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Soixante-septième année - Anno X“.
18 Décembre 1931
N* 50
P
LECHO »E8 VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
^------- lai_________
V IVY / imi
PRIX
Italie (y compris les
Etranger (y compris les d‘T
Plusieurs abonnements à la même adresse .
24
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12
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’fc/io(Via Arnaud, 25)
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Le numéro: 20 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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ma U TI iiTtiiuiE
VERS LE PÛT.
« Ce n’est pas que .j’aie déjà rempoi'té le p.ri.\, ou que je sois déjà arrivé à la perfection, mais je cours
afin de le saisir, puisque j’ai été moimême saisi p<U' Jésus-Christ».
Philipp. Ill, 12.
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' Chaque homme normai se propose un
but et triHiVaille de toutes ses lorces à l’atteindre : tel pense que la richesse est le
bien suprême et il ne reejute devant aucun lal:eur, pourvu d’arriver à son idéal ;
tel aiutre ne vit que iK»ur les honneurs
et la gloire, et ix>ur les acquérir il renonce même à ses propres intérêts ; tel
autre encore ne voit que la sci3nce et consume sa vie et ses biens matériels pour
enrichir son esprit de nouvelles connaissances et dévoiler les grands mystères de
l’unrvers. Nous pourrions continuer et
mentionner une quantité d’autres buts,
plus ou moins griands, plus ou moins nobles, qui occupent la vie des hommes et
hiii impriment du mouvement, lui donnent
une direction. Il est bon d’avoir un
but, un idéal; sans cela Ja vie serait
inHupportable.
... . 1“ Quel est le but du,chrétien.? Le chrétien est un homme et il peut viser à la
richesse, aux honneurs et à la gloire, à la
science, mais dans un esprit différent de
celui de l’homme mondain. Sans être étranger à lia vie, il faut qu’un idéal plus élevé
le distingue, qu’un souffle particulier anime et inspire toute son activité, que l’im
térêt spirituel et moral prime tous les
autres intérêts ; il faut, en un mot, qu’ü
vise à la pertfection.
L’apôtre Saint Paul et Jésus sont parfaitement d’accord à cet égard. « Soyez
parfaits., «>mme votre Père céleste est
parfait », avait dit Jésus à ses disciples,
et Saint Paul insiste sur la perfection
comme idéal chrétien.
Cette jieitfection est indéfinissable; elle
représente, dans le langage de Christ, toute
la beauté morale de Dieu lui-même, et ce
n’est que par un acte de foi profonde et
sinrère que nous pouvons comme l’entrevoir, la désirer.
2“ Quelle est la méthode pour atteindre
la perfection ? L’apôtre Saiint Paul nous
l’ind^ue : « Je cours ».
Cette parole dfevTait être méditée, surtout par ceTJx qui, ayant passé par une
crise religieoTse, par la conversion peutêtre, pensent que touit est accompli, qu’il
ne reste plus rien à faire, qu’on est en
parfaite règle avec Dieu. Saint Paul avait
connu déjà le chemin de Damas, lorsqu’il
avouait ne pas avoir atteint la perfection
et courir pour remporter fe prix.
Nous ne devons donc pas confondre un
point de départ avec un point d’arrivée ;
or la conversion, changement de direction,
quoique très importante, dans la vie religieuse n’est qu’un point de départ pour
arriver au but, à la sanctification, à la
Perfection.
Le chemin de Damas est pour Saint
Païul un point de départ qui détermine
iin changement d’attitude envers Dieu et
envers l’église chrétienne, et ü court dans
la nouvelle direction.
Si nous avons traversé une crise religieuse et avons fait l’expérience bénie de
la conversion, ne nous endormons pas, mais
imitons le grand apôtre ; courons.
' Chaque jour quelque progrès, quelque
victoire, jusqu’au triomphe complet.
3“ Quelle est lia condition pour courir
vers le but et l’atteindre ? Avoir été saisis par Jésus-Christ.
Notre nature inférieure, nos instincts,
nos tendances, nous poussent dans une direction tout à fait opposée à l’idéal chrétien ; le monde dans lequel nous vivons ne
nous aide pas à surmonter le mal pour
le bien, loin de, là. Si une force supérieure
ne nous saisit, tout espoir de perfection
est perdu ; il se peut que des éclaircies
se manifestent dans notre vie, des élans
généreux et :nobles, de saintes propositions,
mais l’on retombe, l’on revient toujours
en arrière, la perfection reste une vision
lointaine.
Mais quand on est saisi par JésusChrist, alors on miarche en assurance ; la
lutte n’est pas finie, mais elle termine par
la victoire.
Que veut dire être saisi par JésusChrist ? Chacun peut donner à cette expression une signification particulière ;
mais d’une manière générale nous ix>uvons
affirmer qu'elle équivaut à cette autre : sa
volonté s’empare de la nôtre, notre volonté et la sienne s’identifient, harmonisent
parfiaitenœnt.
E Avons-nous été 'saisis par Jésus-Christ ?
Avons-nous permis d’être saisis, notre volonté ne D’eiSt-elle pas dressée contre la
sienne ?
En rentrant en nous-mêmes et contemplant la perfection pour laquelle Dieu nous
a créés et de laquelle nous sommes si éloignés, nous demandions à Christ qu’ü nous
saisisse et nous conduise au but.
Prends, ô Jésus ! prends ma vie ;
Mie est toute à toi!
Et, dans ta grâce infinie.
Du mal samve-mm. L. M.
OOOO -DOO-O- 0"0"D ■O-O-O -o-o oooooo
liA PMX,
Satan, l’ennemi de toute paix, doit sourire de satisfaction à la pensée que, si
dans les Eglises et dans les Conférences
internationales on parle de paix, il a encore toutefois assez de puissance pour allumer et alimenter l’incendie de la guerre :
témoins en soient la Chine et le Ja.pon
qui se battent et s’entretuent. Mais d’est
justement parce qu’il y a guerre et menaces de guerres que nous parlons de
paix, que nous invoquons la paix, que nous
voulons la paix. A qui la demandons-nous ?
A la Société des Nations |? La Société
des Nations est un témoignage vivant du
désir de paix qui ainime certains individus et certains peuples ; nous nous garderons bien die jeter sur elle le ridicule,
la méfiance, le mépris d’une certaine
presse ; nous lui donnerons, au contraire,
tout notre appui morial, noTos travaillerons
à établir son prestige au sein des peuiples. Mais nous .ne voulons pas être dupes
des apparences, nous ne pouvons pas ignorer l’histoire et la réalité. Et la réalité
est celle-ci : que la Société des Nations
n’est pas la Société de toutes les nations,
et qu’à la preuve des faits, efie s’est démontrée et se démontre impuissante à ré•soudre les conflits d’une certaine entité.
Nous ne recherchons pas des causes, nous
constatons des faits. Demauderons-nous la
paix à la Cour internationale d’arbitrage
à La Haye, au Pacte Kellogg, à l’Alliance
mondiale des Eglises, aux innombrables
Ligues pour la pajx ? Nous saluons dans
toutes ces institutions de nobles efforts
pour tuer le monstre de la guerre, mais,
ici encore, nous ne pouvons pas nous bercer dans un optimisme qui pourrait être
coupable et fatal.
