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Quarante-sixième année.
19 Août 1910
N. 33.
L’ÉCHO DË8 VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
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concessionnaire. ______________
S’adresser pour la Rédaction à M.C.-A.Tron, past., Torre Pelitce,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. , , , „ is
Les changements non accompagnes de la somme de it> ce .
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phtl. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Communication — Pour l’éméritation — Ephémérides vaudoises — Le 15 Août au Theynaud — Le 15 Août à Peyrela — Chronique
vaudoise — Au col de la Croix — Chambre
de Commerce de Turin — Livres et journaux — Nouvelles politiques — Souscriptions.
COMMUNICATION
Messieurs les Candidats E. Peyronel
etEm. Corsani, prêcheront leur sermon
d'épreuve Mercredi prochain, le 24
Août, à St.-Laurent - Angrogne, à
10 heures.
Pour l’éméritation
La Commission nommée en 1908 pour
étudier la question de l’éméritation a
fait imprimer, bien en retard, et distribuer son rapport lu au Synode de
1909. Comme ce rapport devra être
examiné par le Synode qui va s’ouvrir le 5 septembre, il est bon que
chacun se prépare à cet examen, afin
que l’angoissant problème puisse être
résolu d’une manière satisfaisante pour
les intéressés et pour l’Eglise.
La Commission a fait de louables
efforts pour chercher les moyens d’élever quelque peu le chiffre de la pension, par trop douloureusement insuffisant. Le devoir de l’Eglise d’assurer
à ses ouvriers des conditions tolérables d’existence quand l’âge ou les
infirmités les obligent à prendre leur
retraite, est à ses yeux encore plus
impérieux que celui de leur fournir
un traitement convenable pendant les
années de service actif.
Pour atteindre ce but, la Commission propose diverses mesures qui
pourraient être tout au moins un acheminement à la solution du problème.
Les voici en résumé:
Que dans chaque église soit constitué un Comité la’ique dans le but de
former un fonds à capitaliser et à
verser à l’actif de la Caisse de pension.
Que sur les contributions annuelles
des membres d’église pour les besoins
de l’œuvre en général, il soit prélevé
le 10 0[0 au profit de la Caisse.
Que dans chaque église la nécessité
d’assurer la vie matérielle de ceux
qui ont dépensé leurs forces pour l’œuvre de Dieu soit ainsi rendue évidente,
de façon à ce que (selon les paroles
un peu embarrassées du rapport) «par
d’autres voies et par des moyens à
trouver selon les cas et les lieux,
l’on concoure à augmenter le fonds
d’éméritation ».
Enfin que les Administrations, si cela
est nécessaire, inscrivent elles-mêmes
dans leur budget préventif un chapi
tre particulier concernant le sort de
leurs ouvriers émérites.
La contribution à payer par chaque
ouvrier au service direct de l’église
resterait la même. La catégorie des
ministres sous la haute surveillance
serait abolie, — du moins pour ce qui
concerne l’éméritation, ainsi que la
proposait déjà la première Commission. Il y aurait une Caisse unique
d’éméritation, veuves et orphelins d’ouvriers de l’église de quelque catégorie
que ce soit.
Le principe de la progression posé
par la première Commission est abandonné. Tout ouvrier qui obtient l’éméritation, quel que soit son âge et son
état de service a droit à la pension
entière. Pour prévenir le danger d’employer des ouvriers qui deviendraient
invalides après peu de temps, personne ne serait accepté sans l’avis
favorable d’un conseil de trois médecins nommés de commun accord par
les parties intéressées.
De même, la déclaration des trois
médecins serait de rigueur pour obtenir l’éméritation pour cause de santé,
avant la limite d’âge.
J’ai bien dit avant la limite d’âge,
car la Commission entend supprimer
le droit à la pension après un nombre
établi d’années de service — 35 ans
selon le réglement en vigueur — chacun devant rester en activité jusqu’au
terme extrême, 70 ans, où il sera obligé
par la loi de se retirer quel que soit
l’état de sa santé et de ses forces, à
moins qu’il n’obtienne la déclaration
d’incapacité desdits trois médecins.
Cette dernière proposition est évidemment inacceptable.
Il serait vraiment singulier que, tandis qu’à 70 ans tout ouvrier est censé
n’être plus en état d’occuper dignement son poste comme pasteur ou
comme professeur, il fût en même
temps légalement établi que jusqu’à 69
ans toute retraite dût être considérée
comme un cas exceptionnel à justifier
devant une commission d’experts. S’il
y a un terme extrême qu’on ne peut
pas dépasser, n’est-il pas par là même
entendu qu’il y a un terme moyen
que les plus vigoureux dépassent sans
doute, mais que les moins vaillants
n’atteignent pas? Ai’rivé à ce terme,
que la loi doit fixer aussi, l’ouvrier
doit pouvoir prendre sa retraite sans
être considéré comme un déserteur,
lors même qu’il ne serait pas encore
entièrement à bout de forces. Il y aurait quelque chose de peu bienveillant, je dirais presque de peu humain,
à exiger de lui qu’il marche jusqu’à
ce qu’il soit bien et dûment constaté
qu’il ne peut plus; comme il y aurait,
d’autre part, quelque chose d’humi
liant pour lui dans l’obligation de faire
constater légalement ce qu’il sentirait
bien lui-même, mais que les médecins
ne reconnaîtraient peut-être pas à des
symptômes bien visibles. Car il ne faut
pas oublier qu’on peut n’avoir pas
d’infirmité bien apparente et pourtant
se sentir fatigué, avoir perdu l’entrain
au travail, aussi nécessaire que la
santé physique pour accomplir dignement sa tâche. Si les trois médecins
étaient les élèves de ce professeur, les
auditeurs habituels de ce pasteur, leur
expertise serait peut-être plus sûre et
mieux fondée.
