1
vii
Cinquante-sixième année.
15 Aoûolao
...........l iTf'iii II
N" 51
HO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
h
PRIX D'ABONNEMENT: »
Vallées Vaudoises ......................
It^e (en dehors des Vallées) et Colonies !
Etranger . ........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique . ...................... ^
Allemagne. Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark, Egypte, Hollande,
aueue, Suisse, par abonnementPostalsélon Accovd de Vienne, par an: D. 5'
On s abonne : à dorre Pellice au bureau d'administration de VEcho à l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Par an Pour 6 mois
• 4.— -2,50
5,— 3.—
8.— 4..30
7.—
I doll. . 1/2 doll.
D’abonnement se paye d’avance.'
S’adresser pour la Rédaction à M. David Bosio, pasteur, TorrePelHce et pour
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine -TomP«Wic«).
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
0 -----------------«-------
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Le Numéro: lO centimes.
Que tonies les choses vraies, hoimetes, justes, pures, aimables..;., dignes de lonange, occupent vos pensées. (Pliil- IV, 8).
■fi
LeiiÉliaiueptétts.
ni.
I. L’Eglise de Philadelphie (ApocaÌ lypse III, 7-13) a elle aussi — comme
l’Eglise de Pergame — conservé le'
■ Saint Nom de son Dieu, de son Sauveur
L et gardé la Parole. Aussi lui est-elle une
double promesse, très précieuser à une
; condition.
1° « J’ai mis devant toi une porte que
personne ne peqt fermer ».
A une époque et dans un milieu où
son œuvre de témoignage est un devoir
impérieux mais ciiificile, cette Eglise
aura désormais l’assurance que malgré
sa propre faiblesse elle sera invincible,
et qu’elle pourra tout « en Celui qui la
fortifie» (Phil. iv, 13). Grâce à son témoignage, l’^Evangile fera de nouvèlles
conquêtes.
2° Il Et ils connaîtront que je t’ai
aimé». Les Juifs iiiconvertis, les ennemis de cette Eglise, seront vaincus par
la force divine, victorieuse qui se manifestera dans son sein. Ils seront vaincus
d’une façon salutaire: ils reconnaîtront
l’amour invincible du Sauveur qui aime
son Eglise, qui aime les Eglises, qui aime
cliaque vrai membre d’Eglise; cet amour
les vaincra, et ils se convertiront à la
foi chrétienne.
3° La condition qui s’impose pour
obtenir la victoire est indiquée dans
cette exhortation; «Retiens ce que tu
11 as, afin que personne ne pi'eime ta couronne ». C’est la couronne de la victoire
que l’amour de Dieu assure à l’Eglise,
comme à chacun de ses membres, pourvu
qu’elle retienne son trésor de connaissance, de foi et d’amour, pourvu qu’elle
; tienne ferme le drapeau à i’iieure du
^ combat, pourvu —en un mot — qu’elle
; soit fidèle. La fidélité de Dieu est ainsi
- assurée à la fidélité de ses enfants.
f — Frères Vaudois, aujourd’liui enj corc la voix de notre Dieu se fait entendre; et Ses promesses sont aussi pour
nous, tjue le doute et le découragement
soient à jamais bannis de notre cœur !
Dieu qui nous ordonne d’évangéliser
cette chère patrie qui parfois nous paraît si réfractaire à l’influence de l'Evangile, Dieu Lui-même nous en ouvrira les portes — et ces portes personne
ne pourra les refermer ! Saisissons-la,
È cette promesse; nous en avons tant besoin ; et qu’elle soit notre force inspira-, tricc qui détermine au sein de notre
Eglise un nouvel élan; qu’elle soit demain notre force, à l’heure du combat.
11 n’y a pas d’ennemis qui puissent
la vaincre, notre Eglise: ses ennemis
d’aujourd’liui ouvriront enfin les yeux,
et ils reconnaîtront dans la lumière du
J chandelier mystique la 'Vérité qui les
.vaincra et les affranchira... Ils reconnaîti'ont que Dieu est avec nous, que
Dieu nous aime, et qu’il serait dur de
« résister aux aiguillons ».
Oui, notre Patrie se convertira; et
la Croix rédemptrice, enfin la dominera,
pour son salut. Pourvu que nous retenions ce que nous avons: au milieu de
jnos faiblesses et de nos cliiites, ne possédons-nous pas encore la Vérité? Retenons-la, défendons-la, et dans la mêlée
tenons ferme... Tenons ferme, mes frères, à cette heure terrible de désordre,
d’anarcliie, d’indifférence spirituelle,
d’incrédulité, de ténèbres; toutes les
puissances de l’enfer semblent s’être déchaînées contre nous. Tenons ferme !
Et que personne ne parvienne à nous
i : arraclier le plus précieux des trésors :
notre couronne. Qu’elle est belle ta couronne, oli glorieu.se Eglise Vaudoisc !
Réveille-toi, saisis les armes de la foi,
jette-toi dans la sainte mêlée, et garde
S|.ta couronne !
IL «Je connais tes œuvres. Je sais
le tu n’es ni froid ni bouillant. Pui.ss-tti être froid 011 bouillûnt ! Ainsi,
irce que tu es tiède, et que tu^n’es ni
oid ni bouillant, je te vomirai de ma
luche ! ». Si quelqu’un nous considère
mme des pessimistes ou comme des
exhaltés, qu’il relise et médite ces paroles qui sont adressées à l’Eglise de
Laodicée (Apocalypse iii, 14-22), Ma
main tremble tandis que je transcris ces
mots terribles, et ma voix tremble tandis que je les répète en chaire... parce
que je pense en frémissant au grand
nombre de nos Vaudois qui se contentent d’une religion traditionnelle, sans
feu, sans enthousiasme, sans changement dans la vie de chaque jour ! Dieu
veuille 'faire retentir au sein de nos
Eglises, à cette heure de sommeil spirituel, ces mots terribles d’où devraient
jaillir pour nous l’étincelle duTéveil et
de la foi; ces mots qui sont l’expression
d’une douleur immense, d’un désir intense, d’un amour éternel.
