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Quarantième année.
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N. 22.
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L’ECHO BES VALLEES
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SOMMAIRE :
Ascension — Ephémérides vaudoises —
Quelques réflexions que j’espère pratiques — Mouvement de réforme dans
le catholicisme — Chronique — liouvelles et faits divers — Bibliographie
— Revue politique.
ASCENSION
“ Désormais le Fils de l’homme
sera assis à la droite de la puissance de Dieu,,
Luc XXII, 69.
Le Sanhédrin considéra ces paroles
comme un blasphème, et cependant
l’Ascension du Messie, et sa séance à
la droite de Dieu étaient clairement
prédites dans l’Ancien Testament. La
translation d’Hénoc et d’Elie était déjà
une image de l’ascension de Jésus.
David disait : « Tu es monté en haut,
tu as emmené .. des captifs, -nom dê Jésus
en don des hommes». — Assieds-toi
à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de
tes ennemis ton marchepied. Jésus aussi
l’avait prédit, quand, voyant quelquesuns de ses auditeurs scandalisés de ce
qu’il avait dit qu’il faut nous nourrir
de sa chair et boire son sang. Il répondit : Et que sera-ce lorsque le Fils
de l’homme sera monté là où il était
auparavant ? » Et quand il se compara
à un homme de haute naissance qui
s’en alla dans un pays lointain, pour
se faire investir de l’autorité royale, etc.
L’ascension de Jésus est une
preuve évidente de sa divinité. C’est
l’auxaucement de sa prière : « Père !
glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût
fait». C’est pour cela que S. Paul disait: «Je sais en qui j’ai cru, et qu’il
est puissant pour garder mon dépôt».
2^ L’ascension de Jésus prouve qu’il
était un homme selon le cœur de Dieu.
C’est l’homme Jésus qui est mort, ressuscité et monté au ciel, et en redescendra un jour. Si le premier homme
n’avait pas désobéi, il n’aurait pas connu
la mort, mais aurait été transporté dans
le ciel comme Hénoc et Elie. Jésus, le
second Adam, est mort volontairement
pour le salut de ses frères, mais il a
rompu les liens de la mort, et il vit
maintenant aux»vsiècles des siècles.
3® Jésus assis à la droite de Dieu,
a reçu tout pouvoir au ciel et sur la
terre, et devant lui pliera tout genou
dans le ciel, sur la terre, et sous la
terre, et toute langue confessera que
Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire
de Dieu le Père. Les anges, les rachetés et les malins esprits sont soumis à son autorité souveraine. Demandons à Dieu de pouvoir nous soumettre.
Les bienfaits que tous les croyants re
çoivent de l’ascension de Jésus-Christ
sont :
lO La certitude que l’expiation de
nos péchés, que Jésus-Christ a faite par
par sa vie et par sa mort, est agréée
par Dieu le Père. « Par un seul sacrifice il a purifié pour toujours ceux qui
sont sanctifiés». «Mon sang a été répandu pour la rémission de vos pécfiés».
2® La certitude que les prières
adressées à Dieu au nom de JésusChrist sont toujours exaucées. Quand
le souverain sacrificateur, au grand jour
de l’expiation, entrait dans le lieu très
saint, avec le sang des victimes offertes
en sacrifice, il portait le pectoral, sur
lequel était écrit le nom des 12 tribus,
c.-à-d. qu’il portait le peuple sur son
cœur, et intercédait pour lui ; image
de Jésus, qui, monté au ciel dans son
humanité glorifiée, porte tous les croyants sur son cœur et intercède pour
nous. Qui pourrait douter que nos priè
sont exaucées ? « Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, vous
le recevrez ».
3** La certitude de notre ascension
future : « Père, ce que je désire c’est
que là où je suis, ceux que tu m'as
donnés y soient aussi avec moi ». L’Apôtre veut que les Ephésiens soient
tellement persuadés de la gloire divine
qu’ils partageront un jour avec le Seigneur, qu’il dit : « Dieu dans sa miséricorde nous a ressuscités ensemble, et
nous a fait asseoir ensemble dans les
deux en Jésus-Christ». Comme JésusChrist, par son incarnation s’est identifié avec nous, ainsi nous, par la foi,
nous nous identifions avec lui, et nous
participons à ses souffrances et à sa
mort, et un jour, à sa résurrection et à
sa gloire.
Notre foi doit se renouveler chaque
jour, et si elle est le produit de l’Esprit
de Dieu dans nos cœurs, elle nous transforme graduellement, dès cette vie, à
son image, qui sera parfaite quand nous
le verrons tel qu’il est.
Que Dieu veuille augmenter notre
foi, notre amour et notre fidélité en
toutes choses ! D. T.
Ë7HÊMËB1MS lABDOlSËS
3 Juin.
Les cosaques à La Tour 1799.
