1
avec la Poste.
‘*’®*'“nnement par an
Rti-anKar ^
ex à la même
1 ..„^'efease, chacun Pj-, 5
„JP'^gne.Aiitrielie-Hongrio,
Beleiqiic, Brésil, DaMcmarli:
Egypte, Hollande, Suède:
ouïsse, pai‘ ahoHuement
postal selon V Acnnl de
• . . Kr. 3
, , On s’abonne
Cher K“ .'l’-^'itainistration ;
in“ ». les Pasteurs; et à
¿J^^Besson à, Ton-e Pellice.
Année XXX7I. K 4.
L'abonuemeKt se paye d'avanco*
Annonces: 20 centÎiiieB par espace
de ligne pour 1 fois ™ Î5 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour C fois et au dessus.
S’advessev pour la R(^dactlon à M.
N. Tourn, prof., 'J'orre à’elUce et
Sour l’Admiiii.stra'iion à M. Jean
alla, prof., Tovre rellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du com»
moneement de l’année.
Voués
DES VALLÉES VA.UDOISES
Paraissan.t chaque Jeudi.
-—léiiioina. Act. [, 3, Suivant la vérité avec la charité. Spi!. IV, 15. Que ton règne vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire :
- Echos de la ged’Amérinn/"^*^*iri Genève — Lettre
—'tNoiivplipa E'hhographie — Clironiiine
COMMUNICATION OFFICIELLE
^ Ayant communiqué aux différentes
denominations évangéliques à l’œuen Italie, l’acte ¿o.» : de notre
<îrnier Synode, se rapportant au
prochain recensement, et ir ayant
reçu que ^les réponses (affirmatives)
^ ^ Méthodiste Episcopale
T Evangélique Ttalieirne,
a able, vu que le but d’une entente commune n’est pas atteint,
recommande aux^membres des Eglises Vaudoises de répondre par la
eclaration Evangelico Valdese, à la
ande concernant la profession
religieuse.
Torre Penice, le 23'Janvier 1901.
Pour la Table;
. .T--P' Pons, mod,
Echos de la semaine
En parlant, la semaine passée, du
prochain recensement et en rappelant l’ordre dit jour voté au dernier
synode, nous ne doutions pas que
toutes les Eglises évangéliques tîTtalie n’eussent adhéré avec empressement à la proposition d’adopter
une formule unique pour indiquer
la religion à laquelle elles appiiitionnent. Certes aucune d’elles ne peut
avoir intérêt à mettre on évidence
sa petitesse en s’appelant par son
petit nom au lieu du grand nom qui
leur est commun à toutes. I.a .seule
qui pouvait paraître, comme la ]dus
nombreuse, avoir quelque avantage
à se montrer à part, n’avait songé
au contraire qii^ se confondre dans
les rangs communs pour que toutes
se montrassent ensemble comme étant
une seule et même ebose.
La plupart des journaux qui
sont les organes particuliers des différentes églises avaient adhéré à la
proposition du synode ; quelques-uns
même l’avaient prévenue. Ils avaient
compris que ce qui nous unit doit
nous être à tous infiniment plus
précieux que ce qui nous divise,
2
— 26
C’ est sans cloute par un malentendu que toutes les Administrations
n’ont pas su.... s’entendre sur un
point où cela était, ce nous semble,
si naturel et si facile. Nous espérons
qu’elles sauront trouver d’autres occasions de le faire. Le Rev. Piggott
leur en offre une en ce moment
même par ra]3pel qu’il publie dans
Vlia lia Emiu/e-lka.
M. Piggott propose la convocation
d’un Congrès évangélique italien, c^ui
se réunirait au mois de Mars ou
d’Avril et préparerait une Campagne
nationale d’évangélisation pour l’hiver
prochain.
Quelle force ne pourrions-nous pas
avoir si au lieu de travailler chacun
pour soi — et quelc[uefois contre
les autres — nous unissions nos efforts
pour travailler tous dans le même
but et dans un même esprit. Nous
espérons que la première année du
siècle sera marquée par un sérieux
effort pour unir dans une œuvre
commune toutes les Eglises qui travaillent en Italie, afin qu’elles deviennent de plus en plus «un seul
corps !> N. ï.
Sa Majesté la Reine Victoria est
décédée le 22 courant. Tous les Vaudois s’associeront du fond do leur
cœur au deuil de la grande nation
anglaise, à laquelle nous sommes
unis par le plus fort des liens, celui
de la reconnaissance.