1° C’est un cri de douleur. « Tu^'es
tiède » — et c’est le piro état dans lequel
une âme puisse -se trouver. Si tu étais
froid, il y aurait une plus grande probabilité que, en te trouvant un jour en contact avec la vérité et avec la chaleur de
l’Evangile, tu reconnaisses ton erreur,
ta misère spirituelle, et qu’en croyant
tu savoures la joie de la conversion et
du salut. Mais toi tu crois d’être chrétien. N’es-tu pas un Vaudois pur sang, ■
bqptisé, reçu, membre de telle Paroisse,
assistant quelquefois aux rites de ta religion? — Que prétendez-vous donc?,
demandes-tu. Je ne veux nourtant pas
être un bigot ou un mômœr. —’Et il
me semble d’entendre les accents voilés de tristesse de mon Sauveur: «Si
vous étiez aveugles, vous n’auriez pas
de péchés. Mais maintenant vous dites;
Nous voyons. C’est pour cela que votre
péché subsiste» (Jean ix, 41),
L’incrédule avoué, le pécheur corrompu (exemple: la femme adultère),
l’ennemi déclaré de l’Evangile, peuvent
être frappés, convertis; mais les flidifférents, mais les chrétiens de nom, mais
les « honnêtes gens qui croient que Dieu
existe et qui ne font de mal à personne »,
mais les tièdes enfin, quel terrain difficile pour les semailles spirituelles — et
quel danger terrible ; « Je te vomirai de
ma bouche ! ». 5
2° Mais si Jésus parle, ntême quand
Il prononce les sentences les plus terribles, Il parle toujours poussé par un
amour intense, qui lui fait désirer ardemment le salut du pécheur. « Euisses-tu être froid ou bouillant ! »... Au
fieu de la mort, ton lot serait la vie, le
bonheur éternel !
— Eglise Vaudoise, l’heure présente
est pour toi une de ces heures solennelles
qui doivent marquer le commencement
d’une nouvelle péi'iode dans riiistoire
d’une collectivité. .Le peuple que Dieu
t’ordonne d’évangéliser traverse une
crise-terrible, d’où enfin il devra bientôt
sortir; et il en sortira avec de nouvelles
aspirations; il cherchera une orientation... Ne sens-tu pas, aujourd’hui, se
renouveler dans ton sein le sentiment
de ta vocation missionnaire? Et pour
cette œuvre sainte mais si difficile es-tu
prête? E$-tu «bouillante»? Le zèle,
l’enthousiasme, l’amour ardent, sont-ils
la caractéristique de tes enfants? Ou
bien les clans de tes hommes d’élite ne
sont-ils pas retenus, arrêtés par la lourde
masse des Vaudois au cœur partagé, des
indifférents, des tièdes? Dans ce cas,
au lieu de la victoire, quelle triste perspective : « J e te vomirai de ma bouche ! ».
Lève donc la voix. Dis à ceux dont les
noms sont inscrits dans tes registres
mais qui ont peur du zèle chrétien comme d’une maladie dangej;cuse; « ClioisLssez aujourd’hui qui vous voulez servir » (Josué XXIV. 15). S’ils veulent continuer à dormir, efface leurs noms de tes
registres; peut-être que cela leur ôtcia
rillusion fatale qui les aveugle aujourd’hui. Rassemble ensuite ks âmes ardentes; rappelle-leur qu’en présence de
la Croix de Golgotha, suprême expression de l’amour, il iTy a pas de place
pour l’indifférence, niais que deux sentiments sont seuls possibles; la haine
ou l’amour ! Dès lors, que lé cri de guerre
résonne, et que le chandelier aux sept
étoiles brille de nouveau dans toute sa
splendeur, ici sur nos chères montagnes,
et qu’il éclaire hientôi toute notre Patrie 1J. ‘Bertinatti.
MOMENTS CULMINANTS
(le riiistoire du Villar.
En 1560 et 1561, le comte de la Trinité attaqua plusieurs fois le Villar. Il
réussit à s’emparer du chef-lieu et à y
mettre une garnison, qui se rendit
odieuse par ses excès.. Aussi les Villarencs, aidés de leurs frères des autres
communes, et même de Pragela et de
Provence, l’assiégèrent-ils; la forçant à
se rendre. La Trinité se vengea en incendiant le bourg, mais il fut repoussé
à l’attaque des hauteurs, surtout aux
Uchoires. La paix de Cavour stipula
que le culte serait célébré hors de la
ville, quand celle-ci aurait été ceinte
de murs. Coimne cette enceinte ne fut
jamais construite, l’Evangile continua
à être prêché sur le même emplacement
que depuis 1555. Il y eut pendant quelque temps un second pasteur résidant
et prêchant à la Combe. D’autres temples s’élevaient au Giarmis, au Bessé,
à Subíase.
En 1653, les moines s’étant rendus
insupportables, la femme du pasteur
Manget et quelques jeunes gens se laissèrent induirejiar un traître à incendier
le couvent. La Cour de Turin, qui savait le fond de la chose, en fit un prétexte pour’organisa-, le massacre des
Vaudois; mais la fermeté et la sagesse
du modérateur Léger éventèrent le
complot.
Le massacre eut lieu deux ans plus
tard. Le territoire du Villar fut horriblement dévasté, comme le reste de la
vallée; mais les maisons du centre furent épargnées, devant servir ' de récompense aux massacreurs venus d’Ii;lande. Les victoires de Janavel et Jaliier
empêchèrent la chose, d’autant plus que
les Irlandais périrentjpresque tous lors
de l’attaque de S. Second.
