ne sont pas tous dignes d'être
reproduits.
Proverbes que les plus jeunes dédaignent quelque peu et dont ils se moquent
peut-être même plus d’une fois, quittes à
les répéter eux aussi plus tard, quand ils
deviendront à leur tour pères de famille
et que les années auront augmenté leur
expérience de la vie et diminué ce que la
jeunesse considère un peü comme son apanage, à savoir la critique outrée du passé,
devenue une véritable iconoclasie de nouveau genre.
Mais proverbes qui ne s’éteindront pas
de si tôt, nous en sommes convaincus, pu^isqu’ils ont encore aujourd’hui leur raison
d’être à la campagne où ils remplacent
les almaniaclis agricoles et servent admirablement, avec leur concision, leur énergie, leur bizarrerie quelquefois, au but
pour lequel ils ont été créés : de frapper,
c’est-à-dire, l’imagination et de servir en
même temps à démontrer une vérité (ou
ce que l’on croit la vérité), d’une manière
originale et, par là, plus apte à la mémorisation et à la transmisión.
De ces dictons agricoles et qui s’occupent d’économie domestique et rurale, plus
d’un déjà a paru dans notre feuüle, sous
d’autres imbriques : ceux que nous ajouh
terons de temps en temps ne sont pas ■—
à notre avis — ni moins expressifs ni
moins pittoresques. Le lecteur en va juger
lui-même.
Ki lau dësèrt labowo.
Un an â rï e sèt â plotiro.
Chacun connaît les miracles de patience
et de travail opiniâtre qui ont été nécessaires pour la construction de certains
champs à la haute montagne : des champs
minuscules, de quelques « tables » à peine
quelquefois, qui ont empiété sur la « gravière » du torrent ou sur la pente rocheuse d’un « brouas » quelconque qu’on a
un peu nivelé avec des fascines et de la
terre portée on ne sait d’où et soutenue
par des murs 'de plusieurs mètres ; champs
qui ne sont pas même fumés tous les deux
ans et qui doivent faire de réels miracles
pour redoubler la semence qu’on y a déposée, soit de blé, de légumes ou de pommes de terre.
Et c’est en parlant de ces champs et
de ces terres stériles qui ne sont pas rares
sur ncs montagnes que nos pères disaient
qu’on obtenait, mialgré le plus dur et le
plus ingrat des travaux, seulement une
récolte satisfaisante chaque sept ans.
Ki varda ël so dësèrt,
Ni an' vagua ni an' pèrt,
dit-on ailleurs, où la terre n’est déjà plus
si stérile et où les moyens de subsistance
sont déjà plus nombreux et faciles. Car si
la terre, en se reposant une année, ne
donne aucun profit immédia,t et direct à
celui qui la possède, elle se prépare cependant pour une production plus abondante et plus vigoureuse pour l’avenir. Ce
qu’avait compris déjà, quelques mille ans
passés, le grand législateur du peuple juif.
Moïse, lorsque, instituant l’année sabbatique, il disait aux enf ants d’Israël : « Durant six ans tu sèmeras ton chamPdurant six ans tu tailleras ta vigne, et tu
en recueiUéras le rapport. Mais en la septième année ü y aura un sabbat de repos
pour la terre; ce sera un sabbat à l’Eternel »... « Car Mi ter)re est à moi, dit l’Eternel, et vous êtes étrangers et habitants
chez moi!». {A suivre).
Le tamboar roala...
Le palpitant roman historique, que MaI dame Dorette Berthoud, de Neuchâtel, a
consacré aux exilés vaudois en Suisse et à
la préparation de la Kentrée, a déjà été
I présenté à nos lecteurs. Qu’il nous soit
cependant permis d’y revenir, pour exprimer les réflexions historiques qu’il
suggère.
L’auteur, avant d’écrire, s’est assuré
une telle connaissaince des temps et des
lieux, ainsi que de toute l’histoire vaudoise, que son roman est bien près de la
réalité, d’autant plus qu’il s’agit de personnages, dont la vie agitée présente
maint élément dramatique et romantique.
Malgré la part qu’il avait prise, en 1686,
à la défense de St-Germain, Arnaud était
un pasteur, et non un capitaine. Aussi les
Vaudois lavaient-üs donné le commandement de leur folle entreprise (c’est ainsi
que la jugeaient les gages de ce monde),
au général Guy, bernois. Celui-ci, impressionné par les forces de France et de Savoie, qu’il avait dû affronter, s’enfuit en
France. C’est alors qu’on recourut au capitaine Bourgeois, de Neuchâtel.
