1
Année XIII®,
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ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Vous me seres Umoùts. Aers'^ 1 , B.
^iVAmnf, la vérité avee la ckitrtté. Eiui. iv, 15.
Hom niiiî i?e.
Communication oüloielle. — Fornication.
— Ca puissance du ctiristianismo démontrée
par des chiffres. — Unions chrétiennes. —
Comment aller à Christ? — NoutcUi’s re~
iigieiines. — Souscription en faveur du
temple de Pratnol. — iienw! pulüitjne. —
Annonce.
(loiiununicatioii officielle
Messieurs les pasteurs sont priés
d’annoncer que l’exanaen d’introduction à l’Ecole supérieure et au Collège
de La Tour, aura lieu le mardi 28
courant à 8 h. du matin, et celui
d’introduction à l’Ecole latine du Pomaret le vendredi 1''juiliet prochain,
à la môme heure.
Les rapports annuels des Gonsis'
loires, avec les tableaux des Ecoles
primaires, doivent parvenir à la Table
avant le 15 du mois de juillet. —
Les pasteurs qui ne les ont pas encore reçus, verront arriver bientôt
les imprimés nécessaires à la rédaction de leurs rapports.
La Table. •
mSS
GaSS
FOUnilCüTIOPÎ
Nous aurions’ pu donner à ces
lignes un titre moins malsonnant,
plus populaire aujourd’hui dans
la presse italienne; celui de Conciliation; nous préférons celui de
« fornication » parce qu’il est
biblique. C'est, en effet, par ce
terme peu honorable que V'Apocalypse désigtte les accords, les
concessions mutuelles, en un mot,
les amours impures entre la Rome
spirituelle ut la puissance séculière .
Ces amours sont, aussi vieilles
que la papauté et, si les hommes
se laissaient enseigner par l’histoire, à l'heure qu'il est, on
devrait s' être aperçu que les
fruits en ont toujours été funestes
soit à la dignité de l’Etat, soit
aux libertés inaliénables de l'âme
humaine.
Ue temps en temps, il est vrai,
il y a eu dans ce ménage illégitime des coups, des cris, pui.s
de longues bo'u’dèriés ; "*'iîfâis “« Ta
2
486
femme assise sur les sept collines » a toujours trouvé moyen
d’ensorceler peuples et rois et de
les « enivrer du vin de sa fornication ».
¥
★ ★
Voyez l'Italie. Depuis le jour
où, éprise de liberté, elle s’est
levée pour conquérir son indépendance et son unité nationale,
il n’y a pas eu dans l’ar.senal du
Vatican assez d’anathèmes contre
les auteurs et les fauteurs d’un
si horrible crime. Lorsque Victor
Emanuel prit possession de la
capitale naturelle de l’Italie , la
terre aurait dû s'ouvrir pour engloutir YUsurpateur!
Seize ans se sont écoulés. Victor
Emanuel avait dit; Nous sommes
à Rome et nous y resterons : son
digne Fils, à son tour, a déclaré
Rome conquista intangibüe et le
peuple a applaudi à ces nobles
paroles. La fourbe femme, alors,
voyant qu’il n’y avait aucune probabilité de voir l’Jtalie moderne
reveniri.à elle, au lieu de continuer
ses bouderies et de garder sa
fière attitude du non possumus ,
commence de nouveau à prendre le ton doucereux, à cligner
des yeux, à murmurer aux oreilles
de la nation de.s paroles d’amour.
Léon xiij, après avoir attentivement relu l’histoire de Samson ,
à été frappé du fait que cet homme fort ne put être lié et dompté
que lorsque Délila parvint à l’endormir sur ses genoux pour le
trahir. Ne pourrions-nous pas ,
.s’est-il dit, essayer de ce système
à l’égard de l’Italie ? Il y aura
bien, parmijes übér9.ux, des gens
qui ne seront pas plus difficiles>
à endormir que le terrible Samson 1
¥
* *
,Le pape ne s'est pas trompé. Une
partie de la presse italienne a
paru disposée à se laisser charmer
par la sirène du Vatican. On a
admiré le patriotisme inusité du
clergé dans les messes qu'il a
récitées pour délivrer du Purgatoire les âmes des soldats morts
à Dogali ; on s’est extasié devant
le spectacle d’un archevêque de
Florence bénissant le peuple et le
Roi Humbert; on s’est attendri
lorsque Léon xiii s’est déclaré
ami de la paix et épris d’un amour
particulier pour Tltalie. Peu s’eu
est fallu qu’on n’ait poussé, comme
en 1848, le cri de Vive Léon xiii !