En 1686, les Villarencs se défendirent
vaillamment dans la combe de Subíase,
et le capitaine Paul Pellenc fut un des
glorieux Quatre-Vingts qui obtinrent de
passer en Suisse avec l’honneur des
armes. 11 participa à la Rentrée, mais
fut fait prisonnier à Exilies.
Il y eut en 1689 un combat acharné
autour du nouveau fort, qui avait été
construit au Villar; mais les forces ennemies prépondérantes réussirent à
partager les Vaudois en deux bandes,
qui se retirèrent, l’une à Bobi, l’autre à
Ângrogne. Elles ne se .retrouvèrent réunies qu’à la Balsille.
En 1794, les milices du Briançonnais,
qui avaient surpris le fort de Mirabouc,
pénétrèrent jusqu’au Villar, d’où elles
furent repoussées au combat delà Porte
de la Garde.
Depuis lors, Thistoirc du Villar s’est
écoulée paisiblement, non, toutefois sans
que cette commune donnât plusieurs
de ses meilleurs citoyens pour la patrie
dans la récente gueri'e. J. J.
Le
loue.
(Suite voir N° 30).
A l’Ecole du Dimanche, les dons,
ainsi que les présences des deux années,
sont relevés par un secrétaire, annoncés
à la fin et affichés en gros caractères.
Même les bébés de l’Ecole enfantine
apportent chaque dimanche leur obole;
c’est toute une petite cérémonie composée de chants et de récitations, destinés aux tout petits. Le jour de leur
anniversaire, ils ont le privilège de déposer dans la boîte nn à un autant de
sous qu’ils comptent d’années.
Rien n’est plus joli que de voir ces
bébés en blanc, assis sur de petites
chaises groupées sur un tapis moelleux,
autour de leur Directrice qui, sans jamais élever la voix, sait avec un charme
exquis se mettre*à la portée de son
jeune auditoire. Les leçons de choses
varient avec les versets répétés en
chœur, les*chants aux gestes, les marches, les prières. C’est bien ici le temple
de l’enfance, celui que lui a érigé un
peuple où tout est calculé pour son
bonheur et son heureux développement.
L’Ecole du Dimanche est d’ailleurs
tout un vaste mécanisme comprenant
souvent une douzaine de salles, réunis
sant des élèves de tout âge, des adultes
et même des vieillards.
Les enfants seuls sont réunis par
groupes, leurs aînés forment des classes,
d’au moins une centaine, groupés autour de leur :« Leader ». L’esprit de
corps y est, comme ailleurs, très développé; ce sont comme de petites
Eglises dans la .grande, chacune ayant
son organisation et ses œuvres spéciales.
Je connais une classe de jeunes employées à 'Washington qui a adopté 58
orphelins de guerre, dont l’un est le fils
de l’un de nos pasteurs''! Cette classe a,
chaque mois, son souper et de plus
divers comités, réunions de prières, etc.
L’enthousiasme de ces jeunes filles est
vraiment remarquable.
D’une façon générale, les sports et
les réunions sociales n’ont pas empiété
sur le Dimanche américain. Il faut reconnaître.«pDurtant qu’il y a quelque
relâchement depuis la guerre et que les
automobilçs lui font une certaine concurrence; une famiUe sur trois en possède une et l’on se passe plus volontiers
d’une servante. Les randonnées du Dimanche supprimées pendant la guerre,
ont repris de plus belle et certaines
Eglises concentrent leurs services sur
le Dimanche matin et sur le soir, renonçant à ceux de Taprès-midi.
L’envahissement des Etats du Nord,
par la population nègre, est un des
résultats de la guerre; des quartiers
entiers, avec lewrs belles Eglises, leur
sont abandonnés.
Heureusement que les noirs, malgré
leurs défauts, savent aussi s’organiser
fortement. Voici à Chicago une Eglise
nègre quî compte 5.000 nîembres, établie récemment, elle a dû se procurer un
second édifice.
L’Eglise est dirigée par un seul pasteur, secondé par 25 aides laïques rétribués, dont la plupart sont des femmes. Des chœurs nombreux, placés sur
les galeries, aux deux extrémités de
l’Eglise, s’entre-répondent d’une façon
remarquable. Ün repas est servi le Dimanche à midi à tous ceux qui demeurent au loin. L’Eglise est divisée en 19
sociétés mixtes qui portent des noms
divers: Société de la Reine Esther, etc.;
elles sont toutes présidées par des femmes, celles-ci ayant plus de loisirs; elles
ont leur réunion hebdomadaires, leurs
activités spéciales, la surveillance de
leurs nouveaux membres. Il faut entendre le brouhaha à la sortie du temple et voir la face joviale de ces fortes
négresses I L’Eglise est vraiment la
grande famille des noirs comme des
blancs. Le chant joue un rôle impor- ‘
tant, parfois même exagéré dans les
Eglises américaines. Il n’en est pas
qui n’ait son chœur ou son quator et
pas de Dimanche qu’on n’entende quelques beaux morceaux de musique religieuse fort bien exécutés. Les cultes du
soir, destinés au grand public, sont particulièrement soignés à cet égard. Les
pré'Iications sont bien étudiées, évitant
d’être trop longues et de lasser ainsi
l’attention. Grâce aux réunions sociales, à toutes les activités communes et
à l’habitude de présenter les nouveaux
J membres à l’issue du service , chacun
se connaît. Le pasteur salué ses paroissiens, ceux-ci s’accueillent les uns les
autres et s’attardent parfois longtemps.
Les lieux de culte ne peuvent être ignorés. Ils sont souvent somptueux, pourvus
d’orgues superbes et brillamment éclairés
à l’électricité; des tablettes extérieures,
en bon état, indiquent les heures de
culte et l’adresse du pasteur. Au commencement de la semaine, fin grand
écriteau donne un message bienfaisant
de l’Evangile et à la fin, en gros cagac
tères, le nom du prédicateur, le texte
et quelques páreles de bienvenue.