Les inconvénients ne sont pas moindres si l’on considère la chose d’un
autre côté. Ce n’est pas seulement à
70 ans qu’on peut se faire illusion sur
l’état de ses facultés et ne pas se persuader qu’elles baissent. Aussi ne convientUl pas, sous ce rapport non plus,
de niettre des barres à une porte de
sortie qu’il faudrait au contraire, dans
bien des cas, tenir large ouverte.
Il est donc indispensable à mon avis
que le principe du droit absolu à l’éméritation après un minimum d’années de service soit maintenu, et je
ne crois pas non plus que ce minimum
puisse être porté au-delà de 35 ans.
Il n’y a pas lieu de s’exagérer le
danger de voir tel pasteur ou professeur se retirer quand il serait encore
« bon à quelque chose » et peut-être
pourvoir aux nécessités de la vie par
quelque autre occupation. Il est toujours imprudent de faire une loi sous
la « suggestion » d’un cas particulier,
et il ne serait pas sage d’établir une
mesure si grosse d’inconvénients rééls,
pour prévenir un inconvénient qui
'pourra bien se présenter, mais seulement dans des cas tout à fait exceptionnels, une ou deux fois par siècle
peut-être, et qui en tout cas, ne mettra jamais la caisse en danger comme
on l’a prétendu. N. Toukn.
ÊPHÉMÊRjDE^UDOISES
Id Aoûl.
Françoise de Foix
(LJ PREMIÈRE PRINCESSE PROTESTANTE DE LA MAISON DE SAVOIE).
Il n’est pas généralement connu que
la famille de Savoie a eu jadis dans
son sein des princes et des princesses
qui ont professé notre foi... et ce qui
est arrivé jadis pourrait bien se répéter encore, car c’est par un mariage
que le protestantisme a pénétré dans
cette maison princière.
Le 19 Août 1539 Claude de Savoie
comte de Tende, cousin germain du
duc Emmanuel Philibert, épousait en
secondes noces Françoise de Foix, qui
appartenait à une famille noble Provençale, professant la foi des Vaudoil,
qui depuis bien longtemps o'CCUpaient
cette région et y avaient maintiînü leui
culte en dépit de furieuses peTsécü^
tions. ^
Claude naturellement était catlîCÎH
que romain, et sa première femme, filíe?
du fameux' maréchal de la Palisse
aussi ; et il avait d’elle deux enfants
(Renée, ma^rquise d’Urfè et Honoré,
comte de Siommariva) qui furent des
catholiques acharnés, au point que
Honoré n’hésita pas lors des guerres
de religion à combattre contre son
père qui étai t devenu le chef de l’armée protestante.
Françoise de Foix, devenue princesse de Savoie et cousine du duc régnant n’abandonna nullement sa religion, et son époux la laissa libre de
professer sa foi, non seulement, mais
encore d’y élever les deux enfants qui
naquirent de leur union; Anne (plus
tard comtesse de Cardé, qui fréquentait les cultes du Chabas au temps de
Lentolo) et René, baron de Cipières,
qui combattit vaillamment à côté de
son père pour les Vaudois de Provence et fut fait assassiner par Catherine de Médicis.
Lequel des deux époux mérite plus
d’admiration pour ce noble exemple
de respect de la conscience d’un côté
et de fidélité à sa foi de l’autre?
L’influence de cette noble épouse
fut très grande dans sa nouvelle famille. Elle métamorphosa peu à peu
son époux qui en 1535 comme gouverneur de la Provence avait aidé Pantaléon Bersour dans ses poursuites
contre les Vaudois, au point que dès
1540 il refuse de marcher contre les
Vaudois comme le voudrait la Cour
d’Aix et en 1845 il s’abstient de toute
connivence dans la persécution contre Cabrières et Mérindol et travaille
si bien qu’il réussit à faire citer et
juger les auteurs de cette pei’sécution
par la cour de Paris. Et en 1560 quand
les guerres de religion commencent,
il se range ouvertement avec son fils
René et son gendre Cardé du côté des
Vaudois et à leur tête combat victorieusement contre les Catholiques,
commandés par son fils Honoré.
