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Soixante-deuxième année.
16 Juillet ^926
N» 29
L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE ¡VENDREDI
raiX D'ABONNEMENT I
•Vallées Vaudoises...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique................
Bar ■■ Paar 6 mala
L. 8,
. 10,—
. 20,. 19,1 doll.
5,
6,
11
Va doli.
Ob ■'abonne t à Torre Pellice, au Bureau d’Administratlon de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jbar Coisson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du Journal.
Tout changement d’adresse coûte 3a centimes, sauf ceux du commencement!
de l’année.
<M> Le Numéro; 25 eentimes ^
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
JL'VXS.
Au moment de régler nos comptes de
VexercOce l.er juillet 1925-30 juin 1926,
flous avons la désa,gréable surprise de constater qu’un certain nombre d’abonnés —
des deux Amériques surtout — nous doivent encore leur abonnement de 1925 (!),
et que plus de 300, nous disons trois cents,
n’ont pas réglé leur abonnement de Vannée
en cours. Nous en appelons à la conscience
des retardataires de 1925 et conjurons ceux
de 1926 de se hâter à faire leur devoir. Par
les temps qui courent nous avons grand
besoin que 'tout le monde paye son dû.
Les dons pour le journal de l’exercice que
mus venons de dore se montent à L. 2.876.
Nous saisissons l’occasion pour remercier
de tout notre cœur les généreux donateurs
en les suppliant de nous continuer leurs
libéralités, voire même de les compléter.
L’Administration.
Fêtes du 15 août.
1" Dimanche, 15 août, à llO h. du matin,
réunion à LA ZARA’ (Pramol).
Membres de la Commission organisatrice,
mm. : le podestà J. Long, les Pasteurs des
'Paroisses intéressées, l’instituteur Henri
Jahier et Albert Hleynat.
2® Lundi, 16 août, à 10 h. du matin, réuréon à la SEA de La Tour.
L. Marauda
Président, de la Commission de District.
PAROLES DE VIE.
LES VŒUX
«Heureux...» (Matthieu V).
Au commencement de l’année, nous
avons souhaité le.bonheur â nos parents
et à nos amis ; aimable coutume qui remonte loin dans le passé ; Jésus s’adressant pour la première fois à la foule lui
a présenté aussi des vœux de félicité parfaite. Mais quel renversement des idées
courantes 1
Le monde dit ou pense : Heureux les
orgueilleux ! ; car il cherche le bonheur
dans la vanité. Etre plus riche, plus célèbre, plus encensé que son prochain, avoir
plus d’éloquence, plus de talent, plus de
succès, c’est être heureux !
Mais l’expérience sans cesse renouvelée a démontré qu’il n’y a là aucun
bonheur stable ; à peine a-ton goûté à
la satisfaction d’un désir qu’un autre naît,
plus insatiable ; on monte de palier en
palier vers un étage supérieur qui se dérobe toujours. En définitive, on imagine
qu on possédera la terre, et on ne possède
que la vanité.
Jésus dit, au contraire : Ce sont les
pauvres en esprit qui sont heureux. Il le
sait, lui, l’enfant de la crèche, de Bethléhem, lui qui a goûté auprès de Dieu la
gloire suprême et sainte, lui qui s’est
abaissé, prenant la forme d’un serviteur.
que l’homme s’humilie et qu’il regarde 'à IDieu, il s’aperçoit que le ciel
s ouvre à lui ; plus il s’abaisse et plus il
a le sentiment que Dieu s’approche de lui ;
JÏUahd son humiliation volontaire atteint
hraite extrême de l’abaissement, il a
^ joie infinie de voir Dieu en son âme
qu’aucun nuage d’orgueil ne le
Voile,
» !» :!!
Heureux ceux qui ne pleurent jamais,
dit le monde, parce qu’il croit que le bonheur consiste à ne jamais verser des larmes. Quelqu’un subit-il une perte? Vite,
il tâche de l’oublier et cherche de nom
veaux gains; un deuil l’afflige-t-il ? il se
hâte de sortir des voiles sombres. Quant
à la religion, elle empêche trop les joies
mondaines et la légèreté pour qu’il daigne
accepter la main qu’elle lui tend. Eh bien,
les joies du monde sont factices, ceux
qui s’y livrent ne sont jamais foncièrement heureux, le monde où Ton perd son
âme est aussi le monde où Ton s’ennuie.
Après des vies légères et coupables, bercées de vœux banals, il y a la seconde
mort avec les pleurs et les grincements
de dents.
Heureux ceux qui pleurent, dit Jésus ;
car verser des larmes sur ses péchés, sur
la perte d’êtres bien-aimés, sur l’impiété
des hommes, c’est aller au-devant des plus
abondantes sources de joie. Dieu pardonne, IDieu console, Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés ! O mon âme,
réjouis-toi, puisque c’est le 'Père céleste
qui t’ouvre ces horizons infinis !
Heureux les égoïstes, dit la clameur
universelle. On -blâme les gens trop bons,
on les avertit qu’ils auront des déceptions
et que leurs protégés seront des ingrats ;
tandis que les satisfactions de l’égoïsme
rendent heureux. S’occuper de soi, ne
penser qu’à soi, être le centre de son petit
univers, quelles sources de bonheur cela
fait jaillir ! <
Est-ce bien réel ? Que reste-Lil au fond
du creuset de l’égoïsme ? Rien. Le moi
n’est jamais content, les satisfactions
qu’on lui donne ne nourrissent pas plus
l’âme que le parfum d’un mets ne nourrit
le corps; l’égoïste perd sans cesse sa
joie intérieure, il perd aussi la considération des hommes, leur amitié, c’est un
isolé qui ne possède rien hors de son moi.
Heureux les débonnaires, a dit Jésus.
Et combien cela se vérifie chaque jour !
Ceux qui sont bons trouvent leur joie
dans l’acte d’amour qu’ils accomplissent
comme par besoin de nature. Ils oublient
les sacrifices qu’ils font aussitôt après les
avoir consentis ; et il se trouve, en définitive, que ce sont eux qu’on aime, eux
qu’on estime, eux dans lesquels chacun
met sa confiance. Ils possèdent la terre !
Quand ils voient une fleur sur leur chemin
elle semble leur sourire ; ils se comprennent : ,« Moi, dit la fleur, je donne au
passant ma beauté et mon parfum». —
« Moi, dit le débonnaire, je donne à qui
je puis mon cœur avec Tamour que Dieu
y a mis ».
« * *
Heureux ceux qui ont le cœur insensible aux maux d’autrui, dit-on autour de
noms. Avoir pitié? Avoir un cœur qui
s’émeut ? Mais ce serait entrer dans une
sombre vallée ; elle est trop arrosée de
larmes pour que le bonheur y ait pénétré
jamais. On est heureux ailleurs !