(Muston IV, 102-127)
Il était écrit que nos Vallées devaient
voir des soldats de toutes nations fouler •
leur sol ; il en vint même un jour des
lointaines steppes de la Russie, une
troupe de cosaques aux ordres du terrible maréchal Souvaroff. C’était en
1799. Le roi de Sardaigne avait dû
abdiquer l’année précédente en présence
de la République française triomphante
et remettre le Piémont au gouvernement provisoire du général Suchet.
Mais dès Janvier 1799 une coalition de
l’Angleterre, la Russie et l’Autriche
s’était formée contre la France menaçante, et une armée Austro-Russe envahit bientôt le Piémont et mit en
échec à la Trebbia et à Novi les armes
françaises. Le gouvernement provisoire
dut se retirer de Pignerol à Fénestrelle,
protégé dans sa retraite par les Vaudois qui arrêtèrent les Austro-Russes
au Malanage. Deux cents blessés français fuyant s’étaient traînés le 4 Juin
jusqu’à Bobi et ne pouvaient aller plus
loin. Les cosaques allaient arriver au
Val Luserne ; alors le pasteur de Bobi,
Emmanuel Rostan, les fit transporter
à la hâte en France (par le Col La
Croix) par ses robustes et charitables
paroissiens. Il n’était que temps. Le 3
Juin les Cosaques entraient à La Tour
suivis d’une horde de pillards Piémontais
qui espéraient profiter de cètte invasion.
Mais ceux-ci se trompaient fort, car
les Russes se montrèrent plus civilisés
que les pillards.
Dès l’arrivée des cosaques, Paul Appia, juge de paix de La Tour, se présente à un officier et lui donne sa
parole que les Vaudois n’entendent pas
résister. L’officier le croit sur parole et
fait sonner la retraite l’invitant à aller
parler au commandant qui est à S.t
Jean. Appia y accourt et en compagnie
du capitaine Pierre Voile se présente
au colonel Woisach à Luserne qui accepte aussi leur parole et leur signe
sur le pommeau de sa selle cet ordre :
« Dites aux habitants d’être tranquilles
et de reprendre sans crainte leurs travaux». Et cette parole n’était point
mensongère. Appia et Voile et trois
autres vont à Pignerol où ils voient
que les Piémontais enrôlent des gens
pour aller saccager les Vallées. Les
Austro-Russes retournaient du Malanage furieux d’y avoir été arrêtés par
les Vaudois. Mais Appia se présente
à leur chef, le prince Bagration, qui
accepte sans autre leur promesse écrite
de soumission des Vallées, leur accorde
la libération des prisonniers que ses
soldats avaient faits, et dit en voyant
une troupe de Piémontais prêts à marcher contre les Vaudois : « Qu’on chasse
cette canaille! » — Le lendemain Appia
et ses collègues sont à Turin accompagnés par le comte Zuccato chez le
maréchal Souvaroff qui, déjà informé,
embrasse Appia et le retient à dîner et
invite un général danois de sa suite à
faire une prière en faveur des Vaudois
ses coreligionnaires.
Il les envoie ensuite rendre leurs
hommages au marquis de Revel président du Conseil Suprême, un Piémontais, qui les voyant s’écrie : « Ces gens
sont d’une Vallée rebelle, ils ont le
cœur pourri ». Mais dès qu’il entend
que Souvaroff les a bien reçus, il fait
trois fois des excuses et il les invite à
dîner. Les députés Vaudois retournent
au contraire en hâte à La Tour.
Ils avaient promis sur leurs têtes que
les Vaudois ne bougeraient pas ; mais
par ci par là des Piémontais tentaient
faire croire aux Russes que les Vaudois
les trahissaient. En Décembre le colonel
Papius vient un jour chez Appia lui
dire : « On nous a informés qüe les
Vaudois veulent nous empoisonner».
Appia fait venir ses trois enfants et
dit : « M. le colonel, prenez-les en otages
et s’il vous arrive une égratignure de
la part d’un Vaudois faites-en ce que
vous voudrez ».
Le cosaques comprit toute la grandeur de cette âme vaudoise et se retira
rassuré laissant ces enfants à leur père.
Six mois plus tard Napoléen vainqueur
à Mâferi'gd cliàssaïf les ’Austro-RUsses
et réunissait le Piémont à la France.
De toutes les armées qui envahirent
les vallées certes ce fut celle des Russes
qui leur fit le moins de mal. Pour nous
Vaudois plût à Dieu que les Trinité, les
Pianezza, les De Bagnol, les Catinat
eussent été des Souvaroff! Nos pères
auraient moins souffert. Grâce à l’héroïsme d’un Paul Appia, même un
Souvaroff nous a un jour protégés contre
nos plus cruels ennemis.
Ne l’oublions pas !
Teî.ïfilo Gay.