11 accepta, mais il ne se trouva pas au
rendez-vous fixé à Frangins. Aussi nos
héros, après avoir traversé le Léman, se
choisirent-ils un autre chef.
Comment expliquer la conduite de Bourgeois ? Arniaud n’est pas tendre à ^n
égard. Dans la première édition de l’Histoire du Retour des Vaudois il dit que
Bourgeois avait fait, ou passait pour avoir
fait la guerre, et plus loin : Une des choses qui contribuaient le plus à mettre en
train la formation d’une nouvelle troupe,
c’étaient les chagrinantes huées qu’avait
à essuyer le capitaine Bourgeois, de ce
qu'ayant été oiocepté sur ses offres et ses
empressements par le capitaine Janavël et
par les autres directeurs des Vaudois pour
être le chef de l’expédition, il avait cependant saigné du nez [c’est-à-dire il avait
cherché une excuse] quand ü s’était agi
de partir, ce que les uns lui reprochaient
comme une lâcheté, et les autres comme
une perfidie, ce qui lui étant insupportable, ü sembla vaulcir tout de bon en tâter en se déclarant capitaine général de
ceux qui auraient intention de suivre les
autres, quoique Janavél, qui ne manquait
pas de bon sens et de pénétration, n’eût
javuds bien goûté cet homme là, soit qu^on
le lui eût re'itdy en quelque sorte suspect,
soit qu’û ne lui trouvât pas toute l’aptitude qu’il aurait fallu, et surtcmt l’endroit
de hui voir trop de cuisine et un ventre
trop gros pour pouvoir bien grimper tant
de rochers.
Vingt ans plus tard, l’Histoire de la
Glorieuse Rentrée parle du refus que fit
bourgeois, quand il fut question de partir, de la charge de Commandant en chef,
que les Directeurs des Vaudois avaient accordée à ses empressements et à sa prière,
ajoutant qu’ensuite voulant faire voir que
ce n’était point le cœur qui lui manquait,
il se déclara hautement Capitaine général,
et plus loin-; n’agissant que par mie ambiticm de faire voir qu’il avait plus de
cœur qu’on ne lui en donnait, loin de garder le secret, ü se fit gloire de faire éclater ce qu’il allait entreprendre. Et encore ; N’ayant point assez confiance en
Dieu et appréhendant de rencontrer dans
quelque combat la mort, qui aurait été
glorieuse, û revint honteusement perdre
avec infamie la vie sur un échaifaiud.
Au reste, les deux récits insèrent le beau
témoignage qui fut rendu par les officiers
de Bourgeois sur sa conduite dans la malheureuse expédition.
Il y a une d'ouzaine d’années, M. A. Fia- .
get, de Neuchâtel, dans une conférence
donnée à la Société d’Histoire de Genève,
entreprit la réhabilitation d® Bourgeois,
qu’il appelle un héros, et il ne crut pouvoir le faire, qu’en rabaissant d’autant
Arniaud, qu’il accuse de lâcheté à l’égard
de Bourgeois.
Madame Berthoud poursuit le même
but de réhabilitation, après avoir étudié
minutieusement tout ce qu’on peut savoir
du capitaine et de son entourage, ainsi
que de ses relations avec les Vaudois réfugiés à Neuchâtel. Mais elle a atteint son
but, sans diminuer l’admiration sympathique que mérite la figure d’Arnaud.
Un concours malheureux de circonstances a empêché Bourgeois de partir de
Frangins avec les Vaudois. La bande, qui
s’est ensuite groupée autour de lui, était
très mélangée : quelques Vaudois, quelques Suisses, plusieurs Français, qui pensaient moins à conquérir les VaUées qu’à*
atteindre leur propre patrie.
Avec eux, probablement quelque espion
ou traître et en tous cas un certain nombre d’aventuriers, qui ne tardèrent pas à
donner l’exemple de l’indiscipline et à se
livrer au pillage, provoquant le juste reesentissement des populations savoyardes.
Enfin, tous se tournèrent contre lui, sauf
les deux capitaines vaudois, Jean Robert
et Jacques Renaud, auxquels il remit le
drapeau lorsqu’il se vit contraint à renoncer aû commandement.
Arnaud et Bourgeois ont droit, l’un et
Fautre, à notre admiration et à notre reconnaissance. L’un a réussi, l’autre a
échoué et a jjiayé de sa tête son échec ; ü
n’en a pas moins été un cœur généreux
et courageux.