L’Eglise ne se laisse pas devancer sur
les moyens d’attraction moderne, elle
sait attirer et retenir.
Certes, tout^^est pas parfait dans le
-protestantisme américain. Il est des
Eglises où religieuse est insuffi
sante et plulîiuperficielle que profonde.
Parfois elles sont trop luxueuses et le
roi dollar ^ joue un trop grand rôle.
L’éducation des enfants, surtout des
classes riches, laisse à désirer et les
jeunes filles sont trop tôt émancipées.
Il est d’ailleurs un public adonné
aux affaires, aux amusements, à la vie
des clubs, ou même, à des œuvres exclusivement philanthropiques qui échappe
à l’influence des Eglises.
Il n’en est pas moins vrai quel’excellente organisation "du protestantisme "
et l’esprit dont il est animé, en fait une
puissance qui se fait sentir dans tous
les domaines de la vie publique et privée, et qu’il n’est pas de pays où il
compte autant et de si fidèles adhérents.
J. Merle d’Aubigné.
(Du Christianisme auXX siècle).
Livres missionnaires.
La Direction du Bulletin Missionnaire
e. AlVopera !-i>, afin de faciliter et propager la connaissance de l’œuvre missionnaire, et jd’y intéresser notre public, met à sa disposition un dépôt de
livres traitant tout spécialement de
l’œuvre qui se fait en pays payen par
nos missionnaires. Nous citons les principaux, avertissant que ce ■’dépôt se
trouve en vente à la librairie Hugon à
Torre PeUice:
Pour rœuvre missionnaire en général:
W. Mèille; Conquiste africane, ossia l’opera delle Missioni Evangeliche
fra i Pagani, specie nell’Africa (p. 176 L. 1,25).
Louis Jall.ii ; Du Cap de Bonne Espéjance au Victoria NyaS'Sa (p. 120 L. 2,50).
Feéd. Christol: L’Afriquo et toi
(L. 0,60).
Pour là Mission du Zambèze:
Adolphe J alla: Pionniers parmi les
Marotsé (p. 360 - L. 4,50).
Alfred Casalis: Croquis du Zambèze (p. 344 - L, 5,50).
Waddbl: un artisan missionnaire au
Zambèze (p. 168 - L. 2).
M.me V. Ellenberger: Silhouettes
Zambéziennes (p. 74 - L. 2).
Pour la Mission de la Colonie Erythrée:
IwARSON et Teon: Notizie storiche
e varie sulla Missione Ev^igelica Svedese deirEritrea (p. 51, oltre 108 illustrazioni su tavola - L. 3).
Rochat: Missioni Evangeliche in
Abissinia (L. 0,15).
Récits missionnaires:
^Gustave Mondain: Nos indigènes
mobilisés (p. 142 - L. 3,50).
Madame E. Lantz et Îa Mission du
Congo (p. 112 - L. 1,50).
Le 15 A.oùt au Val .PéJis.
La localité définitivement choisie se
trouve près du Cougnet (Envers de Villar Pellice). On y arrive en prenant le
chemin qui, à la Ruà du Villar, se détache de la route provinciale, [.’emplacement est doté de deux excellentes
fontaines.
Le culte commencera à 10 h. précises.
En cas de pluie on se reunirá à la
mêrhe heure dans le temple du Villar.
B. Soulier, pasteur.
Souscriptimis pour FonPs EuiMation.
Collecte de la Paroisse de Bobi.
Jean Caffarel, L. 6 — Auguste Gardiol et M.me, 20 — G. Rostagnol (Uruguay), 50 — G. G. Favat (Id.). 50 —
J. Favat (Id.), 20,40 — I). E. R., 200 v
— Anonyme, 300.
Quartier du Chef-lieu: Davit Paolo;
2
r’
Ÿ'-''
I ,.1*'
¡4^' -- L. 2 — Mondon G. G.mo, 2 — Davit
Pietro, 2 —■ Geymonat ved. Anna, i —
Geymonat Anna, 5 — Geymonat Gius.,
' - 0,50 — Geymonat G. Daniele, 2 — Geymonat Paolo fu Davide, 2 — Geymonat
i Paolo fu Paolo, i — Geymonat Susetta
e fratelli, 5 — Veraldo G.mo, 3 — Charbonnier Samuele, 2 — Geymonat Ghigo
5— Sappé Giulio, 3 — Pasque! Bart.,
5 —Ponte! Stef. fu Stei., ^— Ponte!
, Maria, i — Prassuit Caterina, i —
Negrin Giov., i — Bonjour G. Daniele
fu G. Daniele, i — Bonjour Gius., i —
Bonjour G. Danielé fu G. Pietro, 5 —
Bonjour Daniele, 0,50 — Davit Paolo e
Daniele, 5 — Negrin Gius., 2 — Sorelle
Mondon fu G. Davide, i — Cav. Geymonat, 5 — Bertin Davide, 2 — Bertin
Giuditta, 0,50 — Bonjour Stefano, 2 —
Ved. Margh. Reynaudin, 5 — Mondon
Davide, 2 — Bouchard Pa<ào, 2 — Ved.
Long, 2 — Bonjour Giov. fu Daniele, i
» Davit Daniele, i — Negrin G. Eliseo
fu G. Pietro, i — Negrip G. Eliseo fu
Eliseo, 2 — Pontet -Stef., macellaio, 3
— Navache Paolo, i — Grand Davide, i
— Mondon Giov., i ~ Melli G. Daniele
fu Davide, i — Catalin, sindaco, 5 —
Ge)nnonat Margherita, 2 — Roland G.