Trouverons-nous le sialut dans le désarmement ? A en juger par l’énorme entassement de Comités, de Conférences, de
Commissions, de déclairations, de conventions, d’actes, de traités qui se sont échafaudés depuis 1919, il semblerait que beaucoup de i>ersonnes de bonne volonté le pensent. Mais s’agit-il die désarmement total
ou de réduction des armements ? S’aigit-il
de désarmement immédiat ou de désarmement progressif ? Et qu’entendre par désarmement ? la destruction des canons et
des mitrailleuses ? 'Miaiis ne nous parle-t-on
pas de la guerre future, comme d’une
guerre chimique et bactériologique dans
laïquelle canons et mitriaiUeuses n’auront
qu’ime petite part ? Faut-il interdire la
fi^rication des gaz toxiques ? Oui, majs
ne sait-on jias qu*’une industrie de paix
peut se transformer facilement en industrie de guerre ? Qu’y a-t-il de plus industrie de paix que la fabrication des
bas de soie, des parfums, des engrais ?
Qr^ la cellulose, les 'carbures, les azotes
dont on fabrique bas de soie, parfums
et engrais, sont les éléments mêmes
avec ¿lesquels on fabrique des explosifs.
Il en résulte que le désarmement est imix»ssible et qu’on trouvera toujours les
moyens de se battre.
Et alors ? la guerre se perpétuera-treUe
à jamais sur notre globe ? Oui, aussi longtemps que les soi-disant chrétiens n’auront pas compris qu’entre leur vocation
chrétienne et le service des armes il y a
opposition nette, absolue ; aussi longtemps
que notre globe ne baignera pas dams l’atmosphère évangélique, aussi longtemps que
Dieu ne prendra Luinmeme le commandement suprême de l’humiamté. Pour que
l’utopie, le mirage de la paix se transforment en réalité, il nous faut une conscience chrétienne ferme, inébmnlalble, la
force que rien ne brise et qui brise tout,
la force de l’Esprit, Dieu en nous. C’est
de Lui, de Lui seul, de Lui agissant en
nous et par nous que nous attendons l’établissement définitif de la paix. Alb. R.
mmmmmmmmmmmmmmmmmm
Etudes Missionnaires
III. Pooipi le pee le » ipirtit p».
{Suite).
Nous avons vu, dans les deux dernières
études, quelques-unes des raisons pour lesquelles les païens ne répondent pas à l’appel des missionnaires. Il nous reste à examiner une dernière raison, qu’ils invoquent souvent. Cet obstacle nouveau vient
des chrétiens eux-mêmes, blancs et noirs.
Les blancs soi-disant chrétiens... que de
mal ne font-ils pas à la cause des missions. Sans compter les guerres, les rivalités, les scandales de l’Europe chrétienne,
dont l’écho arrive toujours plus distinctement jusqu’au «entre de l’Afrique, il suffit de l’exemple donné sur place par les
marchands et les aventuriers blancs, pour
scandaliser et déconcerter les païens.
Un jour je visitais une de nos annexes
et je parcourais le registre de l’école de
filles de l’endroit. Comme je m’informais
au sujet d’une jeune fille qui avait suivi
jusqu’alors l’école et semblait bien disposée, on me dit : « Elle vit maintenant chez
tel marchand blanc ». Quelque temps après
je la retrouvai,. mère d’un petit enfant
mulâtre, abandonnée pair ce blanc, qui
avait quitté le pays. Ce cas n’est pas isolé,
car c’est une règle presque générale pour
les marchands blancs, en Afrique,, de se
procurer une ou deux femmes noires, dans
chaque localité où ils résident, et de les
abandonner à leur départ de l’endroit.
Ajoutez à cela l’ivrognerie, le blasphème,
la cruauté, la tromperie et l’égoïsme, trop
fréquents, hélas] chez les européens qui
colonisent l’Afrique.
Mais celui que le xMÜen montre surtout,
pour s’excuser de son endurcissement,
c’est le chrétien noir. Voici qudques paroles de païens. L’ùn dit : « Est-ce bien la
peine de devenir chrétien, si l’on ne se
conduit pas mieux, si l’on n’est pas délivré du mial ? ». Un autre dit : « A quoi
bon se convertir pour vivre comme tel
ou tel, qui fait profession d’être chrétien ? ». Enfin, voici un jugement plus radical : « Il ,n’y a personne de juste, pas
plus les chrétiens que les païens. Les chrétiens, je les connais;; ils ne valent pas
mieux que nous. Dieiu qui nous a faits, ne
nous rejettera pas. A quoi bon prier ? Moi
aussi, je crois en Dieu, nous y croyons
tous. .. Je ne travaille 'pas île dimahehé.
J’obéis donc à Dieu... ».
Au Zambèze, lorsque le fils de Léwa^
nika, Litia,: fit un premier recul vers le
paganisme et dut être exclus de l’Eglise,
les chefs de l’entourage du roi, qui craignaient que celui-ci ne se décidât, un jour
ou l’autre, à se faire chrétien, lui disaient : « Comment 'peux-tu y songer ?
Voilà ton fils qui a été élevé par les missionnaires, instruit par eux ; il avait même cru ces choses et aiutjourd’hui il les renie ] N’est-ce pas une preuve qu’elles n’ont
rien de bon et rien de vrai ? ».
Il est évident que, dans son parti pris,
le païen ferme les yeux sur tout ce qu’il
a vu de bon chez les chrétiens. Il ne regarde pas aux vrais chrétiens, mais aux
chrétiens de nom et aùx renégats, tout
heureux de trouver une excuse. Et cependant, on ne pournait exagérer le mal que
font à la cause de l’Evangüe, les silences,
les reniements, les inconséquences et les
scandales des chrétiens.
Parfois une œu'vre religieuse pleine d’espérance, commencée sur telle ou telle annexe, est ruinée en quelques mois, par la
chute d’un instituteur ou d’un évangéliste.
Comment les brebis, faibles et craintives,
ne seraient-elles pas scandalisées et dispersées, lorsque leur propre berger succombe
à lia tentation, et est terrassé par le loup ?
Chers lecteurs, il en est peut-être,
parmi vous, qui pensent parfois que l’œuvre des Missions avance bien lentement.
Qu’au fond, le progrès réalisé est bien
petit en comparaison des sacitifioes de vies
précieuses et de fonds immenses qui ont
été faits pour cette œuvre. Avant de juger et de critiquer, cherchons à nous faire
une idée des obstacles qui s’opposent â la
conquête des âmes paT l’Evaaigile ; et puis
regardons aussi, je Idinais mieux, avant
tout, la poutre qui est dans (notre œil.
Tous, grands et petits, blancs et noirs,
pasteurs et missionnaires, nous avons no
'tre part de responsabilité dans cette lenteur et ce retard. R. C.
2
II
DileM-IlfgeDiiJuIÉo.
(1)
C’est à Ocampo, la première ville au
nord de Colonia el Sombrerito, qiue je
m'embarque pour ma tournée dans la
« Governacion del Chaco ». Pour descendre
au port, il n’y a qu’un train à voie réduite et... vitesse conséquente : deux heures pour parcourir 25 kilomètres ! On traverse 'des champs, des bois, la jungle, ...et
* .
la monotonie du voyage n’est interrompue
que lorsque le craquement d’immenses
ponts en poutres annonce que nous traversons des lagunes. Malgré la chaleur (on
est en plein midi) on se penche à la portière, dans l’espoir que quelques poissons
ou quelques ¡aJIigiattorB, se plongeant dans
l’eau, attirjent les regards ; nous ne voyons
qu’une vieille carcasse de chaliaU, une char
rogne bovine et, law loin, un paisible héron... plus patient que nous ;! .