En bien, vous, qui n’avez pitié de personne, vous trouverez un iour le malheur
sur votre chemin ; vous pleurerez et
comme vous n’aurez jamais exercé la miséricorde, vous ne trouverez personne qui
vienne pleurer avec vous.
Je me trompe, vous trouverez le miséricordieux que vous blâmiez autrefois et
qui compatira à vos maux. Le comprendrez-vous alors ? H est permis d’en douter ;
et ne comptez pas sur la miséricorde divine; elle ne s’exercera pas pour vous.
Heureux les miséricordieux, a dit le Seignedi'. Ils vont à travers la vie, cherchaiît le bien à faire, les .larmes à essuyer ;
l’Esprit de Dieu les anime. Comme ils
ont pitié de leurs frères malheureux. Dieu
a pitié d’eux et leur âme est en plein
bonheur.
* * Üî
Et maintenant, hommes du monde, continuez vos vœux, ne les déguisez pas sous
la marque d’une politesse raffinée, et dites
ce .qjji est : « Heureux les impurs, car ils
se livrent à leurs passions. Heureux les
impurs, car ils verront... ». Ils verront qui ?
Le 'Üiéâtre que vous aimez vous le dira.
Le vieûx docteur Faust voit apparaître
Satan. Et vous oseriez soutenir que Ton
peut être heureux dans une pareille compagnie ? Tout cœur qui s’est livré aux
passions de la volupté a souffert :
Au fond des vains plaisirs
que j’appelle à mon aide.
Je trouve un tel dégoût
que je me sens mourir.
La vérité est dans la parole de Jésus :
« Heureux ceux qui ont le cœur pur ».
Oui, il est heureux le jeune homme qui
reste pur ; il fuit les plaisirs du monde
qui, d’ailleurs, n’exercent sur lui aucune
tentation ; fl est joyeux, toujours joyeux.
Croit-on, dans le monde, que Dieu qui a
fait la nature si befl©! empêche la jeunesse de s’épanouir comme la fleur, ou
de chanter comme l’oiseau ? Comme on se
trompe ! Dieu a donné à nos jeunes filles
et à nos jeunes gens un caractère disposé
à la joie, au rire franc, aux chants inspirés.
Le père de l’enfant prodigue commanda
une fête au retour de son fils. Toutes ces
joies et ces réjouissances ont lieu comme
si Ton était avec les anges, et dans la
pleine lumière du ciel; l’enfant, en plein
jeu, s’arrête quelquefois pour sourire à
son père et à pa mere ; celui qui a le
cœur pur, en pleine joie, peut regarder
r son Père céleste qui l’encourage et le bénit.
ÿ ^
Aujourd’hui, après la grande guerre, en
plein déséquilibre moral et social, devant
son œuvre désastreuse, le monde osera-t-il
répéter comme autrefois : Heureux ceux
qui évitent de se nourrir de justice ! Heureux ceux qui préfèrent la guerre à la
paix ? Il ne pourrait pas soutenir que le
monde jouit du bonheur, puisque les peuples gémissent et que chacun pleure. Ce
soupir universel ne Tentendez-vous pas ?
Si donc vous voulez que vos vœux de
bonheur Ise réalisent, il faut renoncer à
vos sophismes, à vos souhaits formulés loin
de Dieu et en dehors de l’Evangile, et
revenir à Celui qui a dit : Heureux ceux
qui ont faim et soif de la justice, car ils
seront rassasiés!' Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront enfants de
Dieu !
Quel banquet, servi par Dieu! Chaque
mets de justice et de paix, chaque miette
du pain de vie procure à l’âme un indicible bonheur ! Elle est nourrie, rassasiée,
comme on Test un jour de fête familiale
où le Père offre à ses enfants une ¡nourriture plus abondante qu’à l’ordinaire ! Et
ce bonheur est calme, il permet et encourage la patience, la douceur, Tamour fraternel, le désir de tout apaiser...
Heureux, oui heureux, ceux qui écoutent les vœux exprimés par Jésus et qui,
chaque jour, lui demandent de les
réaliser., BENJiAMiN ARboüsset.
(Du Christianisme).
“A beau menHr..
qui vient de loin », dit Tadage bien connu.
Ce qui se passe en ces temps-ci dans notre presse, voire même la plus autorisée,
nous engage à y introduire une légère modification et à dire : « A beau mentir qui
écrit de loin».
Jamais comme aujourd’hui des correspondants de tout calibre ont eu la tâche
de faire connaître à nos concitoyens ce qui
se passe au bout du monde, surtout au nouveau monde. Au nom de Colomb, de Vespucci... les Italiens ont bien le droit d’être
informés de la marche des choses dans les
deux Amériques, d’autant iilus qu’une d’elles se réclame du nom de latine.
Et jusque-là rien de plus l%itime, si ces
correspondants sont d’honnêtes gens, qui
n’ont point vendu leur plume et surtout
qui ne ise sont pas laissé affubler d’une
paire de lunettes aux verres colorés qui les
fait voir et juger en harmonie avec la
nuance d’esprit de leurs commettants.
Voilà bien des mois que, avec une surprenante unanimité, ces correspondants —
qu’ils s’appellent M. Poireau, M. Chou ou
M. Carotte — décrivent les mœurs protestantes, les œuvres évangéliques et les faits
et gestes des pasteurs de façon à'jeter sur
le tout les sombres reflets de leurs lunettes,
qui sont ceux du discrédit et du ridicule.
Ils n’agiraient pas autrement, même s’ils
avaient été embauchés par la célèbre Compagnie qui prétend donner le ton à l’opinion publique, et qu’aucun scrupule ne saurait arrêter pour atteindre la fin qu’elle se
propose.
On risque de passer pour ingénus, de nos
jours, en s’étonnant d’un système de dénigration, lorsqu’il s’agit de démohr le sérieux et le crédit d’un concurrent occupant
la place que Ton voudrait avoir soi-même !
Nous savons par expérience, nous en Italie, avec quelle surprenante ignorance,
réelle ou voulue, certains journalistes s’occupent de nos affaires, combien plus, lorsqu’il s’agit de pays étranger, ces mêmes
publicistes, qui souvent connaissent imparfaitement la langue du pays, qui ne se
trouvent en contact qu’avec leurs concitoyens et rarement avec les meilleurs éléments de la population indigène, combien
plus, disons-nous, ignorent-ils les véritables
conditions des personnes et des choses qu’ils
prétendent décrire, ce qu’ils font avec la
plus phénoménale incompétence.^
L’Amérique étant le pays de l’extraordinaire et du nouveau, ils se sont prévalus
de l’axiome : « Tout |est poœible et rien ne
doit surprendre venant de là-bas», pour
transformer les églises protestantes en tabarins, les pasteurs en entrepreneurs de
divertissements licencieux et tout ceci, affirment-ils, en vue d’attirer et de retenir le
public qui autrement leur échapperait !