Çüelques réflexions que j’espère pratiques
J’ai lu avec un vif intérêt l’article
de M. J. H. Meille ; Une sainte croisade, car ce qu’il dit tout haut, c’est
précisément ce que nous pensons tout
bas.
Nous avons donc, nous des Vallées
Vaudoises, un but bien clair et bien
beau devant nous : Susciter, avec le secours de l’Esprit de Dieu, un Réveil
religieux, ayant pour but de parer à
ces deux fléaux immédiats dont nous
sommes menacés : la corruption de la
jeunesse surtout de celle qui se rend à
l’étranger, et l’alcoolisme.
Comment faire ?
La première chose dont nous avons
besoin est évidemment la conviction de
la réalité de cette menace et la nécessité d’y porter un remède. Et cela non
seulement pour quelques-uns, mais pour
tous indistinctement : pasteurs, évangélistes, régents et fidèles.
Pour ceux qui sont doués du don de
l’observation et de la réflexion et qui
s’en servent, la chose est pas trop évidente, et on en a trop parlé dans ce
journal, pour qu’il y reste le moindre
2
— 2 —
doute. Mais hélas 1 tous n’en sont pas
à ce point, soit parce qu’ils ne lisent
pas les journaux, soit parce qu’ils végètent plus qu’ils ne vivent, par rapport à l’esprit, ou bien encore parce
que leur cœur est endurci.
Eh bien ! s’ils n’y sont pas, il faut
les y amener, et voila notre premier
but immédiat, notre premier échelon
pratique, qui nous amènera aux premiers résultats pratiques.
Mais venons-en à la question de la
jeunesse qui est certainenient une des
plus importantes.
Et à cet égard, permettez-moi de
vous faire connaître ce que j’ai pensé
de taire dans ma propre paroisse, et
si ma méthode cloche de côté ou d’autre, je serais heureux que quelque frère
charitable m’en avertisse.
La jeunesse de Massel se rend presque dans sa totalité à l’étranger: France,
Angleterre, Amérique, mais surtout en
France.
J’ai immédiatement noté que ces jeunes gens et ces jeunes filles n’etaient
pas du tout préparés à la nouvelle vie
qui les attendait, n’avaient pas la moindre idée et par conséquent le moindre
souci des dangers de toutes sortes qu’ils
rencontreraient. Leur unique pensée
était de gagner le plus d’argent possible.
Je ¡me demandai alors : Que puis-je
faire pour eux ?
I® Je priai, du haut de la chaire, les
parents qui avaient des enfants a l’étranger, de bien vouloir m’apporter
l’adresse de leurs enfants, afin de pouvoir correspondre avec eux et écrire
au pasteur le plus rapproche d’eux,
mais grâce à l’apathie et à l’indifference
vaudoise bien connue, bien peu d’adresses arrivèrent jusqu’à moi. Que faire ?
Je m’adressai alors aux anciens^ pour
qu’ils vinssent à mon aide, et de tout
cœur ils ont répondu à mon appel, et
nous sommes maintenant en train de
dresser une liste complète des adresses
avec indications.
2® Je tâchai ensuite d’illuminer les
parents sur l’état réel des choses, leur
faisant toucher du doigt leur responsabilité à leur égard.
3« Je tâchai d’illuminer les jeunes
gens eux-mêmes, ayant surtout avec
eux un entretien sérieux la veille de
leur départ.
4® Je m’intéressai plus vivement que
par le passé aux Unions Chrétiennes
de jeunes gens et de jeunes filles.
Jusqu’ici comme effort individuel ou
plutôt de paroisse. Mais ça ne suffit
pas, il faudrait un effort en grand, un
mouvement en grand, pour arriver aussi
à un grand résultat.
Les moyens ?
Jusqu’à maintenant je n’en vois qu’un.
La formation d’un groupe d’évangélistes,
pleins de zèle et d’ardeur, connaissant
à fond la situation des Vallées, les besoins et les remèdes.
Ce groupe d’évangélistes devrait parcourir nos Vallées d’un bout à l’autre,
ne pas laisser un hameau, pas une école
de quartier, et dire partout la vérité,
bien que la vérité dans la charité ; illuminer les esprits et enflammer les
cœurs. Je crois fermement que Dieu
bénirait leurs efforts, et l’Esprit de Dieu
aidant, un grand réveil se produirait
dans nos chères Vallées.
Ely Bertalot.
depuis, à Rome même, signé « Un prelato romano », invoquant lui aussi une
réforme radicale de la vie ecclésiastique, de l’enseignement dans les séminaires et en général de toute la marche de l’Eglise en Italie. Constatant,
comme Mgr. Bonomelli, que le peuple
est plus superstitieux que pieux et a
plus confiance aux saints et à la madone qu’en Dieu, en Jésus-Christ et au
Saint-Esprit, l’auteur se demande quelle
est la dévotion du clergé et à quel
degré sa foi est descendue. Pour les
séminaires il faut renouveler méthodes,
programmes, matières d’études, et exiger de tous les chierici un cours complet d’études gymnasiales et lycéales.