Tout ce sentimentalisme donne
à penser.
Serions-nous à la veille d'une
nouvelle « fornication » de l'Etat
italien moderne avec la « prostituée • des sep,t collines? Après
avoir maudit l’Usurpateur dû pouvoir tempordl, je pape serait-il
disposé à renoncer à celui-ci?
Après avoir anathématisé les libertés modernes sur tous les tons,
le pape s’y adapterait-il? — Ou
bien, l’Italie repasserait-elle la
brèche de Porta Pia avec son Roi
et renierait-elle la liberté?
Grâce à Dieu, cette dernière
alternative personne n’ose la formuler, si ce n’est les journaux des
Jésuites. Et si la presse libérale
s’est laissée attendrir par l’espoir
d’une conciliation en théorie, elle
a tenu ferme pour fiom-a inlangibile et pour la liberté, nommément
pour la liberté de conscience. De
3
^187
son côté, le Gouvernement interpellé à la Chambre , a déclaré,
par la bouche des ministres Zanardelli et Crispi, qu’il serait le
fidèle gardien des droits de l'Etat
et s' en tiendrait à la loi des
Garanties sans faire un pas de
plus. Il y a là de quoi rassurer
pour le présent; mais il est fort
possible que la cause de la liberté doive passer, tôt ou tard,
en Italie, par une épreuve plus
dangereuse que celles qu’elle a
surmontées jusqu’ici ».
« A la conciliation , dit le Corriere délia Sera, l’on arrivera, et
ce sera un bien (?) ; mais à la
condition que ce qui reste du
parti libéral italien, songe à tenir
haut élévée la bannière de Cavour:
« Séparation de V Eglise d’avec
l’Etat'». Malheur à nous, si le
sentimentalisme italien s’éprenait
de la conciliation au point de
lui sacrifier les principes de liberté. Au lieu d’un progrès, ce
serait un recul d’un siècle et la
Monarchie nationale, loin d'y
trouver une base plus large et
plus solide, y trouverait le commencement de sa ruine ».
Que Dieu protège notre patrie
et donne la sagesse à ses chefs!
H. B.
L4 PDISS4IVCË DU CHKISTUNISNE
démontrée par des chiffres
« Vous qui ôtes loin , écoutez ce qn© fait; et vous
qui êtes prt's connaissez ma,
force ». ESAÏB xxxiJi. 13.
De toiil temps le christianisme a
été accusé d’impuissance, et il l’est
malheureusement encore de nos jours.
Cependant jamais, peut-être, si l’on
exceple les temps apostoliques, il
n’a produit de si grandes choses. Pareil à ce philosophe qui marchait pour
prouver le mouvement, l’Evangile a
prouvé sa puissance, moins par des
paroles que par des actions. Nous
nous contenterons de citer à l’appui,
quelques chiffres glanés surtout dans
l’ouvrage que Christlieb a consacré
aux missions, ainsi que ce qui nous
est rapporté dans le « Journal de l’Unilé des Frères » qui l’a lui-même
emprunté à: «Un siècle de la mission protestante II par J. Johnston.
Sont employés au service de la mission protestante du monde entier en
1886:
3000 missionnaires consacrés, 750
frères laïques et 2500 femmes. Tout
ce personne! est entretenu par 72
sociétés de missions, qui dépensent
chaque année une somme approximative de 40 millions de francs. L’Evangile est annoncé en 20 fois plus de
langues qu’aux jours de la première
Pentecôte. En répartissani les 1040
millions de païens du monde entier
entre les soins de l’armée missionnaire qui est actuellement à l’œuvre,
chacun des 6250 envoyés de l’Eglise
chrétienne (hommes Ou femmes) se
trouverait chargé de 167,000 âmes.
— Aux missionnaires sortis des églises protestantes Européennes ou d’Amérique se joignent 27,000 aides indigènes, dont 2,500 occupent des places de pasteurs consacrés. Un grand
nombre d’indigènes servent aussi la
mission indirccleraenl comme instituteurs dans les 12,000 écoles fréquentées par 500,000 élèves. Trois millions
de païens se sont convertis depuis
1786, soit durant le dernier siècle
lî
1«
4
-188
de l’aclivité missionnaire protestante.