LITTil BI €I1È¥E
Les cliréticns (ic (¡eiieve i les forain
Chacun sait combien nombreuses
sont à Genève les Société.s d’activité
chrétienne de toutes sortes. — Voilà
quatre ans qu’ un nouveau comité
s'est formé, composé de personnes
désireuses de faire du bien à la foule
de forains qui passent dans la ville,
pour en divertir les enfiints et quelquefois aussi les citoyens. Quelquesuns y retournent périodiquement,
d’autres y font de longs séjours dans
la plaine ou les abords do Flainpalais. Tous, propriétaires de nouveaux carrousels, de tirs à la cible,
de fantoches, de galeries de figures
de cire, de ménageries, diseurs de
bonne aventure, athlètes, ou simples
acrobates, tous, catholiques ou protestants, suisses, français, belges, allemands, anglais ou italiens, sont
indistinctement visités et évangélisés.
Cette année, en janvier, pour la
fête de la restauration, les forains
avaient envahi les quais. Ils y
avaient dressé leurs baraques. C’était
une petite ville aux façades multicolores, sur lesquelles les affiches
aux tons criards, aux promesses alléchantes, tranchaient encore, qui avait
ainsi surgi tout d’un coup en pleine
ville, une petite ville remuante et
bruyante, étincelante, le soir, de mille
lumières, depuis les lampes électriques, à gaz, à acétylène, à pétrole,
jusqu’à la ..modeste lanterne vénitienne. — Que de soucis, que de
chagrins, que de fatigue, et que de
dégoût et de misère se cachent souvent sous le sourire de ces masques
grimaçants et sous les oripeaux
voyants qit’ils endossent I
Une fois par an, en janvier, quelques amis de l’œuvre, six ou huit
personnes, en deux groupes, se partagent la besogne et vont, le même
jour, frapper à la porte de chaque
roulotte, de chacune de ces voitures
qui sont l’habitation des forains dans
leur vie errante. Ils leur apportent
les vœux pour la nouvelle année,
un nouveau calendrier, qu’ils étaleront et fixeront .sur la paroi de leur
maison ambulante, des traités, des
historiettes et des images pour leurs
enfants et leurs employés, ainsi que
des oranges. Chez plusieurs on est
accueilli à bras ouverts. En voyant
nos paniers remplis de cadeaux analogues à ceux reçus douze mois passes, on sait avec qui on a affaire.
]
3
— 27 —
Plusieurs de ces maisons roulantes
respirent un certain bien-être et sont
bien tenues. Les enfants sont propres
et suivent l’école, tandis que leurs
parents, dans leur vie nomade, gagnent de quoi les élever. Chez d’autres, à qui les fonds pour entreprendre
quelque chose de lucratif, ou le savoir
laire^ manquent, une misère presque
sordide règne.
Mais, tous, à quelques exceptions
près, acceptent avec joie l’invitation
qu on leur adresse, pour eux, leurs
enfants et leurs employés, d’assister,
Mans huit jours, à la soirée offerte
par ^ des amis ' inconnus à MM. les
lorains. On se souvient de celle de
1 an dernier, de l’accueil affable qui
leur a été réservé, des projections
lumineuses, des chants, des morceaux
jf des allocutions pleines
d affection^ et d’intérêt cpii leur ont
ete adressées dans leur langue respective, des rafraîchissements copieux
6 exquis qui leur ont été ofterts.
-e soir du 8 janvier bien peu
manquaient à la Salle du Port. C’était
plaisir de voir l’air heureux des
onfants bien peignés, bien lavés,
leurs yeux brillants; la mine réjouie
des parents endimanchés, et d’entendre leurs observations. C’était un
auditoire un peu remuant, qui applaudissait volontiers, à tort ou à
travers, mais qui jouissait. Et il est
permis de croire qu’un grand nombre
entre^eux sont touchés des marques
intérêt qui leur sont données,
es livres qu’on leur distribue et
qae beaucoup lisent, ce calendrier
^ouveau qui chaque année vient
emp acer l’ancien dans la roulotte,
s paroles qu’ils entendent sont tout
au ant de grains de cette semence,
qui SI elle tombe souvent le long
, chemin, sur le roc ou parmi les
®Pines, trouve aussi de la bonne
^rre, un cœur honnête et bon où
® le peut germer et ^porter du fruit.
mn.
