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Çimnlo.i
puj-oourant avec
emx d'abonnkmknt pa.r an
. Fr.
îîf^QKer . ,»
^^«maRne, Autriche-Hongrie,
«elgique. lirésil, Danemark,
*^Eyp1e, Hollande, Suède,
Suisse . par aOonntiment
fiOStal selon l'/Iccoi-d
^i&nne l''’
Oû s'abonne :
Jy bureau d'Administration;
'-'¡ei MM. les Pasteurs ; et à
Alpioa à Torre Pellice
^a^nneiiient se paye d’avance
ANNÉE XXXllI. N. .18.
NuiaéroB séparés daorandés avast
la tirago, 10 céntimos chacun.
Anrwncet:40 centimes pai espacé
(le ÜKiie pour 1 fois^- Ibcen-'
timos de 2 à 5 fois et 10 cei
tintes pour tí fois el au dessu.
s'adresser pour la Kèdact.loB i,
pour 1' AdinlnlBt,ration k S
Jean Jalla. prof„Torre t-ellic!:
Tout changement d’adresso coCU
15 centimes, sauf ceux du corn
mencement de 'lanuég.;_____
Vona
L’ EC H O
DES VALLÉES VAUÜOISES
Paraissant chaque Jeudi
tue sures fé.nolns, Act„«. Suivant la vérité
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Voir (poésie) - EvangélisaUoii
riqiie et lo Uofuge — l!ift)nna1.iotis Kotuo p i
\/ CD Í (Ucaii chap. Ill, V. •.')
Voir'^ C’ast beaucoup; pour plusieurs c'est la me;
Mais quand l’étre admiré
Trislcmmt saffaiMU, s’étiole, enfin se plœ
Comme une (leur, après avoir trop
Les rayons du soleil qui passe et qui I oublie,
IJâme''aussi nous paraît oublieuse et s endœ L
Un léqer choc, un rien en brise le ressort,
il ne lui reste hélas! que des horizons vagues
U^fZ sombre et dont les mugissantes vagues
Déferlent dans la nuit. Mer sans plage el sans fort
Voir ? Un jour ce sera toutefois l harmonie
De la terre et du ciel :
La vision céleste et l'amour infime
De tout ce quicUbas, la carrière accomplie
Nous laisse dans le cœur, de pur, de seul réel
Voi( ainsi ce sera pour nous voir l Eternel
Td qu'il est; quand Jésus nous
2
138
ÉVANGÉLISATION
Milan, le 28 Avril 1898.
Cher Frère Directeur,
Voulez-vous insérer dans vos colonnes toujours lues avec beaucoup
d’intéi'êt ces notes d’un voyageur
souvent condamné à la solitude et
très souvent aussi comblé de joies
pures et sereines par l’assistance de
l’Ami suprême et par raliection des
amis vrais d’ici-bas? merci. — «dpr?7e
doîce dormiré» Feiiï le proverbe des
paresseux et certes il ne convient
de l’appliquer ni à nos ouvriers ni
à.nos travaux. En edét mon ami et
collègue D. Lîorgia de Milan a visité
il y a un mois la petite église de
Guastalla et la nouvelle station de
Codisoito, mais comme j’ai dû avoir
1 occasion de visiter l’Emilie et la
province de Mantoue, ces jours derniers et de parcourir ces contrées
maintenant trop baignées par les
Ilots de l’Eridan, je vous envoie
quelques lignes simples et sincères
au .sujet de ma mission, persuadé
que les lecteurs de YEcho, api'és les
avoir parcoui'ues, sentiront le devoir
de plier le Maître de la moisson
alin qu’il veuille bénir ces stations
qui ne sont pas blanches pour la
iaucille, mais tout Jeunettes, verte.s,
au ras du sillon.