'Voilà ce qui peut être constaté par
les chiffres. Il n’en est pas de même
pour la grande influence que l’Evangile a exercée sur la vie des peuples
les plus dégradés; pacification de
tribus guerrières et dégénérées, établissement du commerce et introduction du travail, abolition de cérémonies cruelles et sanglantes, création
ou réorganisation, des langues de plus
de 200 tribus et nations, consolations
et espérajOces déposées dans des cœu^s
innombrables, qui ne coniiaissaienl
autrefois que la misère,le péxhé et.
le désespoir.
Voilà le bien qui a été fait; l’Evangile de Cbri.st est vraiment la puissance de Dieu, pour le salut de tous
ceux qui croient (rom. i. 10). Trois
millions d’âmes, ayons-nous dil, l’ont
embrassé; et qu’il est doux pour
celui qui reconnaît un frère, un ami,
dans chaque homme, de voir tant
de frères, tant d’amis arrachés aux
téijèbres du paganisme et amenés à
la lumière resplendissante de l’Evangi'lè!
Mais quel est le bien qui nous reste
encore à faire? En dépit de ces immenses succès, une œuvre plus immense encore fesie à accomplir. Les^
populations païennes ont augmenté
de 200 mitîioas durant le siècle écoulé.
C’est dire que le monde païen s’est
accru d’à peu près 70 fois plus que
le monde chrétien. 1040 millions couvrent encore la terre! 1040 millions
d’hommes qui attendent le salut de
Christ; 1040 million;; qui meurent
jour après jour dans l’irupénilence
pour aller comparaître devant le tribunal du Dieu vivant! Nous qui avons
toiil reçu gratuitemenl, ne ferons-nous
rien pour ces 1040 millions d’hommes privés de tout bien? Âh! si l’un
de ces pauvres sauvages, comprenant
toute sa misère pouvait se présenter
à nous et nous dire: Pour l’amour
de ton Sauveur, donne-moi une Bible,
que j’y puise comme loi le salut , et
que j’apprenne à fuir la colère à venir! La lui refuserions-nous? — Eh
bien I ce cri que le païen dans son
ignorance ne peut nous faire entendre,
les missionnaires qui l’enloiireiU nous
l’adressent pour lui. C’est la parole
de poire Dieu! avons-nous pris soin
qu’elle puisse être lue par ceux qui
ne la connaissent pas encore? { coLoss. IV, 16). Souvent nous prétendons adresser des requêtes au Roi
des cieux pour lui demander l’établissement du règne de J. C. sur la
terre, et nous ne faisons rien de plus!
Ces supplications sont sans valeur si
nous ne voulons pas, dans la mesure
où Dieu nous a enrichis, contribuer
à faire avancer son- œuvre. Ecoutons
ce que le prédicateur Talmage disait
dans un de ses éloquents discours:
« Une prière ne monte pas au ciel,
si elle ne descend au fond de la poche ».
Ne l’avions-nous pas compris jusqu’ici?.... Pensons^y à l’avenir!
B. P. sL
Unions Chrétiennes
Le Président de l’Onion Chrétienne
de Turin adresse aux associations du
Groupe Piémont-Ligurie la circulaire
ciraprès;
Monsieur le Président,
« L’Union Chrétienne de Turin invite la société que vous présidez à se
faire représenter à l’Assemblée Générale du Groupe Piémont-Ligurie pour
procéder à la nomination du Comité
Central National et du Comité de
District.
5
-189:
L’Assemblée aura lieu D. V. le mercredi 29 couranl, jour férié.
Chaque association pourra présenter
à rAssembiée toutes les propositions
qui sont d’un intérêt général pourvu
qu’elles, soient faites par écrit et envoyées à temps pour être mises à
l’ordre du jour.,
Vous voudrez bien faire connaître
le nombre et les noms de vos représentants qui sont tenus d’avoir un
mandat écrit.
Agréez etc.
. ,1 Le Président
V. Morglia.
Comment aller a Christ ?
NB. € L’invitation est aussi pour tes
.Associations qui n’ont pas encore fait
adhésion à la Fédération. «
Art. XIV. Statuto Regolamento. —
« Les associations qui voudraient
s’unir à la Fédération Italienne doivent
présenter la demande au Comité Nationah ou à la Conférence Nationale,
qui l’admettra; après des informations
suffisantes et l’adhésion au réglement
en vigueur».