Il regrette que l’on laisse « mourir d’inertie» la Commission biblique nommée
par Léon XIII, tandis qu’il faudrait
lui donner les moyens d’étendre et intensifier son action.
Au sujet des doctrines théologiques
nouvelles, le prélat romain voudrait qu’on
fût moins prompt à les condamner.
« Les œuvres défendant de nouvelles
hypothèses de critique biblique ou d’apologétique religieuse devraient trouver
d’abord le chemin des chaires de théologie, pour être sereinement discutées,
plutôt que celui du Saint-Office ou de
l’Index pour être précipitamment condamnées ».
Il demande une réforme de la cour
papale, où « l’on a l’air de faire tout
payer, jusqu’au billet pour les audiences
et pour les entrées à Sain-Pierre les
jours de solennités ». Il désirerait aussi,
chose remarquable, que l’on déterminât
mieux les limites de l’infaillibilité pontificale.
Beaucoup de choses vraies aussi dans
les appréciations concernant les congrégations religieuses. Elles sont trop nombreuses et se sont en grande partie
éloignées de leur but primitif. Elles ont
apporté dans la direction de l’église
« toutes ces velléités, ambitions, critères qu’inconsciemment l’esprit de corps
nourrissait en elles ».
Quant à la soi-disant question romaine, < la meilleure solution est de n’en
proposer aucune, d’attendre que ¡les évènements mûrissent, que de nouvelles
orientations prévalent dans les relations
internationales ».
Le pape a, naturellement, désavoué
cet opuscule. Il n’en prouve pas moins
que le mouvement de réforme qui se
manifeste, faiblement encore, a des partisans tout près du trône pontifical, et
que ceux-ci parlent avec un courage et
une franchise auxquels nous ne sommes
pas habitués dans ces milieux.
le
CÂRoj'JlQlJlî
Goss ancien, J. J. Jourdan et J. Forneron ex-instituteurs, et comme suppléant, M. D. Poët, diacre.
Pra-del-Toriio. — D’assemblée annuelle ou « séance anniversaire » de la
Société de Missions Pra-del-Torno a eu
lieu dimanche soir à Sainte-Marguerite,
sous la présidence de M. l’étudiant Samuel Tron, qui a ouvert la séance par
l’invocation et la lecture de quelques
versets de Rom. X. Après la lecture
du procès verbal de l’assemblée précédente, le président a présenté un bon
et intéressant rapport sur le dernier
exercice. Quoique moins nombreux que
les années passées (ils ne sont actuellement qu’une dizaine), les membres de
la Société ont fait un travail considérable. Le nombre des réunions tenues
dans les diverses paroisses s’est élevé
à 43, et les collectes ont atteint un
total de L. 237,28. Les membres honoraires ont versé à la caisse L. lyç.SSEn ajoutant quelques dons particuliers,
L. 12,90, on arrive à une recette totale
de L. 429,73. Comme d’habitude beaucoup de membres honoraires ont oublié leurs engagements envers la Société, qui leur serait reconnaissante s’ils
voulaient bien s’en souvenir. Il est décidé que les 404 francs disponibles déduction faite des frais, seront partagés
entre la caisse du Zambèze et celle de
l’œuvre générale. M. Pons, qui a assisté
à Rome à la conférence de MM. Bertrand et Jalla au Collegio Romano, fait
part à l’assemblée de ses impressions
et montre l’importance de l’œuvre des
missions pour la régénération du monde
soi-disant chrétien. Il termine par la
prière. Les deux autres sociétés d’étudiants, « la Balziglia » et « l’Eco dello
Studio », étaient officiellement représentées par leurs présidents et nous avons
entendu avec plaisir le président du
Pra-del-Torno inviter cordialement leurs
membres à assister à ses séances, rendues maintenant plus variées par des
travaux et discussions sur des sujets
divers.
Nous avons analysé, il y a quelques
semaines la lettre pastorale de l’évêque
j3onomeUi> Un autre opuscule a paru
nades, qui ne sont pas un repos, mais
un vrai moyen d’instruction et d’éducation, aient lieu, non pas le jeudi, mais
les jours d’école. Approuvé.
Le troisième rapport (même rapporteur) traite de l’augmentation d’horaire
dans les classes supérieures comparées
aux inférieures, à laquelle devrait correspondre, d’après le rapporteur, une
augmentation proportionnée du traitement. Approuvé.
La prochaine assemblée aura lieu à
Cumiana au mois d’Octobre. A l’ordre
du jour, entre autres, un rapport, dont
est chargé M. H. Balme, de Massel,
sur l’école rurale.