Voici une preuve de sa générosité.
Sa condamnation entraîna la saisie de
tout ce qui lui appartenait. Dans son U- 3
vre de comptes on trouve lœ noms de nom- ^
breux réfugiés, que Bourgeois habillait et
maintenait à ses frais. La famille d’Ar-'
naud n’y figure cependant pas, probablement parce que la ville pourvoyait ellemême aux nécessités des pasteurs.
Le retard de Bourgeois à Frangins est
dû, paraît-il, à un malentendu. Il est exHlct
qu’Arnaud avait déclaré à Bourgeois qu’il
lui remettrait le pMn de l’expédition le '
jour du départ. Il semble désormais prouvé
qu’Arnaud anticipa de quelques heures la
traversée du Me, quand il vit que le bruit •
de leur rendez-vous commençait à se rer -ii
pandre et qu’il apprit que les baillis de ?
Vaud allaient lever 3.000 hommes pour ,
s’opposer au départ. 0\
La présence à Neuchâtel des capitaines ^
Robert, Feflenc et Laurent Tron, coflabO'
rateùrs d’Arnaud, est aiussi authentique.
■1
3
Pour donner au récit, qui laurait été
, trop strictement historique, un élément
romantique, il fallait ûiercher la femme.
De là le rôle émouvant que l’auteur a su
i, porter à la fille d’Arnaud, et qui contribue certainement à l’intérêt du récit. Ren. trée aux Vallées, Marguerite épousa Joseph Rostan, de la Tour ; leur fils Scipion
commença une dynastie de quatre générations de pasteurs.
A travers tout le livre, on perçoit un vif
amour de l’auteur pour notre histoire et
nos Vallées. Madame Berthoud a participé
avec enthousiasme à la fête des Vaudois
de Suisse à Frangins, en août dernier, et
l’Almanach Calvin pour 1932 contient un
article d’elle sur sa visite auK Valléœ et
sur Janavel. Ces écrits sont d’une lecture
agréable, qui empoigne le lecteur au innnt
qu’on ne lâche plus le livre quand on l’a
pris en mains. Essayez! J. J
FRANÇOIS ROSTAN, pasteur.
Nous attendions qu’une plume plus autorisée que la nôtre rappelât aux lecteurs
de l'Echo la figure de ce vaillant serviteur
de Dieu, que le Maître a retiré après 44
ans de service ; et on voudra bien nous
excuser si, quoique faiblement, en retard,
nous nous permettons d’ajouter un mot à
ce qui est déjà connu à son égard.
Sans mi’alrrêter sur les différentes étapes de sa oarriène pastorale — à Milan, à
Gênes, à Messine, à Còme, à Paierme, à
Gênes de nouveau, et enfin à Sienne —
c’est son caractère de Vaudois de la vieille
roche que je voudrais rappeler ici : évangéliste ardent et convaincu, il n’a jamais
oublié son pjays d’origine ni, en particulier,
son vallon si riant et parfois si sauvage
de Priai... Et ü aimait à illustrer sa” conversation et ses discours par mainte image
ou réminiaceoce de nos fortes montagnes ;
sa pensée y revenait sans cesse ; sa mah
nière d’être s’en ressentait aussi puissamment : caractère droit, conduite intègre.
C’est ainsi qu’il me semble encore l’entendre dans les séances de l’Administration ; c’est ainsi que — bien avant encore
— je le vois à l’cBuvre à Gênes, où celui
qui écrit ces lignes, alors candidat en
théologie, l’a eu comme maître bienveillant et apprécié. — Et c’est enfin, parce
qu’ü aimait de toute son âme nos chères
Vallées, qu’il rédigeait, de temps à autre,
pour cette feuille qui en est VEcho, des
articles qui se lisaient tout d’un trait :
riches en nouvelles sur le travail missionnaire qui lui était à coeur, abondants en
remarques, pratiques dans le fond autant
qu’originales dans la forme.
Les abonnés de ces 40 dernières années
à l’Echo s’en souviennent ; et déposant à
leur tour leurs hommages à sa mémoire,
ils renouvellent aux membres de la famille
affligée l’expression de cette sympathie
chrétienne qui pleure et croit avec eux.
Im.