Et cette noble épouse fidèle à sa
foi impose un tel respect autour d elle,
qu’elle est très estimée à la Cour du
duc Emmanuel Philibert, qui le 22
Janvier 1562, dans son Edit réglant
les droits de succession au trône des
branches de sa famille, y inclut expressément la branche de son cousin
Claude, comte de Tende et ses enfants.
Devenue veuve en 1566, elle perdit
son fils René en-1568 et tandis que sa
fille Anne se réfugiait à Lausanne,
Françoise se retira à Paris auprès de
la noblesse Huguenote-
2
Le 14 Février 1594 elle y faisait son
testament en faveur de sa fille. (Voir
le splendide ouvrage du Marquis Panisso : * Les Comtes de Tende de la
Maison de Savoie ». Paris, Didot, 1890).
Françoise de Foix^était évidemment
une personne supérieure à tous égards
pour pouvoir exercer une telle influence dans une Cour alors sujette au
clergé Eomain, au point de devoir de
temps en temps, pour complaire au
pape, persécuter les Vaudois.
Il n’y a rien de tel que de tenir
haut élevé notre drapeau et Phonoi’er
par notre conduite.
Teofxlo g a y.
Le 15 Août au Tûeynaud
Après la glorieuse journée du 14,
on s’attendait à un 15 Août tout aussi
resplendissant ; mais dès 5 heures du
matin, le ciel gris et les hautes cimes
cachées par le brouillard firent craindre un moment que la pluie ne se
mît de la partie.
Malgré cette incertitude, dès 7 h.
la route poussiéreuse, qui de la Tour
conduit au Villar, se peupla de femmes, d’hommes, d’enfants, voire même
de vieillards. A peine les Chabriols
furent-ils dépassés et la frontière du
Villar franchie, la foule se déroula à
la queue leu léu le long d’un sentier
tortueux qui se déroulait vaguement
pour déboucher tout près de l’école de
quartier du Theynaud et des châtaigniers séculaires où se trouvait une
modeste estrade. A neuf heures et
quelques minutes, à l’appel du pasteur,
. la foule se pressa dans le splendide
amphithéâtre prenant place pour écouter le service qui commençait.
Après l’invocation et le chant du
cantique 39, suivi de la prière et de
la lecture du chap. 7“® de S. Matthieu,
M. le pasteur Bosio de Rorà attire
l’attention sur le grand danger qui
menace les chrétiens, qui tout en invoquant le nom du Seigneur construisent leur maison spirituelle sur le
sable, maison qui ne tarde pas à être
emportée par les vents qui soufflent,
c’est à dire par les épreuves, les souffrances, les persécutions et les tentations: Les récents désastres qui affligèrent l’Europe et aussi nos Vallées,
nous disent assez quelles sont les
tristes ruines qui s’ensuivent.
M. le pasteur C. A. Tron de la Tour,
en donnant comme exemples les Temples, les châteaux ou les villages qui
s’élèvent sur les hautes cimes, sur le
roc, sur la plage de Gênes ou dans la
vallée d’Aoste, ou dans l’Italie Méridionale, montre comment on peut être
sage pour éviter un regret inutile.
Jésus dans son programme royal nous
dit comment il faut construire sur le
roc, pour éviter les catastrophes et
le chrétien peut défier les vents les
plus violents en construisant sa maison
spirituelle sur Christ, Dieu homme
et Sauveur, sur la Parole de Dieu qui
tend à êti-e négligée, sur la foi qui
n’est pas simplement une chose de
tête, une tradition, mais un don de
Dieu et sur les Bonnes Œuvres, preuve
certaine qu’on n’écoute pas seulement
mais qu’on met en pratique. Que notre
maison spirituelle soit construite avec
ces quatre pierres et elle sera inébranlable. L’exemple d’un roi africain
Kahma qui sait renoncer à tout pour
être fidèle à Dieu, de Job qui au
milieu de ses souffrances peut s’écrier:
«Je sais que mon Rédempteur est
yivant et de ce martyr vaudois, qui
en présence du bûcher prend deux
cailloux en les frottant l’un contre
l’autre, en s’écriant: ces cailloux seront réduits en poussière, plutôt que
de renier Christ, dit assez combien
est sage l’homme qui bâtit sur le roc.
Nous pouvons eu faire autant et comparaître ensuite sans crainte devant
celui qui est notre Dieu et notre Père.
M. le pasteur T. Gay de St-Jean
voudrait faire entrer dans l’édifice de
la maison une 5“® pierre, celle de la
connaissance de l’histoire vaudoise,
et nous dit ce que Dieu a fait pour
notre peuple dans ses mauvais jours
dans laparoisse duVillar : l’histoire des
Vaudois de Pertusel de Magna Giana,
la première diaconesse des vallées, a
vivement intéressé le public.