Le Lundi après Pâques, (on sait
que les catholiques c.élébrent « la
seconda Pasiiua y> plus (pie la vraie),
je partis pour Guastalla où les frères
etlessœurs, I Evangéliste 13. et sa femme, assistèrent avec beaucoup de
I ecueillement et de joie au culte et
participèrent à la Ctimmunion. Vers
4 heures de l’api-ès-midi, avec l’évangéliste ^et quelques amis je me
l’emiis à Codisoito, grande et populeuse bourgade située entre -Surzara
e_t Luzzara. Nous étions attendus; M*"
G. Barema, ex-curé de Jlevere, avait
affiché à Godisotto et dans les villages voisins des annonces pour la
conférence, et en elfet plusieurs
centaines de [lei’sonnes, hommes et
femmes attendaient avec impatience
le [)asteur protestant. Notons entre autres le Délégué de la S. P. et
quatre gendarmes qui n’eurent pas
de grands devoirs à remplir.
Or Godisotto possède, ce qui e.sttrès naturel, un prêtre doublé d’un
bon orateur. La bourgade possède
en outre « una banda musicale buona
suonatrice » dans tous les sens. Voilà
pourquoi le Imndi de Pâipies 1898
on entendait sonner « les bronzes
sacrés » et les accents philarrnoniques de la ûanda et l’on se préparait
aussi à entendre le Révérend curé
« tonner» contre les hérétiques. Toute
la musique.
Après avoir visité une famille amie,
où l’Evangile a déjà fait son entrée,
je me rendis au local (Inculte pompeusement décoré du litre de «Chiesa
Evangelica». C’est un ex-théâtre ou
plutôt un immense grenier, une
chambre-haute, quoi? Il faut grimper
pour y arriver et comme ce temple
impi’civisé était littéralement bondé
d’auditeurs qui s’y étaient précipités
à coups de coude, j’eus toutes les
peines du monde à rejoindre le modeste pu|)itre à peine dégrossi (jue
l’on avait installé au fond de la salle,
surmonté d’un lutrin qui me menaçait à cha(|ue instant d’oublier les
lois de l’équilibie. Dans la salle grenier, dans une soupente à côté, sur
les escaliers, dans la cour il y avait
plus de 1000 auditeurs, serrés, pressés les uns contre les autres comme
(les harengs dans une boîte. Je leur
parlai de la vraie signification de la
Pâque chrétienne, sans invectives,
sans outrages controversisles; je parlai longtemps toujours écouté avec
beaucoup d’attention et de res|)ect.
On entendait ¡larfois une exclamation,
un soupir de poitrine oppressée;
un carabinier s’évanouit et fut secouru con amore; mais pas un mot
de blasphème ou de mépris. Il y a
beaucoup de socialistes dans Ciitte
contrée, mais je me gaidai bien
d'oublier de prier pour le Roi et
3
í
- 139
Pour lou3 ceux qui sont eu autorité
oans notre patrie, ne voulant du
’’oste absolument pas que notre œusoit confondue avec la propaSstide des partis extrêmes, et ne
^'oulant non plus donner l'ombre d’un
Pi’étexte aux autorités politiques,
'lui comme je l’appris le lendemain
^fil des ordres sévères d'api'ès les
oerniéres circulaires de S. Ex. de
^rndini qui ne nous font ni froid ni
oi'aud, vu que nous ne conspirons
Pos à huis-clos contre l’unité de la
Pairie italienne.
Dieu veuille que cette œuvre com'hericée avec quelques amis zélés
l'iais peu instruits, soit dirigée avec
fact et avec honne volonté par le
l'aune évangéliste de Guastalla et le
pasteur de Mantoue qui ■ se réjouit
* a travailler dans ce nouveau champ
'*a labeur. Alors, que les cloches
■''oniient et que «la banda » joue ses
.plus beaux aii's. Cela ne sera pas
‘»utile.