LITTfîE B’IMlBÎQtîE
Eio de la Phita, Je 21 Décembre 1900.
Monsieur h Bédacteiir,
Puisque vous lisez avec plaisir,
dites-vous, les correspondances d’Amérique, ce dont je ne saurais douter
du reste, il faut bien qu’on vous en
envoie de temps à autre, que l’on
ait ou non des choses intéressantes
à vous raconter.
Je dis d’Amérique, quoiqu’il s’agisse
de rUruguay et de l’Argentine, et
que, même pour nos journaux à
nous, ce nom-là ne désigne guère
que les Elats-Uim de l’hémisphère
Nord 1
Nos Vàudois s’étendent tant qu’ils
peuvent. Du Département.de Colonia,
ils ont commencé à déborder au
Nord dans celui de Soriano, où ils
travaillent en ce moment à la construction d’un lieu do culte. Dans
l’Argentine, c’était, jusqu’à aujourd’hui, la grande province de S.ta
Fè (où nous avons plusieurs groupes
importants connus de tout le monde),
le Rosario Tala et San Gustave,
l’un et l’autre dans la prov. d’EntreRios.
Maintenant, c’est vers le Sud de
Buenos Aires, cette province aussi
étendue que l’Italie, c’est là-bas tout
près de Bahia Blanca, que nos frères
commencent à porter leurs regards.
Plusieurs familles de Col. Valdense
et d’ailleurs y ont déjà acheté, qui
2 00, qui 300, et qui 500 hectares
de terriiin ! L’endroit a été visité,
étudié par chacun des acquéreurs,
de sorte qu’ils croient tous avoir
fait une bonne affaire. Que Dieu le
veuille ! Et dans ce cas, il importe
qu’il s’y forme une bonne colonie,
pouvant tout de suite ouvrir des
écoles et avoir son culte régulier.
Bientôt, donc, il ne sera plus question seulement de donner des pasteurs à Alexandra et à Artilleros ;
il faudra penser aussi au groupe
dont je parle, et y penser sérieuse-
4
‘¿8
ment. Ils n’a.gi.ssent pa.s à la légère;
ils ne cherchent pas à se disséminer
le plus possible ; ce qu’ils veulent
c’est au contridrc d’ètre unis, afin
de pouvoir jouir de tous les avantages de Tunion autour de la Parole
de Dieu.
Les vieilles ruches essaiment, ce
qui paraît triste tout d’abord ; mais
ce n’est qu’un signe de vie, d’activité et une source de richesse.
'Tant cpic faire se peut, il est, je
crois, désirable que les Vaudois aient
des pasteurs vaudois ; leur histoire,
leur éducation, leurs habitudes, leur
caractère spécial, leur langue même
l’exigent. M^üs quand cela n’est pas
possible, et c|u’une autre Eglise évangélique prend soin d’eux, nos frè.res
ne devraient jamais lui marchander
leur reconnaissance et leur bon vouloir.
Voilà, par ex., le groupe du Rosario Tala. Quoique notre Eglise
n’ait pu s’en occuper, ils n’ont cependant pas été abandonnés, car la
Mission Méthoàisto Episcopale y fait
depuis assez longtemps une œuvre
soignée. Les cultes y ont lieu régulièrement, soit à la Colonie, où se
trouve une jolie chapelle, spacieuse
et bien aérée, avec harmonium et
tout le ncccssiiire, soit à la ville,
bien moins favorisée au point de
vue - du local ; les enfants y ont chaque Dimanche l’école biblique, et
les familles reçoivent les soins pastoraux les plus assidus.
. Le pasteur actuel est d'une activité remarquable ; à cheval par tous
les tempsœt quel que soit l’état des
chemins, généralement pleins de boue
en hiver, il se multiplie afin de visiter plus d’une fois par an toutes
les familles de sa très grande « paroisse». Si à cela, on ajoute une
grande affabilité et un désintéressement rare,' on comprendra que nos
frères du Tala puissent être satisfait,
et que M. Otto Gossweiler ait droit
à toute notre reconnaissance. Que
cela soit dit pour l’encourager dans
sa belle et rude tâche.