IN MCMORIAM
M.me Elena Longo, Rome, à la mémoire
dit cher pasteur Barthélemy Revel, pour le
Refuge Roi Charles-Albert, L. 100.
unii EOlMEÙDimU-Tom Mite
PER NATALE
NUOVI LIBRI PER FANCIULLI
Selma Longo :
LUCE
IJre 3,54»
E. Fasanari-Celli :
IL FILO D’ORO
Lire 4
Ai Pastori c Rivenditori i soliti sconti
P®r altri Racconti per la Gioventù, vedasi In 4“ pagina
(
CHRONIQUE VAUDOISE
POUR LË COLLÈGE VAUUOlS.
M.lle Adeline Selli, L. 50.
* * *
ANDâOGÎIÎÈ, L’Union de Prassuit-Verné
a ouvert ses séances le 16 novembre, avec
un bon nombre (te memibres présents. Elle
a nommé son Büreau comme suit : ' Bertin
Emile, fancien, président ; Bertin Emile d’Emile, vice-président ; Sa,ppé Alfrisd, secrétaire : Bertin Riccardo de Pierre, caissier.
Dieu; veuille bénir tout le travail qui s’y
fera, pour le bien de tous ses membres et
de l’Eglise. Un Unioniste.
BECKEMIÂM. (Angleterre). Nous avons
la douleur d’annoncer le départ i>our l’éternité de M,me Stephens, la mère de M.me
Nott, secrétiaire de notre Société à Londres. M.me Stephens était une vivante
chrétienne, s’intéressant à la vie religieuse de son pays, et d’une manière
spéciale aux Vajuidois et à leur œuvre.
Nous avons eu le plaisir de paisser quelques jours sous son toit hospitalier et
nous n’oublierons jjiamais la conversation
chaude et nourrie, mais surtout spirituelle,
de cette chérie et vénérée amie. Nous exprimons (à M.me et à M. Nott toute rrotre
sympathie chrétienne dans leur grand
deuil. C. A. Tron.
COAZZE. Nous apprenons la nouvelle
du dépaid de M. Boero, à l’âge de 96 ans.
Colonne de l’église de Coazze, il a été un
des premiens à accepter l’Evangile et à
témoigner de la vérité. Il s’en va avec l’affection (tes évangéliques et des catholiques,
car c’était un homme bon, honnête, fidèle
dans ses relations avec tes habitants du
pays. Son fils, qui est le représentent de
la Caisse d’Bpargne de Turin, marche
sur ses traces avec toute sa famille. Nous
lui exprimons notre sympathie chrétienne,
ainsi qu’à l’église de Coazze. C. A. Tron.
LATOUR. Nous apprenons que le jeune
Frcmcesco Bertalot, fils de M. le pasteur
Eli Bertalot, ancien élève à La Tour du
maestro Carlo Zino, vient d’obtenir très
brillamment, au « Conservatorio Benedetto
Marcello», de Venise, le diplôme de maestro de violon. Nous exprimons au jeune
artiste nos vives félicitations et nos plus
chauds souhaits.
PRAMOL. Après avoir connu, pendant
plusieurs mois, la souffrance morale à lah
quelle s’ajouta bientôt celle physique, notre sœur Louise Long veuve Long, des
Clôt, vient de nous quitter. Dieu l’a soutenue et l’a éclairée surtout dans ses derniers jours. Elle n’avait que 48 ans. A ses
trois enfants, l’expression de notre sympathie fraternelle.
— Nous ayons eu le privilège, nous
aussi, d’entendre les messages du missionnaire R. CoÏGson. Les petits et les grands
lui en sont également reconnaissants.
— Nous ajoutons, avec des sentiments
de reconnaissance, les dons suivants à ceux
dont nous avions déjà accusé réception,
pour les réparations au temple : M. Henri
Reynaud et famille. Pont St-Martin, « in
memoriam », L. 100 - M.me Clotilde Tron
veuve Gay, Pignerol, 100 - N. N., Turin, 25
- La petite Simonne Spelli, Paris, 10 M.me veuve Jacques Peyronel, St-Jeân, 10
- E. L., Saint-Germain, 10. Rep.
SAINT-JEAN. Dimanche soir, nous avons
eu le plaisir d’écouter un chaleureux message de M. le missionnaire R, Ooïsson, qui
a su captiver l’attention du nombreux public, par une intéressante causerie sur
quelques-uns des problèmes qui tourmentent nos missionnaires.
PERSONALIA.
Nous sommes heureux d’apprendre que
M. Amato Bülour, évangéliste à Pescolanciano, vient d’obtenir son diplôme de (îocteur ès-lettres, à l’Université de Florence.