Vittorio, I — Melli Stef. ¿SGius., fratelli,
2 — Negrin G. Pietro, 2 — Gay G. Pietro, I — Geymonat, ex., 5. L. 112,50
Quartiers de la Ferrière et des Eyssards:
Bertinat Esaie, L. 0,50 — Bonjour Joseph, I — Fostel J. Jacques, i — Reynaudin Et., 2 — Caïrus Et., 2 — Favatier Et-, I — Rostagnol J. Daniel, 3 —
Rostagnol Cath., veuve, i — Pontet
Paul, 2 — Crof frères feu Daniel, i —
Rostagnol David, i — Rostagnol David (Daviutin), i — Croi frères feu Jean,
0,50 — Pontet Jean, i — Bertinat Jean,
0,70 — Duval Joseph, 0,40 — Rostan
David, 0,50 — Rostagnol David, exancien, i — Bertinat Paul, i — Bertinat Et. feu Jean., 0,60 — Bertinat David d’Etienne, 1 — Bertinat David, i —
Rostagnol Paul, i — Pontet frères (Barus), I — Artus Paul (Ressia), i —
BertJEt., i — Fostel Paul, 0,50 —Caïrus Paul, I — Bonjour J. Daniel, exmaréchal, 5 — Massel J. Pierre, 15,30.
— h. 50.
Quartier des Champs: Artus J. Daniel,
L. I — Artus Jean, i — Artus Joseph,
I — Bertihat J. Daniel, i — Bonjour
J. P., conseiller, i — Bonjour J. Jacques feu Jean, i — Bonjour J. Jacques
feu Et., I — Geymonat David, ancien,
5 — Geymonat Jean, i — Geymonat
Susette (Campi), o,So — Geymonat Et.
(Id.), I — Garnier Paul (Serre), 3 —
Garnier Timothée, diacre, 5 — Geymonat Madeleine (Campi), 2,60— Grass
David feu Et., 0,20 — Grass Et., 0,50 —
Grass David, 0,60 — Lausarot Paul, i
— Lausarot J. J. feu Jean, i — Lausarot J. J. feu Samuel, i — Rostagnol
Anna (Campi), 0,60 — Rostagnol Madeleine, I — Rostagnol Jean, i — Garnier Paul feu David, 2 — Jean Daniel
Bertinat, i — L- 34;30.
Quartiers du Podio et de Genteugna:
Pontet Paolo, anziano, L. 5 — MondonMarin Paolo, —Mondon Maria, i —
Michelin Eliseo, (^,50 — Michelin, ved.,
0,75 — Mondon Davide, anziano, 8 —
Negrin Paolo fu Eliseo, i — MondonMarin Giov., i — Pontet Paolo, i —
Artus Davide, i — Pontet Anna, 0,50
~ Mondon Maria, ved., i — C. E., 0,50
— Bertinat Giov. G.mo, i — Grand
Stef., 0,75 — Gönnet Stef., i — Bertinat Michele, i — Bertinat Maria, 0,50 —
Pontet Timoteo, 5 — Stefano Gönnet
(Cortil dei Danna), 3 — Paolina Gönnet
(all’occasione del suo matrimonio - 18
Aprile), IO — Famiglia Negrin (Cortil
dei Danna), 2,50 — Gönnet Susetta, 0,50
— N. N., I —Gönnet Giovanni, 2 —
Fratelli Pontet fix Giovanni, i— Negrin Giov. Daniele fu Paolo, i
grin Davide, i — Pontet Costanza, 2,20 ,
■— L. 55,90.
Quartiers de la Combe des Charbonniers
et de Peyrelà: Charbonnier David, L. 3
— Baridon Et., 3 — Meyron Daniel, 2
— Baridon David,{2 — Grand David, 2
— Grand Madeleine veuve Michelin, i
— Favat J. Et., 2 — Susanne Baridon,
I — Miclielin Salomon Salomon, 2 —
Baridon David, i — Baridon Joseph, i
— Michelin Salomon Salomon, i —
Baridon J. David, 2 — Negrin Et., 2 —
Charbonnier Jean, 2 —Favat J. Daniel,
ancien, 2 — Rivoir Jean Daniel, 1,50 —
Grand Daniel, i — Baridon Daniel, ancien, 2 — Grand Jean Daniel, i — Vigna David, 0,40 — Meyron Anne veuve
Charbonnier, i — S. Voile, 5 — L. 40,90.
Quartiers des Payant, Laus et Aè.vcè.s;
Pontet Paul, ancien, L. ro — Pontet
Et. de Paul, 3 — Pontet J. Pierre de
Paul, 3 — Pontet Jean et famille feu
Et., 5 Pontet Et., maréchal, 2 — Bertinat Mliddalena, i — Reynaud Stef. e
fratello, 5 — Michelin Madd., ved., 1,50
— Micfedin Maria, ved., i — Michelin
Giov. fu Stef., I — Bertinat Stef., i —
Catalin Davide fu Paolo, 2 — Catalin
Davide fu Pietro, i — Charbonnier Davide, I — Madeleine Michelin, veuve, io
— Paul Geymonat et famille, 30,50
L. 80 — Total général L. r.oqo.
2.me COLIiECTB DE LA Paeoissb de
Massel :
Balsilfe: Jean Gaydou (2.me don),
L. I — Barth. Tron (id.), i — Cath.
Pon^ I — Henriette Tron, i — Emmanuel Tron, I. — Gros Passet: Alexandre Giraud, 5 .— Jean Giraud (2.me
don), I — Jean Micol (id.), 2 — Petit
Passet: Jacques Henri Ponsja.me don),
2 — J ean Henri Pons, 3 — Grangedidier:
Barth. Micol (2.me don), 5 — Albert
Pons (id.), I — Ayasses: Lydie Pons, 2
— Pierre Pons (2.me don), 2 — Pierre
Tçon (id.), 3 — Reynaud: Jean Gaydou,
I — Henriette Gaydou, 5 —; Madeleine
Chauvie, (2.me don), 5 — Hélène Chauvie (id.), 20 — Pierre Chauyie (id.), 50
— Roberts: Henri Balme, (id.), io —
Eugène Pons (id.), 4 — Frédéric Tron,
5 — Henri Tron feu Pierre (2.me don),
5 — J. J. Rodolphe Tron, (id.), 20 —
Bro-la-Combe: Alexandre Micol (id.), 3
— Portes: Charles Micol (id.), io — Victoire Micol, 2 — Champ-la-Salse: Hélène Micol, 2 — Didier: Auguste Breuze
(2.me don), 4 — Jean Tron (id.), 2 —
Coups: Jacques Meytre (id.), 5 —Union
Chrétienne ¡de* Jeunes ^_Filles, 15. —
Total L. 200.