D est vrai, et nous ne devons pas
a laisser dans le, sac aux oublis,
due ces populations sont presque
Complètement sous les induences
des meneurs du socialisme colléeuviste^ qui a même ses représentants
d la Chambre. C’est un personnage
autorisé à le faire par sa position
'»ème qui me l’a altirmé, eu me diaani (¡ne les évangéliques ne de''aient d’aucune façon participer au
‘^»ouvement. Les rdebes et les pauvres
du reste, les chefs mêmes du mouvement <lemeurent ce qu’ils étaient,
^ans arriver à la fusion et à la di■^'Çbuliou systhérnatique des propriétés. iœs petits fermiers, les petits
Lropriétaii'es comme les propriétaires
'uches ne dégainent leur drapeau
'l.ue^dans les grands jours des élecbous politiques. Le libéralisme poIdique, le Garibaldinisme et mainlenant le CavalloUisme célébrés avec
du enthousiasme inouï n’oiit rien
produit de sérieux dans ces copIrées, dans l’ordre des vertus morales
Cl religienses. C’est à nous qu’il
upt>arlient d’y travailler dans cet
ordre plus élevé et sans faire de la
politique. Les mœurs ne sont pas
pure.s; et si le catholicisme romain est
impuissant contre les plus basses
passions, ce ne seront certes pas le
libéralisme et le collectivisnTm qui
lui donneront le pion.
• 11 n’y a que l’Evangile qui puisse
renouveler et régénérer ces êtres perdus ou illusionnés; et en eiïet les
bons liabitanls de Guastalla et des
environs fout en appréciant la prédication évangélique, surtout si elle
est saturée de polémique se retirent
lorsqu’on leur parle de péché, de
justice et de jugement. «Nous t’entendrons une autre fois» disent-ils,
et en effet ils retournent nombreux
attentifs, sympathiques et ils retournent aussi à leurs péchés « car le
cœur de ce peuple s’est engrai.ssé;
ils entendent difficilement (le leurs
oreilles» ils ne sentent pas dans
leurs cœurs le.s suaves pardons de
la grâce divine. Je ne me fais aucune illusion au sujet de CodisoHo,
mais j’ai la persuasion ([ue la pure
prédication de l’Evangile avec une
explication progressive du calécliisme et une controverse aimable et
convaincante sera le van qui netloyera l’aire et,., le grenier... et notre peuple conservera le bon grain. Notre
peuple est bon, surtout dans le nord,
(1) aimable, respectueux, parfois gai et
souriant, mais au point de vue moral
et religieux, oli (îombien n’est-il pas
léger, rammolli, et partout sceptique !
Depuis trente ans l’Evangile est
prêché à Guastalla et tous nous nous
rappelons les rnini.sléres de F,s Rostagno, J. Pons, J. Ih Micol, J. Roslan,
P. Calvino, J, Romano, Jules Bonnet
etc;. Qu’y avons-nous obtenu? Quelques bons frères, sans doute, des
auditoires splendides, pa.s.se encore,
mais rien de ce que l’œuvre nous
promettait d’abord.
(Ä suivre).
(1) Je ne connais pa.s líelas! de vini nos
eompatriütes soiis le parallèle de Rome —
Je ne parie que du Nord.
4
140
CORRESPONDANCE
Lii Walle, le 30 Avril •¡303.
Très honoré Monsieur,
Vnnillez me permeUre de prolilér
(ie voire journal pour y insérer
quelques lignes sur l’Eglise de
Salle. J’ai été conduit à recourir à
la publicité dans l'espoir d’intéresser
à notre œuvre quelques personnes
généreuses. Je dirai d’abord quelques
mots sur la fondation de Fliglise.
Dans' un des villages les plus reculés de la (Commune, vivait, il y a
quelifues années, un nolile vieillard
liassionné ponr la lecture. Il jiossé-,
(lait une petite btbliotbè(|ue où figuraient en première ligne la Ibble,
dont il faisait une étude suivie, et
plusieur.s antres ouvrages d’édificalion, d’bistoire, de controverse ¡rarrni
IfiSipiels riiistoire des papes
■l/élude et les voyages avaient
complété le développement intellectuel et moral de ce vieillard; de
sorte (|u’il pouvait aisément soulenir
se.s opinions par des arguments [)ersuasifs.