Je salue avec plaisir l’apparition
d’une Histoire vaudoise en langue espagnole, et je lui souhaite beapcoup de
lecteurs. Ce livre a sa place indiquée dans chacun de nos foyers sud
américains. L’espagnol, dans ce casci, au lieu de nous éloigner des Vallées, nous en rapprochera, et loin
de nous séparer de notre peuple, il
contribuera à nous unir davantage
à lui ; car cette histoire que tous nos
enfants pourront lire, c’est la nôtre
et c’est la leur.
Je souhaite aussi que nous ayons
bientôt notre petite feuille à nous ;
la nécessité s’en impo.se. Nous ne
cesserons pas de lire VËcho, cela va
de soi, mais comme vous pourrez
nous lire à votre tour, il s’ établira
une plus grande intimité, et notre
journal sera un vrai trait d’union,
un “ lien „ précieux. Je finis ici ma
trop longue lettre. Mes meilleurs
vœux pour vous, pour VEcho et ses
lecteurs! Votre dévoué
Bap.
L’Ancien Prêtre et le Ministère
Evangélique par Félix Meillon, avec
une préface de M. le prof. Doumergue.
Se vend au profit d'une bourse pour les
études , théologiques d'un ancien prêtre.
Pr. I fr. 25. S’adresser à l’auteur,
à Nérac (Lot et Garonne) France.
L’avouerai-je ? J’ai commencé la
lecture de ce travail, d’environ cent
pages in 8®, avec une certaine perIDlexité ; j’avais grand’ peur que, an- *
cien prêtre lui-même, l’auteur ouvrît à deux battants les portes de
nos églises à ses anciens collègfues
pour se retrouver avec eux comme
en famille. Je me trompais du tout
au tout ; dès les premières pages, .
sans parler de la préface due à une
autre plume, mes craintes ont disparu comme la rosée devant le soleil,
M, Meillon, homme d’une prudence
exquise et d’une charité touchante
5
— 2Ô —
ne parle qu’ à bon escient ; il a
étudié son sujet sous tous les aspects
à la lumière à la fois de la Parole
de Dieu, qu’il connaît à fond, et à
celle de l’expérience dont il a plein
les mains, acquise avant et après
son entrée dans le ministère protestant. On se sent à l’aise dans sa
société ; il n’avance qu’à pas comptés
et preuves en main, et de plus avec
un style élevé et imagé, qui vous
donne souvent l’illusion d’avoir à
taire, non à un simple rapporteur,
mais avec un écrivain de race.
M. Meillon aime tendrement les
prêtres qui ont le courage de quitter
le giron de leur église ; il veut qu’on
favoi'ise leur exode par toius les
moyens honnêtes ; « l'œuvre des prêtres » et surtout sa « maison hospitalière ï> ont toutes ses sympathies,
parce qu’on y respire l’air sain et
pur de la famille chrétienne ; il regrette qu’elles ne soient pas encouragées comme elles la méritent ; à
ses yeux elles devraient avoir un
budget dix fois plus fort, car c’est
Un devoir sacré pour tous les amis
de la vérité et de la liberté chrétiennes de les soutenir de leurs dons
et de leurs conseils. « Laissez-les
venir, ces prêtres et ne les empêchez pas ; ils viennent de la grande
tribulation ».
Le chapitre qui traite de l’éducation, ou mieux du façonnement
du jeune prêtre, est un travail fait
e main des maître ; rarement on
a eu . sous les yeux un tableau plus
parlant et plus navrant. On ne s’é
conime^il^p prêtre, ankylosé
la <sr,ni-nr, ^ gwitte qu’avec peine
i9. SOUtcinô, et Que VI'
^ , -r. sur 90.000 qu ils
sont en France, ü „-y
vingt ans que 348 d’évadés dont 120
seuls sont devenus pasteurs Notre
auteur qui les voudrait tous aider
conseille fortement, dans l’intérêt
de tous, de n’admettre à l’imposition
des mains que ceux qui, conscien'^leusement éprouvés par un stage de
'ipatre années, ont montré de posséder la vocation, les aptitudes et
l’esprit que de tout temps les protestants ont exigé de leurs pasteurs.
«Je ne voterai, dit notre auteur, ni
pour les portes verrouillées et cadenassées comme celles des forteresses
du moyen-âge, ni pour les portes
légères de vestibule qu’il suffit de
pousser d’un doigt devant soi. La
vérité est entre deux. Je ne veux
pas collectionner dans le jardin de
Léon XIII, ni non plus me priver
de l’ardeur et de l’adresse que montre dans le combat pour la vérité
un évadé sincère et pieux».