Nos félicitations et nos vœux.
Ettienne Melli et sa famille, jyrofondément émus des témoignages de sympathie
reçus à l’occasion du départ de leur chère
fille
Susanne
que Dieu a reprise à l’âge de deux- ans et
demi, remercient le nombreux public qui
a pris part à l’accompagnement funèbre,
les voisins, le pasteur L. Rivoira, ainsi que
le pasteur émérite B. Gardiol, qui a bien
voulu présider les fimêrailles.
Luserne St-Jean, le 1®^ Décembre 1931.
f^DSRAllON DES VAÜDOIS
DES ÉTATS-UNIS.
Souscriptions pour les différentes Institur
tions <de l’Eglise-Mère 1930-1931.
F' Liste.
New-York et Environs (III).
Groupe Benjamin Pons:
Jean Codino, $ 1 - Henri Ghigo, 1 - Louis
Peyrot, 1 - Judith Naiicoz, 1 - Lydie Sauthier, 1 ^ Louise Peyrot, 1 - Henri Ferrerò, 1 - Louis Martinat, 1 - Benjamin et
Lydie Pons, 2. - Total dollars 10.
Groupe Josué Tron :
Henriette Griff (11 th Str.), $ 1 - Caitherine Perrou, 1 - Fanny M. Multare, 1 Olga Hirn, 1 - Cornélie Gay, 1 - Eugène
Durand-Canton, 1 - Jean Gaydou, 1 - Jean
Tron, 1 - Henri Tron (Corona, L. L), 1 César Bounous, 1 - Ernest Pascal, 2 - Jules et Louise Viglielmo, 2 - Emmanuél et
Lina Tron, 2 - ¡Marguerite et Henri Menusan, 2 - Attilio Paschetto, 1 - Josué et
Louise 'Tron, 2. - Total dollars 21.
Groupe Julie Barickm :
Clémentine et Pierre Louis Rostan, $ 2
- Emile Genre, 1 - Emile Coïsson, 1 - Auguste Hugon, pasteur, 1 - Pierre et Julie
Baridon, 2. - Total dollars 7.
Fin.
» » »
Deux de nos chefs de groupe, M.lle Alice
Duvoisin et M. Joisué Tron (New-York),
ont vérifié nos listes, nos recettes, nos dépenæs ($ 1,67 ! = correspondance, opérations de banque), .nos reçus des sommes
envoyées en Italie, et ont trouvé toutes
choses parfaitement correctes.
.Grâce à (notre Fêdénation, c’est-à-dire
grâce aux efforts réunis des Vaudois de
New-York, de Chicago, 'de Philadelphie, de
la Diaspora (Vaudois isolés) et de nos
amis de Cteveland, de Pittsfield, de NewRochelle, plusieurs des Institutions de l’Eglise Vaudoise, mafe surtout le Refuge et
la Maison des Diaconesses, ont reçu de
«précieux secours».
C’est ce que leurs Directeurs nous ont
écrit. Ils remercient chaleureusement, par
notre moyen, tous les donateurs, particulièrement les Chefs de Groupe.
A leurs remerciements nous ajoutons
volontiers les, nôtres ; surtout si nous pensons que parmi nos souscripteurs il est
des i>ersonnes qui se trouvent depuis des
mois en déficit...
Nous avons mentionné le Refuge et la
Maison des Diaconesses. Ceux qui ont contribué pour ces Institutions par l’intermédiaire de notre organisation apprendront avec plaisir que le fonds de dotation du IP Lit Vaudois des Etats-Unis au
Refuge s’approche de 18.000 lires, et que
les fonds pour la Pension d’une Diaconesse
dépasse les 17.000 lires. C’est 25.000 lires
que l’on demiande, soit pour l’un soit pour
l’autre.
Encore quelques efforts et ce double but
sera atteint.
Pasteur Pierre Griglio, secrétaire
129 West - 122 d Str. - New-York N.-Y.
BIBLIOGRAPHIE.
Louis Brunet : Les Livres de Vannée
(1931), Premier supplément annuel à
« Nos Amis les Livres ». Un fascicule,
in-16", prix 1 fr. 50 ; franco, 1 fr. 65. —
Imprimeries Réunies - Rue Pasteur, 9 Valence. (C. P. Lyon 323.98).