Le trafic de « Puerto Ocampo » n’est pas
de nature à attirer les bateaux, aussi
nous faut-il traverser le Paraná, en char
loupe, et attendre le courrier à la rive
oppoisée. Nous sommes pendant la baisse
des eaïux, et œ grand fleuve se maintient
dans ses proportions les plus limitées. Sa
largeur n’atteint que cinq kilomètres ;
dans un© autre saison il peut même la
quintupler. La traversée se fait lentement.
Nous jouisa^ns de la brise, nous admirons
cette grande étendue d’eau parsemée d’îles
à la végétation luxuriante, nous en côtoyons une, lorsqu’un léger tangage de notre embarcation, causé par un courant
qui trouble et agite l’eau, rompt soudain
le charme...
La côte vers laquelle nous nous dirigeons offre un ’contraste frappant avec
celle que nous venons de quitter. D’une
hauteur d’environ 50 mètres, escarpée et
rongée par les pluies violentes, elle nous
rappelle certains points de la côte africaine de la mer Rouge, et dans ses sinuosités. un régulier étalage de cannes d'orgues, ou des nervures saillantes terminant
en Ogive. Sur le plateau s’étend Bella-Vista, la vüle (du nom de la localité donné
par un Italien) $1 les environs ne sont que
des orangeries. Les arbres, plantés à des
distances régulières et d’une façon symétrique jusque sur Je bord, ressemblent,
de loin, à des créneaux.; le voyageur,
ignare, croirait s’approcher de quelques
fortifications !
C’est à l’industrie orangère - que BellaVista doit sa prospérité ; de nuit comme
de jour, les camions déversent sans cesse,
sur l’étroite plage du port, ces fruits, par
tonnes.
Un grand nombre sera exporté jusqu’au
nord de J’Euroiie, d’autres ' favoriseront
l’industrie argentine du « Büs », orangeade
rafraîchissante et antialcoolique.
Je m’arrête dans l’hôtel le plus proche
du débarcadère ; le maître, un bon Piémontais, me dit que le bateau n’arrivera
que vers deux heures du matin.
Dans la soirée j’assiste, involontairement, à une conversation entre un «Curandero » (sorte de rebouteur et charla^■
tan, malheureusement trop nombreux dans
ces parages), et 'une pauvre femme à
l’air indien et à la mine étique. A la suite
d’un bon nombre de questions saugrenues,
d’une voix de stentor il annonce à sa
cliente terrifiée qu’elle est tuberculeuse
« de primer grado » seulement, et qu’elle
peut encore guérir, si elle veut bien suivre ses prescriptions. Après l’avoir bien
hypnotisée, lui avoir préparé la médecine
infaillible, avec quelques herbes plongées,
à la minute, dans l’alcool, et s’être fait
bien payer, il la renvoie... dans l’espoir
que ce ne sera que la, première d’une longue série de consultations. (A suivre).
(Í ) Lisez à l’italienne : Giaco.
Dû m POiGMlUT HSI
par JEAN JALLA
richement illustré, à la Bottega della
Carta - Torre Pellice. - L. 1,.%*^.
Pour Noël
La Libreria Editrice Claudàma (Torre
PeUice), a pensé, cette année encore, aux
enfants ; elle a prépayé pour eux deux
gracieux 'petits livres, que les petits liront tout d’un trait, et que les patents
sauront aussi goûter. Nous avons eu la
nette impression, en lisant ces deux livres,
de nous trouver en face de deux ouvrages
qui se distinguent, d’une façon sympathique, de bon nombre de ces livres d’occasion, que l’on écrit pour Noël, dans la conviction qu’à Noël le lecteur est plus
indulgent.
Luce (1), de M.Ue Selma Longo, est une
histoire qu’il ne nous est pais possible de
résumer ici, dans quelques lignes ; la transformation de cette petite âme de rebelle
qui devient un rayon de Lumière, et qui,
après avoir en vain cherché la guérison
d’une infirmité physique, trouve le baume pour ses meurtrissures intérieures, est
décrite avec une simplicité qui démontre
une profonde connaissance de la; psychologie enfantine : ce n’est pas un idéal abstrait et irréalisable que nous retrace l’auteur, mais bien le portrait vivant d’une
fillette, qui s’attirera toute la sympathie
des Inombreuses fillettes et garçons qui
prendront ce livre entre leuiis mains ; ...et
ils seront très nombreux, nous l’espérons
pour les lecteurs, car ils jouiront.
dl filo d’oro (2), de E. Faisanari-Celli,
est un recueil de 24 nouvelles, que nos enfants et nos jeunes gens liront avec un
grand intérêt, et, pourquoi pas ?, avec
quelque profit. Ce sont de gracieuses ps^
tites pièces, où le lecteur trouvera nombre de personnages et de choses qu’il a
peut-être vus tous les jours, et qui ne lui
ont rien dit, car on est souvent si égoïste !
Nous ne pouvons que souhaiter à un
grand nombre de lecteurs de savoir découvrir dans la vie ce fil d’or, dont ces
pages sont tissues.
G. Rosïagn'O : Più presse a Te, Signor...
— Libreria Editrice ClaJudiapa - Torve
Pellice. — L. 7.
C’est la troisième édition du recueil de
méd,itations que le vénéré doyen de notre
Faculté de Théologie publiait 'en 1925.
C’est dire, mieux que par beaucoup de
paroles, que le recueil était nécessaire,
qu’il avait une mission bienfaisante à accomplir, et qu’il l’acciomplit à la satisfaction d’un public toujours plus nombreux.
C’est un succès de librairie qu’il faut remarquer, oair il dénote qu’il y a encore
nombre de lecteurs qui savent apprécier
un bon livre et qui jouissent d’une lecture vivifiante. Puissent oes paroles, parfois si graves, parfois si douces, toujours
si évangéliques, porter beaucoup de fruits,
à la gloire de Dieu.
Cette troisième édition a été revue,
corrigée, augmentée, c’est-à-dire enrichie.
Chaque méditation est suivie de l’indication d’une portion des Saintes Ecritures
à méditer, en harmonie avec le texte, et
les dernières pages nous donnent l’index
des différents passages bibliques qui forment le sujet 'des méditations quotidiennes.
0) Selma Longo : Luce. — Libreria Editrice Claudiana - Torre Pedice. — Un volume,
pag. 112, L. 3,50.
(2) E. Faranari-Celli : Il filo d'oro - Racconti. — Libreria Editrice Claudiana - Torre
Pedice. — Un volume, pag. 144, L. 4.
Pour Noël et 'ouvel-An;
JEAN JALLA
les légeniles ies Vallées VaÉlses
richement illustrées.
Nouveau prix réduit: L 10.