Le programme de la journée s’achève
par un dîner en commun à l’hôtel de
l’Ours et la visite aux établissements
d’instruction et à la Maison Vaudoise.
Audience royale. — A l’occasion
de son récent voyage à Rome, M. le
modérateur J. P. Pons a été reçu en
audience privée par S. M. le roi Victor
Emmanuel, qui lui a fait un accueil
excessivement aimable et s’est entretenu avec lui pendant une demi-heure
avec une affabilité exquise, s’enquérant
avec intérêt de l’Eglise Vaudoise et de
ses œuvres. Nous sommes heureux, et
tout Vaudois le sera avec nous, de retrouver chez notre jeune Souverain ces
mêmes sentiments de bienveillance envers notre peuple qui rendront à jamais chère à nos cœurs la mémoire de
son père.
La Tour. L’assemblée électorale, réunie Dimanche après le culte du matin,
a nommé députés à la Conférence qui
s’ouvrira au Pomaret le 20 c, MM.
Conférence pédagogique. — Nous
avons assisté avec plaisir jeudi dernier
(25 c.), à la séance de V Unione Magistrale Pinerolese, qui est une section
de la grande société Unione Magistrale
Nazionale. Le but de cette Association
est de travailler au progrès de l’instruction en même temps qu’à l’amélioration
des conditions économiques et morales
du corps enseignant.
La séance était présidée par M. le
chev. F. Garra, directeur des écoles
élémentaires de Pignerol. Outre 25 à
30 maîtres et maîtresses venus de Pignerol ou d’autres communes de la
plaine, il y avait le corps enseignant
des écoles de la Tour à peu près au
complet, et les régents d’Angrogne,
Villar, Bobi, Rora, S. Second, Maneille
et Massel.
Trois rapports ont été lus. Le premier de M. A. Rivoir, de la Tour, sur
les examens bimestriels. Le rapporteur
voudrait que ces examens fussent abolis et que les moyennes de chaque bimestre résultassent, comme avant le
dernier règlement, simplement des interrogations journalières et, pour les
branches qui ont l’examen écrit, des travaux faits en classe. Il voudrait en outre que les commissions d’examen ne
fussent composées que de membres du
corps enseignant des écoles élémentaires. Ses conclusions sont adoptées.
Deuxième rapport : Promenades scolaires. Le rapporteur, M. V. Goytre,
«de Pignerol, demande que ces prome
Saint Jean. Deux cérémonies solennelles ont réuni, mardi à 4 heures,
aux Blonats un nombreux public, venu
en partie des paroisses voisines. C’est
d’abord la pose de la pierre angulaire
de la nouvelle Maison vaudoise (nous
l’avons toujours entendu appeler de ce
nom emprunté à un autre édifice auquel
il eût mieux valu le laisser), dont les
murs s’élèvent rapidement. La cérémonie s’ouvre par un discours enthousiaste de M. le pasteur T. Gay et
est close par une prière de M. Ant.
Gay, ancien pasteur de S.t Jean.
On se rend ensuite au temple pour
la seconde cérémonie, la commémoration de l’Assemblée vaudoise tenue aux
Blonats le 30 mai 1805 (voir Ephémérides vaudoises dans le N® précédent).
M. Pons préside et après la lecture
d’Esaïe XLIII,,donne, d’après l’annuaire
de Rabaut, des détails sur l’église vaudoise au temps du premier empire et
sur l’organisation qu’elle reçut de Napoléon. M. Teofilo Gay s’attache ensuite à montrer le bien que l’église
vaudoise a reçu, à différentes époques
de l’histoire, « de ses pires ennemis »
tels que Charles IX, Louis XIV, Victor
Amédée II, Souvaroff. Quant à Napoléon,
elle ne lui doit que de la reconnaissance
pour la liberté dont elle a pu jouir sous
son régime, et sa chute a été marquée
aussitôt par une recrudescence de persécutions et de vexations. Suivent d’autres allocutions, de M. le professeur
Rivoir, de M. Hugon pasteur à Rora,
et la belle commémoration est close
par une prière de M. le pasteur Gardiol.
N’oublions pas les chants exécutés par
les enfants et par la société chorale.
Fête annuelle des U. C. de J. F.
du Val P élis.
Dimanche matin, à 11 h., le temple
de S.t Laurent était comble et la bonne
méditation de M. le pasteur Balmas
sur Jean XV v. 5; « Hors de moi vous
ne pouvez rien faire » fut écoutée avec
une attention soutenue, non seulement
par l’auditoire habituel, mais par les
nombreuses unionistes accourues de tous
les points de la Vallée du Pélis.
Deux heures plus tard des groupes
joyeux cheminaient gaiement sur la
jolie route du Serre. Le temps nous
favorisait : un beau soleil réjouissait les
cœurs et donnait aux campagnes un
air de fête. Partout le printemps étalait ses charmes : les fleurettes mignonnes s’épanouissaient jusques sous
nos pas et les chants de louanges montaient naturellement à nos lèvres.