A plusieurs reprises des cuiés
ont essayé de le reconduire dans
le giron de l’Eglise ilomaine, mais
leurs assauts ont été vains.
Peu à peu d’autres personues se
rangèrent du côté de la vérité et
ainsi sans paslcvr, il est, vrai, se
forma le premier noyau de l’Eglise
évangéliipie do l,a Salle. Il ne mati(¡nail (dus qu’une occasion favorable
¡mur la fonder définilivoment. Voici
comment elle se présenla d'une façon
[»rovidentieile. .
Un Snjs.se, nommé Durando, vint
prêcher ici le spiritisme. Dieu tôt sa
prédication eût un grand succès. Il
tenail même ses conférences en plein
air et les auditeurs aüluaient.
De curé de l'endroit jie voyait
pas de l)on œil ce mouvement qui
menaçait xle [irondro des proportions
con.sidérable.s. l’our l’enrayer il eut
recours à la police.
Voilà qu’uu beau jour les gendarmes paraissent et e.ssayent d’ar*:
rèter le prédicateur au milieu de sa
prédication. Celui-ci réus.sità s'enfuie
li’on prétendit que quelques auditeurs avaient facilité sa fuite et l'on
intenta un procès_ contre ceux que
l’on crut coupable.s, pour révolte à
«la henemeriia armaf). [>esaccusés
furent conduits à Aoste enchaînés
et condamnés par le tribunal Ils en
appelèrent à la Cours d’Appel à
'Furin où ils furent absous,' après
avoir subi quelques mois de prison
préventive.
L’on vit dans tonte cette alfaire
la patte du curé. Indignés d’un bd
procédé, bon nombre de personnes
signèrent UTie pétition pour demande]' à notre (iomité un pasteiin.
Voilà comment l'œuvre déltula' en
•1886,
Quelque temps aprè.s les spii'iliste.s
se séparèrent de l’Eglise et allèrent
fonde]' une colonie dans l’Arné]i(iue
du Sud. il ne restait que les évan-'
géiiques qui élaient plus nombreux
dans le village de Cbalancin ; c’est
ce qui détermina le Gomilé'à ouvrir
une école dans ce quartier. Sept
années après elle fut transférée nu
cliel lieu de la Commune et fut
fréquentée presque exclusivement
par des catholiipœs. Le clergé alors
entrepi'it une guerre acba]'i]éc conIr'e l’école et il réussit à faire vendre
la maison qiii nous servait de lieu
de culte, d’école et de logement'
Nou.s fûmes donc ol)ligé.s de nous
trasférer à Courmayeur .où l’Eglise
Vaudoi.se possède une belle bâtisse,
en altendant do nous ])ourvoir d’uu
nouveau local. Nous réussîmes à
trouver [)fovisoirenient un logement
mais il est mal , aménagé, et ]ious
somme.s peu sûi's de. [touvoir y l'estei'J
de .sorte (pie le Comité a,décidé de
bâtir une maison ijui contiendrait
la chapelle, l’école et le logement
de l’ouvi'ier. 1,'achat du teiTaiii a
déjà été fait et l'Egli.se a concouru
pour les deux liei's environ, II s’agit
de mettre maintenant la main à
5
- 141 —
l’œuvre, mnis le^ fonds tiiatií|ucril.
presque loLaleineiif. Peut-ôLre que
(liiehju’iiri voudr-a nous aider?
Veuillez agróer mes salulalions
empressées. G. IIkut.
Rnrtliglicra, le 2S Avril 1KÍ18
Monsieur le. Direcleur,
-l'ai lu, dans ie N,“ du 7 cour, de
l’&/io des Vallées, quelques lignes
À- propos de noire Asile Evangélique
de Pfl/Ziîcros/rt ; je remercie sincèremeni Mous, IÍ4 H. de le.s avoir ccriles. Auront-cDe.s Happé vos aimaItles lecteurs? Je le leur soiiliaile,
ainsi qu’à l’Asile même Que ce
i^oit nécessaire, ivoyez .. «os progrès
(ils ne sont jias tous là, grâces à
Hieu) :
Kn mars 1896 nous avons ilépensè en pain 160;
En rnai's 1897 » id. 232;
En mars 1808 » id, 289.