M. le pasteur J. Weitzecker appelé
à parler des Missions nous donne des
nouvelles du vénérable M. Georges
Appia, qui tout en étant à la Tour, se
trouve dans l’impossibilité d’assister à
cette belle fête du 15 Août, comme il
avait l’habitude de le faire. Il attire
ensuite notre attention sur la grande
Conférence missionnaire qui s’est tenue
en Juin à Edimbourg et à laquelle assistaient 1200 délégués. Il passe ensuite
aux nouvelles données par le dernier
rapport annuel des Missions et fait
voir comment le règne de Dieu avance
dans les pays payens, quoique nous
vivions dans des temps où il y a encore des martyrs, comme à Madagascar, où la libre pensée a exercé
sa tyrannie, l’évangile seul pouvant
accorder la véritable liberté.
Nous entendons ensuite, avec un vif
intérêt, les nouvelles apportées par
trois de nos pasteurs Evangélistes :
MM. E. Coniba de Rome, qui est à la
tête d’une Eglise autonome composée
"de 290 communiants, desquels 200
sortis du catholicisme; F. Balmas de
S. Pier d’Arena, qui se trouve dans un
centre ouvrier où le socialisme règne
et où l’on sent le besoin d’une religion chrétienne; son Eglise se compose de 150 membres et il peut nous
annoncer l’ouverture d’un beau temple;
et A. Bertinat de Chieti qui a d’excellentes nouvelles à nous donner de
l’œuvre qui se fait dans cette ville,
mais surtout de Salle et d’autres localités où les portes sont ouvertes et
où notre frère a pu se mesurer avec
les prédicateurs du carême.
Nos pasteurs Evangélistes font un
appel aux jeunes gens pour qu’ils se
consacrent au Saint-Ministère et ce
qui nous a surtout frappé, c’est le fait
que nos frères convertis savent s’imposer de grands sacrifices pour l’œuvre
de Dieu tout en étant eux-mêmes des
Evangélistes.
M. Pane. D. Gaydoucloi parla prière.
L’attention du public, qui s’évalue
â 15 cents auditeurs, a été excellente;
pas le moindre désordre à noter. La
collecte a produit fr. 127,20, à laquelle
somme il faut ajouter 100 francs pour
l’Evangélisation, don de M. P. Fontanaroux en souvenir de la belle fête
du 15 Août qui l’a vivement intéressé.
A midi moins le quart, l’immense
foule s’écoula, pour s’éparpiller sous
les châtaigniers et prendre en famille
ou entre amis un repas frugal, heureuse
d’avoir pu assister ù cette belle fête.
Le 15 Août à Peyrela
L’emplacement est très adapté, grâce
en partie, au soleil qui a eu l’obligeance de se voiler un tant soit peu.
J»
Le public, pas extraordinairement
nombreux, est très recueilli et sympathique.
C’est le pasteur de Pignerol qui préside, MM. les pasteurs E. Revel, B.
Soulier et B. Léger, modérateur, adressent à l’assemblée de courts et chaleureux appels, texte: Apoc. III, 7 à 13.
M. le prof. H. Bosio, l’historien si
apprécié de nos réunions du 15 Août,
rappelle quelques faits et dates de
l’histoire des Eglises Vaudoises de
Villar-Pérouse-Dublon et Pinache, localités que l’on domine du haut de
Peyrela.
M. E. Jalla résume d’une manière
très intéressante l’histoire moderne et
toute récente de l’introduction et de
la difî’usion de la Parole de Dieu en
Italie et rappelle le souvenir du regretté M. A. Meille.
M. II. Pons, professeur, nous transporte au delà de l’Océan et nous propose comme modèles en fait d’honnêteté, d’attachement à leur Eglise et
de générosité, nos colons Vaudois de
l’Amérique du Sud.
M. Corrado Jalla évoque d’une voix
émue les angoissants souvenirs des
récents désastres de Messine et celui,
surtout, de la famille du cher évangéliste A. Chauvie, souvenir que la
renaissante Eglise de cette localité
désire perpétuer par l’érection d’un
modeste monument funéraire.
Enfin, M. U. Jauni par sa parole
toujours entraînante et éloquente qui
sait faire oubBer à ses auditeurs l’appétit qui commence à se faire sentir,
et la fatigue (midi vient de sonner),
cite quelques faits très encourageants
à propos du réveil religieux qui secoue
la torpeur de notre patrie, et de l’influence de l’Evangile au sein des classes plus cultivées et du clergé catholique romain.
La réunion se clôt par une prière
adressée à Dieu par le prof. Bosio et
par une collecte en faveur de nos Missions et dont le produit est de francs
47,35. — Dieu veuille bénir tous ces
appels !
Au cours de la réunion, l’assemblée
sous la direction de quelques régents,
chante les cantiques 36, 129, 102, 44
du nouveau recueil. X.
CHRONIQUE VAUDOISE
--------a--------
La famille Fontanaroux de
Milan, après avoir passé quelques jours
a l’Hôtel du Parc à la Tour, se trouve
maintenant ici à l’Hôtel Michelin,
jusqu’à la fin du mois. ’
La Toiïi-, La mort a enlevé à l’affection des pai’ents, en quelques jours,
le jeune étudiant Olivelli, qui s’était
distingué d’une manière spéciale aux
derniers examens. Nous exprimons
notre sincère sympathie à la famille
affligée.