C lî ^ O ]Vl IQ If ïi
Le Compte-rendu du Synode,
retardé cette année par des circonstances exceptionnelles, vient de paraître en une belle brochure de 51
pages, rédigée avec le plus grand
soin.
En publiant la déclayathm faite
après la clôture de la session, que
nous avons reproduite en son temps,
et qu’il fait suivre de nouvelles observation, le Bureau conclut en exprimant l’avis qu’ il est nécessaire
« de rendre pins clair et complet le
Réglement synodal, spécialement en
matière d’élections, et cela dès le
commencement de la prochaine session ».
Turin. — L’Union chrétienne de
jeunes gens, logée depuis quelques
mois dans son beau et vaste local
du Corso Oporto, a initié une série
de conférences, dont la première a
eu lieu samedi soir 19 janvier. M. le
professeur Tourn a parlé, devant un
auditoire nombreux et sympathique,
de VEducazione dei genitori. La seconde conférence sera donnée samedi
26 par M. le professeur Falchi et
aura pour sujet : L'origine delle specie
e la teoria dell’evoluzione.
La Tour. . — L' automoUle offerte
comme prime à celui des abonnés
6
Sû
de la SUimjia que le sort favoriserait a été gagnée par le Circolo Ldterario de la Tour. Nous sommes
heureux d’apprendre que ledit cercle,
a décidé en principe de consacrer
une partie, la plus grosse partie
croyons-nous, de la valeur de la
prime, à quelque œuvre de bienfaisance. Un bon nombre de membres proposent que cette œuvre soit
le Ttefiirje, et nous souhaitons que
tous se rangent à cet avis.
Un souhait. Nous receoons :
— La première 'semaine de l’année a toujours été et sera pour longtemps encore la semaine des projets,
des vœux et des souhaits ; celle qui
vient récemment de s’écouler l’a été
d’une façon toute spéciale et au plus
haut degré vu que c’était, non seulement la première d’une nouvelle
année, mais encore d’un nouveau
siècle ; et si ce siècle nous apporte
tout ce qui lui a été demandé nous
ne manquerons pas d’être les plus
heureux des mortels.
Je ne sais pas si nos bons Vaudois
de la campagne ont aussi fait leur
vœu nw'olant; en tout cas je me
permets, quoi qu’ un peu tard, d’en
exprimer un aussi, très simple, très
réalisable et cpie tout père de famille,
qui a des yeux pour voir et des oreilles
pour entendre, peut et doit agréer.
Le voici :
Hâte-toi, O siècle XX®, de faire
disparaître de nos écoles ce soi-disant Second livre de lednre français
et de le remplacer par quelque chose
de pratique, ayant un caractère vaudois et qui soit à la portée de nos
enfants ! Si tu nous exauces nous te
dirons, de grand cœur,.., merci 1
Dévoué : J. Ector.
Nouvelles et faits divers
Suisse. — Nos missionnaires, M.
et M.me Adolphe Jalla font un
voyage en Suisse pour ■ y voir les
nombreux amis de la mission du
Zambèze. Ils ont reçu un accueil
des plus chaleureux à Genève, qui
est la ville qui compte le plus grand
nombre d’amis fidèles et dévoués
de l’œuvre qui se poursuit au Barotsiland. Les réunions publiques, ou
dans des maisons particulières —
ces dernières souvent trè.s nombreuses aussi — ont fourni l’occasion à M. Jalla et à sa compag’ne
de rendre leur témoignage sur l’œuvre à laquelle ils ont consacré leur
vie. La conférence de M. Jalla à la
Fusterie de Genève a produit 282
francs. Le temple était bondé ; il
contient un millier d’auditeurs.
Genève. — M, Fulliquet pasteur
à l^yon, a exposé brillamment, dans
une salle du Casino de Saint Pierre,
mercredi 16 janvier, les idées religieuses de César Malan fils. — M.
Fulliquet résume en ces mots toute
la théologie de C. Malau, II; M.
Malan a démontré la Genèse subconsciente des phénomènes religieux
et moraux. Le conférencier réfute
le.s objections qüe l’on pourrait faire,
a priori, à cette doctrine et il fait
voir quelle force elle apporte à la
notion, et au fait, de la conscience,
de l’autorité, et quel fondement inébranlable elle .donne à celle de l’inspiration des Saintes Ecritures. —
M. Malan, soutenait ce.s idées dès
1860. T a donc été un novateur, un
théologien original autant que consciencieux et profond. M. Fulliquet
publiera sous peu un recueil de pensées du regretté théologien genevois.