Esl-ce (]ue i’ap[)étit vient en mangeaut? Quelquefois cela se peut
6ien. Est-ce l’air de la mer? I>a
nie.r aussi peut y entrer pour (|uelque chose, en juillet et août surtout. Mais c’est le nomhre de personnes à table, qui avec les maîtres
d’écoles cl leurs familles, dépasse
la Cinquantaine, (]ui a ]U'esque doublé nn.s dépenses, |)our le resle
comme pour le pain. Vous avez
raison de dire que « les dons sont
reçus avec reconnaissance » — loujonrs, et sui'lout à la lin de ce mois:
il nous man([ue 500 fr. pour couvrir les dépenses d’avril! les autres
mois viendront onsuilo. J’ai le plaisir d'ajouter qu’à lorr^e Pelliee,
Mademoiselle Italia Malan, Ravadara, qui a été deux ans ici, est
autorisée à recevoir tous les dons
qui lui seront remis pour cette œuvre. Je lui souhaite beaucoup de
succès, car son boniieür sei'a te
nôtre,
Agréez, Monsieur le Directeur, Es
raiuLalioiis très cordialcs de
Votre dév.
A. B. Tron,
MISSIONS
M. Î4mis Jalla a dû se rendre du
Gap à Port Elisabeth (34 heures
de mer), où il a pu obtenir de
grandes concessions de,s douanes de
la Colonie. De là il s’e.st rendu dans
le lent chemin de fer africain à
Tiimberley, Mafekeng et Boulouwayo.
100 heures de train coûtent 300
francs. A Palapye il retrouva les
Zamhéziens qui ont étudié à Morijà,
qui lui apprirent que l’expédition
Cojsson n’avait quitté Boulouwayo
que 3 jours auparavant. C'est le 5
avril que M. et M.me Jalla atteignaient cette ville, terminus actuel
de la voie ferrée. Ils espéraient en
repartir en char pour le Zamhèze
vers le 20, et ils ne comptaient en
avertir par télégraphe qu’au dernier moment. M. G. Mercier, qui a
passé à Morijà, et les Mann, qui
étaient à Slellenbosh, chez des amis.
En elTel, datis les nouvelles villes du
pays qui fut aux Malehele, la vie
est d’une cherté extrême.
— M. le missionnairo en retraite
II, Dyke est mort à Morijà (Dessonio),
chez son fils le missionnaire Henri
Dyke. Il avait 81 ans.
NOS COLONS O’AMÉRigUE
le ltol‘ii;re
Cher M. le Rédacteur,
Je viens de recevoir de M. Beux,
pasteur à Golonia llelgiano, la lellre
.suivante qui m’a vivement touché
cl qui intéressera aussi vos lecleur.s.
1/initialive prise par ces chers colons est bien propre à m'encourager
et à devenir un stimulant pour nos
paroisses des Vallées, qui sont pins
à môme que nos frères de Belgrano
et d’Alexantlra de proliler, s’il y a
lien, du Refuge, J’espère que celle
preuve de généreuse sympathie de
6
i4â
leur part donnera un nouvel élan
à la souscription, à vrai dire, un
peu languissante, et (|iie nous aurons bientôt la joie de constater
que les dons des Vaudois ont permis de doter (iuel(jues-uns de ces
virir/t-qnalre lits, dont chacun réclame un capital de dix-mille francs
pour voir son avenir assuré.
Votre bien dévoué
W, Meiluï.
Colnnio Ii(jIgr.’ino, Est.n Wildoriniitli (Sririla l'i-)
lo l.r Avril 1898.
A Monsieur W. Mcille, pasteur
Linserna S. Giovanni (Italie).