Bientôt, trop tôt, nous étions au but
de notre promenade, et ici, je l’avoue
un remords vint troubler notre joie :
pourquoi fallait-il que notre visite occasion nnât tant de travail à nos chères
3
r '{7}’
^urs d’Angrogne et comment jouir
jgns arrière-pensée de ce qui est une
lource de fatigue pour notre prochain ?
La terrasse attenante à le petite
iglise avait été pourvue de bancs, de
glaises, de tables, qui, tous, furent bien
ÿite occupés.
. Enfin la réunion commença ! Après
iîje fervente prière de Madame W.
Meille) présidente de l’Union de Turin,
laUecture d’un aftectueux message de
jjjadame Schalck et quelques excellentes
paroles d’encouragement et d’exhortation, M. Balmas adressa à notre jeunesse
un sérieux appel, s’arrêtant sur ces
mots: «Elle se leva et les servit».
Puis vinrent des chants, des récitations, des causeries accompagnées a une
ou de plusieurs tasses de thé ; le chalet
utfioniste eut des visiteuses en grand
nombre et nos amies d’Angrogne, inlassables, nous en firent gentiment les
honneurs.
^"|0uelques heures plus tard toute cette
jeunesse revoyait dans ses rêves les Vallons verdoyants, les cascatelles murmurantes et fraîches, les pentes gazonnées de
la Vachère ; elle croyait entendre encore
les chants lointains, les divines paroles
du Maître.... Puissions-nous ne jamais
les oublier, chères jeunes amies, ces
appels si sérieux et servir désormais
notre Sauveur avec plus de fidélité et
de zèle !
2orre Pellice 30 Mai.
Pomaret. — Ee Pomaret aussi a
eu le privilège d’une visite de M.mes
Middleton et Allan, le 23 Mai. 82 mères de famille ont répondu avec empressement à l’invitation de la sœur
vénérée, qui avait bravé pour les voir
les menaces de pluie et la fatigue, a la
veille même de son départ pour l’Angleterre.
Cette marque de sympathie et d’intérêt chrétien nous a vivement touchées,
i . Puissent les paroles affectueuses et
les exhortations de nos sœurs, produire
des fruits dont elles se réjouiront des
ici-bas, et jusque dans la vie éternelle 1
.,<1 Que M.mes Middleton et Allan reçoivent, ici encore, nos remerciements
sincères, pour tout le bien qu’elles nous
-ont fait. Une <1. Magna-».
M. B. A. Pons prie ses correspondants de prendre note de sa nouvelle
adresse, qui est aussi celle de l’agence
de la Soc. Bibl. Br. et Etr. : Galle
Rioja, 1211, Buenos Aires.
NouYelles et faits divers
— La Conférence du District Piémont-Ligurie-Nice s’ouvrira à Aoste
le 20 juin, à 2 h.
— La Conférence du district Toscane-Sardaigne aura lieu à Livourne
les 15 et i6 c.
—MM. Louis Jalla et Bertrand ont
continué leur tournée dans les principales villes italiennes, partout très bien
accueillis, dans les milieux les plus divers. A Rome M. Jalla a parlé au Collège Romain, ancienne résidence des
Jésuites. Le Prof. Dalla Vedova. president de la Société de géographie italienne, l’a préselAé à un nombreux public, qui comptait plusieurs notabilités
civiles et militaires de la capitale. Tout
en donnant des détails géographiques,
ethnographiques et autres, il n’a pas
tenu l’Evangile sous le boisseau il a
en particulier insisté sur la supériorité
que la vie de famille donne aux missionnaires protestants sur les catholiI ques, et sur l’heureuse influence qu’a
sur les indigènes l’exemple d’une fa
mille chrétienne. Les mêmes conférenciers ont aussi parlé au Temple Vaubois et au local des Unions chrétiennes.
Ils ont dû ensuite visiter Naples et
Gênes et se trouver actuellement en
Hollande.
— L’Ecole de Théologie de l’Oratoire, à Genève a eu une année bénie.
Douze candidats sont arrivés au terme de
leurs études. L’Ecole compte actuellement 20 étudiants en théologie et 12 en
préparatoire. Ce sont 16 Suisses, 17
Erançais, 7 Belges, 3 Italiens, i Hongrois.
— Au prochain Synode des méthodistes de Erance, qui va se reunir à
Codognan, il y aura trois dames déléguées, nommées par les Assemblées
de District : M.me Audumarès, de S.
Gilles du Gard, M.lle Berger-Levrault,
de Nancy, et M.lle Arnett, de Calais.
Prof. Annibaie Fiori. Il Cristo
della Storia e delle Scritture. Bi
sposta al libro di Milesbo [Bossi, de
Lugano) : Gesù Cristo non è mai esistito. Roma, Voghera 1905. 280 p. 8<>.