Dans un important volume paru il y a
un an : « Nos Amis les Livres », M. L. Brunet avait donné à la fois des conseils étendus sur la lecture et un choix de plus de
3.000 ouvrages à lire, classés dans tes divers doniiaines littéraires. Pour tenir à
jour cette publication, l’Auteur nous offre
dès maintenamt un premier supplément,
où l’on trouvera un aperçu des'livres les
plus intéress^ts de l’année 1931. Nul
doute que celu^i ne soit accueilli avec
empressement dans beaucoup de milieux
où l’on ne sait pals toujours que lire ou
que faire lire de vraiment intéressant et
de profitable.
» « »
John Bunhyam : Im Cité de l’âme. (Trar
ducition abrégée de « The Holy War »,
avec notes biographiques). (Traduction
de M.me G. Brunei). — S’adresser pour
commandes à Mme Brunei - « Lavergne » - Vïaue ('ffarn) - FYance. — Prix :
4 frs. 50 (franco Italie,. 7 frs. - 10 exemplaires, 50 frs., franco).
Il y aura, cette année, 250 ans qu’a
paru cette allégorie, qui n’est peut-être pas
aussi connue que le Voyage du Chrétien^
du même auteur, mais qui ne lui est certainement plafe inférieure soit par sa portée morale, soit par l’intérêt qu’elle sur
scite en nous. Ces pages nous révèlent une
profonde connaissance du cœur humain,
de sa misère et de son ambition ; cette
sainte guerre dont il est question ici est
la lutte entre Dieu et le Grand Adversaire,
lutte dont l’âme de chaque homme est le
théâtre ; toutes tes viciæitudes sont décrites de main de maître ; ce n’est pas l’analyse impitoyable d’un moraliste qui (iénonce avec âpreté tous les défauts ; c’est,
nous le sentons bien a teavers l’allégorie,
le récit d’expériences douloureuses qui
aboutissent à la certitude, à la paix
avec Emmaniuel. Lecture bienfaisante que
nous ne pouvons que recommander char
leureusement.
È uscito il volumetto di E. B. BERTALOT
dal titolo :
DI CIMA IN CIMA
(RICORDI DI GUERRA).
Brochure di una sessantina di paginette.
PREZZO : Italia e Colonie L. 3 - Estero L. 5.
Rivolgersi alla
Bottega della Carta - Torre Pellice (Torino).
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
La serata benefica grò Assistenza invernale, svoltassi Sabato sera, nei locali dél1’« Hôtel de*rOuris», è stata coronata da
Un lieto successo, col concorso particolarmente gradito di gentili Signore e Signorine, nonché di brillanti e baldi Ufficiali
Alpini, di Cavalleria e d’Artiglieria, venuti dalla; vicina Pinercào, e di altri gi(^
vani di paesi limitrofi. Giunsero anche diverse adesioni;, fra cui quelle della Scuola
di Cavalleria di Pinerolo, e del Comando
Alpini di Pinerolo. Giunse, infine, anche
qualche adesione, accompagnate da oblazioni in deuaro, tutte piene 'di plauso per
lo scopo lalteimente umanitario, al quale si
era inspirato il Comitato promotore all’indire la serata prò assistenza invernale.
Il Comitato, quindi, mentre esprime un
sentito ringraziamento a tutti coloro che,
coll’intervento affa festa o œn lettere di
adesione o con offerte in denaro, hanno
contribuito al buon esito della medesima,
avverte che x proventi netti delia serata,
residuati in L. 200, sono staiti versati a
favore dell’assistenzia invernale.
— 5“ Lista - Offerte prò Assistenza invernale. — Offerte degli operai dipendenti dalla Milizia Nazionale Forestale :
Malan Gipv. Stefano, L. 13 - PeraJdo Carlo,
5 - Pontet Lodovico, 5 - Albertenp Giorgio, 5 - Bonnet Enrico, 5 - Rosani Chiaffredo, 5 - Chatrbonnier Paolo, 5 - Mourglia
Carlo, 5 - Gonio Riccardo, 5 - Long Alberto, 5 - Fòrestiero Carlo, 10 - Rosiani
Pietro, 5 - Jourdan Augusto, 5 - Jourdian
Ernesto, 5 - Malan Giovanni, 5 - Gamba
Alfredo, 5 - Comba Bnrioo, 5 - Eynard
Bartolomeo, 5 - Jourdan Alberto, 5 - Passatore Alberto, 5 - Armaind-Pìlon Giovanni,
2 - Danna Battista, 5. - Totale L. ¡120.