ü Nous avons au milieu de nous
les familles Bolognini et Rutelli de
Gênes. M. Rutelli, sicilien d’origine,
est celui qui a su si bien transformer
notre immeuble de Gênes.
S Le Corps des pasteurs s’est réuni
Mercredi dernier, à neuf heures, dans
la salle du Synode et a procédé à
l’examen de foi des deux candidats
MM. Peyronel et Corsani qui furent
admis à l’unanimité et à l’élection des
trois commissions d’examen qui furent
composées comme suit :
Pour la Table ; MM. Jean Bonnet,
pasteur - E. Revel, id. - David Jahier,
professeur - Luigi Rostagno, instituteur.
Pour le Comité d’Evangêlisation :
MM. E. Comba, pasteur - Aug. Jahier,
id. - J. Coïsson, professeur - A. Ri voir,
instituteur.
Pour la Commission Hospitalière :
MM. Dl. Gay, pasteur - H. Tron, id.
- E. Longo, professeur - Emmanuel
Tron, conciliateur.
Dimanche dernier, 14 courant, dans l’après-midi, nous avons eu
le plaisir d’avoir aussi notre réunion
dite du 15 Août, pour les deux paroisses de Perrier-Maneille et Villesèche sur l’emplacement de l’historique
château Truchet.
MM. les pasteurs B. Soulier et /.
Bonnet adressent un appel à l’auditoire en s’appuyant sur la lettre du
Seigneur à l’Eglise de Laodicée, Apoc.
IH, en s’arrêtant, le premier, sur la
tiédeur religieuse dont nos églises sont
menacées, le second sur les moyens
de sortir de ce pénible état.
M. le pasteur C. Jalla de Messine
nous donne ensuite des nouvelles émouvantes sur l’œuvre de reconstruction
de cette Eglise si cruellement éprouvée, tandis que le prof. M. Attilio Jalla
nous parle d’une façon très intéressante des essais d’évangélisation qu’il
poursuit dans le Val Pragela avec MM.
Falchi et J. Jalla.
La réunion se prolonge au milieu de
l’attention ininterrompue et recueillie
du public, pendant 2 h., en laissant
dans tous les cœurs le meilleur souvenir. J, B.
Sasiai«Jcan. Durant sa brève absence, notre pasteur a été remplacé
par son fils Howard Teofilo, pasteur
à Bergamo.
Ü Dimanche 7 courant, c’est M. J.
Weitzecker qui a prêché aux Blonats
et M. Adolphe Comba a fait le culte
au Chabas.
Ü Samedi dernier, à 5 h., a eu lieu
l’ensevelissement d’un cher et charmant garçon de notre paroisse, Albert
Malanot, emporté par une courte maladie dans le cours de sa 14™ année.
Nous unissons nos condoléances à celles du nombreux cortège qui est venu
témoigner sa vive sympathie aux parents, aux grands parents et aux conjoints du cher défunt.
Ü La vente annuelle de la Société
du Printemps, en faveur de l’Evangélisation et des Missions aura lieu,
D. V., Mardi 23 courant, à partir de
3 heures, à la Maison Vaudoise de StJean. — H y aura un excellent buffet.
Ne pas oublier que les premiers arrivés ont le premier choix.
Sa« liemo. Rapport annuel {^oSXE),
Leggete il Pensiero Militare- di
Roma, e precisamente il numero del
26 Giugno di quest’anno, interamente
consacrato alla memoria di un ufficiale illustre : il Maggiore Ambrosini.
Vi troverete un articolo di un Capitano, il quale, nell’ultima parte del
suo scritto, rispondendo alla domanda
se l’Ambrosini è perduto per sempre
ovvero no, risponde no e coglie l’occasione di rendere testimonianza della
sua fede cristiana. Non solo, ma egli
pubblicamente confessa che questa fede
ritrovò nei contatti con la nostra opera
di evangelizzazione sanremese, e menziona nominativamente il nostro pastore, la dottrina predicata dal quale
— scrive — « mi ha ormai pervaso
cuore e cervello ». Ebbene, questo capitano non appartiene ufficialmente
alla Chiesa. Tuttavia non è forse un
frutto prezioso della nostra opera, sebbene fuori delle nostre statistiche?
3
L’articolo in risposta all’on. Podrecca
andò a ruba. Sebbene il giornale avesse
fatto due edizioni, tutte le copie furono in breve esaurite ; e, per rispondere alle richieste che continuavano,
il giornale dovette pubblicarlo una
seconda volta in uno dei numeri seguenti. “Vasta diffusione ebbe pure
l’articolo di battaglia in risposta all’yirmonia. Dobbiamo notare con compiacimento come gli uditori che si raccolgono nel nostro Tempio per le
Conferenze speciali di evangelizzazione sono misti anche sotto l’aspetto
dei partiti politici a cui essi appartengono. Questo fatto — notevolissimo
in una città divisa da profondi odii
politici — prova che noi non confondiamo l’opera spirituale con checchessia d’altro, e non permettiamo ad alcuna ombra politica di proiettarsi su
di essa per offuscarla. Come abbiamo
fratelli, cosi abbiamo uditori, amici
e simpatizzanti in tutti i partiti. Le
Scuole hanno avuto, come in passato,
un centinaio d’iscritti. Buon risultato,
questo, oggi che la città è invasa da
istituti privati a decine e decine, laddove, alcuni anni fa, eravamo quasi
soli. Alla nostra opera di evangelizzazione non sono mancati — sebbene
in proporzioni molto più modeste di
quelle dei risultati spirituali e religiosi illustrati fin qui — quegli altri
risultati più diretti e più incoraggianti
che si chiamano adesioni alla Chiesa.