XXII® Lista di Sottoscrizioni.
l$iPOKTO lista preced. L. 212.031,63
{Anonimo L. 100.000,—)
{Alessandria » 5,--)
{Angrogna » {Aosta-La Salle- 405.10)
Courmayeur » 511.75)
{Benevento » 193.—)
{Bergamo » 800,—)
{Biella-Piedic. » ■493.—)
{Bobbio Peli. » i.ioo,—)
{Brescia » 900,—)
{Brindisi » 1.210,—)
{Cairo-Aless. » 4-574.28)
{Caltanissetta’^ » 31.—)
{Casale » 70,—)
{Catania » 3.666,—-)
{Chicli » 151.-)
{Coazze » 150,—)
{Como » 2.000,—)
{Corato ¡» 51.—)
{Dovadola » 48,—)
{Felónica Po » 92,50)
{Firenze :?>orr. » 3.680,—)
» ; Manz. » 3752.—)
{Forano » I-536,—)
{Genova » 9-659,—)
{Grotte » 94.—)
{Ivrea » 356,—)
{Livorno » 2.625,—)
{Lugano- » 510,—)
giucca » 67,10)
{Luserna S. G. » 4-937.05)
{Mantova » 70.—)
{Massello » 500,—)
{Messina » 2.026,—)
{Milano: S. G. in
Conca » 5.025,—)
( » ; Fabbri» 3.001,—)
{Napoli » 7.682,—)
(Palermo » 1.507.—)
{Pe.rrero » 505.—)
{Piani di Vali. » 1-570.—)
(Pinerolo » 1-163,-)
{Pisa » 1.967,—)
( Pomar etto » . 1.886,50)
{Prati » 501,50)
{Pr am olio » 315.—)
{Prarostino » 1-150,50)
{Reggio Cai. » 233,—)
{Riesi » 250,—)
{Rio Marina » 3'24,5o)
{Rodoretto » 200,—)
{Roma »* 17-349,-)
( Rorà » 200,—)
{Salle » 25,—)
{Sampierdar. » 1-275.—)
(S. Remo » 913,10)
{Savona » 1-335.-)
{Schiavi » 30,—
)Siena » 625,—)
{Taranio » 35.—)
( Tor azza » 15,—
{Torre Peli. » 11-734.—)
(Tramonti » 80,—)
( V enezia » 2.118,75)
( V erona » 1.094,50)
{Villar Peli. » I.OOO,—)
{Villasecca-Ricl.ìì 435.50)
{V iltoria » 222,—)
La Maddalena;
Riporto lista precedente
Larco Maddalena
{Totale La Maddalena L. 100)
Pachino; Riporto lista pr. .
Da Fratelli di Pachino residenti in America
{Totale Pachino L. 528)
S. Germano; Rip. lista pr.
Anonimo
Avondet Bartolomeo
Bertalot Enrico
Bounous Emma
{Tot-ale S. Germano L. 1.463)
80,
20,
328,
i-433rIO,—
5.-~
5 —
IO,—
.676,
5.“
20,
Torino; Rip, lista preced. 134.1
Nani ....
Dott. Adamo Francesco
{Totale Torino L. 134.701)
Valdesi del Sud America ;
Riporto lista precedente
Valdesi di Col. Cosmopolita
{Tot. S. America L. 7.197,^5)
Diversi; Rip. lista preced.
Nicole! Marianne, Ramsayville
{Totale Miversi L. 27.203,35)
Totale XXII® Lista L. 383.224,93
.850,—
347-95
27.
123,35
80,—
Riporto somma agli effetti
del dono promesso, e condizionato al raggiungimento dell’ammontare di
L. 100.000 . . L. 137.171,48
Estratto XXII® Lista » 3 702,95
Totale raggiunto L. 140.874,43
CHRONIQUE VAUDOISE.
Angrogne. Toute notre sympathie à M. Teodoro Longo qui a eu la
grande douleur de perdre dernièrement
sa belle-mère, à Trieste.
La Tour. Nous avons eu, ces trois
derniers Dimanche, le plaisir d’entendre
au culte du matin MM. le modérateur
Giampiccoli, Henri Rivoire et Giov. Rostagno. Nous les remercions pour leurs
messages qui nous ont fait beaucoup
de bien.
Pramol. M. Emile Tron, récemment
élu par la paroisse de Pramol comme son
conducteur spirituel, a répondu en acceptant l’appel qui lui a été adressé.
Prarustin. Conférence Pédagogique
Vaudoise. La Société Pédagogique Vaudoise s’est réunie cette année à St-Barthélemy de Prarustin, Jeudi 5 courant,
pour sa 45.me Conférence. Si, pour des
causes différentes, le nombre des membres présents n’était pas considérable
(une trentaine environ dont quatre professeurs et deux pasteurs) la Conférence
a cependant accompli un bon travail,
sous la présidence de M. Bertinat, pasteur. Culte, rapports, travaux et discussions, le tout sous l’influence d’un esprit
fraternel. D’abord, M. A. Rivoir, président de la Société, fait mention de la
marche de la Société pendant l’année
et M. H. Balme lit le compte-rendu. Ensuite M. le prof. Attilio Jalla nous présente un travail sur V Activité delà Société
' P. V. C’est un très vaste programme que
le rapporteur déroule ; tandis que par le
passé, nous dit M. Jalla, la Société s’occupait exclusivement de sujets pédagogiques et didactiques, au moyen d’une
réunion annuelle, son activité à l’avenir, doit embrasser un horizon plus vaste ;
institution de bibliothèques pour les
membres de la Société pour le développement de leur culture, bibliothèques
pour les élèves des écoles, abonnements
à l'evues et journaux, courses, réunions
plus fréquentes, etc.