BOTTEGA DELLA CARTA - Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. Dans l’espace de quelques jours,
trois deuils ont frmppé notre paroisse. Le
8, c’était le chev. Etienne Geymonat feu
Paul qui, après, une très courte maladie,
nous quittait à l’âge mûr de 87 ans. Notre frère avait été, pendant neuf ans, syndic de la Commune. — Le 11, à la Giournà,
décédait Vigne Madeleine née Favat, à
l’âge de 35 ans. Notre sœur était la
compagne de l’ancien Paul Vigne, du Villar, et fille de l’ex-diacre J. D. Favat, de
Peyrelà. Pendant sa longue et pénible mar
ladie, elle a été pour tous un exemple vivant ide patience et de foi. — Le 12, c’était
encore MichelimSalornon Catherine veuve
Gras, qui nous quittait, à 77 'ans, après
une courte et pénible maladie, supportée,
par elle aussi, avec foi inébranlable et patience. Elle laisse ;après elle une fille, M.lle
Marguerite Gras, maîtresse à Bobi, un
fils, actuellement établi à Londres, et de
nombreux parents. — Le grand nombre
de participants à ces funéraiUes ont déjà
démontré aux (familles affligées combien
toute la population à participé à leurs
deuils, mais nous’'désirons encore qu’elles
sentent que cette sympathie les suit. Que
cette idée les fortifie et que tous puissent
discerner, à travers les larmes amères, la
main paternelle de Dieu. H. T.
LA TOUR, Befana Fascista. Le Fascio
Femminile et le Comité de la Croix-Rauge,
sont en train d’organiser cette noble m,a,nifestation de fraternité, qui aura lieu le
6 janvier, au «Teatro Trento», dans
Taprès-midi, en travaillant à jlia réalisa.tion du plan que M. le lieutenant-colonel
chev. De Garolis a tracé, et qu’il a clairement illustré, soit dans une réunion à la
Mairie, soit à, Rassemblée du « Fascio » :
donner aux enfànts pauvres une heure de
joie en même temips qu’une .aide pratique, si nécessaire. Nui doute que toute notre petite Ville voudra, contribuer à la
bonne réussite de cette fête, en envoyant
des dons utiles a la M^sfrie, où ils seront
reçus avec reconnaissiance pair notre Podestat, qui verra certainement son activité couronnée d’un succès bien mérité.
PRALI. Mardi, 8 courant, ont eu lieu les
obsèques de notre frère François Rostan,
des Orgères ; il a supporté courageusement de longues souffrances, et s’est
éteint, jeiune encore, à 46 ans. Nous exprimons à la veuve et laïux enfants notre
sympathie chrétienne ; que le Dieu des orphelins et des veuves se manifeste, aussi
pour eux, com.me le Consolateur.
— L’activité hivernale a repris avec un
entrain qui nous laisse bien espérer pour
l’avenir, avec l’aide de Dieu. Vendredi soir,
4 courant, M. le pasteur L. Micol nous a
donné une conférence, en faveur de la
Croix-Rouge ; et samedi soir, notre Union
a eu la visite de M. le pasteur Jules Tron,
qui a aussi prêché le dimanche malin. Aux
deux Pasteurs, merci pour leurs messages.
SAINT-JEAN. Dons reçus pour l’Asile
des /Vieillards. M.mes et M.rs : Thérèse
Genicoud, en souvenir de M. Barthélemy
Revel, L. 10 - N. N., Luserne St-Jean, 20 Lydie Bertin-Revel, 10 - COmunità Evangélica di Bergaimo, par M. l’ing. Emile Eynai'd, 250 - Alice Franco, Nice, frs. 100 —
Fleurs en souvenir de M.me Elise Ayassot-Albarin : Son mari et ses filles, L. 200
- Auguste Al'barin et flajmille, 50 - Fernando Pellegrini, 100 - Cléanthe et Emanuele Rivoiro, 100 - Ernesto Benech et
famille, 25.
VII L '' E. A peu de mois de distance de la
mort de notre regretté diacre J. Bertin, notre famille du Consistoire vient de ncuveau
d’être plongée dans le deuil, par le départ
de Madeleine Vigne née Favat, fidèle compagne de notre ancien des Garins, M. Paul
Vigne. Après plusieurs mois de souffrances, supportées avec une vaillance qui lui
venait de sa grande foi, notre sœur s’est
endormie i>aisiblement dans les bras de
son Sauveur, vendredi isoir, 11 courant, à
l’âge de 36 ans, dans sa maison paternelle,
à la Giournà de Bobi. Aux funérailles, présidées par les Pasteurs de Bobi et du Villar, une vràie foule d’amis a voulu rendre son témoignage d’affection et de re
connaissance, à la mémoire de cette belle
âme chrétienne. Au mari et aux parents
affligés, mais inébranlables dans leur espérance chrétienne, nous renouvelons l’expression de notre ¡sympathie fnaternelle,
en élevant, avec eux, nos regards à Celui
qui a dit : « Je suis la résurrection et la
vie ».
— Mercredi soir, 2 courant, nos Unions
Chrétiennes 'die Jeunes Gens ont eu la très
agréée visite du nouveau président du Comité de Groupe, M. le pasteur Jules Tron,
de Torre Pèllice, qui nous a rappelé, par
des paroles très efficaces, notre devoir et
notre besoin de nous laisser illuminer iw
le Christ, si nous voulons devenir à notre
tour des centres d’irradiation de chaleur
et de lumière pour ceux qui nous entourent. La belle soirée se clôtura pay une
intéressante séance cinématographique.
A notre cher nouveau Président, et aux
jeunes UnionisteB « Touriiassins » qui l’alccompagnajent, encore une fois merci xx>ur
leur bonne visite. j.
Ì
-0"0"0'C ■O O O--O-O’(¡> "O-O--O’•O--O--O-O-O
LES ANCIENS VAUDOIS.
Sous ce titre, le Jburnal de Baarcelmnette nous apprend .qu’à l’occasion du
VIF centenaire de Barcelonnette, M. Marcel Provence a donné lecture d’une note
sur les anciens Vaudois de la Vallée de
Barcelonnette. Il met en relief, avec be;aucoup d’humoiur et d’érudition, les liens qui
ont uni, par le pa,ssé, nos Valléss, pn
étayant sa thèse avec une liste très intéressante de noms de familles qui émigré-,
rent de Baâ'Celonnette ein Piémont. Il annonce aussi à ses .auditeurs que notre historien, M. le prof. J. Jailla, auquel il rend
hommage, prépare une étude complète sur
ces rapports, ce dont il se réj'ouit pour
Barcelonnette, et nous pour nos Vallées.
Le^ porter qui grinceni
Ì
1
Si vous êtes un peu nerveux vous avez J '
souvent écouté avec désespoir le grince-';
ment d’une porte ; ce bruit criard, agaçant, vous parvenant au milieu d’une causerie ou d’un travail quelconque, mettait
d’autant plus votre patience à l’épreuve,
que cette occupation laissait votre esprit
plus libre. Si la chose était en votre pouvoir, vous y avez sans doute remédié le
plus tôt possible, et vous seriez bien
étonné si je vous disais que certaines gens
de ma connaissance laissent grincer leuTB
portes et celles de leurs voisins sans faire
la moindre tentative pour obvier à œt inconvénient ; est-ce par inattention ? est-oe
par .manque d’initiative ou simplement
par pares'3e ? Il en est même qui ne sont
point fâchés d’entendre cette musique
étrange : ils trouvent peut-être qu’elle
leur tient compagnie. Heureusement pour
les oreilles de tout le monde, les originaux de ce genre sont rares, qui aiment
le grincement des gonds faits par le ser^
rurier. Mais est-ce bien de ceux-là seulement que nous avons à nous plaindre ?
Hélas ! outre celles de bois et de fet<
que de portes grincent dans le .moncte
dans la vie, autour de nous; en nous-me-'
mesi Si nous prêtions l’oreille avec cette
idée nous n’entendrions plus que cela!