Délibératiom prises au 1 Congrès
Italien. — « Lesassociationsquiaiironl
moins de dix membres actifs peuvent
se faire représenter à l’assemblée par
un délégué ayant voix délibérative,
les associations qui ont de onze à
trente membres, peuvent se faire représenter par deux délégués; celles
qui en ont plus de trente par trois
délégués».
« Les association.s qui se feront représenter par des délégués qui ne
leur appartiennent pas comme membres actifs, auront voix consultative».
V, M.
— Comment puis-je aller à Christ?
— Gomme vous iriez à votre mère.
Avez-vous offensé votre mère, lui avez-vous fait de la peine? Aussitôt
vous allez vers elle et vous lui dites:
« Mère, pardonne-moi ! »Traitez Christ
de la même manière. Allez à lui
aujourd’hui en coafessant< que vous
ne l’avez pas aimé, que vous ne l’avez
pas Irai,té comme vous le deviez
confessez vos péchés et il vous pardonnera.
Pendant la guerre d’Amérique, un
jeune soldat avait été jugé par une
cour martiale et condamné à mort.
A, cette nouvelle, le coeur du père
et de la mère fut brisé. Ils avaient
une petite fille qui connaissait Abraham Lincoln de nom et de réputation.
Celle enfaHt se dit: «Si Lincoln savait combien mon père et ma mère
aiment leur fils;, il ne laisserait pas
fusiller mon frère. » Elle supplia son
père d’aller à Washington pour lâcher
d’obtenir la grâce du condamné. Mais
le père dit: « C’est inutile; la loi.doil
suivre son cours. On a déjà refusé
plusieurs grâces, el le président a
déclaré qu’il u’interviendrail plus,, que
les sentences martiales seraient désormais exécutées. » Le père et la mère
ne croyaient pas que leur fils pût
être gracié.
Mais la petite, fille ne perdit pas
espoir; elle prit le train qui la conduisit de Vcrmonl à Washington.
Quand.elle arriva à la Maison-Blanche
(résidence du président), les soldats
voulurent l’empêcher de passer; mais
elle raconta la lamentable histoire,
el on lui ouvrit le passage. Le secrétaire. particulier du président
Lincoln refusa de l’inlrodiiire auprès
1
6
„190
de celui-ci, mais la petite fille recommença son récit, et le cœur du
secrétaire fut touché; il l’introduisit
devant le président. Quand elle entra
dans le cabinet de Lincoln , il y avait
là de.s ^sénateurs, des généraux, des
gouverneurs, des hommes politiques,
tous occupés des grandes affaires du
moment; renfanl n’osait avancer, mais
le président la vit, debout près de
la porte. «Que veux-tu?» luidemandat- il, et l’enfant raconta son histoire,
dans son simple langage. Il était père,
et des larmes coulèrent bientôt sur
les joues du grand Lincoln. Il écrivit
un télégramme pour faire venir à
Washington le jeune condamné, le
gracia, lui donna trente jours de congé,
et l’envoya chez lui avec sa jeune
sœur, pour réjouir le cœur de ses
parents.
Voulez-vous savoir comment aller
à Christ? Exactement comme cette
enfant alla auprès de Lincoln. Peutêtre avez vous un triste récit à faire.
Racontez tout, ne gardez rien sur
votre conscience! Si le président eut
pitié de la petite fille, écouta sa
requête at l’exauça , croyez-vous que
le Seigneur Jésus n’écoutera pas
votre prière? Ci’oyez-vous qu’Abraham
Lincoln ou tout autre homme ici-bas,
ait jamais eu autant de compassion
que Chri.sl ? 11 est miséricordieux
qiiaiid tons sont la.ssés de l’être. 11
a pillé de ceux que tous jugent indignes de pitié. Allez à lui, confes.sanl vos péchés, et il vous sauvera,
D.-L. Moody.
iîoiineüed relu^ieuecô
Le Synode de l'Eglise libre du canton
de Vaud s’est réuni , pour la 47® fois,
du mardi 10 au vendredi 13 mai,
dans la chapelle des Terreaux, à Lausanne.
Le i-appoi't de la Commission synodale, a constaté que l’Eglise compte
4,000 membres et que ses services
du dimanche malin réunissent environ
6,500 auditeurs. Elle a eu, en 1886,
568 catéchumènes; 300 de ses membres s’occupent d’écoles du dimanche;
34 Eglises ont 82 écoles qui dépendent d’elles direclemenl; 363 baptêmes et 118 mariages religieux ont
été célébrés dans les deux dernières
années. Tou.s ces chiffres sont -en
progrès sur ceux des exercices précédents. Ajoutons que 8 jeunes gens,
tous élèves de la Faculté libre de
Théologie de Lausanne, et pour la
plupart déjà à l’œuvre dans le canton,
sont enlrés dans le corps pastoral de
l’Eglise.