La Conférence remercie M. Jalla et,
après une courte discussion, elle approuve son ordre du jour, qui trace, à
grands traits, le programme de travail
qui devra se faire dans la mesure du
possible.
C’est maintenant le tour de M. H. Jahier qui doit nous parler cTApiculture:
travail tiès intéressant et riche en détails; une leçon modèle encourageant à
la culture des abeilles. La Conférence
remercie le rapporteur.
Un autre ordre du jour, approuvé par
l’assemblée, recommande à l’Autorité
Scolaire Provinciale de faire en sorte
que les écoles de quartier soient ouvertes au temps voulu et. que l’enseignement du français soit contrôlé par des
personnes capables.
Le Comité est ensuite nommé comme
suit; MM. A. Rivoir, A. Jalla, H. Balme, H. Jahier et M.lle F. Hogendorfer.
La 46.me Conférence aura lieu, D. V.,
àSt-Germain, le premier Jeudi d’Août
de l’année prochaine. R.
Rorà. Notre Bazar a pu avoir lieu le
8 courant. Quoique une autre fête eût
été organisée, avec peu d’opportunité,
sur un autre point du territoire de la
Paroisse et que notre buffet ait été une
véritable déception, nous avons néanmoins réalisé une encai.sse nette de
frs. 750 sur- une entrée générale de
frs. 1106. — Nos remerciements clialeureiLx à toutes les gentilles personnes
qui, quoique n’appartenant pas à nos
Unions, ont contribué à la bonne réussite de la vente, soit par leurs dons soit
par leurs services. Un bon merci au.s.si
à tous les « villeggianti » qui nous ont
honorés de leur présence et de leur
appui.
Saint-Germain. Dimanche passé M.
le pasteur Alexis Balmas de Venise a
bien voulu présider notre culte du matin, ce dont nous le remercions vivement. ..
Sainb-Jean. Mardi 10 courant, M. le
candidat au St-Ministère Paolo Bosio
a prêché son sermon d’épreuve dans le
temple des Blonats. Il y avait un très
bel auditoire, venu de St-Jean et des
paroisses voisinantes. Le sermon de
M. Bosio a été accepté par les pasteurs
présents.
Amérique du Sud. M.lle Beatriz A.
Pons a été nommée professeur dans notre Collège de Colonia Valdense. M.me
Nelly de Prichard qui enseignait au Collège, a dû laisser Colonia et sera remplacée provisoirement par M. Fréd.
Hagen, directeur de Fécole allemande à
la Colonie Suisse.
' — Le journal Mensajero Valdense ressemble ces temps-ci à VEcho des Vallées!
Il est aussi inondé par les souscriptions
en faveur de la Caisse d’éraéritation !
Bon signe et toujours en avant !
Zambèze. Nous avons lu avec plaisir dans L'Ami Chrétien des familles une
lettre de M.lle Schneller qui s’est rendue
dernièrement au Zambèze avec M.lle
Graziella et M. Louis Jalla. Voici quelques phrases de sa lettre qui nous intéressent particulièrement.
« Nous sommes arrivés en gare de
Livingstone vers 9 heux'es. M. Roulet
nous y attendait avec son side-car et
nous a ramenés à la station, d’abord
Graziella et moi, puis M. J alla qui s’était
occupé des bagages. Il est revenu très
ennuyé, sa malle principale manque;
elle contient tous ses habits, son linge,
etc. Espérons qu’elle n’est pas perdue.
Ma petite malle de bois est arrivée avec
la^serrure cassée, heureusement qu’il y
avait la corde, je crois qu’elle était un
peu pleine. J’ai retrouvé ici mes caisses,
si le brave Perrot les revoyait, il serait
surpris de leur état, les vis ont sauté à
plusieurs endroits arrachant en même
temps le bois, heureusement qu’ü. y
avait les fils de fer qui les tenaient; une
est toute mouillée...
« ...M. Jalla connaît partout des gens;
c’est comme papa chez nous. Nous sommes allés saluer une vieille dame que
M, Jalla avait connue lors de son px'emier vdyage en Afrique, il y a plus de
trente ans; cette brave dame nous a fait
ramener à la gare dans sa voiture.
« ...M.me Roulet nous a préparé une
jolie chambre pour Graziella et moi. La
station missionnaire est très agréable,
la maison est assez grande, il y a quatre
belles pièces, elle est toute entourée d’arbres et de fleurs; orangers, mandariniers,
citronniers couverts de fruits, lauriers,
bananiers, roses, liserons, etc. A côté
de la maison, il y a la chapelle où nousaurons un culte cet après-midi en sikolo
pour les Zambéziens. Ce matin, nous
étions à un autre culte fait pour les
Blantyres, c’est un peuple qui habite
l’Afrique centrale dont quelques-uns,
très intelligents, ont été amenés ici par
les Anglais pour trav'ailler dans les bureaux du Gouvernement. Nous, avons
joui de ce culte présidé par M. Jalla en
anglais, et traduit dans la langue de ces
gens par l’un d’eux. Us nous ont chanté
en anglais un beair cantique de bienvenue; puis les enfants en ont chanté un
aussi, C’était trop joli de les voir gentiment habillés tous, ouvrant de grandes bouches pour chanter et nous regardant de leurs immenses yeux noirs
dont on ne voit en réalité que le blanc
dans leur peau foncée. Nous les aimons
déjà tous, ces petits et ces femmes chrétiennes auxquelles nous ne pouvons rien
dire, puisqu’elles ne le comprendraient
pas, mais à qui M.me Roulet parle et qui
rient de si bon cœur montrant leurs
belles dents blanches ». {A suivre).