— M. Frommel avait introduit l’exposé deM. Fulliquet par une courte
notice autobiographique. Il a rendu
hommage à ce qu’il doit personnellement à ce caractère de chercheur de la vérité, qui a tout sacrifié
pour elle.
— -Les groupes dits d’activité chrétienne, importation venue d’Amérique par le canal d’Angleterre, se
multiplient. Ils se composent d’adultes et de jeunes gens des deux
7
- 31
sexes. Ils sont présidés par un pasteur ou par un laïque, Le groupe
de 30 ou 40 personnes se réunit
une foi.s par mois dans une maison
amie. On lie connaissance et on
cause durant quelques minute.s. Une
étude biblique à laquelle chacun
peut prendre part, .suit. Elle ne doit
guère dépasser une heure. Les membres se divisent en actifs et associés.
On ne peut se dispenser d’as.sister
a la réunion générale sans s’excuser
par lettre et pour aucun motif que
l’on ne puisse mettre devant le Seigneur. Les membres actifs s’engagent
a visiter les malades, à porter des
secours aux pauvres, à chanter avec
les membres du chœur au temple
etc. — Ne devrait-on pas instituer
de semblables groupes aux Vallées?
La maison (rAbraliam. — Une
expédition qui promet des résultats
intéressants vient d’être organisée
par des américains. Elle se propose
d explorer les ruines d’Ur en Chaldée,
la demeure d’Abraham, d’après la
tradition biblique. On sait que depuis l’année 4854 on a découvert '
les ruines de cette ville, qui fut un
temps le centre religieux et politique
de l’ancien empire babylonien ; on
y a exploré un temple, admirable
specimen de l’art babylonien, et un
certain nombre de tombeaux; il reste
découvrir — et c’est l’objet principal de l’expédition — les palais
encore enfouis, des anciens rois d’Ur.
Une Commission nombreuse, comprenant de savants professeurs, est
aesipee pour cette exploration, dont
véniel 'fpar le goude riches donateur?
Missions-. ---Un
^lent de frapper la mission du Zambeze. M._ Mercier, Suisse, artisanmissionnaire, était descendu au Mosioatbounya, la station de M. Coïsson
pour y attendre la première occasion
de rentrer en Europe, où il était
envoyé par la majorité de ses coL
légués pour différentes raisons. La
fièvre l’ayant saisi, il expira après
six jours de souffrances. C’est la
première et, espérons-le, pour longtemps la seule mort survenue dans
cette jeune station.
L’Ami (le la Jeimes.se
Numéro du 19 Janvier 1901
Boiilienr tranquille,^ M.me Ihjke. — Au
pays des Ba-Kotsi (suite), M.me L. VincensPeht. — Tomates conservées. — Réponses
aux questions des N.os I, III, IVqet V. —
Ue Braves Gens'(suite),U/ojfm'otn, trad, par
M.lle liürnstedt (illustré). — Sainte-Geiieviève
et Attila, A. Escouffer (illustré).
llevue Politique
Hier 21 c. le Sénat a repris ses séances.
Le Rré.sident oonuuuniqne à l'assemlilée que
M. Fiuali a été iioimné récemment ministre
du Trésor. Suit la discussion du projet de
loi sur F émigration que la Chambre a
déjà voté. Le 24, après de longues vacances,
la Chambre se rouvrira pareillement et on
examinera aussitôt le projet du ministre Oallo
sur l'instruction primaire. On attend aussi
avec impatience les conclusions de la commission des quinze obargée d’examiner les
projets iinaiiciers du Gouvernement et qui
présentera son rapport dès les premières séances. Hile aurait écarté, dit-on, la légère augmentation d’impôt sur la rente au porteur
pïoposé,e par le ministre des Finances, tandis
qu’elle serait d’accord avec ce dernier touchant les dégrèvements des droits d’octroi
sur les farines.