Oblatori diversi ;. A mezzo Sig. Tron Giulio, pastore, L. 85 - Sig.ra Bosticco Maria,
pettinatrice, 13 - Sig.ra Damonte Lucia,
50 - Sig.ra Pelliccia Luisa, pettinatrice, 5 Sig. Peyrot Michele, 20 - Sig. Fèrnua Michele, Cuneo, 5 - Sigg. Fratelli Geymonat,
Farmacia, 200 - Sig.ra Bariletto, Ufficio
Postale,' 5 - Dott. Cagna Ernesto (D offerta), 50 - Famiglia Turbil, 50 - Provento
serata benefica del 28 Novembre u. s„ 200.
Totale 5® Lista L. 803,—
Liste precedenti » 2.645,—
Totale generale
L. 3.448,
II Segretario Politico e Podestà:
Ten.-col. cav. Ettore De Carotjs.
UDuii pumi MIS li ]«!
par JEAN JALLA
richement illustré, à la Bottega della
Carta - Torre Pellice.- - L. 4,54».
4
Abonnements payés et Dons.
(Le «.don'» est entre pareidhèses).
19,32 : Oi-iset Angèle, S. lUn-mano Clii.sone (5)
- Bounous Enrko, Roma (lü) - E. Sciaione,
Brooklyn, 1930 et 1931 (8,25) - Eynai-d c-av.
Carlo, Costantina (2) - Pons, Moi i.ja, 1930-19311932 - Ludwig Daniolsson, Genova (10)
Tourn A., Alessandria d’Egitto - J. Pien o Pascal, Fontaines, 19,31 - Arnaldo Pons, Nice (2)
- Boldvini-Gay, Torino, 1931 - Rostain Madeleine, Gréonx-le,s-Bains, Basses-Alpes, 1931-1932
(5) - Céline Bonatto, Nice - Bertalot, Eli, Donneloi, 19.31-1932 (2) - Ro,sta]i ven.ve Ferrici',
Riclaretto - 'Clot Pierre, Id., et 1931 - Clot
Jacques, Id. (2) - Long Annida, Torino .Soulier 'Bartolomeo, Id., 1931 - Ghigo Alxde,
Roma (,5) - Bulla Mario, Ang'rogna (1) - Pa6cai Enrico, Torino (:5) - Michelin-Salomon Marie, Bobbio Pellice, 1931 - Barolin Madeleine,
Id. - Artus Marie, Id. - Peyrot Lina, Marauda,
Lu'serna S. Giovanni, 1931 - Fontana-Roux Carolina, Milano (15) - Beux Emilio, Venezia AUio Stelano, Villar Pellice (2) - Rag. Emanuele Rlvoiro, Torino (10) - Pellegrini Fernando, Id. (10) - Gay capitano Ernesto, Mondovi - Bei-tolé Elsa, Torino - Alberto Pons, Valdese (4) - Susanna Pons, Id. (4) - Etienne
Bouohai’d, Id. (4) - Benjamin Giraud, Id. (4)
- CeUisGiiigou, Torino - Long Rostan Maria,
Prai-ostino, 19.31 - Pastoie Bartolomeo, Ho«:apiatta, 1931 - Gay Camillo, Pinerolo - Augirslo
Jaliier, Prarostino - Kivoir Madeleine, Id."
(A suivre).
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La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Corion, racconto
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Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù . »
La famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato . . »
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TORRE PELLICE (Torino).
INDIRIZZI delle principali Chiese
ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Pietro Cliaiivie.
BOBBIO PELLICE - .Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore ; Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastoie : Guido Comba.
FRALI - Gand. Teol. Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pa.store ; Giovanni Tron.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron. J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahìer.
PHADELTORNO - Evangelista : C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - «Cliiesa di Cristo». Culto aUe ore
16 - Pastore : Corrado JaUa, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MirabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di VaUecrosia
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa ; Via dei MUle, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maìda, 15 Pastore : C. Benavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso .Alessio.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Carni. Tool. Carlo Lupo.
COMO .- Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
Rinaldo Maiali.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
(XltlRMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
fiume - Cliiesa : Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : CoiTado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsanl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Rostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’ArmL
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122. ,
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : I.uigi Rostagiio. Via .Stradivari, 1 - Coadiutore : Pastorci Mariano Moreschini. — Chiesa di
Via Faliliri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Salma, ivi.
NIZZA - aiiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastoie : Elio
Eynai'd.
PALERMO - Cliiesa: Via Spezio, 41 - Pastore; !;
Attilio y\rias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
i’ons. Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Cario Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Doma, 15 - Pastore ; Alberto Fuhi'maJin, Via Derna, 17.