Il résulte du rapport de la Commission des Finances, que les recette.s de l’Eglise se soni élevées à 140,230
fr., et ses dépenses à 125,941 fr. Le
budget pour 1888 a été arrêté au
chiffre de 136,100 fr.
Et penser que numériquement l’Eglise Libre du Canton de Vaud est
trois fois plus petite que sa sœur
des Vallées.
* *
Les femmes électeurs du yasteur. —
Celle question a été discutée par le
dernier synode de l’Eglise Libre du
Canton de Vaud: La Commission qui
avait,étudié cette question proposait
que, dans les communautés qui le
réclameraient, l’élection pût être faite
par l’Eglise entière, hommes et femmes. (Les femmes ont déjà, depuis
1882, le droit de présenter des candidats). Cette extension du droit de
vole aux femmes a été préconisée par
MM. les pi'of. Bovon el Ch. Poi'i'el et
7
191.
par ^M. Ch. Cuénod ; ces oraUurs eslimaient que du moment qu’on accordait le droit de suffrage aux jeunes
gens de moins de 20 ans, on ne
pouvait plus le refuser à des sœurs
âgées et expérimentées, et que, dans
les petites Eglises qui comptent beaucoup de femmes et peu d’hommes,
il convenait, pour bien des motifs,
d’augmenter le nombre des volants.
Mais celle innovatioq a été combattue
par MM. les pasl. P. Ghatelanal et
J.-J. Cart; ces messieurs ont soutenu
que les femmes ne sont pas qualifiées
pour l’administration ecclésiastique et
et que le droit de vole accordé aux
et sœurs » pourraitcauserde l’agitation
dans les grandes Eglises et pousser
certains hommes à se tenir à l’écart
du scrutin. On se demandait du reste,
des deux parts, si celte modification
pouvait se faire .sans un changement
préalable de la Constitution. Finalement, le Synode a décidé, d’un commun accord, que la question serait
mise à l’ordre du jour de lu prochaine
session et renvoyée, pour préavis, à
une Commission de cinq membres.
( Sem. Reiig. J
SOUSCRIPTION
en faveur du temple de i'ramul
Montant de la liste
MM. J. P. P. .
Jean Jouve (La Tour)
B. Goss, ancien, id
Ph. Coslabei, ancien,
(La Tour). . . .
G. A. Tron, pasteur
(Turin) .............
Et. Bonnet, pasieur
(Angrogne) . .
Matthieu Gay, past. éiti.
Un e.x-Peumianin . .
H. Bosio pa.si. .
fr. 401,50
fr. 10,
2,
3,
2,
20,
Total f
fi, fi,—
SO.20,
550,50
IScime |)oltttque
Halte. — A l’examen des budgets,
adoptés, sans trop de peine, tels
qu’ils ont été présentés par le ministère toujours disposé a accueillir
.avec bienveillance tes recommandations qui lui sont faites, est venue se mêler la question de ce qu’on appelle
la conciliation. C’est évidemment notre
faute si, malgré tout ce qui s’est
déjà dit et publié sur ce sujet, nous
ne savons pas nous faire une idée
claire de ce que l’on veut signifier
par ce mol de conciliation, ou de
réconciliation. L’Etat et l’Eglise ne
sont pas en guerre, que nous sachions; soit le chef suprême de l’Eglise* romaine, soit scs ministres, à
tous les dégrés de la hiérarchiç, jouissent de la plénitude de toutes les
libertés garanties par la constitution
et les lois. On a relevé, avec beaucoup de raison, le fait que la papauté ne possède nulle pari, dans
le monde entier, la liberté qu’elle
possède en Italie. Que veut-elle de
plus? Il est dans sa nature de ne
renoncer à aucun des droits et des
privilèges qu’elle a une fois exercés.
Etre soumise à l’Etal, personne ne le
lui veut imposer; être a côté de l'Etat
et indépendante de lui dans l’exercice
de ses fonctions spirituelles, ne lui
suffit pas.
Elle aspire à dominer le pouvoir civil, à le diriger de telle sorte que son
action s’exerce, avant tout et pai'
dessus tout, pour la glorification de
l'Eglise. On renoncera et probablement
sans trop de peine à la revendication
du soi-disant « patrimoine de Saint
Pierre », si l’on parvient à s’as.surer
l’appui énergique et inconditionné
de l’Etat.