Le tableau, pour produire son effet, de*vait opposer aux sombres couleurs d’un
protesta,ntisme en décadence, les roses aurores d’un catholicisme conquérant et victorieux.; Aussi s’en sont-ils donné, ces
beaux messieurs, à décrire les représentations coréographiques (le mot est de Tun
ëiki.:..
2
d’eux) qui devaient épater les bons Jbourg’eois de la Confédération !
Cette pêche d’homme par éblouissement
art-eUe donné les résultats qu’ils annonçaient sur un ton de triomphe ? Nous ne
le croyons iras. S’il en était ainsi nous ne
saurions que féliciter le protestantisme
américain de se voir débarrassé de ces
alouettes prises au miroir et évaluer à sa
juste valeur le sérieux d’une propagande
qui se fait avec les moyens qui sont en
honneur, les jours de foire villageoise.
Du r^te, en fait de conquêtes religieuses, le nombre et la lîosition sociale semblent devoir primer sur les qualités morales et spirituelles des recrues à introduire
dans le giron d’une église qui veut se dire
leur mère comme qu’il en soit.
Et ix)ur que mon assertion ne paraisse
pas hasardée et trop partiale, je vais me
permettre de citer un paragraphe d’une
correspondance à.’Arwldo Cipdla (point
susiîect d’anticléricalisme) que je lis dans
la Nazione du 6 juillet courant.
Il écrit de la ville de Mexico et s’occupe
de la lutte entre le Gouvernement de ce
pays et la papauté ;
<; La masse des indiens (les indigènes du
Mexique) est amorphe, et le christianisme
l’a très peu éloignée de ses pratiques payennes... iLe Saint-Siège a commis l’erreur
de retenir le Mexique pour un pays complètement catholique, en le subdivisant en
35 diocèses, tandis qu’ü en aurait puffi de
4 à ‘5 {K)ur les villes principales ; et l’on
aurait dû considérer le reste du territoire
comme ayant besoin, pour bien des années
encore, de l’œuvre de Propaganda Fide.
« Les évêques mexicains m’ont déclaré
qu’ils n’avaient pas encore réussi à introduire dans leur diocèse la confession et
qu’il existe au Mexique des populations qui
vivent comme les primitifs du centre africain et desquelles aucun prêtre ou missionnaire ne connaît la langue, qui paraît ressembler au chinois».
S: S: *
Qu’en dites-vous, lecteurs, de ces 15 à 16
millions de Mexicains allant ginssir le total
des 300 millions de catholiques-romains que
certaines statistiques vous servent comme
bien inférieurs à la réalité ? !
Si, ab uno disce omnes, c’est à dire, si
le n\ême “critère s’applique à d’autres contrées qui ont de fortes analogies avec le
Mexique, que devons-nous retenir de la
prétendue supériorité numérique du Catholicisme sur le Protestantisme?
Ce n’est pas nouveau, car déjà au ternies
de SblFrançois Xavier on ne s’arrêtait pas
au détail matliématique pour déclarer une
religion, conquise en bloc à la foi romaine !
Que devoiis-nous croire de la conquête
salésienne de la Patagonie, si prônée de nos
jours? Fait-elle la paire avec celle du
Mexique ?
Revenant à l'adage que nous avons mis
en tête de ces lignes, nous souhaitons qu’ü
ne trouve jamais une application lorsqu’il
s’agit de l’œuvre et du royaume du Dieu
de vérité. Qu’aucune préoccupation d’intéréte ecclésiastiques et de caste religieuse
ne ijorte jamais à des exagérations et à
des données fausses, afin que l’on ne puisse
jamais accuser les travaux de conquête missionnaire en pays lointains d’être fictifs
et trompeurs.
Pendant que l’on se pâmerait pour des
recrues imaginaires, en terre payenne, on
sai»erait à la base, en terre civilisée, le sérieux et la crédibilité de tout apostolat
chrétien. Arthur Mü.ston.
' Rrte la minestra'CoU
Brodo^came
in Dadi
9U(ÍMÍrno sostanzioso
€h»ce*®
''rnbUlcitâ BEFTOLOMI - MH«»
Même les lecteurs des villages les plus
reculés de ncs montagnes ont entendu parler
des ondes hertziennes et de leurs merveileuses applications, entre autres comme moyen
de transmission des sons, pour n’en mentionner qu’une. ¡Des appareils de transmission
d’un côté, d’autres appareils de réception
de l'autre, permettent de lancer à travers
l’espace et de faire entendre aux millions
de personnes, pourvues d’un appareil récepteur, des discours, des messages de
toute sorte, des concerts, des programmes
et même des sermons. Nous trouvons à ce
prop<|| clans le Testimonio, un article fort
intéressant du professeur A; Mangano sur
la radiophonie comme moyen de propa,gation de il’Evangile aux Etats-Unins qu’il
vaut la peine de rréumer à l’intention des
moins cultivés de nœ lecteurs.
M. Mangano estime que les Etats-Unis
ont environ 20 millions d’appareils radiophoniques, ce qui revient à dire que tout
le monde, ou peu s’en faut, en est pourvu.
Toutes les branches du savoir humain figurent au programme des auditions radiophoniques, tous les sujets qui peuvent intéresser les hommes d’affaires, les hommes
de science et de lettres, les politiciens, les
artistes, les femmes, les enfants... mais
c’est la musique qui occupe toujours encore la première place. I0ref, le radium
constitue, pour ainsi dire, une espèce d’xmiversité populaire et contribue puissamment
à l’instruction des masses. H est donc tout
à fait naturel que l’Eglise se soit aussitôt
préoccupée de tirer le meilleur parti de la
merveilleuse invention pour « semer la Parole de Dieu » dans un pays où des millions
de personnes habitant loin des centres
étaient jusqu’ici privées de la prédication
de l’Evangile. Le radium vient de remédier
à cet état de choses qui était fort grave.
Toutes les églises évangéliques de quelque
imixjrtance sont maintenant pourvues d’un
appareil radiophonique ; et pendant que le
pasteur s’adresse à sa congrégation, son
message passe à travers les murs du temple et arrive aux oreilles de plus d'un million de personnes ! Les hôpitaux, les prisons, les asiles de pauvres, en un mot toutes
les iastitutions ébergeant des personnes
qui n’ont pas la possibilité de sortir ont la
possibilité d’entendre le message divin,
ainsi que tous ceux qui ont le « radium »
chez eux.