Qu’est-ce qui ne grince pas un peu oU
beaucoup,, je vous le demande ? Si ce n®
sont pas vos affalifes, c’est la politique'
si ce ne sont pas les rouages de vos W®]
chines, ce sont ceux de votre ménage ¡i
ce n’est pas le caractère ide ceux qui voiJS
entourent, c’est le vôtre. Certaines
ne se doutent pas de cet état de choses 1
d’autres en gémissent, et ne veulent
se donner la peine d’y remédier. d’aiigu^H
mieux de votre ouïe, de votre bon sel
et de votre bon goût.
L’un des pires grincements que noi
puissions être condamnés à entendre^ c"®
celui des caractères ; et en ce genre,
variété est grande. C’est comme pour
portes. Il y en ,a qui, chaque fois qu*’
les ouvre, font entendre un cri aigu ^
les oreilles sont déchirées. Il y en a
très qui ne disent rien quand on las o**
3
vre, miáis qui se referment toutes seules
en égrenant le plus singulier des chapelets musicaux, essayant de tous les tons,
de toutes les notes, hautes et basses, sautant de l’une à l’autre comme un orgue
de Barbarie dont le registre est uisé par
endroits. 11 en est qui n'ont rien de trop
discordant, mais qui répètent toujours
la même chanson ou plutôt le même
gémissement.
Comment s’y prendre, demanderez-vous
peut-être, pour supprimer tous ces grincements divers ?
Cela dépend des cas. Par exemple, pour
les portes qui grincent en se refermant,
il suffit de les fermer soi-même d’un mouvement rapide : alors elles ne souffleront
mot : un peu d’adresse et de vivacité fait
l’affaire. D’autres doivent absolument être
huilées, et quelquefois, à plusieurs reprises : après quoi vous n’entendrez plus chez
elles de sons discordants q^à de rares intervalles et bien faiblement, accidents dûs
sans doute à l’état de l’atmosphère.
De même, dans la vie, qualnd une chose
grince, il faut souvent, pour rétablir l’hanironie ou le silence, une impulsion énergique, un mouvement brusque, peut-être,
qui, en quelques instants, remettra tout
en ordre : c’est le rôle de la volonté ferme
et intelligente, de l’effort viril ; c’est l’action courageuse que l’on peut exercer sur
les évènements ou sur soi-même.
Et d’autres fois, il faut graisser les
gonds. Ici la question est de savoir qu’employer pour cela. Il y a divers moyens.
Je me suis laissé dire que la prière, aocompagnée de la vigilance, est celui qui
donne les meilleurs résultats quand il
s’agit de son propre caractère ; la douceur persévérante est une honnête diplomatie quand il s’agit du caractère des
autres...
La lutte est complexe. L’œuvre est digne d’être tentée et d’être menée à bonne
fin.
Ajoutons qu’une partie du bonheur que
nous pouvons goûter en ce monde — une
partie que nous aurions tort à dédaigner
— dépend die la mesure où nous serons
parvenus à faire taire les gonds qui grincent soit chez nous, soit autour de nous.
(Tiré de L’Ami de la Jeunesse).
PERSONALIA.
Nous apprenons que M. Renato Paschetto, anioien élève de notre Collège, a
brillamment obtenu son diplôme de docteur ès-loi, à l’Université de Turin. Nos
félicitations et nos meilleurs vœux.
Mwsi
Freddy DÜrrlemaw : Agrippa d’Aubigné
(1550-1630). — Edition «La Cause» Rue Perronet, 69 - Neuilly/Seine. — Une
brochure, 40 pages, 3 frs. 50.
Intérestsante publication qui a, paru à
l’occasion du tricenteniaire de ce héros de
la Cause ; l’Auteur a groupé, dans dieux
chapitres, les différents jugements que les
plus remarquables historiens et critiques
ont donnés, sur l’auteur des Tragiques,
soit au point de vue de l'homme, soit au
point de vue de Técrivaân.
Almanach Jean Calvin. — Un volume, 80
pages, avec 12 estampes, prix 1 fr. 25
suisses (port en sus) . — S’adresser à
M.me Brienz - Rue de ÎMontchoisy, 2 Genève.
Cet Almanach se distingue de tous ses
confrères par la noble inspiration qui a
guidé ses rédacteurs : créer un lien entre
les diverses Eglises de langue française,
issues de ht Réforme Calvinienne. Et cette
publication a aussi un cachet tout particulier ; c’est un tout organique : la figure
de Calvin, du Réformateur qui plus qu’aucun autre a exercé une influence internationale, y est illustrée d’une façon simple et persuasive. Trop de légendes entourent encore, même parmi les protestants, la personnalité de celui qu’on s’obs^
tine à considérer comme le pape de Genève ; la lecture des articles de MM. Doumergue. Bouvier, Monod, fera beaucoup
de bien, en diæipant certains lieux
communs.
Mais cet Almanach a aussi un intérêt
tout particulier pour nous : M.me D. Berthoud, l’auteur de Le Tambour roula, nous
donne ici un article, sympathique et com
plet : A la trace de Janavel. Ce sont
ses impressions, durant une visite à la
Gianavella ; non pas de la simple érudition historiqiue, mais le passé qui semble
revivre : eaiu forte où s'allient la saveur
grave et rude des temps anciens, et la
joie et la sérénité d’une belle journée d’été.
Nous sommes certains que les lecteurs
de cet Almanach seront nombreux chez
nous, car ils ne seront pais déçus.
* * *
Freddy Dürrleman : Jacques Saurin. —
Edition « La Cause » - Rue Perronet, 69
- Neuilly/Seine. — Une brochure illustrée, de 28 pages, prix frs. 3.
On a rappelé, l’année dernière, le csnteniaire de la mort de J. Saurin, dont A.
Vinet a pu dire : Parmi les modèles de la
chaire protestante, aujourd’hui encore,
Saurin est le premier. M. F. Dürrleman
a recueilli, en les groupant d’une façon
systématique, les différents jugements
portés sur J. Saurin par les critiques et
par les historiens, notamment par Alexandre Vinet, Charles Coquerel, Frank Puaux,
de façon à nous donner une petite anthologie critique.
* * *
Winifred Hülbert : Cessate il fuoco (traduction de Selmia Longo). — Une brochure, 16 pages, prix L. 0,50 ; 20 exemplaires, L. 6 ; 50 exemplaires, L. 12 ; 100
exemplaires, L. 20. — S’adresser à Cesare- Cay - Via Magenta, 9 - Florence.
A. JÉzÉQUEL : Le jardin enchanté. — Une
brochure, 8 pages, layec iUustr., prix
frs. 0,50.j le cent, frs. 60. — S’adresser
à M. Cesare Gay - Via Magenta, 9 Florence.
Ces deux brochures s’adressent d’une
façon agréable au monde des enfants ;
ce sont deux gracieuses nouvelles qui veulent rappeler, à l’ocoasion de Noël, que
Jésus est surtout le Prince de la Paix,
dans les relations internationales d’une
façon particulière.
# » «
Lutero : Libertà del Cristiano, con l’Epistola dedicatoria a Leone X, a cura di
Giov. Miegoe. — Edition « Doxa » Via Morigi, 9 - Milano. — Un volume,
80 pages, L. 6.