Abbiamo, infatti, avuto il piacere di
ricevere nelle nostre file ufficiali qualche nuovo aderente. Siamo convinti
che le nostre fatiche indefesse meriterebbero a quest’ultimo riguardo ben
altro successo. E certo i risultati sarebbero maggiori se più grande fosse
lo zelo dei fratelli tutti per la nostra
causa, se ciascuno sentisse la sua parte
di responsabilità in un’opera che non
può fare grandi progressi se non
quando diventi l’opera di tutta la
Chiesa e non del solo pastore.
Cari Fratelli,
Concludendo questo rapporto, noi vi
invitiamo a guardare avanti e in alto.
L’avvenire della nostra opera di evangelizzazione in questa città è strettamente legato allo sviluppo ed alla prosperità della nostra congregazione.
Fratelli date opera — ve ne scongiuriamo — ad una vita ecclesiastica pulsante di energia, vibrante di entusiasmo cristiano. Frequentate i Culti con
rigorosa assiduità, partecipate con frequenza alla Santa Cena fonte spirituale di grandi energie santificatrici,
prendete a cuore le adunanze del Venerdì, adesso cosi ingiustamente e
dannosamente trascurate, profittate
della riunione mensile di preghiera;
aprite il cuore e la bocca per il canto
sacro, contribuite con generosità e letizia ai bisogni dell’opera; testimoniate
presso quei di fuori; cercate di procacciare l’adesione alla Chiesa dei
vostri parenti che non ancora vi appartengono e dei vostri amici che abbiano simpatie per TEvangelo; interessatevi a tutti i rami dell’opera che
hanno per centro la Chiesa.
A queste condizioni, potremo avere
un anno benedetto e ricco di risultati
non solo per l’evangelizzazione, ma
altresì per lo sviluppo spirituale, numerico, e materiale della Congregazione nostra.
Sanremo, Luglio 1910.
AU COL DE LA CROIX
La séance annuelle du Comité Fi'anco-Italien pour une route carrossable
qui relie l’Italie à la France par la
vallée du Pélis a eu lieu Dimanche
dernier, sur le col de la Croix, rendezvbus ordinaire de ces réunions. La
journée magnifique, la plus belle sans
contredit de tout l’été, avait engagé
de nombreuses personnes à gravir le
col des deux versants des Alpes pour
rendre la fête plus gaie et plus imposante.
Plus de 300 personnes, à part les
invités, les délégués officiels, des communes avoisinantes, les officiers et
soldats de la Croix-Rouge, section de
Torre Pellice, occupaient les pelouses
verdoyantes au pied du Refuge Napoléon. Les toilettes des dames et demoiselles, les uniformes des gendarmes
et alpins français et italiens, jetaient
de vives touches de couleurs au milieu des costumes sombres des hommes.
Tout le monde était campé à son aise
dans un désordre pittoresque.
Après avoir fraternisé avec nos amis
français, on nous invite à prendre
place à table : le service était dressé
sur l’herbe, mais l’appétit était vif,
l’humeur gaie et on a fait honneur à
la collation préparée par les soins du
Comité.
L’heure des toasts sonne. Après
lecture du procès verbal de la séance
de l’année dernière, .rédigé et lu en
excellent italien par M. le secrétaire
de la commune de Ristolas, on nous
communique les adhésions de plusieurs
personnages qui pour diverses raisons
n’ont pu intervenir à la fête. Ce sont
entre autres M. Vagnat sénateur, M.
Toirion député, M. Soulier député, M.
le docteur Maritan, M. l’avocat Bourcier, etc.' La parole est ensuite à M.,
Arnoulet, maire de La Tour, acclamé
président de la séance.
La cause de la route carrossable n’a
pas fait de grands progrès cette année,
nous sommes bien loin d’avoir surmonté les difficultés de tout genre qui
s’opposent à la réalisation d’un projet
chéri depuis bien des années. Il ne
faut pas se décourager, aller de l’avant, et tous les obstacles seront franchis un jour. Mais ces réunions ont
aussi un autre but plus noble encore
et plus élevé, c’est de resserrer davantage les liens qui unissent les populations des deux vallées limitrophes.