« Voici le programme d’un dimanche à
New-York au point de vue de la diffusion
de l’Evangile par le radiüm et ses douze
centres de transmission. Le matin on ouvre
par un service de prière suivi d’un petit
discours. On a ensuite une heure de musique sacrée, des chants exécutés par des
chœurs renommés et des morceaux joués
sur des orgues puissantes. Puis on transmet les hymnes joués par les cloches mélodieuses dont sont fournies quelques églises. A 10 h. 30, commencent les cultes réguliers des églises principales. Les personnes
qui ne peuvent pas ou ne veulent pas aller
à l’église peuvent entendre le message chrétien sans sortir de leur chambre.
« ..A deux heures de l’après-midi commence le service religieux sous la direction
de la « Fédération des Eglises », et là aussi
nous avons des chants, des prières et le
sermon qui, d’habitude, est prononcé par
un des meilleurs prédicateu'rs de la vffle.
Ce service est à peine fini, qu’ime autre
église en commence un autre, consacré tout
particulièrement à la jeimesse et dont le
prédicateur est un spécialiste du genre oratoire le mieux adapté aux jeunes gens.
Puis l’on a un culte imposant dans l’un
des grands édifices de TY. M. C. Aj, où le
fameux prédicateur docteur S. Parkes Cadman parle à 2500 hommes tous les dimanches. Après le discours, une heure est encore consacrée à répondre aux différentes
questions que l'auditoire pose au prédicateur. On calcule à un million le nombre de
personnes qui écoutent ce message dimapche après dimanche, vu qu’ü est répété et
transmis à travers cinq Etats. Ce discours
est enœre suivd d’un autre accompagné de
musique sacrée, vers 5 h. 30. A 7 h. 45,
encore d’excéllente musiqq« sacrée... et
d’autres isermons... ».
— Des merveilles, dites-vous, des choses
étourdissantes et combien commodes ! A'
quand les appareils de transmission dans
nœ Eglises des Valées ? JMœ temples sont
si froids en hiver, si chauds en été ! Il est
si désagréable de se déplacer par le mauvais temps, lorsqu’on serait si confortablement chez soi !
Voilà, à n’en pas douter, les réflexions
que va faire plus d’un de mes lecteurs parmi ceux qui ne sont pas précisément des
piliers d’église. J’estime de mon côté, tout
en reconnaissant le bien immense qn’on
peut faire par ce nouveau moyen de prédication, que les sermons « par radium »
doivent avoir aussi des inconvénients et
même de fort graves ; qu’au surplus celui
qui n’a pas de besoins religieux peut fort
bien n’écouter que d’une oreille distraite
un message qui ne l’intéresse guère.
En attendant l’installation des radiums
chez nous, savez-vous ce que nous allons
faire, à une époque de l’année où les cultes
sont si peu fréquentés, surtout dans nos
paroisses de montagne ? Nous allons nous
déranger un tout petit peu, de façon à ce,
que le pasteur ne soit pas obligé de prêicher devant les bancs à moitié vides et que
chacune de nos familles soit représentée
au culte principal par un ou deux de ses
membres. Une chose très possible... en attendant le radium. j. c.
Pur l’iiiaiioiiratioii du“PalaisdelaFeiiiK„.
Les institutions philanthropiques de l’Armée du Salut ne se comptent plus, désormais, et l’Italie en possède un certain nombre qu’on ne saurait trop apprécier et encourager pour le bien matériel, moral et
spirituel qui en émane, ainsi que cela a
été reconnu, dans cette feuille même, il
y a quelques années.
Mais ces mêmes institutions philanthropiques, caractérisant la noble activité de
l’Armée du Salut, viennent d’atteindre en
France un développement et des proportions bien plus considérables que chez nous.
Il y a un peu plus; d’un an, l'Armée du Salut inaugurait à Paris « le Palais du Peuple », qui n’est pas un simple asüe de nuit,
mais une vraie maison de retraite, un vrai
foyer pour des centaines de déshérités du
sort. Vint ensuite « le Palais de la Femme »,
destiné à accueillir, à sauver de la misère
et de la honte, les femmes sans foyer, les
abandonnées, celles qui sont en train de
glisser sur la pente du vice et qui vont
trouver dans cette maison providentielle
non seulement le vivre et le couvert, mais
des cœurs 'chauds pour les aimer et les
acheminer sur la bonne voie. Une institution due à la courageuse initiative des commiissaires M. et M.me Peyron, vaillamment
secondés par un Comité üd hoc, par toute
la presse, par l’opinion publique, sans distinction de crédo politique ou religieux et
qu’on vient d’inaugurer le 23 juin, à Pans,
en présence du général Booth, des représentants des corps de l’Etat, de ceux du
Conseil Municipal et de celui du Président
de la République. Au cours de la cérémonie,
plusieurs discours débordant de gratitude
envers l’Armée du Sa,lut et sa bienfaisante
activité furent naturellement prononcés.'
Qu’il nous soit permis de reproduire quelques fragments de celui du président du
Conseil Municipal, M. Pierre ^Gaudin :
« ..iPermettez-moi donc, Général, de vous
dire en quelques mots toute 'notre immense gratitude pour la belle œuvre d entr’aide sociale que l’Armée du Salut a entreprise et poursuit au milieu de nous
avec un désintéressement, une persévérance et un dévouement au-dessus de tout
éloge.
Permettez-moi aussi de vous adresser,
dans le cadre de cette réception tout intime, un remerciement et un hommage
personnels auxquels j’associerai seulement,
sûr de répondre à vos sentinœnts profonds, la mémoire de votre vénéré père,
dont vous n’avez voulu être que le disciple
et le continuateur.
Vous vous êtes montré, Général, le »
digne fils de cet apôtre au cœur brûlé de
compassion pour les opprimés et les dégradés, les souffrants et les misérables,
et dont votre illustre compatriote, W. T.,.
Stead, qui s’y connaissait en hommes,'.-;
pouvait écrire : îeJ
«C’est un des quatre ou cinq hommes
les plus (remarquables de notre temps pan
la (faculté d’organisation et par l’énergie
d’abord, mais surtout par le cœur et par
ce souffle d’amour qui soulève les mon-;
tagnes ».