Le reine Victoria est gravement malade
et les vaillauta docteurs qui la soignent désespèrent delà sauver, L'Impératrice Frédéric,
son fils Guillanme II, le l’rince de Galles,
la duchesse d’York et plusieurs autres membres de la très nombreuse famille de la reine,
sont accourus à son chevet. A moins d'uii
miracle éclatant de la Rrovidenoe, on peut
dire que les jours, les heures peut-être, de
Victoria sont comptés ; et FAugletevre qui
témoigne nue touehaute affection à celle qui
a été un de ses meilleurs souverains, attend
avec angoisse le moment de la séparation,
toujours douloureux. A F heure où ces lignes
paraîtront la noble femme, dont le long régne
de 64 ans a vu Fénonne développement du
poiiplc anglais, aura probablement cessé de
vivre et le prince de Galles aura été appelé
à lui succéder sur le plus puissant trône du
monde. I’nisse-t-il être en tout digne de sa
mère.
8
32 —
La loi sur les congrégations religieuses
continue d’être discutée à la Chambre française. MM. Benault-Morlière, Viviani, De Mun
et quelques autres députés ont prononcé, au
cours de la discussion, de remarquables discours pour ou contre le projet. iMais l’éloquence
de M. Waldeck-Bonsseau a triomphé une
lois encore de celle de ses adversaires, e,t sur
la proposition de M. Briason la Chambre vote
l’affichage de son di.sconrs dans toutes les
communes de France. “ Le Gouveriieraent,
conclut-il veut assurer la paix et le développement régulier des institutions ; nos adversaires aspirent à une contre-révolution pour
faire reposer la société sur la loi chrétienne.
Je suis partisan de la république ouverte à
tout le monde, mais pour que chacun y puisse
entrer et non pour qu’on en sorte. „ Malgré
les efforts de la Droite et du Centre, on
prétend que la loi passera, et c’est tant mieux.
,i- c.
Errata, On est prié de faire les corrections
suivantes à la poésie publiée dans le 2
(10 janv.) ;
N® IV str. 5.6, vers 3,e, lire :
Je vous consacre en vous laissant
N** Y, str. l.e, vers 4.e. lire :
Mais humble, à genoux, cette fois.
Abonnements payés.
MM. Ohauvie Villar — Angroyne : Chimyii
Serre, Union ib. ; Léger Rodoret ; Bosio Pramol
— S. Germain : cul. Balnias, Soulier Meiiusaii,
Durand Ronc — Ib'en Rochephite ; GandinBien ; Vicino ; Guigou Pignerol Turin ;
Aug. liOng, A. Jalla, A, Pellegrini, D. Peyrot;
Alb. Gay ; Combe Matty — B,ostan Come ;
Comba Gênes ; Perron ib. — Florence : Bosio,
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procuratori, notai, segretari comunali e a tutU gli
uomini d’affari. ^ ^
Diamo ai lettovi la lieta notizia che l’illustre
ecrif.tore ANTON GIULIO BAUHÍLI lia dettato
per la Gazzetta del Popoto UH commovente romanzo:
IL TONTE DEL TAHADISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta del Popolo Jiii pure acquietata la proprietà di romanzi di 1ÍLY MüiNTÜLERC, di RENE'DU
PONTAJES? e di DAUDET, ohe ebbero in Francia
successo clamoroso c di altri, elio annunzieremo
a tempo debito.
^ Coloro che prenderanno Tabbonamentó
della Gazzetta del Popolo, direttamente
alTAmministrazione in Torino, o con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gratuitamente :
1. La Gazzetta del Popolo della Domenica,
settimanale illu.strata :
2. La Cronaca Agricola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani cd Esteri ;
3. Il Bollettino Ufñoiale delle Estrazioni Finanziarie, colla 'l'ahetla himensUe dei corsi dei valori
e titoli quotati alle Borse più importanti d’Europa.
L’abbonamento per le quattro pubblicazioni riunite costa:
Per im racñe L. I|60 Per sei mesi L. 9.60
Per tre mesi „ 4,80 j Per un anno „ i9,20
aliljoiiati ami.
Agli abbonati dirotti por un’ intera annata
la Gazzetta del Popolo offre la scelta fra
i seguenti DONI ;
1. Spodizione in fascicoli della xsxJbSJU-XO..
'TTJÌOA. IrflSOAXvlV. raccolta delle Leuai,
Jìecreti e. lieffoiamenti che saranno. emanati dal Governo nel 1001. {Affflìunr/ere una lira per le spese
postuli ).
2. , attraentissimo
romanzo di Ely Montclcrc. Volume di oltre fìOO pagine, legato in brochure. {Aijgiungere centesimi 30 per
le spr.se postali).
J. Jalla, gérant-administrateiir.
La Tour — Imprimerie BessQi),