En nous connaissant mieux nous nous
animerons davantage, l’union cordiale
des peuples sera plus forte que l’opposition des gouvernements et des
états-majors. Tels furent à peu près
les sentiments exprimés par les orateurs italiens et français qui se succédèrent. On se sépara avec force
poignées de main et souhaits d’au
revoir à l’année prochaine, enchantés
de la course splendide, de la journée
radieuse et surtout de l’accueil chaud
et cordial de nos frères de France.
E. L.
CHAMBRE DE COMMERCE DE TURIN
Concours International à prix en 1911.
On a déjà donné, en son temps, un
avis détaillé du Concours qui aura lieu,
par les soins de cette Chambre de
commerce, en 1911, en occasion de
l’Exposition Internationale de Turin,
avec un prix de 50.000 frs. qui sera
décerné, d’après un jugement sans appel du Jury compétent, à l’invention
ou à la découverte, quelle qu’elle soit,
d’une nature quelconque ou se rapportant à n’importe quelle activité, qui
en pratique résulte avantageuse à l’économie nationale.
Les concurrents sont déjà nombreux ;
on rappelle aux intéressés que le terme
valable pour la présentation des documents y relatifs échoit, sans délai,
le 31 Mars 1911.
Voilà les plus importantes dispositions du Règlement du Concours:
I.
Le concours est international. Ceux
parmi les concurrents qui auront présenté l’objet pour lequel ils concourent à l’Exposition de Turin dans le
1911, pourront demander d’être exemptés , de la présentation des documents
ou des objets dont au N” III,'pourvu
qu’ils prouvent la qualité d’Exposants,
en déclarant d’autoriser le Jury à examiner leur invention sur l’objet exposé.
Il
On n’admettra pas au Concours les
inventions ou les travaux découverts
ou rendus publics avant l’an 1908.
III.
Les concurrents pour se présenter
au Concours pourront fournir leur demande de tous les mémoires, les projets, les dessins qu’ils-jugeront à propos, et aussi envoyer les machines, les
appareils, les outils relatifs à leur invention. En cas d’objets encombrants,
la Chiimbre pe prend aucun engagement |)ouz'^ le Jocal nécessaire à leur
dépôt, i..
............IV.
La demande devra être rédigée en
langue italienne ou française et porter la légalisation de la signature du
concurrent de la part de l’autorité
compétente. S’il s’agit d’un industriel
ou d’up commerçant domicilié enitalie,
il suffira la légalisation de la Chambre
de commerce du district.
\ ^ , v,„"..........
Les demandes, à expédier avec reçu
de retour, et, toute autre communication relative au susdit Concours, devront être adressées à la Charnlom de
Commerce de Turin Commission
pour le Concours à 'prix.
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Nouvelles politiques
Les fêtes en l’honneur de Cavour
ont été troublées par la nouvelle du
conflit qui a eu lieu à Bari entre la
foule et les gendarmes. La Chambre
du travail avait organisé une démonstration pour protester contre le renchéi’issement des loyers. On ne sait
trop comment la manifestation a dégénéré: le peuplé a commencé à jeter
des pierres, la force à fait usage des
armes; quatre hommes ont été tués,
plusieurs sont blessés et parmi eux
quelques agents. Les polémiques n’en
finissent plus; il est en effet difficile
de bien démêler ¡es responsabilités.
Il paraît, d’après , une version probable, que des anarchistes auraient provoqué et insulté là* police qui'h-aurait '
su garder le sang-froid nécessaîre.
Ce qui est. triste c’est que de tels
incidents se Répètent si souvent et
surtout dans le Midi.
Les ’ habitants de Lanzo près de
Turin, ont du la surprise de voir àtterrir près de leur ville un magnifique
ballon provenant de la Suisse. Il était
monté par le capitaine Spelterini, fameux aéronaute et par deux de. ses
amis. Partis de Zurich le matin ils
avaient traversé toute la chaîne des
^Alpes, passant à quelques centaines
de mètres au-dessus du Cervin et
voyant se dérouler sous leurs yeux
un panorama superbe de montagnes
et de glaciers. V
La Suisse se réjouit de la yisite
officielle de M. Faillières, présidept
de la République française. L’acçuÇil
a été très cordial surtout à Berne.
Le programme des fêtes a été écourté
à cause d’une grave collision de trajns
qui s’est produite en France à Sâujbh
près de Boi’deaux. Un train de plaisir
a tamponné un train de marchandises:
plusieurs vagons brisés ei malheureusement de nombreuses victimes.
Belgique. L’Exposition universfélle
de Bruxelles qui remportait un si vif
succès vient d’être presque à moitié
détruite par un incendie. Le feu s’est
propagé avec une vitesse effrayante
au milieu de toutes ces matières inflammables. La section italienne, une
des mieux réussies n’a pas brûlé, mais
elle a souffert quelques dommages.,
Autriche. Un événement politique
qui n’est pas sans importance, c’est
l’entrevue de M. Aehrenthal, chancelier de l’empire Autrichien avec le
‘Grand Visir Hakky-Bey. Le’^pr^Sidélit
du conseil et le ministre'des-afl|âres
étrangères de Serbie se sont a^s^l §eiadus à Marienbad pour prendre part
à l’entretieh. C’est un grand triomphe
pour la politique autrichienneetpour M.