(Entre vœ m.ains, l’œuvre qu’il avaitfondée îl y a soixante ans, et qui, de soi
temps déjà, avait pris un si large dév(
loppement, est devenue la plus puissan'
organisation philantrophique du mond(
entier. Ceux même qui ne partagent
vos croyances religieuses ne peuvent quel
s’incliner avec respect devant la pur
flamme qui vous anime, et fi. n’est
un homme digne de ce nom qui ne soi
crirait d’enthousiasme aux nobles paixdi
que vous prononciez l’an dernier, en
gurant à Paris le Palais du Peupl|-.; ■
« Chez tout être humain, quel que soit sc&;
degré de dégradation ou de corruption, i
y a une étincelle divine, il y a T âme. Peutig
être est-elle endormie, mais elle existe^
Ah ! si nous pouvions la réveiller : si nou§<
pouvions souffler sur cette étincelle q
risque de s’éteindre ! ».
C’est parce que, sans prosélitysme in-'
discret, vous ne séparez jamais, dans votre
activité bienfaisante, le soin des âmes de:
celui des corps, que vous vous êtœ déjal
acquis, dans le cœur de notre peuple, u8|.
place si exceptionnelle.
...On le voit bien aujourd’hui à la sym--*
pathie dont vous entoure notre populatioa
parisienne, toujours sensible aux mouvements spontanés et généreux, et qui vous
sait un gré infini de vous être attaqué,
avec autant d’énergie que de dévouement,
à deux dœ problèmes les plus angoissants
de l’heure présente : le problème du lo-.,
gement des «sans taudis
et le problem^
de la protection de la femme.
...Nous savons que, si nous avons vu^
surgir sur notre sol parisien, avec une
rapidité qui tient du miracle, ces deux
admirables créations : le Palais du Peuple
et le Palais de la Femme, nous en sommes(i
redevables, pour une part, aux mérites’
éminents de M. le Commissaire général et,
de M.me Albin Peyron, que nous sommrt^
heureux de saluer à vos côtés. ’ |
...Pour tout ce que vous avez réalisé, pour,
tout ce que vous réaliserez encore de beau|
de noble et de bon parmi nous, permetteà-^
moi, Général, de vous dire très s’imple
ment, au nom de la population parisienne ;
Merci ! ».
Pour le
1 i HENRI ARNIlUD.
zS.me Liste de Sonscription :
Report de la 27.mei Liste L. 39.668,31
M.me Ines A. in Rivatta, Buenos-Ayres, 500 - Change 14 » 514,
Total à reporter L. 40.182,1
Les travaux pour le monument sont conj!
mencés ; il sera inauguré prochaineii
Ceux qui ont encore des listes de souscii:
tion sont instamment priés de les tri
rnettre sans plus de retard.
ANGROGNE. Joseph Gaydou, de Ns
rot, un vétéran des campagnes du '66'
du ’70, nous a quittés à l’âge de 82
rappelé par le Seigneur. Figure ca.rac
tique de vieillard Vaudois, on n’oubli
pas de si tôt, surtout parmi les petits,
brave tambour-major «IBàrba Pin»
chaque année, se faisait un devoir et ^
plaisir de prendre part à la fête du IT
vrier pour y battre la diane qui semJjJ^'
le rajeunir en éveillant en lui les souveflÎf|
nostalgiques du passé. Son ensevelisseme*“
a eu lieu vendredi 9 courant, avec le
cours d’un bon nombre de parents et
Notre sympathie à la famille en j
— A l’occasion du prochain départ P<W
le Zambèze du missionnaire M. Bob^
Cdisson avec sa future compagne
3
{iiampiccoä, nous désirons exprimer encore
à cette dernière les sentiments de gratitude de la population du Pradutour pour
l^œuvre accomplie dans ce quartier par
M.Ue Giampiccoli pendant les quatre ans
qu’elle y a passés et où elle laisse un souvenir ineffaçable et des traces bénies. Que
Dieu l’accompagne, avec son cher époux,
dans le nouveau champ de travail qui leur
est confié et qu’il les comble l’un et l’autre
de ses ¡bénédictions !
— ¡Nos remercîments et nos vœux vont
auæi à M.- l’instituteur Henri Coisson, qui
a passé'un hiver au milieu de nous et qui
va bientôt rentrer dans son champ de trar
vail, à l’Asmara. J
— Ije Chalet du Serre vient de rouvrir
ses portes pour la saison d’été ; nous donnons la bienvenue à sa directrice, M.lle M.
Costabel, ainsi qu’aux pensionnaires, et
nous formons à leur égard les meilleurs
vœux. D. P
FLORENCE. {Via Manzoni). Le rapport
annuel de cette congrégation constate que
les cultes «sont fiœquentés par de nombre u»s assemblées» aux grandes solennités et le sont un peu moins en temps ordinaire (comme partout ailleurs). Il y eut
9 nouvelles admissions dont une par profession. L’école du dimanche compte 68 inscrits, la classe des catéchumènes 15. Les
deux Unions de Jeunes Gens réunissent un
bon nombre de membres auxquels on souhaite de voir s’ajouter plusieurs jeunes
gens qui n’en font pas encore partie.: La
Société de couture a eu son bazar, dont le
résultat financier a dépasé les prévisions
les plus optimistes.
Les finances, en général, sont satisfaisantes : L. 10.856 aux entrées, dont
L. 6.617 de contributions régulières et collectes. L’église verse L. 4.500 à la Caisse
Centrale et L. 1.765 à la Caisse d’Emé. ritation.
LA TOUR. Collège. Elèves promus sans
examens. Lycée - De la l.re à la 2.me ;
iDella Valle Fausto, G'ambino Antonino, Malan Lelia, iRibet Guido, Turbil lEmilio, Vasario Paolo, Vinay Tullio. — De la 2.me à
la Z.me : Amour Anna Enrica (menzione
onoremle), Caminiti Gustavo, Coisson Lamy, Craviotto Andrea, Deodato Achüle,
Gardiol Enrico, Quattrini Mario, Rostagno
Artu'ro, Rostan Ermanno.