Toutes les personnes qui s’intéressent
aux problèmes religieux, seront reconnaissantes à M. le pasteur Giov. Miegge
d’avoir traduit cet ouvrage de Luther, où
le principe fondamental du salut par la
foi est énoncé et ihustré avec une force
d’argumentation qui conserve, aujourd’hui
encore, toute sa puissance et sa fraîcheur. Les rapports entre la foi et les
œuvres sont expliqués d’une façon que
l’on ne saurait désirer plus claire et
persuasive. La connaissance et la diffusion de ce traité, constituent la meilleure réponse aux insinuations, à l’incompréhension dont le grand Réformateur allemand est trop souvent entouré, tout en
nous présentant un appel puissant à une
vie religieuse plus pure et plus efficace.
M. E. Demêtre : Les Lecku. — Edition
« La Cause » - Rue Perronet, 69 Nemlly/Seine. — Un volume, in^S" couronne, de 65 pages, prix frs. 15.
Le nom des Editions de « La Cause » est
plus connu pour les ouvrages historiques
ou critiques qu’elle publie, mais un de se^
buts est de donner aussi une littérature,
profane pour ainsi dire, ayant toutefois
une inspiration religieuse et gardant toujours une note de gravité, agréablement
unie à l’intérêt du récit.
IjO dernier roman. Les Lecku, est caractéristique, à cet égard J c’est une lecture
attrayante et prenante ; on y aperçoit le
souci, fort rare dans les roraans à la page,
de nous donner l’ianialyse d’une âme qui,
mise en demeure de se prononcer entre le
luxe et le renoncement, l’amour et le devoir, se souvient qu’il y a en elle quelque
chose de divin qui lui donne la force de
vaincre. Cette lutte intérieure est finement analysée, et nul doute que les lecteurs qui voudront savoir ce qu’il en fut
de l’héritage de Marthe D’Ormancey, ne
soient nombreux.
Lucie Raugier-Fontaykte ; Montdeur Paul.
Un volume, 156 pages, prix fns. 10.
L’histoire de l’Eglise sous la Croix, la vie
des martyrs du Désert, si riche en pages
émouvantes, a inspiré à l’auteur de ce livre un ouvrage qui n’est, à vrai dire, ni
un roman ni un essai,^mais qui nous offre toutes les qualités d’un bon roman, et
les données d’un essai. Ce livre se fait lire
jusqu’à la fin, avec un intérêt toujours
croissant. La vie de Paul Rabaut, le pasteur du Déseid, l’élève de Court, l’animateur des Eglises faiblissantes, nous offre
une telle suite de contrastes, d’imprévus,
que le lecteur le plus blasé en est fi appé :
et pourtant c’est de l’histoire aussi, dont
l’auteur a su recionstriuire l’ambiance touchante d’humanité souffrante, qui sacrifie
famille, paix, <amour, à la Vérité. Les
temps ont changé, mais il fait bon æ retremper dans cette lecture vivifiante.
« « «
M.me G. Brunel : John WilHams. (2 vol.
iU., 300 pages) ; prix : 12 frs. 50 chacun,
en s’adressant à l’Auteur - « Lavergne »
- Viane - Tarn (France), et pour quelque temps, les 2 volumes pris ensemble :
15 frs.
Nous avons parlé, dans un de nos derniers
numéros, de cet apôtre de la Mission en Polynésie, que fut John Williams, dont M.me
Brunel nous fait connaître la vie et l’œuvre d’une façon si captivante. A côté de
l’édition abrégée que nous avons déjà signalée (et qu’on peut se procurer, franco,
7 frs.), M.me G. Brunel a publié une édition en deux volumes, consalcrés à la mémoire*de J. Williams, riches en fragments
auto-biographiques, qui nous donnent la
mesure de l’esprit de gaicrifice, du zèle
pour la cause divine du martyr tombé en
1839, assassiné à Erromanga, par ceux
qu’il voulait convertir.
E. B. Bertalot : Di cima in cima. — « Brt
tega della Carta » - Torre Pellice. — L. 3.
Ce sont (des souvenirs de guerre de
M. Bertalot, ci-devant aumônier vaudois
du « Fenestrelle », réunis en une brochure
d’environ 64 pages et ornée d’une très
belle vignette symbolique, du prof. P.
Paschetto.
Ecrites simplement, le cœur à la main
-et sans aucune prétention littéraire, les
notes que nous avons sous les yeux n’ont
qu’un but : celui de rappeler quelques-uns
des épisodes de guerre du bataillon « Fenestrelle », qui ont contribué, sauf erreur,
à lui faire décerner' une médaille militaire.
Et nul doute que ces souvenirs seront lus
avec plaisir par tous ceux qui ont fait
partie de ce rude bataillon alpin,qui fut
presque toujours seul, éloigné'de son régiment, pendant toute la période de la
guerre, et surtout par ceux qui ont pris
part aux exploits de l’occupation de Cima
Vallone, C. Palombino, C. Cavallino, età
La brochure est divisée en ,17 chapitres dont quelques-uns avaient déjà paru,
comme lettres du front, dans L’Echo
des Vallées, et d’autres (une partie du
premier et Tavant-dernifer, par exemple),
auraient gagné — à notre modeste avis ■—
à ne pas être publiés. Dommage aussi que
ce « diavoletto interno » dont parle l’auteur ait tenu à se manifester un peu trop
souvent dans un livre de ce genre : car
la guerre est un évènement trop sérieux
et tragique pour que l’on puisse seulement
laisser naître dans le lecteur l’impression
qu’on peut en traiter en plaisantant.
D’autre part, et c’est ce qui frappe tout
de suite dans la lecture de ces souvenirs
du front, on dirait que le livre, plutôt
qu’à un chapelain militaire, est dû à la
plume d’un de ces vaillants officiers dont
l’auteur illustre plus d’un exploit, si
grande est la passion que M. Bertalot met
à exalter les faits et gestes de ceux qui,
pendant trois mois, furent ses soldats, ses
alpins, son bataillon, combattant « pour la
patrie et la liberté ». Alpinus.
Siic'été dps Nations.
La Conférence internationale des communications et du transit a terminé ses
travaux en ce qui concerne la réforme du
calendrier. EUe se prononce en faveur de
la stabilisation de la fête de Pâques, mais
elle a renvoyé à un moment plus propice
la question de l’adoption d’une simplification générffie du calendrier.
La Conférence a déclaré que la stabilisation de la fête de Pâques était désirable,
et le dimianche suivant le deuxième samedi
d’avril a été préconisé par la plupart des
délégués comme date la plus favorable ;
mais elle estime que la décision appantient aux autorités religieuses, auxquelles
elle sera renvoyée par le Conseil de la,Société des Nations.
||MP I fOFNnp floflRir
Une légende anabe raconte que le diable planta la vigne et l’arrosa avec le sang
d’un paon ; quand les feuilles poussèrent,
il l’arrosa avec le sang d’un singe ; quand
le fruit fut mûr, il l’arrosa avec le sang
d’un lion ; et enfin, une dernière fois, il
l’arrosa avec le sang d’un porc. Ce sont les
quatre périodes de l’ivresse. D’abord celui
qui boit se pavane, il se dresse, il bavarde : puis il fait des gestes désordonnés,
des singeries ; puis il crie, il tempête, ü
rugit comme un lion ; et enfin il n’est plus
qu’un animal immonde. E. Doumergue.
(Tiré de Notre Petite Feuille).
Abonnements payés et Dons.
(Le €don» est entre imreiithèses).