Prix 2 fr., réduit à i fr. 40 franco
pour les membres des églises évangéliques.
L’ouvrage que réfute M. Eiofi, téméraire et superficiel, n’aurait pas mérité l’honneur qui lui est fait s’il n’avait
été largement répandu, célébré par la
presse incrédule, et accueilli à bras
ouverts par ceux que gêne la pensée
de l’au delà. L’A. du livre que nous
avons sous les yeux recherche minutieusement, scrupuleusement, les arguments que l’on peut avancer contre
ceux qui nient la réalité historique de
la personne de Jésus. Le premier chapitre Cristo nella Storia, a une importance spéciale pour le point de vue
auquel s’était placé Milesbo, et l’on ne
conçoit pas que devant de telles preuves
de fait, il puis.se maintenir ses assertions imprudentes. Le chap II, intitulé:
Cristo nella Bibbia, occupe plus de
la moitié de l’ouvrage et comprend
aussi les preuves fournies par la Patristique. Le Chap. III combat les idées
de ceux qui ne voient dans la religion
de Christ qu’une superstition semblable
aux mythes dès peuples de l’Orient,
antérieurs au christianisme. Il est intulé :
Cristo e la Mitologia. La IVe partie :
Sviluppo e trionfo del Cristianesimo
comprend une comparaison entre la
morale chrétienne et le paganisme, et
une rapide esquisse de la marche triomphale du christianisme. Un répertoire
des auteurs cités ou mentionnés rend
l’usage de ce manuel particulièrement
facile et commode.
L’Illustré de la Famille.
Sommaire du N. du 21 Mai.
Un vainqueur de la terre, des eaux
et de l’air : Jules Verne (ili.) — Propos
d’un passant — Printemps, nouvelle,
Bernard Taft — Chronique d’Angleterre — Débutant, Louis Gastine —
Notre carnet de route. Voyage autour
du monde (ili.) — Vie pratique : A propos d’art décoratif — Nos gravures ;
Première couvée, H. Egli. — Chronique
politique — Nos services de correspondance, de graphologie, etc.
L’Ami de la Jeunesse
sommaire du Numéro de Mai.
Jules Verne — Surprenante constatation — Tableaux de la vie en Palestine — Au pays de Galles —- La brouette
— Bonne à rien — Matin — D’El’ Aricha à Pao-Ting-Fou — Le chercheur
— Lorenzo de Amanda — Ligues d’acheteurs — Comment savons-nous qu’il
y a un Dieu ? — Antialcoolisme — La
crucifixion — Le tabac — Conseils pour
élever les enfants — Les requins à
Aden.
Minerva.
Sommario del numero 25
I.a Chiesa e lo Stato nel Belgio —
Il bilai:.'io dell’occupazione inglese in
Egitto — L’istruzione governativa in
Europa — Uomini scimmieschi e pigmei
della fronficra dell’Uganda — Un cavaliere errante della vita intellettuale
— Inghilterra e Inglesi veduti attraverso la letteratura francese — L’arte
delle citazioni classiche — L’industria
delle mele nella Tasmania — Questione
del giorno — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale
della stampa.
Revue Politique
Dans le courant de la dernière huitaine, la Chambre a entrepris l’examen
de quelques projets de loi, sans réussir
toutefois à les amener à bon port, vu
le manque du nombre légal de députés
requis pour qu’ une votation soit valide.
On n’a par conséquent pas achevé la
discussion du budget de Grâce et Justice, ni celle qui est relative à la loi
sur la situation juridique des professeurs
secondaires. On a, pour la même raison,
ajourné la votation sur les mesures du
Trésor pour le remboursement des sommes dues par l’Etat aux 3 sociétés Méditerranéenne, Adriatique et Sicilienne.
Le plus clair de l’activité de nos honorables représentants a donc consisté à
annuler trois ou quatre élections et à en
valider quelques autres. Remarquons à ce
propos que, contrairement aux usages
parlementaires, l’assemblée s’est déclarée,
dans deux cas au moins d’élections contestées, d’un avis contraire à celui de
la Junte des élections. Il nous semble
qu’en principe la Chambre était dans
son droit ; mais telle n’est pas l’opinion
de la Junte qui trouve qu’on a manqué
de confiance envers elle et qui menace
même de se démettre en guise de protestation. Si dans la semaine qui va suivre
les députés vont se montrer un peu plus
diligents, on pourra voter le budget de
Grâce et Justice, tous les projets que
nous avons mentionnés plus haut, entreprendre et peut-être achever l’examen
du budget de la Marine. Il nous tarde
qu’on en arrive à celui des Postes et
Télégraphes pour voir confirmer la bonne
nouvelle de l’institution du timbre de
15 centimes en remplacement de celui
de 20. Si la Chambre va faire bon accueil
au projet du ministre des Postes, l’augmentation de la correspondance fermée
compensera amplement ce sacrifice apparent du ministère des Finances.