Gymnase - De la l.re à la 2:me : Albarin
Bruno, Baridon Alberto, Coïason Anna, Filippoiie Domenico, ¡Gardiol Renato, Garnier
Arturo, Malanot Ida, Ferro Mario, Fieretti
Ettore. — De la 2.me à la S.me : Aime
Bdoa.rdo, Ayassot Anita, Bertin Alice, Decker hlarcella. Della Valle Maria, Teresa,
Di Francesco Ernesto, Filippone Maria,
Gardiol Ernesto {menzione onorevde). Giocoli Clara, Jachia Susanna, Meynet Roberto,
Quattrini Adele, Tamietti Corrado, Travers
Renato, Vinay Cornelio. — Admis à la
4.me (examen d’Etat) : Barolin Louise,
Cielo Davide, Coisson Giovanni, Coisson
Osvaldo, Giacometti Luciano, Maestà Pietro, Theiler Adelina, Vasario Anna, Gay
Carlo, Forneron Attilio, Poët Adele, Tron
Elsa. — De la i.me à la 5.me : Albarin Regina, Anmahian Rosa, Bosio Ilda, Cagna
Lidia, Giacometti Tullio, Gönnet Giovanni
{menzione onwevde), dalla Yvonne, Lanfranco Valeria, Malanot Arma, Ribet Gustavo {menzione cmorevole), Tamietti Renato, Travers Elda. — Admis à la l.re classe
du Lycée (examens d’Etat) : Ayassot Emilia, Graziadei Francesco, Janavei Alfredo,
Malan Carlo, PeUenc Alda, Pons Liliane,
Ravioli Dario, Venturini Emilia, Varese
Elba, Guidi di Bagno P.
Admis à la l.re dasse du .Oyvinose :
Amour Aray, A rmand-Hugon Augusto. Bein
Err.esto, Bert Guido, Buhler Frida, Cairus
Luigi, Forneron Frida, Foste! Giovanni,
Galvano Giovanna, Ganière Maria, Long
Alma, Malan, Ines, Pasini Èva, Pasquet Enrico, Pastre Viola, Provenzale Giuseppe,
Ribet Margherita.
L’année scolaire est dose ; les derniers
exanieas et la dernière séance du Conseil
des Professeurs ont eu lieu le 12 courant.
Le prof. 'Tliéophile Pon^ est Chargé du dis
cours d’inauguration des cours de la prochaine année scalaire.
Et maintenant, nous souhaitons de bonnes vacances aux élèves... et aux Professeurs, et nous accompagnons de nos meilleurs vœux tous ceux qui auront à réparer
qui une qui deux branches 'à la session,
d’automne.
— Personalia. M. Italo Mathieu, exélève de notre Collège et fils de l’instituteur M. Théophile Mathieu, vient de subir
avec un plein succès ses examens de diplôme (laurea) de docteur en médecine et
chirurgie ; ce dont nous le félicitons vivement ainsi que sa famille.
__ La famille Cesan, à la mémoire de
son bien-aimé et regretté mari et père
M. Michel Cesan, a fait un, don de L. 300
à différentes œuvres locales, les distribuant
comme suit : Paroisse Vaudoise,, L, 50 Hôpital, 50 - Refuge, 50 - Asile des Vieillards de St-Germain, 50 - Orphelinat, 50
- Cuisines Economiques, 50. En exprimant
à la famille Cesan la reconnaissance des
/ œuvres « bénéficiées », nous lui renouvelons
nos condoléances pour le deuil qui l’a
frapî>ée.
— La Caisse d’Epargne de'Turin, suivant sa noble tradition do'générosité, a décidé d’octroyer les subsides suivants à différentes œuvres locales de bienfaisance ;
Hôpital Vaudois, L. 1500 - Congrégation
Civile de Charité, 1200 - Orphelinat, 1200
- Cuisines Economiques, 700 - Congrégation de St-Martin, 350 - Mutualité Scolaire,
300 - Bourse Vaudoiise des Pauvres, 300 Société Ouvrière, 150 - Direction Didactique, 200 - Total L. 6400.
— Mardi, à i’iHôtel Beilevue, une quar
rantaine de personnes, de La Tour et de
St-Jean, se trouvèrent réunies ix>ur un
high iea, offert par M. A. D. Parise, de
Buenos-Ayres. Ce compatriote, aprœ avoir
visité l’Australie, s’est fixé dans la capitale de l’Argentine, où il représente les
Vaudois par son honnêteté et son activité.
Toujours profondément italien, il est venu
nous rendre a fhfing \visit et il a eu l’excellente idée de convoquer tous ces amis
pour passer ensemble trois heures fort
agréables. MM. Rocchi, B. Revèl, D. Jahier
et J. H. Meille exprimèrent leur reconnaissance ix)ur cette aimable invitation et
M. Parise se déclara fort heureux d’avoir
pu la faire. Nous lui souliaitons un bon
voyajge et un prochain retour en Italie,
Un des quarante.
MESSINE. Ije rapix)rt annuel de l’église
de Messine constate une augmentation dans
le nombre des membres : 132 l’année dernière, 142 au 6 juin de Tannée courante.
Il y eut 20 admissions, dont 6 par profession, et il reste une bonne classe de catéchumènes pour Tannée prochaine. La fréquentation des cultes est en pi'ogrès.
L’école du dimanche compte 26 élèves. Une
« association féminine vaudoise » vient
d’être fondée et Ton a bon œpoir de fonder prochainement une Chorale.
Les finances marquent un vrai prt^rès,
qui «s’accentuera à mesure que tous les
membres de Téglise auront compris leur
devoir». Le bilan accuse L. 12.814 aux
entrées... comme aux sorties. L’éghse verse
L. 3.500 à |a Caisse Centrale let L. 625 à
celle d'Eméritation. Les contributions, ordinaires et extraordinaires, atteignent le
beau chiffre de L. l9.422j
RORA’ (Retardée). Samedi 3 courant, la
Jeuneæe de nos deux Unions a 'participé
en lx>n nombre à une bele excursion dans
le riant et pittoresque vallon de Rodoret.
La promenade Jie pouvait mieux réussir,
et Ton ne regrette que la trop courte durée de cette visite. L’hospitalité si confortable, l’accueil si chaleureux qu’a reçu la
joyeuse comitive chez l’ancien de la Ville,
M. Jean Pierre Tron et sa femme, nous
laissent'à tous d’agréables et reconnaissants
souvenirs. Les Unionistes de Rorà ont pu
se faire une idée de l’affabilité exquise de
la population de Rodoret lorsqu’au lendemain encore, après le culte, deux frères
leur adressèrent de touchantes paroles au
nom de Tassemblée et leur offrirent des
rafraîchissements au cours de leur tournée,
à Sei-veil et aux Fontaines.
Nœ Unionistes n’oublieront pas de si tôt
cette belle manifestation de fraternité vaudoise, iet :ils tiennent àj exprimer à leur tour
leur vive gratitude Surtout à MM. Jean
Pierre Tron, Benjamin Tron, Louis Pons,
Jacques Barrai et Jules Pascal. f.
f NOUVELLES POLITIOUES.