REGGIO CAl.ilBRIA - Cliie.sa ; Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; Antonio Miscia, C;U5adi Nava, Via Demetrio 'li ¡pepi.
RIESI - Chiesa Evaugciica - Pastore : Koleito
Nisbet.
RIO MARINA - tliic.sa Evangelica - Sig. Enrico Coisaiii.
ROMA - Chiesa di Via Quattro No\cmbro. lOT |
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa, '
di Piazza Cavour (Culto allo ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Gio,suò Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci’
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - l'astore t
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica. v
SIENA - Cliiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Mar-tedì aRe ore 18 - Pastore : Elio Eynaxd,.
da Pachino.
SUSA - Clriesa Via Umberto I, 14 - Anziano- _
Evangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Cliiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
stoi'e : Allìcrto Ril)et.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emamicle II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Pastore
Oreste l’eyronel, ivi. — Per la Diaspora:
Sig. Carlo Lupo, Coi'so Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Giov. Bertinatti, ivL;
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via*^:'
Pigna) - Pastore : B, CeRi, Via Valerio.
CatuRo, 18.
VITTORIA - Chiesa EvangeUca - Pastore : Ar- ?
turo Mln'gardl.
Il culto principale si celebra in tutte leChiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabeir
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-oassier-e - Via Quattro Novembre,.
107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa^
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,.
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelRee - Preside : Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Davide Pons, Antonio»
Rostan.
(CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons,.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRee - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serraigli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Semmani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeRice, a Pomaretto,, a Torino (Via BerthoRet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Pomaretto (Torino) - Direttore ; Pastore Luigi
Marauda, Pinarolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBER'TO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - I.iiserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neRe
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaRecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
CXILONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (De-,
partamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous. '
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN FEDRO (De-v
partamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivodr, Estadon Tarariras.
OMBUES DE LAVALLEAXiLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidato in
teologia Carlo Negrin, Orabues de LaTaUe.,^
TOLONIA DEL SACRAMEN'TO (Dep.to de Co- '
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. l
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeUst»,,
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pa--,
store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to do;
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée pésriodiquenient
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore SUvio Long, Estacion Jacinto Arauz, F. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Sant»
Fé) - Pastore Lévy 'Tron, Estaedon WUder- ,
muth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia doSanta Fé) - Evangelista E. H. Gauz, Est»» V
cion VUla Ocampo, F. C. S. F., R®P* Argentina.
ORARIO FERROVIA TORRE PELLICE-PINEROLO-TORINO DAL 1“ DICEMBRE
Torre Pellice P- . (0
Bricherasio »
Pinerolo » 4,50
Airasca » 5,10
None » 5,20
Torino a. 5,56
6,27
6,41
5,36 7,05
5,56 7,27
6,11 7,40
6,48 8,16
(1) feriale
-,------19,55
-,------20,09
17,25 18,56 20,31
17,52 19,10 20,53
9,16 13,30 18,06 19,19 21,06
9,48 14,07 18,40 19,48 21,42
(2) al lunedi_____________________
8,05 12,10
12,25
8,53 12,51
9,07 13,17
Torino
None
Airasca
Pinerolo
Bricherasio
Torre Pellice
P
a.
(2)
0. 25 5,06 6,35
1, - 5,42 7,13
1,07 5,49 7,20
1,30 6,17 7,50
6,39 8,12
7,02 8,36
5 7,55
8,37
(1)
13,14 17,21
13,49 17,52
13,56 17,58
14,21 18,20
14,44
15,05 19,02
18,42 19,12 20,09
18,56 20,44
19,04 —20,51
19,55 19,50 21,15
20,14 -,---
20,37 -,---
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Pellice p,
S. Margherita »
Chabriois »
Villar Pellice »
Via Fourca ■ »
Bobbio Pellice fl.
8,40
8,50
8,57
9,04
9,09
9,15
(1)
15,15 19,15
15,25 19,25
15,32 19,32
15,39 19,39
15,44 19,44
15,50 19,50
BobbioPeilicep. 7,15 11,20 18,!^
Via Fourca » 7,20 11,25 18,»|,
Villar Pellice » 7,26 11,3) 18,26
Chabriois » 7,33 11,38 '8,33
S. Margherita » 7,40 11,45 18,40
Torre Pellice a. 7,50 12,— 18,50
(1) Venerdì e festivo.