Très honoré Monsieur et frère.,
L’appel que vous avez adie.ssé
aux inemlires de l’Eglise Vaudoise
on laveur du Refuge (’.barles Albert,
est parvenu jusqu’à nous; et je me
sens fiés heureux de pouvoir y répondre en vous envoyant pour cet
établissement de cbarilé que Dieu
vous a mis au cœur de fonder,
l’obole des Vaudois de l’Argentine,
représentée par la somme do 475
lire il., que vous recevrez an bureau
de poste de S.t Jean.
L’inilialeur de la souscriplicn a
été un Vaudois de Colonia Alexandra,
M. Henri Tourn. M’ayant demandé
par lettre si je voulais me charger
de faire parvenir 20 fr, pour le
Refuge, je lui répondis que je le
ferais bien volontiers, en le priant
en môme temps d’en parler à ses
amis et connaissances, tandis que
je formerais une liste de souscriptions parmi les Vaudois de Belgrano
et colonies voisines.
Bientôt après je reçu.s de lui la
liste suivante:
Jacques Salvageot L. it. 40 —
Henri Tonrn 20 — Eloïse Blasi 5
— Pierre Tourn 20 —- Michel Tourn
10 — Paul Meynet 15 — Etienne
Pavarin 20 — Jacques Grant 5 —
Henri Salvageot 15 — Jean Mourglia
20 — Hyppolyle Long 5 — Henri
Pavarin 5 — Ladislao Aguirre 1,50.
Total L, it. 181,50
La somme de L. it. 293,50 recueillie à Belgrano est foi’mée par
les souscriptions qui suivent;
François Poct 40 — J. Jac<iues
Micül 5 — Piei'fo Poët 12 — ilonfi
Poët 10 — Pierre Gnydou 5 —
Jnctjties Matigeaud
30
J, Jacques
Jaenmin 10 — Micliel Constantin
30 — Jiicqiies Peyi'ol 10 — J. Piei'i'^
Trou 40 — Etienne Garrón 6 —
Í.uurenI Ronin 10 — Emile BoU'
cbar-d 5 - Jacques Tron 19,90 (10
[»esos .[Wpier) — Jaccpies Clot 9,45
(5 pesos papier) — Etienue Ricliard
9,45 (ill.) — J. Jacques Peyrotiel
9,-15 (id.) — Henri Beux 32,25.
Total 1., il. 293,50
Nous vous laissop pleine lilrcrlé
de fixer la destination de celle somme ; mais, soit que vous la dosliiiiez
au « Fonds de dotation d, soit qn*^
vous l’aliecliez aux liesoins actuel^
du Refuge, je vous prie de faire
publier dans 1’ « Eciio » ces deux
listes, et cela uniquement pour ma
décharge personnelie.
Recevez, cher Mon-sieur, mes cordiales salutations et mes vœux les
plus-sincères pour la prospérité
i’intitution chatllahle que vous dil'igez, E, Beux p.r
INFORMATIONS.
Lii commission clHOtornlo provinciale a
approuve les listes de Bobi, Atigrogiie>
Bramol, lin vers l’inaeiio, Riclaret, Muneillfli
Abbaye.
— Los conseillers communaux échus pM’
le sort sont : pour Mussel, K Pons, J. ÂÜ'
col, .1. Giraud, César Tron, B- Micol ét .icMicu), mitre J. IL Mathieu,tlémi.ssUmrmire*
[’Olir Maneille : J. Bertalmie, E. Trori)
. ,L Fr. Itibot, J. Peyran, J. .Allegretti, CPons, P. Peyran et Fr. Pon.s. Pour le Per'
rien : Clicv, Coucourde syndic, J. H. Poct,
J. Allegretti, .S, Tessour, J. Bahne, -J. Pey
rot et B. Freyria, outre J. B. Tessour, ilC'
célie. Pour Favo : Je. Refourri, D. Peyrorieb
Je. Clot, J. P. Poét, J. J. Ghigo, J. P. Gnil'
leimet, J. Fr. Massel et H. FerriOr. l-’our
S. Martin : J. Menuaan, M. Gelato, Je- Me'
1 iiiisan, J- A. Gelato, J. B- Gelato, J. Ail®'
I gretti et E. Hreiisa. Pour Boiivit : J. f'
Grill, Je. Ribet, P. Ribet, P. Peyran, !’■
7
= 143
Ti'oii üt J. Genre-Dert., ontro .1- Conscrit,in üt, Je. Royiiaud, décodes.