La conférence internationale d’agriculture, inaugurée le 28 mai par un bon
discours de M. Rava,- a déjà tenu plusieurs séances sous la présidence de M.
Tittoni. Elle a d’abord discuté et approuvé
un règlement ; ensuite elle s’est partagée
en trois sous-commission pour étudier le
programme posé par le Gouvernement
italien. Nous espérons pouvoir annoncer
dans huit jours qu’elle ne s’est pas dissoute sans avoir pris quelques décisions
d’utilité pratique immédiate.
— Le jeune Alphonse XIII ne s’est
pas laissé intimider par les menaces des
socialistes français, puisqu’il est a Paris
depuis deux jours. Du reste le Gouvernement de la République a pris toutes
les précautions pour que les lois de
l’hospitalité ne soient même pas violées
par des coups de sifflet, et Paris a fait
l’accueil le plus cordial, nous ne disons
pas le plus enthousiaste, au petit monarque
espagnol. A la Chambre le projet do
séparation avance à petit pas et on vient
d’en voter l’art. 7.
— Le voyage de Guillaume H au
Maroc commence à porter ses fruits. lies
dernières dépêches annoncent en effet
que le conseil des notables de Tanger
a définitivement repoussé le plan de réformes français et manifeste par contre
le désir de combiner un nouveau plan
avec une commission où toutes les puis-'
sances d’Europe seraient représentées.
C’est, en un mot, le triomphe des vues
de l’Allemagne qui veut au Maroc le
régime de la porte ouverte à tout le
monde et qui ne veut pas entendre parler
de prépondérance française. Mais il y a
gros à parier que la diplomatie française
n’a pas dit son dernier mot dans toute
cette affaire.
— Une nouvelle des plus saisissantes
a retenti, mardi 30 mai, dans toutes les
parties du monde civilisé ; la flotte de
Roodjesvensky, sur laquelle les Russes
avaient désormais fondé toutes leurs espérances, a été presque totalement anéantie dans la mer de Corée, entre l’île
Tsoushima et la côte du Japon où elle
s’est rencontrée avec la flotte japonaise
commandée par le vaillant amiral Togo.
D’après les dépêches de Tokio, confirmées à Washington et à Londres, il
s’agirait de 2 cuirassés, trois croiseurs
1 garde-côtes, 2 croiseurs protégés et
3 transports coulés', plus deux cuirassés
et 2 garde-côtes capturés. Total, 14 unités
de la belle flotte russe perdue à tout
jamais, sans compter les 4.000 marins
morts au combat ou noyés. Voilà un
désastre peut-être sans exemple dans
l’histoire des combats maritimes modernes
et qui est bien le coup de grâce pour la
Russie. Les détails de la bataille demeurant encore inconnus, il n’est guere
possible de former des blâmes à l’adresse
du vaincu, ni des éloges à l’honneur du
vainqueur. Il se pourrait aussi que la
défaite russe fût, toutes constatations
faites, moins désastreuse qu’on la dit.
Mais ce qui ne fait pas le moindre doute
c’est que les Russes ont encore été battus
et que le plan de Rodjesvensky a totalement échoué. Et, avec tout ça, nous
ne serions nullement étonnés si on venait
nous dire qu’à S.t Pétersbourg, le premier émoi passé, on invoque la continuation de la guerre.
_______________________.]• c
I NFORWIATIONS
Les conseillers communaux, que le
sort a exclus, sont pour Riclaret : J.
J. Peyronel, Pierre Bounous, Antoine
Peyronel, J. P. Michelin et Jacques
Clot-Varizia. Pour Traverse: A. Artero, Paul Tron, Frédéric Menusan,
Henri Tron, C. Reymond.
Le conseil provincial a décidé qu’il
était urgent de reboiser le haut bassin
de la Leniina et de régler le cours de
ce torrent jusqu’au pont Samiino. De
même pour le CluSOll depuis le Pont
S. Martin jusqu’à sa cofluence dans le
Pélis, tout en insistant sur le fait que
l’état des bois dans les 591 km. c. du
bassin supérieur influent sur les 13 km.
du bassin inférieur.
FOIRES DU MOIS DE JUIN
Le 3 à Crissolo, le 5 aux Airals et
la Pérouse, le 12 à Saluces, le 13 à
Villefranche, le 16 à Sauze de Cesanne,
le 19 au Roure et à Moretta, le 26 à
Barge, le 27 à Pragela, le 3 juillet à
la Tour.
La famiglia Luigi Giordano ringrazia tutte le persone che le testimoniarono simpatia nella dolorosa circostanza della malattia e della dipartenza
della loro diletta
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Rivoir, gérant.
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