Nouvelles Religieuses.
Etats-Unis. L’Eglise Presbytérienne
des Etats-Unis vient de perdre un de
ses principaux chefs, le docteur W. H.
Roberts, de Philadelphie. Le docteur
Roberts était né en Angleterre et s’était
rendu très jeune en Améiàque. 11 y devint pasteur mais n’eut la charge d’une
Eglise que pendant quelques années,
puis devint secrétaire permanent de
l’Eglise Presbytérienne. Son autorité au
sein du Synode était immense. Il travailla beaucoup pendant les dernières
années de .sa vio à préparer l’union du
Protestantisme dans le monde entier et
fut un apôtre de la cause de l’unité du
Christianisme. Ce fut la vision d’une
église sans divisions qui brilla devant
ses yeux pendant les derniers jours.
France. L’Alsace compte^ 300 paroisses ajxpartenant à l’Eglise de la Confe.ssion d’Augsbourg et à l’Eglise réfoi'mée. Sur ces 300 paroisses, il y a 75
postes vacants dont 55 pour l’Eglise
luthérienne et 20 pour l’Eglise réformée.
En outre 37 pasteurs ont dépassé la
soixantaine et devront se retirer prochainement. Pour combler les vides, il
n’y a que 21 étudiants alsaciens qui ne
â
suffiront pas à remplacer les 65 pasteurs ^
partis du pays depuis l’armistice-. Aussi
la Conférence pastorale d’Alsace
rait-elle avec bonheur des étudiants en ^
théologie de France cofisacrer leur vieii
à l’Alsace, mais il serait indispensable V
qu’ils passent quelque temps dans le
milieu alsacien afin de connaître la langue du pays et les traditions de ses .1
habitants. :
Le Témoignage donne des détails
intéressants sur l’Eglise protestante de
Reims. ^
Avant la guerre l’Eglise protestante
de Reims, dirigée par deux pasteurs,
comptait 3000 membres. Dutre le Temple, pouvant contenir 600 personnes,
elle possédait 2 presbytèi-es,"3 chapelles
de faubourgs, des écoles primaires avec
une centaine d’élèves, une école du dimanche avec 450 élèves inscrits; deux
bâtiments pour les Unions de jeunes
gens et de jeunes filles, etc. — La ville
fut bombardée pour la première fois le
4 Septembre 1914. Depuis le 14 Septembre elle le fut presque sans relâche
pendant 49 mois. Le l'emple, un des
presbytères, l’Union des jeunes gens,
une chapelle de faubourg ont été anéantis dès le 19 Septembre 1914. L’autre
presbytère a été endommagé ; les pertes
de l’Eglise peuvent être. estimées à
450.000 francs au taux d’avant-guerre
— 3 millions au taux actuel.
La vie de l’Eglise a repris dès Avril
1919, sous la direction de M. le pasteur
Gonin; au mois de Décembre dernier,
il y avait environ 650 protestants, et
l’école du Dimanche comptait 130 élèves; les Unions se sont reconstituées;
les services du Dimanche, célébrés dans
une baraque, réunissent une centaine de
fidèles. En 1919, il y a eu 15 baptêmes,
19 confirmations, 16 mariages, 13 enterrements. La réorganisation de l’Eglise progresse chaque jour.
J
Chronique politique.
Tandis que à l’étranger on ne parle
que de guerre, nous avons eu en Italie
une semaine tranquille et paisible.
M. Sforza, ministre des affaires étrangères, a prononcé à la Chambre un discours plein de confiance dans l’avenir.
Il a montré de croire que nos difficultés
avec les peuples yougo-slaves s’arrangeront, un peu à la fois, au moyen de la'f?
discussion et de la générosité. Il a an-1 j;
noncé que le conflit avec les Albanais qui
nous px'éoccupait il y a quelques semaines, a cessé entièiernent et que un
représentant du Gouvernement italien
a signé un accord avec le Gouveincment
albanais par lequel l’Italie reconnaît la
pleine indépendance de l’Albanie et
s’engage à s’en aller de la ville de Valona. Nous conserverons seulement une
île en face de cette ville pour nos exigences militaires. L’Italie enfin n’a
aucune intention de prendre part à
la guerre entre Polonais <d Russes. A
propos de cette guerre de Pologne,
après un armistice de quelques jours,
la lutte a recommencé. L’Angleterre et
la F'rance eu sont très piéoccupccs, se
sont rangées décidément du côté de la
Pologne et voudraient obliger la Russie
à signer au plus tôt une paix qui respecte l’indépendance de ce pays. On
parle même d’une pression militaire que
ces puissances se préparent à exercer
sur la Russie. Dieu veuille qu’une non
vellc grande guerre n’ait pas à éclater
en Europe.
Le Gouvernement a présenté à la
Chambre nn projet de loi qui punit sévèrement les accapareurs de denrées alimentaires et la Chambre l’a voté
avec enthousiasme. Le tout est — main
tenant comme toujours — que l’onS
fas.se observer la loi votée.
IX Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
VILLINO MOBILIATO affittasi»
subito, sei vani. ft
Indirizzarsi Ufficio del Giornale. il;
ON CHERCHE pour Palerme
INSTri'U'l'RICE enseignant anglais,
français, piano - deux enfants.
vS’adresser .SCALBA - Ib-iision Berlin
A ng rogne.
CERCASI CAMERIERA pel Foyer
di Milano. Pres n'arsi o scrivere, nel
mese di .Agosto, allaSignoi ina Procuet,
ai Boeri, Luserna S. Giovanni.
POLVERI
VICH Y
ARTIFICIALE
ALBERANI
Ogni pacchetto L. 2,80
(tussa compresa)
Stab. Chini. Farm. G. Alberani
BOLOGNA
In vendita in tutte le Farmacie.