— Les 13 et 14 mai aura lien au rauni®ip0 (le Pignerol, la présentation dos vélécipddos (les communes des Valloe.s, pour
l’application de la marque et lo payement
'lu la taxe pour 1898.
— Los personnes qui, à la ilernièi’e foire
‘la l’istiorol, ont vemjij, écluingé ou achoté
^lievaux. ou mulets, iloivmit le déclarer
dans SO jours d leur niunicipo, sous poine
du 100 francs d'iimoriJe.
La station do Pignerol délivre de.s
nillets de cliorain de fer, domiarit droit à
Ientrée à ¡'exposition de Turin; le retour
®st valable S jours. Ces billets ooûtent :
®n.-,a.rc; 6,00, en 2.de : ,o,OÜ, en 3.me: 3,60.
lieviK^ Polili(|lie
L’ouverture solennelle de ITîxposition de
l'ii'in est un des grands événements do la
'Inrniore liuitaine. Favorisée par un temps
*^îcfiptionn0lleni0nt beau, rhnposante cé¡emonie do l'inanguration a en lieu dans
1® grand salon dos concerta en pré.s0nce
'1® l'L- MM-, des princes dn sang, du président de la Chambre, de pUtaieurs ministrog^ dos membres du Comité et des syndics
dps principales villes d’Italie- Le discours
n’onvertnre a été prononcé par le duo de
Savoie, président du Comité général. On
antendii ensuite les allocutions de MM.
^’illa president du Comité exécutif, CoccoOrtu niinistro d'agriculture et Casana syndic
jlc Turin. Dans la soirée, feux de joie sur
1ns collines (|ui dominent la ville. Le leu'iQuiain 2 mai a été surtout consacré à une
®®rémonie ayant un cachet plus particulieroincnt patriutiipie, ¡1 s'agissait de la
Consignation du splomlide drapeau que los
''.'des italiennes ont offert à Turin à l’occasion du cinquantième annivorsaire du
^tntut. Le soir même, soirée de gala au
“he|tro « Rogio », offerte par le munieipe
de Turin aux syndics intervenus à l’inauSnration.
Mais tandis qu’on so réjouit à Turin en
admirant le.s produits de notre industrie,
l'ii a réalisé dos progrès étonnants penJant ces dernières années, des nouvelles
'’6n tristes nous arrivent des quatre coins
n® notre patrie. De ti'és graves troubles,
dncasioiiiiés surtout par la cherté du pain,
Ji'jteulieu lin peu partout, mais surtout dans
' Italie Centrale et Méridionale. Les villiis
lîai'i, Foggia, Mulfotta, Chieti, Teramo,
^nples, Caserta, Uénévent, Rimini, pour
i'® citer que les principales, ont été tour
? tour le thédtro de désordres presque
"ouïs, de démonstrations liostiles contre
autorités municipales et politiques. On
s’en prenait aux édiflees publics aux archives coinraunales, qui ont été en maints
endroits saccagés et brûlés. L’ordre c.st
maintenant à peu prés rétabli grfl.ee aux
renforts de truupe.s; mais los socialistes
ne manquent pas l’occasion de souiller dans
ce feu qui couve sous la coudre.