1932; Baret Giuseppina, Pomaretto, 1930 et
1931 - Tron Marianna, Id. - Doit. Arnaldo Malan, Torino (10) - OYezzi Lidia, 1931 (2) Pons-Karrer, Torre Mlice (2) - Bounoiis Léontine, Riclaretto - Bonnet Glenientina, Luserna
S. Giovanni - Anna (Bonnet, Torino - Catherine
Helbing, Canton Ticino - Piassiiit Pierre, Luserna S. Giovanni (2) - Gardiol Berta, Milano,
1931 (3) - Giorgio Pons, Sarzana per S. Terenzo Mare (5) - Bertalot Leontina, Abbadia
Alpina (.5) - Brosia Alessandro, Genève, 1® semestre 1932 - Adele Rasati-Buffa, Biella - Davide Rivoire, Torre Pellice (2) - Gabella Eugenia, Torino - Gay Howard T., Bergamo '(10)
- Pons Enrico, Roma (10) - Stalle Jenny, Subiglia, Luserna S. Giovanni - Giretti Edoardo,
Bi-iclierasio - Balmas Medina, Pancalieri (5) Grill Amedeo, Pinerolo (2) - Armand-Ugon C.,
Torre Pellice (2) - Gysel Peyi'onel, Harden (1)
- Jaunie Célestine, Bandol-sur-Mer (1) - HinIdey Lydie, Surrey Maine (1) - Perron Alexandre, Traverse (2) - Bounous Jenny, Riclaretto
- Riliet Jean, Manosques, Basses-Alpcs (1) Viglielmo Amandina, Rielaretto (2) - Paolina
Venturini, Id. (2) - BoLinouiS Caterina, Id. Beniamino Viglielmo, Roma (2) - Boretti Eugenia, Hurley, U. S. A. (1) - Bert Gustavo,
S. Germano Chisone (5) - Avondet Lidia, San
Secondo (2) - Martinat magg. Giulio, Pinerolo
(2,,'iO) - Martinat Luigi, Sanatorio Agnelli,
Pra Catiiiat (2,5Q) - Vicino Lidia, Torre Pellice (5) - Bonnet Madeleine, Prarostino - Vera
Vinçon, Alassio - Comm. Leopoldo Bounous, Torino (5) - Oav. Mario Prochet, Roma - Laura
Trou, Pinerolo - Vigliano C. Alberto, Luserna
S. Giovanni (5) - Barns J. Jacques, Rielaretto
(2) - iGliiotto Ester, Torino (3) - Piazzaiii
Adele, Roma (5) - Ida Frey, Salmach (2) Comité PPoteetant Français, Paris - Bonnet
Michele, Torino - Gaydou Jean, Angrogna
(1) - Cbïsson Madeleine, Cannes (2) - Primo
Giuseppina, Torino (10) - Tron Adele, Sanatorio Agnelli, Fenestrelle - Gaydou Madeleine,
Angrogna - Malan Catherine, Id. - Ricca Joseph, Id. - Bonnet Lina, Torino (:2) - Malan
Noëlle, Id. (10) - Cimtoro-Bonnet, Id. - Leidheuser, Milano (10) - Revel Ester, Milugalre, Glasgow' (1) - Davit Caterina, Gaby - Bounous Ferdinando, Torino - Malan Giovanni Luigi, Id.
(4 s-uitre).
nonnnnnnnnnannnnnnnnnn
Amiiilnistrazione delle Poste e dei Teleorafi.
Per assicurare il regolaire svolgimentOi
dei servizi dell’awiamento e della distribuzione, durante le prossime feste natalizie e di capo d’anno, si raccomanda al
pubblico di scrivere ben chiaro l’indirizzo
delle corrispondenze e dei pacchi, non
omettendo mai di aggiungervi l’indicazione
della provincia cui appartiene la località
di destinazione, se dirette nel Regno, oppure dello Stato, se dirette all’estero.
Durante tale periodo, e precisamente dal
16 Dicembre a tutto il 5 Gennaio, si consiglia di non impostare le cartoline illustrate ed i biglietti d’aiugurio nelle cassette collocate nefie stazioni ed in quelle
dei treni postali, e si racoomanda invece
di eseguire tale impostazione sempre nelle
buche collocate presso gli Uffici postali.
Si consiglia ancora di includere nei pacchi postali una copia dell’indirizzo del mittente e del destinatario e di confezionato i
pacchi stessi con la miassima cura e con involucri ben resistenti.
0"0"0-'0"0"000"0”0"0"Q'
COMUNE DI TORRE PELLICE.
COMUNICATI.
6" Elenco offerte prò Assistenza invernale : Sigg. e Sig.re : Magg. cav. Gardiol,
L. 50 - Prof. A. Jalla, 25 - Famiglia Bar
chi (2“ offerta)), 50 - Federazione Provinciale Fascista di Torino, 812 - Elda Bachi,
in memoria della piccola e cara Eléna Bar
stia (3“ offerta), 100 - Moré e famiglia.
Confetteria, oltre ritenuta industriale ed
operaia (1“ offerta), 50 - Antonellini Carlo,
10 - Gattino Mario, 20 - Sprotti Eugenio,
maresciallo maggiore dei RR. CC., 20 Bertulessi Giuseppe, brigadiere, 5 - Levet
Antonio, carabiniere, 5 - Plemone Modesto,
id-, 5 - Lutdu G. Andrea, id., 5 - Delanda
Carlo, id., 5 - Cannizzo Antonio, id., 5 Roman Guido (1“ offerta), 20 - Isotti Giulio (id.), 25 - Vola-Peyrot Giuseppina, 25
- Ouchy Paolo (1" offerta), 50 - Mario Ceresole (id.), 5 - Ceresole Dionigi, 20 - Forneron Davide (1“ offerta), 10 - Pasquet
Alessandro (id.), 50 - Pasquet Amilcare,
oltre la ritenuta industriale (id.), 20 - Margiunti Paolo, Conceria, 50 - Offerta Dopolavoro G. Damonte (Serata Teatro Trento),
50 - Famiglia Cagna, 25 - Bianciotto
Luigi, 20 - A. Coisson, 25 - Aw. Peyrot
4
Stefalno, 50 - G. Chieela, 20 - Ditta ParodiPiatti, 50 - G. Bert e famigiia, 10 - Roberto Meynet, 5 - Ermainino Alliaud, 2 Imberti Francesco, 2 - VeronarAlessio, 2 Eulalia Alessio, 2 - Alfredo Arnoulet, 25 Arnoulet Carlo Alberto, 25 - Contessa Prat
e famiglia, 25. Totale L. 1.780,—
Offerte precedenti » 3.448,—
Totale offerte L. 5.228,-—
Torre Pellice, 12 Dicembre 1931-X“.
Errata-corrige : Nel N. 47, 4® elenco, leggere :
Margiunti Federico, invece di Mai-giunti Paolo.
— Servizio -posteleffrafioo. Mentre il servizio postelegrafico funziona regolarmente,
nella Sede 'deU’Ufììcio della città, e di ciò
va data lode alla dirigente dei servizio,
sig.ra Balriletta, che pone ogni cura nel
soddisfare alle esigenze del (pubblico nei
riguardi del servizio stesso, si è dovuto
invece constatane che il servizio di distribuzione fatto dai tre portalettere, di fronte
alla non più giovane loro età ed all’estensione del territorio ed all’attuale dispc^izione d’arrivo del (treno mattutino, facente servizio postale, che non permette
di iniziare il servizio di distribuzione
prima delle ore 9 e 3/4, è diventato molto
lungo e gravoso e non può essere completato prima del tocco. *
Nell’impossibilità di ottenere un aumento di personiate portalettere, ed allo
scopo di rendere più spedita ed agevole
l’opera di distribuzione della corrispondenza, si stima opportuno naccomandare
ad ogni ii^uilino di collocare presso la
porta d’abitazione una cassettina, da servire ai portalettere per deporre la corrispondenza in arrivo.