■V
y La note saillante de la politique de la
^semaine dernière concerne toujours la sijtuation économiqu&ifinancière et Tencadre
(ment des forces syndicales, points sur lesquels converge toute l’activité gouvernementale et en particulier celle de M. Mussolini. En tout premier lieu il s’agit de la
récente crise de la lire qui a subi une nouvelle rechute ; à Londres le cours de la lire
était, le 8 courant, à 147, mais depuis lors
fl a légèrement remonté, ce qui fait qu’il
n’y a pas lieu de trop s’inquiéter pour ces
oscillations du marché financier qui est sensible aux pressions les plus variées et d^icates des spéculateurs. En vue d’éviter
des manœuvres contre la stabilité de notre
monnaie, le Gouvernement vient d’émaner
un décret qui en défend l’exportation. Il
est permis, toutefois, à nos concitoyens qui
doivent se rendre à l’étranger, de porter
sur eux des valeurs pour une somme ne
dépassant pas les ilO.OOO lires. Les popu' lations de frontière et tous ceux qui ont
de fréquentes occasions de passer les confins ne peuvent jouir de cet avantage et
devront ]3orter sur eux seulement les sommes dont ils démontreront la nécessité pour
leurs courts séjours en terre étrangère.
La Gazette OffideÜe publie jç décret ministériel du 2 juillet 1926 concernant l’institution du nouveau Ministère des Corporations, qui, comme nous l’avons déjà annoncé, sera aussi dirigé par M. Mussolini.
D’après une déciision récente prise par
le iGouvernement, toutes les élections provinciales et communales seront^suspendues
I)our un temps indéterminé, malgré maintes sollicitations venant des fascistes mêmes. Cette décision serait, dit-on, expliquée par le fait qtiie le Gouvernement est
en train d’étudier le problème des administrations communales en vue d’instituer
aussi le Podestà dans les centres ayant une
population supérieure à 5.000 habitants,
tandis que les grands centres devraient
être administré par des « Gouverneurs ».
La manie des banquets qui, jusqu’à présent, caractérisait le fascisme des petits
centres, le notre compris, va cesser — au
grand regret des nombreux fêtards — de
par la volonté du Chef et de par une récente louable disposition du Secrétaire général du parti, qui abdit Tusage des banquet « comme manifestation de festoiement
promue et effectuée par le parti pour des
solennité ou pour honorer des personnalité». Voilà un rappel au sérieux qui.constitue un avantage à tous les points de vue
et en premier Heu sous le point de. vue
économique.
A titre de curiosité nous rapportons que,
d’après les données de l’Agence Volta, le
montant des réparations encaissées par
l’Italie depuis TappHcation du plan Dawes,
serai); de 122 milHons 759 mille mafks or,
qui, au cours actuel, équivalent à envoron.
750 millions de lires.
Le .Roi s’est rendu, le 12 courant, à Bolzano, où il a assisté à la pose de la première
pierre du monument de la Victoire. L'accuefl des montagnards du HautAdige a
été des plus enthousiastes, à ce qu’il) parait,
et nos ex-combattants ont passé une journée en fràtemeUe communion avec les excombattants de l’armée autrichienne.
— France. Dans la séance de la Chambre
du 6 courant, M. CaiUaux a réussi, apré
un long discours, à faire approuver, avec
quelques légères modifications, le programme des experts, en obtenant aussi, ce qui
vaut mieux, l’acceptation des 3 miilliards
de nouveaux impôts proijeté pour alléger
le Tréor. M. Caülaux n’a pas caché la situation déespéré du Trésor qui doit faire
face à Une dette intérieure de 300 milHards V
Aussi a-t-il demandé des pouvoirs exceptionnels pour obtenir la stabilisation du
franc au moyen d’un emprunt à Tétranger.
Dans la séance suivante, le leader socialiste Léon Blum a vivement attaqué le programme de M. Caülaux, en parlant contre
les pouvoirs exceptionnels et contre l’emprunt, e'n ¡invoquant comme seule mesure
efficace le prélèvement sur le capital. La
votation, qui a eu Heu le 10 courant, à la
suite d’une bataille iparlementaire qui a
duré 5 jours, ne pouvait donner un résultat moins qncourageant ; le Gouvernement
a dû se contenter d’une faible majorité de
22 voix (269 contre 247) ; rnais 'tout n’est
pas fini, car la hataUle devra reprendre
au sujet du décret sur les ifleins pouvoirs.
M. Cailaux est parti dimanche dernier en
avion pour Londres, afin de régler la dette
avec l’Angleterre.
Les dernières nouvelles nous annoncent
que Taccord pour le réglement de la dette
française a été signé par MM.> Churchill
et Caillaux, le 11 courant. La première annuité serait de 4 mîIHons de livres sterling
qui, par de successives augmentations, monteront, au bout de cinq ans, à 12 millions
de Hvrœ sterling par an jusqu’à Textinction complète de la dette.
—■ Portugal. Un nouveau revirement
dans le Gouvernement de cette turbulente
répubhque vient de se produire. Le ministère du général Da Costa a été renversé et
remplacé par un autre présidé par le 'nouvel agitateur, général Carmona. Le nou. veau Gouvernement ne pouvant détenir du
général IDa Costa la transmisión des pouvoirs présidentiels, a décidé de Temprisqnner dans une forteresse, L
— EtatsdJnis. Le plus grand dépôt de
munitions de la flotte, situé dans TEtat de
New-Jersey, vient de sauter. Il s’agit de
5.000 tonnes de poudre, de 100.000 obus
et torpilles qui ont fait explosion à cause
d’un coup de foudre tomibé sur les dépôts
à la suite d’un, orage, en causant la mort
d’une centaine de personnes. Les blessés
seraient environ 200 et les dommages produits par cet immense désastre se montent
à 22 milHons de livres sterling, soit environ 3 milHards de nos lires !
Jean Coiesant directeur-responsable
Terre Pellioe - Imprimerie Alpine
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Comunicati.
FACILITAZIONI NEL SERVIZIO DEI
CONTI CORRENTI IPOSTALI. Con le disposizioni andate in vigore col 1“ Luglio corrente
per effetto dei HR. Decreti N» 552 del 7 Marzo
1^6 e No 975 del 1,6 Maggio 1926, l’Annninistrazxone deUe Poste e del Telegrafi, allo scopo
di facilitare l’uso del conto corrente postaci
ha portato al servizio dei conti icorrenti notevoli modificazioni e agevolazioni.
. Prima fra tutte, l’esenzione da qualunciue
tassa per i versamenti e i pagamenti effettuati negU uffici centrali e succursali situati
nei capoluoghi di provincia e una sensibile
!Ti(Ìii5:ioii6 di tassa, pcp tali opsra-zioni ipSGgiiitc
in uffici situati fuori dei capiluoghi di provincia.