La lutte est oniin rléfînitivement engagée entro l’Espagne et les Etats-Unis, l.c
ctuion U parlé. C’esi tl'abortl le boriibanlo
inent de Matansias sur la côte N. O. do
Uulm, lü 27 avril. A vrai diro on sorait
assez embarrassé si l’on devait so prononcer touchant los vrais résultats de ce premier combat naval. A en croire les Américains i) ne serait resté pierre sur pierre
à Matanzas, aprè.s un bombardement de ...
dix-liuit minutes! Le mal est qu’ils sont
trop intéressés dans la question pour qu’on
puisse les croire sur parole. Pourquoi, du
reste, he pas profiter immédiatement de
cet avantage en opérant un débarquement
de troupes dan.s l'ile ? TfEspagne de son
côté afllrmo que lo fort de Matanzas s'est
brillamment défendu et que l’escadre américaine a été mlso on fuite avant que ses
canons aient pu causer le moindre dommage à la ville.
Mais les dernières nouvelles mentionnent un combat autrement important et
qui préluderait à la fin de la guerre.^ I.c
Ler mai l'escadro américaine du Paci1i(iue
a réussi à pénétrer dans la vaste baie
entre Manilla et Cavita (Luzqn-Pliilippines).
I/’oseadre espagnole, protégée par le feu
des fortifications, a soutenu vaillamment
le combat, mais la victoire c.st demeurée
aux Américains qui avaient l’avantage dn
nombre. Quelques vaisseaux espagnoTs ont
coulé à (oikI, deux sont devenus la proie des
(lammos. Les portes en hommes sont considérables. Un vrai désastre pour l'itspagne.
Au moment de mettre sous presse nous
apprenons que Madrid est mise en état do
siège. Cette mesure d'une gravité exceptionnelle est due aux soulèvemonts provoqués par les nouveiles de la défaite des
Philippines. Le bruit court que Manilla
aurait été bombardée.
FONDS DE DOTATION
BU “REFUGE„
(8.'"“ liste)
Hepoi't E. 4780,15
M, Mas.sel, régent {Bobil 5 —
M.me V.ve Emma Malati (Turin) 25
— M, ring. Acliille Malati, [iroU
(S,I Jean) 100 — M, Loum Forneron (La Gioieta) 5 — M. J. Gey-
8
144
met (Pnlurera) 10 - M.lle hU
Murtitiiigo (Oi'filielitiah K) — M.ll«
Em. Roslau (ki.) 5 — Pur VEcho :
M.rs (lotnbu Oes .louvcs 20; J. ¡.susu;
Guigou (lO’ul) 2 — Colonies LSt’lgraiio el Alexamltu ([iur M. H.
Beux) 475 - M. D. llivoir, W 10
— N. N. (EassioLs) 5,
Tolul I.. 5452,15.
Société tie Missions "Pra-tiu-Tour„
Nous nous permettons de prior
encore une fois ceux d’eiili'e nos
Memltres lipnoruirfs (¡ui u’auraient
pas versé leur contriljulion annuelle
de bien vouloir le faire au plus lot,
car nous désirons clore nos comptes
sous peu.
Le président.
N.B, Adresser les envois d'argent
à JE Jean Pclleiic, Elwliant — Torre
Pel lice,
A.'VXS
Les demandes pour les ¡¡ourses
d’Aiæ et de mer en faveur des ouvriers do l’Eglise, et colles [)Our les
Bains de Finalmarina en faveur
d’enfants vamlois, pauvres,seroluleux
ou radniiijues, doivent être adressées
a W, Meille [jasteni' à Luserne
Si Jean, avant le 10 Juin procliain,
accompagnées d’un cerlHieal médical,
el, poui' les enfanls, d’un certificat
de pauvreté délivré par le pasleur
de la Paroisse.
PENSEE
En violant les petits devoirs, la
conscience s’obldére, elio perd in.‘•■ensiblernenl sa droiture el sa délicatesse el cela d’autant plus ra[ndement qu’aucun scandale exti'ême
pe l'avertil el ne l’épouvanle.
E. Bersfer.
.,1 r-I se placetait
lanw aiiiiiise
^ ^ ' ci'étaire, da
me de. conijiagnie ou insliluli'ice
dans une famille ou dans un peusionnat, en échange do la pension,
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