11 Podestà sottoscritto raccomanda alla
cittadinanza di voler istituire tale sistema
di cassetta postale, che, rendendo più facile
il servizio dei portalettere, si risolverà in
un vantaggio per tutti, in quanto la distribuzione avverrà oon maggiore sollecitudine e potrà essere disimpegnata e completata giornalmenta
— Protrazione d’orario per le feste. Per
le prossime feste di Natale, Capodanno ed
Epifania, gli esercenti che intendono ottenere la protrazione d’orario, dovranno far
pervenire a quest’ufficio domanda con allegata marca da bollo da L. 5 e relativo
modulo compilato in ogni sua parte, di proprio pugno, dal richiedente.
Il Podestà:
Teflr.-col. cav. E. De Carolis.
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Doti. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Bosio (tela L. 25), brochure L. 20,—
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart itela L. 15) » » 10,—
Commentario sopra l'Epistola ai Romani, riveduto
dall’Autore (tela L. 20) » * 15,—
Iddio è Carità, discorso di A. Monod . . . . . » * 1,—
Storia dei Valdesi, del Prof. Erti. Comba, riveduta dall’autore » » 12,—
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Afeyn/er, 2® edizione »• » 15,—
Pane quotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno
(tela L. 8) » » 5,—
I Matrimoni misti, di A. 5/mcofi/, prolusione letta al Sinodo ». » 1,—
La Religione Cristiana, di Ern. Comba - Ugo Janni, ManualeCompendio delle verità fondamentali del Cristianesimo Nuova edizione interamente riveduta . . . . » » 5,—
O Paese, Paese, Paese... Raccolta di 50 Poesie, di Ada Meille » » 12,—
Discorsi religiosi, di Ernesto Giampiccoli, con notizie biografiche redatte da Giovanni Rostagno .... » » 8,—
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Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4® edizione, illustrato
Elbano e Rosina, di A. Celli, 2® edizione ....
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Carlon, racconto
per la gioventù ....................................
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù
La famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bmyan, 11“ migliaio,
illustrato
11 mio Nido, di E. Fasanari-Celli
Fanciullezza, di F. Buffa
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6,27 8,05 12,10 —,-----------19,55
6,41 8,19 12,25 -,-----------20,09
6,27 7,05 8,41 12,51 17,30 18,56 20,34
6,45 7,27 9,07 13,17 17,52 19,10 20,53
6,54 7,40 9,16 13,30 18,06 19,19 21,06
7,31 8,16 9,48 14,07 18,40 19,48 21,42
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P
(2)
0,25
11,07
1,30
a. —
(2) al lunedi
(I)
5,06 6,35 7,55 11,10 13,14 17,21 18,42 20,09
5,42 7,13 8,20 11,45 13,49 17,52 19,18 20,44
5,49 7,20 8,26 11,52 13,56 17,58 19,26 20,51
6,17 7,50 8,43 12,13 14,21 18,16 19,51 21,15
8,12 -,-14,44 18,41 20,14
8,36 -,-15,05 19,02 20,37 -,
ORARIO AUTOMOBILE TORBE-BOBBIO PELLICE
Torre Penice p.
S. Margherita »
Chabriols »
Villar Pellice »
Via Fourca »
BobbioPellicea,
0)
8,40 15,15 19,15
8,50 15,25 19,25
8,57 15,32 19,32
9,04 15,39 19,39
9,09 15,44 19,44
9,15 15,50 19,50
_________(I) Venerdì e festivo.
(1)
BobbioPellicep. 7,15 11,20 18,15
Via Fourca » 7,20 11,25 18,20
Villar Pellice » 7,26 11,31 18,26
Chabriols » 7,33 11,38 18,33
S. Margherita » 7,40 11,45 18,40
Torre Penice a. 7,50 11,55 18,50
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE PEROS A-PERRERO
Pinerolo p. 6,27 7,57 10,45 12,30 14,25 16,50
Ponte Lemina (fac.) » 6,35 8,04 10,52 12,37 14,32 16,58
Abbadia » 6,38 8,07 10,55 12,40 14,35 17,01
Riaglietto-Fiugera(/ac)* 6,43 8,10 10,58 12,43 14,39 17,05
S. Martino » 6,49 8,13 11,01 12,46 14,42 17,07
Porte » 6,52 8,16 11,04 12,49 14,45 17,10
Malanaggio f/ac.) » — 8,21 11,07 12,52 14,49 17,13
S. Germano » 7,— 8,24 11,10 12,55 14,52 17,16
VillarPerosa » 7,10 8,31 11,17 13,02 15,— 17,23
Dubbione . 7,17 8,38 11,24 13,09 15,08 17,30
Rinasca » 7,20 8,41 11,27 13,12 15,11 17,.33
S. Sebastiano » _ _ n,34 13,17 15,19 17,38
Perosa Argentina a. 7,30 8,50 11,40 13,20 15,25 17,41
18,30
18,37
18,40
18,43
18,45
18,48
18,55
19,02
19,09
19,12
(1)
20,—
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,23
20,26
20,32
20,39
20,42
19,20 20,50
(1) festivo
* (1)
Perosa Argentina p. 6,07 7,45 11,50 13,40 16,20 17,50 19,25
S. Sebastiano » 6,10 — 11,53 13,44 16,23 — ' —
Rinasca » 6,15 7,53 11,58 13,50 16,28 18,— 19,33
Dubbione » 6,18 7,56 12,01 13,53 16,31 18,03 19,36
VillarPerosa » 6,24 8,02 12,08 14,— 16,45 18,10 19,43
S. Germano » 6,31 8,09 12,15 14,07 16,53 18,17 19.50
Malanaggio (fac.) » 6,33 8,11 12,18 14,15 16,56 — 19,54
Porte , 6,36 8,15 12,24 14,20 17.- 18,21 19,57
S. Martino » 6,39 8,18 12,27 14,23 17,03 18,27 20,—
Riaglietto-Fiugera(/ac). 6,42 — 12,.30 14,26 17,06 18,30 20,03
Abbadia . 6,45,8,24 12,33 14,29 17,10 18,33 20,06
Ponte Leraina (/ac.) » 6,48 8,27 12,36 14,32 17,13 18,36 20,09
Pinerolo a. 6,54 8,34 12,42 14,40 17,20 18,43 20,15
______________^________________________________________(1) festivo
Perosa Argentina P- 9,- 13,30 19,30
Pomaretto » 9,08 13,38 19,38
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,53 19,53
Trossieri-Faetto » 9,27 13,57 19,57
Perrero a. 0) 9,30 (2) 14,- 20,Perrero p. 5,25 7,- 11,10 17,10
Trossieri-Faetto » 5,28 7,03 11,13 17J3
Chiotti-Riclaretto » 5,32 7,07 11,17 17,17
Pomaretto » 5,47 7,22 11,32 17,32
Perosa Argentina a. 5,55 7,30 11,40 17,40
(1) solo al sabato (2) escluso al sabato