Siffatte agevolazioni consiglieranno certamente igli Enti, Istituti, Associazioni, Ammimstrazioni. Società, ecc., ed anche le esattorie
delle tasse a farsi correntisti ed a rfeciiotere
dai propri inscritti, soci, abbonati, a mezzo
di versamento in c|c, le quote da essi dovute,
sopprimendo ogni spesa ora sostenuta per servizio di cassa aRo sportello o di esattori a
domicilio.
L’abbonamento al telefono, le quote sociali,
gli abbonamenti ai giornali, la luce, il gas,
1 acqua, la pigione, le tasse, eoe., potranno
in tal modo essere pagati in qu,alunque ufficio postale, con grande comodità anche per
il pubblico.
Avvalendosi della esenzione di tassa, x commercianti che hanno la loro sede nei capoluoghi di provincia, potranno versare gratuitamente sul loro c|c postale gli introiti della
giornata, o queUa parte di essi eccedenti i
foisogni immediati, per poi effettuare, con lo
somme così accantonate, i pagamenti necessari ; '
potranno servirsi del conto corrente per effettuare rimessa di danaro senza tassa, in luogo
di vagRa postali ; potranno pure gratultainento ottenere il rimborso degli assegni e
degli leffetti riscossi per mezzo deUa Posta.
Inoltre, il limita dei versamenti e dei pagaxnenti )è stato elevato a L. 100.000 al giorno,
per quelli effettuati negli uffici dei capoluoghi
di provincia e negli uffici dei 'ccyiti t a L. 20.000,
per queUi effettuati negli uffici succursali e
nelle ricevitorie di 1» © 2» classe, © a L. 1|.000,
per ¡quelli effettuati nelle ricevitorie di 3“
classe.
SuUe somme che rimangono' giacenti in
conto corrente vengono calcolati quindicinalmente gU interessi che sono ' inscritti a credito del correntista.
Fra le altre agevolazioni di rimarchevole
importanza va inoltre segnalata quella riguardante l’invio dei bollettini di versamento annessi aUe fatture di commercio, aUe stampe
periiodiche e non periodiche, senza alcun aumeaito di francatura, anche se riempiti a
mano con tutte le aggiunte ammesse dallo
stampato. In tal modo le amministrazioni dei
giornali e le Ditte .speditrici corren tiste, potranno riscuotere l’importo degU abbonamenti
e queUo dei materiali o oggetti spediti, senza
BpGsa o con una spesa lieivis,sinia da parte
degli abbonati e dei destinatari, a seconda
che questi risiedano nel capoluogo di provincia b fuori.
E’ infine in corso la graduale istituzione
delle sezioni delegate In tutti i capoluoghi di
provincia, in mo|d,o che tutte le operazioni attinenti al servizio dei conti correnti saranno
più. agevohnante e speditamente compiute ; e
sax’à anche fra breve messo in uso un nuovo
tipo di assegno circolare direttamente emesso
dal correntista, la cui proprietà potrà essere
trasferita a me'zzo di semplice Igirata e che
sarà pagabile, ¡previo Ui visto déU’ufficio dei
conti, in qualunque ufficio postale.
FOGLI DI RECLAME INCLUSI NELLE
STAiMPE PERIODICHE. Risulta a questa Dilezione che non pochi periodici recano acclusi, o comunque intercalati, fogli o cartelli
d’indole raclamfetica ì quali, riguardando interessi di terzi e non facendo evidentemente
parte della composizione tipografica del periodici stessi (in quanto non sono da confondere
con gli avvisi commerciali d di pubblicità inseriti nel testo oppure riuiniti in una o più
pagine regolarmente numerate alla fine od al
principio di ciascun fascicolo) non possono
in alcun anodo considerarsi parti integranti
dei periodici ai quali vanno unitL
Es.si non hanno neppure i requisiti prescritti per es.sere considerati come supplementi, e non possono quindi nemmeno usufruire della tassa di francatura ridotta nella
stessa misura del periodico principale.
Tali fogli o cartelli pertanto debbono essere
ussoggettati alla (tariffa delle stampe non periodiche, cioè alla tassa normale di centesimi
10 per ogni 50 grammi del peso che in complesso rappresentano per ciascun fascicolo del
quale fanno parte.
Allo scopo però di assecondare le iniziative
degli editori, è autorizzata flja spedizione cumüllativa di detti fogU reclamistici col periodico
cui sono annessi, a condizione che per il pagamento delle relative tasse si addivenga alTapertura di ;ixn: conto corrente a parte e .sull’involuero o sulla fascetta di ogni singolo fascicolo venga lajpposta la indicazione che i
fogli reclamistici inclusi sono spediti in conto
corrente a tariffa intera.
Il Direttore ^Provinciale.
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in Italia*
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
(BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teoL
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda
POMARETTO - Pastore: Guido Comba.'
PRALI - Sig. Roberto Jalfier, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahler.
BICLAHETip - Sig. D. Gaydou, evangelista.
.RODORETTO- - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore: Alberto Fuhrmann.
■S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bari. Souiier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : B, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teoL T. R. CastigUone, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Blella-Piazzo,
BORRELLO - Chiesa BvangeRca - Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Bostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maìda, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini PubbUei - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., VìUa Comunale, Casa Munez.
'COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi '
CORATO - Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica. t
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommanì, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. 'Antonio
Cornelio, evàngelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarbtti - Pastore :
A. Simeonì, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Fomeron, Casa Ravero, Piazza d’Arini.
LA MADDALENA - Cliiesa EvangeRca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LU'OCA - Chiesa ì Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30,- Pastore:
G. D. (Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - (Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani. .
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, *9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsanl, evangelista '(Diaspora). '
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet. ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista. ,
PACHINO - Càiiesa Evangelica - Pastore: S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: P. A.
BiUour, Asilo Evangelica
•PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore; G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
M arco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - ¡Pastore: Arturo
Mingardl.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : GiovanniBonnet, Via Quattro Novembtre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERdARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore c G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni 'Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 r Sig. Gustavo Bert, evangeUsta, ivi,
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Posto e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. (Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcia, 535.
VENEZIA - Chiesai: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si ceteòra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lé^
ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boston, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : <7. Bostagno,
Em. Comba, T. Longo,
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pvbUicazioni : pro-f. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto ~ Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Bostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OS'PITALIERT
VALDESI - Torre PeUice - Presidente ;■
Prof. A. Sibille.
OS'PEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice: Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida. Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Lucerna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Brney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pelliee - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouM)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommant.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A. BiUour.
ASILO PEI VEICCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Dire^
ziene : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore ; Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe nelle
VaUl Valdesi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Valiecrosia,
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L'ECO DELLA STAMPA
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, nm ha in Italia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
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