Aehrenthal personnellement que jqette
visite qui a lieu peu de mois après
l’annexion de la Bosnie, et la période
de froideur qui s’ensuivit avec la Tupiquie et les états balcaniques.
Japon. Les récentes inondations ont
commis d’épouvantables dégâts. Des
villes et des villages entiers ont été
emportés ou submergés. Dans la partie intérieure de Tokio seulemènQ 30
mille maisons sont submergées. Les
communications sont interrompues,
une grande détresse règne. Dans beaucoup d’endroits les habitants sont menacés de famine. La liste des victimes
donne plus de mille morts ou manquants. E. L.
En Souvenir de M. et M”® Châïivie
Listes précédentes
T. Gay, pasteur
B. Léger, id.
H. Tron, id.
H. Pascal, id.
J. B. Bosio, id.
D. Peyrot, id.
J. un ami
P. Rostan, ancien, Prarustin
H. Geymonat, ex-conseiller, Villar
Total
fr. 123,5,5,5,2,1,2,—
» -,A5,» 2,
fc. 152,—
Ab. payés et non quittancés.
. Reçu de M. P. DAVtTjLavalle) ce qui suit:
?■ àb. P. D. - 5 ab, MiçheÙn-Salomon (N. Iberia)
- 3 ab. D. Guigoü (Nitö) - 1 ab. (à 4 fr.) Th.
Rostan (Eehague) - ,1 Janavel, 1 Vinçon (Lavalle) - 1 Durand (Conchiilas) - 1 Llorens, 1
Liohnet (Dolores) - 1 $. Guigou (Rosario Tala)
- 1 Forneron (à 4 fr.) - i Gönnet (Jacinto)
1909-10 - 1 Benech (Tapalquen) - 1 Berger
(Jacinto) - I Bertin, i Constantin, 1 B. Long
(Jacinto) - 1 Bouchard (Iris) - 1 Gauthier (10
fr.)... avec toute ma reconnaissane^. Salut.
Ribet, Rodoret, 1910 - Marie Maian, Cannes
(les fr. 2,50 sont pour vot,ré abonnement de 6
mois - nous ne faisons pas d’abÔBne'méàfs pour
3 mois).
C.-A. Tron, Directeur-responsable^
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SEDE CENTRALE: Via Alfieri, N. 7.
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Torre Pellice aperta Domenica, Mercoledh e Venerdì.
Barge . » Domenica, Lunedì e Giovedì.
Cavour . » Domenica e Martedì.
Porosa Argentina aperta Mercoledì e Venerdì.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguisconc le seguenti cperazioni :
— Emissione di libretti di risparmio ordinario ai 3 OiO, con un massimo credito di L. 5000
e con un disponibile giornaliero di L. 500;
“ Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OlO, a determinate categorie di persone
attendenti a lavori manuali, con un massimo eredito di L> 2000 e con un disponibiie
giornaliero di L. 100;
— Si fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei depositanti, e se ne esigono le
semestralità ;
—• Si accettano come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti ;
— Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza ;
— Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per :
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0 con un massimo credito di L. 25.000 e un disponibile giornaliero di L. 2500;
Mutui e conti correnti ipotecari;
Accettazione di titoli in amministrazione;
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo
risparmio fino alla concorrenza di L. 3000;
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario;
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Al CAPELLI BIANCHI èd alla BARBA
mbsw il colore PRIIBITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba od ai capelli bianchi
ad indeboliti, coloro, bellezza o vitalità della prima giovinezza senza maccbiara nè
la biancheria nè la pelle Questa impareggiabile composizione pei capelli non e una
tintura, ma un’acqua di soave profumo clie non macchia nè la biancliena ne la
Delle e che si adopera colia massima facilità e speditezza Essa agisco sul bulbo dei
^ capelli 0 della barba fornendone il nutrimento ne
cessario e cioè ridonando loro il colore primitivo,
favorendone lo sviluppo o rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la caduta. Inoltro pulisce pronta.nenie la cotenna e fa sparire la forfora — Una
sola bottiglia basta per conseguirne un effetlosor^
prendente.
JVT TTEÌ STC'-iVTTO
Si^fiort ANGELO MIGONE & C. - Aftlauo
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che mi
ridonasse ai capelli e alla barba il colore primitivo, la freschezia e bellezia della gioventù senza avote il minimo
disturbo nell’applicarione. ^
Una sola bottiglia della vostra Anticanuie mi basto ed
ora non ho un solo pelo bianco. Sono pienamente convinto cho
questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che
non macchia nè la biancheria nè la pelle, ed agisco sulla cute
e sui bulbi dei peli facendo scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi non
cadono più, mentre corsi il pericolQ di diventar© calvo.
Enrico.
Costa L. 4 la bottiglia, cent. 8o in più per la spedizione,
i bottiglie L. 8 — 3 bottiglie L. Il franche di porto da
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