Un journal, nous ne savons plus
lequel, parle d’une puissance occulte
qui travaille avec ardeur à celte conciliation à laquelle nos libertés ont
tout à perdre; nous ^ramés de cet
avis; seulement la puissance occglfe
que nous voyons à l’œuvre n’est pas
celle que suppose le journal. — Au
ñ
li
8
.192..
reste il n’esl pas étonnant iqfüe les
chrétiens évangéliques d’Italie voient
d’un tout autre œü que les libéraux
italiens catholiques ou indifférents
â toute question religieuse.
AUemapt/M. — On a beau avoir
une constitution de fer, lorsqu’on a
dépassé sa 90® année, on ne brave,
pas impunément les fatigues d’un vo
Îage par un temps qu’on n’a pu choisir.
,'Empereur Guillaume a dû garder
pendant quelques jours le lit à .son
retour de Kiel. Les dernières nouvelles sont plus rassurantes, et si
le prince impérial a pu parti<r pour
Londres avec son épouse cela veut
dire que l’on a constaté une amélioration sensible dans l’état de sa gorge.
Angtetern-e. — C’est aujourd’hui
même ou au plus tard pendant la
nuit prochaine, que la Chambre des
Communes votera la loi dite de coercition au moyen de laquelle le gouvernement sera revêtu des moyens
jugés suffisants pour rétablir l’ordre
en Irlande.
En vertu d’une convention qui vient
d’être conclue entre l’Angleterre et la
Turquie et qui doit avoir été, malgré
le mécontentement de la Russie et
de la France, signée ces jours-ci,
l’Angleterre évacuera l’Egypte dans
trois ans, mais en se réservant d’y
rentrer «si cela devenait nécessaire.
AvliS
Le soussigné prie instamment les
parents ressortissant à l’une ou à
l’autre des Paroisses Vaudoises, qui
auraient des enfants pour lesquels ils
jugeraient les Bains de mer nécessaires, de vouloir pa$ attendre au
delà dii 20 juin courant, de lui en
faire parvenir la demande accompagnée (CHOSE ABSOLUMENT INDISPENSABLE) d’un double certificat, l’un de
pauvreté, délivré par le pasteur, et
l’autre médical, constatant la convenance de celle cure pour la maladie
ddSU Tenfanl est travaillé.
J'orve-Pelljee Buvadej-ï', Je 19 mai 1887,
J. P. Meillb, past. ém.
Cornane di Vìllar f*eUice
AVVISO DI CONCORSO
Il Sindaco sottoscritto, visto l’articolo 6 del Regio Decreto 19 aprile
1885 N. 3099‘, Visto rarticolo li del
regolamento 11 ottobre 1885; Visti
gli articoli 15, 18, 19 e 22 del citato
regolamento;
Notifica al Pubblico:
Esser vacanta in questo Comune il
posto di maestra dii® e 2^elementare
femminile cui va annesso lo stipendio
annuo di L. 562 oltre l’alloggio ed
annesso giardino.
I titoli da presentarsi sono quelli
indicali nolPart. 19 del citato regolamento, cioè;
1° patente d’idoneità; 2° ceitificato
di ginnastica, se la patente è di data
anteriore al 1878; 3° cerliticato di
sana costituzione fìsica; certificalo
di moralità relativo all’ultimo triennio;
5'’ certificalo di non avute condanne;
6° Alto di nascita.
Villar l’uUioe, il If» giugtt') 1BH7.
Il Sindaco Monnet.
HISTOIRE DES npOiS D’IlUiE
depuis leurs origines jusqu’à «es Jours
par Em. Comba
Pre?nière P-artic
Avant la Réforme
Ce premier volume de l’ouvrage
du docl. prof. Comba vient de sorlîide presse. C’est un beau volume de
378 pages, grand in 8°. — Il est publié sous les auspices des .librairies
Loescher et Fischbacher et se vend
au prix de francs 6,50 chez tous les
libraires, y compris les dépôts évangéliques.
Ceux qui s’adresseront directement
à l’auteur (Ufficio della Rivista Cristiana, Firenze) ou bien à Mr. le
pasteur J. P. Pons à Torre Pellice
pourront avoir le volume pour cinq
francs, payables comptant.
"Érhest Robert , GérâiTt
Piguerol, lmp. Ghiantore et Mescarelli.